[RP] Palais Episcopal - Salle commune

Eloin se tourna vers Heaveen.

Soit. Je vous informerais de mon retour sur Limoges, mais je vous préviens que cela ne sera probablement point avant une bonne semaine, puisque mon voyage m'emmène tout d'abord à Tulle, puys à Ventadour.

Un sourire fut adressé en remerciement à Edmond. qui venait de luy donner ses réponses, et qui, avant qu'elle n'ait eu le temps d'y jeter un coup d'oeil, luy assène une question qui provoque un haussement de sourcils intrigué.

Et bien... Il faut surtout estre sur de soy-mesme, car il est bien difficile d'obtenir son défrocage une foys ordonné !

L'ordination peut estre reçue par un fidèle avant d'avoir atteint le statut d'érudit, la condition étant que le nouveau prêtre s'engage à suivre la voie de l'Eglise sitôt qu'il atteint ce statut d'érudit.
Tant qu'il n'a point atteint ce statut, le prêtre porte le titre de diacre, et ne devient curé que le jour où il passe érudit.

La moniale laissa passer un léger silence, avant de poser à son tour une question.

C'est une simple marque de curiosité, ou le sacerdoce vous intéresse ?

Eloin récupéra les réponses d'Helwena, les parcourut ainsi que celles d'Edmond., avant de relever la teste.

C'est bien, vous avez tous compris les bases de l'aristotélisme. Il ne vous reste plus qu'à devenir de bons fidèles ! Lança-t-elle avec un sourire amusé.
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Héraldique

Un peu tard peut-être, il relit le papier qu'on lui a confié pour rédiger ses réponses, et le voilà qui écoute avec attention les propos de chacune pour finalement descendre de son siège et tendre le papier à l'évêque.

« J'ai un logis à Ventadour, il vous suffira de me prévenir. Je n'ai pas de parrain, ni de marraine, mais on saura s'en passer. Mais j’ai surtout une dernière question. Une fois baptisé.. Que faut-il faire pour être ordonné et rentrer au service du Très-Haut ? »

C'est une bonne question, non ?
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Ma cousine, ce génie de la peinture

Ma foy, cela tombe bien ! Rétorqua l'abbesse à la demande d'Anna. Je suys également la chapelaine de Saint-Georges de Lydda des Cars. Vostre baptesme serait d'ailleurs la seconde cérémonie de cette chapelle...

Eloin hocha brièvement la teste en oyant la réplique de Cassandra, tout en retenant une moue dubitative. La dernière foys qu'elle avait tenté un baptesme collectif en cathédrale, l'un des croyants avait fui le lieu sainct avant le début de l'office, la messe avait été troublée par une duchesse à demy-folle réclamant une confession immédiate, et elle-mesme avait manqué se faire étrangler !
M'enfin... Elle ne pourrait guère refuser si la jeune femme tenait à ce souhait.

C'est une possibilité également.

Et elle se tut, laissant ainsi la possibilité aux autres élèves de donner leur avis.
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Héraldique

Est-ce que cela voulait dire que c'était bon ?
Anna fit un grand sourire, remit sa cape sur les épaules, prête à aller annoncer la nouvelle de son prochain baptême à sa famille.
D'un regard elle félicita Cassandra qui elle aussi pourrait être baptisée, puis de nouveau à l'intention de l'Eveque :

Monseigneur, ma future Marraine m'a proposée de faire mon baptême à la Chapelle Saint Georges de Lydda, aux Cars. Il s'agit de son domaine.
Si elle n'a point changé d'avis, est-ce possible ?

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La jeune fille écouta attentivement la réponse. Elle se crispa légèrement en entendant la phrase ...
"Jamais cependant ils ne devront utiliser le fer pour leurs ambitions propres, ou bien celles de leurs chefs."
... mais le reste de la lecture la détendit.

La lecture finit, elle fit un léger signe de tête accompagné d'un petit sourire vers Eloin pour la remercier du lui avoir répondu puis regarda le feuillet qu'elle venait de lui poser sur la table.

Elle ne savait pas combien de temps ils avaient pour le remplir mais elle en tout cas prendrait son temps.
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La jeune fille n'avait jusqu'à là rien dit. Elle écoutait tout simplement, se faisant oublier certainement. Elle avait reçu une éducation mais pas des plus poussées alors c'est avec le plus de concentration possible qu'elle essayait de comprendre certains mots et certaines phrases.

Les personnes présentes avaient parlé de vivre en société, d'amitié, d'amour et cela l'avait quelque peu perturbait...
Les joues rosissants avant qu'elle ouvre sa bouche sèche, elle se racla la gorge et regarda Eloin.

Excusez moi...vous parlez que l'Homme peut vivre en société, apprendre, fait droit d'amitié, d'amour mais...est-ce que le Très Haut veille sur les soldats, les hommes d'armes ? La guerre, la haine, la mort que provoquent les guerres lançaient par les hommes n'est pas ce qu'Il aimerait. Alors je me demandais..pour les soldats qui doivent combattre est-ce qu'ils ont quand même leur place ? Est-ce qu'Il veille sur eux ?

La jeune fille se racla à nouveau la gorge. Ses mains étaient moites et ses doigts s'étaient serrés entre eux. Misère qu'est-ce qu'elle détestait parler en public comme ça, surtout que ça question étaient surement la plus idiote qui soit.
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Secoue légèrement la tête.

Moi non plus Monseigneur. Vous avez très bien expliqué. Je pense que nous sommes prêts ?

Parcours la petite assemblée du regard afin d'avoir confirmation.
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Cassandra adressa un sourire à la moniale .

[b]-Vous avez éclairci mes zones d'ombre, je n'ai pas de questions qui me viennent à l'esprit .

Regarde la demoiselle, puis le petit homme et esquisse un sourire à sa remarque. La grandeur des gens ne vont pas avec la taille de celui-ci. Edmond était du genre de faire de ce diction une exactitude intéressante. Cela fit sourire l'ébène qui attendit de voir ce qu'en dirait la révérente mère ou... comment fallait l’appeler au juste ? Pff... toujours compliqué les religieux quand même. Enfin, si elle fréquentait plus souvent les messes et expiait ses péchés, elle le saurait surement plus...
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Et l'abbesse de précéder d'un hochement de teste une nouvelle prise de parole.

Bien. Je conçois que la différence entre les termes "hétérodoxe" et "hérétique" puysse vous paraître mince. L'hétérodoxe est celuy qui ne partage point nostre foy en le Dogme, mais qui peut y parvenir si nous luy expliquons correctement de quoi il retourne.
L'hérétique aura tendance à nier en bloc toute allusion au Très-Haut et à ses prophètes.

L'évesque tourna la page de son missel, et entama une nouvelle lecture.

• Dieu
  
  Dieu : Au commencement, il n’y avait que Dieu. Dieu est unique et il est le créateur de toute chose dans ce monde : espace, planète, terre, mer, vie. Dieu est la perfection, il est le père de toutes les créatures qui foulent la terre. Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir. Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie. De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre, car nous ne sommes pas Dieu. Dieu est omnipotent, omniscient, et omniprésent, ce qui veut dire qu'il eut tout, partout et tout le temps. On le nomme fréquemment le "Très Haut" et le "créateur de toutes choses".
  
  
• Aristote
  
  Le premier prophète naquit dans une famille grecque et devint l'un des plus éminents personnage de notre religion. Très tôt, le Très-Haut le confronta à l'impossibilité de l'existence de plusieurs divinités. Aristote fut alors capable d'affirmer que seul un dieu unique pouvait exister. Avec son précepteur, Épimanos, Aristote a aussi été capable de prouver que l'humain avait un esprit. Il partit donc pour Athènes apprendre auprès d'un des plus grand maitre, Platon. Platon était d'abord très heureux qu'Aristote fut un disciple aussit brillant, mais les deux philosophes de disputèrent au sujet des idées. Plus tard, Aristote a prouvé la nature sociable de l'homme et a affirmé que l'homme sage devait participer à la vie de la cité. Ses conclusions sur l'amitié sont aussi très remarquables. Il est important de comprendre qu'Aristote n'est pas Dieu, il n'est qu'un homme comme vous et moi, il n'est pas le fils de Dieu non plus.
  
  
• Christos
  
  Christos, choisi par le Très-Haut comme messie, naquit à Bethléem en Judée et fut tout de suite pourchassé par le roi Mistral. Christos entreprit une retraite dans le désert où il rencontra la Créature Sans Nom. Christos eut le dessus sur elle et elle disparut. Revenu en Judée, alors sous contrôle romain, il commença à prêcher et très vite plusieurs se mirent à le suivre. 12 de ses suivants, autant d'hommes que de femmes, se démarquèrent par leur foi et devinrent les 12 apotres. Plus tard, Christos chargea Titus de créer une Église autour du message divin apporté par Aristote et par Christos lui-même pour mieux diffuser le verbe du créateur. Plus Christos devenait connu et respecté, plus la foi aristotélicienne gagnait du terrain, jusqu'à même ammener un centurion à demander le baptême. Un jour, au cours d'un repas mémorable au cours duquel Christos célébra l'amitié aristotélicienne, Daju, l'un de ses apotre, le trahit. Les romains vinrent alors chercher le prohète, qui fut condamné à la crucifixion par Pierre Ponce, qui mourut sur la croix et s'éleva au paradis. Là encore, Il est important de comprendre que Christos n'est pas Dieu, il n'est qu'un homme comme vous et moi, il n'est pas le fils de Dieu non plus.

Alors... Quel est le message d'Aristote ? Et quel est celuy de Christos ?
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Héraldique

Instant d'hésitation, et finalement, il sourit amusé.

« Christos.. N'est-ce pas celui qui a dit à des hommes qui se battaient " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !" Dans l'absolu, le message de Dieu est que le sens de la vie est l'Amour, et Aristote était son prophète, et Christos son messie, donc dans l'absolu, est-ce qu'ils ne prônent pas l'Amour et l'Amitié aristotélicienne ? »
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Ma cousine, ce génie de la peinture

Silencieusement mais pas rêveur pour autant, il écoute soigneusement tant le discours sur les vertus que le texte sur les péchés, ne se reconnaissant tout à fait dans aucun, ce qui est bon signe ou signe d'un grand orgueil, mais n'allez pas lui dire. Voilà qu'on lui pose une question, et que des jeunes femmes prennent la parole, à son tour donc.

Qu'est-ce qu'un hétérodoxe ? Ah ah ! En voici une bonne question. Ca semble évident qu'il connait la réponse, tiens. Mais en se creusant un peu la tête ? L’hétérodoxe est une personne qui ne fait pas ou plus partie de la famille aristotélicienne, soit parce qu'il est sous le joug d’une excommunication, soit parce qu'il ne partage pas notre foi ni notre croyance en un Seul Dieu le Très-Haut ou bien parce qu'il ne considère pas l’Eglise de Rome comme unique institution du Très-Haut, soit parce qu’il est fidèle d’un autre culte. En somme, on peut dire que notre bon Roy est hétérodoxe.

Bon, ça, t'aurais peut-être pu le garder pour toi Edmond.
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Ma cousine, ce génie de la peinture

Heaven se fit reprendre par la grande dame de foi et l'écoutant avec attention. Certes, elle en avait tout de même eu 6/7 c'était déjà ça mais nota bien la différence entre ce qu'elle avait avancé et la véritable réponse. Les questions fusent ensuite pour chacun. Elle sourit à son nom. Elle laissa une des autres convives répondre avant de faire elle même.

Un excommunié est un disciple de l'Église, baptisé qui a été jugé par cette même église coupable d'une faute envers ses croyances ou l'église elle-même. Dans ce cas, l'église va l'excommunié, ( lui retirer le droit d'appartenance et de voir, le reconnaitre en tant que membre à part entière de la grande famille aristotélicienne ). Par exemple un cas d’apostasie jugé se verrais excommunié.

Elle regarda ensuite l'officiante si c'est ce qu'elle voulait savoir, si elle avait omis quelque chose ou avait été assez clair.
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L'officiante lui fait un petit coucou de la tête avant de l'inviter à se rapprocher. Euh... c'était obligé ? Vraiment. Non parce qu'elle était très bien là où elle était. Bon maintenant tout le monde va obligatoirement regarder à qui elle parle... Heaven grimace un peu, rapidement pour pas faire trop d'histoire et avance de quelques sièges pour faire bonne figure.

Elle écoute ensuite la réponse donné par un ... ho un petit homme. Elle n'en avait jamais vu des comme lui. Elle se mit à rêvasser un peu sur le sujet lorsque l’évêque posa une nouvelle question. Une blondinette répondit aussitôt. Et la religieuse en remetta une couche avec une nouvelle question... parfaite pour elle !

Bien si ma mémoire est bonne il y a... L'Orgueil, L'Avarice, L'Envie, La Paresse, La Gourmandise La Colère et ma préféré pensa t'elle La Luxure

Dois-je également les décrire ou vous vous en charger ?

Avait bien quelques idées bien salaces pour certains mais c'était peut-être pas l'endroit ni le moment non ? Mouais, mieux valait se faire...
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Un hochement de teste accueillit la bonne réponse de la jeune fille, puys l'abbesse ouvrit son missel.

1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

Spyosu

Anna nous a donc énuméré les sept vertus. A l'issue de cette lecture, l'un d'entre-vous pourrait-il faire de mesme pour les sept pêchés ?
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Héraldique

Belle bande de bras cassés. Finalement sa venue ici est toute justifiée, n'est-ce pas ? Puisqu'il se plante. Ah le con qu'il est con ! Et voilà que la Sainte se penche sur ce qu'il a dit, on a beau avoir bientôt la trentaine, on peut encore rougir à l'idée de se tromper. Non, c'est faux. Il réfléchit juste plus longtemps que d'ordinaire.

L'ordination, c'est le sacrement qui fait d'un fidèle de l'Eglise Aristotélicienne un homme d'église, il est prononcé par un supérieur dans la hiérarchie ecclésiastique, et il est précédé par les voeux du baptisé.. Qui s'engage à ne pas porter d'armes ou de descendance, à obéir à la hiérarchie et aux textes fondateurs et .. A ne pas privilégier le temporel au spirituel. Sont-ce les conséquences de l'ordination ? Je dirai que ce sont de justes sacrifices, la conséquence ou plutôt l'aboutissement de ce sacrement, c'est de devenir un père spirituel, un exemple pour les autres fidèles. Un guide au même titre que Christos ou Aristote..

Le rêve ! Mais c'est ça au moins ?
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Ma cousine, ce génie de la peinture

Eloin resta un bref instant silencieuse suite aux paroles de Cassandra, ce qui permit à Edmond d'ajouter quelques précisions.

Ce n'est point le sacrement des funérailles. Il y a funérailles lorsque le fidèle n'est plus de ce monde, lorsque l'âme a quitté le corps. C'est l'ultime sacrement que reçoit un fidèle, et qui consiste à une brève cérémonie au seing d'une église, au cours de laquelle ses proches le confient au Très-Haut ; et à l'issue de quoi son corps est enseveli dans l'enceinte du cimetière.

Il n'existe point à proprement parler de "sacrement des malades", mais un mourant peu effectivement se confesser à un prêtre avant de rendre son dernier soupir, ainsi allège-t-il son âme avant de quitter le monde des vivants.
Nous ne signons point le front des mourants, par contre, il arrive souvent que nous partagions leurs derniers instants par le biais de prières.

L'abbesse marqua une courte pause, avant de se tourner vers Edmond.

Vous venez d'évoquer l'ordination, pourriez-vous nous expliquer en quoi cela consiste, et quels en sont les conséquences pour celuy qui la reçoit ?


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Héraldique

Et l'abbesse de hausser un sourcil. Ce n'était point la première foys qu'elle l'oyait, ce terme-là, et elle aurait bien aimé savoir d'où il venait...

Le sacrement des malades... Qu'entendez-vous par là ?

En attendant la réponse de la jeune fille, Eloin prit un gobelet et se servit de vin chaud.
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Héraldique

Cassandra sourit à l'Evesque et reprit :

-Il y a le mariage !

Mais aussi le sacrement des malades ...


Elle attendit une réponse de Dame Eloin ou que quelqu'un d'autre prenne la parole .

Lors de son dernier rendez vous avec l'Evesque, cette dernière lui avait permis de venir assiter à la cérémonie de baptême de sa soeur. Comme prévu, elle rentra sur la pointe des pieds et s'asseya en retrait mais suffisamment prêt pour attendre tous de mesme. Elle avait été la marraine pour son frère, cela lui fit plaisir d'être juste présente en tant que soeur à celui d'Anna.
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Un petit homme arriva, venant ajouter ses paroles à celles d'Anna et Cassandra. Au moins elles n'étaient plus seules à parler.
L'evesque repartie alors sur une nouvelle question...Qui paraissait plus difficile à la toute jeune femme.

"L'aristotélisme..." reprit-elle, ne sachant finalement pas par quoi commencer "C'est une religion officielle...Avec deux grands personnages qui sont Aristote et Christos.
Qu'il y a le Livre des vertus traitant de la genèse du monde et des vertus Aristotélicienne. "

Enfin pour le deuxième point, elle en était moins sure.

"Il y a le Droit Canon aussi..."

Mais là elle s'écartait un peu du sujet principal de la question. Et encore, il avait aussi le sujet de la hiérarchie dans l'Eglise mais aussi des différents sacrements. La question était, après tout, assez vague.
Anna regarda les autres dans l'espoir qu'ils l'aide un peu.
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Un sourire suivit la prise de parole des deux jeunes femmes, puys l'abbesse se tourna vers les autres personnes, preste à ouïr leur déclaration. C'est alors que la porte s'ouvrit sur un nouvel arrivant, de fort petite taille, visiblement essouflé.

Bonjorn ! Soyez le bienvenu parmi nous ! Je suppose que vous estes messer Edmond ?

Avant qu'elle n'ait le temps de l'inviter à s'asseoir, l'homme se lance dans un petit plaidoyer expliquant la raison de sa venue, ce à quoi la cistercienne ne put que hocher la teste.

Si vos actes et vos paroles sont marquées par la Foy et la volonté de respecter les enseignements du Tout-Puissant et de ses prophètes, alors soyez assuré qu'Il veillera sur vous comme sur tous ses autres fidèles. Répondit-elle.Mais je vous en prie, installez-vous donc, et profitez des boissons et douceurs mis à la disposition de tous.

Puys elle se tourna vers le reste de la petite assemblée.

Bien. Je pense que nous sommes au complet, à présent. Plusieurs d'entre-vous ont jà une certaine connaissance de nostre saincte Foy, aussi aimerais-je que vous expliquiez, en quelques mots, ce que vous savez de l'aristotélisme. Ne vous inquiétez point, je complèterais ensuite, ma demande a simplement pour but de vous mettre tous en confiance, puisque, pour la plupart, nous ne connaissions point jusqu'à ce jour.
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Héraldique

Anna prit place près de Cassandra, lui fit un petit sourire avant d'écouter l'Evesque. Sa voisine d'ailleurs lui répondit, avec justesse pensa la jeune femme.

Je suis d'accord avec Cassandra. Je pense que le baptême est notre entrée dans la communauté Aristotélicienne, une même famille, qui partage la même Foy.
Cette même communauté partage des vertus communes telles que l'amitié ou le don de soi.
L'Eglise Aristotélicienne quant à elle est notre guide et par le baptême volontaire nous lui assurons notre fidélité.

Pour ma part je souhaite recevoir le baptême pour, d'une part, renforcer ma foy ou plutôt la confirmer, pour le salut de mon âme et pour rejoindre officiellement la communauté Aristotélicienne.
J'aimerais également devenir bonne épouse ainsi que faire honneur à ma famille, fière croyante.

Elle se tut ensuite, regardant Eloin, tout en espérant ne pas avoir dit de bêtises. Tout cela venait de ce qu'on lui avait transmis et de sa foy.

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Cassandra prit la parole la première et timidement dit :

Le baptême permet l'entrée dans l'Eglise aristotélicienne .
Il nous enseigne comment suivre le chemin du Très-Haut et nous aide surtout à le suivre .
Je suis bien consciente de n'être qu'à l'orée de cet enseignement et je sais que parfois il faut savoir avancer seuel et à d'autres moments, entourée de la communauté spirituelle qui nous accueille pour suivre l'enseignement et la parole du Tout Puissant .

Le baptême est un commencement dans la vie à ses côtés .

Un petit hochement de teste accueillit la réponse du jeune père.

Il leur faudra faire une confirmation, de fait. Mais je pense que cela ne leur paraîtra point rébarbatif, vu l'âge auquel elles vont recevoir le pré-baptesme, je crains fort qu'elles n'aient guère de souvenir de cette cérémonie le jour où elles atteindront l'âge de passer leur confirmation...

Ce ne sera point un double baptesme, rassurez-vous. La confirmation est moins longue, et moins solennelle que le baptesme, puisqu'il s'agit simplement de réaffirmer sa foy.
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Héraldique

Demi refus.

Le borgne resta un instant songeur. Dans son idéal, il souhaitait ne faire aucune distinction entre ces filles mais leur trois années de différence, en faisait nécessairement. Ainsi, Abigail pourrait peut-être assister à la cession mais non Eloan. Dilemme. Il eu un instant l'envie d'insister mais y renonça.

Que faire ?

Retournant les paroles de la monacale dans tout les sens, le Montbazon eut une dernière interrogation.

- Si elles sont baptisé sans suivrent de pastorale prochainement. Soit, elles seront obligé de la passer une fois majeur, c'est normal, mais seront-elles obligé d'être baptisé de nouveau ?

Pause, avant de reprendre.

- Un baptême reste un instant unique selon moi, qu'il soit double pour elles ne seraient pas ... bénéfique, je pense.

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Messer, damoyselles, lo bonjorn. Je suppose que vous venez vous renseigner pour faire baptiser ces deux jeunes filles ?

Hochement de tête.

- C'est cela, Monseigneur.

Glissant la main gauche sous l'aisselle de sa cadette, il l'incita, doucement mais fermement à quitter la cachette de ces jambes pour la placer bien en évidence devant lui.

- Cette fausse timide est Eloan, cinq ans. Ma fille aînée écrit, bien qu'elle manque de pratique, ce qui n'est pas encore son cas. Son cas ? Eloan bien-sûr. Son apprentissage commence tout juste. J'ai cru lire que vos pastorale se pratiquaient de manière oral, est-il possible qu'elles assistent à cette session ?

Une main posée sur chacune des épaules de jeunes hérissons, le borgne les garda soigneusement prêt de lui pour l'instant.

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L'un des jeunes gens inscrits sur sa liste entra peu après, que l'abbesse salua d'un nouveau sourire.

Messer Gildwen, soyez le bienvenu. Prenez place auprès de ces dames, j'attends encore une personne, et nous pourrons débuter.

Mais la suite des évènements luy donna tord, puisque l'enfant de choeur apparut pour luy donner une missive d'une jeune fille de Guéret, mandant elle aussi à suivre la pastorale. Elle griffonna une courte mais positive réponse en bas du courrier, et chargea Gabriel de le retourner à sa destinataire.

Sur ces entrefaites, le sénher Euzen fit son entrée, accompagné de deux fillettes au beau minois.

Messer, damoyselles, lo bonjorn. Je suppose que vous venez vous renseigner pour faire baptiser ces deux jeunes filles ?
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Héraldique

Un baptème ... pourquoi faire ? enfin si ça fait plaisir à Papa... pourquoi pas...
La hérisson ainée avait dit oui et avait suivi sans broncher les pas de son père jusqu'au Palais.

Dis Papa, ça fait quoi après quand on est baptisé ? ça veut dire qu'on va voir Aristote quand on couick...? plus bas pour ne pas effrayer sa jeune soeur. Qu'on meurt ?

L'enfant ne réalisait pas tout mais commençait à comprendre quelque chose... Et puis surtout en ce moment, elle aurait été sage comme une image pour ne pas contrarier son père... elles en avaient fait de bonnes ces derniers temps avec Eloan... la robe... il ne savait pas encore tout et plus tard il le saurait mieux ça serait pour le matricule des enfants.

Devant le palais, elle reste donc à ses cotés, impressionnée par les lieux et une fois arrivée devant l'évêque elle salua comme elle avait appris.

Monseigneur, je suis Abigail, j'ai 8 ans. Suis la fille de papa.
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La question du baptême avaient souvent était évoqué entre le Corniaud et ses filles car c'est un acte sur lequel il ne tergiverserait pas : Elles seraient baptisées ! En soit, les fillettes ne s'y étaient jamais opposé, chacune y trouvant ses raisons et son compte. Choix des parrains, marraines. Fête. Cadeaux. Il n'y voyait aucun mal. Le baptême était pourtant censé être un acte d'engagement, de foi, d'implication. Mais comment pouvait-il exiger cela ces deux jeunes hérissons quand lui même était arrivé le jour de la cérémonie à moitié ivre. Pour lui, ce n'était qu'une étape, une exigence comme une autre, pour ne pas être mis sur le ban de la société. Rien de plus, rien de moins.

Car dans l'esprit du borgne, il y a l'être et le paraître.

Qu'importe que l'on ne soit pas le plus fervent des croyants tant qu'on en donnait l'image. Qu'importe qu'on ne soit pas fidèle tant que les bonne moeurs n'en savaient rien. C'est de l'hypocrisie, bien sûr. Mais le monde, la société est hypocrite, il ne faisait que jouer son jeu. Et il avait la ferme intention d'apprendre cela à ces enfants. Mais pas encore, pas tout de suite. Elles étaient trop jeune.

Mettant pied à terre le premier, le Corniaud aidé ensuite son aînée puis sa cadette à descendre du coche qui les avaient mener jusqu'à l'entrée du Palais Épiscopal. Le trajet avait été long car les rues étaient encombrées mais venir au moyen de leur seules jambes n'étaient pas envisageable. Le palais se trouvait à l'autre bout de la ville.

- Si l'on vous demande à quoi sert le baptême, ne répondez jamais : pour recevoir des cadeaux ou autre. Jamais.

Sur cette recommandation, le borgne les entraîna à l'intérieur. Au premier serviteur qu'il trouva, il demanda à être mener prêt de l'évêque. Il ne lui avait pas écrit et espérait que l'age de ces filles ne rebuterait pas la monacale. Rapidement, ils furent introduit prêt d'elle.

- Bonjour Monseigneur.

Le Montbazon s'inclina légèrement vers elle pour la saluer, n'apportant pas une grande attention à ceux déjà présent. Pas encore.

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Gildwen avait reçu la missive qui lui donnait l'autorisation de faire sa pastoral. Il remercia Helwena d'avoir eu la gentillesse de s'occuper des démarches pour lui aussi.

Tôt le matin il avait fait sceller son cheval et pris la direction de Limoges. Il arriva dans la cour du palais en fin d'après midi et entre dans la salle commune où il rejoint l'abbesse et les deux jeunes femmes. Il leur adresse un signe de tête révérencieux.

Bonjour Dame Evesque, je suis Gildwen de Montbazon-navailles. Comme j'en ai eu l'autorisation, je me présente à vous pour effectuer ma pastoral.
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Maryanne acquiesca et se leva doucement, regardant la Moniale

Merci a vous. On se verra tres bientot alors.

Elle lui souria, et rentra a sa maison
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Maryanne attendais patiemment, de savoir comment se passerai la suite...
Le temps avait eu l'air de s'arreter....
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L'abbesse opina du chef à la question de sa paroissienne.

Les parrains et marraines doivent effectivement estre baptisés, puisque leur rôle est de guider sur le chemin de la Vertu les nouveaux fidèles que vous serez à l'issue de cette cérémonie.

Elle eut un bref sourire en oyant la remarque du jeune homme, avant de répondre à Elea.

Je comprends bien, et je ne saurais vous refuser cela. Avez-vous une préférence pour la date de cette cérémonie en famille ? Je crois savoir que vos proches ont souvent fort à faire...
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Héraldique

mrx écoutait attentivement puis mére eloin et pris la parole
moi non plus ça me derrange pas du tout qu'on se fasse baptisé en meme temp
et a la cathedrale de limoge, oui puis si on fait le baptéme tous il faudrait qu'il y as de la place pour tout le monde ainsi que les invités hihi
puis sourit a sa douce et depose un doux baiser sur son cou
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patience est mére de sureté

Le questionnaire en main, la brune se met au travail... Se penchant sur son pupitre, plume en main, elle y répond consciensement.

Une fois terminée, remet les réponses à la mère Eloin.


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La jeune femme écoute attentivement la mère Eloin, hochant la tête pour lui dire qu'elle avait très bien compris, elle poursuiva :

-Aucunes questions pour ma part.
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Larig remercia , prenant avec plaisir la tisane parfumée.

Une question, rien que pour elle.... elle réréfléchit tout en buvant doucement.

Le prêtre fait partie de l'église aristotélicienne. Au dessus du diacre qui est un profane, il propage la foi, éduque les habitants de sa paroisse, leur lit des passages du Livre des Vertus.

Il dit la messe, donne les sacrements dont nous avons parlé plus haut. Il reçoit en confession si on lui demande.
Il n'a pas le droit de porter l'épée ou toute arme de guerre tranchante, n'ayant pas le droit de combattre en guerre il me semble, mais il peut se défendre le port du bâton ne lui étant pas interdit.

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Maryanne pris la tasse,en souriant, puis souffla dessus ,ecoutant ce que disait la Moniale, et reflechissait...

Eh bien pour moi, quelqu'un d'hétérodoxe, et une personne qui fais l'inverse de tout le monde, par exemple, si tout le monde crois en un Dieu, lui, ne croira à rien.
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Maryanne salua d'un sourire la dame arrivant essouflée, puis ecouta l'Abesse, et reflechi, sans trouver une reponse à sa question....
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Un bref hochement de teste accueillit la bonne réponse émise par Larig.

L'ordination, c'est cela-mesme. C'est d'ailleurs pour cela que le Droit Canon parle de clerc "ordonné", comme le curé, ou "non ordonné", comme le diacre.

Puys elle tourna son regard vers Elea.

Ce sont les funérailles, pour usiter le mot exact. Ce sacrement consiste à conduire l'âme du défunt vers les Cieux, tandis que son corps retourne à la terre.

La porte s'ouvrit alors, laissant le passage à Gabriel, l'enfant de chœur de la cathédrale. Iceluy apportait les tisanes mandées par l'évesque, qui le remercia d'un hochement de teste après qu'il ait offert une tasse en grès à chacun des participants.

Eloin souffla sur le liquide fumant avant de le porter délicatement à ses lèvres, et d'en prendre une petite gorgée avant de poser la tasse à ses pieds, pour la laisser refroidir un peu.

Je vais à présent vous donner un mot, que vous tenterez de définir au mieux, selon ce que vous en savez.

Larig, dictes-nous ce qu'est, selon vous, un prêtre ; Maryanne, vous nous expliquerez ce que vous comprenez par "hétérodoxe" ; Elea, vous essayerez de nous dire la différence existant entre un croyant, et un fidèle.
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Héraldique

En retard ! Pour sûr elle était en retard !
Voila des jours qu'elle avait fait la demande pour effectuer sa pastorale. Mais depuis qu'elle avait reçu les instructions pour l'effectuer, elle s'était dégonflée ?

Pourquoi ?

Parce que certaines choses ont fait que la jeune fille s'est isolée. Que la jeune fille n'avait pas la force de se montrer au commun des mortels... Et avec tout ce qui se passait dans sa vie. Pour sûr, il allait falloir qu'elle aille se confesser un jour ou l'autre.

Elle arriva néanmoins, au palais episcopal... Rouge de honte, elle salue les personnes présentes :

-Bonjour, Excusez mon retard... Je suis Elea.

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Maryanne ecouta la question de la Moniale, et reflechi longuement, avant de repondre, un peu hesitante :

Le mariage, es aussi un sacrement, je pense..et aussi quand une personne es malade, il peux recevoir les sacrements, pour aider à ce qu'il guérisse..?

Elle avais un peu après ça, dans sa jeunesse, et ce qu'elle s'en rapellais etais encore vague..
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Maryanne ecouta attentivement la Moniale, y apprenant beaucoup de choses,
et de nouveaux mots aussi !
Puis elle repondis a la question

Oh merci ! J'aimerai bien une tisane oui !
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La lecture et les questions s'y rapportant semblaient plonger son auditoire dans une grande réflexion, et c'était justement ce qu'elle voulait, puisque c'était de cette manière qu'ils trouveraient les justes réponses.

Larig fut la première à émettre ses propositions, auxquelles l'abbesse apporta quelques précisions.

Vous avez raison en ce qui concerne la Justice, son opposée est effectivement l'Envie.
Vous n'étiez guère loin pour l'Orgueil, puisque son opposé n'est point la générosité, mais le Don de soy.
La tempérance n'est point l'opposée de la gourmandise, mais de la colère. L'opposée de la gourmandise, c'est la conservation.
Enfin, pour l'Avarice, c'est effectivement l'Amitié qui s'y oppose.

En ce qui concerne l'oubli de Dieu, il s'agit de l'acédie. Ce vice concerne celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction. Son opposé est le Plaisir.

Et, pour terminer, la Luxure s'oppose à la Conviction.

Elle se tut un court instant, laissant ainsi à ses élèves la possibilité de poser d'éventuelles questions.

Voulez-vous boire quelque chose ?
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Héraldique

Ses élèves ne tardèrent point à donner leur point de vue, créant ainsi une courte conversation qui, en sus d'apporter la réponse à la question qu'elle venait de poser, amena un débat sur le bien et le mal, ce qui permit à la moniale d'aborder un autre sujet de la religion.

Vous avez toutes deux raison sur l'existence d'un démon s'opposant au Tout-Puissant. Cependant, le Malin reste un nom, or cette incarnation du mal ne se nomme point, puisque le Très-Haut luy-mesme refusa de la nommer : elle est donc la Bête sans Nom, le "Sans-Nom", ou la "Bête" comme la nomment les clercs.

Pour que les jeunes gens comprennent bien ce qu'elle disait, elle ajouta une brève lecture à son explication.

3 Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire."

"Pop"

C'est le bruit que fit son missel lorsque l'abbesse le referma à la fin de sa lecture.

Quant au fait qu'il y ait en nostre monde des guerres, des maladies, des inondations destructrices ou encore des des crimes, c'est justement parce que le Sans-Nom existe, et qu'il insuffle la douleur, la souffrance, et les pleurs.

Mais c'est aussi parce le Très-Haut nous a accordé la liberté de vivre comme bon nous semble : c'est le Libre-arbitre.

Réouverture du missel, tournage de pages à grande vitesse, et l'évesque s'appliqua à une nouvelle lecture.

2 Dieu n’intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer. Il avait donné à la créature qu’Il n’avait pas nommée la liberté de les tenter pour qu’ils doivent avoir à choisir entre le chemin de la vertu et celui du péché. Etant omniscient, Il savait déjà comment serait leur avenir, mais il voulait que ce soit à eux de faire leurs preuves, sans les juger par avance.

"Dieu n'intervint plus dans le monde, laissant Ses enfants vivre et prospérer." Voilà pourquoi nous sommes libres de faire ce que nous dicte nostre coeur, ou nostre esprit. Le Tout-Puissant nous a laissé mener nostre vie comme nous l'entendions.

Mais prenez garde de ne point faire les mauvais choix, autrement c'est l'enfer Lunaire qui vous attend !

Et, avant de perdre le fil, elle passa à la lecture suivante.

1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

Spyosu

Ce texte est extrait du Livre des Vertus, il est le quatrième chapitre du tome concernant la Préhistoire.

Après avoir lu cela, saurez-vous me dire quels sont les sept pêchés que doit éviter de commettre un bon aristotélicien ? A contrario, il existe sept vertus qui s'opposent à ces pêchés, les trouverez-vous ?[/i]
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Héraldique

Maryanne ecouta la dame, attentive et sourit

Oui, c'es vrai que bon, la guerre...c'es pas de l'amour, c'es sur...
Le malin y es pour quelque chose, ça je vous crois !

Puis elle sourit a la dame
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Maryanne ecouta le texte attentivement, puis pris parole une fois le silence revenu

Je pense que la vie n'es qu'amour.
L'amour l'un envers l'autre, l'amour avec les personnes qu'on rencontre,
ou avec les animaux, et surtout l'amour envers le Très Haut.Même si ça peux nous arriver de faire des bêtises, le Très Haut sait que cela nous sera profitable, et c'es pour cela qu'on doit passer toute sortes de moments dans la vie, heureux comme malheureux
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Larig sursaute,ce serait-elle assoupie un court instant?

La patience, une vertu à cultiver, moui, se dit-elle, dur dur pour une jeunette de 14 ans.....
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Elle réfléchit à la question posée, méditant les paroles de la mère.

J'crois pas que Dieu ait des préférences; j' crois qu'il aime les animaux, pis les plantes pis nous qu'on soit riches ou pas, beaux ou pas.

J'crois.... qu'il peut ne pas aimer ce qu'on fait des fois, mais qu'au fond il nous aime toujours.

Nous on est là pour vivre notre vie et l'aimer en retour.

Elle rougit, ajoutant timidement

Enfin, c'est comme ça que j'le sens.
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Maryanne se blotti aux cotés de son amoureux, puis ecouta les autres Dames parler, puis repondis a son tour a la question

Eh bien, je pense que le Très Haut veille sur nous, toujours, pour nous ammener à faire de bonnes choses, pour notre vie, comme a nous faire passer certaines épreuves, pour nous rendre plus forts, et confirmer notre foi en lui.
Je souhaite justement accroitre le peu de connaissance que j'ai encore dans la religion,
pour avoir la bénédiction de mon mariage avec mon compagnon.
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L'abbesse eut un bref hochement de teste en oyant les réponses de ses elèves, puys, ayant entendu le chuchotement de mrx,

Bah ! N'ayez crainte, je ne suys point l'Inquisition, mon fils ! Si vous estes là, ce jour, c'est justement que vous estes intéressé par la religion.

Puys elle reporta son attention sur l'ensemble de ses élèves, signifiant ainsi le début de l'enseignement.

En ce cas, dictes-moy ce que vous savez de la religion aristotélicienne, ce qu'elle représente pour vous, et ce que vous pensez que sa pratique vous apportera dans vostre vie.
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Héraldique

mrx regarde maryanne puis repondas d'un air un peu timide a mére eloin

c'est la premiére fois que je viens

sourit et s'assoit a coté de maryanne en la prenant par sa main puis lui chuchoote

un jour on allais me mettre sur un bucher parce que je vais pas a la messe hihi
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patience est mére de sureté

mrx écoute attentivement en souriant son regard fixé sur maryane qui viens de prendre la porole tout en la prenant par sa main
léve sa main et prend a son tour la parole je confirme mére élion tout les dires de ma compagnie c'est avec joie et plasir que nous soyons là pour notre bapteme nous avons un bon lien entre nous de fondre un foyer ici a bourganeuf sourit et s'assoit a coté de maryanne
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patience est mére de sureté

L'abbesse répondit par un bref sourire aux paroles de Maryanne, mais n'eut point le temps de continuer qu'une autre jeune femme se présenta.

Bonjorn, Larig. Je suys mère Eloin, évesque de Limoges. C'est bien ici, vous avez été bien renseignée ! Venez, prenez place !

Une foys qu'elle fut installée, la moniale entama, pour de bon, l'enseignement de la pastorale. S'il venait d'autres intéressés, ils prendraient le cours en route.

Bien. Avant de commencer, j'aimerais savoir si l'un d'entre vous a déjà été à la messe dominicale ?
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Héraldique

La damoyselle avec laquelle l'abbesse avait échangé quelques courriers peu de temps auparavant ne tarda point à faire son entrée dans la salle commune, suivie de peu par son compagnon.

Ah! Bonjorn à vous deux, et bienvenue au palais épiscopal ! Je suys heureuse de vous voir.

Voici Oliver., paroissien de Limoges, qui souhaite, tout comme vous, recevoir le sacrement du baptesme.
Oliver., je vous présente Maryanne et son compagnon mrx. Ils ont le projet de se marier, et s'installeront tout prochainement à Bourganeuf.
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Héraldique

comme prévu mrx attend avec impatience cet événement se leve de bonheur prend une tisane puis met ces habilles et se parfum ensuite empreinta le grand boulevard qui méne vers l'église .
en arrivant il poussas doucement la grande porte de l'église entre et se presente
bonjour mére eloin je suis le compagnon de dame maryanne puis salut le messire de la main s'assoit a coté de maryanne qui portait une belle tenue et une rose sur sa coiffure la regarde dans les yeux en souriant et l'embrasse sur sa joue lui chuchotte dans l'oreille voila mon coeur notre revé commence as se réalise
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patience est mére de sureté

Eloin avait salué d'un signe de teste et d'un sourire son premier élève, puys attendu d'autres fidèles, en vain.
Aussi, au bout d'un certain temps, elle alla fermer la porte de la salle commune, et alla s'asseoir en face d'Oliver.

Bien. En premier lieu, pouvez-vous me dire ce que vous connaissez de l'aristotélisme ?
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Héraldique

L'abbesse hocha la teste, le raisonnement du jeune homme se tenait. Elle ne l'avouerait point, mais elle eut le mesme dans sa jeunesse, avant de retrouver, par le plus grand des hasards, son frère et ses sœurs.

Eloin quitta son siège, libérant ainsi ceux qui furent ses élèves, avant de se retourner vers le potentiel clerc.

Edmond., si vous voulez bien me suivre, allons discuter de vostre avenir en mon bureau, nous y serons mieux installés.

Et surtout, s'il luy fallait consulter certains documents, elle aurait tout à portée de main, au contraire de cette salle essentiellement destinée à l'enseignement !
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Héraldique