Bonichette
Je me laissais peut à peut gagner par l'ambiance autour de moi. Sans vraiment savoir comment, je me retrouvais avec une fourche dans ma main libre. L'autre étant toujours dans celle du meneur.
"Viva la revolucion!!!" "Bonichette...pour l'amour de Dieu pose.......bip......bip.......La connexion à été perdue..."
J'écoutais les paroles prononcées par Brandon, hochant la tête. Je devenais l'une d'entre eux à part entière. Mais quelque part dans mon coeur cette petite vois continuait de raisonner, comme emprisonnée, inaudible, sans pour autant que cela me touche plus que ca.
Le bras et la fourche levés je frissonne quand quelques mots me sont murmurés.
Brandon a écrit:
-Aussi jolie que tu sois ne tavise pas de me trahir et de te trahir toi-même.
Rougir? Pourquoi je rouissais? Pour le compliment? Ou alors était ce la peur? Cela sonnait comme une menace. Je déglutit difficilement et hoche la tête de façon assurée. M'Dame Bique la Déesse de Sade doit payer.
Les couloirs sont parcourus. Elle n'était pas dans les pièces visitées. Soudain je me souvint. J'avais vu passer des baquets d'eau chaude. Etait ce pour elle? Sans nul doute, au pire ce serait le Comte.
Attendez, je crois qu'elle est dans son bain, c'est par là.
Et de suiveuse, je passais à meneuse. Je menais la mort vers ma maitresse.