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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

Elisel
Cela faisait bien longtemps qu'Elisel n'avait plus pénétré dans un édifice religieux...
Elle avait vu des lumières dans l'église de Blois, comme si le lieu était à nouveau occupé, mais trop fatiguée par ses gardes à répétition, elle profitait de ses matinées pour dormir, et le dimanche ne faisait pas exception. Les cloches tintaient, mais sans assez de conviction pour l'inciter à se relever.
Pour la première messe de l'année à la cathédrale, alors que le Royaume et l'Eglise se déchiraient, elle avait pris la bonne résolution de revenir parler au Très-Haut dans un édifice consacré. Comme toute bonne résolution, celle-ci ne tiendrait qu'un temps, mais il ne fallait surtout pas tenir la bride à sa motivation.

Ainsi donc, la baronne entra dans la cathédrale tandis que les cloches sonnaient.
Elle s'avança dans l'allée, saluant au passage les têtes connues, et s'installa non loin du choeur : De nouveaux visages, il fallait qu'elle les détaille, c'était si rare de revoir des hommes d'Eglise dans le Duché !

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Aemilia
C'est une petite Aemilia, inconsolable, qui avait entendu les cloches de la cathédrale résonner dans la capitale. Vêtue de noir et de blanc, elle se dit qu'il serait bon pour elle mais aussi pour ses proches qu'elle aille voir son vieux copain Ari. Ca faisait longtemps qu'elle ne l'avait point vu. Et c'était l'occasion.

Les yeux rougis, un petit tissu déjà trempé en guise de mouchoir, elle prit la route de la cathédrale. Sa cotte traînait dans la neige et s'alourdissait au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dans la blancheur du manteau qui s'était déposé pendant la nuit, mais malgré le froid, elle s'avançait, inlassablement.

Une marche. Puis une deuxième. La voilà à présent sur le parvis. Comme les grands, elle trempe son do... sa main dans le bénitier, se sign... tente de se signer, puis s'asseoit sur un banc... A gros coups de reniflements, elle se mit à penser très fort à celle qui venait de la quitter...

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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien
David064


L'heure de la messe était arrivé. L'évêque vint donc accueillir les fidèles et commencer la messe.



Bien chers fidèles, je suis heureux de vous accueillir pour la première messe en la cathédrale de l'année 1461. Cette nouvelle année commence dans des conditions terribles. Les épidémies se propagent. Les armes parlent. Quelle période troublée et noire vivons-nous ! Unissons-nous dans la prière. Rapprochons-nous en frères et sœurs aristotéliciens, que personne ne reste isolé. Le chagrin et la douleur doivent être partagés pour être évacués. Le clergé aristotélicien et moi-même pouvons être sollicités par qui cherche une écoute et un peu de réconfort. Mais tout de suite prions.

L'évêque se mit en prière.


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Aegidia
Dame Aegidia était satisfaite de voir enfin l'évêque faire la messe , il était temps de ramener les habitants vers la religion . Elle était passer chez elle se changer pour la messe ;, enlever son armure , ses bottes et mettre une houppelande propre .
Elle s'installât au premier rang et attendit son époux et sa fille orléane .

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Henriivdenavarre
Henri rejoingnit son épouse avec les deux garçons il s'assit à coté d'elle et récita le Credo

Leanore


La messe...... la messe à la cathédrale. Léanore aurait préféré la suivre dans l'intimité de la petite église d'Orléans. Malgré les distensions qui se profilaient elle ne voulait pas tout mélanger. Elle était aritotélicienne et c'était à lui qu'elle se recommandait.

Elle entra donc, s'installa et suivit l'office. Elle se joignit à la prière.

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Orleane
Orleane avait entendu sur la route entre Montargis et Orléans les cloches sonnées dans le lointain , elle avait mit son cheval au galop pour rejoindre la cathédrale .
Elle confiât son cheval à un jeune garçon et entrât dans le lieu sacré .

Elle se signât et se dirigeât vers le banc où se trouvait ses parents .
Elle s'agenouillât devant l'autel et se glissât doucement près de sa maman .
David064


L'évêque reprit.

Mes amis, mes frères, en ces temps obscurs, confessons nos péchés.


Et il récita.


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David064


Après avoir pieusement demandé pardon, l'évêque poursuivit.

Maintenant réaffirmons notre foy.

Il récita.


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David064


Frère David s'approcha du Livre des Vertus pour en lire le passage qu'il avait choisi.



Mes amis, je vais maintenant vous lire un extrait de la vie d'Aristote.

Vita d'Aristote : Dialogues V - L'errance a écrit:
Aristote ayant atteint l’age de quinze ans, il perdit père et mère, et fut confié à la tutelle d’un proche parent, Proxène, lequel vivait dans des contrées reculées, entre Stagire et Athènes. Le jeune orphelin était éduqué au rude travail de la terre. Cette condition ne le satisfaisait guère, persuadé que son esprit était plus capable que ses mains. Il faisait souvent la rencontre d’humbles paysans, avec lesquels Proxène travaillait. Il admirait certes leur goût pour la vie simple, loin des fastes somptueux et du luxe qui, il le pressentait, conduisaient certainement au vice. Mais Aristote s’étonnait cependant de leurs coutumes.

Un jour, il vit l’un d’eux se livrer à la prière. Aristote se souvint de son dernier dialogue avec Epimanos, et voulut prendre le paysan en défaut.

Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"

Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami."

Aristote : "Aux dieux ? Mais qui sont-ils ?"

Le paysan : "Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."

Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"

Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."

Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"

Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."

Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"

Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."

Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites."

Le paysan : "Que me reprocheras-tu encore ?"

Aristote : "Et bien, il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi donc prier plusieurs dieux ?"

Le paysan : "Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps."

Aristote : "Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"

Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."

Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division."

Le paysan : "Peut être."

Aristote : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses.

Le paysan : "Mouais, enfin moi, jeune homme, je suis bien trop stupide pour entendre ton charabia. Je suis loin d’être lettré. Si je te donne un conseil, me laisseras-tu en paix ?"

Aristote : "Et bien oui, cela me convient."

Le paysan : "Prends la route d’Athènes, si Proxène te le permet, et tu y trouveras un professeur qui saura t’écouter. On le nomme Platon."

Aristote : "Merci, brave homme."

Et Proxène d’envoyer Aristote, les dix-huit printemps révolus, à Athènes, trop heureux que ce piètre paysan le quitta.

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Elisel
Elisel s’apprêtait à prier, comme leur en avait enjoint l'évêque, quand elle entendit des reniflements peu discrets dans la cathédrale. En jetant un coup d'oeil à gauche et à droite, elle finit par repérer la cause de ces bruits. Elle ne connaissait pas les raisons de ce gros chagrin, mais voir la petite couturière toute triste, en ce jour de communion, lui pinça le coeur.

Profitant que tout le monde avait les yeux baissés sur ses mains pour la prière, elle se leva sans un bruit et remonta l'allée pour aller s'asseoir à côté de la fillette.
Elle lui passa un bras autour des épaules pour la réconforter, lui fit un timide sourire, puis récita en chuchotant les paroles du crédo. Cette litanie avait le pouvoir de l'apaiser, peut-être en serait-il de même avec la petite ?
Et pendant que l'évêque lisait un passage de la vie d'Aristote, elle sortit un carré de tissu de sa manche, et essuya doucement les grosses larmes qui coulaient sur le visage de l'enfant.

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Aegidia
Dame Aegidia fit un grand sourire à sa grande fille Orleane ,. Puis récitât le crédo avec ferveur tout doucement comme à son habitude , car sa voix était toute éraillée par les nuits passés aux portes de Orléans .

Elle entendit les pleurs d'une jeune fille et se demandât qui c'était , car son chagrin paraissait immense .

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Milandor
La messe débutait et avançait même à grand pas. Après le Confiteor et le Credo, Monseigneur David proclamait déjà un texte extrait de la vita d'Aristote.

Milandor pria et écouta attentivement.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Valeria053
La cérémonie avançait, val jeta un regard vers Aemilia, sa petite cousine,pauvre enfant, le chagrin l'avait envahi.
Puis elle récita la prière


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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David064


L'évêque monta à la chaire pour prêcher.

Mes chers amis,
En ces temps troublés, rien ne vaut de méditer le texte de l'errance. Ce texte nous révèle beaucoup de choses et nous pourrions en parler pendant des heures. Aujourd'hui, j'essaierai de ne pas être trop long et je vous parlerai donc de l'appel à l'unité que ce texte nous envoie. En effet, comme le dit le prophète lui même : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses." Cela nous indique donc que l'unité est un idéal dont nous devons nous rapprocher, que nous devons tenter d'atteindre. Ainsi, je vous invite tous à l'unité. Unité des Orléanais en leur duché. Unité des fidèles en leur Église. La division est le fruit de l'oeuvre du Sans-Nom. Si aujourd'hui je vous appelle à l'unité derrière une même duchesse, un même roy qui devra reconnaître ses erreurs, une même Église, dont les dirigeants aussi ont commis des erreurs. Cela doit nous rappeler que la perfection n'est possible que le Très-Haut et prétendre être parfait revient à commettre un péché d'orgueil. Aussi j'appelle les puissants de notre monde à faire preuve d'humilité et de tempérance. Je fais la prière et le voeu qu'une Paix Durable et une Réconciliation Fraternelle soient possibles. Que le Très-Haut m'entende et que son action divine dans les coeurs intevienne pour nous sortir de la crise que nous vivons. Soyez fiers, soyez forts, restez fidèles à notre duché, au roy et à l'Église car tous sont membres d'un même tout. Amen.

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