Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Prison de Bourgogne

Charles_dubois
Charles, qui s'engourdissait par le froid des courants d'airs qui étaient libres de circulation en ces lieux, fut réveillé de sa stupeur lorsque la Régente proposa au bourreau de s'essayer sur le Juge.

Hé, ho, non hein!
Puis d'abord, Dame Farneze, je vous rappelle que je suis là pour parler de tout autre chose...

Et le rouquin s'approcha de l'italienne pour lui murmurer : Il est question du bannissement et de la liste... ne perdez pas cela de vue... Ne vous laissez pas distraire par ce curé qui n'a d'yeux que pour les donzelles....

Et se se redresser avec un regard surveillant le nouvel officier de la lame.
_________________
Ribald
Il sourit, il ne savait plus trop comment appeler cette personne qui semblait cependant d'un rang bien plus élevé que le sien. Elle semblait surprise de trouver un homme d'église dans ce lieu et pourtant, au vu du nombre de prisonnier, il n'était pas étonnant qu'au moins un demande la confesse. Derrière elle se tenait semble-t-il un juge soupçonneux vis-à-vis du curé.

Comment dois-je vous appeler alors ? Monseigneur, ma dame ?
Enfin bref passons, la confession n'est pas pour vous mais vous devez savoir qu'elle doit se faire en privé... le bourreau ne doit pas être présent. Que diriez vous si l'on colportait vos confessions en ville. Non pas que vous soyez une mauvaise fille mais tout de même...


Puis il rebondit sur le bûcher,

On ne fait pas forcement mieux en torturant.. je veux dire par la que je ne suis pas sûr que la douleur soit moindre.

Le curé sourit alors.
Maud
Nan mais il se croyait où le curé? C'était quand même bien la régente qui commandait dans les geôles.

Monsieur le curé, si les clientes du bourreau, comme dirait la régent, et je dirai bien plus les âmes perdues de Lewyne et Yselda sont derrière les barreaux, vous pensez bien que ce n'est pas parce qu'elles seraient allées piller un tronc d'église hein?

Et se penchant vers la régente..

Vous pensez que le Bourreau connait la torture de la chèvre? Et des pieds mouillés d'eau salée? C'est imparable madame la Régente.. pensez à Cuchette hein?
_________________
Yselda
Yse vit le Père Ribald s'installer sur une pierre. Alors, elle s'agenouilla difficilement car sa jambe l'a rappelait à l'ordre. C'est non sans grimace qu'elle y parvint.
Elle joignit ses mains et commença
. "Mon Père, euh.. oui j'ai pêché.... grandem...".

Voilà que la Régente lui coupait la parole, non mais comment elle va y arriver à se confesser s'ils arrêtent pas de parler. Yse fait la moue et attend.

Puis, une porte qui s'ouvre brutalement..... laissant apparaître un homme portant une cagoule. Le bourreau..... Yse le dévisagea des pieds à la tête, et sourit en coin.


"Va pas faire grand mal ce bourreau dites moi ! vous l'avez trouvé où dame la régente ? Et puis dites moi... c'set pas conforme de faire de la torture en même temps que la confession ! Ca va pas être facile de parler dans ces conditions... et moi j'en ai des choses à dire au curé !"

Yse attendit la fin de leur discussion pour reprendre sa confession auprès de Père Ribald.
_________________
Aryanha
Et la Régente d'un geste excédé de la main, répond au petit curé :
Mon père appelez moi Régente, ça ira fort bien dans votre bouche.
Et ne nous ennuyez plus avec vos confessions. les prisonnières ne montent pas au bûcher, elles vont d'abord se faire confesser par notre bourreau.
alors soyez gentil...vous les retrouverez dans trois jours à la sortie de prison. Vous pourrez là récupérer leurs pauvres âmes de vilaines.


Et écoutant les chuchotements de Maud, Aryanha avait peine à retenir un rire :
J'adorerai voir Cuchette à l'oeuvre, l'on m'a tant parlé de ses exploits pour soutirer des aveux.

Puis se tournant vers le juge, La régente réagit enfin, elle s'exclama en mettant sa main sur sa bouche :
Dio Mio ! Charles !
j'ai oublié le bannissement ! je me suis laissée aller.
Et pour la liste...je vous ai préparé ça dans votre bureau.


Fichtre ! Bourreau ! Garde !
emmenez donc ces femmes dans votre antre, j'ai à leur parler !
Charles suivez-moi !

_________________
Ribald
Non mais c'est dingue ça, et voilà qu'on lui refusait de procéder à une confession. Ah il retiendrait le visage de la régente, il n'allait pas l'oublier. Depuis quand on désobéit à l'autorité sacrée. Quoiqu'il paraît que c'est devenu courant depuis peu en Bourgogne et notamment dans les hautes sphères de celle ci.

Vous me surprenez madame la régente, me faire interdire la confession ... quoi de plus autoritaire, et vous qui parlez de paix en Bourgogne, elle est belle votre histoire hein !

Il se fit évincer de la situation aussi facilement que la dame avait botté le rat. Elle arrivait à ses fins, mener l'interrogatoire avec le bourreau. Rien qu'à l'annonce des tortures, il eut des frissons.

Oh non pas la chèvre... c'est horrible.

Cela était trop facile et il n'espérait pas les voir un jour demander la confession, il ne pourrait par leur refuser. Aucun respect pour les hommes d'église, des belles paroles, ah ça, elles savaient les sortir, mais quand il s'agit d'écouter les recommandations d'un prêtre, cela devenait bien plus compliqué.

Je peux vous promettre que le Très-Haut retient tout et que ces faits ne vont pas aller en votre faveur.
Vous pouvez compter sur moi pour venir chercher ces âmes qui ont besoin d'un guide.
Vous feriez mieux d'en faire autant et de trouver le bon !


Il était un peu énervé. Il se leva laissant la porte libre pour le bourreau. Il frotta sa bure pour enlever la poussière et vit un signe aux deux dames leur laissant la disposition des deux femmes emprisonnées.
Lewyne
Ça ne servait à rien de parler, même pas sur que ça rentre par une oreille pour ressortir par l'autre ! Alors puisque c'est comme ça, elle ne dit plus rien et reste muette la forgeronne, elle ne prend même plus la peine de gaspiller sa salive. Na ! Puis faut bien s'économiser avant d'aller brailler des noms d'oiseau sous la torture.

Mais apparemment, c'est toujours pas le moment de la dite torture. Un nouvel homme fait son entrée, inconnu au bataillon. Enfin à ses yeux, pas aux yeux d'Yselda visiblement puisqu'il prononça son nom. Air de désespéré qui s'affiche sur le minois de Lewyne quand il proposa la confession. Pas du goût de la régente, mais pas du goût de Lewyne non plus puisqu'elle voulait que tout ce cirque finisse au plus vite. Plus vite la torture serait faite - D'ailleurs elle se demandait en quoi elle consisterait... - Et plus vite elle retournerait au fond de sa geôle pour finir ses jours restants tranquillement avec ses nouveaux amis les rats ! Enfin c'est ce qu'elle espérait du moins.

Et le bourreau arrive. Elle s'attendait à autre chose... Un molosse à la carrure imposante, aux muscles puissants, recouvert de cicatrices, hache dégoulinante de sang accrochée à la ceinture - Enfin là c'est surtout de la bave qui dégouline faut croire... - Bref, elle s'attendait à un vrai bourreau quoi ! Mais pas ça. Enfin, elles allaient bien voir ce qu'il avait comme compétences, surtout qu'elles allaient servir de cobayes dans cette histoire. Puis, faut pas juger avant de savoir, voilà !

Elle regarde tour à tour ce beau monde qui discutaient du sort des deux prisonnières dont elle faisait malheureusement parti. Confession or not confession ? Telle est la question... Mais finalement ce sera peut-être Cuchette. Chèvre, eau salée... Si c'était ça, elles allaient bien se marrer... Voyez ce que je veux dire ?

La forgeronne s'exclame finalement :


- Ah, c'est bon, vous vous êtes enfin décidés !

Et elle prend un air renfrogné, tandis qu'on la traine dans l'antre de l'étrange bourreau...
_________________
Tracer son chemin...
Écrire son histoire...
Charly
Les grandes inventions : le sparadrap.


Citation:

Résumé :
Charly gagne un concours de résistance à la douleur, et est engagé comme bourreau sur la base de ses compétences pour la modique somme de trois-cent écus par personne torturée.
Suivons-le dans ses anatomiques errements.


Poussé presque dans la pièce, Charly n'y comprend plus rien : il y a du monde, du monde, du monde.

Et tout le monde parle.

Il est un rien mal à l'aise, puisque il est le seul "en cagoules". Soit il est à la mode et pas les autres, soit c'est l'inverse.

De plus il ne connait personne. Pas un chat. Pas un scarabée. Rien.

Il y a là un homme en stylet de curé, des femmes, des gardes...
Certaines femmes font les fières, une autre semble diriger la conservation du conservatoire.
Et le curé, parlant à cette femme, s'adresse à elle en lui servant du "Régente" sur un plat.

Charly s’éberlue sous sa cagoule : "Ah ben mince, on dirait bien que c'est la truc...la machin...la...mince ! Je ne me souviens pas de son nom...un truc avec des a...Farinella...Garibalda...Habyarimana...zut ! Je me souviens même pas...mais ça doit être la cheffe...".

Il s'incline avec son couvre-chef devant la régente, puisque tout le monde l'appelle ainsi.


Euh...bonjorn...je suis le...

Il vient de comprendre que l'on parlait de lui en parlant du bourreau.

Déja, les gardes s'emparent ou poussent d'autres femmes, et poussent à coups d'épaule notre bonhomme Samson vers une autre pièce.


"Zut...je voulais un peu torturer le "crôlé" moi...je suppose que c'est lui que je dois tourmenter de mille tourments...le type avec des boucles...celui qui parle tout le temps du Très-Haut..."

Mais bref : pris par le mouvement, Charly se retrouve une pièce ou deux plus loin, dans la salle de torture.

On le retrouve vite devant un grand établi où trônent des outils réservés à l'application par la démonstration de la science surfaite de l'initiation progressive à la résultante de la douleur qui, comme chacun le sait, n'est que psychologique, comme le froid ou les amygdales.

Charly se dit : "Tiens...je vais faire mon type qui s'y connait en instruments de torture. Ça va impressionner."

Il contemple les outils un par un, presque silencieux, l'air concentré sous sa cagoule.


Moui...non...mouimoui...non non...
Yselda
Et voilà que les gardes ouvrent les grilles de sa geôle et la poussent vers l'antre du bourreau. Une table trônait au milieu, des chaînes pendaient au mur, le sol était maculé de sang, une autre table où étaient posés divers instruments, tous plus bizarres les uns que les autres. Yse n'aurait jamais pensé que tels instruments pouvaient exister.

Elle se sentit défaillir à la vue de ces objets et de cette pièce. Mais surtout, ne pas montrer sa peur..... Yse déglutit bruyamment.


"Dites, messire le Bourreau, vous allez pas nous faire mal hein ? Et puis si vous savez pas quoi faire, ben j'peux vous proposer de me couper les ongles. Ca fait un moment que je n'ai pas fait ma manucure ! Regardez comme ils sont longs.... je risquerais de me les casser en maniant de l'épée."

Yse montra ses mains au bourreau afin qu'il y jette un coup d'œil.
_________________
Cassorni
TRISHH ...

Le mani sudicie e callose delle guardie avevano finalmente lasciato il ripugnante contatto con le sue spalle, dopo averla scaraventata dentro la cella, facendola atterrare a faccia in giù sulla paglia maleodorante di muffa.
Les mains sales et calleuses des gardes avait finalement quitté le contact répulsif avec ses épaules, après l’avoir jeté à l'intérieur de la cellule et fait tomber, à plat ventre, sur la paille puante de moule.

“Alla faccia del proverbiale charme dei francesi” sbraitò contro la porta che si richiudeva con un tonfo.
"En face de tout le charme typique des Français» aboya à la porte fermée avec un bruit sourd.

Si guardò intorno: buio, aria fetida, muffa
Elle regarda autour : de l'obscurité, de l'air fétide, de la moisissure.

“Bel risultato eh Madama Cassorni” disse dando un calcio a una cosa scura che intravedeva vicino ai suoi piedi e che volò lontano squittendo.
"Nice résultat Madama Cassorni hein ?", déclara coupent de pied dans quelque chose de sombre qui passait près de ses pieds et s'envola couinement.

“Interminabili giorni di viaggio” borbottò ripensando al tragitto che l’aveva portata da Udine ad Alessandria, dove poi si erano uniti al Maestro dell’Ordine Teutonico.
"Des jours interminables de voyage,» murmura reflétant sur le voyage qui l'amena d'Udine à Alexandrie, où il avait rejoint le Maître de l'Ordre teutonique.

“Una bella malattia presa su quell’accidenti di nave” contrasse il viso in una smorfia pensando ai disturbi intestinali patiti per numerosi giorni, durante la navigazione sul Po.
"Une bonne prise de maladie sur quel l’accidente de navire" contracta son visage en une grimace à l'idée de troubles intestinaux souffert pendant plusieurs jours, tout en surfant sur le Pô.

“Strisciare per notti e notti nella brughiera e nei boschi” sbuffò pensando a quanto avevano fatto per arrivare a Dijon senza incappare negli sbarramenti degli eserciti.
"Passer des nuits dans des landes et des bois" sniffa au souvenir de ce qu'ils avaient fait pour se rendre à Dijon sans rencontrer des obstacles dans les armées.

“E per cosa? Per arrivare fin qui a sperimentare le prigioni francesi e i suoi topi?

"Et pour quoi? Pour arriver ici, faire l'expérience de la prison française et ses souris? "

Si rannicchiò su se stessa avvolgendosi strettamente nel mantello, per proteggersi dal freddo che le assaliva le ossa. Il profondo taglio alla gola che l’aveva lasciata ferita mortalmente per mano di uno sconosciuto francese, le doleva ancora molto e le sue condizioni fisiche non erano certo delle migliori …
Elle se recroquevilla sur elle-même étroitement envelopper le manteau contre le froid qui avait attaqué les os.
De la profonde entaille à la gorge qui l'avait laissée mortellement blessé aux mains d'un inconnu français, elle souffrait toujours et ses conditions physiques n'étaient pas les meilleurs ...


E ora, grazie a quello sconosciuto francese e a un giudice che emetteva sentenze senza prove, si ritrovava pure in prigione.
Et maintenant, grâce à l'inconnu français et à un juge qui avais délivré jugements sans preuves, elle se trouvait aussi bien en prison.

“Chissà se ci sarà qualcun altro qui” si chiese.
«Je me demande s'il y a quelqu'un d'autre ici" se dit-elle.

Era assorta nei suoi pensieri quando sentì delle voci che parevano provenire dalla cella adiacente.
Curiosa come suo solito, si avvicinò alla parete. Non parlava francese se non per poche parole, ma capiva abbastanza per capire il senso dei discorsi.
Elle était perdue dans ses pensées quand elle entendit des voix qui semblaient venir de la cellule adjacente.
Curieux comme d'habitude, s'était approché du mur. Elle ne parlait pas français, sauf pour quelques mots, mais il en savait assez pour comprendre le sens du discours.


Ma le voci che sentiva erano molte e le parole giungevano attutite.
Cercò tra le pietre una lembo di fango più friabile e cominciò ad eroderlo con la punta della spada, fino ad aprire una piccola fenditura.
Mais lès rumeurs qu'elle sentait étaient nombreux et les mots sortaient étouffé.
Il chercha parmi les rochers d'une bavette plus fragile et commenca à éroder avec la pointe de l'épée, d'ouvrir une petite fente.


Accostò un occhio alla fenditura e si mise ad osservare ciò che accadeva dall’altra parte.
Elle tira les yeux sur la fente et commença à observer ce qui se passait de l'autre côté.

_________________
Charly
La Dona è mobile .



"Dites, messire le Bourreau, vous allez pas nous faire mal hein ? Et puis si vous savez pas quoi faire, ben j'peux vous proposer de me couper les ongles. Ca fait un moment que je n'ai pas fait ma manucure ! Regardez comme ils sont longs.... je risquerais de me les casser en maniant de l'épée."

Charly, surpris que les prisonniers osent, osassent, osarèrent s'adresser à lui, cligna des yeux. Les deux yeux clignèrent l'un après l'autre, une fois dans un sens, puis inversement.
Ainsi est le signe secret des bourreaux, signe que Charly venait d'instaurer du haut de ses lacets dénoués, et qui se perpétuera pendant des siècles, même plus longtemps encore que les cols de cravate. Même à l'époque future des exécutions par le moyen très humain des chaises musicales, les bourreaux cligneront encore des yeux afin de se distinguer de l'opportun.
On murmure toutefois que ce signe secret pourrait avoir été lancé par un bourreau qui, un jour qu'il venait d'allumer un bûcher, avait pris un peu trop de temps avant de quitter l'épaisse enveloppe de fumée, et donc qu'il avait cligné des yeux à cause de la fumée, et que même ce signe était devenu le signe de sa castre, et que même que c'était lui qui en était devenu le saint-patron.
Mais les scientifiques nient vivement cette réflexion, arguant que alors on aurait pris également la toux comme signe.


"Cligner des yeux, c'est d'un discret comme signe de reconnaissance" se dit Charly.

Charly, après avoir cligné des yeux, se tut.

Puis il regardu gravement la prisonnière qui venait de parloter.


Dame ! dit-il d'une voix rendue grave par la gravité de la gravure qui garnissait les murs de la geôle, Dame : les ongles sont fort justement ma spécialité.

Il faut d'abord prendre le tout petit outil que je cherche à l'instant. On l'insère délicatement -il ne faut pas encore blesser trop vite- entre la peau et l'ongle. Au début, ça ne fait pas mal. Mais après un demi-centimètre la douleur arrive, piquante.
Le prisonnier est d'abord incrédule : il ne ressentait rien il y a deux minutes, et maintenant voila qu'un autre être humain, comme lui muni de pieds et de jambes et d'un cerveau et d'un coeur, voila qu'un autre être humain reçoit le pouvoir d'instaurer gentiment de la douleur chez l'autre.

Huhuhu.

Ensuite, je pousse la pointe plus loin, jusqu'à la base du doigt.

Là, l'ongle sera déja bien soulevé, mais il tiendra encore par les côtés, un tout petit peu.

Bon : trêve de bavardages !
Où est mon soulève-ongles ?
Où est mon soulève-ongles ?
Où est-ce que j'lai mis ?
Où est-ce que j'lai mis ?
Où ? Où ? Où ?
Yselda
Le bourreau encagoulé la regarda. Elle vit ses deux yeux cligner l'un après l'autre et deux fois de suite.... c'était la première fois qu'elle voyait quelqu'un cligner des yeux comme cela. Lui faisait-il des clins d'œil ? Drôle d'endroit pour une entrée en.... séduction. Et puis un bourreau séduire sa victime, cela serait sûrement mal apprécié des commanditaires.
Pourtant, Yse lui fit un sourire... on sait jamais ça pourrait marcher, et ainsi ils pourraient plus prendre le temps de parler que de passer à la torture. Ce serait sûrement même plus appréciable pour elle.


Citation:
Dame : les ongles sont fort justement ma spécialité


Ah ! Ouf ! Un homme connaisseur des ongles de la gente féminine. Alors qu'elle se sentait rassurée, voilà notre bourreau qui commença à décrire la manière dont il allait procéder pour la manucure.

Au fur et à mesure qu'il parlait, Yselda blêmissait à vue d'œil, son sourire disparut...... et de manière naturelle voire inconsciente, elle cacha ses mains derrière son dos. Mais pourquoi avait-il fallu qu'elle aille proposer une manucure !!!!!!!

Bien, surtout ne pas montrer sa peur, trouver quelque chose pour qu'il ne puisse passer à cette torture infâme. Elle qui avait de si belles mains. Vite, vite, il fallait trouver quelque chose. Elle réfléchissait, mais ce n'est pas facile de réfléchir quand vous vous trouvez face à un bourreau prêt à vous charcuter. Elle regarda alentour, et vit dans un mur un trou.... une fente, plutôt... mais elle pouvait y voir deux billes noires comme deux gros yeux. Ni une ni deux... elle montra du doigt l'endroit au bourreau et cria de tout ses poumons :


"AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! DES RATS ! DES RATS ! ILS NOUS ENVAHISSENT !"

Elle sauta vite fait sur la table pour être en hauteur et si ça ne suffisait pas elle remarqua une chaîne suspendue au plafond juste au dessus. Elle saurait y grimper si besoin est !
_________________
Ribald
Il fallait bien se résigner à croire que la religion n'était pas l'affaire de ces personnes, prêtes à torturer n'importe quel prisonnier dans le but de quoi, obtenir des aveux, mais comment peut-on s'assurer de la véracité des dires. Elle était belle la justice et elle ne risquait pas de changer de si tôt puisque le même parti avait été élu à la tête de la Bourgogne. Mais après tout, l'Eglise utilisait aussi les mêmes pratiques, elles étaient donc peut être infaillible, elles dénonçaient peut être tout le temps les vrais coupables. Mais que penser des innocents.. Enfin, la question n'était pas là, la question, c'était les deux femmes qui allaient la subir.

Bien, je vois que la confession ne préoccupe plus personne.. tant pis j'attendrais leur sorti.

Le curé dû se résigner à les attendre en dehors de la salle de torture, l'antre du bourreau.
Josselin le Garde, incarné par Manoleta
Citation:
Accostò un occhio alla fenditura e si mise ad osservare ciò che accadeva dall’altra parte.
Elle tira les yeux sur la fente et commença à observer ce qui se passait de l'autre côté.



Josselin a peur. Tous ces outils, ce sang, cette ambiance de cruauté ont raison de sa vaillance.
Une culotte bouffante et colorée vaut elle autant de sacrifices ?
Josselin est un tendre, un amoureux de la vie. Et là...

Cependant il ne peut envisager de s'enfuir.
Il est fier Josselin et il n'admettrait pas facilement d'être traité de couard.
Subrepticement il se glisse le long du mur, s'éloignant discrètement de la scène principale.

Négligemment appuyé contre le mur, tout en donnant à son visage des témoignages de sérénité - histoire d'embrouiller son monde -
ses yeux se posent sur l'entaille de la porte, lui causant autant d'effroi que de surprise.

Et la question qu'il pose alors que la réponse est évidente, laisse entrevoir l'état d'esprit qu'il cherche pourtant à dissimuler.


Que faites-vous donc là ?

Cassorni
Al di la della fenditura voci concitate e a volte stridule. E’ evidente che si tratti di una sala di tortura, ma sarebbe difficile, tra le vaghe figure che riesce a intravedere, capire chi sia il boia e chi le vittime.
Au-delà de la fente dans le mur, des voix excitées et parfois stridentes. C'est évident que c'est une chambre de torture, mais il serait difficile, dans les figures vagues qu'elle peut percevoir, de comprendre qui est le bourreau et qui sont les victimes.


Alcune dame hanno un piglio e un orgoglio che offusca senza dubbio quello della Reggente e dei suoi lacchè.
Quell’essere strabico e impacciato che finge di avere una tempra di carattere nascosta sotto la cappa dev’essere di certo il boia.
« Scommetto che persino voi topi vi prendereste gioco di lui » pensa mentre noncurante distribuisce briciole di pane ai roditori, suoi compagni di cella.
Certaines femmes ont un aspect et une fierté qui obscurcit sans doute le régent et ses laquais.
Un petit homme, louche et maladroit, qui prétend avoir un durcissement de caractère sous le cagoules, doit sûrement être le bourreau.
"Je suis sûr que même les rats se moquerez de lui», pense-elle, pendant, tout en insouciante, elle distribue des miettes de pain aux rongeurs, ses compagnons de cellule
.


D’un tratto qualcosa le va ad oscurare la vista, sembra una stoffa, la stoffa appartenente a una mutanda che si muove lentamente dalla parte opposta del muro.
« Spostati di lì se no ti infilzo » mormora tra sè e sè.
Tout d'un coup quelque chose se passe pour masquerer ses yeux, il ressemble à un tissu, le tissu appartenant à un pantalon qui se déplace lentement sur le côté opposé de la paroi.
"Sortez d'ici ou je te poignarder» murmure-t-il à lui-même.


Invano. La stoffa della mutanda lascia il posto al cuoio di una cintura, poi al grigiore di una camicia, poi a un lembo di pelle…
In men che non si dica, ecco un occhio scuro che si fissa nel suo, incorniciato da ciuffi di capelli biondi.
En vain. Le pantalon en tissu cède la place à une ceinture de cuir, puis la grisaille d'une chemise, puis un lambeau de peau ...
En un rien de temps du tout, voici un œil noir qui est fixé dans son œil, encadré par des mèches de cheveux blonds
.


Que faites-vous donc là ? ... un mormorio di voce tramolante.
Cosa fate lì? ... un murmure de voix tremblantes.

La sorpresa le fa fare un balzo all’indietro, cadendo con il posteriore su un ratto che scappa squittendo rumorosamente.
La surprise le fait prendre un peu de recul, tombant avec le dos d'un rat fuyant couinement fort.

Sssshhhhttttttt … per l’amore di Dio !!!! Chi siete ? Non fatemi scoprire o vi cavo gli occhi! sibila tra i denti portando d'istinto la mano alla spada.
Sssshhhhttttttt ... pour l'amour de Dieu! Qui êtes-vous? Ne me faites pas venir découvrir ou vous déchire les yeux! siffle entre ses dents, en portent instinctivement la main à son épée.



_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)