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[RP Fermé] Cordon des druides~~Landean~~

Roxannemontfortlaval
Perdue au sein de la campagne de Felger. Non. Pas vraiment perdue en fait. Elle a emmené Yaouen-Elfyn avec elle. La maman et le fiston arpentent la forêt de Felger, tout comme autrefois, elle arpentait celle de Brocéliande au côté de son père.

C'est un ami qui lui avait parlé de ce lieu. Car à part son heñcher à qui elle en a vaguement parlé, seul cet ami là, qui connaissait la région de Felger comme personne et y possédait ses propres terres, connaissait le passe-temps qu'elle pratiquait.
Il lui avait promis de l'y emmener un jour. Mais cela ne se ferait jamais. Mais du milieu de ses étoiles, il pourra toujours la guider et lui montrer la route. Peut-être est-ce lui qui la guide en ce moment même.

Alors l'élève a prévenu le maître. Celui qui sans relâche la pousse dans la découverte de cette voie qu'elle s'est choisie. L'un de ses heñchers qu'elle a enfin réussi à faire sortir de sa réserve. C'est qu'il a le don pour lui enseigner. Et il a accepté de la rejoindre dans cette forêt de Felger.

Le cordon des Druides. Ce sont tout simplement des pierres de quartz qui gisent en cet endroit. Sur plus de trois cent mètres, ce n'est que pierres, pierres et pierres. Et pour la tailleuse et sculpteuse que la neveziad est, c'est le lieu rêvé. Les allées elles, sont recouvertes de dolmens en granit, de chaque côté du chemin. L’ensemble se termine par un bloc massif, exactement situé au sommet d’une ligne de crête. Il y a environ 23 pierres facilement visibles. Mais selon la légende, il y en a quatre-vingt. Beaucoup sont alignées mais nombre d'entre elles forment des demi-cercles.

Le cordon des Druides est un alignement mystérieux. Le blanc du quartz, renvoie très certainement à une fonction symbolique ou religieuse. Peut-être un désir des anciens de laisser une trace de leurs passages.Et c'est notamment l'une des questions qu'elle souhaite poser à son heñcher. Qui lui, saura l'éclairer.

La légende raconte que les maradrais, tribu de korrigans, protecteurs de la nature et des forêts, aidés par des druides ont obligé des sorcières à tresser un cordon qui s'est transformé en pierres comme elles, au lever du soleil. Et ils viennent, encore maintenant, danser autour des pierres les soirs de pleine lune.

Alors en attendant l'arrivée du maître, elle s'installe au creux de la mousse, attirant son fils contre elle. L'heure de la narration pour l'enfant.

"- Tu sais qu'il existe une légende se rapportant à l'endroit où nous nous trouvons Yaouen ? Il y a des milliers d’années, non loin du Nançon, dans une vaste prairie colorée vivaient paisiblement les maradrais, une tribu de korrigan venue de la tourbière de Landemarais par la rivière. Ils habitaient sous terre, soignaient la nature et la respectaient. Ces petits êtres vêtus de verts pouvaient se rendre invisibles et possédaient des pouvoirs magiques. Ils cachaient des fabuleux trésors dans des tunnels sans fin. Parfois quand une éclipse se produisait, on pouvait en apercevoir un. Mais attention, ils aimaient faire des farces et jeter des sorts. Pour entrer dans leur village souterrain, il fallait au dernier rayon de soleil déposer sur la pierre en granit qui servait d’entrée une tresse de jonc.

Hors, par une longue nuit glaciale d’hiver, des sorcières maléfiques apparurent à l’entrée du village. Les 60 sorcières étaient très laides, leurs visages étaient recouverts de verrues avec des nez crochus. Elles venaient empoisonner le ruisseau, tuer les animaux et les plantes et devenir les maîtres des lieux. Elles voulaient faire de la prairie un désert sans vie.

Les maradrais ne pouvaient pas les vaincre seuls car leurs pouvoirs n’étaient pas assez puissants. C’est pour cela que dès l’aube, le maradrais magicien partit chercher leurs amis les druides. Pendant la journée, les maradrais attendirent cachés et guettèrent ce que faisaient les sorcières. Les korrigans-maradrais sont de toute petite taille, leurs sabots ne sont pas plus grands que votre pouce. Quand à la tombée de la nuit le maradrais magicien revint avec les 7 druides, il les rapetissa pour qu’ils puissent rentrer dans leurs tunnels. Ils furent accueillis dans le village souterrain avec joie et soulagement.

Le lendemain, les druides et les maradrais décidèrent de jouer un tour aux sorcières. Transformés en humains, ils dirent aux sorcières que si elles tenaient toutes une longue corde tressée par les maradraises, elles auraient le pouvoir de devenir invisible et d’entrer dans les souterrains des maradrais pour prendre leurs fortunes.

Pour obtenir le fameux cordon, les sorcières enlevèrent une jeune maradraise et la forcèrent pendant 6 jours et 7 nuits à tresser le jonc. Celle-ci s’était laissée prendre pour ne pas éveiller les soupçons. Le dernier soir elle lança sur le cordon une poudre magique préparée par les druides et le magicien maradrais.

La veille de la pleine lune les sorcières tendirent le cordon. Elles se tenaient les unes derrière les autres en direction du soleil levant. Aux premiers rayons du soleil, les mains des sorcières se mirent à durcir. Elles ne pouvaient plus lâcher la corde. Elles crièrent et appelèrent leur chef Cornélia mais elle aussi était prise au piège. Leurs cœurs devinrent de la glace. Bientôt elles furent totalement transformées en pierre. La plus grande pierre fut celle de Cornélia.

La prairie redevint verte et la vie reprit. Les maradrais, protecteurs de la nature et des forêts décidèrent alors de planter des hêtres tout autour du Cordon des druides et cela forma la forêt de Felger.

Aujourd’hui encore, les maradrais aiment danser autour des pierres pour retrouver leur énergie. Tous les soirs de pleine lune, depuis leur victoire, ils invitent les druides à venir danser avec eux autour du cordon des Druides. "

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Gwenchlan
Gwen avait bien reçu l’invitation de sa jeune élève. Il ne connaissait pas l’endroit où il devait la rejoindre. Il connaissait très peu la région de Fougères. On pouvait lui demander bien des choses sur d’autres coins de Bretagne plus proche de Rennes et Vannes ou de Saint Pol et Brest. Pour autant l’inconnu n’était pas une chose qu’il craignait. Il était revenu en Bretagne plongeant dans l’inconnu le plus total. Il avait recommencé plus récemment encore et l’issue de ce plongeon n’était pas encore connue.

Il avait pris son temps pour arriver depuis Saint Pol jusqu’au village le plus proche du cordon des druides. Il avait laissé sa fidèle monture au soin d’un palefrenier dans une auberge qui lui avait semblé accueillante. Il parcourait la suite du chemin à pied.

Toujours emmitouflé dans sa grosse cape, il prit le chemin de la forêt. Il se servait de ce bâton de chêne à chacun de ses pas. Sans lui, il serait bien incapable de faire plus de deux pas. Il n’était pourtant pas si vieux que cela malgré que dernièrement son visage semblait avoir vieilli en l’espace d’une nuit. Le teint était terne, les traits tirés, et le regard de plus en plus sombre. D’ailleurs dans ce regard sombre, on pouvait voir que le Bleizhmorgan était souvent absent de cette réalité.

Il avançait difficilement dans cette forêt, il ne connaissait pas la route pour arriver jusqu’au lieu mystique mais il avait confiance en la nature pour le conduire, là où il devait se trouver. Il fatiguait vite après quelques minutes de marche, il prenait souvent appui sur un arbre avant de repartir. Lors de ses pauses de plus en plus fréquentes, Gwen faisait glisser sa main sur son bâton pour y lire du bout des doigts les oghams et les runes qui y étaient gravés. Il essayait d’y puiser la force et le courage. D’ailleurs, il murmurait des paroles inaudibles si bien qu’on pourrait le prendre pour un sorcier ou un possédé. Mais la forêt était déserte et même si quelqu’un le croisait, ce qu’on pouvait penser de son état mental lui importait peu. Gwen pouvait voir à présent les premières pierres de ce cordon des druides.

Il ne releva pas la tête bien basse sous les effets de la fatigue, il ne savait pas si Roxanne était loin ou non de lui. Sa seule pensée pour le moment était de pouvoir s’asseoir pour reprendre des forces, il ne savait pas s’il devrait parler, écouter ou agir alors il se préparait à toute éventualité. Il s’assit ainsi sur la première pierre assez plate pour cela, cette action entrouvrait sa cape laissant un rayon de soleil frappé le pommeau de son épée. Ce n’était pas pour son élève qu’il avait besoin de cette arme, mais la prudence était toujours de mise chez les Bleizhmorgan, même s’il faut bien le dire aujourd’hui le druide serait bien en peine de se défendre correctement sans s’en remettre à la chance. Cette pause était bien venu, d’ailleurs sa respiration le montrait de façon très claire, notamment avec cette température de la buée se formait à chacune de ses expirations. Il était à bout de souffle.

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