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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

--Isabelle_lupin_campbell
Isabelle attendait le début de la cérémonie avec émotion. Elle déambula dans la cathédrale, saluant et tout sourire, touchée que l'on se déplace pour elle. Aedan n'était pas encore là mais elle savait de source sûre qu'il viendrait.

Elle eut une pensée pour Anne qui n'était plus... leva la tête vers le plafond bombé de l'édifice, lui accordant une prière pleine d'émotion. Comme il pouvait être difficile de savoir continuer à vivre quand les gens que l'on aimait mourraient de façons surprenantes ou innatendues. Il lui restait tant à vivre ici bas, elle avait choisi de s'en aller dans sa prime jeunesse pourtant. Que le Très-Haut lui accorde miséricorde et qu'il la protège.

Se tournant vers Rosa, elle sourit, prête.
Lepinailleur
Citation:





    Décision du tribunal religieux tenu à Saint-Michel-Archange



    Aaron de Nagan, Cardinal, Doyen du Sacré-Collège et Archichancelier du Siège Apostolique, Archevêque de Césarée, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote, au nom du Collège des Cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine.


    Alors que nous nous apprêtions à signer l’acte officiel annonçant la levée de l’excommunication frappant le sieur Eusaias Blanc-Combaz, nouvellement élu entre temps Roi de France, quelle ne fut pas notre peine d’entendre qu’il reconnaissait deux jours plus tôt le sieur Falco comme « duc » de Touraine. Pourtant, ce dernier voyait son hérésie confirmée par le tribunal cardinalice dépêché à Tours plusieurs jours avant cette reconnaissance. Les faits étaient clairs : le sieur Falco, après avoir reconnu publiquement appartenir à la Réforme, refusait ensuite d'abjurer sa foi réformée, comme le lui proposait la Sainte Église Aristotélicienne pour lui permettre d'intégrer la communauté des fidèles. Cette reconnaissance royale allait donc à l’encontre de tous les principes, et surtout, contre la précédente repentance d’Eusaias Blanc-Combaz.

    Considérant cette dernière action de légitimation du pouvoir du sieur Falco, il apparaissait dès lors impossible de constater un retour dans le giron aristotélicien du sieur Eusaias Blanc-Combaz, celui-ci ayant certes fait un pas en avant, mais venant d'en faire trois en arrière.

    L’Église conçoit mal cet égarement de l’homme qui vient d’être placé sur le trône de France alors que son prédécesseur avait justement été frappé d’interdit pour avoir reconnu comme « duc » le sieur Falco. Le signal de la Sainte Église était donc clair.

    Dés lors, il apparaît aux yeux de l’Église comme impossible de procéder au sacre du sieur Eusaias Blanc-Combaz tant que cette reconnaissance ne sera pas cassée, ni cette erreur abjurée, puisque ledit Eusaias reste en l’état excommunié, la sentence du tribunal tenu à Saint Michel Archange à Paris demeurant en suspens. L’Église, quant à elle, reste encore prête à pardonner...

    Rappelons que tout fidèle, qu’il soit roi ou baron, est tenu de respecter les principes élémentaires de la religion aristotélicienne. Celle-ci défend de prendre pour vassal un hérétique, ou de se placer comme vassal d’un seigneur qui le serait. Eusaias Blanc-Combaz, aspirant à redevenir fidèle de l’Église Aristotélicienne, ne peut donc accepter le serment du sieur Falco, ni le reconnaître corollairement comme duc de Touraine. Et cela, en dehors de toute considération de l'ordre temporel ou d'une quelconque ingérence dans celui-ci. Il s'agit purement et simplement de discipline aristotélicienne. En outre, considérant la charge à laquelle aspire le sieur Eusaias de Blanc-Combaz, il apparaît tout bonnement impensable, pour un futur et potentiel « Roi Très Aristotélicien », « Lieutenant de Dieu sur Terre », de placer une portion de son peuple sous la gouvernance reconnue d’un hérétique, par ailleurs fidèle de la Réforme.

    Invitons tous nobles et futurs comtes du Royaume de France, fidèles de l’Église Aristotélicienne, à prendre conscience de l’acte qu’il pourrait perpétrer en prêtant hommage à un homme coupable d’hérésie.


    Meurtri et blessé au cœur,



    Pour le Sacré-Collège :

    Aaron de Nagan,
    Cardinal et archichancelier du Siège Apostolique.




    Rome, le XI décembre de l'an de grâce MCDLX


[Attention de prendre en considération le problème de temporalité qui a corseté le RP de la réhabilitation débuté avant le résultat des élections, et celui de la reconnaissance de Falco par Eusaias survenu alors que le RP du tribunal n'était pas encore terminé, engendrant un problème majeur de synchronisation des actions qui empêchait l’Église, par soucis de cohérence, de réagir sur ce dernier événement sans avoir terminé le procès en réhabilitation]
Lepinailleur
Citation:
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


      À nos officiers et feudataires,
      À nos sujets & à son peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
      Salut.






    L'après Rome.

    C'est sans l'once d'une surprise que Nous avons pris connaissance de la dernière annonce de la Curie concernant Notre excommunication. Cette dernière ne doit surprendre personne, car les tricheurs sont à la merci des gens de la galerie qui connaissent leurs tours. Fort de notre autorité de Roy, nous déclarons sans la moindre équivoque possible que la Couronne est insensible au chantage. Nous ne laisserons pas la Curie Romaine régner à Notre place pas plus que nous lui permettrons de déchirer ou de menacer impunément nos sujets et vassaux après l'avoir vue se menacer et se déchirer elle-même.

    Nous l'invitons à relire le concordat de Paris dont elle se réclame et par la même occasion à se rappeler que conformément à notre charte fondamentale, le règne du Monarque débute dès le jour des résultats d'où il tire sa pleine légitimité.

    Parce que nul ne verra en Nous un fol irresponsable dénué de patience et de magnanimité, laissons à la Curie Romaine deux jours pleins pour se rétracter du dangereux chemin dans lequel elle entend mener la France, faute de quoi, que chacun soit assuré que Nous prendrons TOUTES les dispositions nécessaires pour protéger les Sujets de France des trop nombreuses ingérences et trafics d'influence de quelques prélats vaniteux plus versés dans les affaires temporelles qu'ambitieux dans leurs attributions spirituelles. Ces dérives sont les causes directes du détournement des fidèles de son influence. La responsabilité de ces maux qui lui incombe et qu'elle entend malhonnêtement Nous faire endosser, lui reviendra quoi qu'il advienne.

    Nous attendons promptement sa réponse.
    Pour la France, ainsi Je parle !



    Rédigée au Louvre le 12 décembre 1460.






Citation:
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France


        À l'attention de Aaron de Nagan, Cardinal,
        À l'attention de Navigius di Carrenza, Primat de France,
        Aux esprits féaux du Royaume de France,
        À l'ensemble de Nos sujets,
        À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.




    L'Après Rome - Mesures Préliminaires


    Voilà des années que tous les sujets du Royaume s'accordent à affirmer que l'Église Aristotélicienne Romaine est malade. Aux messes vides, ont suivi les cures désertes. Aux cures désertes, ont suivi les évêchés vacants. Aux évêchés vacants, a succédé le déchirement de la Curie en son propre sein. Silencieuse, aimante, fidèle, la France a jusqu'ici enduré au travers d'une patience et d'une dévotion qui l'honorent tout le laxisme, toutes les incohérences, toutes les approximations, toutes les frasques des hauts représentants Romains qui ont conduit nombre de nos provinces au bord de la guerre civile. Aux messes vides, aux cures désertes, aux évêchés vacants, au déchirement de la Curie, se succède désormais la menace aux vassaux de France, l'incitation à la sédition, la tentative de déstabilisation du Royaume, sous prétexte qu'inapte à accomplir sa mission dans Nos cités et Nos villages de France elle entend Nous rendre responsable du fait que les sujets du Royaume se choisissent des représentants qui ne se soumettent pas à son influence. La Curie Romaine a décidé de tout examiner, de tout remuer, sans exception et sans ménagement, dès lors qu'il s'agit de se mêler de féodalité, d'allégeance, et de pouvoir temporel. Il Nous appartient désormais de la ramener à l'humilité qu'elle n'aurait jamais dû quitter, en sombrant sous Nos yeux impuissants dans les noirs marécages de l'orgueil ; tout comme il est de Notre Aristotélicien devoir de lui faire comprendre ce qu'il en coûte d'avoir tête de plomb et pieds d'argile.

    Nous lui avons laissé deux jours pour se rétracter de ses errements. Au lieu de quoi, avons reçu invitation à l'élaboration d'une "profonde réflexion" sur nos actes de la part du Primat de France. Nous aurions souhaité, que charité bien ordonnée, Monseigneur Navigius commence par engager sa propre réflexion sur lui-même et ce qu'il représente. En vain, car si l'Église mettait autant d'énergie dans sa remise en question qu'elle ne met de venin dans ses élégances d'élocution, sans doute n'aurait-elle pas besoin d'instiller la peur pour se faire aimer. Au silence méprisant des uns, Nous recevons donc la littérature des autres. Ces Messieurs, infiniment tristes et blessés au cœur, Nous rappellent avec des regrets que Nous préjugerons comme honnêtes et sans doute très légitimes, qu'hélas, l'Église est régie par des lois, et que ces lois étant ce qu'elles sont, nul ne peut s'y soustraire, même si c'est l'âme meurtrie qu'ils prennent l'infinie et douloureuse décision d'excommunier le Roy, de menacer d'excommunication ses vassaux, d'affirmer un jour que les non-baptisés peuvent être excommuniés comme les autres et d'affirmer le lendemain que c'est une aberration, de pratiquer le terrorisme de conscience sur Notre sol, de revenir sur des décisions prises par des Cardinaux juste avant la fin d'élections royales et de décider d'appliquer à la carte le respect ou non des concordats signés avec l'Église Romaine.

    C'est un langage qu'en tant que Souverain, ayant la lourde charge de diriger un État et de veiller sur ses Sujets comme sur ses propres fils, Nous ne pouvons que comprendre. Sed Lex, Dura Lex. Cependant, il s'avère que le Royaume de France est lui aussi régi par des lois, et que ces lois étant ce qu'elles sont, nul ne peut s'y soustraire. C'est donc l'âme profondément meurtrie qu'en ce jour, Nous constatons que la Curie que le peuple n'a jamais mandaté, a adopté et entend imposer à la France des lois qui vont à l'encontre de celles dont s'est doté le Royaume et dont dépendent à la fois sa stabilité et sa souveraineté, et que par conséquent, attristés par ce douloureux constat, Nous ne pouvons qu'être dans la bouleversante obligation d'appliquer Nos propres lois et nos propres mesures dans la juste défense et la bonne protection des sujets de France.



    Aussi, par la présente, déclarons:

    • Aaron de Nagan, Vicomte d'Ivry , Seigneur d'Arches et de Germigny, Félon à la Couronne, Traître & Ennemi de la France, avec toutes les conséquences qui en découlent. Qu'il soit destitué sur le champ de ses terres en Notre Domaine ; destitution assortie d'une demande expresse auprès de ses Suzerains de les déchoir dans le même sens s'ils ne veulent pas hériter de la même sentence ; placement en liste d'ennemi par Nos armées en tant que nuisible.

    • Navigius di Carraza, Traître & Ennemi de la France, avec toutes les conséquences qui en découlent. Qu'il soit sorti et interdit d'entrée sur le champ de notre chambre des Feudataires et placé en liste d'ennemi par Nos armées en tant que nuisible.

    Au motif de:
      - Nuisance au Suzerain
      - Opposition à l'autorité royale
      - Atteinte aux intérêts, à la stabilité et à l'intégrité du Royaume de France dans son ensemble, en ce compris son peuple.

    De fait,
    Toute personne soutenant des ennemis de la France dans leur œuvre de nuisance, de sédition, et de trahison,
    Toute personne s'associant à eux dans des listes, groupes, association etc.
    Toute personne obéissant ou suivant leurs directives subira le même sort qu'eux par la simple commission du fait.

    De la même façon, Nous invitons cordialement, dans un esprit de compassion évidemment fort chagriné, tous ceux qui soutiennent ces signataires à se manifester auprès de Notre personne afin qu'ils entérinent leur choix définitif quant à leur allégeance, afin que Nous puissions prendre en bon père de famille les aimables dispositions pour qu'en toute quiétude, après s'être dépouillés des terres, privilèges de charges, honneurs et avantages qui les relient à notre sol et à nos institutions, ils puissent avec la disgrâce quitter sereinement le territoire, la tête sur leurs épaules alourdies par les forfaits qu'il leur plaît de se rendre coupables.


    Aussi, annonçons solennellement dès à présent et jusqu'à nouvel ordre:

    • La caducité de fait du Concordat de Paris
    • La non-reconnaissance par le Roy, les Pairs de France, les Grands Officiers, les Officiers, et plus généralement les institutions de la Couronne de tout Concordat provincial contracté avec Rome
    • La perte de valeur juridique immédiate au devant de Nos institutions du statut d'hérétique ; de toute excommunication passée, présente, comme future agréée par la Curie Romaine indépendamment de Notre volonté.
    • La non-reconnaissance par la Hérauderie de France de Sacrements réalisés par des traîtres ou des ennemis de la France sous ce statut, ce qui entend à dater du moment où leur trahison et leur statut d'ennemi est avéré, sans effet rétroactif.
    • L'amendement de tous Nos textes par lesquels Nos vassaux, Notre noblesse, et Nos sujets, auraient à souffrir des chantages de la Curie, afin qu'il leur soit fait nul dommage ni dans leur dignité, ni dans leurs biens.


    Ces mesures étant préliminaires, qu'il soit entendu que d'autres suivront. Une aube nouvelle se lève sur l'Aristotélicité.
    Elle se fera avec la France, avec le Roy, avec le Pape, avec les Clercs féaux, et tous les sujets de bonne volonté.
    Trop de largesses ont asséché le cœur de ceux qui par Nous tiraient leur prestige, et qui l'ont funestement oublié.
    Désormais, Paris reprend la main et au chaos engendré par l'acédie et les ambitions déplacées des Hommes en pourpre, avec la loyauté de tous, finira par remettre bon ordre.


    Pour la France ... ainsi Je frappe !







Orleane
Orleane était venue à la cathédrale pour prier Aristode . Sa maman dirigeait l'Armée de L'Ost Orléanais et elle était inquiète .
Elle attendait aussi que quelqu'un vienne faire la confirmation de son baptême . Sa pastorale était fini déjà depuis trois mois .
Elle s'agenouillât devant l'autel et récitât doucement le crédo pour sa maman Dame Aegidia et pour tous les soldats et les habitants qui se battaient pour le royaume .
Rosa_da_bari
Rosa salua et accueilla chaleureusement tout le monde. Elle regardait la porte en espérant que la baptisée se pointe. Mais non. Tous, ils attendirent la future fan d'Aristote mais en vain. Même qu'un messager vint afficher des annonces sans même tenir compte de ce qui se préparait.

Quel effronté que celui-là! Franchement!

Ce fut la cerise sur le sunday. Rosa perdit patience.

Bon Hé bien mes chers amis et fidèles. Je suis désolée. Je vous demande gentiment de quitter les lieux. Nous ferons ce baptême une autre fois!

Sur ces mots, Rosa quitta.
--Isabelle_lupin_campbell
La circulaire la laissait interdite et les choses empirèrent lorsque Rosa dit simplement :

Citation:
Bon Hé bien mes chers amis et fidèles. Je suis désolée. Je vous demande gentiment de quitter les lieux. Nous ferons ce baptême une autre fois!


Elle attendait depuis tout ce temps pour rien ??

Rosa, s'il vous plait, ne partez pas ! appela-t-elle.
Lepinailleur
Citation:




    De nous, Tully Farnèse, Cardinal-Évêque d'Egée, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,
    au nom du Collège des Cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine.


    A Eusaias Blanc-Combaz, Roi-Élu du Royaume de France,
    A tous ceux qui liront ou se feront lire,


    "Je crois en l’Église Aristotélicienne, une, sainte et indivisible"


    C'est uniquement en professant et en gardant intacte cette règle de vérité que nous serons vraiment
    les Enfants que le Très-Haut attend. Nous voulons tous et aspirons tous à faire que l’Église devienne
    le phare guidant les fidèles à travers les ténébreuses, et à travers les murmures du Sans-Nom oppressants
    et malsains. Nos saints prophètes se sont évertués à faire de Leur Église l'institution destinée à la totalité
    des enfants de Dieu, pour rassembler, dans la foi, et sauvegarder les âmes de tous ceux qui crient jours
    et nuits "CREDO". A faire l'unique part du peuple de Dieu les Hommes sont appelés.

    Aujourd'hui, notre cœur saigne, et transpire la douleur de tous ceux des fidèles à qui l'on a imposé
    de choisir entre le Roi qu'ils ont désigné, et l’Église qu'ils ont toujours aimée, toujours respectée et toujours
    appelée.

    Dans le sillon et la perspective de l'unité et de l'universalité de l’Église se place aussi la Sainte Curie : elle
    présente une variété de visages, car elle exprime le visage de l’Église une et universelle. Avec le Sacré
    Collège des Cardinaux, de manière particulière, Le Saint-Père a voulu mettre en exergue que l’Église
    est Église de tous les peuples, et par conséquent qu'elle s’exprime dans les différentes cultures des divers
    royaumes et empires, des diverses provinces qui composent notre monde, des diverses paroisses qui
    font que vous tous, êtes tous importants pour l’Église. En recevant la barrette rouge, tous les cardinaux savaient
    dès leur élection qu’elle indiquait « qu'ils doivent être prêts à se comporter avec courage, jusqu’à l’effusion
    du sang, pour l’essor de la foi aristotélicienne, pour la paix et la tranquillité des enfants de Dieu ».

    Durant les nombreux mois caractérisants l'exercice de notre mandat en tant que Vice-Chancelier de la
    Congrégation des Affaires du Siècle, nous avons eu à prendre des décisions, à faire des choix ; douloureux
    parfois ; à nous déplacer en personne sur des terres où les concordats sacrés étaient mis à mal par les
    régnants. Toujours l'Eglise a pu faire du message de Dieu, une vérité, et faire que les âmes soient
    préservés au sein de la colonne de lumière annonciatrice du jugement final.

    Aujourd'hui, alors même que tout va à vau l'eau, alors que les déclarations succèdent aux déclarations,
    alors que parfois la colère dicte les mots,

    Nous invitons Eusaias Blanc-Combaz, ci-devant, Roi-élu par ses sujets à répondre à cet appel de paix et de
    discussions. Nous en appelons ainsi même à tous les hommes et les femmes de bonne volonté à n'agir que dans
    l'aura salvatrice de la modération.

    Eusaias de Blanc Combaz, Roi élu par le peuple de France,nous avons assisté au procès de réhabilitation,
    nous avons entendu les paroles que vous avez prononcées.

    Rejoignez-nous afin qu'ensemble nous nous asseyions à la table des discussions. Nous pensons avant tout
    au peuple qui ne peut faire ce choix que nos parties lui imposent. En effet, au moment où cette discorde
    atteindra un point de non-retour, que restera t-il aux veuves et aux orphelins ? Que restera t-il du
    Royaume ? Que restera t-il de l’Église ? Tout comme vous nous souhaitons éviter le chaos.
    L’Église propose par cette invitation une main tendue, acceptant d'écouter et de comprendre. Agissons
    fraternellement, car ne sommes nous pas au final tous des frères et des sœurs devant Dieu ?





    C'est avec l'espoir d'une réconciliation, et dans l'attente d'une rencontre, que nous vous offrons à tous,
    notre bénédiction apostolique,



    Son Éminence Monseigneur Tully Farnèse
    Cardinal-Evêque d'Egée
    Seigneur de Sonnaz et de Montgon




Lepinailleur
Citation:
------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France
      À nos sujets & à son peuple,
      À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,



En ce jour du 20 décembre 1460 nous confirmons de notre scel l'annonce suivante :

Citation:

Pour et au nom de Sa Majesté Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France,
De Nous, Sa Majesté Agnès de Saint Just, Reyne consort de France,

A Falco de Cartel, Capitaine de cavalerie du Coeur Navré, très estimé féal au Royaume,


Respect et royales salutations.

    L'heure est venue pour le Royaume de s'armer de compagnies aptes à servir les intérêts de la France et de son Roy de manière exclusive, car Nous sommes bien décidés à nettoyer ce territoire de tous ses vagabonds, ses fainéants, ses imposteurs, et ses voleurs. Que chacun sache, chers amis, chers sujets, que les désœuvrés et les paresseux sont dans nos villes comme les bourdons devant une ruche, qui mangent le miel fait par les abeilles laborieuses.

    Parce que Notre intention est de venir en aide aux paysans, de laisser aux gentilshommes les privilèges auxquels l'accomplissement de leurs devoirs donnent droit, de récompenser les vertueux, et surtout de respecter la religion et les clercs fidèles au Roy qui les nourrit et les protège, accordons charge et devoir au Sieur Falco de Cartel et à sa Cavalerie du Coeur Navré de porter le fer en Notre nom chez Nos ennemis déclarés et de défendre nos domaines.

    Qu'une pleine aide et entière collaboration leur soit apportée dans l'exécution de leur mission auprès de tous ceux qui Nous honorent de leur loyauté.

    Bien évidemment, moyens leur seront alloués pour la juste exécution de la mission qu'il Nous plaît de leur bailler, sans que ne leur soit remboursé toute dépense inutile.

    Profitons de la présente pour nommer le Sieur Falco de Cartel, Mignon Royal. Qu'il se montre digne de l'honneur et de la charge que nous lui conférons.


    Que le Très-Haut vous guide et vous protège,
    Ainsi que les braves de votre renommée cavalerie.
    Et qu'après votre passage, caïmans et forbans souffrent le déluge !


Faict à Paris, le 14e de Décembre 1460.

Nota bene : S'il prenait subitement l'envie au Sieur de Cartel de porter atteinte à la personne de Sa Majesté le Roy de France, qu'il soit porté à sa connaissance que Nous, Agnès de Saint Just, Reyne consort de France, l'éviscèrerions au coutel de chasse rouillé et lui arracherions les yeux à la fourchette à fruit directement importée d'Italie
A chaque mignon suffit sa peine.

Qu'il en soit ainsi et heureusement.






Ainsi nous confirmons.
















Citation:



Au peuple des fidèles et des croyants qui forme la grande famille aristotélicienne
Au nom du Concile Épiscopal du Saint-Empire,

Nous, Monseigneur Tibère de Montefeltro, Vice-Primat du CESE, Archevêque Métropolitain d'Arles et Grand Maître de l'Ordre du Tau, faisons annonce de ce qui suit.

Les évêques du Concile Episcopal du Saint Empire souhaitent affirmer leur profonde inquiétude quant aux nouvelles qui leur viennent du royaume de France. Un roi, tout comme un empereur, se doit d'être le garant du respect de la sainte foi aristotélicienne et doit se montrer ferme et droit face à l'hérésie, qui peut se manifester de multiples façons, mais qui n'a qu'un seul véritable visage; celui du Sans Nom.
En conséquence, Nous regrettons qu'Eusaias Blanc-Combaz, nouvellement élu roi de France, ait accepté l'allégeance d'un sujet excommunié en la personne du sieur Falco.

En outre, nous condamnons avec la plus grande fermeté l'appel à l'assassinat proclamé par le même Eusaias sur les personnes de Son Eminence Aaron, cardinal romain et de Monseigneur Navigius primat de France. Cela est indigne d'un homme qui a la responsabilité de diriger la France. Le pouvoir ne peut être utilisé à des fins personnelles, il doit l'être pour le bien de tous, sous le regard du Très Haut.
Nous prions pour que le roi-élu revienne au plus vite sur sa décision, sans quoi cela ruinera pour longtemps l'image du trône de France, et ce autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières.

Les évêques du Concile Episcopal du Saint-Empire se joignent à leurs frères de l'Assemblée Episcopale de France pour affirmer l'unité de l'Eglise toute entière dans cette affaire, qui nous l'espérons, trouvera rapidement une issue heureuse et conforme aux saintes lois de Dieu et de ses prophètes.

Per Gloriam Dei.

Rédigé puis scellé à Rome en ce 18e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX.

Pour le CESE, Monseigneur Tibère de Montefeltro, Vice-Primat francophone du CESE, Archevêque Métropolitain d'Arles.


David064


L'évêque d'Orléans entra et fit sonner les cloches. La messe de la St Noël et des Prophètes allait commencer.


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Mamaion
Mamaion arriva à la cathédrale accompagnée de ses enfants. Ils entrèrent dans le lieu saint, se signèrent et allèrent s'installer après avoir saluer frère David.

Bonjour! Comment allez vous? Belle journée pour sortir, c'est agréable.
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Milandor
En entendant les cloches, Milandor se dirigea vers la cathédrale.
Il y retrouva Mamion et Monseigneur David.


Bonjour à vous !
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas assisté à une messe et quelle belle occasion que la Saint Noel pour se retrouver ici.
David064
Bonjour tous les deux. Je suis ravi de vous voir. Je vais bien et vous-même ?
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Leanore


Les cloches sonnaient pour les appeler, les accueillir. La plus belle nuit de l'année allait commencer et Léanore s'en réjouissait à l'avance même si une ombre noircissait le tableau de sa vie.

Elle se rendit donc à la cathédrale à défaut de la petite église orléanaise. Des têtes connues étaient déjà là.

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Ladyemeraude
Sarah arriva et salua tous et toutes .
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.
Elisaabeth.
La messe de la Saint Noël ? La blonde ne la louperait pour … rien au monde ? La seule fois où elle n’est pas aller à l’Église pour la Saint Noël, c’était l’an dernier. Cette année, il était hooors de question de rater la messe. À défaut de l’Église d'Orléans, elle se rendit à la Cathédrale. D’ailleurs, dans la dite Cathédrale, la jeune femme y trouva des têtes plus ou moins connues. Elle les salua, n’osant s’approcher d'eux pour discuter – comme si c’était l’endroit pour se taper la discute avec les autres ! – et puis, elle ne savait pas à quel moment commencerait la messe alors, on tient sa langue tranquille et on attend.
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