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[RP] Campement teutonique

Istar.333
Un frère viens trouver Istar pour lui mentionner la Messe en cours. Elle laisse alors de côté la paperasse et les rondes pour assister à la cérémonie. Un messager viens lui apporter une missive, elle examine le pli sans scell ni rien d'identifiable. Elle l'ouvre et lit.... "Menace la capitale" .... accompagner de menace de destitution de tous les titres de son époux et les siens... Se rend finalement à la signature.

"Tiens donc, Nous venons aider et on reçoit des menaces."

Cette lettre ne l'a surprenait nullement, c'était la tactique des faibles la menace de destitution. Preuve qu'eusaia n'avait pas confiance en lui ou de respect pour quiconque. Trop facile de menacer et de faire peur. Temps à la noblesse de France de se réveiller, de prendre le Royaume de France sous tutelle, tant que le sacre légalisé par le Pape n'aura pas lieu. Que la noblesse montre à tous qu'elle est utile, fière et noble. Mais surtout la pairie...ceux nommer pour défendre les intérêts de la quintessence de la couronne de France. Elle ne comprenait d'ailleurs pas cette hésitation de leur part.

"Il n'a aucun pouvoir sauf celui que les gens lui laissent. Tout simple."

Sans sacre, il n'est rien... rien, rien, rien...et il le sait mais abuse tant qu'il n'y aura personne pour lui dire que c'est assez. Elle retourne dans sa tente pour rédiger une réponse.

Citation:
D'Istar de Demessy, Ordensmarschall de l'Ordre Teutonique
À Eusaia Blanc Combaz,

Salutations et paix ,

C’est en tant que représentante de l’ordre Teutonique et chef de l’armée sainte que je dois vous répondre. En effet dans la situation actuelle c’est une question de fidélité à la Religion Aristotélicienne et non pas de fidélité royaliste qu’il s’agit. Car malgré vos menaces, cette fidélité demeurera intacte.

J’ai bien reçu votre demande mais ne peux détruire l’armée sans l‘accord de Rome. En effet, cette armée est sous les ordres de la Papauté. Seule l’Église peut, dans sa grande bonté, décider de donner l’ordre de la détruire, tout comme seul un roy sacré peut décider de l’avenir de ses armées. Je vous suggère humblement de vous adresser au Pape Innocentus pour la destruction de l’armée Deus Manum Ducit.

Respectueusement,

Istar de Demessy, Ordensmarschall de l'Ordre Teutonique, Chef de l'Armée Deus Manum Ducit

Fait au camp de l'armée Deus Manum Ducit, le 11 Janvier 1461



Elle envois le pigeon et retourne à la Messe.
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Blason en construction
Theudbald
La messe débuta. Le héraut défourailla et posa la pointe de son épée sur le sol, et mis genou en terre.


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Hagden
Cette messe était belle, les choeurs motivés, motivés car savaient qu'ils avaient la Vérité et le Très-Haut avec eux. La Vérité contre le mensonge ambiant, la folie de certains, et l'ambition crasse d'autres... Oui, Le Très-Haut, l'Eglise n'abandonnait pas le combat, n'abandonnait pas ses frères et soeurs aristotéliciens, comme d'autres le faisaient en ce moment, pour garder leurs petits titres, leurs petites prérogatives, en les prenant par la force. Il restait en ce monde des hommes, et des femmes prêtes à se battre, en mots, en armes s'il le fallait pour faire triompher la Vérité sur le Mensonge. Prêts à se battre pour que soit préserver l'essentiel, essentiel qui n'était pas dans les titres, les fanfreluches nobliotes dépravées, mais qu'ils avaient au fond du coeur, de leur âme. Ils préserveraient la Foi, la foi en l'avenir. Foi en cet espoir qui allait s'amenuisant, mais qui restait ancré, malgré les doutes, les ambitions mesquines qui voulaient les happer. Oui. Il restait des hommes et des femmes debout. Debout contre la tyrannie, la folie. Et ils entonnaient tous en choeur cette foi, cet espoir, que d'autres voulaient écraser de leur bottes vernis méprisantes. L'Eglise n'était pas morte, ni immobile, ni silencieuse. Les hommes, les femmes, les vrais, non plus...

Il attendit la suite... tapotant la tête du Moche qui baillait aux corneilles, corneilles qui s'assemblaient non loin, sur un arbre dénudé par le froid, l'hiver. Il en vit que plus survoler la ville. La maladie frappait la ville. Maladie qui frappait la cité comme un signal contre ceux qui bafouait la voix du peuple, de la Vérité et de l'Eglise. Et pourtant, dans sa prière il pensait tout autant aux corrompus malades ou non, qu'au petit peuple, malade ou non. Espérant que les permiers trouvent ou recouvrent enfin Raison, et que les seconds ne subissent pas trop le coup... et se rallient à la Vérité...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Lewyne
[Une semaine plus tôt...]

Cela avait fait un effet étrange à la forgeronne de quitter Joinville après s'être organisée à la va-vite. Faire le plein de vivres, faire le point sur tout ce qui lui serait utile pour le voyage, ranger tout son barda qui trainait sur le marché, éteindre les fourneaux de sa forge après l'avoir utilisée une dernière fois... Tout cela avait été fait rapidement le cinq janvier au soir. Et puis après avoir vérifié que la serrure de sa demeure était bien fermée à clé, elle avait rejoint Alexandre et Trixolas pour effectuer la route.

Franchir les remparts de Joinville pour se rendre vers Dijon... Sensation étrange pour celle qui n'avait guère quitter la ville enclavée depuis de nombreux mois. Un regret était de ne pas se retrouver auprès de Lana. Alexandre lui avait demandé de veiller sur elle si il devait partir, et finalement ce fût l'inverse puisque Lewyne l'accompagnait lui.


[Dijon]

Sa joie s'était effritée petit à petit depuis son arrivée à la capitale. Une nouvelle fois, la Bourgogne se déchirait. Et ceux qui se vantaient de ne pas faire couler le sang Bourguignon en premier avaient pris le château ducal pour mettre à la porte les conseillers, le Duc élu avec. Et le dégoût envahissait Lewyne un peu plus chaque heure qui s'écoulait. C'était incompréhensible qu'Aryanha puisse faire une telle chose. Trop décevant. Et en plus de ça se retrouvaient expulsés de la prévôté de soit disant traitres. Son séjour à Savigny aura été court pour ce qui la concernait et la défense des villes allait être mise à rude épreuve. Tout ça avait le don d'accentuer son air maussade et ce n'était pas tous les jours que Lewyne tirait une tête pareille.

Elle s'approcha du camp teutonique situé hors des murs et quelque chose réussi tout de même à lui mettre un peu de baume au cœur. Ce fût d'entendre des bribes du Credo qui s'élevaient et elle s'arrêta devant le campement, le récitant à son tour, lentement...



Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort,

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Regarde droit devant. Et avance...
Mammylou
Marianne s'était levée très tôt pour faire sa garde au campement et aussi afin de pouvoir assister à la messe devant avoir lieu sur place en ce jour du Très-Haut. Aussi fit-elle le tour du campement et remarqua que plusieurs de ses frères étaient déjà debout et se préparaient eux aussi pour la messe.

- Dominus Vobiscum mes Frères à vous aussi mes Soeurs j'espère que ce nouveau jour vous est favorable en santé.


Puis elle continua sa ronde un court instant elle avait aperçut une personne venant dans l'entrée du campement. Elle patienta avant de se présenter puisqu'elle entendit la jeune femme réciter le Crédo. Lorsque cette dernière eut terminé elle lui dit:

- Pax vobiscum Madame, Je suis Marianne de Cognin-Franches Shwester de l'Ordre Teutonique dont c'est icelieu le campement. Puis-je savoir ce qui vous amène, si cela n'est point trop vous demander?


Elle attendit que la jeune femme puisse lui répondre avant de poursuivre sa route. Elle récita le Crédo comme à son habitude en toute discrétion et attendit que les autres se joignent à la cérémonie...

_________________
Aristokoles
Après la récitation de cette prière, le prêtre se retourna vers l'autel et fit se signa. Il avança vers l'autel et s'inclina profondément. Il dit ensuite à voix basse quelques prières préparatoires afin d'attirer des grâces supplémentaires sur l'assemblée. Puis, il se retourna de nouveau vers les soldats

-A présent, n'oublions pas mes frères que même si nous sommes les combattants de la vraie foi, nous sommes aussi des pêcheurs. Et même si nous combattons pour la vérité, ayons l'âme pure de toute tâche. Récitons la prière du pardon afin de nous incliner devant la parfaite Majestée de Dieu.

Le prêtre se retourna vers l'autel et dit sa prière en baissant la tête.

Citation:
Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.
Misereátur nostri omnípotens Deus et, dimíssis peccátis nostris, perdúcat nos ad vitam aetérnam.
Amen.


Puis en français

Wolfar
Au petit matin, la troupe de fidèles maconnais arriva enfin en vue des remparts de Dijon. Le soleil d'est illuminait le campement et les troupes qui bivouquaient devant la ville. Tout le monde se mit au petit trop puis renseignements pris, le Baron se présenta devant la tente de commandement.

Faites annoncer le Baron de Cudot au commandant de la place. J'arrive de Mâcon avec des fidèles bourguignons afin de déloger les deux harpies et leur clique de Dijon.
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Makcimus.
A genoux le serviteur du Tres Haut...











[14 janvier au matin , Tente du commandement]


L'hochmeister (GM) entendit une voix grave à l'extérieur et un large sourire apparut sur son visage. Il ne laissa le temps à son page de se déplacer, il n'avait pas l'intention de faire attendre ce formidable combattant qu'était le Baron de Cudot. D'un geste ample, la grande carcasse écarta un pan de la tente et il sortit de sa lourde démarche. La voix rocailleuse s'éleva... Dominus Vobiscum Baron.

Makcimus était à l'habitude vêtue de sa cotte de mailles recouverte d'une épaisse tunique blanche et d'une cape frappée de la croix noire. Même si sa tenue ne laissait de doute à son appartenance aux sanctes armées, il se présenta... Je suis l'Hochmeister et Ritter (chevalier) Teutonique Makcimus de Kersak. Bienvenue en le campement de "Deus Manum Ducit". Vos hommes trouveront de quoi se réchauffer et manger.

Le regard brillant... Oui mon frère... Nul doute que nous allons faire sortir la "Peste" de Dijon. Nul doute que les Bourguignons retrouveront leur liberté et pourront comme ils l'ont toujours fait, vivre auprès des dirigeants qu'ils ont choisis et élus. Integrer nos rangs Baron. L'Ordensmarschall Istar prendra contact avec vous afin d'échanger.
_________________
Mili_cia
Écoutent toujours la messe beaucoup de monde venait au campement


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Hobb


Hobb en toute sincérité pria pour son pardon.

Ich bekenne Gott, dem Allmächtigen,
alle Heiligen und euch,
meine Freunde, denn ich habe sehr gesündigt,
in Gedanken, im Wort, in Aktion.
Ich bitte alle Heiligen und euch, meine Freunde,
zum Schöpfer für mich beten.
, Dass der Allmächtige schenke uns Vergebung,
Absolution und Vergebung aller unserer Sünden


En effet n'a t'il pas fait afficher sur un Cartel le texte de son filleul Son Eminence Bender B Rodriguez Ordenskaplan de l'Ordre teutonique

Citation:



    De la défense de la foi par les armes


    Depuis les premiers jours de l'humanité une tentation existe et tend à défier l'exactitude de la réponse qu'Oane a fournit au Très Haut en adoptant la perverse voix de la créature sans nom. Le Très haut a crée notre Terre et tous les êtres qui y vivent, Il nous a fait don de ce monde et nous a laissé un choix, celui de décider de notre destinée. Mais, Il a aussi laissé errer sur nos royaumes une créature sans nom, dont l'unique but est de pervertir nos âme et nous engager sur le chemin du vice. Ainsi, il ne nous obligeât pas à l'aimer sans comprendre pourquoi nous l'aimions, il nous a laissé l'opportunité de faire le choix de le vénérer, en toute connaissance de cause. Ainsi, je souhaite démontrer que, parfois, il est nécessaire d'avoir recours à la force, même si la doctrine de notre Sainte Eglise, les enseignements d'Aristote et les Paroles de Christos nous enjoignent à vivre dans la paix, l'amour et la vertu.

    Premièrement, il est nécessaire de poser certaines bases permettant de comprendre dans quel contexte la religion peut prendre les armes. Le religieux n'est en effet pas à même de combattre physiquement, il se doit de le faire par la parole, le message Divin qu'il apporte aux fidèles et aux croyants. C'est pourquoi l'église s'est doté d'une armée de fidèles dont l'unique mission est la défense du Dogme Aristotélicien, de la Foi envers le Tout Puissant et de l'Unité de la Sainte Eglise. Cette armée prend le nom de Congrégation des Saintes Armées. Au sein de cette congrégation sont regroupés des Ordres Militaro-Religieux ayant tous fidèlement prêté serment au Saint Pape, représentant du Très Haut sur Terre.

    Ainsi, je dirais que le principal, voire même, l'unique motif de combat pour l'Eglise, est la lutte contre l'hérésie. cela amène tout naturellement à se poser la question de ce qu'est l'hérésie.

    Le terme « hérésie » désigne une doctrine, qui se veut religieuse, contraire au dogme de notre Sainte Eglise. Il s'agit donc de l'adoption d'un système de croyance faux, perfide et emplit de vice qui, par sa nature, déchire la Sainte Eglise dans son unité et dans son universalité. L'hérésie représente purement et simplement l'abandon de notre dogme, de nos valeurs, l'abandon des enseignements des prophètes, et finalement, l'abandon de Dieu. Elle prône parfois aussi, de nouveaux prophètes dont la parole n'a jamais été reconnue comme vertueuse. Les hérétiques font acte de prosélytisme et diffusent allègrement leur venin dans le cœur des croyants, cherchant à attirer à eux le plus grand nombre. Ce qui est notable réside dans le fait que l'hérésie fait toujours preuve de coercition, il s'agit d'imposer par la force ces nouvelles croyances sans pour autant négliger l'aspect oratoire de la chose.

    Pourquoi la Sainte Eglise se doit-elle de lutter contre l'Hérésie ?

    Tout d'abord parce l'hérésie sous tend un mouvement dissident, qu'on pourrait qualifier de religieux, allant à l'encontre des principes mêmes de la Sainte Eglise Aristotélicienne et cherchant à instaurer un nouvel ordre sur des bases perfides et mensongères, entraînant ainsi ceux qui écoutent ces discours dans le péché et le vice. Il ne s'agit pas d'un égarement passager qui pourrait être "pardonné" au sens aristotélicien, non, il s'agit d'une croyance profonde et viscérale que cette vision "religieuse" est la seule vraie voie qui doit être reconnue.

    Ensuite parce que l'hérétique n'est pas qu'un simple illuminé, encore moins un possédé, non, il est avant tout un individu ayant pris connaissance du Dogme Aristotélicien et cherchant par tous les moyens, y compris la violence, à imposer sa vision des choses. Ce faisant, il détruit ce en quoi nous croyons, désunit le lien qui nous lie les uns aux autres et divise la communauté des hommes en mettant à mal le caractère universel de la Sainte Eglise. Nul retour n'est envisageable sans profession de foi, nulle rémission n'est possible sans pénitence et sans jugement religieux. L'hérésie constitue le mal absolu, il s'agit ainsi de la négation de l'essence divine de l'homme et par là, de sa filiation avec le Très Haut.

    L'acte d'hérésie conduit ainsi à la négation même de l'idée du créateur Tout Puissant comme père de l'humanité et de toutes choses dans l'univers. On peut ainsi en conclure que celui qui se rend coupable d'hérésie se dissocie de la communauté des hommes et devient à ce titre, un animal sans conscience. Il nie son prochain dans sa quintessence divine et fait de celui qui n'adopte pas sa doctrine, un ennemi à combattre ou un ignorant à convaincre. Certains esprits tordus diront que ceci peut définir la religion Aristotélicienne, nous dirons là qu'il y a une immense différence dans le fait que la religion Aristotélicienne laisse la liberté à chacun de croire ou non en l'existence de Dieu.

    Si la Sainte Eglise se doit de lutter contre toute hérésie c'est avant tout parce qu'elle se doit de protéger les fidèles et les croyants, mais aussi la communauté humaine dans son ensemble, afin de préserver l'équilibre des royaumes, de préserver la caractère universel de notre espèce et le lien ténu qui unit chaque enfant du Très haut. Ainsi, tel que Ysupso et Spyosu nous le retranscrivirent, les paroles du Très Haut nous éclairent sur cette question :


    Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La Pré-Histoire, Chapitre V - Le roi du péché a écrit:
    "Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce."


    Le Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La fin des temps IV - Le Jugement Divin a écrit:
    "Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment." [...] "Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli."


    L'enseignement principal que l'on tire de ces quelques phrase est on ne peut plus simple, c'est à ceux qui guident l'humanité de veiller à ce que les conditions soient réunies pour que l'amour du Divin perdure et que la vertu soit ce qui guide les communautés. Nul autre être que le religieux peut se prévaloir d'être un guide spirituel, il est celui qui, au travers du Dogme et du Droit Canon, est garant de l'unité de la communauté, garant de la vertu, par ses paroles, ses actes et ses pensées. Ainsi, dans certains cas extrêmes, l'Eglise se doit d'intervenir armes aux poings au nom de l'humanité, de la Foi et de l'Amour du Très Haut.

    Qu'implique le fait de guerroyer au nom de la Foi et du Dogme Aristotélicien ?

    Tout d'abord, rappelons-nous que l'hérétique n'est plus un être faisant partie de la communauté humaine, il s'est de lui-même, où parce qu'il a été convaincu, désolidarisé de ses pairs, il s'est ainsi coupé du monde dans lequel il vit. Ensuite, n'oublions pas non plus que le prêche et le fait de porter la parole divine est toujours indispensable, quelque soit l'option qui ait été choisi pour lutter contre l'hérésie. Seules les armées de fidèles appartenant à la Congrégation des Saintes Armées, et ses alliés, se devront d'agir et ce, dans le stricte encadrement d'hommes de foi, vertueux et ayant toujours en point de mire, la résolution du conflit dans les plus brefs délais. il n'est nullement profitable d'envoyer des soldats, aussi fidèles soient-ils, porter la guerre sans avoir de garde fou dogmatique et canonique. Le guide spirituel se transforme alors en sage religieux dont la parole doit apaiser ceux qui vont combattre, les guider et les aider à comprendre leurs gestes, car, après tout, dans cette bataille, fut-elle contre le mal absolu, il n'en reste pas moins qu'un homme peut être amené à en tuer un autre, outrepassant ainsi l'interdit du meurtre, transversal à nos royaumes.

    Il est important de considérer que celui qui brandit l'épée n'est que le messager de la parole divine, il est celui qui applique des solutions extrêmes pour éviter au plus grand nombre de subir le courroux Divin, et non, animé d'une volonté de tuer par choix. Ses convictions religieuses doivent être des plus profondes et sa Foi des plus vertueuse car sans cela, le risque est de provoquer la colère du Très haut. Ainsi, il faut observer la plus grande prudence dans le recrutement des soldats de Dieu, s'assurer que l'homme qui porte l'arme au nom de la Foi et de l'Eglise est un modèle pour les autres. La Sainte Eglise ne saurait tolérer qu'un des siens commette quelque exaction que ce soit, au risque de discréditer tout ce en quoi la communauté Aristotélicienne croit, de mettre à mal toutes les valeurs que porte l'institution religieuse et in fine, de corrompre le sens même de la vie. La défense armée de la foi n'est pas affaire de vengeance, de colère, ni même de haine, elle se doit de toujours rester en raison de l'amour que l'on porte aux siens, de l'amitié qui unit les peuples, de l'unité et de l'universalité de la Sainte Eglise.

    Quelque soit le conflit, ceux qui combattent au nom du Très Haut ne doivent jamais oublier qu'ils ont en charge une mission religieuse, celle de ramener la paix et de reconstruire le lien qui a été rompu, il n'est donc nul plaisir à prendre au combat, nul bonheur de voir mourir un être qui fut un frère ou une sœur, nul besoin de violence inutile, chaque coup porté se doit d'être le plus utile possible, sans chercher à faire durer l'agonie de celui qui s'est perdu depuis longtemps dans les méandres tortueux du mal.


    Livre des Vertus, Livre III, Hagiographie de Sainte Kyrène a écrit:
    "Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer." [...] "Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné."


    Pour conclure, il faut ne pas oublier de préciser que ceux qui ont combattu et pratiqué la violence, se doivent d'obtenir le pardon divin, et ce, même s'ils ont fait ce qui était à faire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est impensable de vivre avec l'idée d'avoir tué ou massacré, et ce, même si celui qu'on a occis était un mal à l'image de la créature sans nom. Le meurtre laisse une trace indélébile dans l'esprit humain et corrompt l'âme la plus pure. Ce sera alors, à ce moment, le rôle des religieux que de permettre aux soldats de la Foi d'entrevoir à nouveau la lumière divine. Il se devront de porter et de guider ces hommes et ces femmes pour qu'ils retrouvent le chemin qu'ils ont quitté pour le bien de tous. Au final, leur bravoure et leur courage auront été d'aller à l'encontre des messages divins dans l'œuvre de restaurer la paix et l'amitié.


Décembre 1457, Bender.B.Rodriguez
Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La Pré-Histoire, Chapitre V - Le roi du péché a écrit:
Le Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La fin des temps IV - Le Jugement Divin a écrit:
Livre des Vertus, Livre III, Hagiographie de Sainte Kyrène a écrit:

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Wolfar
Un teutonique vint accueillir le Baron.

Le bonjour à vous Hochmeister. Merci de votre accueil pour mes hommes et moi. Ils se sont sans doute déjà installés. Si vous le permettez, j’attendrai les ordres de l'Ordensmarschall avec eux à moins que vous ayez besoin de moi maintenant.
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Wilfred_ivanhoe
wil arriva au campement de ses feres de l'ordre Teutonique,il s(adressa aux gardes en faction aux alentours du campement


Hola,bonsoir mes freres!!!
je suis Monseigneur Wilfred de Réaumont Kado'Ch,préfet des vidames de la garde épiscopale.
Auriez vous une petite place pour vos freres de la garde et pour moi meme?



Wil détacha sa cape et son mantel pour bien montrer aux gardes son uniforme de préfet de la GE.
Hobb
[ Une arrivée Aristotélicienne ]

-" Monseigneur, approchez donc avec vos Gardes ! Qu'Aristote vous bénisse !"

C'est par ses mots que le Ritter Hobb accueillit le Préfet des Vidames Wilfred. Il s'avança vers lui. Et plus prés :

-" C'est un honneur de vous voir ici ! Nous vous trouverons bien des tentes. Bon, elles porteront croix teutonique. Le vin de Bourgogne commence à nous manquer un peu, mais nous avons encore quelques bouteilles de Schnàps de ma réserve. "


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Wilfred_ivanhoe
Wil sourit et avança avec ses gardes,il donna son cheval a un cadet et s'approcha de son frere d'arme Teutonique.


Je vous remercie de nous accueillir.
Que le Tres-Haut vous prenne en sa Sainte-Garde,ce que je ne doute pas un seul instant.
Magnifique campement,vous etes bien installé!
c'est un honneur pour moi d'etre ici a vos cotés en ce lieu.
Pas de soucis pour le vin,j'ai du Bourgogne et de Noirlac avec moi....

Du Schnaps dites vous?je n'en ai jamais bu....interressant!

Aussi non tout va bien pour vous?
Soldatbourguignonduroy
C'est du haut de sa tour de garde que le soldat, observait de loin le camp aux crois noir.
Il avait bien rencontré jadis Trois chevaliers de cette communauté en place de Dijon, mais malgré la servitude du jeune homme de l'époque,
ces hommes l’avaient à peine considéré et il en gardait un mauvais souvenir. Etaient ce déjà la leur façon de montrer aux gueux leur insignifiance.
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