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[RP] Hear Me Miaow !*

Edmond..
[* « Je miaule ! », déformation volontaire de la devise des Lannister, famille du roman A Song of Ice and Fire de George R. R. Martin.]

Citation:


    A Mina Wolback-Carrann,

    Le bon jour vous va, belle enfant.

    J'espère que le coursier que j'ai diligenté pour vous trouver et vous confier ce pli saura vous le remettre, auquel cas, sale gredin, si je te rattrape, crois bien que je saurai te faire passer l'envie d'extorquer de l'argent aux honnêtes gens.

    Je n'ai su résister à l'envie de vous écrire pour prendre de vos nouvelles, en ces temps troublés, je n'aime pas savoir une jolie femme seule, alors rassurez-moi bien vite sur votre état et sur une éventuelle escorte, auquel cas, je devrai me charger moi-même de vous protéger et nous savons tous les deux que le seul impact que je pourrai avoir sur de potentiels agresseurs ne sera qu'un rire irrépressible. Notez que cela reste une technique de diversion comme une autre, et que mon imagination va bon train dès qu'il est question de protéger la vertu d'une parente.

    Et en parlant de parenté, c'est aussi le but de ma lettre, après vous avoir quitté la dernière fois, me sont venues deux questions. La première : Que vous a-t-on dit de nous ? Que savez-vous des Wolback ? Elle n'a pour but de savoir jusqu'à quel point vous pourriez à votre corps défendant me détester sans que je n'y puisse jamais remédier. La deuxième est plus simple, et n'est guidée que par ma soif de la connaissance et de la compilation d'informations qui occupe à vrai dire, le plus gros de mes journées : Qu'en est-il de votre famille ? Avez-vous des frères et soeurs ? Des cousins et cousines ? Vos parents, vos oncles ? J'ai, par devers moi, un arbre généalogique de la famille et malgré les griefs qui ont longtemps opposé nos ancêtres, je tiens absolument à ce que vous figuriez dessus. Je vous imagine très bien à l'instant où vous lisez ces lignes, une moue boudeuse sur votre délicat visage. Souriez Mina, les rides viennent plus tard marquer le visage d'une femme, n'affligez pas le votre avant l'heure.

    Que Dieu vous ait en Sa Sainte Garde, j'ai déjà hâte de vous lire.

      Edmond Wolback.

_________________

Ma cousine, ce génie de la peinture
Mina.
Citation:
A Edmond Wolback

Le Bon jour vous va certainement aussi cher Edmond.

Quelle surprise de vous lire, pour ne pas dire joie, car personne ne comprendrait qu’il puisse y avoir quelque gaieté entre une Wolback-Carrann et un Wolback. Néanmoins, si j’en juge le sourire idiot qui s’est esquissé sur mon visage, je dois bien avouer être ravie d’avoir de vos nouvelles.

De mon côté j’ai retrouvé mon frère aîné Zeckiel en Anjou, mais lorsque nous avons voulu en sortir, nous avons essuyé une attaque de l’armée angevine qui nous a valu quelques jours de convalescences (surtout pour nos égos meurtris). Rassurez-vous, aucune blessure grave n’a été infligée, mais j’aurai dorénavant une cicatrice sur le ventre, il parait que cela peut être coquet pour certaines personnes (j’entends par là que j’espére que si je dois me marier un jour, mon époux ne m’en tiendra pas rigueur).
Mais n’allez pas vous mettre en danger pour ma personne, je tiens à ce que vous restiez en vie, car de votre famille vous semblez être le plus sensé, cela serait une perte évidente.

Je vais tenter de répondre au mieux à vos deux questions et je me dois de vous avertir que, habituellement, la curiosité est un vilain défaut, mais si c’est le seul que vous avez, alors je vous le laisse !
Concernant la querelle familiale, c’est simple. Votre famille est considérée comme lâche par chez nous. Vous avez (quand je dis « vous » je ne parle, bien entendu, pas de vous directement) abandonné vos terres pour échapper à votre destin et vous avez bêtement perdu l’héritage familiale au cours de votre séjour ici. Je ne dis pas que nous n’avons pas perdu en grandeur nous aussi, mais nous avons encore des terres, mon père s’y trouve encore et lutte fièrement pour la gloire de la famille. Cela dit, je dois dire que vous rencontrer m'a quelque peu apaiser sur la véhémence de mes propos. Vous êtes une perle cher Edmond et vous avez quelque peu modifié mon avis sur ce qu'il reste des Wolback.

Ensuite, parlons de votre soif de connaissance. Vous devez déjà connaître ma soeur cadette, Ceryse Wolba *raturé* d'Acoma. Mais nous sommes en réalité quatre dans la fratrie. Il y a l'aîné, Zeckiel, dont je vous parlais un peu plus tôt, qui se trouve avec moi. Il a quatre ans de plus que moi. Et il y a aussi Aigneas, ma jeune soeur de seize printemps, qui est aussi en terres françoyses en ce moment et nous cherchons à la rejoindre.
Enfin, en arrivant ici, j'ai eu la surprise de découvrir une cousine Wolback-Carrann qui se prénomme Rosalinde. Mais elle a épousé un homme dont le nom est "des Pommières" et ne se fait donc plus appeler par notre patronyme.

Voilà bien tout ce que je sais pour l'instant car moi même suis bien jeune pour connaître tous les déplacements et procréations de chacun !

J'espère avoir réussi à étancher votre soif de connaissance. Pourriez-vous m'éclairer de votre côté sur ce qui est dit de notre famille ? Je suis bien curieuse de connaitre notre réputation.
Je n'ai pas pensé à vous questionner l'autre jour à l'atelier mais.. êtes-vous marié ? Avez-vous des enfants ? Je crois cette question inutile car quelqu'un comme vous possède déjà forcément tout cela, mais moi aussi je suis curieuse que voulez-vous.

Que les lions veillent sur vous cher Edmond.

Amicalement,

Mina Caytlin Wolback-Carrann

_________________
Edmond..
Citation:


    A Mina Wolback-Carrann,

    Le bon jour vous va,

    Croyez-moi si vous le voulez, mais il y a mieux pour ne pas inquiéter quelqu’un que de lui dire qu’on s’est fait bastonner par des soudards en manque d’action. Au moins ai-je la satisfaction de vous savoir accompagnée par votre frère, lui saura vous protéger, je l’espère. Et pour ce qui est de cette cicatrice, si vous daignez sourire, je vous garantis que vous trouverez une pelletée d’hommes tout disposés à vous demander en mariage en dépit de cette marque disgracieuse. Vous êtes une Wolback, Mina, vous avez la beauté pour vous, et en plus, vous avez de l’esprit, ce qui ne gâche rien, veillez toutefois à le dissimuler un peu si vous ne voulez pas en rebuter certains. Nous ne sommes pas nombreux à apprécier ce genre de qualités chez une femme, malheureusement.

    Je vous découvre à travers ces mots et je découvre aussi une branche de notre famille que je croyais oubliée depuis longtemps, car en vérité, ce que je sais des Wolback-Carrann c’est ce que j’ai pu soutirer aux vieilles lettres, aux papiers délaissés par mon père et celui de Naelhy donc. Et à l’heure où je vous écris, un verre de vin – celui que vous m’avez offert - à la main, gentiment appuyé contre mon bureau, je me demande si cela vaut bien le coup de vous dire ce que j’y ai trouvé. Allons bon, vous êtes adulte, vous saurez vous raisonner. Outre-Manche, vous êtes lâches, Mina. Votre aïeul Aonghas avait pour lui une réputation d’enfant capricieux qui a désobéi à la volonté de son père et qui a abandonné ses frères à leur sort. Mais laissons au passé, les vieilles histoires, nous valons mieux que cela, vous en tout cas. Et parlons du présent, puisqu’il vous intéresse..

    Non, je ne suis pas marié et je n’ai même pas de bâtard qui traînerait dans un coin de France. Je pourrais vous conter les façons de faire des filles de peu de vertus pour ne pas donner naissance à la descendance d’un nabot, mais ce ne serait pas une conversation à avoir avec une jeune fille de bonne famille. Je crois bien que je finirai ma vie seul avec mes manuscrits, avec comme seule joie la certitude que quelque part dans le Royaume, vous me conservez quelque tendresse. Mais je m’apitoie.. La faute à la maladie qui m’a saisi voici deux jours et qui m’étreint le cœur comme le corps, j’ai mal partout, et pour un nain, « partout » est vite fait. Quand j’irai mieux, si l’envie vous dit, passez me voir à Paris, je séjourne dans une maison cossue de la rue des Deux Ecus, prévenez-moi avant que j’arrange les choses pour un éventuel séjour, et surtout si vous y venez avec votre petite sœur.

    Que Dieu vous ait en Sa Sainte Garde, moi, je prie pour votre rétablissement.

      Edmond Wolback.


La main vient claquer sur ledit « bureau », une croupe accueillante à la peau nue et douce, une pucelle tout juste arrivée dans la rue des Deux Ecus.

« Va porter cela en bas et revient te mettre au lit, nous avons à parler affaires. »

Il n’est pas marié mais il a beaucoup de femmes. Toutes celles qui officient dans la rue, toutes celles qui ne sont jamais rentrées dans un bordel et qui ont préféré confier la gestion de leur patrimoine à un semi-homme compréhensif. Le Très-Haut sera reconnaissant envers Edmond d’éviter à ces pauvres filles la faim, le froid et les violences masculines. Ses filles sont bien traitées, parce qu’il les aime. Les voilà ses enfants. Enfants de la rue… Celle des Deux Ecus.
_________________

Ma cousine, ce génie de la peinture
Mina.
Citation:
A Edmond Wolback ,

Le bon jour,

Je suis sincèrement navrée si j’ai pu créer une quelconque inquiétude chez vous. Rassurez-vous je vais bien mieux et cette marque n’est plus qu’une fine cicatrice qui ne m’empêchera certainement pas de reprendre la route. Mais je suis à mon tour tombée malade et je vous écris du fond de ma couche pour l’heure, car un vilain virus aura voulu me faire la peau.

J’apprécie vos conseils quant à ma tenue en présence de la gente masculine, car je dois avouer n’y rien connaître et pourtant me marier est l’une de mes priorités. J’espère ainsi que vous continuerez de m’enseigner les valeurs des hommes et leurs attentes afin d’être tout à fait au point lorsque se présentera l’occasion.

Je suis bien ennuyée d’apprendre ce qui est dit de ma famille ici, Edmond et je dois admettre avoir peut-être hésité à chiffonner votre lettre sur l’impulsion du moment. Puis je vous ai imaginé, sérieux à votre bureau, buvant le vin que je vous ai offert et j’ai pu me raisonner et bien entendu – comme toujours- vous avez raison. Ce sont là de vieilles histoires et ni vous ni moi ne devons payer pour les erreurs de nos aïeux.
Mon frère aura peut-être plus de difficultés à faire table rase, vous connaissez la détermination de la famille. Mais j’espère parvenir à l’adoucir et peut-être vous le présenter très bientôt ainsi qu’Aigneas, ma sœur.

Vous êtes décidément bien surprenant. Je dois dire que je n’y entends rien en « façons de faire des filles de peu de vertus » car une jeune femme comme moi n’est en effet pas la plus expérimentée en affaires intimes. Néanmoins votre solitude m’accable ! Allons, votre taille ne peut en être la raison ou alors je fus aveuglée par quelque sort lors de notre rencontre, qui m’auront fait voir une grande illusion.

Vraiment, ne doutez pas qu’au moins une femme, en ce royaume, vous voit beau et vous apprécie tel que vous êtes.
Soignez-vous Edmond, que vous soyez en forme lorsque nous viendrons vous voir à Paris.
Soignez-vous, car je compte bien vous ensevelir de questions et vous avez intérêt à être en état d’y répondre !

Que les lions veillent sur vous.

Affectueusement,

Mina Caitlyn Wolback Carrann.


La lettre fut remise à la domestique tandis que la jeune Scott, fiévreuse, se roulait en boule sous les couvertures. Sensible et affaiblie par la maladie, la caractérielle se voyait prise de grande compassion pour ce cousin. Tendresse enfantine, comme l’on s’attache à un oncle, la froideur de Zeckiel contrastant tellement avec le ton avenant du Wolback.
Elle était sûre que son frère la brimerait pour ses courriers si il avait su, il s’agissait à présent de lui parler de rencontrer Edmond sans attiser sa colère. Délicate affaire.

_________________
Edmond..
Citation:


    A Mina Wolback-Carrann,

    Le bon jour vous va,

    Ma cousine, ma merveilleuse et si jolie cousine, j'ai honte de vous appeler ainsi parce que je me fais l'effet d'un enfant gâté, et cela fait longtemps que je n'ai plus été un enfant, et je n'ai jamais été gâté, si ce n'est par les femmes de ma famille finalement. Mes affaires m'ont forcée à délaisser notre correspondance, et vous, en dépit de cela, vous m'offrez une fleur. Cette rose a fait bien des jalouses sous mon toit, et elles n'ont eu de cesse de se moquer, jusqu'à ce que je me fâche.

    Mais je l'aime et la porte avec tendresse, celle que j'ai pour vous. Dieu m'a privé d'une mère et m'a enlevée une soeur, mais il m'a offert les plus douces cousines qui soient. Et je dis bien cousines au pluriel, car j'ai rencontré Rosalinde de Pommières, et à vous voir toutes deux, on peut espérer que les générations futures de Wolback prendront exemple sur vous. J'aime à y voir une farce du Très-Haut à me regarder, tous les Wolback sont beaux, vous en êtes toutes deux un exemple flagrant et me voici. J'ose espérer que je saurais compenser cela en vous gâtant comme vous le méritez ma chère Mina.

    N'hésitez pas à passer à Paris avec votre soeur, je vous y recevrai et vous transmettrai ce que je sais sur les hommes et les femmes sans toutefois vous priver totalement de la naïveté inhérente à votre condition de jeune fille à marier.

    Que Dieu vous ait en Sa Sainte Garde, moi, je prie pour vous.

      Edmond Wolback.

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Ma cousine, ce génie de la peinture
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