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[RP] Intronisation GMF

Luaine
Une invitation des plus protocolaires - Paris le 18 -
Pas question de dire qu'elle avait équitation pour éviter ce moment là, elle était Duchesse d'Alençon, en représentation constante.
Elle qui n'aimait pas les salons mondains...Mais la fonction allait de pair.
C'est donc en ce dix-sept qu'elle prit la route de Paris avec son attelage et ses bagages. Encore une nuit à passer loin de son époux, dans une auberge Parisienne.
La vonstrass arriva pimpante pour le jour dit, malgré ses nausées matinales dues à son état.

Il y aurait surement les têtes couronnées du Royaume et quelques visages familiers. Elle ne comptait pas en voir un si vite en la personne de Davy.


Davy? Dis donc, tu es toujours on t'y attends pas. Après la salle du Trône, te voilà à l'intronisation.

Elle lui sourit, devant elle des visages connus qu'elle salua d'une inclinaison de tête.

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Davia_corsu
La jolie invitation qu'elle avait reçue avait fait bondir le coeur de la brune Corsu. Non seulement, Lexhor avait la gentillesse de l'inviter, mais en plus, elle allait se rendre au Louvre, LA demeure royale par excellence...

C'était jour de fête! Les préparatifs allèrent bon train, elle prit sa plus jolie robe qu'elle fourra dans un coffre et fit la route avec l'un de ses frères d'armes qui avait eu la bonté d'accepter de l'accompagner, à moins que ce ne soit l'inverse...

Enfin, ils arrivèrent sains et saufs en capitale françoise. Emerveillée, la jeune femme avait les yeux brillants et les joues rouges, elle avait forcé son ami à descende du fiacre pour regarder les étals. La ville était en pleine ébullition. Elle l'avait traîné jusqu'à la Sainte Chapelle, et lui avait fait faire un périple depuis la Porte Saint-Denis, jusqu'au Pont Royal. Le pauvre, s'il avait su!

Finalement, ils avaient fini leur course dans une auberge conviviale non loin du Château et avaient même retrouvé quelques têtes connues. Le temps passait et la Volvent voulait être sur son trente-et-un. Ce n'est pas tous les jours qu'on est convié par le Grand Pépair à sa cérémonie d'intronisation, au Louvre!!!!

Après quelques longues heures de préparation, elle fut prête. Pour l'occasion, elle avait revêtu une robe que sa couturière préférée lui avait réalisé au moment de ses noces. C'était une des rares tenues qui dévoilait sa longue chevelure brune, éparse sur ses épaules. Au début, elle avait trouvé ça très indécent et puis finalement, recouverte par le léger voile, elle s'y était accoutumée.

Elle sortit donc de sa chambrée, lissant nerveusement les plis de sa robe, après avoir mis à rude épreuve la patience de son ami.


Vous êtes prêt? Je suis désolée de vous avoir fait tant attendre et je crois que... nous allons être en retard par ma faute!

Le sourire jusqu'aux oreilles, ils rejoignirent le château, se perdant un peu dans les couloirs avant de trouver la fameuse salle d'intronisation.

Intimidée, la chapelaine de Montpipeau, resserra sa main sur le bras de son chevalier servant du jour. Elle n'était pas mondaine et était bien plus à l'aise l'arme au poing que dans une belle robe, dans une salle débordant de têtes couronnées. Elle, un peu trop grande, un peu trop maigre, se fit néanmoins toute petite et murmura d'une voix basse.


Bon sang... J'espère ne pas faire honte à Lexhor...

Les joues rougies par l'émotion, elle regardait partout, avide de découvrir de nouvelles choses, ravie de l'occasion qui ne se représenterait sans doute pas de si tôt.

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Ingeburge
Il y avait long qu'elle n'était venue dans ce coin-ci du Louvre, Louvre que pourtant elle fréquentait relativement assidument, Pairie oblige. Mais voilà, entre l'espacement des cérémonies et celles où elle ne s'était pas rendue, oui, il y avait long que cette aile du château siège du pouvoir des rois de France n'avait vu sa silhouette. Cette fois, elle en serait même si la perspective de l'intronisation de Lexhor d'Amahir ne lui convenait guère. Non pas qu'elle jugeât que l'homme déméritait mais voilà, sa nomination avait des conséquences sur son Grand Office à elle, conséquences qu'elle n'avait pas encore toutes réglées. C'était d'ailleurs pour cela que le vingt-cinq janvier, jour funeste entre tous, elle avait décrété qu'elle ferait la tronche pendant cinquante-huit jours. C'est pourquoi en cette journée de liesse, elle ne se réjouirait pas, on n'était même pas à la moitié de cette période de bouderie intense. En même temps, Ingeburge avait-elle déjà arboré une mine réjouie? Certes non.

Ce fut donc avec sa tête habituelle – impavide et marmoréenne – qu'elle se présenta à l'entrée du salon qui serait le théâtre de la consécration de l'Amahir, accompagnée de gardes qui resteraient dehors et de deux pages qui eux par contre entreraient et pour cause, Ingeburge ne portant jamais rien, l'un était chargé d'une besace de cuir où s'entassait tout un tas de choses intéressantes, l'autre du manteau de Pair de France que jamais ô grand jamais elle ne passait sur ses épaules. Pas de tabard héraldique non plus, que du noir, de la tête au pied, du voile léger qui recouvrait décemment sa tête aux suières de cuir qui chaussaient ses pieds et que l'on pouvait apercevoir quand elle marchait rapidement, s'échappant brièvement du bas de la houppelande de velours bordée de petit-gris. Un bandeau d'orfèvrerie, des bagues à chaque doigt et le collier de l'Ordre du Lys éclairaient cette austérité dans les couleurs – et non pas dans la qualité des étoffes.

Devant elle, on entrait déjà dans le salon et lui parvenait de plus en plus distinctement la voix de l'huissier qui annonçait les entrants. Docilement, la marquise de Dourdan se mit dans la file et quand son tour fut venu, elle indiqua simplement :

— Le bonjour, Montjoie.
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Anya_de_puycharic
    Une nain tronisation. Un membre de la famille en plus.
    Pour une fois, pas de réveil au broc d'eau à faire ou alors de réveil en douceur de la Petite Perle. Non. Personne pour l'accompagner, cela changeait des autres fois. Nul doute qu'elle rencontrerait de toute manière certains de ses amis.
    Messire "au beau collier" serait sans doute là. Mince. Elle avait promis qu'elle fouinerait dans les affaires du Vicomte pour retrouver LE collier. Tant pis, elle ferait sans et trouverait une autre occasion de le remettre à Crockett©.
    Déjà non loin des lieux, une fois préparée, elle se rendit au Louvre. Petite intrigue : qui serait devant les portes ? Jonhatan ? Crockett© ?

    Son visage s'éclaira lorsqu'elle se présenta devant la salle. Héhé ! son CAC-huissier préféré ! Sourire mutin, elle approcha, le saluant.

    Boujou à vous, Messire de la Roche Tourbière !
    Désolée, heum... pour le deal... c'est que euh... le Vicomte, il a trop super bien planqué ses colliers. Il faudra que nous menions une enquête pour les retrouver. En plus, j'en avais aussi promis un à Bertrand.


    Sourire toujours aux lèvres, elle attendit que Crockett© l'annonce. Test de sa mémoire !
    Jetant un petit coup d'oeil, elle vit effectivement des têtes connues : sa soeur, Anne, Luaine... Sans doute Karyaan serait là aussi. Et sa biquette ?

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Akane
Arriver incognito ?
Impossible avec ses officiers !
Mamaion l'interpella sur la décoration, avec ce souci du détail qu'elle lui connaissait. Le fauteuil du futur Grand Maistre l'avait interpellé : Les armoiries étaient fidèlement reproduites. Et le ce bleu, ce bleu emblématique et de la couronne et d'Orléans. Son regard glissa ainsi dans la salle notant les efforts fournis. La réponse ne se fit pas attendre :


- Et bien ma chère, que d'efforts, félicitations. Par contre, pour vous éviter de courir autant, il serait plus judicieux que de préparer la salle bien avant l'événement, regardez, vous semblez être épuisée...


Diplomate dans l'âme, toujours...
Un instant, elle regarda l'entrée... Elle aurait voulu le voir LUI passer cette porte, sentir un rapide baiser dans son cou.
Elle semblait ailleurs, ne remarquant pas forcément les arrivées.
Sentant son égarement, elle se reprit saluant de la tête les invités. Il y'aurait sa sœur en ce jour, et son frère s'il n'oublie pas, ainsi que le cousin.
Réunion de famille ?
En tous cas, cela lui ferait du bien que de les revoir.

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[ Blason de deuil en cours ]
Charlemagne_vf
Charlemagne n'avait rien à faire au Louvre, en la mi-février 1461. Il y était pourtant, après un trajet assez court depuis l'Hôtel Castelmaure où il se cloîtrait lors de ses séjours dans la capitale, toujours muré dans la solitude d'une retraite qui ne convenait pas à son jeune âge. L'austérité affichée du Prince, qui s'effritait parfois avec l'adolescence, trouvait tout son confort dans les murs froids de la maison ancestrale de la famille Castelmaure. Les lambris sombres côtoyaient des gravures et des peintures sinistres qui allaient d'Henri Ier de Castelmaure à Béatrice de France, et les visages immobiles de Lhise de Tapiolie et Charles de Castelmaure suaient de morgue et de jugement pour leur héritier unique, parce que l'Infant avait cessé de compter son frère dans les élus du sang, le reléguant à l'oubli languedocien où il s'était fait bercer trop près du mur, le considérant comme rien de moins qu'un échec de ses parents. Une copie ratée de lui-même, qu'il n'aurait pas fallu garder.

Dans la ville, la rumeur allait bon train : il n'y avait pas mieux que Paris pour être au courant. Au courant du meurtre graveleux de la ruelle voisine comme de celui qui avait pris pour théâtre un couloir du Louvre, au courant des frémissements de tout un royaume sous le regard de son souverain. A Paris tout venait, et de Paris tout partait. Mais ce n'était ni la curiosité des dépêches ni l'attrait du savoir qui avait mené le Fils de France à Paris, en février. C'était le pèlerinage naturel d'un orphelin royal qui va à St Denis pour saluer ses parents défunts, et caresser d'une main d'albâtre leurs gisants moulés de marbre blanc.
Ce n'était que le hasard qui avait mis le Prince au courant des festivités données au Palais Royal, et les festivités en ces lieux étaient devenues rares. Si rares que l'Infant souhaita ne pas en manquer l'occasion, parce que son rang exige d'être tenu, et qu'il n'est nul endroit pour le mieux faire qu'en situation sociale et publique.
Premier prince du sang de France, parmi ses autres titres, et ainsi détenteur d'une préséance écrasante sur tout le nobiliaire du royaume, Charlemagne attendit comme une évidence le sésame qui mènerait son véhicule dans son ancienne demeure.
Rien ne vint. Le Castelmaure en prit ombrage, et ravi d'être de ces rares êtres à n'avoir de comptes à rendre à personne ou presque, il se fit vêtir selon son usage. Le noir de la Cour de Bourgogne couvrait son corps de glace. Du col où paraissait un millimètre de chemise blanche sous un pourpoint serré et sombre, aux hauts de chausses qui se terminaient par des bottes de cuir, lustrées et toute aussi nocturnes. Ses cheveux portaient l'extravagance en une crête tranchante et régulière, dont le secret venait d'Anjou, du seul homme capable de se faire tenir une banane sur le crâne, toute montmorencéenne.
Ici et là sur le vêtement, des dorures, perles et pierres semi-précieuses. Peu d'anneaux, mais un collier régulier qui allait d'une épaule à une autre, et qui n'était qu'apparat, car le seul mérite de l'Infant venait de sa naissance : la plus haute gratification, celle du sang, tenue de Dieu, et inaliénable à lui-même.

Au Louvre, imitant sans le savoir sa voisine auxerroise, il laissa derrière lui sa garde, menée par un clamecycois, Jehan Fervac, qui le servait depuis des années, et qui avait toujours un peu de peine à ne pas suivre son maître jusque dans les Salles où il n'était pas convié. Sa condition le rendait tout juste tolérable au sein du Palais.
Charlemagne, lui, pénétra dans le lieu de la cérémonie, la démarche comme le port altiers. Avisant de son oeil bleu-marine autant que méprisant l'assemblée, il s'approcha sans se pencher vers l'huissier auquel il n'accorda aucun regard, puisque ses yeux étaient fixés vers le fond de la pièce, dans l'éther. D'une voix sans pompe mais un peu lasse déjà, il se fit annoncer sans murmure.


Je ne suis pas sur vos listes.

A considérer qu'il y ait même une liste.

Et je me sens vexé, sachez-le, de ne pas avoir eu d'invitation. Annoncez simplement Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, duc du Nivernais et de Bolchen, vicomte de Chastellux et de Baudricourt, baron de Chablis, de Laignes et de Thuillières.

Simplement, autant que l'Aiglon l'était, quoi.
Sa vexation, puisqu'elle n'était pas du fait du pauvre huissier qui n'était qu'un officier parmi une masse d'autres, il trouverait bien à la faire connaître à qui la méritait. Déjà, ses pupilles guiséennes cherchaient les caducées de velours qui identifieraient le Maître des Cérémonies.

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Davyxiv
Bonjour Luaine comment va tu ? Je suis un peu partout tu sais , j'espère que ton mandat ce passe bien ?


Bonjour à vous Montjoie , bienvenue au Louvre , je vais vous annoncer .


Bonjour Anya , ne me parle pas de collier , je me souviendrais d'hier soir , pas le droit tout sa ...Je sais pas si tu est invité j'ai un doute , davy lui sourit .


Bonjour Grand Chambellan , soyez la bienvenue .


Bienvenue votre Altesse Royale , vous êtes naturellement le bienvenue .


Puis Davy annonça les nouveaux venus :




Luaine Von Strass, Duchesse d'Alençon



Ingeborg Magnusdotter von Ahlefeldt-Oldenbourg , Duchesse impériale de Namur ,Marquise de Dourdan,Marquise de La Roche,Duchesse d'Auxerre ,
Vicomtesse de Durbuy , Baronne de Donzy .




Anya Giffard de Puycharic , Duchesse de Normandie




Akane Giffard De Clairval , Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et de Bolbec,Vicomtesse douairière de Carentan .






Charlemagne de Castelmaure-Frayner, Prince de France, Duc du Nivernais et de Bolchen, Vicomte de Chastellux et de Baudricourt, Baron de Chablis, de Laignes et de Thuillières.







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Lexhor
Il était arrivé la veille, à l'Hôtel Saint-Pol, où il logeait lorsqu'il était à Paris, dans des appartements mit à disposition par la hérauderie de France. Il n'avait jamais pris le temps d'acquérir un hôtel particulier mais s'était jurer de s'y atteler un jour.
Il n'avait emmené avec lui que la petite Aemilia afin de lui montrer quelques endroits qu'il appréciait. Il n'y avait pas de place pour toute la délégation orléanaise qui ferait peut-être route ensemble, à moins que certains ne veuille profiter des charmes de Paris un peu avant.
Lexhor espérait simplement que Keridil, en bon aîné qu'il était, prendrait soin de ses deux petits frères.

Il avait eu une bonne idée en emmenant Aemilia. Nous seulement il faisait plaisir à la petite mais en tant que sa couturière personnelle, surdouée, elle l'aiderait à se préparer comme il se devait.
Une fois le père et sa fille prêts, il se rendirent à l'hôtel de la Louveterie, à deux pas, afin passer prendre celle qui serait la cavalière du jour, et pour toujours, de Lexhor. La grâcieuse duchesse d'Amboise était depuis peu sa fiancée. Bien que les temps soient troublés dans le Royaume, le pair était heureux. Le début de l'année 1461 semblait lui sourire. Il espérait que cela durerait. Ce jour il avait décidé de mettre de côté les soucis qui le tracassaient quotidiennement et l'ambiance pesante.
Aux côtés de sa douce, tout lui semblait apaisé. Et sa famille, ses la plupart de ses amis seraient là. La journée devrait être belle.

Le trio pénétra donc dans le Louvre. La majesté de cet édifice faisait toujours son effet, malgré l'habitude de s'y rendre. Et le moment était particulier, ce qui rajoutait à l'atmosphère.
Arrivés à l'entrée de la salle où allait se dérouler la cérémonie, Le Grand Maître de France,vêtu d'une tenue avant-gardiste griffée Aemilia d'Amahir, fit annoncer tout son petit monde à l'huissier qu'il salua d'une légère inclinaison et de son traditionnel :


Dieu vous garde !

Un regard vers Ellesya et Aemilia.

Je suis accompagné de sa grâce Ellesya de la Louveterie-Arduilet-Montfort, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon et Baronne de Vouvray.
Et voici ma jeune fille, Aemilia d'Amahir.


Nouvelle inclinaison de la tête, pour remercier.
Comprenant que le duc du Nivernais était en train de régler les formalités d'usage, juste avant lui, le duc s'inclina pour le saluer.


Ho, veuillez m'excuser votre altesse. Je manque à toutes les politesses, vous n'êtes pas encore annoncé. Vous vous joignez à la fête?

Léger sourire. Ha, l'incruste, tout un art !

Et là, l'huissier hurla plusieurs noms, concluant par le prince de France.


Et bien ce n'était qu'une question de secondes. Que la fête vous soit plaisante, altesse.

Nouveau signe de tête, laissant Charlemagne s'avancer.
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Akane
A peine s'était elle reprise qu'un événement, et de taille, se présentait en l'entrée, annoncée par Davy de faction ce jour. Enfin deux : Sa petite soeur de duchesse mais aussi Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure Frayner.
Elle l'avait croisé brièvement en taverne, un soir. Le temps passait vite... Akane estimait beaucoup feue Sa Majesté Béatrice et portait toujours l'anneau qu'elle lui avait offert lors des allégeances normandes.

Une inspiration, un bruissement d'étoffes azurées... La brune se dirigeait vers le jeune Prince. Un signe discret à Anya du genre " je te verrai plus tard, une urgence de taille ".
Arrivée à destination, les prunelles azurs se posent sur le jeune homme, et la révérence s'ensuit malgré le ventre arrondi qui la gène :


- Vostre Altesse, c'est un honneur et une joie que de vous voir icelieu. Nous allons procéder à l'intronisation du nouveau Grand Maistre de France, Sa Seigneurie Lexhor d'Amahir. Je ne sais si vous vous souvenez de moi, Akane Giffard - De Clairval, Grand Chambellan de France. Vous n'étiez pas sur la liste des invités mais sachez que les portes du Louvre vous restent ouvertes, et ce pour n'importe quelle occasion...

Elle se relève, demande à Mamaion de la rejoindre et lui indique :

- Que l'on fasse venir urgemment un trône pour Son Altesse que l'on placera aux côtés de notre Dauphin de France je vous prie.

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[ Blason de deuil en cours ]
ellesya
Des intronisations, elle en avait connu quelques-unes. De Roy d'Armes notamment. Mais des funérailles, nettement plus.
Toutefois, les temps changent et l'ombre passe pour elle et accable d'autres. Ce fut donc avec joie qu'elle rejoignit l'Hostel familial, rue Sainct Anthoyne, que sa mère avait légué à Esyllt mais qu'elle squattait à l'occasion. Sa joie était tout de même tempérée par le sort réservé à son plus jeune frère, à peine sortie de sa tutelle. Elle était tiraillée entre la loyauté envers Miguaël Enguerrand et son propre choix de vie. Même si au fond d'elle-même, elle savait que chacun était responsable de ses choix.

Bon, au moins, pour sa tenue du jour, point de dilemme. Elle opta pour le cadeau que Lex et Aemilia lui avaient fait récemment et dans laquelle elle se sentait particulièrement à l'aise. Pour la qualité des étoffes et de la réalisation, des tons et de la coupe, mais également pour le fait que c'était un présent et que l'hermine et l'azur lui donnaient l'impression d'être accompagnée de sa parentèle aujourd'hui défunte. Bébé, elle avait joué sans vergogne avec les manteaux de pairs de sa famille. Depuis, le toucher de l'hermine restait comme la réminiscence d'un passé définitivement révolu.
Une suivante dompta sa lourde chevelure sombre pour la tresser lâchement mais avec soin avant de les contenir dans un voile d'yraigne retenu par un diadème de perles et de saphirs assorti à sa parure. Enfin, elle se protégea du temps hivernal dans un lourd manteau de fourrure lorsque son Duc et la petite fée furent annoncés.

C'est ainsi à trois qu'ils se présentèrent au Louvre et que Lexhor les annonça à qui de droit. Les précédant de peu, Ellesya remarqua Charlemagne. Contrairement à son promis dont l'enthousiasme déliait la langue, la duchesse se contenta d'un sourire amène et d'une révérence des plus mesurées. Ce n'était pas le lieu pour plonger en un gracieux salut et puis, quoiqu'il fut décidé pour Maillé, elle rechignait à montrer trop de déférence envers ce prince, estimant qu'elle devait rétablir un juste milieu avec le comportement d'Anthoyne.

La main gantée de dentelles telles celles de ses manches intérieures était simplement posée sur l'avant-bras du Duc d'Alluyes alors qu'elle était à ses côtés. Aemilia devait surement en prendre plein les yeux bien qu'elle ignorât encore l'essentiel de l'histoire de la fillette. Croisant le regard de cette dernière par hasard, elle lui adressa un sourire encourageant et chaleureux avant de discrètement émettre une courte caresse du pouce sur le bras de son fiancé.
Il ne restait, a priori, qu'à faire bonne figure et le soutenir par sa simple présence, si tant est qu'il en eut besoin.

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Keridil
Avant, Keri avait des appartements au Louvre, mais ça, c'était avant. Maintenant, il squattait une auberge douze étoiles, en attendant d'oser demander au Maréchal des Logis du Roi de lui filer une jolie petite chambre de Pair au Palais Royal, ou un hôtel sympa comme celui de cousin Actarius où, du reste, l'Amahir aurait toujours pu se poser.
Sauf que quand on trimbale son petit monde, on évite savamment d'encombrer les couloirs de la famille, parce que ça fait mauvais genre. Sur ses talons, le Duc de Chartres a sa fratrie : Arthur, blondinet petit frère adoré-chéri-choyé par son aîné, allez savoir pourquoi il avait la préférence, était à la droite de Keridil. A sa gauche, c'était Gabriel, autre frangin, plus brun, plus taciturne, mais tout aussi kiffé par l'adopté de la famille qui se promenait comme s'il était l'héritier de papa-pair. Ils avaient semé quelque part la baveuse, Aemilia, dans les jupes de papa. Les garçons ça traîne pas avec les filles, c'est bien connu. Enfin si, mais pas avec la petite soeur qu'il est vachement plus marrant d'ennuyer que de choyer, et puis bon, c'est comme une épouse : y'a que moi qu'ai le droit de l'embêter d'abord ! Si tu la touches, j'te frappe. Philosophie familiale.

Bref, la mafia orléanaise se pointe donc dans des apparats aussi divers que variés, la Fouine portant son manteau bleu doublé d'hermine sur le dos, contrairement à Montjoie dont il ne comprend pas les goûts si sombres. Parlant de Montjoie, on croise ses Lombards, et on est persuadé qu'elle est déjà arrivée. Chouette, on va parler broderie !
Ou pas, parce que peut-être que dans les parages, il y a Della. Della qu'on essaye de ramener sur le droit chemin de gré ou de force, et Della qu'on traîne au Louvre pour donner l'illusion d'un couple uni, même si personne n'est dupe. Un couple qui mériterait bien une thérapie.
Enfin, voilà qu'on arrive aux portes pour voir quoi ? Un attroupement de bétail à couronne. C'est beau, mais c'est vachement engoncé là-dedans. Y'a du prince, du duc, du comte, de la duchesse, du héraut, et tout ça pour un huissier qui donne l'impression d'être un commissaire priseur, et qui fait des listes.
Ah. C'est tarif de groupe aujourd'hui ! Une moule une frite deux oeufs miroirs !

Alors Keri Keri s'avance vers son père, accompagné du meilleur - Ellesya - comme du pire - Aemilia - et glisse à l'oreille de l'huissier.


Sa Seigneurie Keridil d'Amahir, Pair de France, Duc de Chartres, Vicomte de Montpipeau, Baron de Seignelay, Seigneur de Railly et de Bréméan, et son épouse. Mêmes titres, sauf la pairie, évidemment.
Et Gabriel d'Amahir, et Arthur d'Amahir.


Amahir, Amahir, Amahir. Ils sont beaux, hein ?
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Aemilia
Une petite parmi les grands. Mais aussi la préférée, la seule que papa avait emmené avec lui. Ca, ca ferait les pieds à Keri keri, qui avait décidé de martyriser la gamine à la moindre occasion. Elle qui pensait qu'il serait un modèle pour elle, lui, le premier adopté... C'était raté. Certainement une jalousie maladive qui entraînait l'éclopé à se comporter de la sorte avec la plus petite de la famille. Mais... aujourd'hui... elle s'en fichait... Elle avait dormi dans les appartements de papa, elle l'avait aidé à s'habiller, et en plus, elle arrivait à la main de papa. De l'autre côté, la nouvelle madame de papa. Deux filles. Contre tous les mâles d'Amahir, elles faisaient largement le poids, mais en valeur et en finesse. Enfin... En finesse... Pour la louve... Car c'est un peu un éléphant dans un magasin de porcelaine qui débarqua, toute sage comme on lui avait ordonné, à côté du futur trotronisé.

Ayant beaucoup grandi et n'ayant pas de maman qui lui aurait donné de vieilles tenues dans lesquelles se coudre des vêtements de son âge, la gamine avait fait les yeux doux à sa Bonne Mémé du manoir, pour qu'elle lui trouve une vieille tenue qu'elle pourrait découper. Une cotte simple à surmanches tombantes, à l'allure élancée pour la faire paraître plus grande, teintée vert de gris. Couleur de la jeunesse. De la soie de Damas. Parce que ça brille, et parce que ça ne gratte pas. Une belle et large encolure car on lui avait dit qu'il faisait toujours chaud dans ces salons de réception. Quelques galons brodés... Et un surcot de poitrine laceté. Noir. Parce que le noir, ça va bien avec le vert. Et parce que le noir, c'est pour sa maistresse. La blondinette portait encore le deuil de celle qui lui avait tout appris de son art, la grande blondinette Kalopsite de Rhodes. Mais un deuil classieux. Pas de tissu non teint comme les pauvres gens. On lui faisait souvent remarquer que maintenant, elle devait tenir son rang. Alors, comme pour les madames du manoir, elle avait mis du noir. Pour papa, elle faisait tous les efforts du monde. Sauf se coiffer... Ca, c'était bien trop dur... Sans femme à la maison pour la guider dans ce lourd apprentissage, la gamine oubliait "oups" sans faire exprès le peigne qu'on lui avait offert.

Mais déjà, le trio arrivait au pied du lieu de réception. Petit reniflement. Paris, ça ne puait pas comme tout le monde disait. Ca ne sentait pas plus fort que l'enclos de ses moutons. Les yeux fixant la grande porte... se levant vers le ciel... Bouche grande ouverte... C'était encore plus grand que chez papa... Quel géant pouvait bien habiter ici? Pour sûr, elle demanderait à son propre géant, son précepteur préféré.

Les voilà qui s'engageaient à l'intérieur... La petite regardait la hauteur de plafond, et se sentait encore plus petite... Elle se demandait comment les gens pouvaient enlever les toiles d'araignées au plafond... Question existentielle, n'est-ce pas. Bizarre comme endroit... Mais ça devait plaire à papa, qui souriait à tout va. En l'observant, intriguée par tout ce remue-ménage du jour, son regard glissa vers la madame de papa. Elle lui souriait, dans sa jolie robe. De quoi faire plaisir à l'enfant, le cadeau plaisait et était utilisé. Elle lui répondit de son sourire franc, puis de peur qu'on ne la gronde de faire un mauvais pas, elle rentra à nouveau dans sa carapace.

Arrivés devant un monsieur qui criait les noms. Aemilia ne put s'empêcher de faire la grimace et de se boucher les oreilles... Elle lui aurait bien demandé pourquoi il criait, mais on lui avait dit d'éviter de parler. La grimace fut pire quand elle vit débarquer l'aîné. L'insupportable aîné, qui la traitait de fille. Pas de jeu, pas de relation fraternelle. Mais oui, elle s'en fichait. Aujourd'hui, c'était la reine bis de papa. Alors, dans son plus beau sourire, elle le salua du regard, l'air de dire "t'as perdu, t'es pu le chouchou". Puis, voyant ses deux autres frères qui, eux, étaient adorables, Aemilia leur fit son plus beau sourire de "je vous adore mes frères", suivi aussitôt d'une moue "z'avez pas eu de chance de devoir venir avec lui". Petite vengeance personnelle, philosophie familiale, mais surtout, blondinesque...

Pas de mot, elle devait être une carpe, sauf si on lui adressait la parole. Parlait-elle si mal que ça, ou était-elle simplement une pie poseuse de questions toutes plus illogiques les unes que les autres... Allez savoir!

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Arthur.d.amahir
Et bien voilà, on y était : l'intronisation du Père en tant que Grand Maistre de France. Le plus jeune des hommes d'Amahir, tout juste âgé de 14 ans, avait révisé ce que cela voulait signifiait, parce qu'honnêtement; hormis savoir que c'est une position élevée dans le Royaume de France, il n'en savait guère plus avant qu'il lui fallut venir assister à la "petite" cérémonie donnée en l'honneur de son Père. Et comme à son habitude, il s'était plongé dans les bouquins pour apprendre. Mais pour le coup, il allait évoluer dans la fine fleur du Royaume. Et il en était franchement point rassuré.

Arthur avait eu une éducation des plus strictes concernant l'étiquette et la bienséance. Encore fallait-il qu'il s'en souvienne pour l'occasion. A Orléans, bien qu'il s'efforçait de garder les mœurs appris bien en place, il se demandait si cela allait suffire pour un tel occasion. Il ne voulait en aucun cas décevoir ou faire honte à son Père. Vous vous diriez qu'il avait comme un balai dans le postérieur le jeune d'Amahir, en avançant vers la porte de la salle.

Et puis un regard vers son grand frère boiteux, dont la jambe allait maintenant un peu mieux. C'est qu'il allait fallu jouer du couteau pour enlever les chairs mortes pour qu'elle guérisse la fouine de Bréméan ! Enfin bref, ce dernier à l'aise dans ce genre de situation, lui sourit, un petit coup sur l'épaule du jeune d'Amahir, du genre "T'inquiète pas, on va se marrer!!", décrispa un peu le jeune homme qui vit ensuite sa sœur un peu plus avant dans la file lui sourire, à côté de son Père et de sa nouvelle fiancée et donc futur maman du petiot. Qu'ils étaient joliment vêtus... Arthur inspectait rapidement son pourpoint d'un joli bleu nuit brodé de fils dorée rappelant subtilement les formes un lys, sans pour autant clairement l'afficher. Orléanais il était, fier de l'être et fier du Blason porté par sa terre natale. Légère tape sur ses chausses d'un bleu plus clair pour enlever quelques miettes imaginaires et lisser les quelques plis qui auraient pu y être.

L'assurance d'un grand frère, sa tape fraternelle, le sourire d'un petite sœur, le regard acerbe mais plein de bienveillance de son frère Gabriel, et le balai sembla s'envoler un peu. Légèrement décrispé, il s'avança avec ses deux frères vers l'huissier.
La voix de Kéri se fit entendre, Arthur fit un léger hochement de tête pour saluer l'huisser : on allait les annoncer... Le tout allait être de ne pas faire de bourde avec les titres...

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Image originelle de Vyrhelle
Armenos
Il en faut du temps, sacrément même, pour faire le tour des fenêtres et des portes de la salle. Vérifier que celles le devant, sont bien vérouillées et que tout est dégagé.

Mais déjà, c'est la cohue. Enfin, s'entend la cohue de la Cour : beaucoup d'arrivées, de titres, de "mésententes" et autres joies de l'organisation. L'Huissier va en perdre toute l'eau de son corps, à force d'annoncer les convives.

Un salut discret et respectueux pour sa Chef(fe) et un autre à l'endroit du Roy d'Arme.
Un signe à sa Capitani pour lui signifier que tout est bon jusque là.

Maintenant, trouver Ricco, pour avoir un rapide petit topo de la situation et agir en conséquence. Warthe doit être dans le coin, lui aussi.
Della
Apparemment, tout le monde était sorti vivant du huis clos.
Fallait-il pour autant se réjouir et pouvait-on affirmer que personne n'y avait laissé des plumes ? Hum...Peut-être vaudrait-il mieux ne pas aller jusque là.
Mais tout ceci ne nous regarde pas, les affaires de famille se règlent en famille.

Aujourd'hui, la Renarde est au Louvre et elle enrage car sa présence ici est le résultat d'un devoir que son époux s'est mis en tête d'accomplir, la transformer en "gentille épouse modèle". Pour elle, cela sonne plus comme une soumission obligatoire. Sa rage est tout à fait contenue et les seuls signes qui pourraient trahir son état d'esprit sont un regard vif d'une belle couleur acier, une mâchoire crispée et des poings serrés.
Elle s'est fait une promesse et elle la tiendra quoi qu'il arrive : elle n'ouvrira la bouche que pour dire bonjour et répondre poliment aux questions si d'aventure on lui en pose.
Et elle s'est fait plaisir aussi...lorsqu'il a fallu choisir la robe du jour, elle n'a pas hésité un seul instant !

Alors, elle suit, un peu de loin, son époux et ses frères, le front haut, belle et élégante dans cette magnifique robe qu'elle portait au sacre de l'Empereur, exacte réplique d'une robe de sa chère Béatrice, mise à part la couleur, confectionnée par Clarinha Brites da Cunha, sa couturière à elle toute seule, enviée par des dizaines de femmes.
Chaque élément est un symbole, Flavien, Béatrice, Clarinha...faire la nique à son époux, aux royalistes et aux femmes qui vont jusqu'au plagia pour porter du Clacla !
Et tout ça...dans une seule robe !

La distribution de sourires crispés est gratuite, les beaux-frères en ont eu, les personnalités plus ou moins connues, aimées ou détestées aussi, Hypocrisie avec un grand H est de sortie !

Ah...on approche...la file diminue pour entrer...Va-t-on recevoir un biscuit et un criquet en souvenir ? Della lisse sa robe, d'un geste méthodique et un peu las...A quoi, à qui pense-t-elle en ce moment ?

Oui, ils sont beaux, les Amahir...en apparence en tout cas. Mais si on gratte un peu le vernis du couple, on y trouve des secrets qui deviendront un jour, de famille...

Soudain, la Renarde en a marre d'être à la traîne, alors, avec toute la délicatesse dont elle est capable, elle avance et dégage gentiment le frère qui se tient à la droite de son époux, avec ce sourire ravageur qu'on lui a connu, un petit clin d'oeil aussi, en compensation : "Tu perds ta place, mais je t'aime, beau-frère..." et hop, elle glisse son bras sous celui de son époux, reprenant d'autorité la place qui lui revient.
Etonné, Kéri Kéri ?

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