[RP] Investiture de la 49eme Duchesse de Bretagne

Le plus jeune prince Montfort, revenu en Bretagne pour une affaire personnelle, avait constaté que Roxanne avait été récemment élue Duchesse de Bretagne. Tant qu'à être là, et malgré sa réticence habituelle à se mêler des idioties de la politique bretonne, il vint dans la primatiale pour assister à la célébration. Il s'assit dans un coin tranquille, ayant décidé de ne parler à personne à part peut-être quelques proches. Ensuite, il observa, bras croisés.
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Présente dans ce conseil pour les prochains deux mois, c'est la première fois que la demoiselle assiste a une investiture autrement qu'en spectatrice. C'est ainsi que la plus jeune du conseil arriva dans les premiers.
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[Baronnie de Langolen]

Un domestique avait introduit le visiteur la veille au soir dans la grande salle à vivre de la baronnie. Et lorsqu'elle avait vu surgir son frère devant elle, Roxanne avait fait fi de tout protocole pour lui sauter au cou, tellement heureuse de le voir. Ils avaient longuement discutés avant qu'il ne s'éclipse et doive retourner à ce qui l'occupait actuellement. Il ne serait pas de la cérémonie physiquement, mais elle savait qu'il serait là tout de même.

Assise dans sa chambrée, rien sur son visage ni dans son langage corporel ne trahissait l'émotion qui lui nouait à présent l'estomac. Ou la ritournelle de questions qui se bousculaient dans sa tête.
Pour cette investiture, elle a simplement décidé de renouer avec l'ancien temps. Et ce jour de rendre hommage à la nommée Nathan et aux anciens druides de Bretagne.

Les arbres sont une source d'énergie subtile, d'illumination ou même de guérison. Ils sont aussi un symbole ancestral de la beauté et de la liberté.

C'est pourquoi la jeune femme tôt ce matin, s'en est allée chevaucher, avant de faire quelques pas et se ressourcer au milieu des vieux acacias dont les branches s'entremêlent non loin du menhir du Val sans retour. C'est d'ailleurs à cet endroit précis qu'elle dépose l'une des branches coupée un instant plus tôt.

Hommage silencieux à celle dont le dernier souffle s'en alla en ces lieux mêmes et dont la légende avait berçé son enfance. Nathan.

Une légende celtique raconte que l' on peut s'adresser à un acacia et y puiser un renouveau de force et de courage lorsque l'on est confronté aux difficultés.

Roxanne restera un long moment sur les lieux, paume ouverte posée sur le menhir.

Quelques paroles de l'un de ses henchers lui reviennent en mémoire.

"Portez toute votre attention sur la masse de leurs feuilles vertes,peut-être parée de fleurs, de fruits, de graines ou de noix.
Regardez de plus prés une feuille ou un fruit particulier, appréciez leur beauté et leur vitalité.
L'arbre plonge ses racines dans le sol comme des ancres.
Appréciez sa force et sa stabilité,comparables à celles d'une montagne.Sa flexibilité également,ses branches qui bougent et se balancent gracieusement dans le vent, le jour, la nuit, comme si elles effectuaient une danse de célébration.
Ouvrez votre conscience à la force, à la beauté et à la magnificence des arbres, et une sensation de bien-être et de force surgira spontanément en vous.
Vous pouvez aussi puiser l'énergie bienfaisante d'un arbre en vous asseyant, immobile,au dessous ou à coté de lui, ou en entourant son tronc de vos bras.
L'arbre par ses racines,est relié au pouvoir de la terre, et par ses feuilles et ses branches aux forces du cosmos.Le tronc est un pont vivant entre les forces solaires du haut et la terre en bas.
Les branches qui se propagent vers l'extérieur représentent la nature qui donne et reçoit.
En silence demandez à l'arbre de vous laisser faire l'expérience de son énergie.
Puis sentez, en touchant doucement le tronc que vous vous reliez à cette énergie naturelle.
Sentez en même temps votre propre énergie s'élever en vous.Reconnaissez les forces bienfaisantes que vous percevez, réjouissez vous de tous les sentiments positifs qui surgissent en vous..."

Dans ses mains, elle tourne lentement les quelques branches qu'elle vient de cueillir. Symbole de renaissance et d'immortalité. Bois dur et imputrescible. Fleurs couleur du sang et du lait. Avec des épines redoutables. Ainsi est l'acacia qu'elle tient entre ses mains et que pour l'instant, seule elle, sait à qui cette branche là sera dédiée durant la cérémonie religieuse. Les branches de l'acacia illustrent à la fois la mort et l' ancienne connaissance disparue que les Maîtres doivent retrouver.

Et rien ce jour, ne va venir troubler la quiétude et le recueillement de la jeune Dukez Breizh qui termine de se préparer, de retour à Langolen.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Olixius de Saintem, dict de Montfort pour les pénibles, entra dans le bâtiment sacré.

Juge pour les deux mois à venir, il avait décidé d'apparaître le moins possible dans la vie publique.
Rester neutre, rester objectif, était conditionné par la rigoureuse nécessité d'éviter tout conflit.
Pour autant ça ne voulait pas dire qu'il ne travaillait pas comme un acharné dans différents domaines, mais il le faisait discrètement. Et il fallait d'ailleurs avouer que ce silence mettait du plomb dans l'aile des thèses aventureuses de ceux qui taxaient les élus au Conseil Ducal de politiciens. Car pour un politicien, la discrétion n'est rien d'autre que le prémisse d'une mort lente.
Brefouille, ce qui comptait pour lui, c'était de se donner les moyens d'être digne de la tâche qui lui avait été confiée. Et donc de rester silencieux. Car être digne, avec le Roquefort, y'a rien de plus important dans la vie.

Il n'avait jamais vraiment apprécié les cérémonies d'investiture, mais celle-ci, difficile d'y échapper. Pas spécialement pour les honneurs, mais juste pour continuer de découvrir celles et ceux avec lesquels il avait déjà commencé à travailler.

Donc il entra, et alla biser Madennig. Pour célébrer l'instant, il abandonna à sa jeune colistière une phrase qui rentrerait sûrement dans l'histoire

Beau temps pour la saison, hein ?
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[Bubry - Chateau de Kernivinen]

Alors qu'elle tend la missive scellée à Ifig, la rousse insiste.
- Veille à ce que cela ne lui soit remis qu'à l'issue de la cérémonie. Je suis fâchée, mais il est des moments que l'on ne saurait gâcher.

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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Mady, sont bras toujours en écharpe, salue personne connu ou non d'un signe de tête toujours très polie. Ca ne coute pas plus chère ! Du coup, elle rend sa bise a Olixius avec qui elle aie parler et surtout, le chahuter comme il se doit. Mais quelle réplique culte dite moi que celle-ci du coup cela impose une réponse qui en jette.

Oui mais cela va se rafraichir !
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Il sourit en entendant Mike.

Héhé en effet c'est peu courant !
D'ailleurs ça me fait même bizarre de me retrouver de ce coté de la Primatiale.


Puis après avoir écouté le murmure du seigneur de Lanvaodez il dit.

Je l'espère aussi, j'ai voulu devenir Capitaine pour ça.

Puis reprenant une voie normale.

Il va falloir que tu me racontes tes aventures chez les Trente !
J'ai hâte d'entendre ça.
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La comtesse de Pleheneg s'était glissée à sa place parmi les membres du conseil ducal. Pour rien au monde elle n'aurait manqué la cérémonie. Celle-ci n'ayant pas encore commencé, un léger murmure montait de l'assemblée réunie ce jour dans la primatiale.

Non loin d'elle, là où il n'aurait pas dû se trouver, elle aperçut Mike en grande discussion avec Hugo. Elle lui lança un regard surpris et se détourna aussitôt, ne voulant pas avoir l'air d'écouter leur conversation.

De loin elle fit un petit signe de la main à Olixius et à Madenig, qui étaient arrivés avant elle. Posté tout près des bénitiers, elle remarqua le vieux Mc conan et se demanda s'il avait peur qu'un brigand les emporte. Finalement, un peu honteuse d'avoir ainsi promené son regard dans toute la primatiale, comme une commère indiscrète, elle croisa les mains sur ses genoux et attendit patiemment le début de la cérémonie.


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Bonjour Père vous avez peur que la dénommée Tamarigolo fasse encore des siennes ?

Aleksa salua Dame Wolback qui avait une nouvelle fois la charge de prévôt
Puis elle alla rejoindre sa cousine par alliance saluant au passage les personnes qu'elle connaissait

Lannaelle est-ce-que tu as vu Kevin ?
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oui, j'espère qu'il n'arrivera rien de fâcheux.
Lanaelle est assise Là-bas...
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Plutôt la mort ! Que la souillure !

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Aux bras de son mari, la Duchesse pénétra elle aussi la primatiale pour rejoindre sa place. En tant qu'officiante elle se devait d'être là d'un bout à l'autre de cette cérémonie, même si les Eglises avaient le don certain de la rebuter.

Prenant place côte à côte, leurs doigts entremêlés, signe que leur union était toujours aussi puissante et indestructible, quoi qu'en disent de bien mauvaises langues, elle releva la tête et regarda vers l'autel.
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Elle avait pas pu s'empêcher de venir, à moitié par curiosité, l'autre aller savoir pourquoi. Elle était pour quelques jours en Bretagne, essayant de régler ses questions d'héritage dont elle ne comprenait rien.

Apprendre la nomination d'une de ses cousines, même si elle n'avait pas eu l'occasion de la connaître la réjouissait et elle tenait à être là. Elle même issue de la noblesse de la Bretagne, arrière petite fille de l'ancien Grand-Duc, petite fille de l'illustre (il paraît) Captainpoulet qui fût lui aussi duc, et fille d'une Duchesse, Marie de Kermorial.
Alors forcement, comprenez qu'avec toute la fierté qu'elle avait à revendre ça de plus lui convenait.

Du haut de ses huit elle se fondit sans trop se faire remarqué dans la foule, elle tenta de reconnaître des personnes qu'elle pourrait connaître. Elle tenta surtout de repérer Chimera mais sans succès, aucun signe de la superbe rousse à des kilomètres à la ronde. Mais elle réussit à sa plus grande supprime à distinguer Arzur, le frère de Marzina, dans l'assemblée, et trotta jusqu'à lui.

-« Demat. »

Et d'aller sans plus de formalité qu'un large sourire prendre siège à ses côtés. C'que ça ne l'a mettait pas très à l'aise, tout ce monde.

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Des fautes ? Mady n'avait pas l'impression d'en avoir faite ! Faut dire qu'avec son jeune âge, elle ne comprenait pas tellement le sens et sous entendu des discours de l'église enfin bref, la demoiselle récit car oui...même sans être baptiser elle n'est point ignorante.

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En tant qu'écuyer de l'ordre des Trente, rattaché au chevalier, que dis-je, a la nouvelle duchesse de Bretagne? Macsen ce devait d'être là ! Était-ce réellement une nécessitée ? De toute façon, avec toutes ses querelles politique il avait arrêter de suivre. Un peu plus il ne savait pas que Roxanne était devenue duchesse. Pour quelqu'un qui voulait faire un peu de politique, le voilà à ne plus rien suivre... Qui sera le prochain ? Ou la prochaine ? Déjà une question. Lui peut-être ? avec toutes ses querelles on ne pourrait savoir par avance. Faudrait déjà qu'il se présente et trouve les fond ainsi qu'un groupe pour composer une liste... Trop de travail pour se faire luncher aux premiers mots...

Souvent à faire l'idiot, mais le Pedr ne l'était pas vraiment. Son heure viendra un jour... Peut-être. Mais ce jour est encore très très loin, son avenir est de plus en plus flou. Il n'était pas là pour ressasser tout ça ! Le Rohannais était bien là pour tenter de suivre l'investiture... Des parades de nobles encore, il lui faudra s'y faire de toute façon !
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Barelius écoute Monseigneur Tadeus, et il reprend ...

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Primatiale.

Cortège qui s'en arrive sur le parvis. Pour cette journée, la jeune femme a confié Yaouen-Elfyn à la tantine. Au milieu des cousins et cousines, l'enfant n'en passera que plus inaperçu ce qui rassure la jeune maman.

Les lourdes portes de la Primatiale sont ouvertes.




C'est d'un pas serein et d'une démarche lente qu'elle pénètre dans les lieux remontant la nef. Elle a revêtu une tenue dont la couleur des soieries rend hommage à Nathan qui aimait le bleu. Elle ne peut s'empêcher de penser à cette journée ou ensemble menant une liste différente, sa Pelote et elle s'étaient amusées ensemble à faire des essayages. Et elle savait combien son amie si chère aimait cette tenue là..Un peu pour elle qu'elle la porte aussi. Le manteau d'hermine est lui, délicatement posé sur les épaules ducales. Tout un symbole. Porté par Nathan elle même. Par Gomoz. Par tant de figures bretonnes. Par Alessia. Par son feu grand-oncle Elfyn. Et par le grand-duc actuel également.Marie aussi l'avait porté... Il est lourd. Et pourtant elle ne ploie pas, frêle mais tenace silhouette, comme les roseaux qui bordent les étangs sur les terres près de la forêt de Brocéliande. Les cheveux blonds ont été habilement apprivoisés sous quelque mantille emperlée.

Les vieille habitudes sont ancrées et les gris fouillent la foule. Non pas pour regarder qui est là mais simplement ce sempiternel instinct de protection. Sauf que ce jour elle n'a aucun grand-duc dont elle doit assurer la surveillance. Et se trouver dans une situation tellement peu habituelle pour elle n'est pas sans la laisser quelque peu désarmée en son for intérieur.

Dans ses mains, un petit bouquet de fleurs blanches. Provenant des branches qu'elle est allé couper tôt le matin. Et elle ne pouvait décemment pas entrer en cette Primatiale de Rennes sans avoir ce geste et cette pensée pour l'un de ses patriarches disparu un an auparavant. Quelques jours plus tôt, c'est dans le caveau familial qu'elle s'est recueillie, auprès de son père et du grand-oncle Elfyn. Mais à l'instant présent, c'est sur une simple dalle qu'elle arrête sa progression, et s'agenouille pour déposer son petit bouquet de fleurs d'acacia.

« - Tu nous manques, grand-oncle Arzhel. »

Elle s'en continue d'avancer. Roxanne n'avait jusque là jamais remarqué combien une nef pouvait être impressionnante. Les gris accrochent alors une petite silhouette vêtue de noir et de blanc. Et un sourire vient égayer son visage. Adressé à cette petite fille Politaine. Il y a de simple sourire ou un simple regard qui disent tellement sans besoin de plus.

Tout au bout de la nef se tient la silhouette de l'évêques de Nantes. Rien que cela lui noue l'estomac un peu plus. C'est une première pour elle. Et que ce soit lui qui soit là pour la cérémonie l'émeut. Car il sait lui, qu'elle a manqué perdre la foi et qu'elle revient de loin. Pensée pour les hommes de sa vie : son feu père, son frère, son feu fils de coeur Netaniel, son fils Yaouen.

Et la cérémonie commence alors qu'elle continue sa marche vers l'autel.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Le temps de prendre conscience de la charge qui lui incombe, d'aimer cette terre de Breizh avec ferveur. L'heure est venue de l'union avec Breizh et son peuple. L'instant est pour elle encore plus précieux que lorsque l'ancien grand duc l'avait adoubée en tant que chevalier.

Un choix qui fut ardu pour le conseil ducal qui va recevoir la bénédiction mais tous n'ont qu'un seul credo : Breizh

Qu'elle est longue cette nef à remonter...
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Première sortie officielle depuis fort longtemps, trop longtemps...
Le jeune Comte avait quitté toutes responsabilités envers bretagne, tout en gardant contact avec la "diplomatie" extèrieure, même si dans le mêtier des armes, ce terme avait une certaine valeur différente de celle commune.
Il avait eu besoin de prendre ce recul, jamais il n'avait failli à ses engagements, le moment du repos avait sonné, et si ce retrait en ces terres avec pour seule mission l'administration de ces dernières n'avait pas eu lieu, il ne serait plus là ce jour.
Il regrettait deux choses dans ce repos forcé par les circonstances, de ne pas avoir pu assumer par sa présence ses fonctions auprés de ses frères et soeurs d'armes, qui quoiqu'il advienne, seront en lui à jamais. Mais aussi, la distance qu'il avait mis entre lui et sa fille Alix-ann, surtout au moment où cet enfant avait le plus besoin de son père...

C'est d'ailleurs de cette frêle chevelure blonde que le Comte de Kervegon s'approcha au sein de la primartiale, elle était assise, prés de son grand-oncle Arzur. Cassius n'avait pas revu sa fille depuis... trop longtemps... Mais cette chevelure, celle de sa défunte mère, le Montfort l'aurait reconnu entres milles... La destre du noble père vint se poser délicatement sur le visage de l'enfant, carressant ses traits tel un mal voyant désireux d'en percevoir chaque sensation, un baiser sur le front enfantin vint clôturer ce moment. Il prit place aux côtés de sa fille, sa main dans la sienne, approchant ses lèvres des oreilles de l'enfant tout en fixant l'autel lui faisant face... Il lui chuchotta délicatement...

Nous avons du temps à rattraper mon enfant!
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Comté de Kervegon

Anne-Solenn, indifférente aux chuchotements dans la Primatiale, était tout à la cérémonie. Avec ferveur, elle se joignit aux autres fidèles pour réciter à voix basse le confiteor.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.
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Cela faisait bien longtemps qu'Esmy ne s'était plus déplacé à une investiture...

Tous les deux mois, il n'y avait que les nobles qui avaient du temps pour cela, les gueux avaient fort à faire... mais là, elle avait pris un peu de temps pour se rendre à celle ci... Pourquoi ? Seul Aristote le savait...

Peut-être le fait que la duchesse avait élu domicile dans son village à Esmy et qu'elle l'avait croisé sur la place , qu'elle cotoyait ses amis...

Enfin, elle était là pour des raisons simples, pas pour la fustiger, ni l'encenser, simplement par respect.
Peut-être aussi le fait qu'elle se promène avec un animal de proie... Cela l'avait impressionné...

Elle était donc là et observa la cérémonie et elle entonna la prière avec la foule...

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.
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Impeccable dans son uniforme comme l'avait suggéré le Capitaine l'Ordonnance Roxane , entra derrière la nouvelle Duchesse essayant de ne pas se faire remarquer . Hoooo chance les portes étaient grandes ouvertes il n'y aurait pas de grincements indiquant son petit retard .
Se faufilant elle alla s'assoir tout en marmonnant la prière

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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

La petite môme vous auriez vu sa tête. Ses grands yeux bleu qui gagnèrent soudainement en diamètre, et c'est pas peu dire, de tel sorte qu'on voyait bien qu'elle était stupéfaite de retrouver son Padré dans de pareils conditions.
Après tant de lettres dans le vent, d'espoirs inaboutis. Alors qu'elle aurait tellement eut besoin de cette présence lorsque toutes les autres la lâchait. Pour sur, qu'elle lui en voulait, mais c'était tout oublié lorsque le visage si familier de son père lui apparu. Et de ses petites jambes elle s'élance pour l'enlacer de ses petits bras.
A cet instant elle n'avait guère à faire du crédo. De toute façon elle avait jamais trop aimé le Dieu qui régnait sur eux et plus encore et qui l'avait privé de son père jusqu'à maintenant. Bien quoi, il lui avait bien fallu trouver un fautif dans l'histoire. Alors il attendrait, il lui devait bien ça pour une fois qu'il allait en son sens.
Alix était indisponible, elle était en plein câlin retrouvailles. C'est à peine si elle perçu la présence elle aussi réconfortante de Naoned qui vient s'ajouter.
Un large sourire s’épanouit sur ces lèvres. Bref, un bon moment cette investiture.
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blotus arriva à son tour dans la primatiale, il ne s'avança guère, car déja l'edifice était quasiment comble. Ce lieu etait toujours aussi solennel et c'etait à chaque fois avec emotion qu'il y pénétrait.
Il salua les personnes qu'il connaissait dans on entourage proche et prit place.
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Blotus de kerdren fils de Peterpan/Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du / ordonnance de l'ost du nord

Ne voulant point manquer un Office, elle s'est arrangée pour venir à la Primatiale.
Elle récite doucement, murmurant la prière de manière inaudible pour quiconque est un peu éloigné.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum, Amen.

*Tant de gens encore inconnus...* Se dit-elle en souriant.
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Victor trouvât du temps pour venir à l'investiture, il voyagé entre Florence, la Savoie et revenais en Bretagne. Il prit un peu de congé pour l'investiture de la duchesse.

Il saluât d'un signe de tête ceux qu'il connaissait puis allât près de sa cousine.

Il la frôlât dans le dos et lui glissa un baiser sur la joue

Heureux de te voir ici toi
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Camille vit arriver Dardus et sourit quand il s'installa à ses cotés. Depuis qu'elle avait retrouvé son cousin quelques mois plus tôt, elle ne se sentait plus seule dans la vie. Avoir une famille pour l'italienne, c'était comme ne plus manquer d'air. Alors elle glissa un instant sa main sur son bras pour lui répondre en chuchotant que l'officiant ne rale pas.

Oui, pouvoir de nouveau rentrer dans les églises est un soulagement.
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A Anakin

Le matin de la cérémonie d’investiture de la nouvelle Duchesse, Gwilherm hésita. Y aller ou non à cette cérémonie ? Pour quoi faire ? De quel droit ? Ces questions étaient légitimes, la primatiale n’était pas extensible à souhait et il y avait sans doute bien assez de gens importants – plus que lui en tous cas – pour la remplir. Rien que la noblesse ça faisait déjà un paquet de monde, plus les officiers en tous genres, utiles ou non, sans compter les représentants des villes ou encore les religieux aristotéliciens ou païens que comptait la Bretagne. Bref, ça en faisait une foule qui allait se masser dans le bâtiment, aussi imposant qu’il était.

Malgré cette certitude, le Harscouët avait bien envie de s’y rendre. Non pour se montrer, pour être au lieu où la bonne société bretonne serait massée, mais bien pour assister à l’investiture d’une Duchesse qui lui avait redonné foi en un avenir meilleur. Toutes ces considérations prises en compte, il se décida à s’y rendre et se para donc de manière convenable puis prit la route. Une fois franchie la massive porte grande ouverte de la Primatiale, il s’installa discrètement et suivit la cérémonie, sans en perdre une miette. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas assisté à ce genre de choses...
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C'est bien sagement qu'il reste auprès de la grand-tata, des cousins et surtout du copain. L'Auditore et le Montfort, ça commence à être toute une histoire ces deux bambins là.
Il est encore trop jeune Yaouen-Elfyn, pour tout comprendre à ce qui se passe. Mais il a bien compris qu'il fallait qu'il reste sage aujourd'hui. Et qu'il retrouverait sa maman tout à l'heure après les cérémonies.
Vaam elle lui a dit qu'il y allait en avoir deux différentes. Une qu'elle est en l'honneur de Nathan, la belle dame que vaam elle lui raconte les histoires le soir avant de dormir. Et puis l'autre qu'elle est pour un monsieur qu'il se souvient pas le nom. Mais que c'était un druide à ce qu'il a pu comprendre.

Et c'est les billes grandes ouvertes qu'il regarde sa mère arriver. C'est que c'est la première fois qu'il la voit ainsi. Et ça lui fait tout drôle. Il se demande quand même pourquoi il y a autant de monde. On se croirait à un mariage mais bon vaam elle se remarie pas quand même. Ah noooon et l'enfant retire alors son petit index de sa bouche pour prendre un air boudeur et se mettre à tirailler sur la robe de sa grand-tante.

- Grand-Tata ? za n'est pas que z'est le mariaze de vaam hein ? Qu'elle va pas ze marier zans me le dire ? Naaaan pazque moi ze veux pas , ze gardes vaam pour moi tout zeul !!

Les petits azurs sont dressés vers sa grand-tante et tout en se haussant sur ses petits pieds, il regarde dans la direction des pas de sa mère, inquiet, pour le cas ou surgirait un voleur de vaam. Bien décidé à ne pas laisser sa mère se marier le petiot.

La cérémonie suivait son cours, lorsqu'un homme s'approcha du rang de la famille Montfort, un vélin marqué des armes de Rhuys fut tendu au Comte.

Tu salueras le Duc pour moi, fais lui savoir que je passerai m'entretenir avec lui.

Cassius salua à la manière des hommes d'armes le vétéran, soit de manière brève mais respectueuse, le laissant quitter le rang qui n'était point le sien.
Il fit une lecture rapide du papier, avant de le glisser dans l'embrasure de son doublet... Ces informations le laissèrent un instant noyé dans une brume épaisse, mais le regard de Alix-Ann sur lui, lui fit rapidement oublier ce passage qui serait remis sur le tapis plus tard.

Mais aujourd'hui, il était là pour l'investiture de sa parente, et pour son enfant qu'il avait trop délaissé... Les soucis attendraient bien le lendemain...

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.
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Comté de Kervegon

Après que tout le monde eut fini de réciter la prière et des petits mouvements et paroles qui n'auraient pas du être fait en temps normal dans une cérémonie, il avait également vu le Major de la GE se glisser pas loin de lui pour assurer la sécurité.

Je voudrais vous parler d'une chose importante, une chose pour laquelle nous sommes réunis aujourd'hui, vous avez trouvés de quoi je vais parler? Il s'agit des voeux.

Un voeux ces un engagement, un engagement sacré qui ne dois pas être pris à la légére car nous engagons non seulement notre parole, mais aussi notre âme auprès du Très Haut qui jugera de nos actes lors de notre mort.

Rappelez vous votre baptême, votre mariage ou même pour certains d'entre nous nos voeux pour rentrer dans les Ordres ou même dans les Saintes Armées, nous avons prêter des voeux, ces voeux nous devons les respecter pour nous et pour les autres mais aussi pour le Très Haut qui est le témoin de ces voeux.

Un voeux n'est pas un engagement à la légére, demain je ne vais pas le faire voeux de danser en taverne, un voeux cela engage pour une vie entière, je me rappel quand j'ai prêter mes voeux quand je suis rentré dans les ordres et encore plus loin quand je suis devenu Diacre et avant mes voeux de baptême. J'ai toujours juré de servir le Très Haut et d'apporter la Sainte Parole et depuis ce jour je n'ai jamais pensé à le renier, je n'ai jamais pensé à les mettre dans une boite pour des envies que j'ai. Un voeux engage sur une vie, un voeux ne se range pas dans un placard quand ont le souhaite, ont le porte sur ses épaules en esseyant de glorifier le Très Haut par nos actes durant ces voeux.

Nous avons tous connus et nous connaitrons des personnes qui mentiront à leurs voeux, qui ne serviront pas le peuple et le Très Haut mais leurs gloires personnelles ces cela le but des voeux qu'ont prête devant le Très Haut? Je vous répond non, un voeux comme je l'ai dit ce n'est pas un engagement à prendre au dessus de la jambe, faut regarder dans sont coeur pour savoir si ont souhaite faire un voeux comme je l'ai fait de consacré ma vie entière au service du Très Haut en retirant certaines choses qui auraient pu me faire plaisir.

Regardez au fond de votre coeur, regardez vos voisins, regardez vous Breur et C'hoar si les voeux que vous avez prêtés étaient sincére, sinon repentez vous et implorez la pitié du Très Haut ainsi que sotn amour.

J'ai fait il y a longtemps de la politique, j'ai vue dans ce monde que quand il y a des ambitions personnelles ou même politique ont s'asseois vite sur nos voeux.

Alors je vais prier et vous demander aussi de prier pour que les voeux que certains vont prendre aujourd'hui seront fait uniquement pour le bien du peuple breton et pour la plus grande gloire du Très Haut, nous allons prier pour que durant ces deux mois nous ne connaitrons pas des ambitions politiques ou personnelles au détriment du peuple breton et du Très Haut.

Donc vous élus ducales si vous ne souhaitez pas être sincére dans vos voeux, ce n'est même pas la peine de rester dans la demeure du Très Haut car vous allez vous engagez devant le Très Haut et si vous reniez vos voeux vous devrez en répondre lors de votre mort et aucun pardon ne pourras vous être accordés.

Tadeus regarda l'assemblée.

Roxanne de Montfort-Laval, Dukez Breizh, si tu souhaite prêter sermant sincérement devant le Très Haut avance toi, agenouille toi et met ta main droite sur le Très Saint Livre des Vertus.

Tadeus tendit le livre.
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Le Nauériels avait quitté la place qu'il occupait auprès d'Hugo pour rejoindre sa place auprès de la noblesse. Il croisa quelques instants le regard de sa soeur et esquissa un sourire, il était si bien dans cette uniforme d'officier de l'ost.

Fut le temps de se confesser auprès du trés-haut et dieu sait que certains en avaient bien besoin de cette confession mais étrangement ils n'étaient même pas là. C'était le devoir d'un noble d'être présent et ceux-ci faisaient honte à la noblesse.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Il se signa ensuite et après un long, très long sermon de Tadeus qui avait failli endormir le Nauériels, la magnifique et sublime duchesse de Breizh arriva.

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Roxanne jures tu de servir le peuple breton?

"- Oui, Monseigneur."

Jures tu de prendre tes déçisions uniquement pour la gloire et l'unité du peuple breton?

"- Oui, Monseigneur."

Jures tu de toujours suivre le chemin du Très Haut?

"- Oui, Monseigneur".

Jures tu de toujours prendre tes déçisions pour que l'amour du Très Haut inonde cette terre?

"- Oui, Monseigneur".

Jures tu d'être fidèle au peuple breton et au Très Haut ?

"- Oui, Monseigneur".

Jures tu de ne jamais rechercher ta gloire personnelle ou électorale durant ce mandat?

"- Oui, Monseigneur".

Jures tu de respecter ce serment ou alors de subir la colère du Très Haut ?

"- Oui, Monseigneur".

Roxanne, agenouillée, répondait avec ferveur aux questions que l'évêque lui posait. Elle savait que certaines de ses décisions étaient par certains contestées, que ces mêmes personnes ne se gênaient pas pour déjà prévoir l'avenir dans deux mois alors même qu'ils n'en savaient au demeurant strictement rien.

Mais la jeune femme restait fidèle à ses croyances et à ses convictions. Que la meute se déchaine et elle n'en oeuvrerait que davantage encore.

Aujourd'hui, elle se réconciliait avec celui qu'elle avait manqué de rejeter à tout jamais lorsqu'il lui avait, l'année dernière, enlevé son fils de coeur. Et avec la menace qui pesait sur Yaouen-Elfyn, elle relevait le défi plus que jamais encore.

Si elle s'était choisi les voies druidiques, il n'en restait pas moins qu'elle avait gardé une lueur de foy. Qui l'avait guidée même au plus profond de ses ténèbres, lorsque la vue lui avait été ôté lors de son accident et réofferte quelques semaines plus tard. C'était peut être même cet évènement là qui l'avait alors réconciliée avec le Très Haut.

La jeune dukez avait pleinement conscience de la lourde tâche qui lui incombait et sa voix se fêla brièvement lorsque la dernière question lui évoqua simplement son petit bout de chou, son fils.

Puis, toujours religieusement prôstrée devant Monseigneur Tadeus, elle médite ses paroles tout en attendant la suite à venir.

Union d'une dukez avec Breizh.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Tadeus écouta les réponses.

Si tes réponses sont sincéres alors je te bénis au nom du Très Haut, Roxanne de Montfort-Laval, que ton régne accompagne l'amour du Très Haut sur cette terre.

Releve-toi et n'oublie jamais les voeux que tu vient de prononcer sinon tu en répondera devant le Très Haut lors de ta mort.

Puis il se tourna vers les autres élus.

Vous conseillier Ducaux, agenouillez vous et jurez sur le Très Saint Livre des Vertus.
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Elle était émue et se relève écoutant les paroles de l'évêque de Nantes. Puis c'est au tour du conseil d'être béni et de devoir s'agenouiller. Elle sait qu'ils n'ont qu'un seul crédo : oeuvrer pour cette terre de Breizh.

Et la jeune dukez sait aussi que la journée n'est pas terminée. Une autre cérémonie se profile. Si les larmes n'ont pas coulées jusqu'ici, il n'est pas exclu que la suite ne lui en arrache pas.

Coîte, elle assiste à la bénédiction du conseil ducal. Il y a parmi eux des personnes de tout horizon. Des gens issus de la noblesse. D'autre non. Il y a les opposants, les sceptiques, les soutiens de la première heure. Des amis également.

Mais c'est une unique Breizh qui les réunit tous en ce jour et durant les deux mois à venir. Dans une même ferveur et un même amour pour cette terre.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Au commandement de Tadeus, Anne-Solenn s'agenouilla et joignit les mains, attendant la bénédiction de l'évêque.

La cérémonie était émouvante et la jeune femme restait concentrée et attentive.
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Il observait tout depuis le début, presque étranger à cette investiture. C'est qu'il aimait les gens vrais le briochin.
Cependant, on l'appela, alors il se mit à genou tout en joignant les mains.
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Voila qu'il fallait se mettre à genoux ! Ca lui rappelait le jour ou il a été ordonné mais le jour là il fallait être allongé, comme le jour ou il a été consacré évêque.
Attendant que le jeune prélat poursuive la cérémonie, il regardait ses camarades du conseil.
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Mike pose un genoux à terre en tenant son épée pour ne toucher le sol et posa son second genoux. Il joignit ensuite les mains et pria.
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Entre deux ports toujours, en escale ducale ce jour, le corsaire entre dans le lieu sacré pour honorer la nouvelle duchesse de Bretagne, celle qui comme lui aime regarder les choses avec la hauteur de vue d'un aigle : en nageant sur les nuées de l'infâmie et de l'hypocrisie, l'oeil scrutateur, prêt à fondre sur le premier petit mulot trop imprudent ou trop fou pour s'aventurer hors de son trou quand passent les rapaces.
Un goût salé sur la langue - reliquat délicat d'un embrun madelinesque - saveur prolongée de celle qui sait comme personne agrémenter les voyages interminables en carrosse, Nagirrok attend sa prêtresse de l'Ordre de la Truelle d'Or en s'impatientant un peu.

- 'tain....elle m'a dit "deux minutes, le temps de refaire mon chignon mon Zig"....elle a avalé son sablier ou quoi !

Le vaillant corsaire fait un rapide état des lieux. Retard acceptable, assemblée attentive et recueillie. Va falloir manoeuvrer en fardage favorable pour s'amarrer discrètement au banc du fond.

- Zag.....action....t'es à la bourre.....

Tadeus regarda les conseilliers présents.

Vous qui avez fait l'effort de venir pour mettre votre coeur à nu devant le Très Haut, je vous le répete si vous ne souhaitez pas être sincére avec le Très Haut vous pouvez rejoindre les autres élus du CD qui ne sont pas ici.

Jurez vous sur le Très Saint Livre des Vertus de toujours conseillier la Duchesse de Bretagne dans l'intéret du peuple breton? Jurez vous de toujours travailler pour la paix et la gloire du peuple breton? Jurez vous de toujours suivre le chemin du Très Haut? Jurez vous de toujours gloirifier le Très Haut? Jurez vous de mettre de côté vos envies pour respecter et travailler uniquement pour vos voeux?

Il manqua plus que les réponses.
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Elle ne savait pas si elle devait parler en même temps ou pas du coup, elle laissa Camille parler avant de répondre a son tour avec toute la sincérité d'une jeune fille encore ignorante de ce qu'il y a de mauvais en ce monde.

Je jure sur le Très Saint Livre des Vertus de toujours conseiller la Duchesse de Bretagne dans l'intéret du peuple breton.
Je jure de toujours travailler pour la paix et la gloire du peuple breton.
Je jure de toujours suivre le chemin du Très Haut.
Je jure de toujours glorifier le Très Haut.
Je jure de mettre de côté mes envies pour respecter et travailler uniquement pour mes voeux.
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Pas sincère avec le Très Haut ? Mais si (six scies scient six saucisses, cent six scies scient cent six saucisses).

C'est d'ailleurs pourquoi il va évacuer par le silence le dernier voeu. Travailler sans envie, il en est incapable.
Et c'est aussi pourquoi il va aussi évacuer par le silence l'avant-dernier voeu. Nul besoin de glorifier le Très Haut pour être droit dans ses chausses vis à vis de ce dernier. Et encore moins pour être un Conseiller honorable. La foi, ça se vit dedans, ça ne s'affiche pas.


Je jure sur le Très Saint Livre des Vertus de toujours conseiller la Duchesse de Bretagne dans l'intérêt du peuple breton.
Je jure de toujours travailler pour la paix et la gloire du peuple breton.
Je jure de toujours suivre le chemin du Très Haut.
Je jure de ne jamais me fourvoyer dans les choix qui se poseront à moi.
Je jure de ne jamais être animé par des intentions ou ambitions carriéristes durant l'exercice de ce mandat.

Visage angélique de circonstance et sourire candide à Tadeus.
On lui a demandé de jurer devant le Très Haut. Il a donc juré avec sincérité.
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Bien qu'en retard sur la cérémonie, Faust fit une entrée bien silencieuse au sein de la Grande Salle qui servait chaleureusement de lieu d’accueil pour cette cérémonie d'Investiture ouverte à n'importe quel manant. Décidant d'exhiber son plus fier profil, pas forcément l'plus beau certes, il avait retroussé les manches de sa chemise, laissant voir les bracelets d'encre dont étaient parés ses avant bras, et les étoiles pointillistes dessinées ça et là. Étrange bijouterie que celle-là dirait-on mais chaque homme avait ses folies.

Ne trouvant ni siège ni ami dans cette salle comble, il décida de se trouver un petit coin solitaire de mur douillet pour assister à la fin de la cérémonie Aristotélicienne. Ecoutant les mots emplis de spiritualité que prononçait tour à tour les derniers conseillers à s'exprimer, il se remémora alors la métaphysique discussion qu'il avait eu en taverne sur la primauté actuelle de "La Bande à Dieu". Etrange comme les mots que récitaient chaque conseiller était lourd de sens. Il s'agissait pas de jouer du pipeau là, il s'agissait de jurer solennellement devant le Dieu sensé être unique, un Dieu dont on peut pas vraiment se défaire d'un coup de baguette magique, et de jurer non pas sur la vie des génitrices de ces chers conseillers mais sur une Instance de bien plus grande valeur que ces gentes dames là. Il s'agissait du "Très Saint Livre des Vertus" - avec option Lettre Capitale pour chaque mot. Notons le "Très Saint" et non pas uniquement "Saint" : c'est le "Très-Saint" livre du "Très-haut".

Cette propension à l'exagération lexicale supposait tout de même qu'au-dessus, y avait rien, pas même notre personne, pas même le peuple breton pour qui on en venait tout de même à jurer. Un tel dévouement s'il était sincère était tout de même beau et il ne put s'empêcher d'applaudir de manière quasi-inaudible au choix le dévouement des conseillers ou le blasphème ultime fait par leur sermon actuel.

Dans un rire intérieur, très intérieur, qui se traduisit à l'extérieur par une main filant chercher une tresse rousse pour jouer avec, il finit par s'imaginer comment le Druidisme investirait la Duchesse en place. Procédait-il d'une pâle imitation de l'aristotélisme ? Procédait-il d'une façon autrement différente ? Procédait-il tout simplement ?
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Lanaelle était toujours très attentive et elle recita le credo
avec les autres personnes présentes.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Lanaelle Mc Conan-duChastel - petite fille d'Aerinne et Xoff Strandhögg

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=jc2bgyg_6Fw

Tatoo était présent à la mascarade, en effet une greluche était en ce jour officiellement Duchesse.
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- Actuel Duc de Bretagne

Après avoir récité le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Roxane s’apprêtait à suivre le conseil ducal vers la cérémonie druidique .
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Elle avait suivi toute la cérémonie et commençait à avoir le fondement enquilisé sur son banc aussi quand il fallut réciter le crédo, elle se redressa d'un coup sur ses jambes et le récita en coeur avec les autres ouailles...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis, elle resta debout et se dit que l'on allait sûrement bientôt pouvoir bouger...
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Après avoir reçu la bénédiction et récité les Saintes prières, Camille se retira rapidement à la suite de Lallie pour rejoindre le vieux chêne.
Parée de sa simple robe de lin pâle, elle se permit un signe de respect pour la druidesse qui officierait en ce jour avant de se placer légèrement en retrait au cas où celle ci aurait besoin d'une aide.
Son hencher serait il présent en ce jour où une neveziad se voyait confier la charge de veiller sur les bretons?
Qui sait. Elle prendrait plaisir à le voir.
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A Anakin

Elle arrive enfin à atteindre l'entrée de la primatiale, jouant des coudes parmi la foule qui s'amasse . L'église est comble , elle ne voit pas grand chose mais entend un petit peu mieux. Elle comprend que la cérémonie du vieux chêne est imminente. Elle ne peut aller plus loin, sa place est au fond . Elle aperçoit quelques tréglorrois alentour et leur fait signe de la main en guise de demat. La plupart a beau garder le silence, une fond sonore de chuchotements venant de l'arrière empêche tous les mots de parvenir à ses oreilles. Elle fait avec. Elle ne récite pas les prières demandées, ils sont tous perdus au fond de la primatiale. En décalage complet avec ce qu'il se passe vers l'autel.

Entre deux têtes , au loin, elle voit la duchesse passer telle un ange dans sa simple robe blanche. Un mouvement de foule se dirige doucement vers le vieux chêne. A son tour la tréglorieuse suit le mouvement piétinant presque sur place tant il y a du monde. Elle se maintient en bordure du rang , ne sachant pas si elle pourra tenir jusqu'à la fin. Etre serrés les uns aux les autres, sentir les odeurs mélangées d'encens et autres parfums et sa grossesse qui s'affirme de jour en jour, l'air lui semble de plus en plus rare. Elle se tient prête à regagner les bancs si un malaise se fait sentir.

Au dehors la druidesse patientait, sa longue saie blanche ondoyant à chaque rafale de vent traître et glacial. Elle portait sur ses épaules une pelisse de renard des neiges pour la garantir du froid hivernal et à sa main droite son bâton de cérémonie en bois de chêne, le roi des arbres. De son autre main, elle caressait inconsciemment les runes celtiques entrelacées, sculptées à même le bois du bâton. Bientôt les bretons descendraient dans la cour du Grand Chêne pour la suite des évènements.

Des investitures, elle en avait fait le tour. Tour à tour spectateur passif, acteur principal et investisseur. En ce jour elle sentait sa vie bien remplie. Elle avait tout occupé, ou presque. Ce constat eut pour effet de lui extirper un pâle sourire, celui de ceux qui n'ont déjà que trop vécut et pour qui il n'y a plus rien à attendre. Elle n'avait que trente ans tout au plus et gardait quelques stigmates de l'adolescence. Ses traits juvéniles lui conféraient un air doux et enjoué bien qu'en réalité ce n'était pas la douceur qui la caractérisait. Cependant elle savait aussi que tout ne se résumait pas aux charges politiques même si elle avait choisi d'y dédier sa vie.

Mais à présent, les portes de la Primatiale s'ouvrir laissant apparaître Monseigneur Tadeus, qui, pour une fois, assisterai à cette seconde partie de la cérémonie que l'Eglise méprisait tant. Elle saluerai son geste plus tard, cette marque de respect la touchait elle qui avait tant milité pour cette reconnaissance. Il semblait avoir une issue à ces conflits dix fois centenaires entre leurs deux communautés.

neuf enfants âgés de neuf ans, tous issus des neuf terres qui composaient la Bretagne s'approchèrent. Ils portaient un petit bol d’étain contenant la terre de leurs neuf pays et à leur taille une ceinture liée en neuf noeuds distincts. Ils firent un cercle autour d'elle, en silence car seul désormais la druidesse était en droit de parler. Elle glissa sa main dans sa besace et en sortie une craie blanche. Elle traça ensuite un premier cercle, large de sorte que les enfants qui l'entouraient se retrouvèrent à l'extérieur de ce cercle. Puis elle en traça un second, concentrique au premier et enfin un troisième plus petit, dans lequel elle s’inclut. Près d'elle un brasero crépitait, indolent. Remettant la craie dans son escarcelle, elle prit quelques herbes sacrées et séchées par ses soin, sauge, armoise, centaurée et bruyère qu'elle déposa dans le brasero. Une légère fumée blanche s'éleva et une odeur de plante brûlées vint purifier l'air.

Quand suffisamment de monde fut au dehors, elle déclara simplement.

- Approchez et former un cercle autour de ces enfants. Une fois le cercle formée, nul ne saurait le briser avant que la cérémonie ne touche à sa fin.
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Après la cérémonie aristotélicienne, Mike se dirigea vers le vieux chêne pour la cérémonie druidique. Dire ce qu'il pensait de ce genre de cérémonie païenne était bien compliqué mais bon il commençait à force à apprécier ce genre de cérémonie qui changeait des habituelles cérémonies aristotélicienne.

Le grand blond resta debout à écouter la suite de la cérémonie et se dit que Lallie était bien sexy dans cette tenue (^^).

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Mady comme tout le monde certainement, se dirige vers la sorti a pas lent. C'est qu'il y a foule a faire sortir ce qu'elle comprend facilement. Une fois a l'extérieur, elle suis les consigne de la duchesse formant avec tant d'autre, un grand cercle autour des enfants, le temps sans choisir aux côtés de qui elle se tiens.
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Même pas dormi! C'est qu'elle est longue cette messe et puis maman elle a dit qu'elle en ferait plus désormais. Mais il a pas pu s'asseoir avec encore parce qu'elle doit porter la parole de son namoureuse. Il savait pas Damian que ça se portait ces choses là, surout avec la blessure à son épaule. Elle doit avoir mal maman. Mais elle a dit qu'il faut pas en parler et elle met son écharpe quand elle fait pas des sorties pour pas inquiéter les gens. Damian il est un peu inquiet lui quand même. D'ailleurs il l'a chuchoté à Yaouen pendant la messe.

Tu crois que ta m'man elle peut dire à la mienne de mettre son écharpe pour pas se faire kro mal en portant sa parole? M'man elle travaille t'jours trop.

Mais pour le moment, il admire comme elle est jolie sa namoureuse. En plus, elle a changé de robe et là elle est encore plus belle. Quand il sera grand, elle a dit qu'il pourra l'épouser s'il veut encore, alos il lui tarde d'être grand! C'est à ce point de ses pensées que son copain parle avec une fille qu'il connait pas et qui veut qu'il soit son chevalier.

Je peux pas êt'chevalier, je suis juste p'ti écuyer pour le moment. Chevalier c'pour les grands. Mais on peut jouer ensemble et aller voir la suite dehors. M'man, elle est d'jà là bas. Je l'ai vue sortir avant pour aider la dame renarde.

Damian, qui parlait à son copain, se tourne vers la fille qui lui parle à son tour. C'est qu'il voit pas des petites filles. Il la détaille longuement et finit par faire son sourire "Auditore" et sortir sa traditionnelle phrase.

B'jour, j'suis Damian d'Anclair Mariemont, le fils de la jolie dame qui porte la parole de la m'man de Yaouen. Tu veux me pouser?


Et un sourire trop trop charmant du mini italien pour la petite bretonne. Elle a du caractère et le petit gamin se demande pourquoi quand elle le gronde, il a comme des foumis qui galopent dans son ventre. Il en rougit du coup et c'est pas son genre, alors il file les suivre presque coit. Parce que les filles c'est trop compliqué, vraiment.

Kevin donna en se levant, un discret coup de coude à sa cousine qui rêvassait sur s chaise. Piquée au vif celle-ci sorti promptement.
Lanaelle et Kevin sortirent à leur tour et se dirigèrent vers le lieu où aurait lieu la cérémonie druidique. Kevin se doutait que son épouse pensait à son parrain qui aurait dut être là avec les "Grands de Bretagne". Aussi il la soutint le plus tendrement possible, sans être trop expansif non plus car il m'aimait pas trop montrer ses sentiments en public.
Il croisa du regard son oncle qui était toujours près des bénitiers.
Les deux époux se dirigèrent donc avec le reste de la foule vers la clairière où la cérémonie druidique commençait
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scio me nihil scire - Οἶδα οὐκ εἰδώς. Socrate

Gwen était présent depuis un moment. Il était arrivé trop tard pour entrer dans la cathédrale alors il avait préféré attendre dehors. Bien couvert dans sa cape, il était resté statique, une capuche ramené sur sa tête et son bâton dépassant à peine de la dite cape laissant ses mains bien au chaud.

Quand la foule commença à sortir, le Bleizhmorgan sortit de son immobilisme et de ses pensées pour se mêler à la foule. En ces jours, il marchait difficilement et son bâton lui était indispensable pour soutenir sa carcasse. Malgré cette difficulté, il avait pris sur lui de venir et d'assister à la cérémonie. Il le devait bien à son élève. On ne prend pas une responsabilité pour ensuite ne sélectionner que les choses qui nous plaisent et laisser de coté celles qui nous déplaisent. Gwen n'aimait guère se montrer en publique, et il avait ses raisons pour cela.

Il écoutait attentivement celle qui officiait, observant le rituel, et il observait aussi la femme, qui allait être la 49ème duchesse à être investie. Et en même temps, il restait vigilant dans cette foule.
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Le jeune femme enceinte qui lui avait écrasé le pied semblait ne pas l'avoir vu. Inutile pour lui dès lors de faire des chichis. Sans compter qu'une cérémonie d'une toute autre importance commençait.
Trouvant finalement un chemin vers la sortie, il prit une seconde pour respirer. Inspirer de l'air frais après avoir étouffer dedans était un véritable délice. Ouvrant un bouton à cette chemise dont il était affublé, une petite brise typique de l'Armorique finit par s'infiltrer dessous pour caresser de son air salé le torse couvert de dessins du jeune homme.

Il s'offre une pause le jeune celte, profitant encore un ultime instant de cette douce brise bretonne alors que le cortège composé d'enfants comme d'adultes se met en branle. Conscient du retard qu'il risquait de prendre, il couru alors rattraper le cortège, remontant dans sa course ses manches au-dessus du coude pour exhiber avec fierté les cercles concentriques qui ceignaient ses avant-bras, les lignes brisées qui fusaient de sous sa chemise, se croisant sur son avant bras pour se transformer sur le dos de sa main en dessin de points imitant un ciel étoilé. Ses bras étaient une ode, une prière en soi, que ceux de son sang partageaient, une particularité propre qui le reliait plus qu'intiment au druidisme.

S'avançant dans le dos d'un enfant placé là, il se plaça au côté de Mike, qu'il salua d'un sobre salut de la tête, et de gens inconnus qui devaient être haut placés, au vu de leur habits. Devant lui, une jeune fille entourée par deux garçonnets semblait plus absorbée par les deux jeune coqs qui l'entouraient que par la cérémonie. Un bras tatoué se soulève alors pour laisser une main reposer avec douceur sur l'épaule de l'enfant. Amical et étrangement intimiste. Il était pour cette fillette un inconnu. Mais pas dans le cadre d'une cérémonie telle que celle-ci. Dans ce cadre-là, il était un ainé. Il était comme un grand frère inconnu, là pour rassurer la petite et faire en sorte que son attention ne soit focalisé sur la cérémonie et l'étrange sentiment qui liait alors tous les participants, comme un nuage qui flottait au-dessus d'eux.

La petite lève la tête vers lui après avoir noté son bras étrangement coloré qui s'était posé sur son épaule. Malgré son visage cérémonieux, il lui offre un grand sourire. Un de ces sourires toutes quenottes sorties, francs, sincères, silencieux. Un de ces sourires rassurants qui dénotaient d'avec sa coiffure au style plus guerrier et les dessins étranges qui parcouraient son corps par endroits.

- C'par là qu'il faut regarder, petite.

D'une voix douce, c'est tout ce qu'il lui souffla pour la rassurer face à sa ganache potentiellement effrayante, en désignant du menton Lallie et la Dukez Breih.
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Restée discrète tout le long de la cérémonie religieuse de l'investiture, La Violine ne l'aurait pour rien au monde déclinée. Et elle remarque un brin de tohu-bohu en s'approchant du lieu de la cérémonie druidique. Son petit-filleul Yaouen-Elfyn, donnant la main à la petite Naelig et à un autre jeune garçon. Et l'homme près d'eux qui semble mettre la petite en émoi.

C'est tout aussi discrètement qu'elle se rapproche des trois enfants, se plaçant derrière Yaouen et observe avec une attention particulière le jeune Celte bariolé à la tignasse sauvageonne. Un sourire apaisant à Naelig et la maître-herboriste chirurgien, prend place près de la petite jeunesse tout en jetant quelque regard autour d'elle, notant quelques présences connues avant de reporter son attention sur la cérémonie tout en posant une main rassurante sur l'épaule de son petit-filleul.
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Et la dugez, voyant non loin de là arriver l'un de ses deux heñchers, va au-devant de lui, le salue avec tout le respect qui est du aux maîtres et accordant son pas au sien qui semble hésitant, elle l'observe s'appuyer sur son baton de druide. Glissant un bras sous le sien, elle rejoint ainsi la druidesse et les enfants.

Honorée par la présence de l'un de ses heñchers, elle espère voir arriver peut-être le second. Et sans un mot, le visage levé vers la druidesse, elle observe les neufs enfants.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

C'est donc les pieds nus, qu'elle se présente à la cérémonie. Symbole du raccordement à cette terre de Breizh. A sa terre.

C'hwevrer. Février. Ce sont les nouveaux jours qui s'annoncent, trois mois avant Beltan. La lustration. L'eau qui serpente la terre, la prépare et la nettoie. Symbole du combat entre lumière et ténèbre. C'est aussi un rappel que ce qui se passe dans la nature, est également vrai pour nous-mêmes.

Bienfaisante quiétude. Les gris suivent ces neuf enfants, chacun issus de cette terre de Breizh. Retz, Broceliande, Léon, Penthièvre, Cholet, Guerande, Menez, Ouessant, Rohannais. Attachement à la terre. Ce lien si ténu et fort à la fois qui est sensé réunir toutes ces âmes bretonnes, celtiques, et non les diviser et les déchirer.

A l'issue de cette cérémonie, elle a conscience qu'elle va recevoir l'épée de Bretagne.

Le symbole de la force de ses ancêtres, autant familiaux que tous, Celtiques, de ceux qui ont lutté avant elle pour que cette terre soit libre, indépendante et fière.

Cette Breizh qui est également terre d'accueil et elle souffre la jeune Dugez, de voir combien d'âmes bretonnes, couronnées ou pas, semblent l'oublier en ce moment même, ou les échos d'un débat qui fait rage lui sont parvenus jusqu'à ses esgourdes.

Cette épée ancestrâle qui représente la justice qu'elle doit faire régner.

Chacun arrivait peu à peu, autour du vieux chêne. Et Roxanne était honorée que la Duchesse de Poudouvre ait accepté d'officier à la cérémonie. Elle avait déjà assisté à quelques unes des cérémonies de la Druidesse et aimait cette aura qu'elle dégageait alors. Elle connaissait peu la femme, mais son amour pour cette terre transparaissait dans le moindre de ses gestes aujourd'hui.

Dans un repli de sa simplissime vesture, repose le vélin que lui a adressé une autre Druidesse et qui lui fut remis à la fin de la cérémonie religieuse. Elle l'a lu. Et une pensée en ce moment même s'envole vers cette femme qui malgré tout, garde le respect de la jeune Dugez.

Retour aux sources. Cheminement qui invite à retrouver les valeurs et traditions de nos ancêtres, de notre terre. L'âme d'un peuple est toute sa richesse.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.