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[RP] Intronisation GMF

Della
I-gno-rée !
Superbement, de la belle manière, pas son beau-père !
Que Ellesya détourne le regard, elle le comprenait et en était heureuse d'ailleurs tant elle redoutait de devoir lui adresser la parole - le souvenir de ce qu'elle avait osé écrire à Ellesya dans sa grande naïveté de trop jeune fille, lorsque son frère était mort, aurait à coup sûr rendu la conversation impossible !
Mais Lexhor...Lexhor qui embrassait ses fils, qui fourguait la petite soeur à Kéridil sans même lui accorder un regard ou un simple bonjour...Elle fulminait !

C'était donc cela, sa nouvelle condition ?
Sois belle, souris et tais-toi ?

Le sang de la Renarde ne fit qu'un tour et l'air de rien...elle avança juste un peu, pour tendre la main à Aemilia...et fort malencontreusement, elle écrasa le pied de BôPapa de tout son poids, longuement, le temps de convaincre la petiote de venir près d'elle...qui préféra la main d'Arthur d'ailleurs...Et tout cela dans un sourire angélique destiné à Lexhor.

S'il avait feint de ne pas la voir, au moins l'aurait-il sentie.

Le Prince fut salué avec tous les égards...et la vassale répondit de bon coeur :

Merci, votre Altesse.
J'ai passé un excellent séjour à Bolchen, je vous remercie.
Nous en parlerons plus tard...si vous le voulez bien.


On annonçait le Roi et la Reine.
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Aeglos.
Les invités et acteurs de cette ceremonie arrivaient petit à petit, il reconnaissait un bon nombre de visage à force d'etre present dans les ceremonies ou les orchestrer. Il avait remarqué qu'il y avait eu un leger soucis avec les huissiers mais la cheffe avait reglé le soucis, il était donc resté à sa place du coup.
Il salua les personnes quand il le fallait, la reverence adequate suivant qui passait devant lui, souvent sans un regard, mais bon, c'est pas grave et il était habitué et il ne s'en formalisait absolument pas.
Il appercu la petite princesse derriere le couple royale et lui fit un sourire pour l'encourager vu qu'elle semblait un peu mal à l'aise. Elle avait l'air de ne pas trop mal ce debrouiller.
Voyant que les arrivés étaient suffisament nombreuses, il s'avança afin qu'un maximum de monde puisse l'entendre et s'exprima d'une voix forte.


Bonjour à tous et bienvenue au Louvre.
La ceremonie d'intronisation de Sa Seigneurie Lexhor d'Amahir va bientot commencer.
Je vous invite à tous prendre place, le Dauphin et prince et princesses de France puis les Pairs de France à gauche des trones royaux, les GO, puis les Feudataires à droite. Tandis que les invités sont priés de s'asseoir derriere le siege de notre nouveau Grand Maitre de France.
Merci à vous!


Et il se decala pour que tout le monde puisse prendre place, il inviterait le GMF à preter serment sous peu, quand les invités se seront installés.


pour vous aider, voici un petit schema. bon jeu à tous


edit pour amelioration du ptit schema et legere modif.

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L.i.a._de_denere
Tout le monde regardait le Roy et la Reyne et c'était mieux comme ça parce que Laetitia tenait pas vraiment à ce qu'on fasse attention à elle, même si elle aurait aimé que quelqu'un admire sa jolie toilette. Alors elle se contenta d'avancer parmi la foule derrière le couple royal.

Et puis là une dame qu'elle avait déjà vue lui fit la révérence, et la fillette rougit juste un peu. Elle savait pas quoi dire ni quoi faire, alors elle fit aussi une révérence juste pour être sûre d'être assez polie, puis elle dit:


Merci... Oups, comment appeler cette dame? Laetitia se rappelait pas de son nom, elle savait juste qu'elle était Grand Chambellan ou quelque chose comme ça. Mais personne avait parlé d'un nom particulier à donner à ça dans sa leçon de protocole! Fallait-il dire Votre Seigneurie comme pour les Pairs, même si c'était pas logique? Merci Votre... euh... Grand Chambellan?

Laetitia était presque sûre de s'être trompée. Elle se contenta donc de rester plantée là à observer tous ces visages inconnus. Instinctivement, sa main unique vint chercher celle, toute menue, de son petit frère Lionel.
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Anne_blanche
... les jéhaux puis les feudataires à droite...

Occupée à se battre contre un calame récalcitrant, qui refusait absolument de laisser échapper l'encre, Anne ne fut pas tout de suite frappée par l'invitation. Ce fut Bacchus qui, émettant tout soudain un "hmm hmm" aussi discret qu'une nichée de drosophiles dans une porée verte, la rappela au sens de l'instant. Le temps de se souvenir que non, elle n'était pas dans son bureau, que oui, elle était là pour faire de la figuration, et que non, elle ne pouvait pas s'y soustraire, et elle rangea le calame dans l'écritoire, se décala d'un pas vers la gauche pour quitter l'appui tutélaire de son poteau et paraître en pleine lumière, et s'avança, droite comme un i et la mine à peu près aussi expressive que celle des gisants de St-Denis, à la suite du couple royal et de ses enfants.

La petite Lia, qu'elle avait souvent observée dans les jardins, depuis les fenêtres de la tourelle nord, semblait en proie à une douloureuse question d'étiquette. Sans remuer les lèvres, sans se pencher - elle n'en avait pas vraiment besoin pour se mettre à la hauteur de la princière enfant, ayant passé plus de temps, en sa prime jeunesse, à jouer avec son abaque qu'à grandir -, sans regarder ailleurs qu'à la place assignée aux Grands Officiers par Messire Aeglos, Anne murmura au passage un
"Excellence" un peu sifflant et seulement audible de sa destinataire.

Puis, les mains sagement dissimulées dans les plis de son deuil blanc, les yeux tout aussi sagement posés à deux toises en avant, elle prit place.
Messire Aeglos aurait sûrement été fort surpris s'il avait pu savoir que c'était lui qui, en ce moment précis, occupait les pensées de la Duchesse de Courtenay : son aura de "gendre idéal" venait de prendre un sérieux coup de canif quand il avait parlé des Jéhaux.

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Aemilia
La gamine commençait à s'ennuyer. Décidément, le monde des grands était bien difficile à comprendre pour une enfant qui, en plus, n'avait guère connu le faste et ce qui en découlait de la cour.

La famille royale arrivait. Aemilia regarda donc le manège, un peu amusée de voir les grands faire des courbettes. Finalement, elle n'était pas si maladroite que ça dans les siennes. Un petit sourire coquin envoyé à Feodor, comme pour lui dire "tu vois je ne suis pas une si mauvaise élève que ça". Son regard se posa ensuite sur les enfants qui suivaient le couple royal. Un petit coup de coude à Arthur afin qu'il regarde dans la même direction, puis elle lui chuchota:


T'as vu eux aussi ils ont pas de chance, ils vont s'ennuyer... Ptêtre qu'après ils voudront jouer avec nous? T'as vu y a des jardins dehors, on pourra jouer aux osselets. Sans Keridil hein.

Pas le temps d'en ajouter davantage, que déjà un homme invitait les Amahir à prendre place sur des sièges derrière leur père. La blondinette s'installa donc, suivant les consignes du paternel, au premier rang, mais... légèrement sur le côté. Elle avait repéré qu'en se plaçant à une certaine place, elle pourrait être un peu cachée... Une fois assise, elle profita de l'attention portée au héros du jour pour soulever le bas de son surcot, remonter à l'aide de son troussoir sa grosse aumônière, et en sortir non pas des écus comme les grandes, mais sa petite tablette de cire et son stylet. Et comme un gamin en plein contrôle qui triche, elle regardait, bien droite, la scène qui se déroulait sous ses yeux, tout en zieutant du coin de l'oeil son objet sur lequel elle commençait un dessin. Au moins, elle ne gênait personne et ne faisait pas de bourde avec ses questions et son langage un peu moins approximatif qu'avant son entrée dans la famille. Ou l'art de s'occuper lors d'une cérémonie pour les grands.
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Lexhor
C'est non sans un large sourire que Lexhor accueillie la presque maladresse de sa bru. Bru qui était d'ailleurs au centre de bien des rumeurs depuis quelques temps. Et si Lexhor n'était pas homme à s'encombrer des "on dit", il commençait peu à peu à accorder crédit à ce qu'on lui rapportait, de sources diverses.
Un léger hochement de tête en direction de Della.


Il eut été plus poli de saluer son beau-père que de lui marcher sur le pied maladroitement ma chère Della. Vous auriez pu trébucher et vous blesser qui plus est.

Petit sourire.

Mais dites- moi ma chère belle-fille, ne seriez-vous pas sur le point de me faire grand-père une nouvelle fois?

Il en fallait plus qu'un simple peton de Della pour faire frémir le Grand Maître de France mais il fallait avouer qu'elle était loin d'avoir eut la grâce qu'on attendait d'une femme de son rang. Alors polichinelle dans le tiroir ou bien excès de macarons? La réponse ne tarderait pas à fuser.

Déjà, l'huissier invitait tout le monde à prendre place et Lexhor se dirigea donc avec tous ses proches vers les places indiquées. Sa promise et ses enfants à ses côtés s'installeraient au premier rang et ses amis fidèles non loin derrière.

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Akane
Les GO, les GO... Il en avait de bien bonnes le Grand Maistre des Cérémonies pourtant à cheval sur le protocole ! Il devait être malade, oui de la fièvre pour s'exprimer de la sorte.
Depuis quand lors d'une cérémonie on appelait les Grands Officiers les GO ?

Un sourcil se hausse... Mais le calme olympien revient peu à peu quand une jeune Princesse la remercie, un peu ennuyée de savoir comment la nommer. Anne vint à la rescousse de la jeune Altesse, et dans un sourire la brune lui répondit :



- Vostre Altesse, c'est toujours un plaisir ! Souhaitez-vous que je mène vostre frère et vous même à vos places respectives ? J'espère que les gourmandises qui seront servies au buffet seront à vostre gout ! De plus, je dois avoir quelques sucettes au calva non loin de là !

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[ Blason de deuil en cours ]
Della
Oh, pardon, BôPapa, je suis désolée...Je suis vraiment trop maladroite !
Vous n'avez pas trop mal, j'espère ?


On vous avait prévenu, aujourd'hui, c'est "Hyprocisie, mon amour".
Della souriait, en minaudant juste un petit peu et elle avait posé sa main sur le bras de son beau-père, elle approcha un peu de son oreille, sans lâcher le bras de son époux et...:


BôPapa, pour vous faire grand-père, il faudrait que votre fils vive sous le même toit que moi et que de temps à autre, nous partagions la même couche.

Elle se redressa, souriant toujours, d'un air entendu. Tu l'as voulu, tu l'as eu.

Puis, son attention fut attirée par la voix de Aeglos qu'elle n'avait que peu connu autrefois et là, elle sourit encore mais amusée, cette fois...Décidément, le Louvre n'était plus ce qu'il avait été, du temps d'Actarius ou même d'Agnès. On parlait de GO et...on invitait tout le monde sauf les Souverains. Amusant, oui vraiment. Mais que faisait donc le Grand Chambellan ?

La Renarde Noire posa son regard sur son époux, allait-il s'asseoir avec les invités ou avec les Pairs de France ? Où qu'il aille, elle le suivrait, sage comme une image.

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Ingeburge
Condamnée à repousser à plus tard son culte au dieu Carnage, la marquise de Dourdan rongea donc son frein, non sans frissonner à nouveau car décidément, il était dit que l'on voulait la rendre marteau avec toutes ces annonces loufoques. Saluant le couple royal suivi de quelques enfants qu'elle n'avait pas le souvenir d'avoir vus un jour, Ingeburge quitta ensuite les abords de l'entrée du salon pour prendre place. Celui qui occupait désormais sa charge – quoique... n'y avait-il pas eu d'autres personnes pour être Grand Maître des Cérémonies de France entre Aeglos et elle? aucune idée – donc, informée par celui qui occupait sa charge, tenait son caducée noir et jouait les placeurs, elle bifurqua à l'opposé de la duchesse de Courtenay. Non pas qu'elle ne voulût point s'afficher aux côtés de sa camarade de la Curia mais parce qu'elle avait le choix entre le carré des Grands Officiers et celui des porteurs de manteaux bleus et que ce fut là qu'elle dirigea ses pas. Si quelques minutes auparavant elle n'avait point su se décider, partagée entre les deux conseils qu'elle était, résignée même tellement elle était incertaine à se fendre in petto d'un plouf-plouf-ce-sera-là-que-j'irai-poser-mon-postérieur-au-bout-de-trois-un-deux-trois, désormais, elle savait.

La Curia, représentée sans la compter par cinq de ses membres, était en avantage numérique sur la Très Noble mais peu représentée Assemblée des Pairs de France, surtout que le duc d'Alluyes et la princesse de Valois étaient affectés à une autre zone et que le récemment promu duc de Chartres, eh bien, il voudrait peut-être rester avec son père au lieu des pairs. Elle posa son divin fessier donc là où le duc de Montlouis prendrait place, enfin, elle n'allait pas s'asseoir sur lui non plus, non mais; ainsi, il ne serait pas seul et puisqu'elle était aussi le primus des azurés, eh bien elle valait bien plusieurs pairs. Autant en tous les cas que nécessaire pour rétablir la parité. Ce qui allait bien à un pair, n'est-ce pas.

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Asphodelle
On pourrait croire que la jeune - si on dira "jeune" - femme plantée sur la gauche comme un poireau dans les coulisses, ne faisait rien que tenir sa place.
En réalité, il n'en était rien, ou pas seulement.
C'était sa première Cérémonie en tant qu'Officier Royal.
Asphodelle est une perfectionniste et une fonceuse. Dans sa précédente carrière elle avait une devise : "les problèmes, je les localise et je les détruis".

Elle apprenait donc, soigneusement, notait, observait sans en avoir l'air, enregistrait tout ce qui était donné de voir : un regard qui cherche sa place, une personne qui se sent mal à l'aise, une autre qui de son rang, cherche détails, écoute détails, et donc, juge et scrute, tout aussi bien que la place que donne la pièce, l'effet de la décoration, les allées où marcher, les désirs non exprimés par la bouche et lus du regard, et bien-sûr également : le protocole, la procédure.

Observant sans être impolie, apprenant aussi de ses supérieurs, elle ne dit goutte, et attends la suite.

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Actarius
La suite ? Et bien ce fut l'entrée de l'Euphor, dont le premier regard alla à Lanfeust. Il ne l'avait pas oublié, malgré les nombreux mois et lui adressa un chaleureux sourire. Puis, ses yeux balayèrent l'assemblée. Il adressa plusieurs salutations de la tête, plusieurs "bonjour" teintés de son accent occitan sans trop se perdre en mondanités, préférant l'ombre à la lumière en ce jour. La raison n'était certes pas que la place de Lexhor aurait pu être la sienne, mais son malaise certains. Il n'avait que rarement mis les pieds en pareilles cérémonies depuis sa démission et en avait franchement perdu le goût de par les bruits qui lui parvenaient du travail de destruction massive opérée par celle qui lui avait directement succédé.

Bref, il ne se sentait plus vraiment dans son élément, il avait eu la prémonition de ce malaise, sans pourtant se départir de sa volonté de venir rendre hommage par sa présence à celui qu'il considérait comme un ami. Cet ami justement, il le gratifia d'une petite, furtive et discrète tape sur l'épaule au passage porté par la volonté de ne pas interrompre les discussions dans lesquelles il semblait pris. Ses interlocuteurs eurent le droit, puisqu'il ne s'agissait pas du tout d'étrangers, à une cordiale, mais tout aussi furtive, inclinaison de tête. Et ses iris de Sienne se posèrent sur les rangées dévolues à la pairie. Peu occupées, avec charme cependant. Car la Prinzessin valait bien de par sa grâce, sa beauté et son charisme une assemblée des divinités de l'Olympe. Que fit le bougre de Phénix ? Il lui sourit, la salua et, comble de l'audace, s'installa à ses côtés - il aurait tout de même été étonnant qu'il se plaçât à l'autre bout. Avec Montlouis, ça ferait trois Pairs alignés.

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Datan
Presque en retard... Une honte !
Non sérieusement, il couvait une colère certaine, car ne supportait que très peu d'arriver ainsi alors que la foule était déjà là. Lui qui aimait plus les entrées discrètes que les grands jeux verbeux des cérémonies mondaines, il allait être servi. Nerveux ? Certes non. Bien entendu, ce sera une première depuis sa nomination à la Pairie, mais au final l'Epervier s'adaptera comme il le fait toujours. Et puis, après quelques mois auprès de ses ComPairs, il s'était rendu compte que, contre toute attente au regard des tableaux que certains lui avaient peints, ses nouveaux amis de chambrée n'étaient pas si pompeux et prétentieux. Voir même, faits étranges, il mesurait maintenant l'étendue de leurs travaux, et la ténacité dont ils faisaient preuve pour maintenant à flot les fondements de la Couronne.
Non, franchement, à part les quelques échanges qu'il avait eu parfois, dus à sa manie de vouloir corriger les défauts sans souligner les qualités, Datan commençait à apprécier les Pairs pour le travail qu'ils faisaient, et l'engagement donné à l'échelle du Royaume.

Mais une chose le rassurait plus que la confiance qu'il plaçait en l'humain, une personne plus précisément, celle qui était à ses côtés en ce jour. Une amie en qui il plaçait une confiance indéfectible, une femme de grands talents qui, en navigatrice experte qu'elle était, savait aussi bien nager en eaux troubles que sous les plus belles tempêtes.

Il se présenta à l'entrée de la salle et lança à celui qui lui faisait face.

Sa Grandeur Lafa, Dame de Bussac, Comtesse du Poitou,
Sa Seigneurie Datan l'Epervier, Vicomte d'Aunay de Saintonge, Pair de France.


Mais déjà son regard a dépassé l'entrée, et il scrute chaque visage de ses yeux noirs.
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Sancte
Si Sa Seigneurie Datan espérait recevoir la médaille de la sommité la plus en retard à la cérémonie, il semblerait bien que le Dauphin soit venu lui couper l'herbe sous le pied. Soucieux de ne plus commettre d'impair qui risquerait d'écorner de quelque façon que ce soit l'image du couple royal, il s'astreint à une profonde solennité. Une fois entré dans la salle, ses soupiraux qui égalent bien dans leurs réflexes ceux des criminels, repèrent instinctivement et enregistrent les différentes évacuations du lieu: portes, fenêtres, trappes, obstacles. Empreintes de gravité, ses billes grises s'éclairent toutefois d'une lueur d'optimisme inhabituelle lorsqu'elles se figent sur son filleul accompagné de sa sœur. Une main paternaliste cerclée de métal se pose sur leur épaule ...

« Mes petits princes, vous me voyez ravi de vous retrouver gaillards et dispos pour cette journée si particulière. Ne ressentez ni crainte, ni embarras, je resterai à vos côtés. »

Il redresse le chef et voyant tout le monde installé, s'adresse directement au Maître des Cérémonies qui se trouve aux aguets et qu'il connait relativement bien.

« Sancte Iohannes von Frayner, Dauphin & Chevalier de France, seigneur d'Eyrignac et de Donvalier, accompagné de son Altesse Royale Lionel de Blanc Combaz et de sa demie-soeur, Laetitia Isabelle de Dénéré. Nous vous saurions gré de bien vouloir nous indiquer nos places dans le respect de la préséance. »
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Lafa_
Une invitation pour l'intronisation du Grand Maître de France ... Jamais elle n'aurait imaginé être là il y a plus d'un an en arrière, période où la Couronne n'était pas en odeur de sainteté dans le Poitou.
Mais depuis qu'elle était Comtesse, elle avait appris à travailler avec les officiers royaux et son regard avait bien changé.
Elle tenait le bras de Datan qui venait de les annoncer. Quelle fierté elle ressentait de l'avoir à ses côtés et elle savait que, connaissant le succès de son suzerain, elle ferait pas mal de jalouses dans l'assemblée.
Elle souriait amusée, le Vicomte fulminait au fond de lui, elle le savait agacé. Elle avait mis un peu plus de temps que prévu pour se préparer ce qui avait failli leur valoir un retard prononcé, mais quand elle vit le Dauphin derrière eux, elle serra un peu plus le bras de Datan, lui fit un clin d'oeil discret et un murmure...


Vous voyez, nous avions largement le temps ...


Un sourire malicieux puis son regard se posa sur la salle, elle scrutait la foule.
Asphodelle
Une silhouette imposante, une ombre dont l'aura rayonne sans l'apercevoir, Son Altesse le Dauphin s'approche, accompagné.
Elle quitte sa posture posée, et emprunte celle prête à agir, à l'écoute.

Après une révérence ni ostentatoire, ni obséquieuse, ni de ces révérences douteuses qui semblent s'avachir sur les chausses, trahissant le dû par du trop demandé, et en fin de ligne d'un regard respectueux au Dauphin, sérieux mais bienveillant vers le Prince, et enfin rempli de tendresse et souriant vers la petite Princesse :


Vos Altesses Royales, Votre Altesse...la bienvenue...sentez-vous à vos aises : la Cérémonie n'a pas commencé.
Elle fait un geste d'invitation délicat de la main, et se tournant le visage lumineux de son sourire doux : je vous en prie...veillant alors, par la suite, à ne point imposer à Ses Altesses, son dos, mais son côté.

Car tout l'art du "bien recevoir" n'est pas écrit, et lorsque ce n'est pas écrit, alors il faut user de deux maîtres mots : "tact", et "délicatesse".

Bien que non relativement totalement en retard, l'arrivée du Dauphin est juste.
Le Maître va donc mener le chemin de façon à ce que leur passage reste discret - si tenté que le haut rang des intéressés le permette - afin de ne pas souligner ladite "justesse", tout en ne ne leur donnant surtout pas l'impression de raser les murs.
Il fallait alors chalouper son propre pas, qu'elle ne ressemble pas à un rhinocéros des plaines namibiques en rut, et avancer altière et gracieuse.

C'était à cet instant précis, qu'elle devait faire un effort supplémentaire pour prendre garde à ne pas boiter, quitte à avoir mal, et à se parer de tout ce qu'elle ne portait pas sur les murailles du Mont Saint Michel, pour accompagner tel un bijou sobre, et réservé, jusqu'à l'image que donnait le trio royal.

La décision sera donc de passer par le côté droit des invités, mais "devant" les Pairs, et non "derrière", selon le symbole qu'elle choisit - devant qui elle ne passe pas sans une inclinaison du buste d'ailleurs - et terminant par un joli retourné pour indiquer à la Princesse, au Prince et au Dauphin, leurs places respectives.
Et avant de retourner dans ses limbes, elle ajoute avec douceur à la discrétion de Laetitia :
il y à des canelés bordelais et des biscuits à la fin de la Cérémonie...pour l'aider à trouver le courage de patienter au milieu de tous ces grands qui l'intimident.

Après seulement, la fée disparait dans une poussière d'étoiles ou presque : soit elle, en "mangeant" les tapisseries, et en ayant le temps de capter le regard de la Blanchette et de lui faire un clin d'oeil.

La biquette est déjà sa place hop-on-a-rien-vu !!!

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