Hagden
Hagden regardait les remparts, les corbacs qui tournaient au dessus. Il pensait aux bourguignons retranchés à l'intérieur, ceux qui n'avaient rien demandé de tout ça, de toute cette affaire, et ceux qui se prenaient pour des héros de pacotille. Il se demandait comment cela allait finir.
Là haut on les épiait, comme lui le faisait. Il espérait un sursaut de bon sens, de la part des défenseurs. Car rien ne valait plus un acte de repentance et de mea culpa, pour être un héros. Il n'y avait rien eu d'héroïque à la prise d'un château, surtout dans l'agressivité qui accompagna le conseil et le Duc hors des murs. Il n'y avait rien d'héroïque à mentir au peuple.
Dans un coin du campement, il y avait quelques badauds venus quémander la pièce ou un quignon. Alors même qu'ils vivaient chichement, mais noblement, les teutoniques n'étaient pas néanmoins dépourvus de classe, et d'humilité. Même s'ils avaient un quignon de pain rassis, ils le découpaient en deux, voire en quatre, voire le donnaient entièrement à qui en avait besoin. Il se demanda, alors qu'il donnait le sien du jour, si dans la cité, il y avait autant de compassion. Il avait entendu dire que des gueux s'étaient fait copieusement bottés les fesses, alors qu'ils n'étaient que simples gueux en vadrouille, et qu'ils voulaient entrer le plus simplement en ville. Pour y faire quoi ? A mojns que ce ne fut ce un acte de bravoure, il devaient dégusté à présent la douleur de leurs bleus et contusions. En tout les cas, s'il y avait une tension quelque part dans certaines braies ou froufrous de dentelles, c'était bien là haut, sur les remparts, au sein du castel. Ils avaient de quoi l'être. Ils avaient agi et agissaient honteusement depuis des jours.
Le Ritter soupira, et alla accueillir les nouveaux venus, qui n'étaient pas tous des "Impériaux"ou des teutoniques loin de là. Quelque chose était en marche, et qui dépassait tous les clivages et les frontière.
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Là haut on les épiait, comme lui le faisait. Il espérait un sursaut de bon sens, de la part des défenseurs. Car rien ne valait plus un acte de repentance et de mea culpa, pour être un héros. Il n'y avait rien eu d'héroïque à la prise d'un château, surtout dans l'agressivité qui accompagna le conseil et le Duc hors des murs. Il n'y avait rien d'héroïque à mentir au peuple.
Dans un coin du campement, il y avait quelques badauds venus quémander la pièce ou un quignon. Alors même qu'ils vivaient chichement, mais noblement, les teutoniques n'étaient pas néanmoins dépourvus de classe, et d'humilité. Même s'ils avaient un quignon de pain rassis, ils le découpaient en deux, voire en quatre, voire le donnaient entièrement à qui en avait besoin. Il se demanda, alors qu'il donnait le sien du jour, si dans la cité, il y avait autant de compassion. Il avait entendu dire que des gueux s'étaient fait copieusement bottés les fesses, alors qu'ils n'étaient que simples gueux en vadrouille, et qu'ils voulaient entrer le plus simplement en ville. Pour y faire quoi ? A mojns que ce ne fut ce un acte de bravoure, il devaient dégusté à présent la douleur de leurs bleus et contusions. En tout les cas, s'il y avait une tension quelque part dans certaines braies ou froufrous de dentelles, c'était bien là haut, sur les remparts, au sein du castel. Ils avaient de quoi l'être. Ils avaient agi et agissaient honteusement depuis des jours.
Le Ritter soupira, et alla accueillir les nouveaux venus, qui n'étaient pas tous des "Impériaux"ou des teutoniques loin de là. Quelque chose était en marche, et qui dépassait tous les clivages et les frontière.
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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique