Evanescence
Citation:
Bilan de la procure - du 31 octobre au 5 novembre 1459
La période considérée est courte, néanmoins neuf procès ont vu le jour durant ce laps de temps. Quatre d'entre eux pour trouble à l'ordre publique, dont trois pour brigandage, et cinq pour trahison ou haute trahison (l'un pour démission d'un maire sans préavis, les autres pour atteinte à la stabilité du duché en rapport avec les troubles de début de mandat).
Il est à noter que l'ensemble des plaintes reçues par l'intermédiaire de la prévôté ou directement ont été traitées et les procès ouverts. Il n'y a aucune fuite de brigands hors de Guyenne a déplorer sur cette période. De même les réquisitoires attendus ont été déposés avant les changements d'affectations au sein du conseil.
Je tiens encore une fois à remercier sa Grâce Melior pour son aide sur les affaires judiciaires.
Fait à l'Ombrière par Eruntalon le 20 novembre 1459
La période considérée est courte, néanmoins neuf procès ont vu le jour durant ce laps de temps. Quatre d'entre eux pour trouble à l'ordre publique, dont trois pour brigandage, et cinq pour trahison ou haute trahison (l'un pour démission d'un maire sans préavis, les autres pour atteinte à la stabilité du duché en rapport avec les troubles de début de mandat).
Il est à noter que l'ensemble des plaintes reçues par l'intermédiaire de la prévôté ou directement ont été traitées et les procès ouverts. Il n'y a aucune fuite de brigands hors de Guyenne a déplorer sur cette période. De même les réquisitoires attendus ont été déposés avant les changements d'affectations au sein du conseil.
Je tiens encore une fois à remercier sa Grâce Melior pour son aide sur les affaires judiciaires.
Fait à l'Ombrière par Eruntalon le 20 novembre 1459
Citation:
Bilan de la prévôté - du 5 novembre à la fin du mandat
Ma première tâche en arrivant à la prévôté fut de mettre à jour la liste des effectifs, travail difficile étant donné la taille de l'institution et la nécessité de faire la différence entre les abandons de poste et les indisponibilités. Deux nominations importantes ont été faites : au poste de lieutenant de Montauban et à celui de vice-prévôt à l'instruction.
Cette deuxième nomination ainsi qu'un nombre encourageants de candidats ont permis la reprise des formations de jeunes recrues. Les méthodes d'enseignements ont été revues de manières à rendre les formations plus efficaces et moins longues. Les premiers résultats semblent encourageant, néanmoins la méthode devra être d'avantage éprouvée avant de pouvoir apporter des conclusions sur sa fiabilité.
En ce qui concerne la gestion quotidienne de la prévôté, la défense de nos bonnes villes fut assurée grâce à l'assiduité de nos chef maréchaux. En outre, une collaboration avec les services de l'armée ont permis de détecter des risques potentiels pour nos villages, nous amenant à augmenter le nombre de maréchaux dans certains villages, les maires de ces cités ont été systématiquement avertis.
Cette coopération avec les maires de Guyenne est d'ailleurs à souligner, leur réactivité a permis aux services de la prévôté, lors des deux tentatives de révolte constatées sur la période considérée, d'identifier des révoltés et de déposer les dossiers de plaintes au procureur dans la journée ayant suivi les faits.
Je terminerais ce rapport en rappelant que la prévôté de Guyenne recrute en permanence dans les différentes villes de Guyenne : pour devenir sergent, douanier ou chef maréchal contactez le prévôt.
Fait à l'Ombrière par Eruntalon, prévôt de Guyenne, le 20 novembre 1459
Ma première tâche en arrivant à la prévôté fut de mettre à jour la liste des effectifs, travail difficile étant donné la taille de l'institution et la nécessité de faire la différence entre les abandons de poste et les indisponibilités. Deux nominations importantes ont été faites : au poste de lieutenant de Montauban et à celui de vice-prévôt à l'instruction.
Cette deuxième nomination ainsi qu'un nombre encourageants de candidats ont permis la reprise des formations de jeunes recrues. Les méthodes d'enseignements ont été revues de manières à rendre les formations plus efficaces et moins longues. Les premiers résultats semblent encourageant, néanmoins la méthode devra être d'avantage éprouvée avant de pouvoir apporter des conclusions sur sa fiabilité.
En ce qui concerne la gestion quotidienne de la prévôté, la défense de nos bonnes villes fut assurée grâce à l'assiduité de nos chef maréchaux. En outre, une collaboration avec les services de l'armée ont permis de détecter des risques potentiels pour nos villages, nous amenant à augmenter le nombre de maréchaux dans certains villages, les maires de ces cités ont été systématiquement avertis.
Cette coopération avec les maires de Guyenne est d'ailleurs à souligner, leur réactivité a permis aux services de la prévôté, lors des deux tentatives de révolte constatées sur la période considérée, d'identifier des révoltés et de déposer les dossiers de plaintes au procureur dans la journée ayant suivi les faits.
Je terminerais ce rapport en rappelant que la prévôté de Guyenne recrute en permanence dans les différentes villes de Guyenne : pour devenir sergent, douanier ou chef maréchal contactez le prévôt.
Fait à l'Ombrière par Eruntalon, prévôt de Guyenne, le 20 novembre 1459
koyote a écrit:
Bilan économique du mandat
1 - Les taxes
Le bilan à partir de la compta du 11/11/1459
Cette
date est choisie parce qu'elle présente des résultats fiables, basées sur les livres de comptes mis à disposition par le Bailli. Est pris en compte la ligne déclarée "Hier" donc arrêtée aux résultats de la veille.
+4085.11
Soit +453.90 écus/j
Sur 15 jours : 453.90 x 15 = +6808.51 écus
Dans le même temps, l'impôt ducal payé par les maires étaient de :
+3928 écus, au lieu de +7856 écus
On pourrait donc penser qu'il y a parité entre les 2 systèmes, voire que le nouveau est plus avantageux pour le duché.
Cependant c'est une vision erronée. En effet, les taxes sont prélevées sur chacun des échanges faits sur le marché. Or pour pouvoir commercer avec les mairies, le duché passe également par le marché et réciproquement.
Ainsi, pour ne pas pénaliser une mairie, si sur une marchandise donné la taxe est de 1% et que le prix unitaire est de 100 écus, le duché la vendra à 97.10 écus. Les 2.90 écus de taxe lors de la vente reviennent bien dans
les caisses du duché portant le montant du produit en question à 100 écus. Mais ces 2.90 écus viennent également gonfler artificiellement le compte de résultat sur la ligne impôts.
La transaction inverse est également vraie. Lorsque le duché achète 100 écus la marchandise, il la paiera sur le marché 103 écus. Les trois écus de taxe reviennent néanmoins dans les caisses, ce qui fait que la transaction est transparente d'un point de vue financier, mais pas comptable.
En première estimation, je table sur 25% des recettes des impôts générées par le commerce entre les mairies et le duché. Donc des +4085.11, il ne faudrait retenir finalement que +3063.83 écus, soit 340.43 écus par
jour.
On aurait ainsi +5106.45 écus de taxe par quinzaine généré par le commerce et les emplois. On voit donc que le nouveau système est déficitaire par rapport au précédent de -2749.55 écus.
Les solutions
Elles sont en fait au nombre de trois.
fonctionnement du duché à savoir :
L'embauche des maréchaux
On voit bien que dans la liste énumérée, la plupart des lignes de dépenses sont incontournables. Il n'y a guère que la ligne associée au prestige qui pourrait être réévaluée, en fonction de la politique extérieure que l'on veut mener en France et dans le Sud. Il donne en effet un avantage sur la réduction des dépenses liées aux fonctionnaires, mais surtout un avantage militaire indéniable.
La réduction des dépenses déjà limitées à un relatif minimum, semble donc une voie peu propice pour maintenir à flots les caisse ducale. Il reste donc l'autre solution : augmenter les recettes. J'aborderais donc deux possibilités pour y arriver.
Mais s'il est clair qu'un allégement serait envisageable sur quelques produits semi-finis, il faudrait alors augmenter les taxes sur les denrées de base (matières premières ou produits consommables sans transformation) ou bien sur les produits finis.
On voit bien que dans cette hypothèse, on donne d'une main pour reprendre de l'autre. C'est donc faisable mais soumis à réserve car dans ce système le rééquilibrage implique également une hausse globale des revenus dégagés par ce système.
Pour rappel, le duché exigeait des mairies une contribution à hauteur de 10 écus par échoppe et 6 écus par parcelles pour tous les sujets actifs d'un village de Guyenne. Cette contribution a d'ores et déjà été réduite de moitié lors de la dernière échéance levée le 15 de ce mois. On s'aperçoit alors que dans ces conditions (5 écus par échoppe et 3 par champ) le calcul montre que les besoins ducaux sont couverts. Il serait même envisageable une réduction supplémentaire, dans la mesure du raisonnable.
CONCLUSION SUR LES TAXES
Lesdépenses ducales ne peuvent être totalement couvertes que dans la mesures où les habitants contribuent directement (taxes sur les produits et/ou les emplois) ou indirectement (via les impôts ducaux levés sur les mairies). Pour trouver le point d'équilibre entre ces deux systèmes, plusieurs essais devront être menés pour trouver une formule satisfaisante.
Je préconise ainsi :
- le maintien de l'impôt ducal, à hauteur de la dernière contribution (5 écus par échoppe, 3 par parcelle)
- la suppression de la taxe sur les salaires, afin de relancer la dynamique d'embauche. Cela permettra ainsi d'avoir une meilleure vision de ce que dégagent les taxes sur les produits
- le réaménagements des taxes sur les produits, pour éviter l'effet domino où chaque produit intermédiaire se voit taxer
- le maintien de taxes élevés sur les produits finis les plus aboutis (5%) et une uniformisation des taxes sur les autres produits (2%)
Il est évident que d'autres sources de revenus sont à trouver ( commerce des produits de luxe,...) ou à développer (export, ventes aux maires,...), mais j'ai choisi délibérément de ne pas les prendre en compte. Je pars du postulat que ces sources de revenus permettront d'entreprendre d'autres projets qui seront présentés par le futur Conseil Ducal. Elles n'entrent donc pas en ligne de compte dans cette étude qui s'intéresse à un fonctionnement quotidien et autarcique.
2 - Les atouts de la Guyenne
Les mines
Avec ses six mines, la Guyenne est actuellement une importante productrice de minerais. Ces exploitations permettent non seulement de fournir un travail abondant et relativement bien rémunéré à tous les habitants de Guyenne.
Cet atout a ainsi été développé pendant la régence et plus encore pendant le mandat qui s'achève. 7 des 8 mines ont ainsi atteint un optimum économique en terme de rendement. Seule la répartition aléatoire des mineurs entre celles-ci rend hasardeux toute prévision. Ce sont des incitations salariales qui permettent ainsi d'orienter la population vers telle ou telle mine lorsque le choix est multiple (Bordeaux, Bazas, Marmande, Agen et Montauban).
Il n'est pas prévu pour l'instant d'effectuer d'autre travaux que ceux liés à l'entretien de ce parc. En effet, la dernière mine qui pourrait subir une amélioration ne présente pour l'instant pas un déficit requérant une action urgente. Cela sera donc étudié lors de la publication de nouvelles réformes minières.
Les mines sont aujourd'hui équilibrées par le Conseiller aux Mines et par le Bailli afin d'être auto-suffisant en fer et en pierre et dégager ainsi un surplus d'écus. Ce procédé fonctionne assez bien et contribue à une légère augmentation de la trésorerie ducale, qui ne suffit pourtant pas à pallier aux dépenses courantes comme évoqué dans le premier point. Seule une plus grande occupation des mines permettrait de changer cette tendance.
Ponctuellement les rééquilibrages permettent de dégager des excédents permettant de couvrir les besoins en fer des mairies et donc des artisans, voire d'exporter lorsqu'un contrat intéressant avec une région voisine se
profile.
Les ports
La situation géographique et les atouts dont la nature l'ont dotée, font de la Guyenne un carrefour commercial important. Ainsi, les multiples ports qu'elle entretient, tant sur la façade atlantique que sur la Garonne, en font une puissance maritime et fluviale non négligeable.
Cet atout permet ainsi d'accueillir beaucoup de marchands étrangers de passages qui se déplacent désormais en bateaux. C'est aussi un avantage indéniable pour transporter les marchandises encombrantes en grandes
quantités.
1 - Les taxes
Le bilan à partir de la compta du 11/11/1459
Cette
date est choisie parce qu'elle présente des résultats fiables, basées sur les livres de comptes mis à disposition par le Bailli. Est pris en compte la ligne déclarée "Hier" donc arrêtée aux résultats de la veille.
Citation:
Revenus des impôts : +358,15 écus
Revenus des impôts : +385,57 écus
Revenus des impôts : +378,42 écus
Revenus des impôts : +391,69 écus
Revenus des impôts : +439,93 écus
Revenus des impôts : +405,38 écus
Revenus des impôts : +854,52 écus
Revenus des impôts : +564,52 écus
Revenus des impôts : +665,08 écus
Revenus des impôts : +385,57 écus
Revenus des impôts : +378,42 écus
Revenus des impôts : +391,69 écus
Revenus des impôts : +439,93 écus
Revenus des impôts : +405,38 écus
Revenus des impôts : +854,52 écus
Revenus des impôts : +564,52 écus
Revenus des impôts : +665,08 écus
+4085.11
Soit +453.90 écus/j
Sur 15 jours : 453.90 x 15 = +6808.51 écus
Dans le même temps, l'impôt ducal payé par les maires étaient de :
+3928 écus, au lieu de +7856 écus
On pourrait donc penser qu'il y a parité entre les 2 systèmes, voire que le nouveau est plus avantageux pour le duché.
Cependant c'est une vision erronée. En effet, les taxes sont prélevées sur chacun des échanges faits sur le marché. Or pour pouvoir commercer avec les mairies, le duché passe également par le marché et réciproquement.
Ainsi, pour ne pas pénaliser une mairie, si sur une marchandise donné la taxe est de 1% et que le prix unitaire est de 100 écus, le duché la vendra à 97.10 écus. Les 2.90 écus de taxe lors de la vente reviennent bien dans
les caisses du duché portant le montant du produit en question à 100 écus. Mais ces 2.90 écus viennent également gonfler artificiellement le compte de résultat sur la ligne impôts.
La transaction inverse est également vraie. Lorsque le duché achète 100 écus la marchandise, il la paiera sur le marché 103 écus. Les trois écus de taxe reviennent néanmoins dans les caisses, ce qui fait que la transaction est transparente d'un point de vue financier, mais pas comptable.
En première estimation, je table sur 25% des recettes des impôts générées par le commerce entre les mairies et le duché. Donc des +4085.11, il ne faudrait retenir finalement que +3063.83 écus, soit 340.43 écus par
jour.
On aurait ainsi +5106.45 écus de taxe par quinzaine généré par le commerce et les emplois. On voit donc que le nouveau système est déficitaire par rapport au précédent de -2749.55 écus.
Les solutions
Elles sont en fait au nombre de trois.
- Réduction des dépenses
fonctionnement du duché à savoir :
L'embauche des maréchaux
- Le paiement des soldes et de la nourriture des soldats
- Le paiement des repas quotidiens du personnel du château
- Le paiement des dépenses liées au maintien du prestige
- Le paiement de l'embauche des fonctionnaires
On voit bien que dans la liste énumérée, la plupart des lignes de dépenses sont incontournables. Il n'y a guère que la ligne associée au prestige qui pourrait être réévaluée, en fonction de la politique extérieure que l'on veut mener en France et dans le Sud. Il donne en effet un avantage sur la réduction des dépenses liées aux fonctionnaires, mais surtout un avantage militaire indéniable.
La réduction des dépenses déjà limitées à un relatif minimum, semble donc une voie peu propice pour maintenir à flots les caisse ducale. Il reste donc l'autre solution : augmenter les recettes. J'aborderais donc deux possibilités pour y arriver.
- Augmentation des taxes
Mais s'il est clair qu'un allégement serait envisageable sur quelques produits semi-finis, il faudrait alors augmenter les taxes sur les denrées de base (matières premières ou produits consommables sans transformation) ou bien sur les produits finis.
On voit bien que dans cette hypothèse, on donne d'une main pour reprendre de l'autre. C'est donc faisable mais soumis à réserve car dans ce système le rééquilibrage implique également une hausse globale des revenus dégagés par ce système.
- Maintien de l'impôt ducal
Pour rappel, le duché exigeait des mairies une contribution à hauteur de 10 écus par échoppe et 6 écus par parcelles pour tous les sujets actifs d'un village de Guyenne. Cette contribution a d'ores et déjà été réduite de moitié lors de la dernière échéance levée le 15 de ce mois. On s'aperçoit alors que dans ces conditions (5 écus par échoppe et 3 par champ) le calcul montre que les besoins ducaux sont couverts. Il serait même envisageable une réduction supplémentaire, dans la mesure du raisonnable.
CONCLUSION SUR LES TAXES
Lesdépenses ducales ne peuvent être totalement couvertes que dans la mesures où les habitants contribuent directement (taxes sur les produits et/ou les emplois) ou indirectement (via les impôts ducaux levés sur les mairies). Pour trouver le point d'équilibre entre ces deux systèmes, plusieurs essais devront être menés pour trouver une formule satisfaisante.
Je préconise ainsi :
- le maintien de l'impôt ducal, à hauteur de la dernière contribution (5 écus par échoppe, 3 par parcelle)
- la suppression de la taxe sur les salaires, afin de relancer la dynamique d'embauche. Cela permettra ainsi d'avoir une meilleure vision de ce que dégagent les taxes sur les produits
- le réaménagements des taxes sur les produits, pour éviter l'effet domino où chaque produit intermédiaire se voit taxer
- le maintien de taxes élevés sur les produits finis les plus aboutis (5%) et une uniformisation des taxes sur les autres produits (2%)
Il est évident que d'autres sources de revenus sont à trouver ( commerce des produits de luxe,...) ou à développer (export, ventes aux maires,...), mais j'ai choisi délibérément de ne pas les prendre en compte. Je pars du postulat que ces sources de revenus permettront d'entreprendre d'autres projets qui seront présentés par le futur Conseil Ducal. Elles n'entrent donc pas en ligne de compte dans cette étude qui s'intéresse à un fonctionnement quotidien et autarcique.
2 - Les atouts de la Guyenne
Les mines
Avec ses six mines, la Guyenne est actuellement une importante productrice de minerais. Ces exploitations permettent non seulement de fournir un travail abondant et relativement bien rémunéré à tous les habitants de Guyenne.
Cet atout a ainsi été développé pendant la régence et plus encore pendant le mandat qui s'achève. 7 des 8 mines ont ainsi atteint un optimum économique en terme de rendement. Seule la répartition aléatoire des mineurs entre celles-ci rend hasardeux toute prévision. Ce sont des incitations salariales qui permettent ainsi d'orienter la population vers telle ou telle mine lorsque le choix est multiple (Bordeaux, Bazas, Marmande, Agen et Montauban).
Il n'est pas prévu pour l'instant d'effectuer d'autre travaux que ceux liés à l'entretien de ce parc. En effet, la dernière mine qui pourrait subir une amélioration ne présente pour l'instant pas un déficit requérant une action urgente. Cela sera donc étudié lors de la publication de nouvelles réformes minières.
Les mines sont aujourd'hui équilibrées par le Conseiller aux Mines et par le Bailli afin d'être auto-suffisant en fer et en pierre et dégager ainsi un surplus d'écus. Ce procédé fonctionne assez bien et contribue à une légère augmentation de la trésorerie ducale, qui ne suffit pourtant pas à pallier aux dépenses courantes comme évoqué dans le premier point. Seule une plus grande occupation des mines permettrait de changer cette tendance.
Ponctuellement les rééquilibrages permettent de dégager des excédents permettant de couvrir les besoins en fer des mairies et donc des artisans, voire d'exporter lorsqu'un contrat intéressant avec une région voisine se
profile.
Les ports
La situation géographique et les atouts dont la nature l'ont dotée, font de la Guyenne un carrefour commercial important. Ainsi, les multiples ports qu'elle entretient, tant sur la façade atlantique que sur la Garonne, en font une puissance maritime et fluviale non négligeable.
Cet atout permet ainsi d'accueillir beaucoup de marchands étrangers de passages qui se déplacent désormais en bateaux. C'est aussi un avantage indéniable pour transporter les marchandises encombrantes en grandes
quantités.
Armenos a écrit:
Précisions du CAM
Des mines :
Durant ce mandat atypique, il n'y a pas eu de CAM réel pendant un bon moment et c'est le Bailli qui a pris en main les mines. Elles furent alors gérées convenablement et du mieux possible, au vue de la situation d'alors et de la crise traversée par la Guyenne.
Le premier objectif ayant été de rééquilibrer les productions, en attendant de récupérer la seconde mine de fer du Duché, spoliée par Toulouse.
Une fois cette mine récupérée, il a fallut alors équilibrer à nouveau les productions et tenter d'affecter les mineurs là où le travail était nécessaire.
Cette phase est maintenant terminée et en ce moment les mines sont en cours d'optimisation de leur utilisation.
Les travaux en cours et à venir, sont : trouver la gestion optimale du parc minier, maintenir l'autosuffisance de production pour couvrir les entretiens quotidiens, étudier la faisabilité d'éventuelles améliorations et enfin informer sur les salaires et avantages, qu'apportent le travail dans les mines.
Des ports :
En premier lieu et c'est le plus important, les travaux du port de Blaye ont repris. Il est primordial, vital et urgent que ceux-ci soient menés à bien, cela le plus rapidement possible.
Pour le reste, les ports de Guyenne ont une activité correcte, pas encore aussi florissante qu'elle pourrait l'être pourtant. Rien n'est perdu, bien au contraire, tout reste à développer, donc les possibilités qui s'offrent à la marine sont importantes et intéressantes.
Une revue des chefs de port semble nécessaire, afin de confirmer ou non les vocations et de remplacer les chefs de port souhaitant voguer vers d'autres horizons.
Mais il reste un problème récurent auquel il faut répondre. Les modalités d'occupations des quais Guyennois. La Guyenne doit définir la politique à adopter quand à l'utilisation de ses quais par les navires parcourant ses eaux. Actuellement, c'est un peu au bon vouloir des autorités (aussi bien Ducale, que portuaire) et selon les places restantes. Il faut promulguer quelque chose de viable et d'officiel. Ainsi, la règle sera connues de tous et son application non discutable.
Conclusion :
Pour ces deux axes, charges du CAM, le principal à mettre en place est certainement de la communication et du développement relationnel, afin de profiter au maximum de ces infrastructures. Sans pour autant se retrouver dépasser et perdre toute marge de manuvre.
Le travail qui s'ouvre au CAM à venir, s'avère prenant et gratifiant, qui permettra certainement un dévloppement du Duché et surtout de ses habitants. Même s'il faudra commencer par retrousser ses manches, prendre sa pioche et monter à bord.
Des mines :
Durant ce mandat atypique, il n'y a pas eu de CAM réel pendant un bon moment et c'est le Bailli qui a pris en main les mines. Elles furent alors gérées convenablement et du mieux possible, au vue de la situation d'alors et de la crise traversée par la Guyenne.
Le premier objectif ayant été de rééquilibrer les productions, en attendant de récupérer la seconde mine de fer du Duché, spoliée par Toulouse.
Une fois cette mine récupérée, il a fallut alors équilibrer à nouveau les productions et tenter d'affecter les mineurs là où le travail était nécessaire.
Cette phase est maintenant terminée et en ce moment les mines sont en cours d'optimisation de leur utilisation.
Les travaux en cours et à venir, sont : trouver la gestion optimale du parc minier, maintenir l'autosuffisance de production pour couvrir les entretiens quotidiens, étudier la faisabilité d'éventuelles améliorations et enfin informer sur les salaires et avantages, qu'apportent le travail dans les mines.
Des ports :
En premier lieu et c'est le plus important, les travaux du port de Blaye ont repris. Il est primordial, vital et urgent que ceux-ci soient menés à bien, cela le plus rapidement possible.
Pour le reste, les ports de Guyenne ont une activité correcte, pas encore aussi florissante qu'elle pourrait l'être pourtant. Rien n'est perdu, bien au contraire, tout reste à développer, donc les possibilités qui s'offrent à la marine sont importantes et intéressantes.
Une revue des chefs de port semble nécessaire, afin de confirmer ou non les vocations et de remplacer les chefs de port souhaitant voguer vers d'autres horizons.
Mais il reste un problème récurent auquel il faut répondre. Les modalités d'occupations des quais Guyennois. La Guyenne doit définir la politique à adopter quand à l'utilisation de ses quais par les navires parcourant ses eaux. Actuellement, c'est un peu au bon vouloir des autorités (aussi bien Ducale, que portuaire) et selon les places restantes. Il faut promulguer quelque chose de viable et d'officiel. Ainsi, la règle sera connues de tous et son application non discutable.
Conclusion :
Pour ces deux axes, charges du CAM, le principal à mettre en place est certainement de la communication et du développement relationnel, afin de profiter au maximum de ces infrastructures. Sans pour autant se retrouver dépasser et perdre toute marge de manuvre.
Le travail qui s'ouvre au CAM à venir, s'avère prenant et gratifiant, qui permettra certainement un dévloppement du Duché et surtout de ses habitants. Même s'il faudra commencer par retrousser ses manches, prendre sa pioche et monter à bord.