Djal_bodhran
[Episode spécial]
Leurs muscles étaient bandés, la sueur coulait de leurs fronts malgré la fraicheur du temps, et la chaleur corporelle qu'ils dégageaient faisait qu'il soufflaient de petits nuages blancs à chaque respiration. Mais aucun des deux ne voulait lâcher avant l'autre. Choc des cultures ? Esprit de compétition ? Envie de plaire à leurs compagnes respectives ? (avec différents sens du mot "compagne" - je vous laisse deviner lesquels) Quoi qu'il en était, les deux hommes voulaient aller jusqu'au bout. Mais les lieux ne jouaient pas en leur faveur : certaines ruelles étaient tellement étroites que le cadeau passait à peine et que les manches de la veste de Jack ripaient contre les murs, au point qu'elles étaient toutes les deux un peu déchirées. Puis vint une ruelles encore plus étroites qu'étroite.
Euh... je ne suis pas certain que ça passe cette fois-ci, dit Jack.
Bien sur que si, voyons ! Ce n'est pas un petit mur de rien du tout qui va nous arrêter !, répondit Djal.
Un mur, peut-être pas, mais là, il y en a deux. Un de chaque côté, si vous préférez.
*Non mais, il me prend pour qui celui-là ?!*
Sachez, sieur Je-Sais-Tout, que je suis charpentier de père en fils depuis le mois d'août ! Si je vous dis que ça passe, c'est que ça passe, épicétou.
Gna gna gna
Quoi ?
Rien.
Ben si, vous avez dit quelque chose, je vous ai entendu.
Moi ?
*soupir*
Bon, on continue, ou vous avez peur du noir ?
Mais je vous dis que ça ne passe pas !
Bien sur que si !
*soupir*
Bon, posez-le un instant, je vais le protéger au cas ou.
Au cas ou quoi ?
Ben, au cas ou ça ne passe pas !
Mais je vous dis que...
POSEZ-MOI ÇA NOM DE ZEUS !!!!
Le brigandier s'exécuta en grommelant. Une fois le cadeau au sol, Jack retira sa veste, en profitant de ce prétexte pour se détendre les muscles discrètement, et là...
Mais qu'est-ce que... ma veste !!
Ah ? Ce n'était pas fait exprès ? Z'êtes peut-être pas aussi fou que je le pensais en fait.
Je vous remercie !!!
Complètement désappointé, le jd, et un peu triste aussi. C'était une jolie veste, paix à son âme. Il tenta donc de la mettre sur le cadeau pour tenter d'éviter d'éventuels raclements contre les murs, mais elle n'était plus assez grande pour tout couvrir. Aux grands maux, les grands remèdes, Jack enleva aussi sa chemise. Il remarqua que des boutons avaient disparu, et OH ! surprise, le même gros trou dans le dos !
Mouarf !
Exit la chemise aussi. Elle passa de l'autre côté du cadeau, les manches des deux vêtements (bon, d'accord, des deux chiffons, tsssss) accrochées ensemble pour se soutenir mutuellement. Les deux hommes soulevèrent à nouveau la merveille, et tentèrent de passer par la ruelle.
*CRRRRRRRRRR*
Jack, torse nu, soupira une nouvelle fois.
Je vous avais bien dit que ça ne passerait pas.
Et le brigandier singea le géant, prenant une voix mollassonne, et dit sans articuler :
Je vous avais bien dit que ça ne passerait pas..., puis reprenant sa voix normale, Bon, d'accord, j'ai peut-être été un peu trop optimiste, mais ça arrive à tout le monde, non ? D'ailleurs, vous avez l'air d'en manquer cruellement d'optimisme, vous ! Sinon, vous auriez pensé aussi que ça passerait, et TOC !
Bon, quand vous aurez terminé, on pourra sortir d'ici ? Allez-y, tirez.
*CRRRRRR*
Et hop, les voila sortit de là. Le jd inspecta tout de suite le cadeau, mais celui-ci avait été parfaitement épargné. Pas une seule rayure ! Par contre, on ne pouvait pas en dire autant de ses affaires. Proprement et simplement en miettes, coupés en deux, ou plutôt en quatre, vu qu'il y avait la veste ET la chemise. Regard dépité de Jack.
N'vous en faites pas, va, on trouvera bien quelque chose en route pour que vous aillez quelque chose sur les épaules. Et aucune inquiétude à avoir, je connais un raccourci, je vous parie ce que vous voulez qu'on sera sur place avant les damoiselles ! Suivez-moi.
Et les voila partit sur un nouveau chemin, le brigadier tout sourire, le jd à la fois triste et un peu apeuré par le soit-disant raccourci. Mais bon, en même temps, l'ex-buisson était un homme né à cette époque, non ? Il devait donc connaitre la ville comme sa poche. Jack zyeuta machinalement les braies du petit homme, et vit qu'il n'avait pas de poche. La peur le prit.
Les deux hommes prirent donc un chemin détourné. Ils marchèrent quelques minutes, et finirent par arriver à une intersection. Djal, en tête de leur petit convoi, tourna dans une rue parallèle à la ruelle tueuse de vêtements de tout à l'heure.
Nous y voila ! Si tout se passe bien, on devrait ressortir sur la place qui est de l'autre côté.
Jack s'attendait au pire, et n'aimait pas, mais alors pas du tout le "si tout va bien". Il zyeuta ladite rue et écarquilla les yeux.
Euh... il y a eu une bombe ou quoi ?
Une quoi ?
Ben, c'est euh...
En travaux, oui. Mais si on fait attention où on met les pieds, aucun risque !
Et il s'avança dans la rue, entrainant Jack à sa suite. Ce dernier plaignait les travailleurs de cette époque, ça ne devait pas être simple de construire efficacement les choses avec le peu de matériel de l'époque. Et en effet, la rue ressemblait à un champ de bataille : des trous partout dans la route, des bâtiments à moitié construits, de la poussière partout... Il regardait tout ça avec respect tout de même, les bâtisseurs avaient fort à faire.
'ttention au trou, là.
Quel trOOOOOUUUUUUUUU
Et voila le jd enfoncé jusqu'à la taille dans le sol, pieds dans le vide, simplement retenus par son pantalon, lui-même pris dans un gros clou apparent. Heureusement, il eut le réflexe de ne pas lâcher la merveille, et il put donc la déposer au sol avant de se tortiller pour tenter de sortir de là.
Z'êtes pas un dégourdi, vous, je vous avais prévenu qu'il y avait un trou.
Euh... avec notre cadeau dans les bras, difficile de regarder où je pose les pieds !
Bon, arrêtez de vous plaindre, je vais vous sortir de là en deux temps, trois mouvements !
Le jd n'eut pas le temps de répondre que Djal le prenait sous les bras et le tirait à lui, le ramenant ainsi sur la terre ferme, le tout accompagné d'un CRRRRRRAAC sonore. Jack soupira pendant que le brigandier éclatait de rire. Un joli trou ornait maintenant tout l'arrière du pantalon.
On peut dire que vous manquez de chance avec les vêtements, vous ! Mais je suis certain que votre belle sera ravie de voir ça !
Le jd rougit.
Euh... Je ne pense pas qu'elle va aimer, ce n'est pas ma belle.. Enfin, euh.. pas vraiment quoi. C'est une femme exceptionnelle, je ne dis pas le contraire !! Mais euh.. on n'est pas ensemble, même si... 'fin bon, bref, vous voyez ?
Non
Bon, laissez tomber
*Vite, trouver un autre sujet avant qu'il continue ses questions*
Bon euh... Ah ! Il va falloir que je trouve quelque chose à me mettre sur le dos quand même. Commence à faire frisquet un peu.
Bougez pas, j'ai exactement ce qu'il vous faut.
Et le brigandier fit quelques pas et ramassa une vieille couverture de chantier qui était accrochée sur un échafaudage. Il la donna à Jack qui s'enroula dedans, tel un empereur romain.
Ca vous va à merveille..., dit le brigandier en se retenant de rire.
Oui, bon, n'en faites pas trop quand même, merci. Allez, zou, il va falloir continuer, les femmes vont s'inquiéter.
Et les deux hommes reprirent la merveille ainsi que leur route, qui se finit sans encombre, au grand soulagement de Jack. Ils finirent d'ailleurs par arriver devant l'église, où Rose et Ryxende les attendait déjà.
Allez quoi, avouez à votre dame qu'elle vous attire ! J'ai envie de voir comment vous allez vous en sortir !
Rougissement du jd.
Mais laissez-moi tranquille avec ça, rhôôôô. Je lui dirais en tant voulu...
Ah ah !! V'voyez qu'elle vous plait !
... si tant est que je lui dise quoi que ce soit là-dessus un jour.
Pffff, même pas drôle. Tant pis, je lui dirai de votre part.
Quoi ?!! Non, mais je vous l'interdis ! Vous n'avez pas le droit de...
Regardez, elle vous fait signe.
Jack tourna tout de suite la tête, fit un grand sourire, posa le cadeau, et répondit à son signe. Mais Rose semblait déjà absorbée ailleurs.
Hé hé !! Elle vous plait, z'avez vu comment vous avez vite réagit ?
Elle m'a à peine regardé. Je vous l'avais dit, elle m'aime bien, mais c'est tout.
Un poil tristounet, le jd. Le brigandier ne répondit rien, mais sourit en coin, posant à son tour le cadeau à terre.
*On verra bien, une fois que je lui aurai parlé*
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Du Jour Au Lendemain...
Leurs muscles étaient bandés, la sueur coulait de leurs fronts malgré la fraicheur du temps, et la chaleur corporelle qu'ils dégageaient faisait qu'il soufflaient de petits nuages blancs à chaque respiration. Mais aucun des deux ne voulait lâcher avant l'autre. Choc des cultures ? Esprit de compétition ? Envie de plaire à leurs compagnes respectives ? (avec différents sens du mot "compagne" - je vous laisse deviner lesquels) Quoi qu'il en était, les deux hommes voulaient aller jusqu'au bout. Mais les lieux ne jouaient pas en leur faveur : certaines ruelles étaient tellement étroites que le cadeau passait à peine et que les manches de la veste de Jack ripaient contre les murs, au point qu'elles étaient toutes les deux un peu déchirées. Puis vint une ruelles encore plus étroites qu'étroite.
Euh... je ne suis pas certain que ça passe cette fois-ci, dit Jack.
Bien sur que si, voyons ! Ce n'est pas un petit mur de rien du tout qui va nous arrêter !, répondit Djal.
Un mur, peut-être pas, mais là, il y en a deux. Un de chaque côté, si vous préférez.
*Non mais, il me prend pour qui celui-là ?!*
Sachez, sieur Je-Sais-Tout, que je suis charpentier de père en fils depuis le mois d'août ! Si je vous dis que ça passe, c'est que ça passe, épicétou.
Gna gna gna
Quoi ?
Rien.
Ben si, vous avez dit quelque chose, je vous ai entendu.
Moi ?
*soupir*
Bon, on continue, ou vous avez peur du noir ?
Mais je vous dis que ça ne passe pas !
Bien sur que si !
*soupir*
Bon, posez-le un instant, je vais le protéger au cas ou.
Au cas ou quoi ?
Ben, au cas ou ça ne passe pas !
Mais je vous dis que...
POSEZ-MOI ÇA NOM DE ZEUS !!!!
Le brigandier s'exécuta en grommelant. Une fois le cadeau au sol, Jack retira sa veste, en profitant de ce prétexte pour se détendre les muscles discrètement, et là...
Mais qu'est-ce que... ma veste !!
Ah ? Ce n'était pas fait exprès ? Z'êtes peut-être pas aussi fou que je le pensais en fait.
Je vous remercie !!!
Complètement désappointé, le jd, et un peu triste aussi. C'était une jolie veste, paix à son âme. Il tenta donc de la mettre sur le cadeau pour tenter d'éviter d'éventuels raclements contre les murs, mais elle n'était plus assez grande pour tout couvrir. Aux grands maux, les grands remèdes, Jack enleva aussi sa chemise. Il remarqua que des boutons avaient disparu, et OH ! surprise, le même gros trou dans le dos !
Mouarf !
Exit la chemise aussi. Elle passa de l'autre côté du cadeau, les manches des deux vêtements (bon, d'accord, des deux chiffons, tsssss) accrochées ensemble pour se soutenir mutuellement. Les deux hommes soulevèrent à nouveau la merveille, et tentèrent de passer par la ruelle.
*CRRRRRRRRRR*
Jack, torse nu, soupira une nouvelle fois.
Je vous avais bien dit que ça ne passerait pas.
Et le brigandier singea le géant, prenant une voix mollassonne, et dit sans articuler :
Je vous avais bien dit que ça ne passerait pas..., puis reprenant sa voix normale, Bon, d'accord, j'ai peut-être été un peu trop optimiste, mais ça arrive à tout le monde, non ? D'ailleurs, vous avez l'air d'en manquer cruellement d'optimisme, vous ! Sinon, vous auriez pensé aussi que ça passerait, et TOC !
Bon, quand vous aurez terminé, on pourra sortir d'ici ? Allez-y, tirez.
*CRRRRRR*
Et hop, les voila sortit de là. Le jd inspecta tout de suite le cadeau, mais celui-ci avait été parfaitement épargné. Pas une seule rayure ! Par contre, on ne pouvait pas en dire autant de ses affaires. Proprement et simplement en miettes, coupés en deux, ou plutôt en quatre, vu qu'il y avait la veste ET la chemise. Regard dépité de Jack.
N'vous en faites pas, va, on trouvera bien quelque chose en route pour que vous aillez quelque chose sur les épaules. Et aucune inquiétude à avoir, je connais un raccourci, je vous parie ce que vous voulez qu'on sera sur place avant les damoiselles ! Suivez-moi.
Et les voila partit sur un nouveau chemin, le brigadier tout sourire, le jd à la fois triste et un peu apeuré par le soit-disant raccourci. Mais bon, en même temps, l'ex-buisson était un homme né à cette époque, non ? Il devait donc connaitre la ville comme sa poche. Jack zyeuta machinalement les braies du petit homme, et vit qu'il n'avait pas de poche. La peur le prit.
Les deux hommes prirent donc un chemin détourné. Ils marchèrent quelques minutes, et finirent par arriver à une intersection. Djal, en tête de leur petit convoi, tourna dans une rue parallèle à la ruelle tueuse de vêtements de tout à l'heure.
Nous y voila ! Si tout se passe bien, on devrait ressortir sur la place qui est de l'autre côté.
Jack s'attendait au pire, et n'aimait pas, mais alors pas du tout le "si tout va bien". Il zyeuta ladite rue et écarquilla les yeux.
Euh... il y a eu une bombe ou quoi ?
Une quoi ?
Ben, c'est euh...
En travaux, oui. Mais si on fait attention où on met les pieds, aucun risque !
Et il s'avança dans la rue, entrainant Jack à sa suite. Ce dernier plaignait les travailleurs de cette époque, ça ne devait pas être simple de construire efficacement les choses avec le peu de matériel de l'époque. Et en effet, la rue ressemblait à un champ de bataille : des trous partout dans la route, des bâtiments à moitié construits, de la poussière partout... Il regardait tout ça avec respect tout de même, les bâtisseurs avaient fort à faire.
'ttention au trou, là.
Quel trOOOOOUUUUUUUUU
Et voila le jd enfoncé jusqu'à la taille dans le sol, pieds dans le vide, simplement retenus par son pantalon, lui-même pris dans un gros clou apparent. Heureusement, il eut le réflexe de ne pas lâcher la merveille, et il put donc la déposer au sol avant de se tortiller pour tenter de sortir de là.
Z'êtes pas un dégourdi, vous, je vous avais prévenu qu'il y avait un trou.
Euh... avec notre cadeau dans les bras, difficile de regarder où je pose les pieds !
Bon, arrêtez de vous plaindre, je vais vous sortir de là en deux temps, trois mouvements !
Le jd n'eut pas le temps de répondre que Djal le prenait sous les bras et le tirait à lui, le ramenant ainsi sur la terre ferme, le tout accompagné d'un CRRRRRRAAC sonore. Jack soupira pendant que le brigandier éclatait de rire. Un joli trou ornait maintenant tout l'arrière du pantalon.
On peut dire que vous manquez de chance avec les vêtements, vous ! Mais je suis certain que votre belle sera ravie de voir ça !
Le jd rougit.
Euh... Je ne pense pas qu'elle va aimer, ce n'est pas ma belle.. Enfin, euh.. pas vraiment quoi. C'est une femme exceptionnelle, je ne dis pas le contraire !! Mais euh.. on n'est pas ensemble, même si... 'fin bon, bref, vous voyez ?
Non
Bon, laissez tomber
*Vite, trouver un autre sujet avant qu'il continue ses questions*
Bon euh... Ah ! Il va falloir que je trouve quelque chose à me mettre sur le dos quand même. Commence à faire frisquet un peu.
Bougez pas, j'ai exactement ce qu'il vous faut.
Et le brigandier fit quelques pas et ramassa une vieille couverture de chantier qui était accrochée sur un échafaudage. Il la donna à Jack qui s'enroula dedans, tel un empereur romain.
Ca vous va à merveille..., dit le brigandier en se retenant de rire.
Oui, bon, n'en faites pas trop quand même, merci. Allez, zou, il va falloir continuer, les femmes vont s'inquiéter.
Et les deux hommes reprirent la merveille ainsi que leur route, qui se finit sans encombre, au grand soulagement de Jack. Ils finirent d'ailleurs par arriver devant l'église, où Rose et Ryxende les attendait déjà.
Allez quoi, avouez à votre dame qu'elle vous attire ! J'ai envie de voir comment vous allez vous en sortir !
Rougissement du jd.
Mais laissez-moi tranquille avec ça, rhôôôô. Je lui dirais en tant voulu...
Ah ah !! V'voyez qu'elle vous plait !
... si tant est que je lui dise quoi que ce soit là-dessus un jour.
Pffff, même pas drôle. Tant pis, je lui dirai de votre part.
Quoi ?!! Non, mais je vous l'interdis ! Vous n'avez pas le droit de...
Regardez, elle vous fait signe.
Jack tourna tout de suite la tête, fit un grand sourire, posa le cadeau, et répondit à son signe. Mais Rose semblait déjà absorbée ailleurs.
Hé hé !! Elle vous plait, z'avez vu comment vous avez vite réagit ?
Elle m'a à peine regardé. Je vous l'avais dit, elle m'aime bien, mais c'est tout.
Un poil tristounet, le jd. Le brigandier ne répondit rien, mais sourit en coin, posant à son tour le cadeau à terre.
*On verra bien, une fois que je lui aurai parlé*
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Du Jour Au Lendemain...