Citation:CONTRAT DE MARIAGE
En ce jour du 21 février de l'an de grâce 1460,
Devant témoins sous signés,
Nous, Ayena de Talleyrand, Demoiselle d'Alquines, Fille de Sa Grâce Charles Marie de Talleyrand.
et
Nous, Adrien Desage, Baron de Crussol et Douairier de la Voulte, Coms du Lengadoc.
faisons acte par la présente d'un contrat de mariage résidant en les termes suivants,
dicté en présence des témoins
Aimelina de Siarr, Vicomtesse des Fenouillèdes, Baronne de Saint-Félix,
et Antimond Maillane, Seigneur de Villarzel-de-Razès
et des membres de la famille des futurs épousés :
Liloïe Aliénòr Desage, Baronne de la Voulte, Dame du Chambonnet
et Charles de Talleyrand, Duc de Piémont et de Salm, Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex
I) De la dot de l'épousée
Charles de Talleyrand, Duc de Piémont et de Salm, Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex, s'engage à léguer à sa fille adoptive Ayena de Talleyrand son Vicomté de Gex lorsque le Très Haut l'aura rappelé vers les cieux. Si le vicomté ne pouvait être remis pour des causes inhérentes aux lois héraldiques impériales, lhéritier véritable devra compenser cette perte en octroyant au couple une seigneurie vassalique pour laquelle un hommage sera renouvelable pour un des descendants du couple à leur décès.
Charles de Talleyrand, Duc de Piémont et de Salm, Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex, offre 5000 écus d'or au couple.
Charles de Talleyrand, Duc de Piémont et de Salm, Comte de Thérouanne, Vicomte de Gex, s'engage à payer la moitié des frais de bouche des festivités de mariage.
II) Des biens nobiliaires à l'heur du mariage et de leur devenir.
Du côté Talleyrand : La Seigneurie d'Alquines, issue de mérite, reviendrait dans le patrimoine du Comte de Thérouanne si Ayena venait à rejoindre les cieux avant son époux. Si Charles de Talleyrand venait à léguer son fief d'Artois, il appartiendrait au nouveau comte de Thérouanne de conserver ou non le lien de vassalité conformément aux lois en vigueurs en Royaume de France.
Le Vicomté de Gex, promis en dot reviendra à Ayena au décès de Charles de Talleyrand, par succession. Si Ayena venait à mourir avant son père sans avoir donné de descendants légitimes à Adrien, libre serait laissée la décision de faire ce que bon semblera à Charles de Talleyrand des terres vicomtales. Si Ayena venait à mourir après avoir hérité du Vicomté, ce dernier reviendrait à Adrien, en douaire jusqu'à ce que l'ainée des filles issue de l'union légitime d'Adrien et d'Ayena soit en âge d'hériter, ou à défaut, au fils ainé; si aucun enfant n'avait été conçu ou n'avait survécu, le Vicomté reviendrait en plein à Adrien.
Du côté Desage : Le douaire de la Voulte sera perdu à l'heur du mariage.
La Baronnie de Crussol reviendrait en plein à Ayena si Adrien venait à rejoindre les cieux avant elle. Si Ayena venait à rejoindre les cieux avant Adrien, libre lui est laissée la décision de faire ce que bon lui semblera des terres baroniales. Cependant, les descendants légitimes du couple devront recevoir au moins une seigneurie vassale pour que bon mariage leur soit assuré, dans l'ordre de leur naissance et autant que faire se pourra.
Des deux côtés: Tout bien patrimonial ou nobiliaire à venir reviendraient en plein à la mort d'un des conjoints au survivant qui en fera ensuite bénéficier ses héritiers légitimes. Les fiefs, dans l'ordre de leur importance, seront légués, par ordre de naissance, aux descendants légitimes du couple, s'il y en a, exception faite de l'ainée des filles dont l'héritage a été déjà abordé auparavant.
III) De la descendance.
Les enfants issus de l'union légitime des époux porteront le nom de Desage. Ils porteront le blason familial du hibou pourvu de la brisure héraldique jugé nécessaire. Exception faite du premier des fils qui devra avoir un prénom pourvu des initiale C-M et portera lui seul l'alliance des noms Desage Talleyrand, tout en portant le blason familial des Desage brisé comme il se doit.
Chacun des enfants issus de l'union légitime des époux devront être pourvus, à l'age de leur majorité, au moins d'une seigneurie vassale issue des terres du couple pour entrer dans le monde avec les avantages que leurs parents souhaitent leurs allouer. Le nombre de seigneuries étant limité par fief, les premiers nés seront avantagés.
Liloïe Aliénòr Desage, Baronne de la Voulte, Dame du Chambonnet, issue d'un précédent mariage entre Adrien Desage et Esme, recevra sur sa demande, une seigneurie issue des fiefs possédés par le couple. L'ainé des fils issu du mariage, ou à défaut, l'héritier du fief le plus hautement titré, exclusion faite de l'ainée des filles, sera soumis à cette même promesse envers Liloïe après le décès des deux entités du couple. Si aucun enfant n'avait été conçu ou n'avait survécu de l'union d'Ayena et d'Adrien après la mort des deux époux, Liloïe serait alors seule héritière des biens sus cités.