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[RP] Domaine d'Arvoriad

--La_voisine



Elle avait entendu du bruit dans le jardin des Kermabon. La voisine, toujours aggripée à sa fenêtre telle une chouette à sa branche, sortit le nez à l'extérieur pour voir d'où il provenait.

La nuit était noire. La chouette, heu... la voisine... n'y voyait goutte. Rageant comme une instisfaite qu'elle était, elle referma brutalement les volets, puis sa fenêtre et sortit de chez elle comme une furie avec une faux entre les mains et pénétra chez ses voisins.


Qui va là?? Répondez si vous ne voulez pas que je vous embroche!!!

Sans doute la température, ou bien la peur, toujours était-il que la vieille se mit à trembler de tous ses membres. Elle vociféra seule au milieu de la nuit.

Vous avez de la chance!!! Mais attention à vous, il n'y a rien à voler ici!!!

Un autre bruit derrière elle! La vioque se retourna d'un bond, le coeur battant la chamade. Un rayon de lune perça les nuages dans le ciel et éclaira un pauvre petit chat qui sortait d'où on ne savait où..
Rassurée, la voisine le récupéra et l'emporta jusqu'à sa chaumière..


Viens petit minou.. mamie va te donner un bon bol de lait tout frais...
Caled
Retour de nuit.

Sans chercher à ranger quoi que ce soit, ou à faire le tour de sa maisonnée il était rentré et sitôt s'était couché.

Il n'aimait pas voyager de nuit. Ses nuits étaient trop précieuse.

Pas le temps de vérifier si Amae était a ses cotés, qu'il dormait déjà comme un loir.

le soleil vient lu chatouiller le visage il grogne, râle , se retourne. La aussi, éblouit. Il ouvre un oeil. Se leve passe une main dans ses cheveux. La nuit a été trop courte.

Il regarde la pièce alentour. Si les volet sont ouvert, c'est qu'Amae est passé.

Il va se décrasser, retirer les saletés accumulés sur la route. Effacer les traces de la nuit. Il passe une chemise fraîche. Pousse le vice a cirer ses bottes. Vraiment pas pressé à matin de se lever. Le temps est changeant. Le soleil perce des nuages tantôt noir, tantôt gris. Sur un fond de ciel bleu.

Une vrai lutte entre microclimats Trecorrois. Le début du printemps...

Il finit par descendre au rez de chaussé, après avoir écrit une petite lettre.

Le temps d'avaler une tartine au miel,il descends a Loarwenn, remettre sa taverne en état après deux semaines d'abscences...

Il trouve une touffe de fleur sauvage sur le bord du mur les coupes et fait demi tour.

Il les laisse sur la table pour sa douce,avec un mot doux griffonner sur un vélin.
Amaellya
Amaellya arriva au Domaine. Elle poussa le lourd portail et partit en direction de la maison. Elle alla chercher un vase et y mit le bouquet de fleurs cueillit sur le chemin. Puis elle inscrivit un petit mot pour son tendre qu'elle glissa entre les fleurs.




Demat vous, si vous me cherchez je suis à la boutique de Gin pour installer mes affaires. Je passerais au Loarwenn ce soir, j'espère te voir. Je te laisse préparer le souper. Je t'embrasse tendrement, Ama.


Et la voilà repartit, pleine d'énergie, ses jupes en mains, elle gravit les escaliers quatre à quatre, fila dans sa chambre. Elle sortit la malle de sa mère. Courant à travers la maison, elle rassembla de quoi confectionner de belles tapisseries. Elle mit le tout dans la malle. Puis la jeune femme quitta ses petits escarpins qu'elle déposa à son tour dans la malle. Elle enfila des souliers afin d'être plus à l'aise pour marcher.

Amaellya attrapa la malle et l'entraîna derrière elle sur le chemin de Tréguier. Elle observa la mer, un sourire illuminant son visage, elle avança d'un bon pas. Déjà elle apercevait les premières maison du village.

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Fille des flots, elle est et restera.
Amaellya
Amaellya cuisinait, perdue dans ses pensées. Les paroles de la soeur de Merry la troublait au plus haut point. Que se passait-il entre eux? La jeune femme mit les pigeons à cuire. Tués du matin, elle les avait plumé et préparé pour son tendre. Elle savait qu'il aimait les pigeons aux petits pois, aussi se mit-elle à en écosser avant de les faire cuire à leur tour.

Son Caled allait bientôt arriver. Elle s'essuya les mains et parti en direction de la salle à manger, dresser la table. Elle alluma deux grands chandeliers qu'elle disposa à chaque extrémité de la table. Un feu brûlait dans l'âtre de la pièce. Elle regarda le résultat, fière d'elle. La salle était chaleureuse, légèrement romantique. Parfait pour des retrouvailles entre amoureux. Il lui avait tellement manqué.

Elle grimpa à l'étage, enfiler sa plus jolie robe. Elle sortit son médaillon de son corset, le mettant sur le dessus de sa tenue. Elle se rendit à la coiffeuse, où elle se détacha les cheveux et se les brossa afin de les rendre doux et soyeux. Lorsque ses boucles châtains cascadaient à merveille sur ses épaules, elle enfila de petits souliers et redescendit en cuisine. Elle surveilla la cuisson du repas, sortit la tarte aux pommes du four afin qu'elle refroidisse doucement.

Elle alla ensuite s'installer dans le petit salon, dans un fauteuil confortable. Elle lisait un livre prit dans la bibliothèque, attendant son tendre amour. Impatiente de le revoir enfin.

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Fille des flots, elle est et restera.
Caled
Le temps a passé, les marées se sont succédées, les unes apres les autres, prenant lentement le dessus sur la terre, bien que de maniere infime et imperceptible. Les falaises reculaient de maniere inneluctable.

Il fait nuit. On distingue a peine la bâtisse, haute de deux étage et à la facade blanchie à la chaux. Derriere le mur entourant la propriété, derriere les arvres qui jalonnent le chemins.

Il met pied a terre, enfin arrivé, vas pousser le portail devant lui, tirant le lourd loquet de bronze. Naturellement sa monture passe devant lui, en direction de l'écurie.

La lune est haute, elle éclaire de sa luer blafarde la cours. Les gravier crissent sous leur pied. Il guide la monture de la cavaliere toujours en selle. Il n'a cas pousser la porte de l’étable.

Prete.

Il sourit ses cadets sont donc bien passé, le fourrage et l'eau sont fraiches, les box propre. Il aide la cavaliere a descendre, son fils dans les bras. Il pose un regard attendrit sur le petit prince aux yeux bleu. Penses a ses petit bout, son fils qui lui ressemblerait tant, et sa fille au regard troublant. Il détache les selles des chevaux, les laisse dans un coin prévu. Chacun d'eux est conduit dans un box. Il va caresser Avel , un instant. Bonsoir ma belle. Il pose son front sur la jument, pour lui dire qu'elle lui a manquer. Instant de communion entre deux âmes jumelé.


Sa main va se glisser dans celle de la cavaliere, caché sous sa cape. Il discerne un moment l'eclat de la lune qu'elle fixe patiemment en l'attendant. Il referme la porte des écuries. Le sol crisse de nouveau sous leur pas.

Il ouvre la porte, facheuse porte qui conteste, il donne un leger coup d'épaule, se promettant d'y remedier des le lendemain . Elle s'ouvre.

avec douceur il la deleste de sa cape. Sur leur droite a l'entrée, un feu ronfle. Eclairant faiblement les quelques fauteuil qui occupaient l'espace.
Des étageres, nombreuses, chargé de livre. Il lui explique que Léenn passe le plus clair de son temps ici. Il lui montre la piece attenant, sans y aller, c'est la petite salle, ou la famille mange a l'occasion. sur leur gauche, la cuisine, on y accede au celier, et a une cave. Par une même porte. Et une série de marche.

Puis vient l'étage. Il file droit, laissant passé les chambres de ses cadets, ignorant si ils etaient présent. Pousse doucement une porte.

Yaouen peut dormir ici si tu le souhaite, elle n'a jamais servit...et la porte attenante la, Il va la pousser, donne sur ma chambre. Tu ne sera pas loin de ton Petit Prince.

Il baille doucement. Je vais descendre en bas, chercher un peu d'eau , je t'en laisserai un cruchon. Puis j'irai dormir au salon.

Il lui souffle un baiser, bref, le sourire aux levres...plongeant ses yeux dans les siens Da garan
Roxannemontfortlaval
Arrivés. Ils le sont. La jeune femme le regarde mettre pied à terre avant de se laisser porter jusqu'aux écuries. Glissant de sa monture précautionneusement afin de ne pas perturber le sommeil de Yaouen-Elfyn. Mais celui-ci est réveillé et ouvre de grands yeux, regardant en silence autour de lui, petit doigt suçoté dans sa bouche.
Roxanne laisse Caled retrouver son repaire, elle l'observe alors qu'il savoure des retrouvailles avec l'un de ses équidés, auquel il semble énormément tenir. Les gris ne veulent perturber ces moments là et ses lèvres caressant les fins cheveux bruns de Yaouen, elle se glisse vers la porte de l'écurie.

La Lune, Astre de bonheur, dont la lueur intense lui éclaire le visage pour lui redonner vie, et force. Un sentiment extrême de pureté s'empare de la blondine.
Mais où es-tu Astre Ténébreux ? Parle moi, j'ai besoin de toi.

Alors qu'elle ferme les yeux, un vent frais caresse sa nuque, la faisant frissonner. Ce parfum si fin se hisse jusqu'à ses veines, elle le reconnaît, n'ose ouvrir les yeux, elle sait qu'elle est là, qu'elle la regarde, comme chaque soir. Sa Lune, son astre.
L'envie la noie, elle rouvre les yeux, la regarde. Elle plonge dans son regard avec une élégance carnivore.

Un sursaut alors qu'elle sent la main de Caled venir chercher la sienne, chaude, lovée sous sa cape. En silence, elle le suit. C'est son domaine, son antre à lui. Le coeur qui cogne un peu plus vite, elle le suit du regard alors qu'il donne un coup d'épaule dans la porte récalcitrante.
Et puis c'est la visite. Rapide et succinte vue l'heure tardive. Elle le suit docile, Yaouen somnolant contre son épaule.
Elle aime la simplicité et la rusticité des lieux. Il se dégage une âme de cet endroit.
Puis elle le suit à l'étage.

Yaouen peut dormir ici si tu le souhaite, elle n'a jamais servit...et la porte attenante la, donne sur ma chambre. Tu ne sera pas loin de ton Petit Prince.

Bouche bée, elle le regarde bailler et il lui propose de lui remonter de l'eau. Avant d'aller dormir au salon. Il lui laisse sa chambre. Avant d'un sourire, venir effleurer ses lèvres, leurs yeux perdus l'un dans l'autre.

Da garan

Elle reste silencieuse mais ses gris parlent pour elle. Il le sait. Ces derniers temps passés ensemble n'ont fait que les rapprocher davantage, ils se sont confiés l'un à l'autre. Et pourtant tellement encore à se dire.
Alors qu'il redescend, Roxanne repasse dans la chambre à côté et dépose Yaouen dans le lit qui a du être très certainement installé là alors que ses enfants à lui devaient être sans doute attendus. Une chambre qui n'a jamais servie vient-il de lui dire. Elle sait combien il a envie de revoir ses deux petits bouts. Et l'image qu'elle a eu de lui, aussi brève fut-elle, tenant son fils et sa fille dans ses bras lui étreint le coeur. Se penchant au dessus de Yaouen, main fine et tendre maternelle vient effleurer la joue du bébé endormi.

Croisant les bras autour d'elle, comme pour se protéger de l'extèrieur, Roxanne, rassurée sur le sommeil de son fils, s'appuie un instant au chambranle de la porte communiquant avec la chambre de Caled. Ses gris parcourrent la pièce, glissant sur le lit.

Phrase qui lui revient en mémoire, lors de sa première soirée en taverne trécorroise il y a quelques semaines. Lui n'était pas là, elle ne l'avait pas vu cette soirée là. Mais les mots résonnent encore à ses oreilles. " Je rentre me mettre au lit et attendre Caled" Quelques jours plus tard, il lui avait dit ne pas être rentré au domaine cette nuit là mais avoir dormi dans l'une des chambres de sa taverne.

Et ce n'est pas dans le lit du jeune homme qu'elle passe la nuit, mais recroquevillée dans le fauteuil qu'elle a glissé entre les deux pièces communiquantes. Sous son édredon dans lequel elle s'est pelotonnée.

Et le sommeil fait son oeuvre...

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Roxannemontfortlaval
Alanguie, dans une demi-conscience léthargique que seule la perception d'une présence dans la pièce vient troubler, Roxanne se réveille. Si chez la plupart des gens, le réveil revêt un caractère de simple formalité, et prend la forme d'un rituel routinier auquel ils se livrent passivement tous les jours, chez la Chevalier, la pronominalité du verbe n'est pas due au hasard, et linguistiquement parlant, est réfléchie. Traduction: l'action est exercée par le sujet sur lui-même. Et pour la blonde, l'action est héroïque, et le sommeil pas moins difficile à vaincre que la fétide Tarasque. Chaque matin.

C'est donc une ébouriffée, froissures du fauteuil imprimées sur la peau et paupières encore soudées de torpeur ouatée, qui vient braver la bête et dérouler sa carcasse hors de la blancheur bouillonnante de l'édredon. Mais blondine qui aurait gardé quelques traits de son faramineux adversaire, comme à jamais marquée par le combat homérique qui s'est déroulé pendant la nuit: yeux rougis, humeur de vouivre et crinière broussailleuse. Elle s'étire comme un gros chat paresseux, ouvre enfin ces prunelles grises qui parcourent une chambre... avec un Yaouen éveillé et babillant paisiblement assis dans le lit. Tiens, elle aurait juré que le brun Trecorrois de son coeur était là, elle a presque senti dans sa langueur assoupie le frôlement d'un regard hyalin. Relent de rêve, sans doute. Elle sait que toute la semaine il va être diantrement occupé. Le blé, le moulin, le marché, les fournisseurs, la clientèle à contacter.

Un Yaouen qui bat des mains et vient faire son calin matinal mèches brunes se coulant contre la joue de sa mère et les voila partis inspecter la cuisine.

Sur la table, des petits paquets échoués comme autant de ponts jetés entre envies et perspectives, des fiasques pleines de promesses, des légumes qui attendent sagement, sans savoir qu'ils finiront taillés en pièce et sacrifiés à l'estomac d'un brun et aux hanches de la blonde. Débauche de senteurs et de couleurs qui laissent ladite blondine pantoise devant le tableau, nature presque vivante encore, et c'est les narines qui parlent pour elle, frémissantes et enivrées. Dégustation visuelle et olfactive, pendant que les esgourdes se réveillent aussi, et captent les bribes d'une conversation, plus bas. Étincelle amusée dans les mirettes irisées.

Dites, ça vous dit de venir avec moi au marché ?

Léenn est là et la fratrie également. Roxanne les observe du coin de l'oeil, ils semblent se concerter avant que de voir Léenn lui faire un timide sourire et acquiesçer.

Alors allons y !! Et en revenant nous préparerons un petit festin pour votre frère !

Sur les étals du marché, dans le village

"Petit pois. Panais. Généreux le petit pois, ample le petit pois comme celle des faunes."

Mais la maraîchère n'y entendait rien, dans le brouhaha matinal, aussi Roxanne dégoisait ses remarques sur les panais et les satyres à la jeunesse qui l'accompagnait, et ses âneries virevoltaient dans l'air sous les éclats de rire. Trois marchands plus loin, un chevrier - jeune, aux boucles brunes, la lippe angélique, ça lui traversa l'esprit un instant, fugace, que ç'aurait pu être lui, l'amant pâtrétique de la blonde. Quoiqu'amants ils n'en étaient point encore à ce stade là. Frère, tantine et tradition oblige. Quoique.
Mais pensée fugace donc, bien vite dissipé par les douces exhalaisons des fromages. Juste un, mais un coriace, un frais, un vrai. Et plus tard, dans l'échoppe fourmillante d'un Trecorrois de boucher.

On rigole moins avec l'abatteur, surtout lorsque l'on vient de croiser un éphèbe qui ramène une saucissonade de douleur. Dans sa besace flottaient des petits trésors, perclus dans des chiffons comme des petites paupiettes : muscade, gingembre, cardamone, cannelle, sel. La sauce, elle sera cameline ou ne sera pas. Du miel aussi, quelques amandes et quelques raisins. Et bien sûr le plus important de tout : des petits pois et du fromage.
Chargés de leur vaste berceau gastronomique, coloré et odorant comme un bouquet de fleurs des champs, les en voila revenus.

Dans les fumets de la cuisine

La viande est reléguée dans un coin, les paupiettes-aromates sagement alignées en face, et les petits pois mis à la géhenne. Angoissant, le cri du petit pois qu'on cisèle au fil du coutelas, comme s'il n'était déjà pas assez minuscule comme cela, qui roule tel une perle pendant qu'on lui tranche méthodiquement ses flancs purpurins. Grotesque, la plainte du panais qu'on égorge, affolantes les épices qui se meuvent de douleur sous la lame glacée d'une bretonne décidée à montrer qu'une mini- Monfort aussi, ça sait cuisiner !

Roxanne récolte du pouce les filaments des membres légumiers collés sur le tranchant, et les goûte dans un victorieux sourire, l'œil rivé sur les cadavres coupés en rondelles. C'était avouer ou mourir. Au tour des raisins, auxquels elle colle le cul dans un vieux fond de reginglard rouge comme on trempe un fol dans l'huile et le sang. Il y restera le temps qu'il faudra. Dans son angle obombré par la silhouette du bourreau, un sot-l'y-laisse tremble. La cardamone devient pâle comme la cuisse d'une normande, les amandes commencent presque à s'éplucher d'elles-mêmes.

Roxanne en cuisine, c'est pire que l'Inquisition lâchée dans un village de vieilles biques italiennes.Et cætera. Les amandes, elles, par un quelconque miracle dermique, s'étaient dépiautées d'elles-mêmes. Ah noon ! Max est venue mettre la main à la pâte !
Dans la jatte en bois, les amandes sont comme des demoiselles qui auraient dans l'air envoyé valser leurs jupons et leurs corselets à l'approche de la cavalerie, en hurlant des you-hou.

Elle tourne le dos au fourneau et ferma ses quinquets ; et découvre que les garçons et Léenn ont fait du lait avec les dites amandes. Yaouen ravi en a le minois barbouillé d'ailleurs. Intégration qui ne se passe pas trop mal, bien mieux que ce qu'elle ne craignait toujours !

Et ce fut la sarabande des casserolettes, un bacchanal culinaire mené d'une pogne bretonnante, au feu les légumes dans la fricassée orgiaque, emmêlez les jus, que chairs adhèrent, grille la barbaque dans ton huile, pare-toi de ton flavescent un brin rouillé, exhale, mais ne crame pas. A part, instinctivement amalgamés, les épices, cardamone et lait âcre des amandes copulaient étrangement, la muscade suçait la pomme aux raisins trempés de vinasse rouge, la cannelle faisait la nique à un verjus suranné, chapardé, incertain. Manquait plus que le gingembre, à peine, car Roxanne en avait grignoté plus de la moitié.

Gourmande !

Chaque ingrédient dans sa quintessence, débarrassé de ses oripeaux superflus, va se mêler à ses condisciples dans d'étranges sabbats, préliminaires à l'orgiaque gueuleton. Frétillements sauvages dans les casseroles, gémissements lascifs dans les braisières, unions fusionnelles dans les ramequins, Léenn n'en perd pas une miette, enthousiasme idolâtre dans la prunelle, quasi enfantin.

Et voici que chipie Roxannéenne leur sort son arme fatale : une belle tranche de fromage fondant devant le nez sur du pain frais de ce matin s'il vous plait ! Hommage au fromage, qu'a beau avoir été vendu par un sombre damoiseau tout droit sorti d'une orgie uraniste de dévoyés en jaquette pourpre, l'est tout de même corsé le bougre.

Dégusté, partagé, c' est un goût qui s'apprivoise. Ou c'est le goût qui apprivoise, son palais rétif, de bouchée en bouchée. Il force l'acclimatement, adhère aux parois intrabuccales qui ont toujours préféré la brebis.

Longue tablée est dressée dans la bonne humeur et simplement dans la cuisine. Rires et discussions se font entendre, dans l'attente du maître des lieux.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Lababette


Vala bien un bordel qui leur était pas coutumier. Evidemment, elle n'avait pas eu le temps de visiter le domaine Trecorrois, à peine avait-elle pu s'adapter au Domaine de Langolen. Mais le jeune maître devant se rendre sur Treguier pour se présenter à la mairie et sa jeune maîtresse qu'elle était bloquée sur Rennes avec l'alerte, c'est elle qu'on avait dépêché sur les lieux. C'est qu'la d'moiselle Roxanne elle tenait à ce que grand soin soit pris de l'élu de son coeur et la Babette qu'elle avait reçu ordre d'aller tout préparer avant l'arrivée du jeu'n maître.
Oui-da, c't'était son maître à elle aussi l'Intendant du Domaine de Langolen alors elle qui avait prêté serment d'jamais laisser sa maitresse venait d'en faire d'même pour son n'veau maître.

Pis ces deux là c'qu'ils formaient un beau couple y'a pas à tortillonner. 'Moureux tout plein qu'ils sont et c'pas la distance qui va les séparer Bou Diou que nenni. Pis sa maitresse lui a dit qu'même au Domaine du Maître y'avait des enfants, qu'il a des frères et soeurs. Sûr que l'petit Yaouen va pas s'ennuyer et qu'il a sûrement déjà du s'fendre la poire avec eux.

Sa salive glisse lentement dans sa gorge, tachant de se rappeler les indications de la Chevalier. Déjà s'orienter de nuit était un pari; mais en plus, camouflée sur la large capuche mitée et avec la Blafarde lune comme compagne, c'était une gageure. En plus, cet endroit n'avait même pas de crécelle! Même le simple plaisir de renouer avec ces hardes ne lui était pas accordé
.
A quelques lieues d'éventuelles bornes de propriété, elle stoppe sa monture. Se plonge dans le silence lourd d'une campagne nocturne.
Seule une brise improbable secoue quelques feuilles au loin.Dans un soupir, ses talons chatouillent les flancs de l'animal. Reprenant sa route dans le silence.

Enfin, les ombres du Domaine apparaissent.

Elle remonte les fossés jusqu'à trouver le chemin qui oblique vers le manoir. Sans qu'aucun gardien ne vienne l'interpeler... Les lieux prenaient doucement vie... Elle chercherait le jeune maître après quand s'ra arrivé. Il suffisait de contourner les murs noirs et les fenêtres silencieuses, de marcher dans la jeune herbe souple pour gagner les terres environnantes. Les gazouillis cristallins d'un rû émirent peu à peu leur musique. La monture tourne alors vers un point d'eau - une mare, un étang, un lac - aux rives dégagées, sauf d'un large saule aux bourgeons explosants. Libérée du poids infime de sa propriétaire, la jument empruntée s'éloigne pour brouter alors que ses bottes parcourent les derniers mètres, les sens aux aguets.

Porte qu'elle pousse et elle pénètre dans les lieux.

Ah ma belle d'mizelle qu'est-ce que je f'rions point pour qu'vot'bel homme de main soit bien ch'lui et pour sûr qu'l'aura à s'préoccuper d'pas grand-chose dans la maison maint'nant qu'j'y soyons !!

Pourpoint qui tombe, manches qui sont relevées, coiffe bien aplatie sur la tête et la meschine se met déjà à l'oeuvre. Surprise qu'elle lui a dit la dim'zelle Roxanne. En premier lieu l'fromage qu'elle a dit savions point pourquoi mais elle discute pas les ordres La Babette. Et bientôt trône une belle part de fromage disposée dans une assiette sur la grande tablée d'la cuisine. Pis l'tout agrémenté de pain frais, de corbeilles de fruits de saison et pas oublier la belle pièce de sanglier saignante accompagnée d'petit pois. Très important l'petit pois qu'sa maîtresse elle a dit.

Pour sûr qu'le jeune maître ça va l'secouer d'voir ça.
Caled
Il tire sa lame.


Il est tard, le jeune homme rentre de la ville. A peine arrivé sur la route de l'Arvoriad, il s'inquiete, la jument tantôt renâcle a faire un pas, tantôt elle avance en pressant le pas. Comportement inhabituelle pour le cheval de guerre, qui jamais n'à broncher face à un ordre de mémoire de Kermabon.

Il la laisse en dehors de la propriété, prenant soin de laisser portail ouvert. Elle rentrera seule rejoindre l'étalon.


Lumière qui vacille. Il reste un instant coi. L'un de sa fratrie aurait-il décidé de venir passé nuit a Arvoriad? Peu probable, il les avaient laissé à leur repas chez l'Ancêtre. E celui ci n'aurait laissé aucun d'entre eux s'aventurer, sans monture et par la nuit jusqu'ici.

Pas de loup qui suivent l'herbe, il n'ira pas prendre le risque de prévenir son visiteur. Il croise la route d'une monture, pas même desceller. Froncement de nez, imperceptible dans la nuit. Bientôt il trouve la porte arrière, la pousse et pénètre dans la salle de séjour. Seulement éclairé par la lune, baignant table est chaise d'une lumiere blafarde par les grandes fenetres. Il se rend jusqu'au cuisine, foyer de la lumière suspecte.


Sourire alors qu'il reconnait la femme, puisque ca en est une qui s'affaire, lui tournant le dos.

Il s'adosse à la chambranle d'une porte resté ouverte.

Je vous dérange ?
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Lababette


Fort affairée la Babette. C'est que le jour est spécial. Et si elle suit pas les ordres de sa j'eun maîtresse, celle-ci pourrait bien lui en vouloir. Elle travaille donc avec sa délicatesse coutumière sur LE gâteau. Et qu'ça c'est du dessert ah que oui. La pâte est prête parfumée et onctueuse à souhait, les différents fruits rouges de saison sont parsemés dessus.

De temps à autre elle surveille la cuisson des p'bread pois. Et alors qu'elle se met en oeuvre de s'occuper des précieux une voix se fait entendre.


Je vous dérange ?

Avez-vous déjà vu une envolée de petits pois ? C'est Lyrique, c'est festif, c'est...

Crénom de Diouuuu !!! Mais ça va t'y pas bien d'me faire r'tourner les sangs comme ça ? M'sieur Caled vous y voulez qu'je vous fasse flamber la maison ou quoi ? Mim'zelle Roxanne elle dit toujours qu'on frappe à la porte avant d'entrer chez les gens !!

Comment ça elle en oublie que le jeu'n maître il est chez lui ? Dans une cuisine c'est elle, la seule, qui élit domicile.

Vous m'derangions point mais vous me fassions faire des bêtises. Quoi qu'vous voulez M'sieur Caled ?
Caled
Il rit, il n'avait pu s'en empêcher. Il fallait bien rire, surtout en ce moment.
Envolée de petit pois et Babette furibonde.

Le tableau était comique et épique, nul doute qu'il s'en souviendrait un moment, et saurait le lui rappeller.

Le petit pois, profitant de cette aubaine roule de droite et de gauche. Petite morale de sa part alors qu'il se dirige vers un placard. Sourire, mais il ne relève pas qu'elle se sens déjà comme chez elle. Et puis il st tellement peu souvent ici, que n'importe qui y est plus chez lui que lui... beaucoup de lui ça dans une même pensée, pour quelqu'un qui se parle à lui même... bon: mode chasse au petits pois [ON]

Vous m'derangions point mais vous me fassions faire des bêtises. Quoi qu'vous voulez M'sieur Caled ?


Alors qu'il fait rouler les petits pois dans la même direction, dans le but des les alignés en rangs et dans un ordres parfait...il se met à lui répondre.

Hé bien... savoir ce que vous faites ici... chez vous, ou chez moi... bref, pas a Rennes en sommes..

Coup de balai a droite, pour récupérer un déserteur... vous avez déjà regardé un petit pois de prêt ? On croit communément et vulgairement qu'ils sont rond, mais que nenni !
Le Kermabon, lui, de sa tendre enfance passait le plus clair de son temps a les écosser les lui petits pois.ainsi est né le lien entre les deux entités : Caled et petit pois. Nul n'écossais aussi vite, et nul ne pouvait mieux représenter ces sphères,qui n'en étaient pas,puisqu'au coté plat, nature du pourquoi un petit pas de roulait pas droit,mais culbutait de travers


Puis vous aimer le fromage vous aussi?
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Lababette


Récupérer un p'tit pois de çi-de-là et v'la un interrogatoire qui commence. Deux yeux ronds comme des billes qui regardent le maître des lieux.

Rhoazon ? Ma qu'est-ce que vous voulions qu'je fasse à Rhoazon ? Dim'zelle Roxanne elle n'a dit que ne voulait pas de personnel là-bas. Qu'y avons assez d'monde comme ça là-bas pour la surveiller et pis ent'vous et moé et bah la Dim'zelle elle aime pas Rhoazon. Nah moé j'y ons vécu dans la demeure familiale du temps où c'beau m'sieur Phoenellion l'y était encore vivant. J'y étions gamine mais j'm'en souvenions très bien. Mon père qu'c'était le maitre d'armes du beau m'sieur et ma mère qu'elle faisions la cuisine et l'ménage et qu's'occupions de Dim'zelle Roxanne et Oceane.

De se taire, le visage rembruni d'un coup et d'pousser soupir à fendre l'âme avant de se reprendre.

Pis après quand mim'zelle Roxanne l'a déménagé de Gwened l'avions suivi mais pas à Rhoazon. A Langolen. Et l'père et la mère à moi qu'ils y sont aussi qu'vous allez bien les croiser si c'est pas d'ja fait.

Pipelette la Babette, il se pourrait bien que le j'eun maître en apprenne plus sur sa dulcinée avec elle qu'avec la principale intéressée.

Et donc Dim'zelle Roxanne elle a dit comme ça que je devions venir ici pour que vous creviez pas la dalle.M'enfin la connaissant j'supposions qu'c'est elle qu'y faudrait y surveiller la mangeaille et pas vous ! Et oui j'aimions l'fromage mais j'préférions d'loin les fraises à la crème. J'vous en f'rai aussi si vous voulez mais vot' douce si vous en voyez qu'elle en mange faudra penser à vous inquiéter !

Poings sur les hanches, la meschine note que le j'eun maître a un sacré coup de main pour le passage d'balayage. Un bon point pour lui qu'ça dans la trogne d'la brunette.

J'vous avions préparé l'repas et vot'gâteau d'anniversaire. Mais où qu'y siont vo't fraterie ? J'croyions que serions là avec vous j'en ai cuisiné pour un régiment !
Caled
La dernieère charge est donné. Le dernier évadé est rattrapé. La révolte est maté. Sous peu, tous irons subir un mauvais sort en croisant la route de Cocotte, derneire lubie de son plus jeune frere. Il en ira de la survie de chacun, maisles chance pour eux d'en réchapper étaient mince au vu du Petitpoilisme qui liait tout ce qui touche de prêt, ou de loin, tout ce qui est Kermabon ou s'en rapproche.

Il note que La Babette en effet il ne l'a jamais vu a Roazhon, erreur ! Erreur! Et elle le lui signifie. Lui s'en amuse,il commence à l’apprécié la Babette avec son caractère et sa franchise. Il s'installe pendant qu'elle balosse. Elle expose, développe, alors qu'il écoute, notant les détails et liant le tout a ce qu'il sait déjà.

J'vous avions préparé l'repas et vot'gâteau d'anniversaire. Mais où qu'y siont vo't fraterie ? J'croyions que serions là avec vous j'en ai cuisiné pour un régiment !

Ma fraterie ? Sont chez l'Ancêtre ce soir. Mais ils viendrotn sans doute tous demain. Votre gateau pourra les attendre jusqu'à midi? Ou nous devrons nous occuper de son cas des ce soir ?

Sa main se glisse jusqu'au pain et fromage. Pour sur que le tout n durera pas long dans la main du jeune homme...
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Roxannemontfortlaval
On ne peut pas dire qu'elle est fait dans la discrétion pour arriver jusqu'au domaine. Et encore heureux que Yaouen soit avec elle car si elle avait été seule, c'est ventre à terre qu'Orphée serait arrivé en vue du Domaine d'Arvoriad.

Petit bout toujours blotti contre elle, qui s'éveille à demi levant une tête qui semble bien lourde.


Hum ? huuum.

Et petit crâne brun qui retombe comme une masse sur l'épaule de sa mère. Maternelle qui elle, malgré une nuit blanche est bien réveillée et nous saccagerait un régiment ce matin.
Oui, c'est que là derrière la porte d'entrée du domaine se trouve son marin, son brun, son homme de main, son intendant, son Unique.
Elle pense à frapper mais à l'heure qu'il est elle serait capable d'affoler toute la maisonnée. Si la famille est là au grand complet ça ferait désordre.

C'est d'une main qu'elle ouvre le clanche de la porte et se faufile à l'intérieur. Guidée par les voix, elle se rapproche des cuisines...pour découvrir la Babette devant le gâteau d'anniversaire dont elle avait tant insisté pour qu'il soit fait mais ce qu'elle voit par dessus tout : son beau Trecorrois,tartinant généreusement un morceau de pain frais avec un fromage qui lui semble ce qu'il y a de plus onctueux.

Oui mais voila. Aujourd'hui le Trecorrois peut chanter victoire. Parce que pour une fois, il détrône la part de fromage chez la belle blonde fromagophile et les gris se posent sur celui qui attise sa gourmandise.

Tu comptes m'en laisser un bout ?

Sourire radieux qui vient illuminer la pièce, gris qui se font pétillants et la lippe se fait gourmande. Mais étonnamment ce n'est pas le fromage qui a la primeur. Mais bien le Kermabon.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Leenn
Elle n'avait pas chevauché Prunelle depuis longtemps.

La jeune jument , une Bretonne, le roucin à la robe Alezane l'avait pourtant traîné sur de nombreuses route, mais une patte foulée sur un chemin traître, et voila que la jeune fille ne l'avait monté pendant des semaines. Trop inquiète pour la belle.


Un soleil resplendissant. De ceux que l'on avait vu depuis quelques jours, écrasait le paysage breton de sa chaleur. La flore était immobile, de part l’absence de vent. La faune, muette.

Seul les pas de la jument claquait sur le sol. Fer contre la pierre et gravier de la route , qui lentement montait jusqu’à l' Arvoriad.
Il y a peu, son frère avait voulu vendre le domaine. Elle l'avait assassiner du regard et couvert de courrier. Il avait finis par ceder face aux arguments de sa soeur.


Au fond, il n'en avait pas envie, elle le savait.

Dernier virage, elle apprécia l'ombre salvatrice des pins. Ils n'était qu'a une dizaines de mètre de la mer, au bord d'un surplomb rocheux et ceux ci proliféraient. En contrebas, doux chant, enivrant. L'appel de la mer. Didiou, vivement que le frère se dépêche a finir ses études!


Elle pousse le portail du domaine et glisse sur le sol, dans la famille les monture ont pour habitude d’être monter a crue sur un simple tapis de dos, et d’être laissé en vagabondage autour du domaine...question de confiance, et longue histoire familiale autour de la cavalerie. Le tapis et laissé sur une pierre au milieu de la cours. Déjà Lucky, garde sur patte des lieux viens lécher la main de la jeunette. ui le gratifie d'une grattouille sous le menton.

Abandonnant tous ce monde, elle entre dans la maison. Tout les volet son clos,pour garder la fraîcheur. Elle frissonne de bien être apres avoir affronter le brasier au dehors.

La veille, Caled était chez le grand Pere, il avait peu mangé, était partis tot. Elle le trouvais soucieux. La mairie lui prenait énormément de temps. Confidente de l'ainée, elle savait ce qu'il se tramait dans sa caboche.


A matin elle ne l'avait pas vu en mairie, ni nul part ailleurs. Ce qui ne lui ressemblait pas.

En revanche elle a bien vu les cavalier, abordant les insignes des Trente. Sa Priñcez serait -elle en ville ? Elle fronce le nez, vexé, elle n'aime pas qu'il l'appelle ainsi. La seule princesse Kermabon, c'est elle ! Capricieuse, pas pour un sous.

Mais elle décide quand même de faire son enquête. Puis ,c 'est l'anniversaire de son frère ce jour.


Y'a quelqu'un ?? Youhouuu

Elle pousse la port de la grande salle, toutes fenêtres ouverte, n'apprcoit personne dans le jardin.


Mais ou peut-il bien etre...


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