[RP] Anciennes annonces officielles du duché de Guyenne

En réponse au courrier de Sa Grandeur le Comte Baillant de Mauléon Penthièvre,
Aux peuples de Guyenne et du Poitou en particulier,
Et à ceux du Royaume de France en général.

Je vous salue

S'il est vrai que la guerre fait actuellement rage au nord du Duché de Guyenne, il n'a jamais été voulu par le Conseil de Régence et par moi-même, de la porter sur nos terres ou sur celles de nos alliés.

Ainsi que le prévoient les usages guerriers, la Guyenne ne saurait entrer en guerre contre quiconque sans déclaration préalable. Or il n'y en eut point et il n'y en aura pas tant que j'assurerais la Régence, sauf si de nouveaux événements nous y contraignaient. Ainsi, toute entrée d'une armée étrangère - i.e n'ayant pas reçu l'agrément préalable - serait considérée comme un acte belliqueux.

Afin de nous prévenir de toute intrusion, la Guyenne s'est ainsi dotée de 4 armées en mesure de faire respecter ses frontières. La position du Ponant restant à ce jour ambiguë quant à la Régence, l'une d'elle est ainsi positionnée dans la bonne ville de Blaye. Elle est conduite par le Seigneur Fradou, noble et fidèle sujet de Guyenne. Celui-ci s'est vu attribuer l’agrément de notre province pour donc être en mesure à parer tout acte d'intrusion.
Il n'y a donc aucune armée Gasconne présente en Guyenne contrairement à ce qui est laissé entendre.

En outre, il a été demandé il y a de cela plusieurs jours à l'armée conduite par messire Hull, de ne plus prendre part aux combats opposant les forces du Ponant à celles de la Couronne de France. Alors que celui-ci a feint le retour en Guyenne, il en a profité pour attaquer d'autres armées engagées dans le conflit.
Je réitère donc mon ordre pour qu'elle se disperse sans plus attendre. Son entrée en Guyenne ne saurait être tolérée et conduirait à un affrontement fratricide dans la mesure où elle ne porte pas un pavillon de Guyenne.

La menace par l'arrivée d'une armée d'une quelconque puissance étrangère, y compris du Poitou, bien que membre comme la Guyenne de l'Alliance du Ponant, serait considérée comme un acte de guerre.

Je tiens à rassurer par cette déclaration le peuple Poitevin que son voisin du sud n'a nulle prétention d'envahir son territoire ou d'y porter atteinte. J'appelle les nobles du Poitou et en particulier Messire de Mauléon Penthièvre à plus de tempérance et de discernement dans ses propos.

J'engage les sujets de Guyenne à se tenir prêts à riposter contre toute attaque venant d'au-delà de nos frontières. Les volontaires peuvent ainsi prendre contact avec notre Connétable, messire Amael59.

" Advienne que pourra ! la Guyenne brillera !"

Fait ce 11 du mois de septembre à Marmande


Koyote
Régent de Guyenne

Note du Porte parole:

Comme promis, le bilan du conseil. Vous trouverez détaillées les notes du prevot, et tout ce qui touche a l'economie.

En rajout, la justice suit son cours, mais aucun remaniement de fond n'a été fait, puisque le conseil de regnce n'est pas habilité à voter des lois. Il faut signaler cependant que malgrés des propos insultants, des trahisons et autres, aucunes mesures judiciaires n'avaient été prises contre les rebelles. L'agression de 2 cityens de Guyenne pourrait changer cet état de fait.

Autre chose à souligner, le travail du connetable, et des forces militaires, qui malgrés la défection de l'armée à su créer trés rapidement une défense solide, et efficace, puisque nous tenons tête depuis un mois à une poigné d'insurgés,aidés de renfort de Brigands, de mercenaires et de réformés, tout en sauvegardant nos villages.

dernier point avant de laisser la parôle aux autres conseillers, le prestige avait chuté à notre arrivé, passant de 2, 5 à 2.. il est remonté et nous esperons 3 avant la fin du mandat. Ce prestige sert à la puissance des armées, et à la meilleure gestions du duchés.

Bilan de la prévôté.

J'ai pris fonction dans un contexte peu enviable, tant au niveau des effectifs des chefs maréchaux (un seul chef maréchal sur La Teste-de-Buch, Bazas et Agen, aucun sur Bordeaux, le maire sur Montauban) qu'à celui d'un prévisionnel absent des tours de garde à venir. La situation s'est depuis peu à peu stabilisée sans pour autant être excellente (un seul chef maréchal sur Bordeaux, La Teste-de-Buch et Agen).

Mes premiers efforts ont porté sur la reprise en main de la maréchaussée afin de disposer d'un système de garde solide visant à assurer la défense de chacune des villes de Guyenne. Des discussions ont été entamées avec les bourgmestres, et leur avis est plus que le bienvenu. Ils ont désormais accès aux salles de rapports des douaniers et des maréchaux.

La reprise en main de l'aspect police et l'archivage des discussions obsolètes de la prévôté est en cours. Deux vice-prévôt m'ont rejoint : Salveo, vice-prévôt général, et Boucanier, vice-prévôt à la sécurité.

Toute candidature pour devenir chef maréchal ou sergent de police est la bienvenue.

Archybald Hatzeld,
Prévôt des maréchaux de Guyenne

Bilan du bailli et des mines

Ventes d'animaux

L'élevage se porte plutôt bien.
Après une forte augmentation, la demande est à peu près stable en ce qui concerne les cochons et les moutons. Par contre l'élevage de vaches se réduit.
Les maires encouragent le choix de l'élevage en vue d'obtenir des carcasses pour augmenter la production de viande dont le duché a grand besoin. Espérons que leur action sera suivie d'effet.





Bilan des mines





Lorsque j'ai commencé à m'occuper des mines, une carrière était à un niveau en dessous du niveau optimal (rendement maximum), une mine de fer et une mine d'or étaient très en dessous de ce niveau.

J'ai dans un premier temps relevé le niveau de la carrière afin d'augmenter le stock de pierres, ce qui m'a permis ensuite de relever de deux niveaux la mine de fer. Je n'ai pas touché à la mine d'or, il faudra le faire plus tard, lorsque la quantité de matériaux aura suffisamment augmenté (l'amélioration d'une mine d'or est très gourmande en fer et pierre).

Le coût en matériaux de ces améliorations est pratiquement remboursé maintenant grâce à la meilleure rentabilité des mines et à une bonne fréquentation.
Nous commençons à voir nos efforts récompensés par une production d'écus positive et qui augmente rapidement.



Bilan économique, état des finances et des stocks :



La richesse totale du duché est la somme de la trésorerie, des stocks valorisés en écus et de la valeur d'achat du stock d'animaux disponibles pour les éleveurs.

Les dépôts en écus des maires étant propriété exclusive des villes, j'ai retiré la somme correspondante de la trésorerie du duché.

Malgré le coût des 3 améliorations des mines, la richesse du duché s'est maintenue à un niveau très satisfaisant.
Elle devrait s'accroître maintenant de façon plus rapide grâce au meilleur rendement des mines.

De plus, le prix de rachat des productions des villes (poissons, bois, fruits) ayant été modifié, l'exportation de ces marchandises devient possible, ce qui devrait remonter encore la trésorerie du duché.

Je remercie vivement les maires de nos villes qui oeuvrent avec nous pour la bonne santé de notre économie et dont la collaboration sympathique et raisonnable est pour une grande part dans la réussite de l'économie du duché.

Je déplore le retrait de la ville de Montauban dont la mairesse refuse volontairement toute collaboration commerciale avec le conseil.
Cette attitude est malheureusement préjudiciable au duché et aux autres villes de Guyenne, mais également à la ville de Montauban elle même et à ses habitants.
Malgré cette défection, le bilan économique de la Guyenne est plutôt positif et j'ai bon espoir qu'il s'améliore encore.

Au peuple de Guyenne,
Et à ceux du Royaume de France en général.

Je vous salue


Il a probablement été porté à votre connaissance les événements qui se sont déroulés dans la nuit entre hier et aujourd'hui. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, sachez que la capitale a été victime d'une attaque déclenchée par ceux-là même qui prétendaient protéger la Guyenne contre tous ses maux, au premier rang desquels ils citaient le Conseil de Régence que je dirige.

Ainsi, ce matin, par l'entremise d'un coursier fébrile et haletant, je reçus une fort triste nouvelle, cachetée du sceau de Sa Grâce Melior de Lioure. Dans cette correspondance donc, elle m'informait qu'elle était grièvement blessée et que sa vassale et amie, Dame Aradiia, avait été laissée pour morte. Quel ne fut pas le choc d'apprendre une telle nouvelle. J'en compris l'origine en poursuivant ma lecture.

Alors que l'armée de Dame Aradiia patrouillait comme à son habitude derrière les remparts de la capitale, avec Dame Melior qui l'accompagnait, deux lances sont arrivées, composées de Guyennois et de mercenaires étrangers. Des ordres avaient été donnés à l'encontre de ces derniers, l'armée "L'Aguiane" devait leur refuser le passage. Les membres des deux lances ont cherché à le forcer, ces deux dames, lourdement armées et aguerries au maniement des armes de par leur statut de nobles, ont donc tenté de riposter afin de préserver l'intégrité de Bordeaux.

Le combat avançant, elles ont ainsi pu identifier la nature de leurs agresseurs. Quelle ne fut pas la surprise que de découvrir que la plupart était d'authentiques gens de Guyenne. Quel désarroi également !
Ainsi donc la rébellion, frustrée de n'avoir obtenu ce qu'elle réclamait par le discours avait décidé de prendre les armes et de les utiliser contre les défenseurs de Bordeaux.

Hélas ! à deux contre plus d'une dizaine, le combat était inégal. Ainsi, Dame Aradiia tomba la première sous les coups de ces Guyennois déchaînés et haineux, tandis que Dame Melior sortit de ce combat grièvement blessée.
Je rends néanmoins hommage à leur courage qui permit non seulement de résister à cet assaut, mais également de donner l'alerte pour mettre ces assaillants en déroute.

Bien que faible, Sa Grâce Melior put donner description de ses agresseurs et même les noms de la plupart d'entre eux. On compte ainsi, parmi ces gens, soit disant pétris de bonnes intentions :

• Dame Agnès de St Just, dite Gnia,
  
• Dame Matalena,
  
• Messire Balthier.,
  
• Messire Philipusaficus,
  
• Dame Isambre de Blanquefort,
  
• Dame Xanthipremier,
  
• Dame Jessilisa,
  
• Messire Eikorc
  
• Messire Maleus,
  
• Dame Felina.
  Ainsi que 2 autres personnes non identifiées


A noter qu'au prix d'une résistance acharnée, Messire Eikorc et un autre mercenaire étranger ont pu être neutralisés, laissés pour morts. Ainsi, nos deux soldats de Guyenne ont porté leurs coups sur ces étrangers dont les intentions ne laissaient aucun doute.

La trahison quant à elle vint de la part de deux Guyennoises, puisque c'est Dame Matalena qui porta un coup fatal à Dame Aradiia ; tandis que Dame Melior fut sérieusement blessée par Dame Xanthipremier.

Il n'y a pas si longtemps la plupart de ces gens nous haranguait publiquement, criant à qui voulait l'entendre que nous n'avions pas d'honneur. Mais comment décrire alors cette forfaiture dont ils se sont rendus coupables ? Ils ont portés la main sur des Guyennois et cela ne saurait rester impuni. Aussi, si certains ont pris la fuite et trouvé refuge en Périgord Angoumois, je puis vous affirmer que nous ne laisserons pas ces crimes impunis pour ceux qui se trouvent encore à notre portée.

Pour le reste nous laissons juge les sujets de Guyenne sur la nature des actes perpétrés. Que penser de telles personnes qui briguent les plus hautes fonctions de Guyenne d'un côté, mais se montrent capables des pires exactions contre des Guyennois de l'autre ?

La preuve est néanmoins faite que malgré la dissidence de la plupart des forces armées de Guyenne, cette dernière sait répondre, même lorsque la menace vient de l'intérieur.

"Advienne que pourra ! la Guyenne brillera !"

Fait ce 14e jour du mois de septembre à Marmande


Koyote
Régent de Guyenne

À tous présent et à venir, salut,

Nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne, nommons aux postes suivants :

Consul du Ponant : Dragonet
Porte-parole & Chancelière : Evanescence
Bailli : Leandredecastelcerf
Commissaire au commerce : Armenos
Juge : Koyote
Prévôt des maréchaux : Agnès "Gnia" de Saint Just
Procureur : Eruntalon
Capitaine : Kronembourg
Connétable : Xanthipremier

Quant à Sancte Iohannes et Sophie Aficus, conseillers élus mais inéligibles, ils ont été priés de présenter leur démission par respect du concordat et du conseil, ce afin de ne pas l'amputer de deux de ses membres pour le mandat en cours. Le poste de commissaire aux mines sera attribué de manière définitive à l'issue de leur démission.

Nous remercions dòna Mayouche pour son investissement et le travail accompli à la tête des ambassades durant son mandat de chancelière.

Afin de respecter le Coutumier de Guyenne, plus précisément l'article 3, opus IV, chapitre II, Livre I, nous accordons une dispense à dòna Evanescence l'autorisant à cumuler les postes de Chancelière et de Porte-parole. Le nombre de conseillers étant insuffisant pour pourvoir tous les postes et son appartenance à la Chancellerie nous ayant naturellement conduit à penser à elle, nous estimons nécessaire de la voir accomplir ces deux tâches nécessaires et complémentaires que sont la communication et la diplomatie.

Fait à l'Ombrière le vingt-troisième de septembre 1459.

À tous présent et à venir, salut,

Nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne, annonçons les dispositions suivantes :

• Seules les armées ducales Gladius Libraque, Guienna aban et Libertad sont autorisées à circuler en le duché de Guyenne.
  
  
• Les armées Les Gobelins du Quercy et La Loi du Talion ne disposent pas de notre autorisation et sont de fait devenues illégales. Nous réitérons le souhait du conseil de régence de voir ces armées détruites, appelons leurs chefs d'armées respectifs à recouvrer la raison pour la sauvegarde de la Guyenne, et leur assurons la clémence s'ils répondent favorablement à notre demande.
  
  
• L'armée Veneratio Vel Nex, aujourd'hui commandée par un résident angevin, ne dispose pas non plus de notre autorisation. Nous réitérons le souhait du conseil de régence de la voir être détruite avant que les membres qui la composent ne regagnent la Guyenne. Dans le cas contraire, son entrée sera perçue comme un acte de guerre et nous répondrons en conséquence.
  
  
• L'armée bretonne Pennmarc'hed a été débarquée au port de La Teste-de-Buch sans nous en avoir informé et sans notre aval. Nous la déclarons illégale, et nous enjoignons les sujets Guyennois à ne pas la rallier. Nous condamnons les menteries perpétrées par Bouclette, capitaine de la cogue La Dame Rouge, qui a leurré le conseil ducal sur ses véritables intentions.
  
  
• Toute armée qui franchira les frontières du duché de Guyenne ou qui sera levée en ses terres sans notre autorisation sera déclarée illégale et considérée en tant que tel.

Fait à l'Ombrière le vingt-septième de septembre 1459.

À tous présent et à venir, salut,

Nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne,

Aujourd'hui est un jour noir et un jour de traîtrise. La connétable Xanthipremier, conseillère ducale issue de l'opposition à qui lui a été donnée l'opportunité de servir la Guyenne, a trahi la confiance du Duc, du conseil et des électeurs.

Aujourd'hui la connétable Xanthipremier a dévalisé l'arsenal ducal, et a confié la quasi-totalité des armes de la connétablie par le biais d'un mandat à Sancte Iohannes, conseiller ducal inéligible et démissionnaire, qui s'est empressé de transférer lesdites armes pour son compte personnel.

Aujourd'hui la Guyenne se voit lésée d'environ 9000 écus d'avoirs en armement et a perdu pas moins de 9 lances, 36 épées et 38 boucliers, et entreprendra toutes les démarches lui permettant de recouvrer son dû, qu'elles soient juridiques ou militaires.

Fait à l'Ombrière le vingt-septième de septembre 1459.

À tous présent et à venir, salut,

Nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne,

Parce que le pardon envers le délit, le crime ou la trahison est une vertu que le Très-Haut nous a octroyée,

Parce que le sieur Brixius a témoigné sa loyauté envers la Guyenne et que ses récents actes nous donnent tout crédit de croire que les erreurs du passé ne se renouvelleront pas,

Nous lui accordons le droit de Grâce, conformément à l'annonce du 16 mai 1457 ratifiée et contresignée par le chancelier de France.

Fait à l'Ombrière le vingt-huitième de septembre 1459.

Au bon peuple de Guyenne,

De nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne,

Cette nuit, deux armées d'insurgés et de rebelles ont lancé l'assaut vague après vague contre l'armée ducale qui protège notre belle capitale de Bordeaux.

Grâce au courage et à la bravoure de nos sœurs et frères de Guyenne et malgré notre flagrante infériorité numérique, ils ont été repoussés, dont les messires Betoval et Kal, pris d'une grande panique, jusqu'à Saintes. Voici la fierté de la Guyenne !

Tout cela est d'autant plus regrettable que des offres de trêve furent formulées ces derniers jours de la part du conseil légitime de Guyenne. Nous avons nous-même appelé les membres du Ponant à nous aider à faire recouvrer la raison à ces gens. Une amnistie quasi-générale et des garanties leurs étaient offertes.

Mais las, ces gens-là qui ne pensent qu'à titre, couronne et blason et qui n'ont que faire de notre Guyenne tant aimée, ont refusé notre main tendue. Qu'ils sachent désormais que nous ne négocierions pas avec des ordures de leur espèce.

Le Poitou qui a fait rebrousser chemin à l'armée du Coms Baillant, laisse aujourd'hui ces barbares combattre en son nom et avec ses étendards, malgré nos multiples demandes de faire retirer l'agrément poitevin à l'armée Veneratio Vel Nex ; tandis que la Bretagne d'Elfyn maintient sur nos terres une armée dirigée par Bioul, breton de son état et en aucun cas Guyennois.

Le Ponant, par sa caution infâme de crime de sang contre l'un de ses alliés, est par conséquent une parenthèse dans la vie de la Guyenne que nous vous annonçons bientôt refermée.

Ceux qui sont tombés au champ d'honneur, nous prions pour eux aujourd'hui, et nous les vengerons demain.
GUIENNA, ABAN !

Fait à l'Ombrière le vingt-neuvième de septembre 1459.

Aux Bordelais et Bazadais, bonsoir,

c'est tardivement que l'on vous informe mais nous ne pouvions prévoir avant.
La mine de fer entre Bordeaux et Bazas sera fermée ce vendredi 30 septembre 1459. Une journée devrait suffir.
En effet, les attaques subies à Bordeaux cette nuit ont du fragiliser cette mine. Sans doute que de vils assaillants en ont profité pour abimer quelques structures.
Afin que vous puissiez y retourner en toute sécurité, nous la renforçons au plus vite.
Le Conseil Ducal

À la noblesse Guyennoise,
Au bon peuple de Guyenne,

De nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne,

Depuis trois jours, l'armée ducale tient Bordeaux et a repoussé les rebelles ponantais deux nuit durant. Hier, l'assaut conjugué des armées Veneratio Vel Nex et Pennmarc'hed s'est heurté à un rempart de boucliers, et malgré les quelques pertes parmi les forces ducales, les rebelles ont battu en retraite au prix de lourds sacrifices. Le chef d'armée breton Bioul, mandaté par le Grand Duc de Bretagne pour faire la guerre contre la Guyenne, a été occis par les Guyennois.

C'est le cœur lourd et attristé que nous menons la défense de Bordeaux, indignés que nous sommes de voir d'anciens soeurs et frères prendre les armes et faire couler le sang de nos concitoyens. Mais nous devons défendre, et la mobilisation de nos troupes n'est que la réponse à l'odieux chantage perpétré par Garzimlebo et sa clique, soutenus par le Grand Duc de Bretagne à qui Asophie lui a promis 60 à 80 Guyennois pour la guerre plus au nord.

Nous avons refusé et nous refusons encore aujourd'hui d'envoyer des troupes Guyennoises se faire massacrer pour le Ponant, car nous ne voulons que la Paix. Et en cela, nous restons fidèles à la parole qui fut donnée aux feudataires du Ponant et à SM Levan III lors de l'intégration de la Guyenne dans l'alliance.
Nous ne pouvions pas céder aux injonctions et ultimatum fixés par Garzimlebo, cela aurait voulu dire qu'il suffit d'une menace pour que le Duché accepte n'importe quelle volonté, même illégale, cela aurait voulu dire qu'il suffit d'une menace pour que le Duché renonce à vivre dans un état de Droit.

Hier, la mairie de Marmande a été la cible du Duc 197856 avec l'aide de ses comparses angevins. Le chiffre sème le chaos et le désordre dans une Guyenne qui refuse d'envoyer des soldats au front ponantais. Mais le baron Koyote est rapidement intervenu pour reprendre la gestion de l'hôtel de ville, bouter les révoltés et les faire comparaître en cour de justice. La majorité des avoirs de Marmande ayant été déposée dans le trésor du duché, les pertes dues à cette révolte sont minimes voire nulles.

Aujourd'hui, la ville de Montauban a été rattachée au Comté de Toulouse, après deux jours d'annexions infructueuses mises à mal par la vaillance des montalbanais Toutenstein et Lachainep, qui aidés de leurs concitoyens Guyennois, se sont élevés contre le choix imposés par Sancte Iohannes et ses séides quant à la tutelle de Montauban. Cette annexion est illégale et nous saluons le courage des révoltés.

La Guyenne est aujourd'hui attaquée de toute part, qui de la rébellion et de son bellicisme, qui du chaos fomenté par des pillards angevins, qui de l'avidité de notre voisin Toulouse ; mais la Guyenne tient bon et doit encore tenir. En conséquence de quoi, nous levons le ban. Tout Duc, Vicomte, Baron et Seigneur devra mettre épées, lances, piques et étendards à notre service.

GUIENNA, ABAN !

Fait à l'Ombrière le premier d'octobre 1459.

Chères Guyennaises,
Chers Guyennais,


Après deux jours de combats fratricides aux portes de la belle Bordeaux ainsi que deux jours d'attente face à deux armées qui avaient repliées leurs bases sur Blaye et la Teste de Buch, l'armée Veneratio Vel Nex dirigée par Garzimlebo a quitté le territoire de Guyenne.
Des questions et des réponses s'imposent.

Si Garzimlebo est parti la défaite à la bouche et la plume haineuse pour vous écrire cette nuit, c'est parce qu'il savait que son combat était perdu d'avance. On ne fuit pas lorsque l'on a raison. On ne bat pas en retraite quand la cause est juste. Le mensonge n'est qu'une arme supplémentaire dont il s'est servit pour nous plonger dans le doute avant une sortie qu'il voulait théâtrale, parce que sauver les apparences lui a semblé plus important que d'admettre sa déroute.


Certains d'entre vous doutent, certains d'entre vous se demandent pourquoi ils se battent, abasourdis par une propagande haute en couleur diffusée par ceux qui, ne nous y trompons-pas, ont lancé la charge à deux reprises sur notre capitale cette semaine.
Voyant que la force des armes n'a eu aucun effet sur la volonté des Guyennais à défendre leur capitale et leur Duc, à défendre aussi leurs votes pour le conseil en place, ceux-là même qui nous frappaient hier tentent désormais d'installer un dialogue avec vous, un par un, vous appelant par vos prénoms sans même vous connaître, ceci pour mieux vous convaincre qu'en déposant les armes, en répondant à leurs appels, nous trouverions un terrain d'entente pour instaurer ce qu'ils appellent, la paix.

Voici un point sur la situation, et aussi un point sur ce que l'on ne vous dit pas.


Montauban a été vendue cette semaine à des envahisseurs Toulousains. Une mine a été prise.
Nos armées Ducales, faisant face à deux armées menées respectivement par Garzimlebo et Gnia devant Bordeaux, ajouté aux armées illégales de Sancte et Anne_love dans Montauban, n'ont pas pu réagir à cette prise d'otage parfaitement synchronisée.
Une autre conséquence impardonnable est que cette lâche action, isole la belle ville de Cahors du reste de la Guyenne.

Chacune des deux armées qui assiègent Bordeaux porte des agréments Ponantais. La belle noblesse de Guyenne, celle qui met ses titres en avant pour paraître plus crédible à vos yeux, n'a ni plus ni moins que jeté la Guyenne en pâture auprès de ses alliés d'hier.
Pourquoi ?
Parce que les Guyennais ont voté majoritairement pour élire des conseillers qui prônaient la neutralité en ce qui concerne la guerre qui oppose le Ponant et la Reine.
Pensez-vous que nos voisins directs nous auraient porté atteinte si nous avions souhaité répandre le sang à leurs côtés parce que eux, l'avaient décidé ?
Non. La Guyenne reste maîtresse de ses choix et le peuple s'est fait clairement entendre.

Concernant nos héros revenus de la guerre. Les neuf personnes que sont Betoval, Cheauceaula, Hull, Kateyll, Maje, Marie du Lourdou, Millie, Mimi etTheodore du Lourdo.
Aucun d'entre eux n'a jamais été oublié. L'ancien Régent Koyote a toujours maintenu une correspondance avec Hull, chef d'armée et vétéran de l'Ost, jusqu'à ce que ce dernier se retourne contre lui. L'Ost n'existe plus aujourd'hui, et le commandant Balthier n'est plus que le commandant de lui-même.
Chacun des Guyennais de retour au pays après avoir combattu au front, chacun de ceux qui curieusement ne se plaignent pas en gargote et sont rentrés en déposant les armes à nos frontières, se verra glorifié au travers d'une cérémonie donnée en leur honneur en place publique.


Les beaux discours peuvent être convaincants mais ils ne remplaceront jamais les actes. Nous ne sommes pas ceux qui ont porté le premier coup d'épée, nous ne sommes pas de ce camp qui en attaque un autre et qui lui tend la main par la suite. Garzimlebo, ancien Duc démissionnaire s'est rendu coupable de trahison en levant le bras sur ceux dont il prétend défendre les intérêts. Asophie, première correspondante du Ponant, devra répondre de ses actes devant la justice pour avoir entraîné le Poitou et la Bretagne dans sa course folle vers un pouvoir qu'elle n'a pas pu obtenir par les urnes.
Quant à Sancte, soucieux de se faire oublier depuis quelques jours et champion de la fuite lorsque les évènements tournent mal, il sera tôt ou tard rattrapé et devra comparaître devant nos tribunaux en Guyenne. En tant qu'ambassadeur de notre duché pour nous représenter à Toulouse, il paraît évident que ce dernier a une fois encore agi pour ses intérêts personnels bien avant ceux de sa terre natale.

Quant à l'ex-connétable Xanthipremier, elle a commis une forfaiture ignominieuse. En effet, celle à qui le Duc avait fait confiance en lui laissant le poste de connétable, a volé la Guyenne en pillant le stock d'armes du duché pour le conférer au dénommé Sancte Iohannes. C'est près de 9000 écus en armement qui ont été ainsi pillés.

Une épuration à la diplomatie a été nécessaire. Notre chancelière Evanescence prend sur elle de recenser minutieusement chaque ambassadeur quitte à encaisser la critique, aucun d'entre eux n'a été remercié sans motif valable et concerté, un membre de la liste RSP est même resté en place. La loyauté envers le duché et le conseil n'a pas le droit d'être bafoué.
Nos armées ont été bénies par l'archevêque de Bordeaux, notre cause est juste.
Ne vous trompez pas d'ennemi car l'acte de trahison est déjà commis. Pas seulement envers le Duc ni envers Bordeaux, mais envers l'intégrité de nos frontières désormais déchirées.
Poser les armes maintenant ne nous offrira pas la paix car soyez certains qu'en face, les rebelles ne déposeront pas les leurs.
Restons vigilant malgré le retrait de ces armées.

Désormais, la seule menace qui plane sur la Guyenne est celle de Toulouse sur Montauban.
Montauban volée, Montauban trahie, Montauban manipulée, Montauban que les rebelles ont lâché à Toulouse.
Montauban que nous n'oublions pas.
Notre Guyenne ne retrouvera une paix solide que lorsque la cité des Saules sera revenue dans son giron. La voie de la diplomatie oeuvre déjà dans ce sens. Nous voulons croire que Toulouse reviendra rapidement à de bons sentiments, et nous ne lâcherons rien de ce qui nous a été volé.

Aux Montalbanais et aux Cadurciens, le conseil ne vous oublie pas, sachez le. Nous oeuvrons actuellement pour vous sortir de la situation délicate dans laquelle vous avez été plongé à votre insu.
Ce n'est qu'une question de temps, tenez bon!

Ne perdez pas espoir.
La Guyenne ne cédera pas face à la menace.

Merci d'avoir pris le temps de lire.

Le conseil ducal

À tous présent et à venir, salut,

Nous, Archybald de Louvelle, par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, Duc de Guyenne, avec l'approbation à la majorité du conseil ducal,

Proclamons la dissolution de l'ost Guyennois et abrogeons le code militaire paru le 23 juillet 1458 qui lui est associé, et créons par ordonnance une compagnie de soldats professionnels Guyennois, appelée "Compagnie d'ordonnance de Guyenne", chargée de sauvegarder les intérêts du duché, en ses terres ou en dehors, et créons la garde ducale en tant qu'unité d'élite de ladite compagnie, chargée d'escorter et de protéger le Duc, en tout temps et en toutes circonstances.

Les statuts de la compagnie d'ordonnance de Guyenne et de sa garde ducale seront inscrits dans le coutumier de Guyenne endéans la fin de notre règne.

Fait à l'Ombrière le neuvième d'octobre 1459.

Informations sur les votes portant sur la dissolution de l'ost et la création de la compagnie d'ordonnance :

POUR : Armenos, Dragonet, Eruntalon, Evanescence, Koyote, Kronembourg, Leandredecastelcerf
CONTRE : -