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[RP] Intronisation GMF

Anne_blanche
Et voilà, c'était parti.
Anne ne comprit rien aux propos du garde, ne les ayant pas écoutés, puisqu'elle ignorait totalement qu'il s'adressait à elle : depuis quand un garde s'adresse-t-il à une duchesse sans y être convié ?
Elle se serait volontiers bouché les oreilles à deux mains quand l'huissier fit son office, sa voix tonnant encore plus que celle de Bacchus. Mais elle supporta l'outrage, stoïquement. Il y en aurait tant d'autres à venir, au cours de cette cérémonie qui ne manquerait pas de paraître interminable.
Le lent défilé des tenues à la mode se mit en place. Du coin où elle s'était réfugiée, à l'ombre d'un gros pilier, Anne ne distinguait pas les visages. Sa courte vue ne le lui permettait pas, et en l'occurrence ça l'arrangeait bien : elle n'aurait pas à se donner le ridicule du "Bonjour, Untel ! Comment vas-tu ?"
Autre avantage du pilier : ça constitue un appui confortable pour l'épaule gauche. Pourquoi pas la droite ? Eh bien parce que la droite a besoin de liberté. En effet, si l'on suit attentivement du regard la chose mouvante qui émerge de l'épaule droite, on ne manque pas d'arriver à une main. Celle d'Anne était gantée de fin vélin blanc, qu'elle se refusait à retirer depuis l'incendie à l'Académie. Elle tenait déjà un calame. Et déjà, elle sortait subrepticement d'une des besaces de Bacchus un premier parchemin, qu'elle déroulait sur l'écritoire tenue par ledit.
Il tournait le dos à l'honorable assemblée, exposant aux yeux de tous un somptueux tabard jaune brodé des trois guses de Courtenay. Vu l'origine du Grand Maître de France, il y aurait là suffisamment d'Orléanais pour laisser passer l'occasion d'arborer des couleurs qu'on lui avait si ardemment reprochées en Orléans.
Appuyée au pilier, quasiment cachée par la lourde masse du gros Bacchus tout fier de son tabard neuf, elle pouvait travailler en paix, en croisant les doigts pour que personne ne s'aperçût du manège.

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Kimi32
Bienvenue votre Grâce , vous êtes le bienvenue .


Puis Kimi annonça les nouveaux venus :




Keridil d'Amahir, Pair de France, Duc de Chartres, Vicomte de Montpipeau, Baron de Seignelay, Seigneur de Railly et de Bréméan, et son épouse. Ainsi que Gabriel d'Amahir, et Arthur d'Amahir.
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Mamaion
Mamaion sourit à Akane, pas vraiment épuisée.

Et bien nous nous organiserons ainsi à présent, mais il était difficile de le faire pour cette cérémonie n'ayant pas eu les clés nécessaires, et puis j'attendais déjà qu'on accepte mes propositions pour la décoration, heureusement que vous avez été là.

Nouveau sourire, sa phrase n'était pas piquante, elle avait juste été déçue d'avoir été la seule à proposer quelque chose, enfin sa collègue avait rajouter le petite détail qui faisait tout pour la table, mais elle s'inquiètait de l'absence de Morganenn. Mais bref, elle estimait beaucoup Akane et depuis quelque temps elle semblait à bout, elle se montra donc la plus complaisante et la plus courtoise.

Puis Akane partit et la rappela quelques minutes plus tard en lui demandant de trouver un trone. Révérence devant le prince.


Votre Altesse. Je vais de ce pas trouver de quoi vous installer convenablement.

Et hop de filer de la salle au pas de course, non sans avoir saluer Arthur d'Amahir, le maire d'Orléans qu'elle aimait beaucoup au passage. Elle interpela un valet.

S'il vous plait, trouvez moi un trone pour son Altesse Charlemagne, prenez l'un de ceux présents en salle de plaid.

Elle les suivit, donna un coup de chiffon pour qu'il soit parfait, puis la troupe repartit direction la salle pour l'intronisation. Ils entrèrent par une porte déraubée et installèrent le plus discrètement possible le trone au côté de celui du Dauphin de France. Elle vérifia l'agencement puis revint vers Akane et le prince.

Tout est en place Votre Altesse, si vous voulez bien me suivre.

Sourire et révérensce.
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Feodor
Feodor avait reçu une invitation. Son chef devenait Grand Maître. Pour le coup, il avait fait le voyage jusqu'au Louvre. Arrivé la veille, il avait passé la soirée a visiter cette belle capitale. Endroits luxueux par ici, plus populaire par là, peut-être même un peu douteux ou grivois, mais bon personne n'en saurait rien. Et faut bien que jeunesse se passe. Toujours est-il qu'il avait bien profité de sa soirée des grands ducs. Le lendemain fut plus difficile mais rien n'en paraissait. S'apprête, puis se dirige vers le Louvre. Plus il avance, moins il se sent à son aise. Chez les Lames, tout est simple mais là le protocole commençait à le mettre mal à l'aise. Aurait bine fait demi-tour, ça oui mais voilà, c'était la journée du duc alors pas question de reculer. Prend une bonne bouffée d'air, s'avance et en deux, trois pas se retrouver face au garde. Et le plus naturellement possible et avec beaucoup de simplicité.

Bonjour. Feodor.
Charlemagne_vf
Un vague frisson parcouru le dos de l'Aiglon, quand son nom fut lancé à la volée, parmi ce qui, en effet, n'était rien de moins qu'une liste. Le fin index de sa dextre partit presser le tragus de son oreille, la bouchant légèrement, pendant qu'agacées, les paupières princières se fermèrent l'instant d'une seconde avant que Charlemagne ne pivote que sensiblement sur ses bottes pour saluer le Duc d'Alluyes qui avait failli lui griller la priorité.
Fixant ses marines sur la Duchesse d'Amboise, il inclina à peine la tête, trop craintif à l'idée de montrer la moindre déférence à quiconque, puis, comme on lui parlait, il s'efforça de répondre sans trop y mettre de morgue.


Je me joins, de toute évidence. Puisse la fête vous être plaisante également, et recevez par ailleurs mes félicitations, votre Seigneurie. Vous débutez cette année sous d'excellentes augures.

De fait, les félicitations allaient tant aux nouveaux caducées du Grand Maître de France qu'à l'ornement qu'il portait au bras : la Louve.
Le Fils de France allait prendre froidement congé. Il fut dérangé toutefois, entendant se rapprocher les pas un peu pressés et étouffés sous les tissus de ce qui se trouva être le Grand Chambellan de France. Un fin rictus se dessina sur les lèvres rosées de l'Infant, parce que c'était à elle qu'il devait de ne pas avoir été invité : outrage suprême. Crime de lèse-altesse.
Toutefois, l'application qu'elle mit à flatter ladite Altesse suffit à le persuader de n'être pas trop sévère, et si son visage resta aussi dur que stoïque, c'était davantage par habitude et naturel que par dédain. Ou si, un peu.
Et puisqu'on lui faisait venir non pas un tabouret, non pas un fauteuil, non pas une cathèdre, mais un trône, le Duc du Nivernais dut aussi renoncer à une réplique acerbe qu'il avait pourtant en tête, parce qu'il savait fort bien pourquoi on se réunissait ce jour-ci, et qu'il trouvait inutile qu'on lui expliquât comme à un novice en cour, ce qu'il était par la pratique, mais pas en théorie. Laconique, il se contenta d'un :
"Merci."

Arrivèrent alors les trois mousquetaires et la fille de d'Artagnan, soit les Ducs de Chartres et les supposés héritiers du Duc d'Alluyes. Puisqu'il attendait son trône, l'Aiglon prit le temps de saluer ses vassaux avec discrétion, et notamment la Dame de Railly. Comme il le faisait souvent, il ignora proprement Keridil qui à la différence du Marquis de Nemours ne lui semblait pas un vassal tout à fait aux soins de son suzerain, et même un peu transparent. Il fit un pas en direction de Della.

Ma vassale, je me réjouis de constater votre retour en France. Il faudra que vous me parliez de Bolchen, où j'espère que vous avez apprécié votre séjour.

Or, pour apprécier un séjour en Lorraine, Charlemagne avait l'intime conviction qu'il fallait une action divine. La citadelle aux influences italiennes voulues par Guise de ses terres boulageoises était peut-être un refuge, mais entouré par la sottise impériale que l'Infant vomissait presque littéralement. Que la Duchesse de Chartres se soit extirpée de son extravagante excursion de l'autre côté de la frontière, sans lui être un soulagement, lui paraissait une idée confortable. Il oublia que si elle y était allée, c'était un peu de son propre fait.

On annonça un nouveau groupe. Une jeune femme vint quérir l'Infant, qui consentit à la suivre sans un mot. Toutefois, repassant près du Grand Chambellan, il dit sans baisser la voix.


Vos huissiers ont oublié d'annoncer Sa Seigneurie le Grand Maître de France et la Duchesse d'Amboise.

Ce qui, à l'intronisation dudit Grand Maître, faisait quand même un peu tache. Mais une tache sur une tache sur une tache, ça ne se voit pas, ou presque.
Droit et non sans la grâce hautement travaillée des princes du sang - ceux de son acabit du moins - l'Aiglon plana jusqu'à son siège, où il s'installa dans une posture rigide, caressant à peine du bout de son majeur les accoudoirs du trône. Il se fixa à l'observation de la place encore vide du dauphin, son frère : sa présence risquait d'être le seul plaisir, muet, de la journée.

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Enguerrand_de_lazare
Et à son tour d'entrer dans la danse.
Toujours aussi féru de réceptions, mondanités, manifestations officielles, banquets, cérémonies et autres joyeusetés, le Grand Ecuyer.
Il y a peu encore il pouvait se payer le luxe de ne point s'y présenter, voire, lorsqu'il était un tant soit peu de bon poil, envoyer l'un ou l'autre de ses vassaux dans le but de le représenter.

Mais voilà.
A charge de Grand Officier s'ajoutait le plaisir d'aller perdre quelques heures en mondanités à intervalle régulier.

Et c'est donc un Grand Ecuyer au visage quelque peu fermé qui se présenta en les salons du Louvre, attendant un instant avant que de se faire annoncer par l'huissier:


Enguerrand de Lazare, Grand Ecuyer de France.

Profond soupir.
Hardi Camarade.
Il ne lui suffisait plus ensuite que de trouver une discrète place, loin assez de la porte d'entrée, tout en lui permettant de rapidement s'éclipser une fois la cérémonie terminée.

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(la bannière est en cours, promis)
Ingeburge
Un frisson désagréable remonta l'échine d'Ingeburge quand celle-ci s'entendit gratifier de son prénom et de son patronyme danois que nul n'utilisait jamais et pour cause, personne ne le pouvait. Elle ne releva pas, peu encline, contrairement à certains tel le duc du Nivernais – pur hasard voyons –, à reprendre les gens publiquement, pas plus qu'elle n'avait relevé qu'on lui avait sucré les deux dignités qui justifiaient sa présence ce jour. La litanie des noms des entrants se poursuivait de toute façon, elle n'avait qu'à suivre le flot, elle le suivit.

Quelques pas vers l'avant et elle s'arrêta, se demandant où devaient se placer les Pairs de France et où devaient se place les Grands Officiers. Elle appartenait aux deux conseils et ne savait qui était censé aller où. De toute façon, elle n'avait pas encore choisi où iraient ses faveurs et se rendrait certainement là où le contingent était le moins représenté.

Toujours des noms dans son dos, elle les connaissait tous, à défaut de connaître tous ceux à qui ils étaient attachés. Il y aurait des gens à saluer, si l'occasion en était donnée.

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Lexhor
Une fois le duc du Nivernais salué et accueilli comme il fallait, ce sont ses fils que Lexhor vit arriver. Il embrassa chacun des trois, à commencer par Keridil qui avait emmené ses deux frères jusque là, leur faisant part de son expérience.
Il était fier de lui. Il suivait ses pas, mais allait bien plus vite. C'était comme s'il suivait les traces de son père, mais en faisant de telles enjambées qu'il ne faisait qu'un pas quand Lexhor en avait fait deux.
Gabriel était promit à une carrière militaire. Il suivait son père dans toutes les campagnes, sans jamais se plaindre. La seule inquiétude du duc concernait son caractère taciturne. Il appréciait trop la solitude et lisait beaucoup. Il ne se mêlait pas beaucoup au monde.
Tout le contraire de son petit frère Arthur, très actif et déjà apprécié de tous à Orléans. Sa bonne humeur et son bagout, ajoutés à son jeune âge en faisant un garçon charmant. Il était vif d'esprit et était déjà un politicien presque confirmé.
Il était fier Lexhor, de ses fils. Et de sa fille. Elle avait certes beaucoup à apprendre, surtout des bonnes manières, mais elle était doué dans son art et c'était la meilleure couturière du Royaume, à n'en pas douter.


Dieu vous garde mes fils. Que vous êtes beaux. Je suis fier et heureux.

Déjà, l'huissier les annonçait, ou plutôt hurlait leurs noms, oubliant vertement le Grand Maître de France qui pourtant était l'homme du jour. Pas qu'il aime vraiment la lumière, mais ce jour il n'avait pas vraiment le choix.
Il regarda Keridil, puis Aemilia.


Va avec Keridil ma grande, vous allez vous installer tous ensemble. Et sois gentille avec lui, ne lui donne pas de coups de pieds. Il te fera un bisou.

Souriant au duc de Chartres.

N'est-ce pas?

Puis son regard se posa sur celle qui se tenait à son bras. Si il était fier de sa marmaille, il l'était tout autant d'avoir l'honneur de se présenter officiellement à son bras. Il avait la sensation d'avoir trouvée celle qu'il lui fallait. Il en était certain, c'était une évidence. Dieu s'était penché sur lui en cette année mille quatre cent soixante et un, ça aussi il en était sûr. Il avait rencontré la plus belle femme du Royaume, qui était également intelligente et cultivée. Un brin espiègle aussi. Tout y était.
Il lui adressa un sourire puis lui glissa quelques mots.


Croyez-vous qu'il est possible que nous ne soyons pas sur la liste des invités? Ou qu'il y ait un autre Grand Maître de France à introniser?

Il regarda l'huissier, dubitatif, puis de nouveau Sya.

Allons faire un tour ma mie, peut-être qu'à notre retour nous serons reconnus. Croyez vous que la cérémonie puisse commencer sans nous?

Léger sourire. Des pas se firent entendre et le duc reconnu Feodor, le précepteur d'Aemilia, entre autre, ami et Lame du duc.

Dieu te garde Feodor. Installe toi, une fois que l'on t'auras annoncé. Je suis heureux que tu sois venu.

Léger sourire avant de reposer les yeux sur Ellesya, l'air interrogateur.
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Akane
Il lui semblait qu'une certaine agitation planait en l'entrée de la salle... Ce qui lui fut signalé par le jeune Prince, et elle comprenait pourquoi.

La brune elle-même se dirigea donc vers celle-ci. Non, rien ne lui serait épargné ce jour, heureusement qu'elle avait un peu de sang froid. Il ne manquerait plus qu'elle ai quelques contractions et qu'elle accouche en pleine intronisation. Pourvu que non, cela était bien trop tôt.

Un salut rapide au cousin, à son épouse, pas le temps.
Arrivée au lieu dit, elle fit la remarque à l'huissier, d'un ton un peu sec vu l'erreur après avoir salué Lexhor et son invitée :


- Sa Seigneurie et son invitée patientent depuis un moment, et d'autres personnalités sont entrées avant elles alors qu'elles patientaient. Vous vous rendez compte ? Vous faites patienter le futur intronisé, celui pour lequel tout cet événement est organisé, c'est anormal, alors je vous prie de réparer ceci dans l'immédiat et de présenter vos excuses.

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[ Blason de deuil en cours ]
Bel.garath
Bel' avait lui aussi reçu la-dite invitation, et c'est avec un grand plaisir qu'il avait accepté de s'y rendre. Il remettrait les pieds au Louvre, cela faisait bien longtemps qu'il n'y était pas retourné. Il avait proposé à Davia, son amie des Lames de venir avec lui, puisqu'elle aussi avait été invitée.
C'est donc ensemble qu'ils firent le voyage jusqu'en la capitale. Il avait pris une voiture du "jeune" seigneur et il s'amusait de voir le visage de la jeune femme s'illuminer au fur et à mesure que la voiture roulait dans Paris.

Cependant, ce qu'il n'avait pas trop prévu, c'était le périple à pied dans la capitale une fois arrivés. Et c'est avec un énorme soulagement qu'il aperçut l'Auberge dans laquelle ils devaient séjourner.

Le matin de la cérémonie, Bel' se prépara tranquillement, calmement. Il avait pris soin de sa tenue, et celle-ci n'était pas abîmée. Il l'enfila assez rapidement, se regarda dans un miroir et vit qu'elle lui allait parfaitement.Impeccable
Il n'avait pas non plus prévu que la jeune femme mettrait des heures à se préparer. Il avait presque même pensé que cela avait durer toute une journée, voire deux... une semaine même??

Elle ressortit quand même de sa chambre dans une tenue magnifique.


Et bien très chère, cette tenue vous va à ravir! Cela valait le temps d'attendre.
Mais oui, si nous attendons encore nous allons finir par être en retard. Vous ne souhaiteriez quand même pas que nous nous fassions remarquer de la sorte lors de la cérémonie?


Bel' lui sourit et tous deux se dirigèrent vers LE Louvre. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas revenu, et ils se perdirent un peu avant d'arriver devant l'huissier qui devait (ou non) les laisser entrer.

Le bonjour Messire. Je suis Bel.Garath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay-sous-Auneau, et voici Davia Corsu de Volvent. Nous venons à la cérémonie d'intronisation de Sa Seigneurie Lexhor d'Amahir, si vous vouliez bien nous laisser entrer...

Bel' sortit son meilleur sourire en attendant que l'huissier trouve leur nom sur la liste.
Il y avait déjà pas mal de monde. Bel' ne connaissait quasiment personne, mais il remarqua un peu plus loin Feodor, ainsi que la famille d'Amahir. Il invita Davia à le suivre pour qu'ils aillent les saluer avant que la cérémonie ne commence car... finalement ils étaient en avance et ça!! ça relevait de l'exploit.

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ellesya
Alors que Lexhor embrassait ses fils avec le naturel qui le caractérisait, Ellesya était restée un peu en retrait. Son regard vif argent adressa un sourire chaleureux à chacun mais elle ignorait comment se conduire avec eux. Ils ne lui étaient vraiment pas hostiles mais ils n'avaient pas encore établi d'intimité familiale de part l'encore récente révélation des liens qu'elle entretenait avec le Duc d'Alluyes. La guerre n'aidait pas non plus, envoyant les uns et les autres sur les routes.
Keridil devait être un peu plus âgé qu'elle bien qu'elle n'en fut pas certaine. Quant aux deux autres fils, sans nul doute elle était plus âgée mais pas assez que pour pouvoir les avoir engendré. Bien que la situation lui faisait perdre son habituelle sérénité de chef de Maison, elle aspirait à pouvoir bientôt les compter sincèrement comme étant de sa famille. Alors avec douceur, elle posa un instant sa main sur l'épaule d'Arthur.


Je suis très heureuse de vous revoir tous.

Le regard clair de la Louve en devenir eut une attention pour chacun mais ignora avec soin l'épouse du Duc de Chartes. A Amboise nul n'avait oublié Eldwin. Et encore récemment, il y eut une levée de bouclier lorsqu'elle avait annoncé le nom d'un de ses possibles futurs vassaux, jusqu'à ce qu'elle les rassure sur ses qualités.
Aussi, lorsque la petite troupe s'éloigna et qu'Aemilia fut invitée à se joindre à eux par la volonté paternelle, la Duchesse d'Amboise reporta son attention sur son promis.


Ne me taquinez pas au sujet de la liste des invités. Ne m'aviez vous pas oublié, je crois?

Durant un instant éphémère, la main gantée glissa de l'avant-bras vers la main du Duc et les doigts se mêlèrent aux siens. L'attroupement se faisait dense, aussi considéra-t'elle ce geste comme acceptable et peu remarquable. Les pierreries brillèrent légèrement quand la tête opina à la proposition qui était faite. Et la main repris la place sur l'avant-bras.

Notre escapade permettra aux huissiers soit de suer un peu plus en ne nous trouvant plus, soit de camoufler leur faute en annonçant comme si de rien n'était notre retour comme si cela était une arrivée.

Elle eut encore le temps de saluer Feodor, Bel.garath et Davia avant que Lexhor ne l'entraine peut-être vers quelques couloirs dont elle était méconnaissante ou oublieuse.

Mais déjà, Akane venait sermonner sa petite troupe et les salua. Elle lui rendit son salut, se souvenant de leurs présentations autour de sa Marraine. Finalement, il revenait à Lexhor de trancher sur la conduite à tenir en ce jour qui lui était dédié. Le regard gris se reporta alors sur les iris bruns.

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Davia_corsu
Pendue donc au bras de son chevalier-servant-d'ami, la Volvent avait les pupilles brillantes et les joues bien rouges ce qui rehaussait son teint si pâle. Bel était parfait, attentionné et délicat, il avait belle prestance et ne semblait nullement intimidé, lui. Ce qui ragaillardit d'ailleurs un peu la jeune fille qui ne lâchait pas son bras, de peur de commettre un impair.

Elle avait l'habitude des champs de bataille, de sa chapelle à Montpipeau, de la Haute Tour des Lames, de la Commanderie Blanche avant qu'elle ne doive la quitter, de la douceur de l'Orléans. Rien qui ne s'apparentait à ce faste et cet apparat. Elle était accoutumée aux sacres, mais vêtues aux couleurs des Blanches et présente pour servir, pour veiller et surveiller, elle se fondait dans la masse, auprès de ses soeurs d'armes. Ce temps était révolu et un pincement au coeur fit s'assombrir ses traits.

En tant que membre de la mesnie d'Amahir, en tant que Lames, toute roturière qu'elle était, elle avait pourtant bien sa place ici. Elle sourit à Ellesya, ravie de la revoir, puis suivit son ami, rejoignant Féodor et les Amahir.


Bonjour Féodor! C'est une joie de vous voir!

Elle fit un sourire à Arthur et s'approcha de Della, délaissant un instant le bras de Bel.

Ma cousine... je suis heureuse que vous soyez là et heureuse d'être à vos côtés ce jour.

Par son regard affectueux, elle tentait de lui faire sentir toute l'affection qu'elle avait pour elle, car si personne n'était mort lors de l'entrevue de Saint-Seine l'Abbaye, nul n'en était sorti indemne... Malicieuse, elle lui glissa à l'oreille.

Et vous avez vu ma robe? La meilleure couturière des royaumes et même du monde entier!

On peut être femme, guerrière, chapelaine et aimer aussi un brin de coquetterie. Quoiqu'il en soit, elle n'avait rien à envier aux plus belles dames de France, elle pourrait en remercier Clarinha.

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Kimi32
Kimi regarda le Grand Chambellan et avait compris de suite qu'il y avait un gros souci.
L'huissier avait été distraie par les belles tenues et tout ce beau monde.

Oui Grand Chambellan, immédiatement.

Kimi tapa trois grands coups de pied au sol pour avoir le silence dans la salle et attiré l’attention de tout le monde.
Puis l'huissier annonça sa Grâce.


Pam, Pam, Pam

Sa Grâce le Duc d'Orléans, Baron d'Auneau, Seigneur de Saint-Denis-Les-Ponts accompagné de sa fille, Aemilia d'Amahir, ainsi de sa grâce Ellesya de la Louveterie-Arduilet-Montfort, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon et Baronne de Vouvray.


Je vous présente mes sincères excuses votre Grâce.

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Kimi32
Puis L'huissier reprit les annonces avant d'être débordé.

Sire Feodor.

Enguerrand de Lazare, Grand Ecuyer de France.

Bel.Garath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay-sous-Auneau ainsi que Davia Corsu de Volvent.

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Akane
La brune n'avait rien perdu de ce qu'il se passait sous ses yeux. Elle reprit l'huissier, ses prunelles couleur acier toujours posées sur lui, elle devait cauchemarder, cela ne pouvait être que ça bien évidemment ! :

- Sa Seigneurie pour Lexhor d'Amahir, il s'agit d'un Pair de France comme mentionné sur nos listes... Duc d'Alluyes, pas d'Orléans... De plus, vos annonces sont trop... Impersonnelles et manquant de vie. Prenez le temps de saluer, d'échanger avec les invités, et variez. Je trouve cela monotone. Ré annoncez donc je vous prie

S'adressant au Pair Grand Maistre et à la jeune Duchesse croisée à maintes reprises lors de joutes :

- La bienvenue à vous, Vostre Seigneurie et Vostre Grâce, entrez donc... Vostre Grâce, vous êtes très en beauté ce jour. Comment allez-vous depuis que nous nous sommes croisées toutes deux ?
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[ Blason de deuil en cours ]
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