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[RP] Hier encore, y a quelque chose qui n'existait pas

Izolde
Izolde trainait par là. Elle vient de débarquer à Paris où jusqu'à maintenant elle n'avait jamais mit un pied. Elle n'en connaissait pour ainsi dire que les maintes fabulations qu'elle avait pu entendre ici et là au détour des couloirs au couvent ou elle avait été jusqu'à retourner en Alençon. L'Alençon où elle n'était pas restée bien longtemps. Mais comment exiger décemment d'une enfant qui vient de sortir de son triste couvent de rester en place? Comment efficacement réprimer la jeune fille d'une quinzaine qui ne demandait qu'à voir le monde, éprise de la moindre petite découverte de comment la vie se trouvait être à d'autres endroits.

La brune avait décidé de délaisser sa soeur qu'elle venait à peine de retrouver. Ainsi que sa cousine tant aimée aux mains de son baron de l'est de promis dont elle se méfiait malgré la jovialité avec laquelle elle avait fait sa connaissance. Elle n'avait aucun regret cependant en ce qui concernait son cousin qui avait longuement soutenue douter qu'elle n'ait pas simplement usurper sa place dans la famille sous le simple et risible prétexte qu'il n'y avait que des bruns foncés et des blonds, chez les Ried.
Cette simple pensée lui arracha un drôle de rictus. Bien qu'elle ne pouvait s'empêcher d'en rire et que tout de même, elle était heureuse qu'à la fin de la soirée toutes leurs tensions se soient enfin apaisés.

La jeune fille se baladait le long d'un trajet pour ainsi dire aléatoire, perdue dans le flot de ses pensées et dans la contemplation du moindre coin de mur. Avec des flash dans les yeux à chaque nouvelle apparition d'un clochard qu'elle prendrait candidement pour un simple citadien légèrement fatiguer. Izolde ne connaissait pas la misère, elle ne connaissait ni la faim, ni l'analphabétisation, encore moins la violence, la pauvreté, le malheur. Ses jours avaient toujours filés droit, elle assume néanmoins ses gros chagrins lorsqu'elle du faire face à la perte de ses parents, un à un. Elle n'était pas entièrement naïve. Elle avait un caractère bien trempé qu'elle ne se gênait pas de faire valoir, des idées bien ancrées, aussi bornée qu'on pouvait l'attendre d'une jeune personne ayant à peine dépassé le seuil de la majorité. La brune aimait même bien faire de l'esprit et tantôt il lui arrivait de faire la finaude.

Le long des rues sinueuses et peu commode de la capitale qui commençait sérieusement à lui zinguer les pieds elle cherchait de ses ravissantes billes foncés en tripotant ses cheveux. La superbe Izolde d'un habituel entrain et toujours prête à signifier sa présence étant terrée dans une longue et flexueuse réflexion qui cheminait doucement vers un possible choix. Jusqu'à trouver une autre possibilité terrassant les prémices d'une idée. Et ainsi de suite.

Elle est plutôt réservée, sur le chemin, on la remarque à peine elle et les flans qui lui servent à lui donner une vision du monde extérieur. On entendait presque pas lorsqu'elle lâchait des Haaaan des Hiiii des Whooohooo ou encore des Maiis... qu'est-ce donc que celaa là? en demi teinte. Pourtant elle sautille soudain sans grande raison pour les quelques passants qui s'était aventurer jusque là. La brune n'avait simplement pas remarqué jusqu'où elle se perdait avec infiniment de dextre dans l'île de la cité. Et elle ne sentait pas le regard des gens sur elle, elle n'y faisait pas attention pendant quelques secondes parce qu'elle était terriblement heureuse de cette découverte. Cette petite échoppe lui allait parfaitement, elle su en posant les yeux dessus qu'elle serait parfaite pour sa modeste personne. Se retenant de se sentir gênée lorsqu'elle prit acte que tout le monde biglait sur elle la brune retomba sur terre.

La voilà qui franchit guillerette le seuil de la taverne. D'un coup elle parait encore plus jovial qu'elle ne l'avait été jusque là ce qui était pourtant un fait relativement rare chez elle qui avait l'habitude de rouspéter à toutes rompes dès qu'elle avait l'occasion de l'ouvrir. Cette affranchissement qui lui tendait les bras était si bien venu qu'il l'incitait à se confondre avec les bonnes gens, ceux au naturel sympathique et exaltée. La petite brune laisse claquer la porte avec hâte derrière elle, désireuse de ne pas prendre froid.


Bien le bonjour ! Et on fît rarement aussi enthousiasme pour s'adresse au tavernier. Et d'hôte sa cape pour lui adresser sans sourciller. Est-ce que je pourrais avoir à boire?
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    « Sérieusement, on dirait une vieille chèvre asmathique à l'agonie ! »
Edmond..
En termes d’émoustillation de culotte, on a vu mieux que Paris, et surtout mieux que cette auberge. Cette auberge, c’est celle où Edmond a acheté la bouteille de vin qui l’a rendu malade la dernière fois et il est venu pour régler cette affaire, et l’aubergiste a décidé de se faire pardonner en lui servant un repas gratis. Repas ô combien abject au moins autant que le vin de la dernière fois.

« Et vous dites qu’il a été fait avec amour ce pot-au-feu ? Il s’est barré avant la fin de la cuisson, non ? C’est dégueulasse. »

Cette journée est bien pourrie mais le garçon de sale n’y est pour rien. Et alors ?? Ce n’est pas une femme, ni jeune, ni vieille, ni belle, ni moche, de fait, il ne prend pas de pincettes avec le godelureau. C’est mauvais, c’est mauvais, c’est tout. Il pourrait poursuivre plus loin dans sa critique désopilante de la pitance qui lui est servi quand un « Bonjour » retenti d’une voix bien jeune et bien trop féminine pour être ici. L’effet ne se fait pas attendre tous les regards se posent sur la jeune fille, certains sont lubriques, d’autres avides, d’autres encore avinés, ce qui revient plus ou moins au même, le sien est curieux et se fait esthète à détailler le visage de poupée de la nouvelle entrante qui compte bien rester.

Ou pas.


« Ma cousine ! Ma délicieuse cousine ! Ah ah ! Elle est venue me rejoindre. »

C’est lui qui la rejoint saisissant d’autorité la fine main dans la sienne afin de l’arrimer et avec un regard qui ne souffre aucun contestation, le voilà qui l’entraîne vers la sortie.

« Nous vous laissons, il est hors de question qu’une de mes parentes s’empoisonne dans votre bouge. »

Et le voilà qui l’embarque à l’extérieur et referme la porte dans un claquement du talon avant de la lâcher finalement et de reculer.

« Vous êtes inconsciente ma demoiselle. Recouvrez-vous, vous allez attraper le mal. » Et de montrer la cape qu’elle a ôté. « Il y a des endroits où une jeune fille ne va pas sans ses parents ou du moins sans chaperon. Vous êtes si jeune et si .. Bien faite qu’il pourrait vous arriver bien du malheur. »

Oui, elle est bien faite de sa personne, et malgré la trentaine sonnée bien tassée dans les quatre pieds de hauteur du nain, il reste homme et ne peut l’ignorer et d’ailleurs, il se refuse de le faire. Un regard à droite et à gauche.

« Vous êtes seule à Paris ? C’est une mauvaise farce.. »

Et il n’est pas courroucé, comment le pourrait-il ? Elle ne lui est rien, et en cet instant, il se demande même pourquoi il est intervenu.

« J’ai une cousine qui doit avoir votre âge.. Je pense.. »

Voilà pourquoi il est intervenu. Un soupir poussé avant de resserrer sa pélerine autour de lui.

« Voulez-vous que je vous mène dans un établissement plus .. A même de correspondre à .. » Votre âge ? Votre beauté ? Votre pucelage ? « Je ferai un détour avant de rentrer chez moi. Cette journée est trop pourrie pour la passer dehors. »

Oui, vraiment. C’est de la merde. Mais qu’est-ce qui ne l’est pas ces derniers temps où tout l’agace, tout l’irrite. Plus ne lui est rien, le monde est fade et sombre depuis que sa lumineuse sœur n’est plus, et lui, il traine sa carcasse de nabot à l’aveugle. Alors un détour de plus ou de moins.. Cela ne changera rien, ne l’avancera à rien. Un sourire toutefois qu’il sert à la jeune fille.

« Edmond Wolback pour vous servir délicieuse enfant. »

Parce que c’est ce qu’elle est. La main courtaude vient passer sur le visage las du nabot.

« Peut-être puis-je vous offrir mon hospitalité en attendant que votre escorte vous retrouve. »

Ou sa famille, ou quelqu’un qui pourrait le rassurer, lui qui soudain frémit à l’idée de laisser cette âme innocente, qui ne l’est peut-être pas tant que ça, seule dans Paris.
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Ma cousine, ce génie de la peinture
Izolde
Et moi je dois avoir une cousine de votre taille. Hm.

En faisant mine de l'évaluer avec ce qui ressemble fort à une pointe de dédain. Elle qui vient de se faire traîner en dehors de la taverne de la façon la plus injuste qui soit, sans vraiment de motif. Elle jauge le trouble fait. Tout d'abord elle avait eut un rictus de surprise face à sa petite taille, une once de piété. Mais cette première intuition lui semblait complètement faussé alors qu'il l'a traînait en dehors du lieu bénit quelques instants plus tôt. Elle soulève son menton, elle détache son regard de lui, elle l'entend à peine parler.

A la réflexion, il me semble qu'elle fait quelques pouces de plus.

Sans prendre de pincettes, au risque peut-être de vexer le petit homme. Ce n'était qu'une pique d'une jeune enfant réprimée au summum de son excitation cependant.
Sa pause est hautement théâtrale alors. Son visage semble s'offrir aux cieux, ses deux yeux son proprement fermé, sa moue oriente les commissures de ses lèvres vers le bas. Pour fini elle agrémente le tout d'un petit mouvement de mèche.


Mon nom est Izolde du Ried. Je n'ai pas d'escorte, et j'accepte votre hospitalité avec un plaisir naturellement dissimulé... C'est la moindre des choses vous comprenez.

Après tout, si il désire la servir, elle ne pas refuser une si délicate attention. Ça lui fera quelqu'un à qui taper la causette et qui a l'air de bien mieux savoir manier le verbe que le tavernier. Elle se cache bien d'exprimer, pourtant, qu'elle trouve cette aide fortement bienvenue. Toujours amer à l'idée qu'on ait pu l'arracher si près de l'aboutissement de son but. Une soirée en bonne compagnie, qu'elle croyait, bien entourée (pauvre petite naïve de son état) en taverne.

Izolde desserre l'emprise autour de sa poitrine plutôt expansée pour embrayer le pas. Le nain fera tout à fait l'affaire, voire même bien mieux que les rustres qu'elle avait pu apercevoir. En y pensant deux secondes, c'était pas si terrible que ça le taudis dans lesquels elle était entré.


Et vous habitez loin? J'ai mal à force de faire autant de trajet à pattes, vous pouvez pas savoir. Je viens d'Alençon. C'est là que j'habite désormais avec toute ma famille ! Et vous, vous en avez de la famille? Elle est anglaise, je me trompe? Wolback... ça fait anglais...

Elle remet tout en même temps sa coiffure en place. Désireuse de paraître bien apprêtée en présence masculine aussi minime par la taille qu'elle puisse être.

Vous imaginez pas tout le chemin que j'ai du faire jusqu'ici... C'est pas la porte d'à côté l'Alençon ! En plus, les voyages, ça m'connaît, mais n'empêche que par ce temps frisquet ce fût pas facile de me rendre jusqu'ici ! Le coche que j'ai loué était tellement maussade... Il avait du perdre sa langue ou elle devait être en proie à une mauvaise infection... Y'en a qui on pas de chance, hein?

N'allez pas lui expliquer la déconvenue de son attitude. Elle n'en a guère à faire, de vos commentaires.

Et vous faîtes quoi un peu dans la vie? Moi je vais conquérir l'Alençon, déjà j'essaie de conquérir le coeur de ma famille, mais c'est toujours pas facile. Heureusement que j'ai ma soeur avec moi. En plus j'ai toujours pas pu revoir mon oncle qui est au front !
Hé, dîtes, qu'est-ce que vous avez à boire chez vous? C'est encore loin? C'est grand? C'est dans les quartiers chics que vous m'emmenez?

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    « Sérieusement, on dirait une vieille chèvre asmathique à l'agonie ! »
Edmond..
Pourquoi..

Pourquoi être intervenu ? Le voilà affublée d’une gamine à la langue bien trop pendue, sarcastique, malpolie et sans reconnaissance. Oui mais voilà, elle est jolie comme un cœur, elle lui fait même penser à une fresque qu’on aurait peinte pour faire l’éloge d’un bel ange. Et l’homme est faible qui cède facilement aux élans de son cœur ou d’une région située plus bas. D’une oreille, il l’écoute tandis que les petites jambes torses poursuivent leur route vers la rue des Deux-Ecus. Il marmonne pour lui-même sur l’inconstance des gamines, sur l’inconscience de leurs parents.

Elle est toute seule, et un coup d’œil sur le moulin à paroles à ses côtés, lui fait imaginer plein de scènes peu reluisantes pour la jeune noble. Pourquoi cela l’affecte autant ? Il ne la connait pas finalement, et cela devrait le laisser de marbre. Mais c’est mal connaître Edmond qui, en dépit de son activité officieuse, aime les femmes certainement plus qu’elles ne s’aiment elles même. Aussi de temps en temps opine-t-il du chef, pour lui prouver qu’il écoute avant de rejoindre la rue, faisant mine de ne pas s’attarder sur les catins y officiant avant d’ouvrir la porte pour la conduire dans la pièce principale.


« Voyez que ce n’était pas bien loin. Moins que l’Alençon en tout cas. »

Il n’a pas répondu sur ses origines pour la bonne raison que vu son débit de paroles, elle aura bien vite oublié qu’elle a posé la question. Après avoir désigné un banc de la main, le voilà qui s’attelle à sortir deux timbales et une cruche de vin qu’il renifle pour s’assurer qu’entre le matin et à l’instant, le pinard n’aurait pas muté en vinaigre avant de la rejoindre.

« Je ne vous expliquerai pas ce que je pense des jeunes filles qui traînent dans les rues de Paris. Vous savez, c’est moins bien fréquenté que ce qu’on aura pu vous en dire. Toutefois .. Izolde du Ried, laissez-moi vous proposer une chambre ici, parce que je ne me sens pas de retraverser Paris pour vous conduire à une auberge digne de ce nom. Et demain, si vous le voulez bien nous écrirons à votre famille pour qu’elle vous délègue quelque escorte qui vous permettra de flâner à votre guise. »

Ce n’est pas un sermon, c’est une proposition faite avec un sourire sincère. C’est une enfant, et il convient de la traiter comme telle : gentiment. Le verre est poussé vers elle tandis que le sien a déjà atteint ses lèvres.

Ce vin-là a au moins le mérite d’être bon en bouche.

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Ma cousine, ce génie de la peinture
Izolde
Une petite ellipse plus tard, nous voilà là. C'est à dire, Izolde avec un verre à la main, se forçant à tremper ses lèvres par si par là. Sachant que quelques par-ci-par-là plus tard résulte plusieurs je-fais-ma-précieuse-alors-je-trempe-les-lèvres-dans-la-vinasse-par-ci-puis-par-là.
En gros, la voilà pompette. Mais pas trop, juste assez pour qu'elle puisse encore parler convenablement et presque distinctement, si ce n'est que quelques bégaiement dans le feu du discours et deux trois articulations à côté.


C'est à ce moment là que j'ai décider que j'allais enfin lui parler que il se trouvait qu'à cet instant même je pensais que...

On va peut-être ellipser encore quelques minutes après, hein.

J'avais toujours penser, sans vraiment trop savoir, que c'était une légende. Qui aurait vraiment pu y croire... Ma soeur me raconter souvent cette histoire quand on était petite, avant qu'on m'envoie au fin fond du Limousin simplement sous le prétexte que ça se fait, d'envoyer les gamines au couvent. Moi, pourtant, j'y aurais réfléchis à deux fois. Déjà, tout le monde sait que le Limousin c'est le fin fond du monde. D'ailleurs, vous avez déjà vu une Limousine bien habillée?

C'était peut-être pas assez. Avance rappiiiiide, avance rapiide j'ai diiis !

Pour en revenir à mon histoire... Mais zûûûût... Alors j'ai voulu aller vérifier avec mes propres n'yeux, pour en être certaine de corps et d'esprit. C'est pas comme ça qu'on dit?

P't'être plus vers ici, la plénitude.
Elle se cure les ongles, la petite brune hésite même à les ranger mais se ravise. Ce ne sont pas des manières devant un homme, même un semi-homme.
Encore un peu plus loin.


Quand je l'ai rencontré la première fois, en premier j'ai remarqué d'abord qu'elle était très très vielle... Ca me faisait penser à ce vieux conte, vous savez celui-oùù...

Puis là, elle repose les yeux un peu plus bas pour retrouver les yeux de son interlocuteur. Il a disparu, il l'a jeté en plan. En premier c'est une vague de colère. Il n'avait qu'à lui dire, si elle l'ennuyait. En second lieu, c'est l'urgence de finir son verre. Elle n'avait jamais trop aimé, l'alcool. Ça rendait les gens fou, ça les rendait un peu bête, ça les mettait hors d'eux.

Ça ne lui fait rien, si ce n'est ce sentiment de faire des pas légers le long du couloir. Elle flotterait presque au dessus des lattes de bois surmontés des tapis compact. Izolde hôte ses chaussures au milieu de sa route, puisqu'elles la gênait.
Une pièce, puis l'autre.


Edmond? Je vous préviens, c'est vraiment pas drôle. C'est pas du jeu, c'est beaucoup plus simple pour vous de vous cacher, vous êtes minuscule !
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    « Sérieusement, on dirait une vieille chèvre asmathique à l'agonie ! »
Edmond..
Et il l'écoute. Cela peut paraître bizarre, mais il l'écoute. C'est une façon comme une autre de faire passer le temps en attendant l'heure d'aller manger puis se coucher, et faire venir le lendemain pour prévenir sa famille. Alors il l'écoute raconter sa petite vie de jeune fille de la noblesse sans problème, du moins le croyait-il. Il s'avère que sa vie est remplie de plein de petits désagréments. Pauvre enfant, il va la plaindre, tiens ! Il sourit en coin, en buvant et il se laisse bercer par la compagnie désirable qu'elle représente. Elle est jolie et sa voix n'est pas désagréable. Bien sûr qu'il n'est pas vraiment attentif, mais du moins, arrive-t-il à se concentrer sur les mots qu'elle prononce sans vraiment s'attarder sur tous les détails.

Pourtant. Oui, pourtant, il lui semble qu'au fur et à mesure, les propos se font décousus, et certaines fois assez précis, assez intimes, il lui semble que cela fait des heures qu'elle parle et autant qu'elle boit. Alors, il se lève et avec un sourire d'excuse.


« Je reviens. »

L'a-t-elle entendu ? Il en doute, puisqu'elle continue de parler. Lui, il est parti chercher une des filles à l'étage, parce que finalement, il va falloir s'occuper d'elle, et il n'a pas l'habitude des adolescentes, même si sa sœur était un peu assistée, celles qui entrent ici, mûrissent bien trop vite pour continuer à être considérées comme des enfants en mal d'attention ou bien requérir du tact ou de la douceur. Pas d'innocentes aux Deux-Ecus, hormis celle qui se trouve à sa table. A l'étage personne, l'heure avancée doit jouer, elles doivent être au turbin, alors il redescend les escaliers, opine du chef en réponse aux propos que continuent à tenir la Ried. Le voilà dehors et alors que la porte sorte, il étouffe un rire à l'entendre continuer à raconter sa petite vie. Oui, elle est attachante cette môme, et pour ça, il veut le meilleur pour elle, et il cherche une des filles, la première qu'il trouve vient de finir une passe. L'histoire est vite racontée, les ricanements de la catin vite éteints quand il la fusille du regard et ils entrent

Où est-elle.. Du temps a passé mais quand même.. Déjà, la fille s'en retourne dehors en haussant les épaules, et le nabot de se retrouver désemparé.


« Mon dieu.. Je l'ai perdue. »

Dans une maison en plein Paris ? Mais si elle était sortie, ils l'auraient vue. En désespoir de cause, il fouille la cuisine, les chambres du bas, puis à l'étage et même le grenier. Et sur le palier, il en arrive à s'arracher littéralement les cheveux puis finalement les yeux se posent sur la seule porte qu'il n'a pas ouverte : celle de sa chambre. Autant l'ouvrir et c'est ce qu'il fait pour tomber sur un spectacle charmant. L'ange de la soirée assoupie sur sa couche. SA couche ? Regard à droite et à gauche, personne pour assister à cela, le voilà qui entre et referme la porte. Pour elle, pour ne pas que sa réputation soit tout à fait perdue.

Le plancher est considéré, de vieux sapes aussi, mises en boule pour s'asseoir dessus et que fait le nain ? Il attend que la belle au bois s'éveille. N'attendez pas un baiser, il n'osera pas.

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Ma cousine, ce génie de la peinture
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