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[RP] Intronisation GMF

Lexhor
Léger sourire à l'écoute des propos de Della, tout en continuant de se diriger vers sa place.
Son ton lui plaisait de moins en moins, tout comme l'hypocrisie puante qui émanait d'elle. Elle devenait malsaine.


Ne vous en faites pas Della, il en faut plus qu'une femme un peu dodue pour me blesser.

Puis, se portant à son oreille.

Oh je comprends bien. C'est ce qui arrive quand une épouse délaisse si longtemps son foyer pour s’exiler hors de France.

Puis, se redressant.

Je conclue donc à un excès de macarons.

L'arroseur était arrosé. A ce moment là Le Grand Maître de France se jura de faire payer à sa bru son comportement indigne de Keridil et des plus déshonorant.
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Keridil
C'est pas que ça commencerait à devenir gênant tout plein mais presque. Keri Keri, qui a salué belle-maman nouvelle génération, récupéré la morveuse - ah non en fait, elle se barre, tant mieux ! - câliné papounet, et observé un rien l'assemblée avant même de saluer Charlemagne d'un révéré mouvement du chef, ne ressent qu'à peine, un tout petit peu, d'une façon infinitésimalement toute petite le malaise entre sa femme et son pater.
Ce n'est pas grand chose, ils se titillent, ils se sont toujours titillés. A Orléans, à Auneau, à Bréméan. Partout et en tous lieux. Rien de nouveau sous le soleil. Et puis le Duc de Chartres aime se coller des oeillères, prétendre qu'il ne voit ni ne sent rien.
Le soleil brille sur Townsville, et le seul malaise que la Fouine semble repérer est celui qui entoure le Grand Chambellan. Kakane est dans la mouise, et c'est même carrément marrant. Tellement marrant que le jeune Pair de France pouffe, déconnecté de ce qui se passe à deux nanomètres de lui entre Lexhor et Della.
Là vous avez un huissier qui se croit à la foire du Lendit, là vous avez un Maître des Cérémonies qui n'a pas l'air d'avoir la sensibilité tout à fait cérémonieuse, là vous avez une mini-princesse qui n'en est pas une mais que tout le monde traite, révère et appelle comme si, là vous avez des gens qui se font annoncer même après le Roi et la Reine.
Ah tiens. Le Roi et la Reine. Du coup, ça veut dire qu'il faudrait faire silence et s'incliner. Mais non mes amis ! On blablate, on papote. Le brun pourrait même aller tricoter - que dis-je ! - broder avec Montjoie que ça ferait même pas chelou.
Pauvre France si c'est là l'harmonie que donne à voir les offices d'apparat.

Keri Keri soupire un peu mais pas beaucoup, puis il avise la pièce. On indique sommairement où se pose qui. Il réfléchit. Pair de France. Invité de Lexhor. Le dilemme n'est pas aussi pesé que celui d'Ingeburge, parce que la Fouine qui claudique n'a pas dans la tête le sens de la proportion et ne cherche pas à voir où est-ce qu'il y aurait des trous à combler. Du coup, bah pour ne pas déranger son épouse et son père qui semblent dans une graaaande discussion que lui n'a pas suivie, il commence à faire claquer sa canne jusqu'au coin-coin des invités.


...un excès de macarons.

Aaaah. Les macarons... C'était le bon temps...

On était insouciant, c'était peut-être les prémisses d'une guerre de huit-cents ans mais on s'en foutait. On se vautrait sur des coussièges avec Béa-nours, et c'était cool. Tellement cool. Et à l'époque, on faisait pas du protocole comme on joue à la dînette.
A cette pensée, le Duc ne put s'empêcher de laisser échapper un :


Il manque un chien dans cette pièce.

Les chiens, c'est les personnages les plus drôles des farces. Ouais, Keri Keri, il préfère en rire que s'en navrer. Il est déjà assez déprimé comme ça.
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Della
Je n'aime pas les macarons ! Siffla-t-elle entre ses dents.

Savoir si BôPapa l'avait entendue ou pas, elle s'en fichait.
Déjà, elle passait sa main libre sur son ventre qui s'il n'était plus aussi plat qu'avant ses grossesses, n'avait encore rien à voir avec celui de Yoyo enfant. Du coup, elle redressa les épaules, ce qui eut pour effet de mettre sa poitrine en avant, parce que là aussi, on avait gagné en volume, ce qui n'était pas une si mauvaise chose, d'ailleurs.
Lexhor avait tout faux, elle n'était pas...comment avait-il dit déjà ?...ah oui ! "dodue" ! Pfff ! Il n'y connaissait rien, voilà tout ! Il ne savait pas reconnaître une "belle" femme...Il devait avoir la vue abîmée à cause de son âge avancé...

La vérité, vous l'aurez compris, était que Lexhor avait fait mouche en reprochant à sa bru, son exil en Empire. Elle savait que tout le monde savait...qu'elle était partie à Bolchen et ensuite à Strasbourg. Et elle savait que cette promenade lui reviendrait en plein visage, en bon retour de flammes. Pourtant, elle était vexée et elle se sentait mal à l'aise, elle traînait le poids du péché commis là-bas comme un prisonnier traîne ses chaînes, chaque allusion ou remarque l'alourdissant un peu plus.

Il devenait évident pour elle, qu'elle devait absolument trouver le moyen de faire pénitence sans que cela attire trop les regards. Si elle s'était déjà confessée à Fitz, celui-ci n'avait pas encore donné la teneur de la repentance, ce qui ne soulageait pas l'âme de Della.

Elle serra les mâchoires, il fallait qu'elle se taise, qu'elle ne rétorque plus rien, qu'elle se souvienne de sa résolution en arrivant ici, ne rien dire, répondre seulement aux questions. Bah, n'était-ce pas ce qu'elle avait fait jusqu'ici ? Non ? Ah bon...vous êtes sûrs ?

Enfin Kéridil semblait vouloir se décider à choisir où les Ducs de Chartres poseraient leur fessier, près de Lexhor, parmi les invités. Soit. Là ou ailleurs, elle était quand même en liberté surveillée...Elle fit bonne figure, souriant aux personnes qu'ils croisaient, toujours accrochée au bras de son époux.
Epoux qui...n'en ratait décidément pas une !
Voilà qu'il parlait de chien à présent !
Ce n'était pas une question qu'il posait à son épouse et pourtant, elle ne rata pas l'occasion, d'une voix douce :


Où est donc cet épagnol que je vous ai offert pour la saint Noël ?

Hé oui, Kéri Kéri Chéri...ton épouse, c'est une perle !


[EDIT : ortho]
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ellesya
La liste de la cavalière ? Mais bien sûr... Elle allait rétorquer quelques piques lorsque de nouveaux cafouillages dans les présentations de son compagnon faillit les faire éclater de rire.
Akane s'adressa à eux dans la foulée.


Je vous remercie. Je vais fort bien. J'espère qu'il en est de même pour vous, surtout quand vous pourrez vous délasser après la cérémonie.

Certains annonces furent reprises à nouveau et leurs majestés furent annoncées. A leur passage, la Duchesse se fendit par politesse d'un révérence sans lâcher le bras de son aimé.
Puis le manège de Della débuta. Il fallait toute la volonté de la Louveterie pour ne pas sauter crocs en avant à la gorge de cette femme qu'elle exécrait encore et qui prouvait à l'instant qu'elle n'avait pas varié malgré son accession. La jeune femme glissa un regard vers Keridil mais il semblait justement ailleurs dans ses pensées. Le regard glacial revint alors sur la femme tandis que ses doigts glissèrent entre ceux de Lexhor. Enfin la vipère retourna jouer son rôle d'épouse.
Prenant le chemin des sièges, Sya salua d'un signe de tête et d'un sourire sa Marraine et Actarius, reconnut Asphodelle qui avait été en grande partie responsable de sa démission de la GE, puis souffla à l'oreille de Lexhor.


Je vois que votre belle-fille n'a pas changé depuis l'époque où je l'ai connue. J'en suis navrée pour la famille. Mais il faut lui pardonner. L'équilibre n'est pas simple à tenir avec des pattes de boucs. Et l'on dit que les langues de serpent sont difficiles à garder derrière leurs dents chez ce genre d'individus.
Que cela ne vous gâche pas ce moment en votre honneur même si elle n'a pu se retenir. Notre présence à tous contrebalance sa vilenie. Voyez tous ceux qui prennent place près de vous par affection et respect pour vous...


Son regard clair glissa vers les bancs progressivement accaparés par les invités de Lex et elle sourit, heureuse pour lui.
Sa main libre effleura celles qui étaient liées, puis les deux se retirèrent.


Permettez que j'aille me joindre à eux.
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Heloise.victoire
La jeune femme suivait la Reyne comme une ombre , mais en plus discret, sachant s'effacer, meme en pleine lumière. En bonne dame de compagnie, elle etait la sans y etre, et oui, en plus de la retenue Heloise apprenait a etre une vraie Dame . Comme quoi, les miracles existent, meme pour une Heloise, si si je vous assure.

Donc en ce jour, le Couple Royal et leurs Altesses marchaient tranquillement jusqu'a la salle. Heloise et le reste de la cour suivaient assez loin pour Les laisser etre sous les feux de la rampes, mais pas trop loin non plus afin que ni la Reyne, le Roy ou leurs Altesses n'aient a attendre trop longtemps une reaction des Gens si besoin s'en faisait sentir.

Un leger sourire à son Père en passant près de lui après qu'il eut annoncé le couple Royal, et hop on va se placer non loin. Strategie militaire en route. Ne pas se faire remarquer. Esperons que nulle chute ne vienne troubler ce moment.

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Lexhor
Laissant sa bru marmonner ou persifler dans son coin, le duc, amusé de cet aparté imprévu, détacha son regard de la blonde et salua d'un signe de tête toutes les connaissances qu'il croisait sur son chemin, imitant ainsi celle qui était à son bras. Une révérence particulière pour les souverains.
Lorsque Ellesya se pencha à son oreille, il ne put retenir un léger rire.


N'ayez craintes ma mie, rien ne peut gâcher ce jour, pas même une étrange créature mythologique mi-bouc mi-vipère. Et puis vous êtes là...

Il était temps pour eux de prendre place, aussi il acquiesça aux propos de sa douce. Ils s'installèrent, attendant la suite.
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Dotch
La blonde répondit à Davyxiv avant qu'il ne l'annonce d'une voix basse.

Oui le voyage fut bon je vous en remercie.

Elle sourit lorsqu'il l'annonça avec ses anciens titres anglais, une fiche certainement pas à jour dans un quelconque registre. Le couple Royal fut annoncer à son tour, elle observa de loin.

A l'invitation de Grand Maître des Cérémonies, la Princesse de Valois alla s'installer sur ce siège en avant de celui du couple Royal où bientôt elle céderait la place à son successeur.

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Aeglos.
Non, l'Orkney ne se doutait nullement de ce que pouvait penser la Premier Secretaire d'Etat étant donné que ses propres pensées étaient occupées par se demander pour quel absurde raison il avait pu prononcer la contraction "GO" à la place de l'appelation normale de "grand officier". Surement de la fatigue ou l'habitude. Pour eviter que cela ne recommence, il se promit de faire en sorte de ne plus utiliser ce terme. Mais pour l'instant, il avait d'autres choses à faire plutot que de pester sur lui meme du à son erreur.

Les presents s'étant maintenant installaient, il ne restait qu'à commencer la suite. Il s'avança donc legerement, pour etre audible de tous. Une nouvelle fois.

Sa Majesté Eusaias Blanc Combaz, Roy de France, a nommé, le vingt-cinq janvier de l'an de grasce mil quatre cent soixante et un, sa Seigneurie Lexhor d'Amahir, Duc d'Alluyes, Baron de Château-Landon, d'Auneau, et de Yèvre-le-Chastel, Seigneur de Pléaux, Grand Maitre de France.
Aujourd'hui, Sa Seigneurie se verra officiellement investie de sa charge par son predecesseur, Son Altesse Dotch de Cassel, Princesse de Valois, Duchesse de Saint Florentin, vicomtesse de Stafford, Baronne de Château-Thierry.


Finissant sa petite tirade, il se tourna vers le nouveau Grand Maitre de France.

Votre Seigneurie, je vous prie, d'avancer face à la Princesse de Valois afin de preter serment.

Puis l'Orkney se retira que la ceremonie continue.
Lexhor
Cette fois les choses sérieuses commençaient. Tout le monde avait prit place. Grands Officiers, Pairs de France, invités personnels, le Roy, la Reine et le Dauphin. La Princesse de Valois était assise non loin.
Lexhor jeta un regard à ses proches et à sa promise, prit une profonde inspiration et se leva avant de parcourir les quelques mètres qui le séparaient de Dotch.
Arrivé devant elle et les souverains, il s'inclina en souriant.


Majestés, votre Altesse, votre Seigneurie, et tous ici présents. Dieu vous garde.
Devant vous ici rassemblés, nous prenons toute la mesure de la charge qui va désormais nous échoir. C'est un honneur pour nous que de représenter la Couronne en cette position si importante. La tâche sera ardue et ce n'est pas notre prédécesseur qui nous contredira.


Hochement de tête et sourire à Dotch.

En ce jour solennel de notre intronisation et en ces temps troublés qui méritent toute notre attention et notre énergie, nous nous engageons à défendre la Couronne de France et à nous battre jusqu'à notre dernier pour préserver son intégrité.
Nous jurons de demeurer fidèle à notre souverain, sa Très Aristotélicienne Majesté le Roy de France, Eusaias Blanc-Combaz et à la couronne qu'il porte.
Nous lui prodigueront les conseils les plus avisés que nous pourrons, dans le seul but de maintenir la concorde au sein de son Domaine ainsi que dans tout le Royaume et de participer à son élévation et à grandeur.


Légère pause et regard qui parcourt l'assemblée, l'obligeant à se tourner un peu.

Que grande soit notre fierté d'être français ! Que Dieu protège la France et garde le Roy !

Il était temps de reprendre un peu son souffle. Et surtout de se taire. Lancé tel qu'il l'était, il pouvait tenir comme ça des heures, bavard qu'il était. Sa propension à s'enflammer et à verser dans les envolées lyrique pouvait le tenir en haleine bien longtemps.
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Lanfeust86
Il n'avait pas fait attention mais avec le couple royale, il y avait les enfants royaux.
Le rouquin ne les approchait jamais finalement, ce n'était guère son rôle après tout mais il fallait les annoncer également.


Leurs Altesses Lionel Parfait de Blanc Combaz et Laetitia Isabelle Arielle de Dénéré.

Voilà c'était bon pour la famille royale, mais il n'eut pas vraiment de pause puisque le Connétable approcha aussi.

Vicomte le bonjour, tout se passe...bien.

On fait ce qu'on peut quoi...

Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard et de Chateauneuf en Thymerais, baron d'Authon du Perche, Connétable de France.

Et Aeglos se décida alors à lancer la cérémonie d'investiture du nouveau Grand Maître de France, une fonction qui avait connu peu de personnes finalement.
Pendant ce temps là il reçois un sourire de l'Euphor auquel il répondit avant de l'annoncer.


Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Pair de France, Comte du Tournel,
Baron de Florac et Seigneur d'Aubemare.


Il fut suivit de poitevins que Lanfeust accueillit.

Bien le bonjour Votre Seigneurie, Votre Grandeur.
La bienvenue au Louvre.


Sa Grandeur Lafa, Comtesse du Poitou.
Sa Seigneurie Datan l'Epervier, Pair de France, Vicomte d'Aunay de Saintonge.


Voilà que le dauphin lui passe devant et même pas un bonjour, tssss, je vous jure, quand même quoi...

Son Altesse Sancte Iohannes von Frayner, Dauphin & Chevalier de France, Seigneur d'Eyrignac et de Donvalier.

Et ohhhh sa fille était là bien entendu, à suivre la Reyne de France, il lui adressa un sourire particulier, car c'était sa fille chérie quoi, son trésor, la prunelle de ses yeux.
Si elle croyait être discrète c'était loupé, mouhahaha.


Héloïse Victoire de Troy et d'Orsenac, Chambellan de la Maison privée royale de France.
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Ingeburge
Beuh. Elle aurait dû choisir le carré Grands Officiers, ne voilà pas que d'autres pairs de France venaient et deux horripilants dans leur genre, quoique pour des raisons différentes : le comte du Tournel et le vicomte d'Aulnay-de-Saintonge. Et beuh encore puisqu'on continuait avec le vicomté de Stafford, certainement que pour le massacre soit total. Mais n'importe quoi.

Il y eut alors un moment de grâce qui l'empêcha de se lever et de faire... quelque chose de pas joli joli, c'était certain, et qui la maintint donc coite : le salut de sa ravissante – et nulle référence aux loups de famille! – et souriante filleule. Ingeburge, tout aussi charmante mais carrément pas souriante – pas du tout, d'accord – lui adressa un léger signe du chef, se promettant d'aller prendre de ses nouvelles au terme de la cérémonie.

L'événement d'ailleurs débutait et ce fut un Lexhor très en verve qui prêta serment. Rien à dire, cela changeait même des serments compassés qu'elle avait déjà eu à souper. Bon, il n'avait pas indiqué dans son engagement que toujours il chouchouterait les Grands Officiers et les Pairs de France, mais pas grave, dès qu'il serait lesté du caducée de vermeille, il comprendrait vite que le plus dur dans la charge, ce n'était pas la politique, les feudataires, les affaires, non, le plus délicat, c'était de toujours choyer les membres des deux conseils auxquels il appartenait.

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Asphodelle
Sa Seigneurie venait de prêter serment.
Il résonnait dans son esprit, comme tout propos porté par les Pairs de France, tant leur univers lui était inconnu.
Autrefois, la mise était sur la table des Cardinaux, et c'est leurs cartes qu'elle tirait dans son jeu. Le petit tas de ses gains, qu'elle fit grandir sous l'effort, leur fit toucher le jackpot, "sans rien payer".
Elle avait changé de patron, changé d'air, de bastion...changé d'atmosphère, d'uniforme et de règles procédurières. La posture, l'allure, le regard, autant que le vocabulaire, tout était différent et pas question de retour en arrière.

Mais pour ce jour de "baptême", ce premier jour, cette première impression, ce premier tout qui marque une carrière et que jamais l'on n'oublie...ces premières sensations, observations, ressentis...devant les Grands Officiers de France, et les Pairs réunis, elle songea que surement, la Pourpre était bel et bien remplacée, mais qu'elle ne fit finalement...que changer de panier.

La toute jeunette Maître des Cérémonies ne perds rien de ce qu'elle apprends, le petit peu qu'elle peut apprendre aux contacts de tous ces Grands. Mais la sagesse d'une vie quasi à moitié vécue, lui enseigne bien plus grandement de ne pas refaire la même erreur que ses primes heures de jouvencelle, lorsqu'elle débutait dans le service de Rome, les yeux brillants, et l'étincelle candide des jeunes gens, que l'on s'affaire ensuite à éteindre, et à brusquer, à décourager.

Sa Seigneurie venait de faire serment, elle n'en loupe pas une goutte, ni dans le contenu, ni pour le contenant, et c'était à son tour dans le protocole.
Elle lance une œillade rapide et placide à Aeglos pour l'assentiment, et de fait, se lance.
Les caducées étaient posés sur un coussin de velours bleu profond à quatre glands d'or. Le coussin était lui-même posé sur une sorte de guéridon, dont la base était cachée par un drap de soie de même couleur, frappée de lys.

Un air de circonstance composé, un visage sans expression ou tout du moins celle qu'elle veut bien montrer, car c'est comme la jeune biche dans la forêt : on change de robe selon la saison, on s'adapte pour pas prendre une flèche dans l'cul.

Elle ne sait pas vraiment comment il faut s'y prendre, elle prends donc juste doucement le coussin, et s'avance vers la Princesse de Valois afin que celle-ci puisse à son tour, se doter des caducées le temps de la passation.
Elle ne se départ pas de son expression, un fin sourire sur le visage, à peine marqué, et deux grands yeux qui surtout, n'expriment rien dans un sens, ou dans un autre, mis à part une déférence marquée. Une fois fait, évidemment, elle ira se placer sans prétentions près du Grand Maître des Cérémonies, et attendra la fin, de rentrer, repenser à tout ça, et puis se remettre au travail demain.

Car c'est ainsi que va le monde, et à cet instant, jamais la leçon que le Prince lui faisait régulièrement, ne prit autant tout son sens : la vache...il avait raison.

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Dotch
De mémoire de poisson rouge, une fois qu'elle avait prononcé son serment, Marie Alice avait été un peu perdu et avait appeler secours auprès d'Ingeburge. Il fallait donc choper les caducés posés sur le cousin rouge, et les remettre au nouveau GMF accompagné d'un petit mot gentil.

La blonde se leva et s'empara délicatement des caducés qu'elle avait assumé comme elle avait pu. Elle retourna le sourire à Lexhor, libérée quelque part.


Mom Com-Pair, Lexhor d'Amahir, recevez à travers ses ornements votre nouvelle charge de Grand Maître de France. Soyez en digne et fier. Protégez avant tout les intérêts de la Couronne que vous représentez à travers cette charge.

Elle tendit à Lexhor accompagné d'un sourire les caducés et rajouta plus bas.

Je n'ai eu l'occasion de vous le dire encore, je vous souhaite bien bon courage dans vos nouvelles fonctions.

D'un geste de la main droite elle lui indiqua le siège qui était maintenant sien, avant de n'aller rejoindre ses Coms-Pairs sur le banc des Pairs.
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L.i.a._de_denere
Un souffle à son oreille lui avait fourni la réponse. Excellence! s'écria Laetitia, tout sourires. Elle jeta alors un oeil sur la personne qui l'avait sauvée de son ignorance et elle fut toute contente de reconnaître Dame Anne, dont elle avait récemment fait la connaissance.

Et puis ça devait vraiment être la bonne réponse parce que la Grand Chambellan lui parla avec gentillesse au lieu de la gronder pour s'être trompée. La main toujours fermement scellée à celle de son petit frère, Laetitia acquiesça avec bonheur à la proposition d'Akane.


Oh oui, Votre Excellence, Lionel et moi serions vraiment très très ravis d'avoir des sucettes au calva!

Finalement, c'était pas si terrible que les gens lui prêtent attention. Ils étaient gentils. Sauf que le grand messire roux avait à nouveau crié, et cette fois-ci il avait nommé Laetitia et Lionel. La manchote lui lança un regard noir, mélange de reproches et d'un tout petit peu de peur parce que franchement, il avait pas une mine rassurante et il faisait beaucoup de bruit.

Mais le malaise passa très vite parce que déjà, il y avait le Dauphin dans son armure toute brillante qui vint leur assurer de sa protection. Laetitia se détendit un peu.
Merci, Votre Altesse, marmonna-t-elle tandis que Sancte se retournait pour s'adresser au Maître des Cérémonies.

Et puis là, Laetitia reconnut un autre visage parmi la foule: Dame Asphodelle! Nouveau sourire, joie sincère. Ah bah finalement, il y avait pas que des inconnus ici! C'était même rempli de gens gentils.

Asphodelle conduisit la princesse et son petit frère à leur place. Devant la promesse de biscuits à la fin de la cérémonie - en plus des sucettes au calva, il fallait pas les oublier! - Laetitia s'arma de patience. Faut dire que déjà, les adultes commençaient à raconter des choses importantes en prenant des mines sérieuses, alors il fallait pas les déranger.

Observant tout avec curiosité, la fillette essayait de bien comprendre tout ce qui se disait, histoire de s'instruire. C'était pas tout à fait clair qu'est-ce qu'ils faisaient tous là.

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Lexhor
Ses yeux se braquèrent, une fois le serment prononcé, sur la princesse de Valois qui se leva et se saisit des caducées d'or, ornements représentatifs du Grand Maître de France.
Il s'inclina lorsqu'elle s'approcha et se saisit des bâtons qu'elle lui tendait.


Nous vous remercions vivement votre seigneurie, en notre nom en en celui de la couronne, pour le travail que vous avez effectué durant tout le temps où vous avez occupé cette lourde charge. Puissiez-vous désormais vous concentrer sur la réussite de projets plus personnels.

Puis, en réponse plus privée à ses propos moins protocolaires.

Je vous remercie et vous souhaite beaucoup de bonheur et surtout désormais, beaucoup de repos. Ne vous cachez pas trop non plus, il se peut que j'ai besoin de vos conseils et de votre expérience.

Il s'inclina de nouveau avant de se diriger vers le fauteuil et de se placer devant, debout.

A vous, nos pairs, à vous, nos désormais Grands Officiers, aux feudataires du Domaine Royal et des Provinces Vassales, nous jurons de faire tout notre possible pour vous assister et vous aider du mieux possible, vous garantir les conditions nécessaires à la réalisation de vos prérogatives, à la tenues de vos offices ou à la gestion de vos provinces.

Pivotant d'un quart de tour.

A sa Majesté le Roy, à sa Majesté la Reine, à son altesse le Dauphin, je promets une fidélité sans faille et un conseil le plus juste et le plus avisé possible.

Prenant place sur son fauteuil.

Que par la grâce de Dieu le Royaume de France, fidèle à son Roy, soit vainqueur.

Non, il ne lisait pas dans les pensées d'Ingeburge, bien qu'il aurait donné sa fortune pour avoir ce don. Il avait simplement gardé le meilleur pour la fin, une sorte de bouquet final. Qu'on le fasse taire, maintenant.
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