[RP Fermé]Ordre des Trente: Garde d'élite Grand-Ducale.

Du changement. Du renouveau. De l'animation. Les derniers évènements de ces semaines passées avaient emmenés à des changements en profondeur. Mais contrairement aux rumeurs que certains s'amusaient à lancer, cela n'avait strictement rien de politique. Un procès à la base de tout. Des faux témoignages pour les uns, les autres ayant eux pris la décision de n'acter qu'une vérité propice à Bretagne. Une mise à pied dès le lendemain de la blonde par l'ancien grand-mestre en signe de représaille personnelle. Levée le jour même par le grand-duc. Et les portes ouvertes au Maréchal de Bretagne. Portes qui restaient obstinément closes depuis plus d'un mois que l'ordre grand-ducal avait été donné. Un branle bas de combat généralisé suite à tout cela. Ceux qui ont choisis de partir l'ont fait. Nombreux sont ceux qui ont souhaités rester. Et de nouvelles recrues se font connaitre. Les rumeurs de dissolution de l'Ordre, s'apaisent. Fausse rumeur encore.
La Montfort se bat aux côtés de ses frères et soeurs d'armes. L'Ordre ne péréclitera pas. Hommage à l'ancien grand-duc, son feu grand-oncle. Elle en a vu du monde venir la trouver et lui enjoindre de ne rien laisser, de continuer et de se battre coûte que coûte. Malgré la haine qu'elle a pu encaisser ces derniers jours, elle ne lâche rien. Et l'ancien grand mestre ayant fait déménager les Trente restant de son Hostel particulier, elle a tout simplement ces derniers jours retourné tout Roazhon et a trouvé l'endroit adéquat.
Certains chevaliers des Trente, restés longtemps silencieux reprennent goût et intérêt depuis quelques jours. Tous unis, frères et soeurs d'armes, pour le Grand-Duc, pour leur Bretagne.
Les escuyers allaient continuer de bénéficier de cette formation spécifique des Trente. L'orage était passé. Le renouveau lui fleurissait. Des projets étaient en discussion. Le Grand-Duc lui était toujours dans son village de villégiature. Eux avaient rejoint Rennes. Mais la garde Rohannaise de sa cousine Anastriana continuait de veiller discrètement sur Riwan, permettant ainsi à la garde du Grand-Duc de se concentrer sur leurs autres missions en cours.
Roxanne savait le grand-duc sous protection et les ordres avaient été donnés.

En son domaine, elle continuait la formation de Fauconnerie auprès de ses élèves. Le grand fauconnier de France avait également accepté de la prendre avec elle et de terminer son enseignement qui si elle était à la hauteur, serait sanctionné par une mention officielle. Elle pourrait alors plus tard, monter le projet qui lui tient à coeur depuis le décès de son père.
Au sein de l'Oratoire, certains lieux avaient été réorganisés, d'autres étaient en cours de remaniement. Mais le plus important était là. L'Ordre des Trente gardait cette unité qui était la sienne. Chacun était présent, les uns pour les autres. Les escuyers se trouvaient même nouvellement impliqués. Plus encore qu'ils ne l'étaient auparavant. L'esprit était toujours là. Les futures recrues venaient se renseigner, recrutement toujours en cours.
Les gardes étaient à leur poste au sein de la herse. Chacun à l'intérieur de l'Oratoire était à son office. Plus que jamais l'Ordre des Trente était en éveil. Dans son bureau de gonfanonier, la blonde était en grande discussion avec le Sénéchal. Et dans la cour principale, aux premières lueurs de la nuit qui tombe, on pouvait croiser chevaliers, escuyers et gardes qui se croisaient, discutaient, vaquaient à leurs occupations.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Pres des locaux de l'ordre des deux ou trois...

Youenn faisait sa patrouille et montra a Merig le terrier de l'ordre en disant:
- Guette donc mon canus la nouvelle taule des rutilants!

Youenn repondit en riant:

- Mais dame mon gars, pour faire tapisserie ou potiche ou devnir duc, t'as pas vraiment besoin de savoir manier une epee.....Et ceux qui savaient s'en servir vont repartir a la braise pour Breizh.

Il parait juste que le grand raclure attend de se faire clouer au pilo' avant de repartir etriper du bonhomme....

Sainte verole, je prefere l'avoir avec nous que contre nous ce salaud!

Le nouveau Grand-Mestre accompagné de quelques chevaliers et escuyers, était parti en mission depuis quelques jours. A l'Oratoire, tout avait repris son cours. L'Ordre avait vu deux de ses chevaliers revenir en son sein. De nouveaux escuyers arrivaient. Le Grand-Escuyer ce jour, devait les convoquer. Au programme : cavalerie, équidés et surtout bonne humeur et humour garantis. Connaissant son Unique, il ne pouvait en être autrement. La gonfanonier arpentait les lieux, les bras chargés de vélins, tunique battant au rythme de ses pas bottés qui claquaient sur le pavé. Yaouen-Elfyn la suivait comme son ombre. Avant de grimper la volée de marches qui menait au Chapitre, la jeune femme s'en passait inspecter la volière. Ses rapaces se mettraient à l'oeuvre un peu plus tard dans la journée, mais en attendant, tout était calme de ce côté là.

Au loin, entre les barreaux de la herse, on pouvait voir les deux grandes portes de bois, ainsi que les deux gardes en faction. L'automne commençait à se faire sentir, les feuilles des arbres recouvraient de plus en plus le sol qui séparant la forêt de la plaine entourant l'Oratoire. Cela permettait aux gardes de voir un peu plus loin que d'habitude.
Le froid également se faisait sentir, et devoir passer la journée sur le chemin de garde avait pour effet de refroidir la vigilance du plus réveillé des gardes. Mais les lieux étaient comme toujours bien gardés.
L'air était chargé d'odeurs automnale.

Roxanne sourit à Yaouen-Elfyn qui regardait avec curiosité les rapaces se jeter sur leur morceau de viande matinal.

Yaouen, ici c'est la nouvelle forteresse de l'Ordre des Trente. C'est en grande partie ici que j'ai appris à me battre à l'épée. J'y ai aussi continué mes entraînements au longbow. Regarde là-bas, la petite cabane à côté du gros arbre. C'est là où les archers comme vaam s'entraînent. Cette terre appartient à l'Ordre, et on y cultive la nourriture pour les chevaux.
Tu m'as longtemps demandé si tu pouvais avoir ton longbow. Je t'ai toujours dit que pour en avoir un à toi, il fallait que tu apprennes à t'en servir. Et nous commencerons avec un petit arc. J'ai demandé à Krystos de t'en fabriquer un. Il m'a dit qu'il serait bientôt terminé.

Les gris maternels s'éclairent en voyant l'expression de joie sur le visage de son fils.

En attendant, toi et moi allons aller ranger tous ces vélins dans mon bureau et ensuite nous irons dans les cuisines saluer tout notre petit monde et te faire offrir un bon bol de lait chaud avec un peu de miel comme Jehan seul ici sait te le préparer.

Tout en avançant dans la cour, la gonfanonier ne manquait pas de saluer chacun des hommes de garde qu'elle pouvait croiser. Et Yaouen ayant noté le geste de la tête si particulier des hommes d'arme, ne manquait pas d'imiter sa mère maladroitement. Et certains des gardes croisés avaient bien du mal à retenir sourire amusé.

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« L'une des plus grandes sagesses de l'art militaire, c'est de ne pas pousser son ennemi au désespoir. »Montaigne.

C'est un escuyer qu'elle voit se présenter devant elle. Et les sourcils se froncent légèrement lorsque les gardes l'encerclent.

"- Retournez à vos postes, cet homme est l'escuyer Aigloun, notre nouveau chef d'armée. Vous et vous, veillez à allumer des braseros dans la cour d'honneur. Vous veillerez également à en allumer sur le chemin de ronde. Peut-être qu'un peu de chaleur évitera à certains d'entre vous une somnolence malvenue. Vous m'avez habituée à mieux que cela pourtant !"

Senestre s'est pointée sur deux des gardes qui ne demandent pas leur reste et s'empressent d'aller exécuter les ordres. Roxanne regarde l'escuyer et approuve ses paroles d'un hochement de tête.

"- C'est une excellente chose en effet. Nous allons en avoir besoin, gardez-le tout précieusement. Deux de nos membres sont en mer et rejoignent le sol breton, ils seront sous peu parmi nous. Maintenant que vous voila de retour sur Roazhon, vous savez ce que vous avez à faire. A ce sujet, j'ai quelqu'un pour vous. Et comment se passe votre formation d'escuyer ?"

Toujours à se préoccuper des uns ou des autres de ses escuyers la Gonfanonier. Elle tenait fermement la main de Yaouen-Elfyn, et intercepte le regard de l'homme d'arme sur l'enfant.

"- Je vous présente mon fils Yaouen-Elfyn. Il est âgé de trois ans mais c'est déjà un brave petit guerrier. Il est né sous les feux de la guerre, sur un navire breton. On comprend mieux pourquoi il veut devenir corsaire plus tard. Mais je me proposais d'essayer de lui expliquer ludiquement ce que c'est que l'artillerie. Vous savez les trébuchets, la couleuvrine, le couillard, le mangonneau bref tout ça. Il faut bien commencer par faire entrer quelque chose dans cette petite caboche bretonne !"

Sourire tout en retenu de la gonfanonier mais le regard qu'elle pose sur son fils en dit long. Elle espérait surtout croiser la Chevalier Chikaka. Sa cousine n'avait pas son pareil pour vous parler d'artillerie. Une vraie mine d'or.

"- Qu'en dites-vous escuyer Aigloun ? Savez-vous jouer d'un instrument ? Vous pourriez nous battre le rappel !"

On peut avoir nombre de charges et malgré tout garder une âme de Chipie. La malice se lit sur le visage de la Montfort.
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Anne-Solenn, ayant expédié les affaires courantes la veille, décida d'aller retrouver ses frères d'arme dans la nouvelle forteresse des Trente.

Le soleil n'était pas encore levé quand elle ouvrit la porte grinçante de l'écurie et sella sa jument blanche, Baronessa. Essayant de point réveiller la maisonnée, elle prit la bride de la jument et la guida vers la petite porte donnant sur le chemin derrière la maison.

La porte franchie, elle enfourcha la jument et, l’encourageant d'une grande tape sur le flanc, la lança au galop. Le vent fouettait son visage et faisait voler ses cheveux. Je dois avoir l'air d'une folle, pensa-t-elle, en riant silencieusement. La forteresse n'était pas loin, elle aurait pourtant voulu galoper ainsi sans s'arrêter, aller jusqu'à la mer, peut-être. Mais il lui fallait ralentir, la forteresse apparaissait au détour du chemin.

Elle mit Baronessa au pas et pénétra dans le quartier général des Trente. Une nouvelle expérience l'attendait, une nouvelle vie peut-être.

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Chacun d'eux vaquaient à leurs tâches. Certains étaient partis en mission alors que d'autre se préparait à aller en un autre lieu. Et les recrutements continuaient, les recrues intéressées écrivaient d'elles-même, aucunement besoin de battre le rappel.

Tranquillement installée dans son bureau, elle planchait sur les nouveaux projets et dans l'immédiat, c'était avec le grand-duc que les choses se mettaient doucement en place.
Echanges réguliers. Oui forcément, c'était journalier mais là il ne s'agissait pas de diplomatie, mais des Trente. Et les plumes crissaient de part et d'autres. Mais ! Mais !!! Cela avançait !

Du changement. Du renouveau. Et des projets qui prenaient forme doucement. Quelques chevaliers à réveiller encore. D'autres sur le retour de mission.De nouveaux escuyers à former. Chevalerie encore et toujours au premier plan.

Et les gardes toujours à leurs postes ne faillissaient pas. La herse ne se levait qu'à bon escient.

Reposant vélins et nécessaire d'écriture, la gonfanonier, qui commençait à prendre ses marques dans le nouveau lieu, depuis son accident, accompagnée de l'un des gardes, s'en descend dans la cour, en direction des écuries. Là où elle sait y trouver à coup sûr le Grand Escuyer.
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C'est non loin du QG des Trente que la brune se trouve. Revenue d'Irlande plus tôt que prévu, elle était soulagée de retrouver sa terre natale, sa Breizh pour qui elle donnerait sa vie.

Ayant accostée à Brest avec son escuyer...et bientôt mari, c'est d'un bon pas que le couple rejoint Tréguier.

La chevalier ne cache pas sa hâte de rejoindre ses frères et soeurs d'armes, sa marraine, et son autre escuyer.
Elle pensa à Lorenzo, sans nul doute il se trouvait entre de bonnes mains avec Roxanne.


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Macsen avait cherchez le bon lieu de l'entrainement, celui-ci n'avait pas l'habitude de traîner ici et là. En voyant au loin le chevalier Roxanne, il était sûr d'avoir trouvé le bon endroit, à moins qu'elle soit venue à sa recherche pour lui passer un savon, ce machin glissant dés qu'on le mouille un peu.

Il était venu les mains vide, la précipitation lui avait fait oublier son bâton. Ce bâton, il en avait vu des choses... Des pierres, des pierres, encore des pierres... Il n'avait battu que cela, rien de plus. Un voyage tranquille en somme, tant mieux pour sa trogne.

- Demat, comme vous l'avez mandé je suis présent.

Dit-il une fois à porter de voie de dame Roxanne.

Le chevalier s'approchait de lui, épée en main. Mauvais ou bon signe ? Voyant qu'elle avait encore son épée dans le fourreau, celle en main ne pouvait être qu'une en trop... A moins que ça soit pour prêter à confusion et ainsi détourner la méfiance... La paranoïa n'est pas de mise, il faut qu'il reste confiant. Les Trente n'allaient tout de même pas le tuer sans voir ce qu'il vaut.

Roxanne lui tendit l'épée, ce qui le rassura intérieurement. Il prit l'épée sans se faire prier. Plus lourde qu'il ne le pensait, les bâtons sont bien plus agréable à manier.

- Ket !(Non !) Je n'en ai jamais tenue moi même.

Répondit-il à la question posée. Jamais il n'avait eut l'occasion d'en avoir une entre les mains. Pas les moyen de s'en payer une, il en avait déjà pas pour de simple vêtements. Ni jamais été entraîné par qui que se soit. Son arme la plus efficace était, jusque là, un bâton, plus aisé à se fournir, le prix est est grandement réduit et on peu en trouver partout sur les chemins. Nul ne puis dire qu'il à vu un mendiant avec une épée, alors qu'un bâton, il y en a des tonnes.

Il s'écarta du chevalier pour éviter de la trancher, là n'en était le but, du moins pour le moment. Habitude du bâton fait que les moulinets se font sans trop de difficulté. Le poids étant bien plus lourd, la seconde main vint vite en aide à la première. Mais la prise n'est pas aussi aisé qu'un bâton, plus petite est le pommeau. Certes, un bâton n'en possède pas, qu'on le prenne d'un bout à l'autre, en passant par son milieu, cela n'y change rien...

Son escuyère n'était toujours pas en vue. Les perlées se posent sur son escuyer qui semble jouer avec le vent lorsqu'elle aperçoit Madcat. Les deux femmes se connaissent bien, Roxanne l'apprécie pour bien des raisons mais aujourd'hui c'est l'escuyère qu'elle voit en elle.

"- Escuyère Madcat ! Dégainez vostre espée et venez vous mettre face à l'escuyer Macsen. Je veux voir ce que vous avez dans le ventre tous les deux."

L'invitation n'était pas anodine, elle voulait les voir à l'oeuvre avant que se faire une idée du travail qu'il allait falloir effectuer.

Et elle s'apprêtait à les observer lorsqu'une voix bien connue la fit se retourner. Les gris se posent sur la biquette qui accompagne le troublion de service. Et la diplomate qu'elle est, ne peut s'empêcher de se mordre les chairs de la joue jusqu'au sang, afin de ne pas emplâtrer le Seigneur-Escuyer lorsqu'elle l'entend.

Veuillez accueillir sa majesté Euchiasse Ier, Roi de France. Demat madame la baronne. Vous êtes bien en beauté aujourd'hui.

"- Es-cuy-er Mike de Nauriels, ici, ce n'est pas un champ de foire. D'autre part, je n'ai qu'une volière à ouvrir pour que mes rapaces s'abattent sur votre ..huum...chèvre. Avouez que ça ferait désordre ! Et ici il n'y a pas de baronne et encore moins de madame. C'est Chevalier.
Mais puisque vous me paraissez tenir une forme draconienne ce matin, attrappez-donc votre clémence et mettez-vous en garde face à moi."

Les perlées de lune fulminent de rage contenue. Mais même sous la torture, elle n'avouera jamais que c'est parce qu'elle est partagée entre le rire et la colère.

La gonfanonier fustige l'escuyer arrogant de ses grisailles trempées dans les lames d'acier, depuis son arrivée sur la lice.
Ah vous avez voulu bêler futur cousin, nous allons voir qui de vous ou moi sommes le plus habile à l'exercice. Et d'un geste de la main, elle fait signe à l'un des gardes de débarrasser les lieux de l'animal. Pour sa propre sécurité, car la jeune femme a remarqué, levant son regard au ciel, que Phoenix avait entamé quelques ballets aériens là-haut, juste au-dessus de la biquette.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Alors qu'elle observe les escuyers Mike et Madcat se mettre en garde, elle commence le cours, sans plus attendre son autre escuyère. Elle règlera cela au sein de l'oratoire avec elle, qui devra s'expliquer sur son absence.

"- L'objectif ici n'est pas d'intégrer la mort comme issue du combat, même si, c'est ce que vous devrez faire, lorsque vous serez en situation, sur le front. La touche, comme simulacre n'est pas non plus le but recherché.
En fait, je veux que vous mettiez votre adversaire hors de combat. Pour ce faire soit vous l'immobilisez au sol ; soit vous vous emparez de son arme en immobilisant celle-ci ; soit vous désarmez votre adversaire, soit vous le mettez à la merci de votre arme.
Dans cette conception du combat armé, la distance est une notion fondamentale. C'est pour cela que vous allez devoir intégrer les techniques d’approche à hors distance, les techniques à longue distance, les techniques à courte distance, les techniques de corps à corps . Pour qu’il y ait combat, il faut que l’espace de combat existe. L’espace de combat naît de la résultante de trois variables : la distance, le moment et la vitesse avec en toile de fond une constante qui est l’équilibre. Enfin, le dernier concept est la capacité à percevoir les opportunités, ce que l'on appelle l'a-propos. Nous verrons cela plus tard, avec les préparations d'attaque et les déplacements.

Je vais vous parler dans l'immédiat de la tenue de l'arme. Ceci s'adresse surtout à l'escuyer Macsen, vous deux, je présume que vous le savez déjà. Comme son nom l’indique, l’épée à deux mains est généralement tenue avec les deux mains, mais aussi avec une seule. La manière de la tenir variera selon le type de coups portés à l’adversaire.
Avant de parler de la tenue de l’arme, il nous faut aborder les différentes parties
de l’arme et de leurs utilités.
L’épée comprend : le pommeau, la fusée ou la poignée, la garde et ses quillons et la lame. L’extrémité de la lame est appelée la pointe.
La lame se divise en trois parties sensiblement égales.
Près de la garde, le premier tiers est appelé le fort. C’est avec cette partie que les parades sont réalisées.
A l’opposée, se trouve la partie appelée le faible avec laquelle les coups de taille sont donnés. Ici, il faut distinguer les coups réalisés avec le tranchant
inférieur dénommé vrai tranchant, ou le tranchant supérieur dénomé le faux
tranchant ou contre tranchant.
Enfin, le tiers du milieu appellé le moyen, il est utilisé pour les actions au fer.
Est-ce que pour l'instant vous suivez ?"
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Anne-Solenn répond à la question de Roxanne par un simple hochement de tête, oui, elle a compris. Mais voilà que Mike recommence ses pitreries, Anne-Solenn aurait bien envie de lui donner une leçon, mais ce serait un acte contraire à la discipline et elle sait ce que lui a coûté sa tendance à agir d'abord et réfléchir après, par le passé. Alors elle se contente de hausser les épaules et de lancer un coup d'oeil ironique à Mike en murmurant:

je suis sûre que si l'instructeur était Meerclaw, tu ne serais pas aussi enthousiaste!!
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Alors que la carriole quittait les lieux le vétéran dit :
-"Je crois que je viens d'entendre le cri de ralliement de la Montfort..."

Et la les deux en pleurèrent de rire au risque de faire verser le tout dans le fossé......

C'était à en pleurer de rire, le vétéran se servit des aides et fit faire une embardée au grand cheval de trait qui trainait son charroy et au passage dit:
-"Houla c'est qu'elle aurait l'air dangereuse, dites donc petite de l'ordre des deux ...

Ou trois....

Laisse donc ton braquemart au fourreau, tu pourrais te blesser...

Et si tu te lèves la main sur moi je te la rentre dans le séant tellement profond que cela te chatouillera la glotte..."
L'homme vieillissant se demanda si la pauvre fille avait vraiment cru impressionner un homme qui avait quasiment fait toutes les guerres de Breizh avant d'ouvrir sa propre affaire...

Il regarda son commis et pendant que la carriole avançait il lui dit:
-"Et cela se croit chevalier; chevalier de mes deux si tu veux mon avis...."

Il rajouta pour la forme à la petite personne qui faisait sa colère:
-"Pour ta gouverne, tes arrêts tu peux également les mettre où je pense, je ne suis pas un de tes larbins et tu n'as aucun pouvoir sur moi....

Aucun."

Il ponctua le tout en prenant les aides de la main gauche et en tendant le bras droit en serrant le poing paume vers le haut en dépliant le majeur....

Et il se mit à rire....


Décidément....Les gens de cet ordre étaient ridicules en tout point....

Une insulte qu'il avait appris des archers angloys....

Les rumeurs disaient que les meilleurs éléments étaient partis de l'ordre...
Les rumeurs étaient donc vraies.

La pauvre dut rêver, personne n'arrêta le vétéran et son commis...

Véteran qui se permit de répondre alors qu'il continuait son chemin:
-"Je ne suis guère chevalier mais j'ai eu le plaisir d’avoir fait quelques études et de savoir manier la sémantique même si je suis grossier je sais que l'on dit trou du cul et non pas trou de cul...

Pauvrette, si tu manies la sémantique comme tu manies ton arme, il est bien heureux que tu la sortes point , tu serais foutue de te couper en deux...

Et dis voir pucelle, laisse donc le Grand- duc, Saint-Yves l'ait en sa sainte garde en dehors de tout cela, si tu as besoin d 'évoquer son nom pour te faire respecter un minimum c'est que tu ne vaux pas tripette la gueuse...."

Il se mit à rire et dit:
-"Moi aussi je peux donner des ordres dans le vent?

Attends donc petite...Comment fais-tu?

Ha oui, Gardes ramenez cette fillette à sa nourrice, ses dents poussent et cela la rend bien colère...

Désolé, je n'arrive point à être aussi ridicule que vous...

Les rumeurs disent que ce sont les félons qui ont quitté les Trente..Des rumeurs disent qu'ils ne sont pas respectés et qu'ils sont moqués en Irlande...

Mike fut alerté par les cris, c'est que ça gueulait dans le coin. "Gardessss" "Gardesssss". Il avait quitté la lice et avait rejoins le chevalier Lanaelle et il eut le temps d'écouter les dernière parole du "vétéran". Il s'adressa au vétéran.

Et bien et bien, quelle langage châtié pour un gueux

Il s'approcha, le sourire aux lèvres, nullement effrayé.

Une casserole vide fait beaucoup de bruit quand elle tombe...un peu comme toi en faites, tu parles, tu parles mais tu ne fais que du vent...

Encore un sourire moqueur. Puis il fit une excellente imitation du vétéran

Blablabla, je suis le meilleur, le plus fort, le plus intelligent...

Puis reprenant une voix normal.

Toute façon vu ta carrure, un coup de vent et tu t'envoles héhé
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Et sur la lice d'entraînement, le cours continue, faisant fi de l'agitation insipide qui peut se dérouler par ailleurs.

"- Escuyer Mike, les techniques de corps à corps ne sont pas le sujet, pour le moment nous voyons la tenue de l'arme et les déplacements. Un peu de sérieux, mar-plij."

Et de renchérir.

"- En ce qui concerne les coups de taille, la dextre est placée sur la fusée près de la garde. Le pouce rejoint l'index de façon à former un anneau autour de la poignée. La main gauche est placée sous la main droite, le pouce rejoignant l'index de la senestre.
Dans les coups de contre taille, il est parfois nécessaire de mettre le pouce de la main droite sur le plat de la lame. Ceci permet la présentation du contre tranchant et de son utilisation. Pour les parades, la tenue de l'arme permet de résoudre la polémique entre la parade du plat et la parade du tranchant. La parade doit être réalisée par l'opposition du pouce qui bio-mécaniquement est la seule position de la main qui donne de l'efficacité au mouvement. Parer avec le tranchant entraîne une détérioration du fil de la lame, ce qui nécessite que la parade soit réalisée avec le plat de la lame et avec son fort. Ainsi, lors d'une parade, l'épée est tenue le pouce sur le plat de la lame. Au cas où le pouce ne serait pas sur le plat, c'est le tranchant qui se présente à la lame de l'adversaire.


La position de la main gauche est modifiée dans le coup d'estoc, à savoir qu’elle empaume le pommeau de l’épée afin de donner plus d’autorité et de précision au coup de pointe.
De manière plus générale dans la tenue de votre arme, Dans les enveloppements ou afin d’éviter un désarmement par crochetage de la garde, il est parfois souhaitable de mettre l’index devant la garde. Dans les parades, en mettant les pouces en opposition aux coups, l’efficacité de celle-ci et la sécurité sont augmentées. Afin de faciliter le passage de l’épée dans les mouvements qui nécessitent le croisement des bras, il faut prendre l’habitude de maintenir l’épée dans les deux anneaux que forment le pouce et l’index, les autres doigts servant à
orienter l’épée. Se crisper en permanence sur la poignée de l’épée est très fatigant ; il faut au contraire relâcher les muscles et ne serrer la poignée qu’au moment d’une frappe ou d’un choc avec la lame adverse."

Tout en dispensant ses paroles, la chevalier est face à eux, et procède lentement aux différents gestes sur son épée, de manière à ce que les escuyers voient bien et intègre les mouvements.
Elle reprend ensuite.

"- Voyons maintenant ce qu'il en est des déplacements.

Un déplacement vers l’avant «en gagnant» ou «en marchant»,
Un déplacement sur le côté droit «à dextre»,
Un déplacement sur le côté gauche «à senestre»,
Un déplacement vers l’arrière «en cédant» ou «en rompant» .

Les déplacements seront réalisés d’une manière fluide, sans à-coup brusque et
dans le plus grand équilibre possible. L’équilibre, les changements de rythme
et l’à-propos dépendent de la qualité des appuis. Ils doivent être effectués jambes fléchies et être de faible amplitude. Car cela autorise les changements de sens et une adaptation rapide à l’adversaire notamment dans les combats courtois. Plus le déplacement est grand, plus il est en déséquilibre et long en durée ce qui ne permet pas de réagir rapidement puisque, par réflexe, la recherche de l’équilibre a lieu en premier, l’action ne venant seulement après. Les pieds seront déplacés en rasant le sol, mais sans contact avec celui-ci. Dans les déplacements en site naturel, plus le terrain sera accidenté, plus les pieds devront être levés. Lors de la pause du pied avant, c’est le talon qui touche le sol en premier. Si dans un déplacement, la pointe du pied est posée en premier, le risque est grand de glisser, surtout si le sol est de l’herbe humide et que les semelles des chausses sont lisses.
Toute forme de pas glissés est à éviter. Par contre, tous les déplacements
doivent être réalisés en rasant le sol sans le toucher. Il existe également différentes sortes de marches, de retraites, de passe avant ou passe arrière.

Les voltes et les contre-voltes sont des mouvements de pivotemnts sur un pied. Dans la volte, le pied gauche sert de pivot et dans la contre-volte, c'est le pied droit qui joue ce rôle. Avec une volte ou une contre-volte, il est possible par exemple de réaliser un quart de tour, un demi tour ou un tour complet. Ces mouvements permettent de se dégager et de prendre de la distance par rapport à l'adversaire ou dans un combat à deux contre un ; de gagner le second adversaire après avoir esquivé ou paré l'attaque du premier. Associés à une action de bras, ils préviendront une attaque. Mais ils permettent en tant que tels de se défendre ou de préparer une action offensive.

Vous allez vous mettre par deux, face à face, et mettre en pratique déplacements et tenue de votre arme. Exécution !"

La gonfanonier darde oeil attentif sur les escuyers.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Anne-Solenn, rompue depuis longtemps aux technique de combat, suivait quand même d'une oreille, et d'un oeil, attentifs, le cours de Roxanne. On a toujours quelque chose à apprendre, et un combattant présomptueux croyant tout savoir peut devenir un danger pour tous ses compagnons d'armes.

Anne-Solenn ne savait trop qui prendre comme adversaire, aussi se mit-elle en mouvement devant un adversaire invisible, imaginant ses feintes et les contrant à coups de voltes et contre voltes... Se rappelant aussi les exercices sous la direction de Kassandre, capitaine de l'ost et sa pire ennemie. Elle lui en avait fait voir!! Mais elle devait reconnaître que sans les interminables exercices faits dans la cour de la caserne par tous les temps, elle, Anne-Solenn, ne serait pas là en train de reprendre le métier des armes, qu'elle croyait avoir abandonné définitivement.

Mais le vacarme qui régnait autour d'elle finit pas rompre sa concentration et, furieuse, elle rengaina son épée en grommelant:


Bons sang!! On ne peut pas interdire l'accès de la forteresse à tous ces manants!
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Le seigneur revint sur le terrain d'entrainement et entendit Roxanne faire cours sur un sujet que Mike maîtrisait et en plus qu'il avait déjà donné au sein de l'Ost de Breizh. Mike s'ennuyait fermement et regarda un candidat potentiel pour venir exécuter ses gestes qu'ils avaient déjà répété des millions de fois.
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Anne-Solenn avait remis son épée au foureau et écoutait Roxanne avec attention. Celle-ci parlait des qualités que doit posséder un chevalier de l'ordre: courage, loyauté, générosité, fidélité à l'ordre et à ses frères d'arme, maîtrise complète de soi et de ses sentiments. La perfection, dit-on, n'est pas de ce monde, mais le chevalier du portrait peint par Roxanne n'était pas très loin de l'idée que l'on s'en fait. Peut-être, après tout, après beaucoup d'efforts, les membres de l'ordre arrivaient-ils à se rapprocher du chevalier idéal.

Anne-Solenn regarda discrètement autour d'elle pour voir les réactions des chevaliers et escuyers présents. Son regard s'attarda sur Mike, qui avait l'air de s'ennuyer mortellement. Le regard vague et quelque peu vitreux, il semblait sur le point de s'endormir. Quand Roxanne l’interpella, Anne-Solenn eut un petit sourire, rien n'échappait au regard du gonfanonier.
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Liberté de profiter de la vie sans se sentir opressée désormais. Elle l'avait. Et ce jour, ce n'est pas la chirurgien qui allait oeuvrer mais c'est son autre talent qu'elle allait mettre à contribution. Celui que tous lui reconnaissait sur Kastell Paol depuis des années. Si l'Auberge du Phare était à Saint-Pol, c'est elle qui allait emmener de quoi se rassasier au sein de la grande salle à manger de l'Oratoire des Trente.
Certaines mauvaises langues y racontaient que soit disant les membres de l'Ordre crevaient de faim. Foutaises que cela. Et elle en riait d'entendre de telles sornettes. Comme si un seul escuyer ou chevalier mourrait de faim en ces lieux.

Elle s'était toilettée à la hâte, avait relevé ses cheveux en chignon et enfilé une robe en satin d'un coton vert pâle. Et la Violine avait parachevé sa tenue d'un rang de perles et par une broche en jade.

En arrivant sur le palier du premier étage, elle entendit des bruits de conversation qui provenait du rez de chaussée. Elle descendit l'escalier, se guidant au son des voix et parvint sur le seuil de la salle à manger.

Elle poussa les battants des hautes portes en chêne.

Chevaliers et escuyers étaient attablés ensemble autour d'une longue table et conversaient gaiement. Elle portait un plateau sur lequel étaient disposés un énorme plat de jambon fumant et un autre d'oeufs au plat accompagnées de succulentes pommes de terres persillées.

_ Alors il parait que l'on meurt de faim ici ?!!!


Large sourire de la brune politaine qui semble avoir retrouvé de l'entrain au sein des lieux.
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Anne solenn, les coudes fort impoliment posés sur la table, écoutait en souriant les histoires et les plaisanteries qui fusaient autour d'elle. Malgré l'abondance des mets, elle ne mangeait pas.

Les Trente étaient de bonne humeur. La grande salle résonnait de cris, de rires et aussi de bribes de chants que l'un ou l'autre entonnait, mais qui n'étaient repris que par deux ou trois et s’arrêtaient après le premier refrain.

L'attention d'Anne-Solenn se détourna soudain de ce qui se passait autour de la table. Une délicieuse odeur de jambon envahissait la grande salle. Anne-Solenn se tourna vers la porte et vit Precio, chargée d'un lourd plateau bien garni, qui s’avançait vers la table.

Elle allait bondir pour l'aider à porter son lourd fardeau, quand Mike, toujours prêt lors qu'arrive une jolie femme, la devança. La scène devenait intéressante. Mike frétillait et faisait des ronds de jambe. Ma parole, pensa la comtesse, il lui fait la cour! Mais bientôt elle se désintéressa complètement de Mike, le jambon était nettement plus appétissant.

Dame Precio, vous avez des idées vraiment lumineuses!!
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Il sourit.

Mais tout le plaisir est pour moi...

jusqu'à ce qu'il réceptionne un plat bouillant sur la main qu'il déposa rapidement sur la table. Il feignit une douleur...

Je crois que je me suis brûler..

Mike lui fit un clin d'oeil puis d'un murmure rajouta.

vous savez soignez les brulures ? toutes les brulures ? Il faudrait que je passe à l'infirmerie...

Il sourit discrètement à la bombe anatomique, proposition ? certainement !
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[Toujours le même jour, c'est à dire le jeudi, toujours à la même heure, c'est à dire bah je n'ai pas de cadan solaire et toujours au même endroit.]

Mike se dirigea vers le jambon et s'en coupa une tranche.

Il est vraiment délicieux, cette distribution nous permettra de gagner force et vigueur !

Il sourit à Precio, c'est qu'elle avait le don pour le jambon et c'était vraiment très bon !
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La Commandeur avait vu le jambon arrivé et le regardait avec plein de gourmandise. C'est que la mission passé, l'accouchement, et le trajet du retour lui avait sacrément ouvert l'appétit.

Malgré son appétit grandissant, c'est Mike qui se "jeta" sur le jambon apporté par Precio. Mais préférait-il la viande ou la personne? Avec cet escuyer tout était possible et la brune en sourit.

Il faisait bon d'être de retour. Et comme le soulignait Anne-Solenn, on fêtait chaque jour que Dieu faisait d'être vivant et en bonne santé.

Elle s'approcha d'ailleurs des deux femmes, et tendit la main vers une toute petite pomme de terre persillé pour la porter à sa bouche. Oui, elle n'avait pas pu résister!

Alors Mesdames, comment vous portez- vous? Charmante soirée n'est-ce pas?
Et Precio, trugarez pour ces plats, ils sont succulents! dit-elle la bouche encore pleine.

Excusez mes manières, mais je n'ai pas pu résister, il fallait absolument que je goûte cela.

Un sourire aux jeunes femmes, heureuse tout simplement d'être en terres bretonnes, et de pouvoir bavarder de tout et de rien.
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Mike remarqua enfin que Anne lui parlait.

Pardon, j'étais tellement absorbé par l'arrivé de Precio que j'ai légèrement omis de renoué avec la réalité.

Il sourit alors qu'il goutait une délicieuse tranche de ce jambon.

délicieux, il n'empêche.

alors arriva Chimène et il la salua.

Demat Chimène.
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Écuyère depuis un certain temps déjà Jasme n'avait pas eu l'occasion de fréquenter l'Oratoire suffisamment.

Aussitôt acceptée comme écuyère elle partit en mission. Elle avait parcouru beaucoup de chemin sur mer. Elle avait apprit à piloter un bateau et navigué durant 2 mois. Elle avait accosté en Irlande et en Écosse. Ce fut pour elle un des meilleurs moments de sa vie.


Elle revenait à l'Oratoire rencontrer les autres membres de l'Ordre. Elle entra dans la place et parcouru les corridors. Puis, elle entendit des voix. Les gens semblaient de bonne humeur, elle poussa la porte et reconnue des visages amis.

Elle les salua tous et félicita la nouvelle maman. Elle semblait porter une auréole de bonheur. Elle eut aussi un échange avec Roxanne. Elle se sentait liée à elle. Elle lui était reconnaissante de l'avoir accueilli dans l'Ordre.

Les gens étaient assis pour la plupart à une grande table en train de manger du jambon et des pommes de terre. Elle remarqua Mike qui s'affairait. Il parlait fort. Impossible de ne pas l'entendre. Elle réprima un sourire à la remarque de Chimène.

Elle se cherchait une place, ne sachant pas trop où aller se caser. Son regard parcourait la salle.

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Le Nauériels avait écouté la Précio, la bombe anatomique, avec une grand attention puis il lui répondit.

Je vous crois volontier mais je crois qu'il sera plus aisé pour moi de me rendre au dispensaire pour que vous me soignez cette blessure.

Il sourit.

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