Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Le port de Moulins (2)

Hulrika
Petit RP destiné à faire vivre un port qui existe IG, libre à vous d'y faire participer vos marionnettes : travailler aux travaux, pisser dans l'port, cracher sur les bateaux, tenter de batifoler sur un bateau ou autre... ^^

Un petit port de pêche. C'est sympa, bucolique. Quatre bittes d'amarrage sur le ponton où l'on pouvait y voir quelques bateaux à quai, des foncets la plupart du temps qui étaient des bateaux uniquement fluvial, bien que parfois il arrivait d'voir des bateaux un peu plus imposants comme les naves génoises.
Petit port de pêche où personne n'allait pêcher, la rumeur disait qu'on n'y voyait aucun poisson, que c'était la faute d'Arthur qui avait contaminé l'eau de la rivière. Une rumeur peut-être seulement.

A cause des travaux dû à son agrandissement, on n'y voyait peu de moulinois s'y promener, les quais étaient encore encombrés de planches de bois, de clous, de pierres, le bruit des travaux, plus les relents du port avaient de quoi dissuader la population.
Relents, relents, c'était pas la mer non plus, juste une rivière, l'Allier, qui prenait sa source au Languedoc, coulait à Moulins, puis quittait le BA pour Nevers, où cet affluent se jetait dans la Loire, le plus long fleuve du Royaume, fleuve qui traversait maintes villes jusqu'à se jeter dans l'Océan Atlantique, après Angers.

Il avait fait couler de l'eau à Moulins ce port, majorité des habitants étaient contre son agrandissement, mais il en avait été décidé autrement. Aussi, les travaux continuaient. En c'moment, on renforçait les structures, les quais étaient dès à présent plus larges et plus longs. Mais, fallait encore tout bien vérifier et mettre tout aux normes avant d'accueillir plus de bateaux.

_________________
Chrodechild
Chrodechild regardait le fourmillement habituel du port, sourcils froncés, poing à la hanche. Elle plissa un peu du nez : l'odeur n'y était pas des plus agréables. Cependant, il y avait dans l'activité dynamique des marins ou des charpentiers quelque chose d'encourageant. Ce lieu n'était pas un lieu mort. Au contraire, c'était un lieu vivant.

Pendant que les travailleurs du port s'interpellaient les uns les autres, elle observait le ciel bleue et admirait le vol des mouettes. Un spectacle apaisant qu'elle en oubliait le bruit autour d'elle.
Edwald
Foncet "L'Ardent" :

L'heure était aux préparatifs, un premier voyage qui l’espérait-il apporterait une première expérience intéressante en tant que capitaine. Un étranger cherchait un navire pour l'Orléannais et Hulrika la douce* avait mis en relation capitaine et voyageur. Des miches de pain, quelques linges et tout était déjà prêt.A quai, au niveau de son navire, il apposa l'afficha suivante :

Citation:



Départ mercredi 20 Février pour l'Orléannais, pas d'escale prévue pour la bourgogne sauf si quelqu’un le désire.

Ticket gratuit. Prévoyez juste de la nourriture, le navire est ouvert à tout voyageur intéressé.

Ed, capitaine de cette vieille coquille.

* = Douce comme une rape à fromage..

_________________
Fee_pas_ci_fee_pas_ca
Un souffle sur l'affichette posée en passant, un coup d'ailes aux couleurs chatoyantes qui vibraient bien plus que ne vibrera jamais la lourde poitrine de Sun. Elle aimait à toutes heures voleter par ci par là, ce jour elle donna son souffle pour apporter le vent aux voyageurs des fleuves.
_________________
Hulrika
Petite balade digestive sur les quais. Autant Hul était à l'aise sur la terre ferme, autant l'eau représentait pour elle une inconnue, et l'inconnu faisait peur.

Maintes fois, on lui avait promis qu'on lui apprendrait à nager, et maintes fois, cela n'avait pu avoir lieu.

Son père fut le premier qui tenta de lui apprendre. Il l'avait jetée dans une mare plutôt grande, prétextant avoir appris à nager ainsi, et Hul, alors enfant, avait paniqué, perdant pieds, s'embourbant, suffocant. Il l'avait alors sortie l'attrapant par la chemise, et pendant de longues années, elle évita dès lors les eaux où elle n'avait pied.

Ensuite, ce fut une première grande dame à laquelle elle s'était attachée, Sophie Aficus. Celle-ci avait plaisir à lui transmettre son savoir, qu'il soit politique, religieux ou diplomatique, et Hul l'écoutait des heures durant ravie d'apprendre, mais les choix qu'avait fait Sophie eut vite fait de les éloigner, et peu à peu, Hul obtena son savoir sans cette Dame.

Il y avait eu Wal aussi, ah oui, celui qu'elle avait cru simple pêcheur et marin au début, qui de mieux que lui aurait pu, lui qui pouvait lui parler de la mer, des bateaux et d'une vie sur les eaux, les yeux brillants. A le regarder, elle se disait qu'un monde merveilleux s'offrait à elle et qu'il était bien dommage de n'avoir jusqu'alors tenté d'y entrer.

Plongée dans ses pensées, elle fixait l'eau du port, s'asseya au bord des quais, les pieds pendants au-dessus de l'eau et fouilla dans ses poches. Quelques coquilles de noix qu'elle jeta dans l'eau, les regardant flotter puis couler et disparaitre. L'une d'elle continua son périple, si bien qu'Hul finit par ne plus la voir.

Elle sourit quelque peu pensive, le regard un brin nostalgique, celui-ci avait quitté l'eau et elle regardait désormais les bâtisses portuaires. Elle se demanda pourquoi elle avait accepté d'être chef de port et combien d'entre eux au Royaume de France étaient comme elle, chef de port qui ne sait nager, chef de port qui n'a jamais vu la mer, chef de port qui n'avait jamais voyagé à bord d'un bateau. Peu, surement peu. Qu'est-ce qu'elle foutait là?

Aujourd'hui, ce port de Moulins faisait partie de sa vie. Bien qu'Eclipse avait pris sa relève depuis maintenant quelques temps, elle s'y était attachée. Un peu comme à un homme qui nous énerve mais nous attire, que nous ne comprenons pas mais que nous voulons connaitre, que nous voulons quitter mais qui nous retient. Je t'aime moi non plus.

Actuellement bourgmestre de Moulins, elle l'avait délaissé ce port, préférant le nouvel amant plein de surprises à celui qui reviendra quoiqu'il arrive. Mais reviendra-t-il? Le veut-elle? Tant de questions qui lui viennent à l'esprit et pour lesquelles elle n'a réponse.

Son regard se porte de nouveau sur l'eau. Une chose est sure, faudra bien un jour qu'elle apprenne à nager.
Ili lui avait dit. T'inquiète c'est facile Hul, quand il fera plus chaud, je t'apprendrai. Mais la chaleur avait fait place au froid bien plus vite qu'elle n'aurait cru, et elle ne savait toujours pas. La chaleur revenait peu à peu, peut-être que...
Sa marraine aussi, Sun, lui avait dit. Je peux t'apprendre moi!

Bah oui, mais elle ne savait toujours pas, et jamais, elle n'irait d'elle-même enfouir son corps dans l'inconnue. Trop peur de s'y sentir happée et de ne plus jamais toucher des pieds la terre ferme, là où elle se savait en sécurité.
Serais-tu une peureuse Hul? Après tout, que risques-tu? Allez fonce, jette toi à l'eau!
Bah la noyade tsss. Vrai qu'j'avais envie d'crever fut un temps, mais plus maintenant. Non. Pas envie.
Encore ses petites voix intérieures qui se chamaillent. Ne pas les écouter.

Les minutes défilaient, peut-être les heures, et la nuit avait fini par tomber bien que le port était toujours éclairé par les torches, et Hul restait là, elle avait alors allongé son buste sur les quais, les bras sous son crâne, les jambes pliées, les mollets ballants.
Elle attendait.
Un rendez-vous avez été donné. Ils ne tarderaient à venir.

Non, cette nuit, elle n'apprendrait à nager. Un tout autre plan avait été monté, et elle avait eu un mal fou à écarter Aio, l'frérot, de ses combines.
Pourvu qu'il reste chez lui.
La famille c'était important, autant ne pas les embringuer dans des affaires douteuses. Elle se devait de le protéger, même s'il ne comprenait pas toujours son exclusion des plans foireux d'sa grande sœur.

_________________
Gatimasse
[un autre soir, au fond du port...]

Arrivée au port en fin d'après-midi. Gati, comme à son habitude, écrivit au chef de port pour demander à accoster. Elle avait au préalable écrit a sire Sylvebarbe, dorénavant gestionnaire des ports du BA. (bon ok y'en avait pas 36 non plus...)
Par hasard, elle croisa Selean, chef de port de Tours et marin pour la capitale tourangelle à ses heures perdues.
Le pauvre était là depuis la veille, à attendre son autorisation pour accoster.
Après quelques minutes a papoter de ponton en ponton, Gati reçut son autorisation, Selean, arrivé avant, non...
Quelle ne fut pas se déception et surtout, sa colère...


Bé voilà mon ptit, y'en a qui ont les bonnes relations, tu vois, admire l'expérience


Elle lui fit un petit clin d'oeil en lançant la corde pour accoster.

Si je croise la chef de port, je lui dirai que tu attends, promis, et surtout, je dirai à Sylvebarbe que la chef de port n'est pas hyper organisée hein...!
_________________
Cristras
Depuis son retour à Moulins, la petite Cris ne savait pas à quoi occuper son temps. Ayant vendu ses champs et son echoppe, elle se retrouvait un peu desoeuvrée. Les rues deserte du village n'aidant pas trop à lui trouver une occupation, la voilá qu'elle se promenait du coté du port, histoire de voir les nouveaux travaux qui s'y était déroulé depuis son départ.

Les mêmes bateaux s'y trouvait. Cela lui fit une drole d'impression de les voir ancrés au même endroit qu'au moment de son départ. Le troisième semblait être étranger mais la brunette ne s'arretait pas le confirmer.

Au loin elle vue Hulrika qui semblait cogiter assise les pieds ballants audessus de l'eau. Cris s'aprocha et d'un bond, se retrouva dans la mème position que sa voisine.


"Salut la belle.... Tu fais quoi?"
_________________
Maeline.
Cela faisait un moment que la brunette n'avait pas mis les pieds en ville. Elle essayait de rattraper le temps perdu avec beaucoup de monde. D'abord il y avait Ili, avec qui elle avait passé des heures et des heures afin de lui raconter tout ce qui lui était arrivé pendant ces quelques années de séparation. Puis il y avait Alwin. Petit à petit elle essayait de regagner sa confiance et de reprendre sa place de grande soeur, même si ce n'était pas tous les jours facile. Et en dernier, il y avait le Loustick, bien sûr. Maë avait récupéré son meilleur ami, mais les retrouvailles n'avaient pas été de tout repos.

Depuis son retour à Moulins, la jeune fille avait complètement changé de vie... Cela faisait maintenant plusieurs mois qu'elle était Tribun, et suivant les traces de sa mère, elle s'investissait de plus en plus dans la vie de la Mairie. Elle avait grandit avec une famille investie complètement dans le conseil municipal, dans le comité des fêtes, et ce quand sa mère n'était pas à la tête de la Mairie... Elle savait donc le temps que cela demandait et refusait de s'y consacrer autant. Son poste de Tribun lui allait parfaitement...

Cependant, Hul venait de lui faire une proposition plutôt intéressante.

N'ayant jamais mis les pieds au port, elle se décida finalement à aller voir à quoi cela ressemblait. Quand elle était partie du village, il n'existait rien à cet endroit, et lorsqu'elle arriva, la brunette en resta bouche bée. Comment cela avait-il pu se construire en si peu de temps? Et Hul voulait qu'elle, du haut de ses 18 ans, en devienne le chef?!

Maë se promenait donc, arpentant ce port qu'elle ne connaissait pas. Soudain, elle aperçu Hul au loin et lui fit un signe. A côté d'elle, Maë remarqua une silhouette qui lui semblait familière. Se rapprochant, elle se planta finalement devant Cristras, les deux poings sur les hanches, les sourcils froncés.

Toi, j'te connais.

Ce n'était pas vraiment son genre de faire des détours et Maë ne voyait pas pourquoi elle commencerait maintenant. Les Moulinois qu'elle avait connu dans son enfance et qui étaient encore là se faisaient rare mais la femme qui se tenait devant elle en faisait partie.

Soudain, elle se rappela...


Cristras ! T'étais la filleule de maman! J'me souviens !

La regardant toujours, Maë afficha un large sourire.

Hulrika
Mais qu'est-ce qu'ils foutaient donc tous? S'était-elle trompée de jour? Pas faute d'avoir expliqué l'plan, d'avoir donné des consignes. Ils étaient prêts, il fallait agir.

A chaque bruit, elle se tournait un peu sur le côté, puis ne voyant rien venir, retournait à sa position initiale.

Ahhh enfin quelqu'un! Etait-ce eux? Ses complices de plan foireux?
Petite déception, non ce n'était eux. Mais c'était Cris, peut-être que... elle accepterait de lui prêter main forte.

Sourire aux lèvres, elle la jaugea un instant, alors qu'elle s'était installée à ses côtés. Oui, Cris pourrait dire oui.

B'soir Cris!
Toi aussi, t'aimes bien les balades digestives au port?
Tâter le terrain d'abord.
Ce que je fais? Bah euh... Je pense!
Rit.
J'aime bien m'installer ici pour réfléchir, et jeter tout un tas de choses dans l'eau, parfois c'est des cailloux, aujourd'hui, ce sont des noix.
J'en ai quelques-unes dans mes poches, si ça te dit. Tu manges, tu jettes et tu penses.
Lui sourit.

Une autre silhouette se vit visible à la lueur des torches. Hul leva la main pour répondre au salut de la silhouette non hostile, puis nouvelle déception, non ce n'était eux.
Bordel de merde, un lapin? On osait lui poser un lapin? Ce s'payerait ça! Et ils le sentiraient passer.
Grommellement quasi inaudible, elle se para d'un sourire. Après tout, Cris et Mae n'y était pour rien, et peut-être que...

B'soir Mae!
Reste pas plantée là, joins-toi à nous, on pense!

Rit puis laissa les filles à leurs souvenirs, les écoutant d'abord, ayant dans l'idée de les embarquer ensuite dans son plan du soir vu qu'les autres l'avaient lâchés, ou du moins, tout le portait à croire.
_________________
Erandil
Il traversa vivement toute la ville au pas de course, c'est qu'il était en retard! Il n'a jamais été au top niveau ponctualité, quoique pour une fois c'était pas essentiellement de sa faute.
Il avait envoyé un courrier à Nanyd pour qu'ils partent en même temps mais aucune nouvelle lui fut parvenu...
Arrivé enfin devant le port, il observa et remarqua 3 silhouette et s'y dirigea aussitôt d'instinct vers eux


Désolé du retard! j'ai envoyé un courrier à Nanyd pour qu'on parte en même temps et il semblerait que j'ai attendu pour rien, j'pense pas qu'on pourra compté sur lui pour cette fois.

Il regarda Cristras et Maeline puis regarda Hul d'un sourire en coin

Eh bien, tu as anticipé le coup depuis le début, tu caches bien ton jeu!

Ils étaient 4 désormais, mais est-ce que cela suffirait?
Pator
A vu de nez, il devait être à peu près l'heure... voire même surement encore trop tôt pour se mettre à l'œuvre. Autant attendre qu'il n'y ait plus ni activité ni passage, mais il avait envie de se promener un peu sur le port avec Hul. Elle aimait y trainer. Il la soupçonnait même d'avoir encore passé une bonne partie de son après-midi à rêvasser en regardant s'écouler lentement les eaux du fleuve, et peut-être en laissant ses pensées s'en aller et voguer avec elles vers de nouveaux horizons.

Hul était bien là, mais pas seule. Au lieu de rêvasser, elle avait finalement jacassé, activité qu'elle pratiquait avec tout autant de brio. Il sourit à cette idée en s'approchant.


Salut les filles!

Il savait bien que le masculin l'emportait sur le féminin dans la règle, mais dans les cas limites ou particuliers, comme Erandil, il se demandait bien quelle pouvait être la règle à appliquer.

Il déposa dans un recoin sa besace un peu lourde à cause des outils, puis se pencha pour poser un tendre baiser sur les lèvres d'Hul et se redressa, saluant d'un signe de tête et d'un sourire.

Pator, enchanté.

Il ne se présenta pas d'avantage. Celles à qui il aurait pu échapper qu'il était l'amant officiel d'Hulrika ne seraient sans doute pas plus éclairées avec de plus amples explications.
Hulrika
Habituée à entendre parler de moulinois qu'elle n'avait connus, d'anecdotes sur le village, écouter les souvenirs des uns et des autres, elle aimait cela, mémoire qui n'est sienne mais qu'on lui donne, plaisir de savoir, de comprendre aussi ce qui fait que Moulins est Moulins.
Elle ne connaissait Maë depuis trés longtemps, mais toutes les histoires que lui avaient racontées Ili avec elle, lui donnaient l'impression de la connaitre bien plus. Elle s'était déjà imaginée enfant avec elles deux participant à leurs bétises, rouant de coups les garçons, grimpant aux arbres, se salissant dans les flaques de boue et les collines herbeuses, oui, elles auraient aimé avoir compagnons de jeu elle aussi, et bien plus encore ces deux-là.
Un sourire pare ses lèvres. Mais on ne refait pas le passé, son enfance restera sienne et fait aussi ce qu'elle est.

Un peu en retrait ceci-dit, pensive, allongée sur les quais toujours, mais de côté pour regarder les filles, elle vit Erandil se pointer.
Première idée, l'accabler de reproches comme quoi ça n'se faisait pas d'faire attendre une dame, sauf qu'Hul n'avait rien d'une dame, femme elle était évidemment mais elle mettait un point d'honneur à rappeller sa condition de gueuse en fière héritière qu'elle était d'une lignée de bucherons. Sauf que le bucheronnage ne faisait plus réellement partie de son quotidien, lui restait son échoppe, ses moments à elle à travailler et caresser le bois.
Elle accueillit tout compte fait Erandil d'un sourire, sans reproche.

Bien, ça va être léger, mais on va p'tète pouvoir s'y mettre si ces deux moulinoises veulent se joindre à nous.
Redresse son buste en se frottant les mains, les jambes toujours ballantes au-dessus de l'eau.
Tant pis pour mon fillot, on fera sans lui!
Pose son index sur ses lèvres en le regardant.
Bah...euh... en fait, non. J'ai pas eu l'temps d'en parler aux filles. C'est que, j'pensais pas les trouver au port.

Une autre silhouette qu'elle connait bien s'approche, grande sourire instantané qui s'empare de ses lèvres avant qu'elle tente de prendre une moue pas contente.
Ah bah te voilà toi! M'dit pas qu'la mine t'a retenue si longtemps. J't'avais pourtant prévenu que je ne serais là pour diner et qu'il fallait me rejoindre ici dès qu'tu pouvais.
Lui, il y aurait le droit à ses reproches, non mais.
Reproches quasiment sans effet, il ne savait que trop bien qu'elle ne pouvait feindre quelconque énervement contre lui.
Le regarde et sourit malgré elle, tendant ses lèvres à lui pour recevoir son baiser et l'partager, sans oublier la p'tite claque sur l'cul en se redressant puis de lui prendre le bras.
Sourit en coin quand même et lui chuchotte :
Erandil est un homme, je te l'ai déjà dit.

Maë, j'te présente mon vieux, mon blond, bref c'lui. Tu peux tâter, il est fait de chair.
Nul besoin de préciser qu'elle devait faire gaffe où tâter, mais Maë et Pator n'ayant a priori pas les mêmes horaires pour picoler en tav', il était temps qu'ils se rencontrent.

Bon, c'pas tout ça, mais va falloir qu'on s'y mette avant qu'le maréchal Khory ne fasse sa ronde.
Chacun sait ce qu'il a à faire?
R'garde Cris et Maë, une main sur sa hanche.
Ah euh, non...
Hum...
Obligée d'expliquer aux filles la raison de ce rendez-vous nocturne d'avec les gars ci-présents.
Eh bien, vous voyez ce bateau?
Pointe son doigt sur le foncet d'Ed qui après quelques aménagements faits par son propriétaire ne ressemble à aucun autre foncet, avec son grand mât et sa coque renforcée.
Eh bien, c'est l'objet de notre présence ici.
On a besoin de quelque chose présent sur ce foncet.
Les r'garde.
Vous en êtes ou pas?
Je n'ai pas l'autorisation du propriétaire, mais il est loin, c'est euh... un emprunt, on remettra tout en place avant son retour, et euh, la chef de port fermera les yeux.
Tout a été pensé.
Sourit en coin et attend leurs réactions ou réponses avant de poursuivre.
_________________
Sofio.de.valmonte
Un tout petit pigeon discret qui se pose, il sait pertinemment que l’accueil risque d’être glacial, les nouvelles données en plusieurs mois pouvaient se compter sur les doigts d'une main... fin peut être si la main est amputée des doigts ....

Il prend un air de lapin de six semaines, il se veut mignon! il roucoule trois fois et roule des yeux en penchant la tête, bonne méthode ca, pour les filles, puis il s'écroule sur le dos les 4 pattes en l'air en prenant soin de conserver en son bec le pli roulé.




Cher Hulrika

Oh ! comme j’espère que tu te portes bien! que ton doux ramage avec le printemps naissant se lisse tout comme les pâquerettes qui si elles ornaient ta chevelure seraient si pâles . Douce et tendre Hulrika, chef de port vénéré du village du sans nom, j'ai pris ma plume pour prendre de tes nouvelles qui sont si chères à mes yeux.

Nous voici, nous voilà sous peu de retour, de ce périple ôh ! combien dangereux nous rentrons sains et saufs, fin presque tous....

C'est le cœur en berne que souvent le soir, je pensais a t'écrire pour te donner des nouvelles, souvent ma main tremblante commença à esquisser quelques mots, quelques phrases, mais toujours interrompues par les dangers ôh combien! multiples que nous avons traversés. A ce propos, je ne savais pas que les loups pouvaient aussi courir , les crocs devants, pour moi tout les loups étaient comme celui de Koslov un noeud au dessus des oreilles et l'air niais.. fin le loup..quoi que...

Ma douce et tendre Hul, ôh! combien de fois, fuyant devant les hordes de cosaques qui voulaient nous tuer, j'ai pensé ! "mince il faut écrire à hul!"

Courant pour échapper à la fonte des neiges, je me souviens m'être dit, " et si j'écrivais à Hul?"

Priant devant les grands requins blancs, en haute mer, cela m'a souvent fait penser à toi....

Mon dieu! que le temps à passé! voici venu le temps des rires et des chants! Mathilde est revenue?

Sous peu le pavillon du foncet le Giotto tu apercevras au port de Moulins!D'ailleurs en passant, pourrions nous avoir AUTORISATION d'accoster? jeudi....

C'est le cœur empli de joie! mais aussi fatigués, usés, amaigris, que nous rentrons enfin à la civilisation, espérant voir les visages amicaux des villageois de Moulins, qui tiendront en main les colliers de fleurs et offrandes pour nous accueillir.

C'est les yeux remplis des horreurs que nous avons traversés que nous débarquerons, fin... dés l’AUTORISATION donnée, pour venir tel le louveteau apeuré, nous réfugier au sein de Moulins, y trouver paix et réconfort, pour notre apaisement.

Mais quelle est cette joie qui m'envahit? rien que de penser que sous peu, nous allons pouvoir déguster un petit lait fraise ensembles pour peut être aussi reprendre nos ouvrages de tricots en échangeant quelques douceurs!

Ma chère et tendre Hulrika, ouvre l'oeil , tend l'oreille, sous peu le port lui même palpitera comme vos cœurs ouverts le font à l'unisson...

S De Valmonte

_________________
Edwald
Après un long voyage qui l'emmena de Moulins à Genève en passant par des villages dont il avait déjà oublié le nom, l'homme rentra en ville et fila au port pour retrouver sa demeure, son navire. Au cours de ce long et périlleux voyage il avait perdu la seule personne qui tenait réellement à lui, sa blondinette, usée par l'attitude désinvolte qu'elle subissait depuis de nombreux mois. Il avait également cru perdre son navire, confondant sa barque utilisée pour pêcher dans le lac de genève et son foncet à quai, à Moulins. Une belle frayeur qui lui donna envie de rentrer encore plus tôt afin de s'assurer qu'Hulrika n'avait pas profiter de son absence pour : faire des tests de canons sur son foncet, organiser des soirées libertines dans sa cabine, ou encore augmenter les taxes de 500% ce qui aurait été le coup de grâce à ses économies. Il n'en arriva rien, son navire était toujours là et bien là, en bon état légèrement bercé par les flots de la Loire. Il alla sans tarder s'engouffrer dans l'intérieur pour retrouver son chez soit, et pour vérifier que son petit coffre rempli d'or contenant ses économies était toujours bien caché et surtout bien plein. Pas d'odeur de fesses dans la cabine ce qui le rassura une fois de plus, tout allait pour le mieux, il allait pouvoir reprendre ses projets ou plutôt en trouver de nouveaux.
_________________
Cristras
Toi, j’te connais.

Cris qui venait de s’asseoir á côté de Hul, faillit glisser dans l’eau noir de la rivière en entendant les mots de la jeune fille qui avait surgit derrières elles. Comme prise en faute de bêtise, elle bondit sur ses pieds et fit face à la brune qui lui rappela étrangement quelqu’un.

Cristras ! T’étais la filleule de maman ! J’me souviens.

Une chose était claire, l’inconnue connaissait le nom de notre petite brune. Levée de sourcils en examinant son interlocutrice. Et la lumière se fit dans son cerveau. « Filleule.. toi… Lilou » lui soufflait sa petite voix.
Une expression de surprise vint ouvrir sa bouche, mais elle ne réussit qu’a dire
« oui, c’est moi » Elle chercha rapidement dans sa mémoire le nom de la jeune fille, « MMMaaaa quelque chose.. » Et le voile d’ignorance se déchira d’un coup laissant les souvenirs d’une petite fille en train de faire mille diablerie et de lancer des boules de neige avec elle dans une très vielle bataille de boule de neige, revenir comme des grosses vagues.

« Wouaaaaa, Mae, comme tu as grandi » remarqua Cris en voyant qu’elle la dépassait d’une bonne tête. Et elle commença à sautiller d’un pied sur l’autre, que faire de ses mains, la serrer entre ses bras ? lui donner une bise ? que faire ?....
Heureusement Hul vint rompre le petit moment d’hesitation de la brune qui ne savait jamais comment faire avec les gens, si se montrer très affable, si garder les distances… ce qui la moitié du temps la faisait paraître une petite peste aux yeux des autres.

Reste pas plantée là, joins-toi à nous, on pense!
Cris secoua ses nattes et prenant le bras de Mae sous le sien l’invita a venir s’asseoir á coté d’elle, « Viens, on va penser…. » Puis soudain elle se rendit compte qu’elle ne savait pas á quoi il fallait penser et presque dans un chuchotement demanda « Euhmmm faut penser á quoi ? »

Eh bien, tu as anticipé le coup depuis le début, tu caches bien ton jeu!
Le maire arriva bientôt avec un flot d’explication que Cris n’écouta que d’une oreille, ce qui ne lui donna pas la moindre piste de ce qu’ils allaient faire, et encore du monde arriva, cette fois le compagnon de Hul, Pator qui les salua en se présentant, cela devait être la quarantiéme fois qu’elle l’entendait se présenter. Il était blond mais quand même, ça frisait l’amnésie.

Cris sourit légerement en faisant des petits signes de tête aux arrivants. Un regard à l’assemblée lui appris qu’ils étaient maintenant 5 personnes. Mais toujours pas de piste sur ce qu’ils allaient faire.

Elle tourna la tête vers Hul à l’attente d’explications.
…Je n'ai pas l'autorisation du propriétaire, mais il est loin, c'est euh... un emprunt, on remettra tout en place avant son retour, et euh, la chef de port fermera les yeux. Tout a été pensé.

C’était donc ça, voler un quelque chose. Elle tourna la tête vers le foncet et regarda le petit groupe, retour sur le bateau, retour sur le groupe.

« Euh, et c’est quoi ce quelque chose ? » demanda Cris en souriant d’impatience.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)