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[RP Fermé]Ordre des Trente: Garde d'élite Grand-Ducale.

Roxannemontfortlaval


Du changement. Du renouveau. De l'animation. Les derniers évènements de ces semaines passées avaient emmenés à des changements en profondeur. Mais contrairement aux rumeurs que certains s'amusaient à lancer, cela n'avait strictement rien de politique. Un procès à la base de tout. Des faux témoignages pour les uns, les autres ayant eux pris la décision de n'acter qu'une vérité propice à Bretagne. Une mise à pied dès le lendemain de la blonde par l'ancien grand-mestre en signe de représaille personnelle. Levée le jour même par le grand-duc. Et les portes ouvertes au Maréchal de Bretagne. Portes qui restaient obstinément closes depuis plus d'un mois que l'ordre grand-ducal avait été donné. Un branle bas de combat généralisé suite à tout cela. Ceux qui ont choisis de partir l'ont fait. Nombreux sont ceux qui ont souhaités rester. Et de nouvelles recrues se font connaitre. Les rumeurs de dissolution de l'Ordre, s'apaisent. Fausse rumeur encore.
La Montfort se bat aux côtés de ses frères et soeurs d'armes. L'Ordre ne péréclitera pas. Hommage à l'ancien grand-duc, son feu grand-oncle. Elle en a vu du monde venir la trouver et lui enjoindre de ne rien laisser, de continuer et de se battre coûte que coûte. Malgré la haine qu'elle a pu encaisser ces derniers jours, elle ne lâche rien. Et l'ancien grand mestre ayant fait déménager les Trente restant de son Hostel particulier, elle a tout simplement ces derniers jours retourné tout Roazhon et a trouvé l'endroit adéquat.
Certains chevaliers des Trente, restés longtemps silencieux reprennent goût et intérêt depuis quelques jours. Tous unis, frères et soeurs d'armes, pour le Grand-Duc, pour leur Bretagne.
Les escuyers allaient continuer de bénéficier de cette formation spécifique des Trente. L'orage était passé. Le renouveau lui fleurissait. Des projets étaient en discussion. Le Grand-Duc lui était toujours dans son village de villégiature. Eux avaient rejoint Rennes. Mais la garde Rohannaise de sa cousine Anastriana continuait de veiller discrètement sur Riwan, permettant ainsi à la garde du Grand-Duc de se concentrer sur leurs autres missions en cours.
Roxanne savait le grand-duc sous protection et les ordres avaient été donnés.

En son domaine, elle continuait la formation de Fauconnerie auprès de ses élèves. Le grand fauconnier de France avait également accepté de la prendre avec elle et de terminer son enseignement qui si elle était à la hauteur, serait sanctionné par une mention officielle. Elle pourrait alors plus tard, monter le projet qui lui tient à coeur depuis le décès de son père.
Au sein de l'Oratoire, certains lieux avaient été réorganisés, d'autres étaient en cours de remaniement. Mais le plus important était là. L'Ordre des Trente gardait cette unité qui était la sienne. Chacun était présent, les uns pour les autres. Les escuyers se trouvaient même nouvellement impliqués. Plus encore qu'ils ne l'étaient auparavant. L'esprit était toujours là. Les futures recrues venaient se renseigner, recrutement toujours en cours.
Les gardes étaient à leur poste au sein de la herse. Chacun à l'intérieur de l'Oratoire était à son office. Plus que jamais l'Ordre des Trente était en éveil. Dans son bureau de gonfanonier, la blonde était en grande discussion avec le Sénéchal. Et dans la cour principale, aux premières lueurs de la nuit qui tombe, on pouvait croiser chevaliers, escuyers et gardes qui se croisaient, discutaient, vaquaient à leurs occupations.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Chimene
Chimène avait vu l'Ordre tout chamboulé par de surprenantes nouvelles, elle l'avait vu divisé par l'incompréhension et les rancoeurs, puis, l'Ordre fut à nouveau unifié.

De nouvelles recrues arrivaient et semblaient prometteuses. D'ailleurs, elle en avait un nouveau sous son aile. Un jeune homme qui s'investissait pour l'Ordre.

De nouvelles règles allèrent être instaurées. De nouvelles formations allaient être donner. Et cela, par tous les chevaliers de l'Ordre.

C'est avec le Grand Mestre par intérim que la Commandeur était actuellement en mission. Car rien ne saurait empêcher les Trente de servir Breizh.
Elle avait donc quitter Rennes en sachant que la ville était toujours sous protection de ses frères et soeurs d'armes, et s'était dirigée sur Tréguier.

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--Youenn
Pres des locaux de l'ordre des deux ou trois...

Youenn faisait sa patrouille et montra a Merig le terrier de l'ordre en disant:
- Guette donc mon canus la nouvelle taule des rutilants!
--Merig
Merig sourit et tout en coninuant la patrouille, il cracha au sol et grogna:
Ha non, ne commence point a me parler de cte' bande baltringues hein!!!

J'ai pas que cela a faire de parler de politicards....Si le chef de meute et les meilleurs se sont barres, c'est point pour rien....

Le peu qu'il reste dans la cahute est plus interesse par le pouvoir que par la Bretagne....Cela se dit garde d'elite vint credieu de forque, z'ont point de mestre d'armes ces cons........
--Youenn
Youenn repondit en riant:

- Mais dame mon gars, pour faire tapisserie ou potiche ou devnir duc, t'as pas vraiment besoin de savoir manier une epee.....Et ceux qui savaient s'en servir vont repartir a la braise pour Breizh.

Il parait juste que le grand raclure attend de se faire clouer au pilo' avant de repartir etriper du bonhomme....

Sainte verole, je prefere l'avoir avec nous que contre nous ce salaud!
--Merig
Merig fit une grimace et grogna:
Certes, il ne fait pas dans le drap de flandres avec les ennemis de Bretagne.

J'ai encore souvenance du siege de Rennes....Les tetes de francoys decoraient nos remparts, c'etait festif!
Roxannemontfortlaval
Le nouveau Grand-Mestre accompagné de quelques chevaliers et escuyers, était parti en mission depuis quelques jours. A l'Oratoire, tout avait repris son cours. L'Ordre avait vu deux de ses chevaliers revenir en son sein. De nouveaux escuyers arrivaient. Le Grand-Escuyer ce jour, devait les convoquer. Au programme : cavalerie, équidés et surtout bonne humeur et humour garantis. Connaissant son Unique, il ne pouvait en être autrement. La gonfanonier arpentait les lieux, les bras chargés de vélins, tunique battant au rythme de ses pas bottés qui claquaient sur le pavé. Yaouen-Elfyn la suivait comme son ombre. Avant de grimper la volée de marches qui menait au Chapitre, la jeune femme s'en passait inspecter la volière. Ses rapaces se mettraient à l'oeuvre un peu plus tard dans la journée, mais en attendant, tout était calme de ce côté là.

Au loin, entre les barreaux de la herse, on pouvait voir les deux grandes portes de bois, ainsi que les deux gardes en faction. L'automne commençait à se faire sentir, les feuilles des arbres recouvraient de plus en plus le sol qui séparant la forêt de la plaine entourant l'Oratoire. Cela permettait aux gardes de voir un peu plus loin que d'habitude.
Le froid également se faisait sentir, et devoir passer la journée sur le chemin de garde avait pour effet de refroidir la vigilance du plus réveillé des gardes. Mais les lieux étaient comme toujours bien gardés.
L'air était chargé d'odeurs automnale.

Roxanne sourit à Yaouen-Elfyn qui regardait avec curiosité les rapaces se jeter sur leur morceau de viande matinal.


Yaouen, ici c'est la nouvelle forteresse de l'Ordre des Trente. C'est en grande partie ici que j'ai appris à me battre à l'épée. J'y ai aussi continué mes entraînements au longbow. Regarde là-bas, la petite cabane à côté du gros arbre. C'est là où les archers comme vaam s'entraînent. Cette terre appartient à l'Ordre, et on y cultive la nourriture pour les chevaux.
Tu m'as longtemps demandé si tu pouvais avoir ton longbow. Je t'ai toujours dit que pour en avoir un à toi, il fallait que tu apprennes à t'en servir. Et nous commencerons avec un petit arc. J'ai demandé à Krystos de t'en fabriquer un. Il m'a dit qu'il serait bientôt terminé.

Les gris maternels s'éclairent en voyant l'expression de joie sur le visage de son fils.

En attendant, toi et moi allons aller ranger tous ces vélins dans mon bureau et ensuite nous irons dans les cuisines saluer tout notre petit monde et te faire offrir un bon bol de lait chaud avec un peu de miel comme Jehan seul ici sait te le préparer.

Tout en avançant dans la cour, la gonfanonier ne manquait pas de saluer chacun des hommes de garde qu'elle pouvait croiser. Et Yaouen ayant noté le geste de la tête si particulier des hommes d'arme, ne manquait pas d'imiter sa mère maladroitement. Et certains des gardes croisés avaient bien du mal à retenir sourire amusé.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Aigloun
Un cavalier se présente à la herse.

Aigloun était à Kastell Paol quand il prit connaissances des évènements qui secouaient les Trente.

Il avait repris la route aussitôt qu'il le put pour pour rejoindre l'Oratoire. Il revenait chargé de victuailles.

Les gardes en faction s'étant quelques peu assoupi, il passa avec sa monture au pas, le plus lentement possible afin de ne pas faire de bruit.

Dans la cour il vit roxanne, suivi comme son ombre par un enfant.

La herse bien passé, il mit sa monture au galop pour parcourir les derniers mètres le séparant du Gonfanonier.

Les gardes s'agitèrent, surpris de cette intrusion.

Aigloun arrêta sa monture à quelques pas du Gonfanonier. Il descendit de cheval et alla saluer le chevalier roxanne et sourit à l'enfant.

Demat Chevalier. Me voici de retour avec des victuailles pour les Trente.

A peine eut-il fini de parler que les gardes l'encerclèrent.
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Roxannemontfortlaval
« L'une des plus grandes sagesses de l'art militaire, c'est de ne pas pousser son ennemi au désespoir. »Montaigne.

C'est un escuyer qu'elle voit se présenter devant elle. Et les sourcils se froncent légèrement lorsque les gardes l'encerclent.

"- Retournez à vos postes, cet homme est l'escuyer Aigloun, notre nouveau chef d'armée. Vous et vous, veillez à allumer des braseros dans la cour d'honneur. Vous veillerez également à en allumer sur le chemin de ronde. Peut-être qu'un peu de chaleur évitera à certains d'entre vous une somnolence malvenue. Vous m'avez habituée à mieux que cela pourtant !"

Senestre s'est pointée sur deux des gardes qui ne demandent pas leur reste et s'empressent d'aller exécuter les ordres. Roxanne regarde l'escuyer et approuve ses paroles d'un hochement de tête.

"- C'est une excellente chose en effet. Nous allons en avoir besoin, gardez-le tout précieusement. Deux de nos membres sont en mer et rejoignent le sol breton, ils seront sous peu parmi nous. Maintenant que vous voila de retour sur Roazhon, vous savez ce que vous avez à faire. A ce sujet, j'ai quelqu'un pour vous. Et comment se passe votre formation d'escuyer ?"

Toujours à se préoccuper des uns ou des autres de ses escuyers la Gonfanonier. Elle tenait fermement la main de Yaouen-Elfyn, et intercepte le regard de l'homme d'arme sur l'enfant.

"- Je vous présente mon fils Yaouen-Elfyn. Il est âgé de trois ans mais c'est déjà un brave petit guerrier. Il est né sous les feux de la guerre, sur un navire breton. On comprend mieux pourquoi il veut devenir corsaire plus tard. Mais je me proposais d'essayer de lui expliquer ludiquement ce que c'est que l'artillerie. Vous savez les trébuchets, la couleuvrine, le couillard, le mangonneau bref tout ça. Il faut bien commencer par faire entrer quelque chose dans cette petite caboche bretonne !"

Sourire tout en retenu de la gonfanonier mais le regard qu'elle pose sur son fils en dit long. Elle espérait surtout croiser la Chevalier Chikaka. Sa cousine n'avait pas son pareil pour vous parler d'artillerie. Une vraie mine d'or.

"- Qu'en dites-vous escuyer Aigloun ? Savez-vous jouer d'un instrument ? Vous pourriez nous battre le rappel !"

On peut avoir nombre de charges et malgré tout garder une âme de Chipie. La malice se lit sur le visage de la Montfort.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Chikaka10
Tous les derniers évènements avaient été difficiles pour la chevalier de Plogoneg. Elle avait l'impression que tout son univers s'écroulait entre les épidémies qui avaient terrassé une grande partie d'amis et la famille, les changements, les bouleversements dans l'Ordre... Il lui avait fallu prendre du recul pour bien réfléchir à ce que deviendrait sa vie. Elle avait pensé recommencer à zéro, tout quitter pour recommencer une nouvelle vie ou tout simplement espérer être touchée par la maladie qui rôdait et rejoindre tous ceux qui étaient partis... Elle resta donc longuement en retraite au monastère. Elle était fatiguée de tout et affaiblie depuis la guerre. Le repos fut bénéfique et en sortant elle savait ce qu'elle allait faire : continuer d'oeuvrer pour Breizh comme elle l'avait toujours fait ; continuer la création de son Suzerain Elfyn de Montfort ; vivre pour et avec sa famille...

Un petit voyage sur l'océan finit de la retaper et de retour sur la terre, elle s'empressa de rejoindre ses compagnons. Une nouvelle ère pour l'Ordre arrivait et beaucoup de travail les attendait.

Tous ensemble ils allaient oeuvrer pour maintenir et perfectionner l'Ordre des Trente et les nouveaux écuyers semblaient prometteurs et plein d'allant.

Ses premiers pas la menèrent aux écuries. La dernière fois qu'elle avait vu son étalon Zéphyr il semblait souffrant. Il est vrai que son fidèle destrier avait fait toutes les guerres et il se faisait vieux. Elle appréhendait quelque peu de ne pas l'y trouver mais sa joie fut grande quand elle le vit debout sur ses pattes, l'oeil encore vif. Son cheval était très important pour Chika, grâce à lui elle avait mené plusieurs guerres sans tomber. Un chevalier ne pouvait survivre sans son cheval comme le dragon ne pouvait vivre sans son dragonnier.


hey ! Zéphyr ! Comment vas tu mon tout beau ?

Elle lui caressa le chanfrein tout en fermant les yeux. Qu'il était bon d'être de retour !
Annesolenn_wolback
Anne-Solenn, ayant expédié les affaires courantes la veille, décida d'aller retrouver ses frères d'arme dans la nouvelle forteresse des Trente.

Le soleil n'était pas encore levé quand elle ouvrit la porte grinçante de l'écurie et sella sa jument blanche, Baronessa. Essayant de point réveiller la maisonnée, elle prit la bride de la jument et la guida vers la petite porte donnant sur le chemin derrière la maison.

La porte franchie, elle enfourcha la jument et, l’encourageant d'une grande tape sur le flanc, la lança au galop. Le vent fouettait son visage et faisait voler ses cheveux. Je dois avoir l'air d'une folle, pensa-t-elle, en riant silencieusement. La forteresse n'était pas loin, elle aurait pourtant voulu galoper ainsi sans s'arrêter, aller jusqu'à la mer, peut-être. Mais il lui fallait ralentir, la forteresse apparaissait au détour du chemin.

Elle mit Baronessa au pas et pénétra dans le quartier général des Trente. Une nouvelle expérience l'attendait, une nouvelle vie peut-être.

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Aigloun
Ma foi, ma formation suit son cours. Entre les nouvelles fonctions de mon chevalier tuteur et les miennes, il nous reste peu de temps en commun. Vous venez d'ailleurs d'en voir un exemple.

Il sourit en montrant la pagaille.

Plus sérieusement, je suis toujours en recherche de PEA. J'ai quelques touches, je reste en attente. Mais cela devrait se résoudre sous peu.

Roxanne lui présente son fils, Yaouen-Elfyn.

Aigloun s'accroupit pour lui parler.

Tu portes le nom d'un grand homme. Sois en fier. On m'appelle Aigloun. Je suis honoré de te rencontrer.

Puis se redressant et s'adressant à Roxanne

Je ne connais pas grand chose à l'artillerie, juste ce que j'ai pu apprendre ici et que cela provoque des dégâts terribles sur tout ce que ça touche. Et j'ai bien peur que cela remplace un jour nos belles épées.

Quant à savoir jouer d'un instrument.... Non, je ne sais pas. Je n'ai même pas souvenir d'avoir même essayé... Par contre, je connais des gens qui jouent du pipeau...


Il rit.

A la limite, si vous avez quelques chose qui ressemble à un tambour, je veux bien essayer...

Il se gratte la tête en se demandant dans quelle galère il venait de se fourrer.
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Roxannemontfortlaval
Chacun d'eux vaquaient à leurs tâches. Certains étaient partis en mission alors que d'autre se préparait à aller en un autre lieu. Et les recrutements continuaient, les recrues intéressées écrivaient d'elles-même, aucunement besoin de battre le rappel.

Tranquillement installée dans son bureau, elle planchait sur les nouveaux projets et dans l'immédiat, c'était avec le grand-duc que les choses se mettaient doucement en place.
Echanges réguliers. Oui forcément, c'était journalier mais là il ne s'agissait pas de diplomatie, mais des Trente. Et les plumes crissaient de part et d'autres. Mais ! Mais !!! Cela avançait !

Du changement. Du renouveau. Et des projets qui prenaient forme doucement. Quelques chevaliers à réveiller encore. D'autres sur le retour de mission.De nouveaux escuyers à former. Chevalerie encore et toujours au premier plan.

Et les gardes toujours à leurs postes ne faillissaient pas. La herse ne se levait qu'à bon escient.

Reposant vélins et nécessaire d'écriture, la gonfanonier, qui commençait à prendre ses marques dans le nouveau lieu, depuis son accident, accompagnée de l'un des gardes, s'en descend dans la cour, en direction des écuries. Là où elle sait y trouver à coup sûr le Grand Escuyer.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Roxannemontfortlaval
Elle est passé par la bibliothèque de l'Oratoire. Cet endroit lui parle. Il y a des présences, invisibles, insondables, des ombres sur les murs et au fond un écu étincelant dans la semi pénombre des lieux et gravé aux armoiries des Trente et de la Bretagne. De part et d'autre, des gravures représentant ceux qui furent, ceux qui sont passés, ceux qui sont toujours là.

Droite dans ses bottes, elle aime faire réagir les gens, en bien comme en mal. Ça évite les amorphes qui ne ressentent jamais rien. Ca prouve qu'on est encore vivant.
Son fils semble avoir trouver quelque chose par terre qui l'intéresse. Il a trouvé un truc qui roule ou qui bouge, c'est bien. Elle fait comme si de rien n'était. Mais elle s'en met plein les mirettes, si fragiles encore. Elle le trouve grandi, beau, elle ne se repait pas de ce spectacle. Le plus magnifique qui soit quand on ressort d'une telle épreuve. Et ça rend plus fort et déterminé encore. Et ça inculque une nouvelle sagesse, une nouvelle manière d'appréhender la vie, son quotidien. Un certain détachement en soi.

« L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons »


Elle sourit tout en adressant ces mots aux gardes auxquels elle apporte vin chaud épicé agrémenté d'une larmée de prune que la Maître-herboriste, chirurgien du coin a concocté pour les hommes d'armes en faction. Et sur un tranchoir, quelques cuisses de poulet et du paté aux cèpes.
Distribution de gourdes tièdes et de quoi se réchauffer et garnir la panse. Avec le froid qui se fait plus persistant, et l'humidité ambiante, le geste est le bienvenu, elle le voit dans le regard des gardes.

C'est ça aussi les Trente.

- Fée, fée, 'ga'de jou mam !

Un éclat de rire en croisant le regard amusé de son fils qui semble depuis quelques temps s'être pris d'amitié avec une fée. Conversation très intime qu'elle surprend parfois entre lui et cette demoiselle invisible. Mais la Neveziad qu'elle est, prend intérêt discret à la chose. L'enfant a son monde à lui, c'est ainsi qu'il se forge. Et elle veille, pire qu'une louve, sur Yaouen-Elfyn.

La ronde continue et les ordres sont claqués. Passage aux écuries, des chevaux à préparer. Passer prévenir les chevaliers et les escuyers concernés. Qu'ils se tiennent prêts. Penser à prévenir le maire du lieu en question aussi, qu'il ne se trouve pas pris au dépourvu.

Au petit matin, c'est déjà l'effervescence dans l'enceinte. Puis la gonfanonier se dirige d'un bon pas vers la lice d'entrainement. La chevalier y rejoint son escuyère qui doit l'y attendre.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Chimene
C'est non loin du QG des Trente que la brune se trouve. Revenue d'Irlande plus tôt que prévu, elle était soulagée de retrouver sa terre natale, sa Breizh pour qui elle donnerait sa vie.

Ayant accostée à Brest avec son escuyer...et bientôt mari, c'est d'un bon pas que le couple rejoint Tréguier.

La chevalier ne cache pas sa hâte de rejoindre ses frères et soeurs d'armes, sa marraine, et son autre escuyer.
Elle pensa à Lorenzo, sans nul doute il se trouvait entre de bonnes mains avec Roxanne.



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