[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

David064

L'évêque descendit de la chaire et alla préparer la table.

Mes amis, célébrons ensemble l'amitié aristotélicienne.

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David064

Une fois que tous eurent partagé le pain de l'amitié, l'évêque reprit la parole :

Mes amis, avant que chacun ne retourne chez lui, je vous propose de prier St Grégoire. Cette prière me semble d'actualités malheureusement.

Après avoir récité la prière, il bénit la foule et alla se préparer pour le baptême d'Orléane.

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Orleane

Orleane était très contente d'avoir pu assister à la messe avec ses parents . Elle voyait peu sa maman qui était le chef de l'armée de l'Ost .

Elle attendait sa marraine qui était dans l'armée des Lames car monseigneur avait accepter de faire son baptême .Elle ne savait pas encore si son parrain Messire Kéridil était de retour dans le Duché ., de plus il avait beaucoup d'obligation . Elle lui avait emmener un pigeon .

Elle se levât et s'agenouillât devant l'autel pour prier .

Joshin

Elle avait craint d'arriver en retard, retenue par cette bataille de l'Anjou qui n'en finissait plus, mais elle se rassura en entrant dans la Cathédrale: il ne semblait pas que l'office fut commencé.
Elle se rapprocha discrètement de sa filleule, qui se tenait près de ses parents, et s'agenouilla pour prier. Elle rendit grâces au Très-Haut, qui lui avait permis de revenir saine et sauve, ainsi que la plupart des soldats qui étaient avec elle, puis elle pria pour les soldats blessés, en espérant pour eux un rétablissement rapide.

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Ernault

Si pigeon il y avait eu, pigeon avait été attrapé au vol par l'Illustre.
Le Duc de Chartres connaissait peu sa filleule. Plus jeune, il l'avait bercée, veillée, puis comme du reste, il s'était éloigné. De sphères en sphères, il était monté très haut, au plus près des Rois, pour entamer une descente douce, au gré du vent, sombrant dans l'acédie la plus totale.
Mais le pigeon avait rappelé l'Amahir à ses promesses, et s'il s'offusqua en lisant qu'Orléane lui proposait de se trouver un autre parrain, il battit plus fort encore des deux, menant le galop jusqu'à la cité d'Orléans, capitale sur laquelle il avait régné quelques mois plus tôt avant de la quitter pour la Bourgogne, la Castille, l'Anjou, enfin.
Il s'en revenait de la campagne, en pourpoint de cuir, bottes salies, mine défaite et barbe négligée. Sous ses yeux, des cernes violacés indiquaient sa lassitude de tout, mais il était là, bel et bien là.
Son pas claudiquant, sa canne en main, il remonta la nef jusqu'à la jeune fille agenouillée devant l'autel. Un regard accordé au prélat, puis au vitrail du fond, il déposa sa main libre sur l'épaule de la prieuse.

Je suis ici, Orléane.

Symétriquement installé à Joshin, Keridil s'agenouilla également, avec une certaine difficulté due au mal occasionnel dont souffrait sa jambe. Il accrocha sa canne au prie-dieu, et réfléchit à ses prières.
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Aemilia

La gamine reniflait tranquillement sur son banc, à regarder les bougies brûler et le clerc s'affairer à sa tâche sans rien trop comprendre à son manège, quand elle fut rejointe par une dame. Qu'elle avait rencontrée sur le marché. Et qui s'approcha d'elle. Un peu trop près d'ailleurs à son goût.

Aemilia restait une petite sauvageonne, même si père adoptif et son précepteur essayaient de l'éduquer de ce côte-là. Les bisous, berk. Les câlins, berk. Son dernier remontait à son adoption, et bien parce que c'était exceptionnel. Son protecteur, c'était tout pour elle.

Un bras sur les épaules. La petite se braqua. elle se redressa d'un coup, n'osant plus bouger... Elle aurait voulu repousser la dame, mais savait maintenant que bien se tenir demandait de ne pas repousser ainsi une marque d'affection. Telle une proie prise au piège, elle restait figée comme un piquet, guettant de l'oreille les moindres faits et gestes...

Et ce fut le drame... On vint lui essuyer le visage à coup de tissu. Là, elle ne put s'empêcher, et recula son buste en arrière... On aurait dit dame bobo qui la forçait à se laver les mains pour ne pas tomber malade... Quel était cet acte étrange, que l'on venait lui imposer? Elle leva des yeux interrogateurs sur la dame, toujours le corps collé au banc, sans un mot.

"Mais qu'est-ce que tu me fais là?" semblait-elle annoncer...
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

David064

L'évêque s'avança vers les dernières présentes.

Je crois que tout le monde est là, on va pouvoir commencer. Orléane, approche-toi mon enfant. Je vais te poser la question préalable à tout baptême, bien que j'en connaisse déjà la réponse.

Tu viens demander à être admis dans la communauté des fidèles, dont le baptême est le sacrement. Maintiens-tu ce désir ?
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Orleane

Orleane était contente car son parrain et sa marraine avaient réussi à se libérer de leurs charges ,pour la confirmation de son baptême.

Elle était toute à ses prières quand elle entendit la voix de Monseigneur .
Elle relevât la tête et dit doucement:

Oui Monseigneur , je maintiens mon souhait profond et sincère d'être baptisée et de recevoir ce sacrement qui est très important pour ma vie future

Kalwynn

Kal s'était glissé dans la cathédrâle à la suite de Joshin, cachant sous des gants de peau ses jointures éclatées par des nuits de combat.

Il laissa Joshin un rang devant lui, et salua de la tête un Keridil au visage fatigué avant de s'agenouiller avec raideur.
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David064

L'évêque sourit en voyant l'enthousiasme de la jeune Orléane. Il alla jusqu'au baptistère, suivi par tout le monde, et fit le signe de la croix :

Mes enfants, nous sommes réunis aujourd’hui dans la maison du Père, pour recevoir Orléane parmi les enfants de Dieu. Reconnaissons tout d’abord nos faiblesses humaines et demandons à Dieu de nous pardonner.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
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Yansdesemur

Yansdesemur le maire de Montargis vint au baptême d'Orléane
il se mit en retrait et récita

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.
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Orleane

Orléane répétât doucement les paroles de la confession .Elle espérait ne pas se tromper . Elle pensait ne pas avoir fait de péchés car elle était jeune mais peut-être avait-elle contrariés quelques personnes sans le savoir.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés.

Joshin

Elle baissa la tête et récita tout bas la confession

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon de tous nos péchés

En même temps, elle pensait que sans doute elle avait, volontairement ou non, péché bien des fois. Sa foi dans le Très-Haut était grande, comme était grande sa confiance en sa miséricorde infinie. La confession était le premier pas vers le pardon et la rédemption, elle en était sûre.
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David064

Orléane, tu as choisi aujourd'hui de confirmer ton baptême. Tes choix vont dans le sens d'une belle implication dans l'Eglise, et j'aimerais que bien de nos fidèles suivent également ce chemin.

Avant de poursuivre plus avant ton baptême, il nous faut tous maintenant réciter notre Credo

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Orleane

Orleane écoutait attentivement monseigneur . elle répétât de sa douce voix le crédo .

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

--Frere_gregoire

Frère Grégoire vint afficher les dernières annonces romaines.

Citation:

Réaction à l'agression contre les Saintes Armées de la part d'Eusaias.

A l'universalité des fidèles,
A tout les hommes et toutes les femmes, régnants, nobles, roturiers, qui manifestent chaque jour leur soutien et leur engagement pour la défense de l'Eglise Aristotélicienne,

Nous annonçons que les Saintes Armées, présentes en Bourgogne de manière officielle à l'invitation publique du légitime Duc de Bourgogne, Sa Grâce Alexandre Olund, et de son Conseil ducal, afin d'assurer la protection des aristotéliciens bourguignons, ont fait l'objet d'une agression caractérisée de la part d'armées au service d'Eusaias dict le fol, anti-roy, anathème et hérétique, avec l'aide et le soutien d'une armée champenoise.

Cette agression s'est soldée par un échec complet des attaquants, les fiers soldats des Saintes Armées connus pour leur vaillance et leur droiture - teutoniques, chevaliers francs, templiers, santiagos, gardes épiscopaux, Tau - aidés par des volontaires aristotéliciens bourguignons, guidés par leur foy en notre Créateur et par la solidarité des peuples aristotéliciens, ont repoussés sans mal cette attaque.

Nous notons ainsi qu'Eusaias dict le fol a décidé de porter à nouveau attaque directement contre la Sainte Eglise Aristotélicienne. Cela ne nous étonne guère. Cette attaque confirme l'intégralité des griefs de l'Eglise contre cet individu, qui a déjà porté le Royaume de France au bord du gouffre et qui persiste et signe en poursuivant sa folie destructrice en s'attaquant désormais physiquement aux représentants de la Sainte Eglise Aristotélicienne. Cette agression contre les membres des Armées Saintes faisant suite à l'attaque contre la cathédrale de Nevers par ses hommes, le lieu saint ayant été souillé, afin d'empêcher l'évêque de Nevers - Monseigneur Fitz - de réaliser messes et baptêmes.

En revanche, nous exigons immédiatement des explications de la part du Duché de Champagne pour cette agression contre la Sainte Eglise Aristotélicienne, et plus particulièrement sur l'attaque qui a été réalisée par l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph. Cette offense contre l'Eglise est honteuse et indigne de la Champagne dont les habitants ont déjà prouvés a de nombreuses reprises leur soutien à la foy aristotélicienne et à la Sainte Eglise.

Nous communiquons par ailleurs toutes les informations en notre possession à la Curie et à la Congrégation de la Sainte Inquisition, afin que des sanctions puissent être prises. Nous demandons cependant à l'Inquisition que toutes les personnes ayant été manipulées afin de commettre ce crime contre la Sainte Eglise puissent être pardonnés s'ils en font la demande dans les prochains jours. Notre souhait est que seuls ceux ayant voulus délibérément et en connaissance de cause agresser la Sainte Eglise soient condamnés.

Que Dieu protège la France, aujourd'hui souillée par la folie d'un homme qui a juré sa perte, et donne force et courage aux défenseurs de l'Eglise.

Faict à Rome, le VI février de l’an de grâce MCDLXI de Notre Seigneur

Tibère Cardinal de Plantagenêt, dict Rehael,
Archidiacre de Rome,
Cardinal Connétable

Citation:

Congrégation de la Sainte Inquisition
Excommunication des membres des armées nommées "La Vache Folle III", "La Veuve Noire", "Le Griffon Champenois" et "Compagnie d'Artus"

Nous, Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Romain, Chancelier de la Congrégation de la Sainte Inquisition, Grand Inquisiteur par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

Annonçons que :

Cette nuit, les armées royales, aux ordres du suppôt de la créature sans nom Eusaias, ont attaqué les Saintes Armées stationnées défensivement dans la campagne dijonnaise.

Les Saintes Armées, venues à l'appel du Conseil légitime de Bourgogne, renversé par des félons à la solde de l'anti roi Eusaias, ont repoussé victorieusement cette pathétique attaque.

En profitons pour féliciter l'ensemble des soldats des Saintes Armées pour leur brillante résistance et cette victoire éclatante.

Considérant que les armées qui se sont attaquées aux Saintes Armées sont à la solde de l'anathémisé Eusaias.

Considérant le fait lui même de s'attaquer aux Sainte Armées et donc, par voie de conséquence, à La Sainte Eglise Aristotélicienne elle même.

Par conséquent, la Sainte Curie Romaine proclame l'excommunication des quatre commandants qui dirigeaient cette nuit les armées nommées "La Vache Folle III", "La Veuve Noire", "Le Griffon Champenois" et "Compagnie d'Artus", ainsi que les membres de ces quatre armées.

Sont donc excommuniés, entre autres :
- Angelyque de la Mirandole
- Maxdph
- Amorri

Ad Claram et Sanctam Veritatem

Fait à Rome, le mercredi sixième jour du mois de février de l'an de grâce 1461.

Alleluia

Alleluia vit aussi l'écriteau laissé par l'homme. Ce qu'elle y lu la laissa dans un profond désarroi. La jeune blonde restait plantée là, essayant de lire entre les lignes, essayant de comprendre comment on en était arrivé là: pourquoi personne ne semblait réagir quand la preuve était sous leurs yeux.

Sa fille gigotait dans son berceau, bien emmitouflée dans les couverture, mais la jeune blonde ne l'entendait même pas. Elle se voyait avec son père dans une des tavernes de Genève. Ansaldo Colonna conversait avec un marchand de là-bas et la discussion s'éternisait, déviant sur les conflits religieux, tandis que elle, jeune fille presque femme, écoutait attentivement.

"Paix, paix, il n'y a point de paix."

Elle avait essayé de dire que si, il fallait essayer d'instaurer la paix. Son père l'avait fait taire d'un regard sévère et le réformé lui avait juste récité ces quelques mots.

Très inquiète, Luia prit le chemin du retour, décidée à aller voir sa marraine Joshin pour lui demander des explications concrètes sur ce qui déroulait sous leurs yeux.

--Frere_gregoire

Frère Grégoire vint afficher la dernière déclaration de l'évêque.

Citation:

Aux fidèles du duché d'Orléans,
Au conseil ducal d'Orléans,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

De l'excommunication, du péché et du pardon des péchés

J'ai été interpellé lors des visites pastorales par plusieurs fidèles qui affirmaient avoir été excommuniés. Je tiens à rappeller à l'ensemble des fidèles orléanais que cette décision, lourde de conséquence, n'est pas anodine. Aussi n'est-elle prononcée que rarement quand un fidèle ne respecte pas le droit canon ou agit en contradiction avec le dogme aristotélicien. Ainsi, après avoir pris renseignement auprès de la congrégation de la Très Sainte Inquisition, j'affirme qu'aucun fidèle orléanais n'a été excommunié ces dernières semaines. Dans le cas où certains auraient un doute, ils peuvent me contacter afin que nous éclaircissions ensemble leur situation.

D'autre part, il est possible que certains fidèles orléanais se sentent coupables ou aient l'impression d'avoir péché. Quoiqu'il en soit, n'oubliez jamais que le Très-Haut pardonne à ceux qui le lui demande avec sincérité. En tant qu'évêque, je m'inscris totalement dans cette démarche de pardon et je suis prêt à entendre qui veut se confesser et demander pardon.

Je terminerai en vous invitant à prier l'archange de la conviction Raphaëlle :

Citation:

Ô Dieu !
Toi en Qui je crois,
Toi qui guides mes pas,
Donne-moi la force de professer la grandeur de Ton Nom
Ainsi que l'amour et l'adoration que j'y porte.
Envoie-moi Ton Archange, Raphaëlle, pour qu'elle chemine à mes côtés,
Que je ne sois plus seul face à l'ennemi de ma foi et de ma conviction.
Que mes actes obéissent à mon coeur et que même ma main gauche suive les commandements de ma droite.
Que mon coeur te craigne.
Et que j'annonce Ton Saint Nom.
Dieu, daigne lever ta main, que raphaëlle descende et me vienne en aide.
Ainsi soit-il !

Que le Très-Haut vous bénisse tous et qu'Il bénisse les terres du duché d'Orléans.

Fait à Orléans, le sixième jour du mois de février, de l’an de grâce 1461.

Citation:

David064

L'évêque d'Orléans découvrit les nouvelles horreurs affichés par l'hérétique. Il s'agenouilla et pria l'archange de la conviction Sainte Raphaëlle.

Citation:

Puis il murmura.

Jamais je ne ferai l'apologie de la guerre. Pour autant, je ne laisserai pas un tel individu prêcher de telles horreurs dans la cathédrale aristotélicienne d'Orléans.

Puis il se releva et sortit en direction du château d'Orléans.

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Falco.

Et venant du même cavalier solitaire.
Copié en une petite dizaine d'exemplaires envoyés en diverses cathédrales, un nouveau Prêche.
Ignorant l'agitation causée.
Ignorant mais se doutant que la peur ayant depuis longtemps serrée ses anneaux sur les Romains , ils ne pouvaient que gémir des plaintes insensées.

A bien y relire.
Y avait il tant de différences entre la Réforme et la Foi Romaine?
Ou juste calée entre les deux le Prince Démon de la Jalousie?

Parlons de Guerre.
Parlons de vous qui tenez ou tiendrez l'épée.
Parlons de Foi.

Des Saints , l'un des plus renommés posa judicieusement trois conditions préalables à la guerre :
1.auctoritas principis : l'autorité suprême, la guerre ne peut relever que de la puissance publique sinon elle est un crime. L'auctoritas principis s'oppose à la décision individuelle appelée persona privata

2.causa justa : la cause juste ; c'est cette dernière notion qui donne le plus lieu à interprétation .

3.intentio recta : l'intention ne doit pas être entachée de causes cachées mais uniquement dans le but de faire triompher le bien commun.

Partant de ce Sage vanté par Rome, allons vers la riche réflexion d'Espagne empreinte d'Averroisme.

Des écoles d'Espagne, mêlant toutes familles de Gens du Livre, naquit ce concept : à savoir que la guerre représente un des pires maux et que l'on ne peut y recourir que pour éviter un mal plus grand.

La guerre préventive contre un tyran susceptible d'attaquer fait partie des exemples reconnus par cette école.

Toutefois, toutes les formes de dialogue doivent être utilisées au préalable et la guerre ne peut être déclenchée que comme ultime recours.

L'ultime recours.
Terrible terme.

Parlons de vous, de nous, de chacun sur ce monde de douleur.
Celui qui change l'hommme en tueur mais le contraint alors à embrasser des principes moraux .
Il est aisé d'être bestial, bien plus que de conserver Foi et Humanité.

Tu ne tueras point.
Cette régle terrible que la guerre enfreint et oblige chacun à enfreindre.
La première de toute. que tant de sages des quatres coins du monde ont commenté, débattu pour en venir à ce que je vous disais avant.

Pour résumer l'idée, dites vous qu'il semble que Dieu ne s'oppose pas à ces deux raisons d'entrer en guerre et tuer son prochain:

« [...] l'une, c'est d'empêcher de commettre un acte injuste, l'autre c'est de ne pas venir au secours de la victime d'un injuste agresseur. »

Depuis ce principe qui permet la paix de l'âme devant une des Régle de Dieu il nous reste tant de chemin à parcourir.

Car n'oublions pas.
Toi qui prend l'épée, tu est seul et resteras seul devant Lui lors du Jugement.

Des principes qui sont également immémoriaux et constants, qui se résument en principe suivant, « Ne pas faire plus de mal qu'il n'est permis », obligation qui relève du principe de juste proportionnalité dans l'usage de la violence.

Depuis que la Guerre existe, les hommes ont su poser ces principes aussi bien que les enfreindre.
Depuis Babylone et Rome,depuis que le bras se léve et s'abaisse pour briser celui qui est désigné ennemi.

Quel genre de Guerrier êtes vous?

Il est du devoir des Lecteurs de la Réforme de diffuser encore et encore ce que Rome tait depuis tant de conflits.

Dieu est seul Juge, mais vous êtes le seul qui rempli le sac qu'il faudra vider devant Lui.
Cela a un prix.

Quel genre de guerrier serez vous?
Quels principes suivrez vous? Quelle seraz votre attitude quand un ordre ira à l'encontre?

Entendez les Princes du Sans Nom.
L'un méne un camp, un autre caracole dans l'autre.
Les autres attendent.
Restez sourds à leurs murmures enjoleurs.

Priez Déos pour que dix menus plaisirs vous apportent un sourire avant le trépas.

Puissiez le Vendredi songer à donner à moins bien muni que vous.

Et Aimez votre ennemi. Hier il était un voisin , demain il sera celui qui vous tendra la main.

Je suis Falco de Cartel
Mignon du Roy
Vicomte de Cravant

Mais pour l'heure simple Lecteur Réformé.

La Réforme est une Foi qui parle au coeur et à la raison.

Rome ne parle qu'en agitant carotte et baton vous changeant en hordes d'ânes bâttés.

Faict en route vers son Roy et sa Dame de Coeur, en début de Fevrier en Orléannais

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Aemilia

La gamine avait écouté la dame. Elle se reculait, montrait qu'elle n'allait pas l'approcher davantage. Aemilia se sentit soulagée.

Du coup, elle l'écouta. Elle avait raison la grande, il ne fallait pas qu'elle se tâche. Elle n'avait plus qu'une tenue à force de grandir rapidement, et ce n'était pas le moment de gâcher sa dernière robe. Un peu craintive, elle approcha lentement sa main. Quand celle-ci frôla le mouchoir, elle le tira d'un coup sec, sait-on jamais, si c'était une ruse.

La blondinette entreprit alors de s'essuyer le menton et de se moucher.

TTTTTRRRRRRRRMMMMMPPPPPP TTTTTTTRRRRRRRMMMMMPPPP

A en faire trembler les murs épais de la cathédrale. Une fois son curetage de nez fini, elle tendit le mouchoir trempée à la dame pour le lui rendre.

C'est alors que la gamine se rendit compte que le temps avait passé très vite, et que les gens sortaient déjà du lieu sacré.

Il semblait y avoir du remue-ménage à présent... L'évêque priait à présent, mais on sentait une pointe d'énervement. Elle regardait la scène, ne sachant plus trop où aller, quoi faire...

RP effectué comme possible, puisqu'il y a eu des posts suivants sans forcément de rapport alors qu'un précédent RP n'était pas fini, j'espère que les joueurs comprendront

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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

David064

L'évêque aperçut Soeur Sarah. Il se leva et s'approcha d'elle. Il était heureux de voir son amie. Il voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il lui fit signe de le suivre. Tous deux quittèrent la cathédrale pour rejoindre le palais épiscopal.

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--Frere_gregoire

Frère Georges vint apposer la dernière déclaration de l'évêque.

Citation:

Aux fidèles du duché d'Orléans,
Au conseil ducal d'Orléans,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Aujourd'hui la Créature Sans-Nom a franchi les portes de notre cathédrale et a déversé son vénin sur nos oreilles meurtries. Cet événement n'est pas anodin. Il est au contraire révélateur d'une situation inquiétante. Qui peut en effet dire que la Vérité se trouve ailleurs que dans le Très Saint Dogme Aristotélicien ? Qui peut aujourd'hui douter de la volonté de votre serviteur qui parcourt, seul, à la merci des brigands et autres bandits, les chemins de notre duché afin de vous rencontrer et de nommer des curés et des sacristains pour propager la foy aristotélicienne ?

Mes amis, mes frères, mes sœurs, je vous invite aujourd'hui à la prière. Réaffirmez votre foy. Rendez-vous dans l'église de votre domicile ou du lieu où vous vous trouvez et prier. Proclamez votre foy, récitez votre credo. Vous êtes toutes et tous les remparts contre l'hérésie. N'oubliez jamais l'adage de Saint Martin de Tours :
« Je suis né pour partager l'Amitié et non la haine. »
Je vous invite à le faire votre et faire ainsi grandir l'Amitié. C'est là qu'est la Vérité, dans l'Amitié Vraie, émanation de l'Amour que le Créateur nous porte.

L'hérésie pourra toujours franchir les portes de notre duché ; jamais elle ne franchira les portes de nos cœurs.

Soyez forts, soyez fiers, soyez fidèles aux Saintes Écritures,

Que le Très-Haut vous bénisse.

Fait à Orléans, le troisième jour du mois de février, de l’an de grâce 1461.

Ladyemeraude

Sarah De Penthièvre qui venait d'être témoin d'un autre paien , avait entendu l'Évêque prier elle ferma les yeux et priait avec lui dans son cœur
quand il eut fini .

Elle dit

Amen

Puis en voyant sur le visage de son frère la déception qu'elle avait si souvent vécu elle lui dit .

Cher père , je sais combien tout ça fait mal ayant vécu a plusieurs reprises
des choses similaires . Je vous demande de ne pas leur donner d'importance

Pause

ça leurs feraient trop plaisir . David mon frère je vous offre mon amitié et à jamais . Malheureusement notre récompense ne sera pas de ce monde mais Le Très Haut nous comblera à la fin de notre vie ici bas. Dans l'amitié
nous pouvons vaincre le mal ... l'empêcher de nous toucher !
Mais seul j'avoue que c'est très difficile mon frère . Car il y a beaucoup d'appeler mais très peu d'élu.

Sarah s'arrêtait là elle avait survécu a des horribles choses , elle ne voulait pas que David passe par ou elle était passé ...

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

David064

L'évêque entra indigné de voir un réformé prêché dans la cathédrale aristotélicienne. Il s'agenouilla et pria à voix haute pour une fois tant il commençait à désespérer.

Au Tout-Puissant, Rien ne va plus ici bas. Les Réformés viennent même prêcher dans la cathédrale d'Orléans. Les valeurs aristotéliciennes sont-elles toujours respectées par les Orléanais ? Sont-ils encore attachés à notre Très Sainte-Église ? Sont-ils en train de tomber dans le vice et la vie facile que proposent les Réformés ? Savent-ils que c'est le meilleur chemin pour rejoindre l'hétérodoxie averoïste et l'Enfer lunaire ? Ont-ils oublié les horreurs qui attendent ceux qui vivent dans le vice ?

Au Très-Haut, Divin Créateur, donne-moi la force de continuer à propager la Vraie Foy, l'Amour et la Vérité.

Amen.

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--Frere_gregoire

Frère Grégoire vint affiché une déclaration des évêques de France. Il fit ce qu'il avait à faire et rejoint l'évêque en prière pour partager une moment de piété.

Citation:

Réponse à la déclaration des serviteurs de la France par l'Assemblée épiscopale de France.

Nous, légitimes successeurs des apôtres par la tradition apostolique depuis la création de notre Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, évêques, messagers de la parole divine et gardien du peuple des fidèles, désignés par Dieu comme héritiers du mandat confié par Christos à ses apôtres, réunis en synode pour l’honneur et la gloire du Très-Haut et des Prophètes,

"à la Très Sainte Église Aristotélicienne le gouvernement des affaires spirituelles partout dans le monde"

"gouvernement des affaires temporelles du Royaume de France"

Pour l'Assemblée et les évêques de France,

Monseigneur Navigius di Carrenza,
Primat de France
Archevêque suffragant d'Avignon

Monseigneur Fitz,
Premier Vice-Primat de France
Évêque de Nevers

Overnas d'Asti
Archevêque Suffragant de Malines.

Son Eminence Monseigneur Tully Farnèse
Cardinal-Archevêque Métropolitain de Vienne

Monseigneur Tibère de Montefeltro,
Vice-Primat du Concile Episcopal du Saint-Empire,
Archevêque métropolitain d'Arles.

Monseigneur Nono,
Évêque suffragant de Rodez.

Monseigneur Endymion d'Abbadie,
Évêque suffragant de Tarbes.

Frère Peccatore,
Evêque suffragant de Lisieux.

Monseigneur Minlawa de Montfort-Balmyr
Evêque de Le mans, Vice Archexorciste.
Evêque à votre service.

Son Éminence Vincent Diftain d'Embussy,
Archevêque Métropolitain de Sens

Son Éminence Aaron, cardinal de Nagan,
Archevêque de Césarée.

Son Éminence Tibère, Cardinal de Plantagenêt, dict Rehael,
Archevêque métropolitain de Rouen.

Monseigneur Lotx
Évêque de Périgueux

Monseigneur Adso
Archevêque de Cambrai et Protonotaire Apostolique Consul

Monseigneur Aegon de Valyria,
Recteur de la Congrégation de Sainct Thomas

Monseigneur Gragblod
Évêque de Nîmes

Monseigneur Galahadd,
Archevêque métropolitain de Narbonne

Monseigneur Oiselier
Évêque de Dié

Évêque de Limoges

Monseigneur David de Sent-Bertran
Évêque suffragant d'Orléans

Monseigneur Tokai
Archeveque d'Embrun

Monseigneur Yvon-Ulrich Borgia-Diftain d'Embussy-Taschereau,
Archevêque de Lyon & Protonotaire Apostolique.

Falco.

Les Prêches d'un Réformé

Chaque homme et femme sur le monde né Croyant,ainsi est Sa Volonté.
Si Dieu a donné la parole à notre entière humanité, ce n'est pas pour que Rome nous la vole.
S'il a donné le Libre Arbitre ce n'est pas pour que d'autres érigent des Lois en Son Nom.
S'il a permis des Prophétes, de quel droit untel peut lui interdire d'en apporter d'autres et nous éclairer?

N'oubliez pas l'Evidence.
Dieu a laissée le Monde aux Mains du Sans Nom et a dit: "l'Amour l'emportera", l'autre a juste rit, répondant "Ils seront Créatures ingrates".

Oh! Vous n'êtes pas abandonnés!
Oh non!
Chacun d'eux a laissé ses Armes.
Archanges, Prophétes et Ecritures.
Une Eglise aussi.
Mais en quel camp la ranger?

L'autre à Déployé des Princes et instillé l'idée que le Libre Arbitre signifiait Chaos.
En quoi payerai je, puisque Dieu est seul Juge?
En quoi dois je même payer puisque à volonté je peux revenir sur Terre en mon corps?
Nulle Eglise , nul pouvoir, et pas mêmel celui de mes amis pour me dire " Tu as fais le mal, mon frère".

Vous êtes donc seuls même si des Puissances vous suplombent de leurs ombres., Gens de Foi.
Seuls dans une bataille qui se joue de vous, des princes, des roys
Elle ne regarde que vous quand le au soir d'une légitime colére vous rentrez chez vous.
Quand vous retirez l'épée cachée sour la paille et le harnois du coffre.

On vous vend des oriflammes, des Gantils, des Méchants.Lys, Anjou, Empire, Compagnies, Duchés...
Mais vous resterez jouets.
Avec la seule liberté accordée par tous, DIeu, Sans Nom, le Roy ou le Pape.

Choisir qui vous tuerez.

Et n'ayez aucune illusion.
Dans ce choix la, nul ne peut rester neutre ou refuser.

Je suis Falco de Cartel.
Vicomte de Cravant.
Mignon Royal
Réformé.

Et je vous dis cette unique véritié.

Je préfére combattre ceux qui permettent plutot que ceux qui interdisent.

Paix à nos âmes.
Cessez de rejoindre la terre.
Présentez vous à Lui ou l'Autre sans Regrets.
Deos et Sans Nom comptent le tout.
Et qui l'emporte aura le monde telle qu'il le voulait.

Fait en errance Orléanaise.
DIcté à un crétin moitié analphabète, sans doute.
Le 02 de Fevrier 1463

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Orleane

Orleane écoutât son parrain , elle était un peu intimidée .Elle rougit .

Parrain , le poulain Pastor est devenu grand . J'habite maintenant à Montargis et j'ai un petit manoir avec un pré pour le cheval .

Elle le lui montrerait car il était dehors près de la cathédrale . Elle ne savait pas où était Chartres mais elle demanderait .

Elle regardât aussi ses petits frères, ils avaient bien grandis.Elle leur donnât la main pour les emmener voir son cheval .

Elisel

Mmmmh, apparemment, la baronne n'avait pas fait ce qu'il fallait pour rassurer la petite. Elle l'avait sentie un peu tendue quand elle avait enveloppé ses épaules de son bras, et les chuchotis du credo n'y avaient rien changé. Pourtant, une assemblée de fidèles qui murmurait, ça faisait une bonne berceuse... Preuve en était, beaucoup s'assoupissaient !

Quand finalement Aemilia, d'un coup, se renfonça autant qu'elle le pouvait au fond de son banc, Elisel recula la main qui tenait le mouchoir, et ramena l'autre devant elle, les deux levées à la hauteur de la poitrine, d'un air de dire "Je ne te touche plus, regarde, mes mains sont là, n'aies pas peur". Elle avait de la chance qu'elle n'ait pas crié, ça aurait fait désordre pendant la messe...

Comment faire pour qu'elle se calme ? Pourquoi ces grands yeux qui ne comprenaient rien ? La blondeur, seulement ?
Et prendre l'excuse des tissus, est-ce que ça marcherait encore, cette fois-ci ?

Je voulais protéger ta robe...
Si tu pleures dessus, ça va faire des taches toutes humides et en séchant, tu auras des traces toutes blanches.
Ce serait dommage de salir une jolie tenue alors que tu t'es faite toute belle pour venir parler au Très-Haut...

Tiens, essuie-toi le visage, ça goutte encore de ton menton.
Et puis mouche-toi aussi, sinon les traces sur ta robe seront encore plus sales !

Du bout des doigts, la grande blonde tendit son mouchoir à la mini blonde, sans s'approcher.
Elle n'avait pas envie de perturber encore plus la cérémonie qui continuait à se dérouler dans la cathédrale, les acteurs totalement ignorants du drame qui se jouait dans les rangs du fond.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Orleane

Orleane acceptât avec reconnaissance sa médaille et le livre des vertus .Elle était contente , et elle allait s'appliquer à toujours faire de son mieux .
Elle rejoignit sa mère , son parrain et sa marraine pour leur montrer sa médaille .

Ernault

Le parrain, qui était resté profondément silencieux, en dehors des rituelles récitations de l'acte de contrition et du credo, s'était attendu à devoir, lui aussi, parler un peu de sa filleule. Il la connaissait peu, au dire vrai, mais aurait bien trouvé quelques mots, on orateur né, pour décrire son attachement à elle. Un attachement de longue date, d'ailleurs, car s'il l'avait peu vue grandir, il se souvenait l'enfant babillant qu'il avait gardée à de nombreuses reprises, à laquelle il avait offert un jeune poulain, avec lequel, il l'espérait, elle grandissait encore.
Il aurait pu parler de sa relation lointaine avec la mère de la jeune fille.
Mais non, on ne l'invita qu'à se taire, et il se tut.
Toutefois, lorsqu'Orléane reçut sa médaille, et qu'elle s'approcha, toute heureuse, pimpante et enthousiaste pour la leur montrer, il lui baisa paternellement le front, avant de déposer une main masculine sur son épaule.

Jeune fille, j'espère que tu pardonneras ton parrain de ses absences, mais si je suis souvent distrait, sache que tu n'auras qu'à demander pour que j'accoure et t'apporte tout le soutien qu'il te faudra, qu'importe l'occasion.

Enfin, il observa la médaille.

Porte la fièrement, et ne t'éloigne jamais trop de Dieu. Toutefois, sois attentive à ton bon sens et à ta bonne intelligence. Tout Cardinal n'est pas bon Prince. C'est aussi vrai que tout bon prince n'est pas Cardinal. Garde pour toi ton jugement, ma fille.

Puis, parce qu'il s'en voulait un peu d'avoir négligé cette enfant durant de nombreux mois qui se faisaient années, il crut bon d'ajouter.

Viens à Chartres quand l'envie te prendra, et si tu le désires, nous irons chevaucher ensemble. As-tu toujours ce poulain que je fis offrir à ton prime baptême ?
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Milandor

Depuis les stalles réservées aux clercs du diocèse, frère Milandor assistait à la confirmation.
Il récita avec les autres le Credo aristotélicien :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

David064

Puis Frère David remit autour du cou d'Orléane la médaille des enfants d’Aristote.

Reçois et porte toujours sur toi cette médaille, signe intangible de ton baptême. Porte là sur toi en toute circonstance, et appose-la à la suite de tes signatures. Ainsi tu affirmes ta foi et ton appartenance à l’Eglise Aristotélicienne. Ce ne doit pas être une honte, mais bien une fierté. Celle d'être un véritable disciple de Christos et d'Aristote.

Orléane, maintenant que te voilà baptisée, je t'offre un exemplaire du Livre des Vertus. Que ce Livre t'aide à maintenir ta foy comme il a maintenu la foy de tous les fidèles.

L'évêque remit le livre à Orléane.

Frère David regarda avec un sourire satisfait, le bonheur qui se lisait sur le visage de la nouvelle baptisée.

La cérémonie étant achevée, Mgr David fit une dermière prière.

Prions encore. Mes enfants, prions pour Orléane qui vient d'entrer dans la grande famille des Enfants du Très Haut. Prions également pour que les timides, les indécis et les brebis égarées prennent conscience de leur erreur et rejoignent avec sincérité l'Eglise. Prions aussi pour tous ceux qui sont sur une pente bien dangereuse, qu'ils sachent retrouver le vrai chemin de la seule vrai foy.

Cela fait, David donna sa bénédiction à l’assemblée.

Allez en paix mes enfants, et qu’Aristote continue de guider vos pas.

Puis l'évêque gagna la sacristie pour reprendre ses habits ordinaires .

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Aegidia

Dame Aegidia était très fatiguée et suivait la cérémonie du baptême avec beaucoup de difficulté . Elle était fière de sa fille Orleane .
Elle récitât le crédo d'une voix faible .

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle était heureuse pour sa grande fille et contente quelle est une marraine sur laquelle elle pourrait compter pour l'accompagner .
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David064

Tu viens de prêter ton serment, et maintenant, Orléane, mets ta tête au dessus de la cuve baptismale, là ou tant de nos frères et de nos sœurs ont reçus ce même baptême. Et toi, Joshin, qui va être sa marraine, viens te mettre à sa droite.

L'évêque prit de l’eau avec un récipient qu'il avait posé à coté de la cuve, et le remplit d'eau bénite:
Orléane, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité

Frère David versa délicatement l'eau sur la tête d'Orléane.

Tu fais maintenant parti de la grande famille des enfants de Dieu. Lui seul maintenant saura te guider sur le chemin de ta vie. Il sera la lumière sur ta route.
Reçois donc cette Lumière des mains de ta marraine, qu’elle t’accompagne ta vie durant..

Et toi, Joshin, qui es sa marraine, transmets lui la lumière de la vraie foy, en n'oubliant pas l'engagement profond que ce geste et ce rôle de marraine te confère.

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David064

L'évêque écoutait avec attention la marraine. Il aperçut alors soeur Sarah et lui fit un geste amical très discret. Puis il poursuivit.

Orléane, tu viens aujourd’hui demander à notre Sainte Eglise le baptême. Prête ton serment d’allégeance à l’Eglise.

Frère David tend alors un parchemin à Orléane, pour qu'elle lise son serment.

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Orleane

Orleane avait écouter sa marraine Dame Joshin .en rosissant .
Elle se tournât vers l'évêque et lit le parchemin ,qu'il lui avait tendu , de tout son coeur le serment.

Je reconnais en dieu le moteur du monde ,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'église Aristoticienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité , seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurection près de dieu
dans la contemplation éternelle de Sa beauté .
je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant .

Ladyemeraude

Ayant oui dire que Orleane allait confirmer son baptême .

Sarah se rendit à la cathédrale . Elle salait tous d'un léger sourire et inclinaison de tête, se plaçant sur un banc elle écoutait
la cérémonie après avoir récité son crédo .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Joshin

Elle se leva et regarda affectueusement sa filleule avant de répondre:

- Il me faut dire toute la vérité, je ne connais pas Orléane aussi bien que je le souhaiterais. De par mes obligations de soldat, je suis trop souvent absente, et je n'ai pas eu le temps de voir grandir ma filleule. Mais c'est grâce à mes obligations de soldat que j'ai connu et apprécié sa mère, et lorsqu'elle m'a demandé de devenir la marraine de sa fille, j'ai accepté cet honneur avec émotion.
L'engagement du baptême est important, et les liens qui unissent le baptisé à ses parrain et marraine sont précieux et forts. En me tenant à ses cotés en ce jour béni, je lui renouvelle que je serai toujours là pour elle, afin de l'aider en tous moments et dans la mesure de mes possibilités, s'il advenait qu'elle en eût besoin, ce qu'à Dieu ne plaise.
Que le Très-Haut me guide dans cet accompagnement de ta démarche de foy.

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Orleane

Joshin

A la suite de sa filleule, elle récita le Crédo

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David064

Ecoutons maintenant un passage du Livre des Vertu :

Citation:

Livre des Vertus, partie IV : la fin des temps, chapitre 5 : les questions :
Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Il me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

L'évêque prit la parole pour commenter le passage du livre des Vertus

Le baptême….. pourquoi faire me diront certains Eh bien, le baptême introduit dans une nouvelle dimension. Une communion avec les autres baptisés, et une communion avec les Saints. Nous entrons ainsi dans une dynamique initiée bien longtemps avant nous, par tout un peuple qui met sa foi en pratique, qui tente de respecter au mieux les enseignements d’Aristote, et principalement l’Amitié Aristotélicienne. Ainsi, nous ne sommes plus seuls, nous avons autour de nous nos frères et nos sœurs, prêts à nous aider des que cela est nécessaire, et toujours souriant pour nous aider à avancer dans la vie. Aristote l’a dit clairement, par le baptême, vous entrez dans une communauté encore plus solidaire et plus attentive, une communauté aimante. Voila pourquoi il est important d’être baptisé. Afin de ne plus jamais être seul. Le baptême est le début d’une longue marche que chacun fait sur le chemin de la vertu, marche qui va nous libérer d’une vie exclusivement matérialiste, pour nous conduire vers la vraie spiritualité, là ou le monde des idées est plus important que les possessions terrestres. Le baptême c’est le début de ta purification, que tu vas entretenir jour après jour, pour pouvoir enfin, espérer accéder au paradis.

Frère David prit quelques instants de silence, puis il dit :

Je vais maintenant demander à ta marraine de nous dire quelques mots sur toi et pourquoi elle a accepté de d'accompagner dans ta démarche de foy

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David064

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Joshin

Yansdesemur

Orleane

David064

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Kalwynn

Orleane

David064

Aemilia

Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Orleane

Joshin

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Ernault

David064

Après avoir récité la prière, il bénit la foule et alla se préparer pour le baptême d'Orléane.

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David064

L'évêque descendit de la chaire et alla préparer la table.

Mes amis, célébrons ensemble l'amitié aristotélicienne.

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David064

L'évêque monta à la chaire pour prêcher.

Mes chers amis,
En ces temps troublés, rien ne vaut de méditer le texte de l'errance. Ce texte nous révèle beaucoup de choses et nous pourrions en parler pendant des heures. Aujourd'hui, j'essaierai de ne pas être trop long et je vous parlerai donc de l'appel à l'unité que ce texte nous envoie. En effet, comme le dit le prophète lui même : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses." Cela nous indique donc que l'unité est un idéal dont nous devons nous rapprocher, que nous devons tenter d'atteindre. Ainsi, je vous invite tous à l'unité. Unité des Orléanais en leur duché. Unité des fidèles en leur Église. La division est le fruit de l'oeuvre du Sans-Nom. Si aujourd'hui je vous appelle à l'unité derrière une même duchesse, un même roy qui devra reconnaître ses erreurs, une même Église, dont les dirigeants aussi ont commis des erreurs. Cela doit nous rappeler que la perfection n'est possible que le Très-Haut et prétendre être parfait revient à commettre un péché d'orgueil. Aussi j'appelle les puissants de notre monde à faire preuve d'humilité et de tempérance. Je fais la prière et le voeu qu'une Paix Durable et une Réconciliation Fraternelle soient possibles. Que le Très-Haut m'entende et que son action divine dans les coeurs intevienne pour nous sortir de la crise que nous vivons. Soyez fiers, soyez forts, restez fidèles à notre duché, au roy et à l'Église car tous sont membres d'un même tout. Amen.

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Valeria053

La cérémonie avançait, val jeta un regard vers Aemilia, sa petite cousine,pauvre enfant, le chagrin l'avait envahi.
Puis elle récita la prière

Citation:

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Milandor

La messe débutait et avançait même à grand pas. Après le Confiteor et le Credo, Monseigneur David proclamait déjà un texte extrait de la vita d'Aristote.

Milandor pria et écouta attentivement.

Citation:

Aegidia

Dame Aegidia fit un grand sourire à sa grande fille Orleane ,. Puis récitât le crédo avec ferveur tout doucement comme à son habitude , car sa voix était toute éraillée par les nuits passés aux portes de Orléans .

Elle entendit les pleurs d'une jeune fille et se demandât qui c'était , car son chagrin paraissait immense .
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Elisel

Elisel s’apprêtait à prier, comme leur en avait enjoint l'évêque, quand elle entendit des reniflements peu discrets dans la cathédrale. En jetant un coup d'oeil à gauche et à droite, elle finit par repérer la cause de ces bruits. Elle ne connaissait pas les raisons de ce gros chagrin, mais voir la petite couturière toute triste, en ce jour de communion, lui pinça le coeur.

Profitant que tout le monde avait les yeux baissés sur ses mains pour la prière, elle se leva sans un bruit et remonta l'allée pour aller s'asseoir à côté de la fillette.
Elle lui passa un bras autour des épaules pour la réconforter, lui fit un timide sourire, puis récita en chuchotant les paroles du crédo. Cette litanie avait le pouvoir de l'apaiser, peut-être en serait-il de même avec la petite ?
Et pendant que l'évêque lisait un passage de la vie d'Aristote, elle sortit un carré de tissu de sa manche, et essuya doucement les grosses larmes qui coulaient sur le visage de l'enfant.
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Orleane

Orleane avait entendu sur la route entre Montargis et Orléans les cloches sonnées dans le lointain , elle avait mit son cheval au galop pour rejoindre la cathédrale .
Elle confiât son cheval à un jeune garçon et entrât dans le lieu sacré .

Elle se signât et se dirigeât vers le banc où se trouvait ses parents .
Elle s'agenouillât devant l'autel et se glissât doucement près de sa maman .

David064

L'évêque reprit.

Mes amis, mes frères, en ces temps obscurs, confessons nos péchés.

Et il récita.

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David064

Après avoir pieusement demandé pardon, l'évêque poursuivit.

Maintenant réaffirmons notre foy.

Il récita.

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David064

Frère David s'approcha du Livre des Vertus pour en lire le passage qu'il avait choisi.

Mes amis, je vais maintenant vous lire un extrait de la vie d'Aristote.

Vita d'Aristote : Dialogues V - L'errance a écrit:

Aristote ayant atteint l’age de quinze ans, il perdit père et mère, et fut confié à la tutelle d’un proche parent, Proxène, lequel vivait dans des contrées reculées, entre Stagire et Athènes. Le jeune orphelin était éduqué au rude travail de la terre. Cette condition ne le satisfaisait guère, persuadé que son esprit était plus capable que ses mains. Il faisait souvent la rencontre d’humbles paysans, avec lesquels Proxène travaillait. Il admirait certes leur goût pour la vie simple, loin des fastes somptueux et du luxe qui, il le pressentait, conduisaient certainement au vice. Mais Aristote s’étonnait cependant de leurs coutumes.

Un jour, il vit l’un d’eux se livrer à la prière. Aristote se souvint de son dernier dialogue avec Epimanos, et voulut prendre le paysan en défaut.

Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"

Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami."

Aristote : "Aux dieux ? Mais qui sont-ils ?"

Le paysan : "Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."

Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"

Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."

Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"

Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."

Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"

Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."

Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites."

Le paysan : "Que me reprocheras-tu encore ?"

Aristote : "Et bien, il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi donc prier plusieurs dieux ?"

Le paysan : "Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps."

Aristote : "Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"

Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."

Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division."

Le paysan : "Peut être."

Aristote : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses.

Le paysan : "Mouais, enfin moi, jeune homme, je suis bien trop stupide pour entendre ton charabia. Je suis loin d’être lettré. Si je te donne un conseil, me laisseras-tu en paix ?"

Aristote : "Et bien oui, cela me convient."

Le paysan : "Prends la route d’Athènes, si Proxène te le permet, et tu y trouveras un professeur qui saura t’écouter. On le nomme Platon."

Aristote : "Merci, brave homme."

Et Proxène d’envoyer Aristote, les dix-huit printemps révolus, à Athènes, trop heureux que ce piètre paysan le quitta.

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Henriivdenavarre

Henri rejoingnit son épouse avec les deux garçons il s'assit à coté d'elle et récita le Credo

Leanore

La messe...... la messe à la cathédrale. Léanore aurait préféré la suivre dans l'intimité de la petite église d'Orléans. Malgré les distensions qui se profilaient elle ne voulait pas tout mélanger. Elle était aritotélicienne et c'était à lui qu'elle se recommandait.

Elle entra donc, s'installa et suivit l'office. Elle se joignit à la prière.

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David064

L'heure de la messe était arrivé. L'évêque vint donc accueillir les fidèles et commencer la messe.

Bien chers fidèles, je suis heureux de vous accueillir pour la première messe en la cathédrale de l'année 1461. Cette nouvelle année commence dans des conditions terribles. Les épidémies se propagent. Les armes parlent. Quelle période troublée et noire vivons-nous ! Unissons-nous dans la prière. Rapprochons-nous en frères et sœurs aristotéliciens, que personne ne reste isolé. Le chagrin et la douleur doivent être partagés pour être évacués. Le clergé aristotélicien et moi-même pouvons être sollicités par qui cherche une écoute et un peu de réconfort. Mais tout de suite prions.

L'évêque se mit en prière.

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Aegidia

Dame Aegidia était satisfaite de voir enfin l'évêque faire la messe , il était temps de ramener les habitants vers la religion . Elle était passer chez elle se changer pour la messe ;, enlever son armure , ses bottes et mettre une houppelande propre .
Elle s'installât au premier rang et attendit son époux et sa fille orléane .
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--Frere_georges

Frère Georges vint sonner les cloches à la demande de l'évêque. La première cérémonie de l'an allait avoir lieu en la cathédrale.

Elisel

Cela faisait bien longtemps qu'Elisel n'avait plus pénétré dans un édifice religieux...
Elle avait vu des lumières dans l'église de Blois, comme si le lieu était à nouveau occupé, mais trop fatiguée par ses gardes à répétition, elle profitait de ses matinées pour dormir, et le dimanche ne faisait pas exception. Les cloches tintaient, mais sans assez de conviction pour l'inciter à se relever.
Pour la première messe de l'année à la cathédrale, alors que le Royaume et l'Eglise se déchiraient, elle avait pris la bonne résolution de revenir parler au Très-Haut dans un édifice consacré. Comme toute bonne résolution, celle-ci ne tiendrait qu'un temps, mais il ne fallait surtout pas tenir la bride à sa motivation.

Ainsi donc, la baronne entra dans la cathédrale tandis que les cloches sonnaient.
Elle s'avança dans l'allée, saluant au passage les têtes connues, et s'installa non loin du choeur : De nouveaux visages, il fallait qu'elle les détaille, c'était si rare de revoir des hommes d'Eglise dans le Duché !
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Aemilia

C'est une petite Aemilia, inconsolable, qui avait entendu les cloches de la cathédrale résonner dans la capitale. Vêtue de noir et de blanc, elle se dit qu'il serait bon pour elle mais aussi pour ses proches qu'elle aille voir son vieux copain Ari. Ca faisait longtemps qu'elle ne l'avait point vu. Et c'était l'occasion.

Les yeux rougis, un petit tissu déjà trempé en guise de mouchoir, elle prit la route de la cathédrale. Sa cotte traînait dans la neige et s'alourdissait au fur et à mesure qu'elle s'enfonçait dans la blancheur du manteau qui s'était déposé pendant la nuit, mais malgré le froid, elle s'avançait, inlassablement.

Une marche. Puis une deuxième. La voilà à présent sur le parvis. Comme les grands, elle trempe son do... sa main dans le bénitier, se sign... tente de se signer, puis s'asseoit sur un banc... A gros coups de reniflements, elle se mit à penser très fort à celle qui venait de la quitter...
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Mclegrand

Une messe à la cathédrale ?
Bon, ben le diacre de Patay y va aussi. Et à l'heure, même. Et même pas bourré.

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Aegidia

Dame Aegidia qui priait pour les soldats étaient surprise de voir du monde en cathédrale , cela était rare .
Elle était déçu de voir le comportement de certains membres de l'église . Elle avait lu les parchemins affichées et était dégoûtée .
Elle attendait aussi sa fille Orléane , celle-ci allait-elle vouloir se baptiser maintenant , depuis plus de six mois que sa pastorale était faite . Il faut dire que l'église manquait de membres pour assurer les cérémonies .
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Milandor

L'évêque avait convoqué le clergé orléanais à la première messe de l'année en la cathédrale. L'archidiacre Milandor ne manquerait pas l'occasion.
En passant, il salua dame Aegidia qui priait. Il se rendit ensuite à la sacristie où il croisa son supérieur. Enfin, il alla prendre place dans les stalles réservées au clergé du diocèse, pour attendre le début de l'office.

Valeria053

Val entra dans la cathédrale, en ce moment elle avait besoin de prier Aristote, et de lui demander de raisonner les pontes de l'église.

Ils avaient du tous abuser du vin de messe, l'église qui divisait ses brebis, l'église qui allait mener croisade contre ses fidèles, une honte, un péché oui.

Elle se signa et alla s'agenouiller pour prier
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--Frere_david

L'évêque arriva pour la première messe de l'année 1461 en la cathédrale. La célébration s'annonçait avec deux baptêmes au programme. Il entra dans la sacristie et alla se préparer.

Aegidia

Dame Aegidia venait chaque jour après la ronde de la nuit aux portes de Orléans avec son armée . Elle était épuisée par toutes ses guerres . Elle avait peu de temps pour aller voir ses enfants , les jumeaux qui étaient dans le domaine de sa suzeraine .

Elle attendait aussi avec impatience le baptême de sa fille aînée Orléane .
Elle s'agenouillât et priât pour les soldats blessés .
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--Frere_georges

Frère Georges était arrivé en la cathédrale pour y accomplir la tâche qu'il effectuait avec la même précision : il sonnait les cloches de la cathédrale.

Aegidia

Dame Aegidia ,après la bataille de la nuit , avait pris le chemin de sa cathédrale . Elle était venue prier Aristote en la cathédrale .
Elle vit encore des parchemins affichés , elle n'en avait que faire des parchemins .Ce n'était pas le lieu pour cela, c'était un lieu de paix et de recueillement .

La Cathédrale était un lieu pour prier par pour la politique . Elle se demandait où était leur nouvel évêque .

Elle se signât se mit à genoux près de l'autel .
Elle priât pour ses soldats qui avaient été blessés en défendant leur Duché .
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Lepinailleur

Citation:

Très chers soeurs et frères et princes et chers ministres de la Sainte Eglise, la Curie Romaine,

Comme il appert que je dois garder le chaud ainsi que me le prescrivent mes médicastres en raison d'horribles vomissements qui m'empêchent de paraître dignement par devant vous, je vous adresse ces lettres comme mes dernières décisions et réponses suite aux récentes sollicitations de divers princes et ministres de l'Eglise.

Concernant les affaires du Royaume de France, il ne saurait être question que soit remis en question le gouvernement du Cosmos voulu par Dieu qui, comme Aristote lui-même a pu le dire, est bien le règne des Rois-Prêtres et donc des Clercs à qui sont subordonnés les souverains temporels qui ne bénéficient que d'une délégation dont la plus prestigieuse est le sacre. Si le Roi de France prétend décider seul ce qu'il lui plaît de respecter ou de rejeter dans le Saint Droit Canonique, qu'il n'abjure pas définitivement tous ses écarts et errements, alors il restera à jamais ce qu'il est actuellement sans le sacre : un Anti-Roi, Sicaire Démoniaque à la solde du Chaos, de la Créature Sans Nom, et il conviendra par tous les moyens nécessaire de l'écraser et l'empêcher de mettre en péril les âmes de ceux qu'il prétend gouverner comme ses sujets. Idem la présence comme dauphin officiel d'un hérésiarque de la Religion Prétendue Réformée, ledit Sancte, reste comme une injure au Ciel qui ne saurait rester sans que lui soit administrée une saine et sainte médecine. La Sainte Eglise ne manque pas de fidèles souverains prêts à défendre la Vérité et il est grand temps de mettre en branle les fidèles aristotéliciens, guidés par le clergé, afin de faire triompher la Vérité et le Cosmos. Que ceci soit proclamé et annoncé avec force sceaux et hérauts afin qu'aucun fidèle n'ignore le péril menaçant son âme.

Concernant spécifiquement le clergé de Gaule et de Bretagne, nous avons reçu de nombreuses missives témoignant de l'incompréhension suscutée par les affaires de l'écartement du gouvernement de l'Eglise de Clodeweck et Verty. S'il appert s'il ont si gravement fauté qu'ils doivent rendre leur chapeau de cardinal et leur mitre d'évêque, alors tel est ce qui adviendra, mais le temps bien long de l'éclaircissement de toutes ces affaires et la situation politique critique du royaume de France engendrent le risque grave d'un schisme : lesdits prélats, et d'autres, pourraient se trouver tentés d'accompagner l'anti-roi Eusaias dans la constition d'une Eglise séparée. Si tel prélat que Clodeweck venait à sacrer Eusaias en Reims ou autre lieu consacré, l'Eglise de France pourrait s'en trouver si fortement ébranlée que bien des fidèles ne sauraient plus quelle est la voix de Dieu. Les Princes de l'Eglise que sont les cardinaux seraient des proies faciles d'une manoeuvre aussi abjecte, et des évêques pourraient rejoindre ledit schisme. Aussi prends-je la décision suivante que pour le règlement du statut et du cas de Clodeweck et de Verty, la Curie romaine doit incontinent, sous dix jours, réunir un tribunal collégial exceptionnel ; les juges devront être issus de l'épiscopat breton et de l'épiscopat français et de l'éspicopat impérial francophone, la procure sera le fait des cardinaux qui connaissent le mieux le cas et la sentence sera ratifiée par vote conjoint des évêques bretons, français et impériaux francophones.
Enfin, tout le procès devra être public en une tribune sur la place d'Aristote afin que tous fidèles sachent que même les Princes de l'Eglise, contrairement aux assersions iniques de l'anti-Roi Eusaias, sont tenus de respecter la Loi de Dieu, que les évêques sont la plus belle émanation qui puisse être du prêtre-Roi défini par Aristote, et que l'Eglise est Unie et Forte et Vraie et Juste.

Concernant les affaires du royaume d'Albanie, je ne saurais que trop vous conseiller de faire preuve de diplomatie en usant du Patriarche grec, qui vint nous visiter à Rome lors de la recherche des tablettes perdues de pseudo-Aristote, iol semblait être un homme de paix cherchant le dialogue et non la guerre. Le Roi d'Albanie s'est montré fidèle guerrier prompt à mettre ses armées au service de l'Eglise. Sauvez-le et vous gagnerez des armées pour la cause romaine.

Concernant l'Empire, Sa Majesté et Eminence Adala fit également montre d'une grande fidélité à l'égard de Rome et on successeur semble de même vouloir soulager l'Eglise par une médiation. Qu'il lui soit bien dit que la seule diplomatie ne saurait suffire face à la Créature sans nom et vous devez vous assurer qu'il est prêt à faire tonner les trompes de guerre si l'anti-roi Eusaias devait refuser d'abjurer. Enfin, qu'une messe soit donnée à la fin de janvier en Saint Titus en mémoire de l'Impératrice Adala, cérémonie lors de laquelle sera l'occasion de sublimer la figure du souverain juste et saint, fidèle et obéissant bras de l'Eglise.

Concernant l'Eglise d'Irlande, celle-ci se trouve à ce que certaines lettres disent, dans une folle crise et que des évêques et des prêtres prêteraient allégeance aux Eglises de rite grec et souhaiteraient quitter le giron romain. Là encore, une réaction doit avoir lieu, et pour ces lointains territoires, je ne saurais que préconiser l'envoi de missionnaires et d'un légat afin que ces îles ne deviennent pas des forteresses schismatiques, y porter la guerre y serait décidément extrêmement difficile.

Concernant l'organisation ONE qui corrompt bien des pays et spécialement le royaume de Valachie, j'ai appris quel danger ils pouvaient être. Là encore, vous devez apporter aide et soutien au clergé roumain pour les soutenir. Ces brigands possèdent de nombreuses armées mais ils fabriquent une grande haine dans la population. Des missionnaires et un légat pourraient y faire de véritables miracles et y gagner un royaume tout entier dévoué à Rome comme celui d'Albanie.

Concernant les territoires scandinaves, ceux-ci sont des terres de mission également, encore vierges, et le clergé y est très certainement laissé à l'abandon, les religieux directement choisis par le peuple, sans doute ne disposent-ils même pas du Livre des Vertus dans leur langue. Des missionnaires doivent également y être menés, et un clergé y est à forme, depuis le Danemark jusqu'à la République de Novgorod.

Que cette lettre soit baillée également aux évêques du monde entier pour leur faire connaitre qu'en cette nouvelle année, les combats de l'Eglise sont nombreux mais que nul n'est isolé en sa paroisse et que l'Eglise Aristotélicienne ne saurait être qu'universelle et collégiale.

In Majorem Dei Gloriam,

Innocent, Pontifex Maximum

Citation:

REMPART DE LA FOI FRANÇAISE

Manifeste de Janvier

Nous sommes Serviteurs de la France Éternelle.

Officiers Royaux, membres besogneux de la Connétablie, de la Maison royale, du Secrétariat d'État et des autres institutions qui régissent notre Royaume millénaire, nous avons vu passer cent Régnants en chaque Province, vécu l'abdication de Lévan le Troisième, conseillé Feux Béatrice de Castelmaure, Nébisa de Malemort et Vonafred de Salmo Salar du mieux que nous le pouvions. À chaque transition entre ces règnes que le Très-Haut a voulu si courts, nous avons répondu présents sur tout sujet porté à notre connaissance. Notre bras et notre esprit n'ont jamais failli à défendre la Royauté contre qui voulait s'en faire un ennemi.

Aristotéliciens fidèles, nous avons toujours servi par amour d'une Couronne bénie par Rome, auprès de Roys et de Reynes tirant leur force et leur légitimité du Sacre de Reims, célébration du divin dont l'importance se rappelle aux plus anciens depuis Feu Caedes et la première Fronde du nom. Nous avons pour intime conviction que l'unité française ne peut être réalisée hors de la Foi aristotélicienne et de ses représentants. Nous considérons toute tentative de s'en écarter comme l'acte d'ignorants à la vue courte ou pire, de malfaisants...

Nous croyons à la valeur du pardon et nous avons cru, un temps, qu'Eusaias de Blanc-Combaz avait abjuré ses erreurs passées, son refus de reconnaître le sacre de Feu Vonafred, son engagement frénétique dans la violence ainsi que ses amitiés et ses convictions réformées. Nous avons cru à sa sincérité lorsqu'il affirmait encore à la veille de l'élection royale qu'il demandait pardon à l'Église, "puisqu'elle est la seule représentante de l'Etat Divin" selon ses dires. Nous ne voulions pas voir d'autres signes que les bons, ni entacher un début de règne par une suspicion déplacée.

Anonymes par nécessité mais non moins libres d'exposer la sainte flamme qui nous anime, nous nous devons de faire un terrible et douloureux constat : nous avions tort.

Par la Réforme, le Lys est flétri.

Ainsi, il serait royal d'ordonner de sang froid l'assassinat d'un primat et d'un cardinal.
Ainsi, il serait pieux de s'attribuer tous les pouvoirs des légitimes représentants de Dieu.
Ainsi, il serait digne d'embrasser un jour l'Église pour mieux, le lendemain, la poignarder...

Six semaines seulement pour faire une abomination des préliminaires d'un règne qui, en l'absence de sacre, n'a même pas commencé. De déclaration en déclaration, l'horreur nous a saisis, redoublée au quotidien par la calomnie anticléricale et les mensonges servis aux vassaux les plus faciles à berner. Nous voyons là l'œuvre du Malin, qui ne s'est pas contenté d'Eusaias pour détruire tout ce qu'Aristote nous enseigne et diviser ce que nous nous échinons à unifier depuis des années. Car ses démons ont d'autres noms, jusqu'au sommet de l'État.

Reyne, d'après elle. Agnès de Saint Just, dicte Gnia. De sainte, elle n'a que le nom tant elle a collectionné les excommunications. De la justice, elle ne connaît que la corruption. Plusieurs d'entre nous ont subi ses assauts et ses promesses avant l'élection royale : ici, un titre, là, une fonction. Cette politique s'est curieusement inversée depuis peu : ici, une menace de destitution, là, l'annonce d'une révocation.

Dauphin. Sancte, l'homme qui tenta de faire tomber Montauban la Belle dans les affres de la Réforme avant de s'en faire chasser sous la clameur des Guyennois protégeant leur Église. La prétendue victoire d'Eusaias dans les urnes est d'abord la sienne, tant il acheta de voix en puisant dans un butin fabuleux constitué par ses rapines et celles du Lion de Juda.

Homme de main. Falco de Cartel, brigand et meurtrier, nommé "Mignon royal", sa troupe déclarée compagnie royale et autorisée à massacrer les pèlerins errants sur toutes les terres de France.

Tous appliquent un plan méticuleusement défini par les ennemis de la Foi, véritables ennemis de la Couronne. Ce plan consiste à utiliser tous les instruments permis par le pouvoir pour détourner les Fidèles de leur Dieu et, s'il le faut, les faire combattre entre eux. Écarté de plus en plus clairement du droit féodal et du droit romain, le Royaume court à la ruine, à la division et à sa propre fin.

Mais ce n'est pas encore la fin.

Français, bats-toi pour ta Foi !

Sa Sainteté le Pape a parlé.

Tu ne le sais pas, nous t'en informons : celle qui se dit Reyne a ordonné l'occupation militaire de toutes les capitales épiscopales de France afin d'y installer la Mort et l'Hérésie par le fer de ses soldats. Tu le sais peut-être déjà, nous te le confirmons : les Saintes Armées sont en route pour terrasser la Bête immonde et on dénombre déjà plusieurs provinces qui, comme la Bourgogne, ont décidé de se mobiliser contre l'Impie. Il ne nous appartient certes pas d'organiser cette Sainte Croisade, car nous ne prétendons pas imiter ce que nous dénonçons en nous substituant à Rome dans l'accomplissement de la Volonté Divine.

Cependant :

- Qu'il soit su que nous nous tenons prêts à lui apporter toute l'aide qu'elle nécessitera et à coordonner l'effort temporel que chacun peut faire sien pour en finir avec le Corrupteur. Rome peut compter sur nous pour préparer dans l'ombre de Paris ce qui jaillira bientôt sur son pavé, enfin débarrassé de la lie réformée.

- Nous nous tenons à disposition du peuple français afin d'éclaircir les mensonges qui ne cessent d'être propagés contre la Foi et ses représentants. Nous répondrons à leurs interrogations quant au soulèvement des Fidèles en France et dans l'Europe entière, et les mettrons en relation avec les personnes compétentes pour ordonner leur participation. Nos colleurs d'affiche feront office d'intermédiaires.

- Nous appelons l'ensemble des Ducs et des Comtes du Royaume à tout mettre en oeuvre pour faciliter la purification du pays et à organiser collectivement la succession de l'Imposteur sur le Trône. Le Royaume ne sera pas sauvé de l'Enfer par quelques sourcils inquiets entre deux jeux de salon. Nous avons aujourd'hui pour devoir de communier si nous voulons retrouver notre unité...

Car nous sommes le Rempart de la Foi contre l'Impie, le dernier lien entre Rome et Paris.

Pour Dieu, l'Église et la France !

--Frere_gregoire

Citation:

Nomination d'un nouveau vicaire paroissial de Gien
Frère Roland Cartier est nommé à la charge de vicaire de la paroisse de Gien

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Frère Roland Cartier

vicaire paroissial de Gien

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le sixième jour du mois de janvier, de l’an de grâce 1461.

David064

Citation:

1461, année de la foy

A tous les fidèles du diocèse d'Orléans
A tous les élus du duché d'Orléans
A tous les membres du clergé orléanais
A ceux qui liront

Nous adressons nos meilleurs vœux pour la nouvelle année qui commence. Nous espérons que 1461 soit riche en évènements positifs pour notre diocèse et notre duché.

Au cours de cette année la foy se développera ainsi nous formulons de pieux vœux de conversion, de vocation et de propagation de la vraie foy. Depuis ses fondements même, la foy aristotélicienne est au cœur de notre diocèse et de notre duché, elle fait partie intégrante de chacun d'entre nous. Ainsi, les cures seront à nouveau toutes pourvues et les messes reprendront à un rythme régulier très rapidement dans tout le diocèse.

Cette année, nous souhaitons également voir fleurir les prêches dans tous les villages et nous lançons un appel à tous les théologiens de l'église pour ces prêches s'organisent dans un seul but : la propagation de la vraie foy dans l'ensemble du diocèse et du duché.

Nous adressons également nos meilleurs vœux à l'ensemble des élus et des fonctionnaires du duché. Que 1461 s'inscrive dans le prolongement des années précédentes et que leur action politique soit toujours guider par la foy et la vertu.

Nous adressons au clergé orléanais, dévoué à sa mission nos meilleurs vœux. Que 1461 soit une année riche en vocations, en sacrements et en moments festifs dédiés à l'affirmation de la foy de tous. Qu'elle soit une année de stabilité épiscopale après les remous de 1460, si Dieu me prête vie une année encore. Nous prions tout particulièrement pour Monseigneur Navigius, primat de France et actuellement emprisonné. La mission épiscopale est une mission de chaque jour. Les actions de certains prélats ont jeté le doute et le discrédit sur tous. Aujourd'hui, seule la prière compte et je veux faire mienne celle de St Grégoire. La seule mission de l'Église est la propagation de la vraie foy, c'est là ce que je m'applique à faire.

Enfin, nous adressons nos vœux de santé à tous. A l'heure où les rumeurs de maladies se propagent, nous prions pour que toute épidémie reste loin de notre duché.

Fait à Orléans, le 6 janvier 1461

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Milandor

Milandor écouta les lectures puis les paroles de l'évêque.
Il admira les crèches qui avaient été disposées.
Ensuite, il partagea le pain et le vin de l'amitié aristotélicienne et reçut le cierge transmis par le prélât en guise d'envoi en mission.
Ce fut une belle messe de la saint Noel.
La cérémonie se termina par des nominations au sein du diocèse. Milandor remercia l'évêque pour le poste qu'il lui confiait et souhaita une bonne année aux aristotéliciens qui étaient venus assister à l'office.

Bengouin

Ce jour la Bengouin arrive un peu avant la messe et en profite pour faire une prière a tous les saints :

Citation:

saint Urbain aide moi à boire tout ce vin
Saint Cécile aide moi à garder le rithme.
les tavernes, où il n'y a ni Cécile, ni Urbain.
Je prendrai ma plume pour écrire a saint anselme.

Saint Christophe aide moi a prendre la route.
Je retourne en taverne, je prie a la Sainte Boulasse.
Sur cette route il ne m'arrivera aucune crasse.
Peut étre que je suis fort et que les brigands me redoute.

Puis il s'installe, pres de la sainte boulasse, comme a son habitude, en attendant le début de la messe

Leanore

Il y eut les prières, la lecture du livre sacré, la lumière...

Léanore tenta de ne pas laisser libre court à son émotion en écoutant les jolis textes et chercha le réconfort dans les prières et la chaleur de la lumière.

Elle baissa la tête humblement pour recevoir le bénédiction

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David064

La célébration terminée, l'évêque annonça les nouvelles nominations.

Mes amis, afin de permettre la meilleure organisation possible de notre diocèse, j'ai besoin d'être bien entouré. Ainsi, je souhaite faire de Soeur Sarah dicte Ladyemeraude, en qui j'ai toute confiance, ma conseillère particulière. La charge d'archidiacre revient ainsi à Frère Milandor de l'ordre cistercien.

Il afficha ensuite les nominations.

Citation:

Nomination d'une nouvelle conseillère particulière auprès de l'évêque d'Orléans
Ladyemeraude est nommée à la charge de conseillère particulière dite teckel à poil ras de l'évêque du diocèse d'Orléans

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Soeur Sarah, dicte Ladyemeraude

conseillère particulière auprès de l'évêque

Puisse Aristote la guider,

Fait à Orléans, le premier jour du mois de Janvier, de l’an de grâce 1461.

Citation:

Nomination d'un nouvel archidiacre
Milandor est nommé à la charge d'archidiacre du diocèse d'Orléans

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Frère Caesar Milandor de Castel Vilar de la Duranxie, dict Milandor

archidiacre

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le premier jour du mois de Janvier, de l’an de grâce 1461.

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David064

L'évêque s'approcha alors d'un cierge et alluma une bougie qu'il tendit à Rosa de Bari puis une autre qu'il remit à Soeur Sarah et enfiin une troisième qu'il offrit à Milandor. Il leur dit alors.

Mes frères, cette lumière est signe d'amitié. Propagez-la autour de vous, que la vraie foy rayonne, que l'amitié vraie inonde les rues d'Orléans et le duché tout entier.

Alors il les envoya vers l'extérieur après les avoir bénis. Il bénit également la foule des fidèles achevant ici la messe.

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David064

Ayant fini la lecture de la légende, l'évêque reprit la parole.

Mes amis, mes frères, voilà une belle légende. Cette légende est commémorée tous les ans le jour de la St Noël. Et cet année encore, au pied de l'arbre de Noël, se trouvent vos cadeaux. Il est temps à partager l'amitié et les cadeaux.

Il prépara la table et pria.

Il partagea alors le pain et les cadeaux pour chacun.

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David064

En même temps qu'il lisait les extraits du Livre des Vertus relatifs aux naissances des prophètes, deux crèches vivantes s'étaient dressées de part et d'autre du choeur. L'une représentait la Nativité d'Aristote et l'autre, la Nativité de Christos.

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David064

Mes amis, mes frères,

Devant nous se trouve la crèche vivante d'Aristote et de Christos. Deux enfants nés sous une bonne étoile. Deux enfants qui allaient avoir une vie plus importante que celle des autres enfants de leur génération. Vous aussi, bénissez vos enfants, seul le Très-Haut sait si leur vie sera commune ou au contraire extraordinaire. Priez le Divin pour qu'Il les protège. Maintenant je vais vous lire un dernier extrait du Livre des Vertus pour cette messe. Il s'agit de la légende du Père Nicolas Noël. La voici :

Citation:

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...

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Milandor

Milandor sortit son missel et récita les prières traditionnelles.
Après avoir récité le confiteor à la suite de l'évêque, il se lança dans le credo :

David064

Ensuite, Frère David commença la lecture du Livre des Vertus :

Citation:

Chapitre premier.

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Les discussions touchant à leur fin sans qu’aucune solution n’émerge, l’homme retourna chez lui en hâte.

Là, allongée sur un lit de cuir, sa femme venait de mettre au monde un fils. L’homme s’approcha avec respect du nouveau né, le pris entre ses bras, le leva vers le ciel en disant : « Puissances célestes, je vous confie mon fils. Donnez lui une vie droite et juste. Que son cœur soit pur, son intelligence éveillée et sa vertu sans faille. Que votre sagesse guide ses pas et ses pensées, afin que son existence soit comme un chêne solide à l’ombre duquel les malheureux viendront se reposer. ». Reposant l’enfant près de sa mère, l’homme s’agenouilla près du lit et resta un long temps immobile, contemplant silencieusement sa femme et son fils.

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David064

L'évêque poursuivit avec la lecture d'un passage de la Vita de Christos :

Citation:

Chapitre 1

Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...

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Ladyemeraude

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les saints et à vous aussi mes amis, parce que j’ai beaucoup péché en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les saints, et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés
Amen.

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

David064

Puis l'évêque reprit la parole :

Maintenant proclamons d'une voix forte notre foi :

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Christabella

Chris était en retard, plongée dans ses réflexions ...

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les saints et à vous aussi mes amis, parce que j’ai beaucoup péché en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les saints, et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés
Amen.
Elle enchaîna directement avec le credo ...

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Elisaabeth.

Installée sur l’un des bancs non loin de l’autel, la messe allait commencer. Non, elle commença ! Cela change tout. Elle attrapa son chapelet qu’elle entortilla autour de ses doigts, joignit ses mains et vu qu’il fallait réciter la prière du pardon … et bien, allons-y !

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints et à vous aussi, mes Amis, parce que j’ai beaucoup péché … Pfeu, j’ai rien fait, précédemment ! Pas même le péché de gourmandise. Mais où va le moonnde ? Non finalement, ne fais pas de commentaire. … en pensées, en paroles, en actions. Encore une fois, pas de commentaire …
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l’absolution et la rémission de tous nos péchés. Et peut-être que si vous avez un peu de pitié pour l’une de vos fidèles, vous pourriez éventuellement, exaucer mes prières ? Mais bien sûr, ce n’est qu’une éventualité.
Amen.

Ça c’est fait et bien fait … malgré les commentaires. Mais c’est toujours fait avec bon cœur et beaucoup de … sérieux ? Hem hem. Nous ne ferons aucun commentaire. Non vraiment, aucun.
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Milandor

Milandor salua sa filleule et alla la rejoindre sur le banc.
Il avait entendu parler d'une crèche vivante et c'est à ce moment que son valet Félix fit son apparition avec un paquet.
Le valet apportait le déguisement de Milandor pour l'événement.
Milandor n'était plus certain que l'événement ait bien lieu mais au cas où, il serait prêt.

David064

Frère David avait laissé le temps à tous ceux qui le souhaitaient de se rendre en la cathédrale. Il commença donc la célébration.

Bienvenue à tous pour cette messe de la St Noël et fête des prophètes. En ces derniers jours de l'an de grâce 1460, unissons nos prières et rallumons la flamme de l'amitié. Mais tout de suite, demandons pardon pour nos péchés.

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Christabella

Chris s'avança dans la cathédrale pour la messe de la Sainct Noel. Elle n'aurait manqué cela pour rien au monde, même si cela justifiait de se déplacer jusqu'à la Cathédrale. Elle salua ceux qu'elle connaissait pas encore bien, et son parrain. Elle admira le décor de la cathédrale.

Puis elle s'installa dans un coin, son livre d'heures à la main. C'était la date anniversaire du décès de sa mère, alors ce jour là ... elle se sentait un peu triste. Elle espéra que Nia viendrait au repas, chez elle.
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Ladyemeraude

Sarah arriva et salua tous et toutes .
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Elisaabeth.

La messe de la Saint Noël ? La blonde ne la louperait pour … rien au monde ? La seule fois où elle n’est pas aller à l’Église pour la Saint Noël, c’était l’an dernier. Cette année, il était hooors de question de rater la messe. À défaut de l’Église d'Orléans, elle se rendit à la Cathédrale. D’ailleurs, dans la dite Cathédrale, la jeune femme y trouva des têtes plus ou moins connues. Elle les salua, n’osant s’approcher d'eux pour discuter – comme si c’était l’endroit pour se taper la discute avec les autres ! – et puis, elle ne savait pas à quel moment commencerait la messe alors, on tient sa langue tranquille et on attend.
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David064

Bonjour tous les deux. Je suis ravi de vous voir. Je vais bien et vous-même ?
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Leanore

Les cloches sonnaient pour les appeler, les accueillir. La plus belle nuit de l'année allait commencer et Léanore s'en réjouissait à l'avance même si une ombre noircissait le tableau de sa vie.

Elle se rendit donc à la cathédrale à défaut de la petite église orléanaise. Des têtes connues étaient déjà là.

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David064

L'évêque d'Orléans entra et fit sonner les cloches. La messe de la St Noël et des Prophètes allait commencer.

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Mamaion

Mamaion arriva à la cathédrale accompagnée de ses enfants. Ils entrèrent dans le lieu saint, se signèrent et allèrent s'installer après avoir saluer frère David.

Bonjour! Comment allez vous? Belle journée pour sortir, c'est agréable.
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Milandor

En entendant les cloches, Milandor se dirigea vers la cathédrale.
Il y retrouva Mamion et Monseigneur David.

Bonjour à vous !
Cela fait bien longtemps que je n'ai pas assisté à une messe et quelle belle occasion que la Saint Noel pour se retrouver ici.

Lepinailleur

Citation:

------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France

À nos sujets & à son peuple,
À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,

En ce jour du 20 décembre 1460 nous confirmons de notre scel l'annonce suivante :

Citation:

Pour et au nom de Sa Majesté Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France,
De Nous, Sa Majesté Agnès de Saint Just, Reyne consort de France,

A Falco de Cartel, Capitaine de cavalerie du Coeur Navré, très estimé féal au Royaume,

Respect et royales salutations.

accordons charge et devoir au Sieur Falco de Cartel et à sa Cavalerie du Coeur Navré de porter le fer en Notre nom chez Nos ennemis déclarés et de défendre nos domaines.

Profitons de la présente pour nommer le Sieur Falco de Cartel, Mignon Royal.

Faict à Paris, le 14e de Décembre 1460.

Nota bene : S'il prenait subitement l'envie au Sieur de Cartel de porter atteinte à la personne de Sa Majesté le Roy de France, qu'il soit porté à sa connaissance que Nous, Agnès de Saint Just, Reyne consort de France, l'éviscèrerions au coutel de chasse rouillé et lui arracherions les yeux à la fourchette à fruit directement importée d'Italie
A chaque mignon suffit sa peine.

Qu'il en soit ainsi et heureusement.

Ainsi nous confirmons.

Citation:

Au peuple des fidèles et des croyants qui forme la grande famille aristotélicienne
Au nom du Concile Épiscopal du Saint-Empire,

Nous, Monseigneur Tibère de Montefeltro, Vice-Primat du CESE, Archevêque Métropolitain d'Arles et Grand Maître de l'Ordre du Tau, faisons annonce de ce qui suit.

Les évêques du Concile Episcopal du Saint Empire souhaitent affirmer leur profonde inquiétude quant aux nouvelles qui leur viennent du royaume de France. Un roi, tout comme un empereur, se doit d'être le garant du respect de la sainte foi aristotélicienne et doit se montrer ferme et droit face à l'hérésie, qui peut se manifester de multiples façons, mais qui n'a qu'un seul véritable visage; celui du Sans Nom.
En conséquence, Nous regrettons qu'Eusaias Blanc-Combaz, nouvellement élu roi de France, ait accepté l'allégeance d'un sujet excommunié en la personne du sieur Falco.

En outre, nous condamnons avec la plus grande fermeté l'appel à l'assassinat proclamé par le même Eusaias sur les personnes de Son Eminence Aaron, cardinal romain et de Monseigneur Navigius primat de France. Cela est indigne d'un homme qui a la responsabilité de diriger la France. Le pouvoir ne peut être utilisé à des fins personnelles, il doit l'être pour le bien de tous, sous le regard du Très Haut.
Nous prions pour que le roi-élu revienne au plus vite sur sa décision, sans quoi cela ruinera pour longtemps l'image du trône de France, et ce autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de ses frontières.

Les évêques du Concile Episcopal du Saint-Empire se joignent à leurs frères de l'Assemblée Episcopale de France pour affirmer l'unité de l'Eglise toute entière dans cette affaire, qui nous l'espérons, trouvera rapidement une issue heureuse et conforme aux saintes lois de Dieu et de ses prophètes.

Per Gloriam Dei.

Rédigé puis scellé à Rome en ce 18e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX.

Pour le CESE, Monseigneur Tibère de Montefeltro, Vice-Primat francophone du CESE, Archevêque Métropolitain d'Arles.

--Isabelle_lupin_campbell

La circulaire la laissait interdite et les choses empirèrent lorsque Rosa dit simplement :

Citation:

Bon Hé bien mes chers amis et fidèles. Je suis désolée. Je vous demande gentiment de quitter les lieux. Nous ferons ce baptême une autre fois!

Elle attendait depuis tout ce temps pour rien ??

Rosa, s'il vous plait, ne partez pas ! appela-t-elle.

Lepinailleur

Citation:

De nous, Tully Farnèse, Cardinal-Évêque d'Egée, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,
au nom du Collège des Cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine.

A Eusaias Blanc-Combaz, Roi-Élu du Royaume de France,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

"Je crois en l’Église Aristotélicienne, une, sainte et indivisible"

C'est uniquement en professant et en gardant intacte cette règle de vérité que nous serons vraiment
les Enfants que le Très-Haut attend. Nous voulons tous et aspirons tous à faire que l’Église devienne
le phare guidant les fidèles à travers les ténébreuses, et à travers les murmures du Sans-Nom oppressants
et malsains. Nos saints prophètes se sont évertués à faire de Leur Église l'institution destinée à la totalité
des enfants de Dieu, pour rassembler, dans la foi, et sauvegarder les âmes de tous ceux qui crient jours
et nuits "CREDO". A faire l'unique part du peuple de Dieu les Hommes sont appelés.

Aujourd'hui, notre cœur saigne, et transpire la douleur de tous ceux des fidèles à qui l'on a imposé
de choisir entre le Roi qu'ils ont désigné, et l’Église qu'ils ont toujours aimée, toujours respectée et toujours
appelée.

Dans le sillon et la perspective de l'unité et de l'universalité de l’Église se place aussi la Sainte Curie : elle
présente une variété de visages, car elle exprime le visage de l’Église une et universelle. Avec le Sacré
Collège des Cardinaux, de manière particulière, Le Saint-Père a voulu mettre en exergue que l’Église
est Église de tous les peuples, et par conséquent qu'elle s’exprime dans les différentes cultures des divers
royaumes et empires, des diverses provinces qui composent notre monde, des diverses paroisses qui
font que vous tous, êtes tous importants pour l’Église. En recevant la barrette rouge, tous les cardinaux savaient
dès leur élection qu’elle indiquait « qu'ils doivent être prêts à se comporter avec courage, jusqu’à l’effusion
du sang, pour l’essor de la foi aristotélicienne, pour la paix et la tranquillité des enfants de Dieu ».

Durant les nombreux mois caractérisants l'exercice de notre mandat en tant que Vice-Chancelier de la
Congrégation des Affaires du Siècle, nous avons eu à prendre des décisions, à faire des choix ; douloureux
parfois ; à nous déplacer en personne sur des terres où les concordats sacrés étaient mis à mal par les
régnants. Toujours l'Eglise a pu faire du message de Dieu, une vérité, et faire que les âmes soient
préservés au sein de la colonne de lumière annonciatrice du jugement final.

Aujourd'hui, alors même que tout va à vau l'eau, alors que les déclarations succèdent aux déclarations,
alors que parfois la colère dicte les mots,

Nous invitons Eusaias Blanc-Combaz, ci-devant, Roi-élu par ses sujets à répondre à cet appel de paix et de
discussions. Nous en appelons ainsi même à tous les hommes et les femmes de bonne volonté à n'agir que dans
l'aura salvatrice de la modération.

Eusaias de Blanc Combaz, Roi élu par le peuple de France,nous avons assisté au procès de réhabilitation,
nous avons entendu les paroles que vous avez prononcées.

Rejoignez-nous afin qu'ensemble nous nous asseyions à la table des discussions. Nous pensons avant tout
au peuple qui ne peut faire ce choix que nos parties lui imposent. En effet, au moment où cette discorde
atteindra un point de non-retour, que restera t-il aux veuves et aux orphelins ? Que restera t-il du
Royaume ? Que restera t-il de l’Église ? Tout comme vous nous souhaitons éviter le chaos.
L’Église propose par cette invitation une main tendue, acceptant d'écouter et de comprendre. Agissons
fraternellement, car ne sommes nous pas au final tous des frères et des sœurs devant Dieu ?

C'est avec l'espoir d'une réconciliation, et dans l'attente d'une rencontre, que nous vous offrons à tous,
notre bénédiction apostolique,

Son Éminence Monseigneur Tully Farnèse
Cardinal-Evêque d'Egée
Seigneur de Sonnaz et de Montgon

Rosa_da_bari

Rosa salua et accueilla chaleureusement tout le monde. Elle regardait la porte en espérant que la baptisée se pointe. Mais non. Tous, ils attendirent la future fan d'Aristote mais en vain. Même qu'un messager vint afficher des annonces sans même tenir compte de ce qui se préparait.

Quel effronté que celui-là! Franchement!

Ce fut la cerise sur le sunday. Rosa perdit patience.

Bon Hé bien mes chers amis et fidèles. Je suis désolée. Je vous demande gentiment de quitter les lieux. Nous ferons ce baptême une autre fois!

Sur ces mots, Rosa quitta.

Orleane

Orleane était venue à la cathédrale pour prier Aristode . Sa maman dirigeait l'Armée de L'Ost Orléanais et elle était inquiète .
Elle attendait aussi que quelqu'un vienne faire la confirmation de son baptême . Sa pastorale était fini déjà depuis trois mois .
Elle s'agenouillât devant l'autel et récitât doucement le crédo pour sa maman Dame Aegidia et pour tous les soldats et les habitants qui se battaient pour le royaume .

Lepinailleur

Citation:

------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France

À nos officiers et feudataires,
À nos sujets & à son peuple,
À tous ceux qui parmi eux, la présente liront ou se feront lire,
Salut.

L'après Rome.

C'est sans l'once d'une surprise que Nous avons pris connaissance de la dernière annonce de la Curie concernant Notre excommunication. Cette dernière ne doit surprendre personne, car les tricheurs sont à la merci des gens de la galerie qui connaissent leurs tours. Fort de notre autorité de Roy, nous déclarons sans la moindre équivoque possible que la Couronne est insensible au chantage. Nous ne laisserons pas la Curie Romaine régner à Notre place pas plus que nous lui permettrons de déchirer ou de menacer impunément nos sujets et vassaux après l'avoir vue se menacer et se déchirer elle-même.

Nous l'invitons à relire le concordat de Paris dont elle se réclame et par la même occasion à se rappeler que conformément à notre charte fondamentale, le règne du Monarque débute dès le jour des résultats d'où il tire sa pleine légitimité.

Parce que nul ne verra en Nous un fol irresponsable dénué de patience et de magnanimité, laissons à la Curie Romaine deux jours pleins pour se rétracter du dangereux chemin dans lequel elle entend mener la France, faute de quoi, que chacun soit assuré que Nous prendrons TOUTES les dispositions nécessaires pour protéger les Sujets de France des trop nombreuses ingérences et trafics d'influence de quelques prélats vaniteux plus versés dans les affaires temporelles qu'ambitieux dans leurs attributions spirituelles. Ces dérives sont les causes directes du détournement des fidèles de son influence. La responsabilité de ces maux qui lui incombe et qu'elle entend malhonnêtement Nous faire endosser, lui reviendra quoi qu'il advienne.

Nous attendons promptement sa réponse.
Pour la France, ainsi Je parle !

Citation:

------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France

À l'attention de Aaron de Nagan, Cardinal,
À l'attention de Navigius di Carrenza, Primat de France,
Aux esprits féaux du Royaume de France,
À l'ensemble de Nos sujets,
À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.

L'Après Rome - Mesures Préliminaires

Voilà des années que tous les sujets du Royaume s'accordent à affirmer que l'Église Aristotélicienne Romaine est malade. Aux messes vides, ont suivi les cures désertes. Aux cures désertes, ont suivi les évêchés vacants. Aux évêchés vacants, a succédé le déchirement de la Curie en son propre sein. Silencieuse, aimante, fidèle, la France a jusqu'ici enduré au travers d'une patience et d'une dévotion qui l'honorent tout le laxisme, toutes les incohérences, toutes les approximations, toutes les frasques des hauts représentants Romains qui ont conduit nombre de nos provinces au bord de la guerre civile. Aux messes vides, aux cures désertes, aux évêchés vacants, au déchirement de la Curie, se succède désormais la menace aux vassaux de France, l'incitation à la sédition, la tentative de déstabilisation du Royaume, sous prétexte qu'inapte à accomplir sa mission dans Nos cités et Nos villages de France elle entend Nous rendre responsable du fait que les sujets du Royaume se choisissent des représentants qui ne se soumettent pas à son influence. La Curie Romaine a décidé de tout examiner, de tout remuer, sans exception et sans ménagement, dès lors qu'il s'agit de se mêler de féodalité, d'allégeance, et de pouvoir temporel. Il Nous appartient désormais de la ramener à l'humilité qu'elle n'aurait jamais dû quitter, en sombrant sous Nos yeux impuissants dans les noirs marécages de l'orgueil ; tout comme il est de Notre Aristotélicien devoir de lui faire comprendre ce qu'il en coûte d'avoir tête de plomb et pieds d'argile.

Nous lui avons laissé deux jours pour se rétracter de ses errements. Au lieu de quoi, avons reçu invitation à l'élaboration d'une "profonde réflexion" sur nos actes de la part du Primat de France. Nous aurions souhaité, que charité bien ordonnée, Monseigneur Navigius commence par engager sa propre réflexion sur lui-même et ce qu'il représente. En vain, car si l'Église mettait autant d'énergie dans sa remise en question qu'elle ne met de venin dans ses élégances d'élocution, sans doute n'aurait-elle pas besoin d'instiller la peur pour se faire aimer. Au silence méprisant des uns, Nous recevons donc la littérature des autres. Ces Messieurs, infiniment tristes et blessés au cœur, Nous rappellent avec des regrets que Nous préjugerons comme honnêtes et sans doute très légitimes, qu'hélas, l'Église est régie par des lois, et que ces lois étant ce qu'elles sont, nul ne peut s'y soustraire, même si c'est l'âme meurtrie qu'ils prennent l'infinie et douloureuse décision d'excommunier le Roy, de menacer d'excommunication ses vassaux, d'affirmer un jour que les non-baptisés peuvent être excommuniés comme les autres et d'affirmer le lendemain que c'est une aberration, de pratiquer le terrorisme de conscience sur Notre sol, de revenir sur des décisions prises par des Cardinaux juste avant la fin d'élections royales et de décider d'appliquer à la carte le respect ou non des concordats signés avec l'Église Romaine.

C'est un langage qu'en tant que Souverain, ayant la lourde charge de diriger un État et de veiller sur ses Sujets comme sur ses propres fils, Nous ne pouvons que comprendre. Sed Lex, Dura Lex. Cependant, il s'avère que le Royaume de France est lui aussi régi par des lois, et que ces lois étant ce qu'elles sont, nul ne peut s'y soustraire. C'est donc l'âme profondément meurtrie qu'en ce jour, Nous constatons que la Curie que le peuple n'a jamais mandaté, a adopté et entend imposer à la France des lois qui vont à l'encontre de celles dont s'est doté le Royaume et dont dépendent à la fois sa stabilité et sa souveraineté, et que par conséquent, attristés par ce douloureux constat, Nous ne pouvons qu'être dans la bouleversante obligation d'appliquer Nos propres lois et nos propres mesures dans la juste défense et la bonne protection des sujets de France.

Aussi, par la présente, déclarons:

Aaron de Nagan, Vicomte d'Ivry , Seigneur d'Arches et de Germigny, Félon à la Couronne, Traître & Ennemi de la France, avec toutes les conséquences qui en découlent. Qu'il soit destitué sur le champ de ses terres en Notre Domaine ; destitution assortie d'une demande expresse auprès de ses Suzerains de les déchoir dans le même sens s'ils ne veulent pas hériter de la même sentence ; placement en liste d'ennemi par Nos armées en tant que nuisible.
Navigius di Carraza, Traître & Ennemi de la France, avec toutes les conséquences qui en découlent. Qu'il soit sorti et interdit d'entrée sur le champ de notre chambre des Feudataires et placé en liste d'ennemi par Nos armées en tant que nuisible.

Au motif de:

De fait,
Toute personne soutenant des ennemis de la France dans leur œuvre de nuisance, de sédition, et de trahison,
Toute personne s'associant à eux dans des listes, groupes, association etc.
Toute personne obéissant ou suivant leurs directives subira le même sort qu'eux par la simple commission du fait.

De la même façon, Nous invitons cordialement, dans un esprit de compassion évidemment fort chagriné, tous ceux qui soutiennent ces signataires à se manifester auprès de Notre personne afin qu'ils entérinent leur choix définitif quant à leur allégeance, afin que Nous puissions prendre en bon père de famille les aimables dispositions pour qu'en toute quiétude, après s'être dépouillés des terres, privilèges de charges, honneurs et avantages qui les relient à notre sol et à nos institutions, ils puissent avec la disgrâce quitter sereinement le territoire, la tête sur leurs épaules alourdies par les forfaits qu'il leur plaît de se rendre coupables.

Aussi, annonçons solennellement dès à présent et jusqu'à nouvel ordre:

La caducité de fait du Concordat de Paris
La non-reconnaissance par le Roy, les Pairs de France, les Grands Officiers, les Officiers, et plus généralement les institutions de la Couronne de tout Concordat provincial contracté avec Rome
La perte de valeur juridique immédiate au devant de Nos institutions du statut d'hérétique ; de toute excommunication passée, présente, comme future agréée par la Curie Romaine indépendamment de Notre volonté.
La non-reconnaissance par la Hérauderie de France de Sacrements réalisés par des traîtres ou des ennemis de la France sous ce statut, ce qui entend à dater du moment où leur trahison et leur statut d'ennemi est avéré, sans effet rétroactif.
L'amendement de tous Nos textes par lesquels Nos vassaux, Notre noblesse, et Nos sujets, auraient à souffrir des chantages de la Curie, afin qu'il leur soit fait nul dommage ni dans leur dignité, ni dans leurs biens.

Ces mesures étant préliminaires, qu'il soit entendu que d'autres suivront. Une aube nouvelle se lève sur l'Aristotélicité.
Elle se fera avec la France, avec le Roy, avec le Pape, avec les Clercs féaux, et tous les sujets de bonne volonté.
Trop de largesses ont asséché le cœur de ceux qui par Nous tiraient leur prestige, et qui l'ont funestement oublié.
Désormais, Paris reprend la main et au chaos engendré par l'acédie et les ambitions déplacées des Hommes en pourpre, avec la loyauté de tous, finira par remettre bon ordre.

Pour la France ... ainsi Je frappe !

--Isabelle_lupin_campbell

Isabelle attendait le début de la cérémonie avec émotion. Elle déambula dans la cathédrale, saluant et tout sourire, touchée que l'on se déplace pour elle. Aedan n'était pas encore là mais elle savait de source sûre qu'il viendrait.

Elle eut une pensée pour Anne qui n'était plus... leva la tête vers le plafond bombé de l'édifice, lui accordant une prière pleine d'émotion. Comme il pouvait être difficile de savoir continuer à vivre quand les gens que l'on aimait mourraient de façons surprenantes ou innatendues. Il lui restait tant à vivre ici bas, elle avait choisi de s'en aller dans sa prime jeunesse pourtant. Que le Très-Haut lui accorde miséricorde et qu'il la protège.

Se tournant vers Rosa, elle sourit, prête.

Lepinailleur

Citation:

Décision du tribunal religieux tenu à Saint-Michel-Archange

Aaron de Nagan, Cardinal, Doyen du Sacré-Collège et Archichancelier du Siège Apostolique, Archevêque de Césarée, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote, au nom du Collège des Cardinaux de la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine.

Pour le Sacré-Collège :

Aaron de Nagan,
Cardinal et archichancelier du Siège Apostolique.

Rome, le XI décembre de l'an de grâce MCDLX

[Attention de prendre en considération le problème de temporalité qui a corseté le RP de la réhabilitation débuté avant le résultat des élections, et celui de la reconnaissance de Falco par Eusaias survenu alors que le RP du tribunal n'était pas encore terminé, engendrant un problème majeur de synchronisation des actions qui empêchait l’Église, par soucis de cohérence, de réagir sur ce dernier événement sans avoir terminé le procès en réhabilitation]

Gavril.

Gavril était en retard, comme d'habitude, une mauvaise habitude d'ailleurs qu'il essayait le plus possible de corriger mais c'était pas simple. Il était en voyage, long et dur par dela les flots. Mais il était revenue en expresse pour la batpéme annoncé de son amie qu'il n'avait pas revue depuis si longtemps! Le bateau s'éait enchainait avec la route, les chevauché, les quelques halte pour changer de monture. Il était vétue de ouleur assez sombre, pour un baptéme, pas le top mais il n'avait pas eut le temps de se changer, surtout n'aait aucun autre vêtement a disposition. Il ne savait pas si il arriverait a temps, il poussa donc les portes de l'église!

En face de lui un homme assis, Isabelle en train de discuter avec un homme et une femme et le prétre ou un autre titre un peu plus loin. L'analise de la situation était faite, i n'était pas en retard, pas en avance non plus mais tout pile. Deplus, l'endroit était trés sur, pour un breton de son état, une cathédral en plein domaine royal était toujours un lieu de paix contrairement aux rues qui de temps en temps pouvait être plus délicate. Il se raprocha du groupe déjà constitué et les salua d'u grand sourire tout en attendant son tour pour faire une grosse bise a Elisabelle..

--Elisemaccampbell

Couverte de neige des pieds à la tête, Elise, essouflée, hors d'haleine depuis qu'elle avait quitté Angers arriva à la cathédrale avec beaucoup de retard. Elle espérait n'avoir pas trop râté de la cérémonie.

Elle salua silencieusement les personnes présentes, omis de dire bonjour à Elisabeth si elle était là mais apparemment, elle était devenue indésirable pour le restant de la famille, sourit à Liam, puis serra Isabelle dans ses bras.

Elle jeta un oeil aux hautes voûtes de la cathédrale. Combien d'années depuis qu'elle n'était venue là ?

--Duncan_mc_campbell

Duncan était revenu à Orléans pour la première fois depuis de nombreux mois, heureux malgré tout de retrouver cette ville. Il ne trouvait guère de changements ici et là et était revenu de loin pour assister au baptême de sa petite soeur après avoir appris qui y assisterai.
Il serra chaleureusement la main de Liam, en lui demandant comment il allait, bisa Athena, salua Rosa au loin, embrassa Isea et son autre soeur, soulagé de voir que certaines personnes n'étaient pas là.

Où est Aedan ?

Milandor

C'était dimanche, le jour de la messe dominicale.
Le pieux Milandor ne manquerait pas d'aller faire un tour dans un lieu saint pour y accomplir ses dévotions.
En entrant dans la cathédrale, il remarqua la soeur Rosa qui s'affairait à préparer un office. D'après le matériel qu'elle mettait en place, il semblait qu'il s'agissait d'un baptême.
Milandor alla vers elle pour la saluer.

La paix soit avec vous ma soeur. Je suis Milandor.
Je suis impatient d'entendre votre messe.

En allant prendre place dans les bancs, il passa devant la baptisante qu'il salua pour l'occasion.

--Athena_du_clan

Athena n'était pas venue à Orléans depuis des siècles lui semblait-il, ce fut donc avec une certaine émotion qu'elle revint ce matin-là afin d'assister au baptême de sa cousine et amie. Que de chemin parcouru depuis leur départ des Highlands. Secrètement, Athéna espérait que Liam viendrait... au fond d'elle, elle le savait qu'il viendrait puisqu'il adorait Isabelle.

Elle entra dans la cathédrale, salua le Messire présent, se présentant avec une petite révérence. Athéna Mac Campbell, une cousine de la baptisée. Je suis enchantée de faire votre connaissance.

Puis elle se dirigea vers Isabelle, ravissante comme à son habitude et la serra longuement dans ses bras.

--Liam_le_brigand

Quand il entra, la première personne qu'il vit fut Athéna qu'il toisa tandis qu'elle lui tournait le dos. Comment pouvait-il aller la trouver alors que ça faisait des mois qu'il ne répondait à aucun de ses courriers ? Après tout, elle devait comprendre.
Bonjour Femme, lança-t-il en avançant. Comment vas-tu depuis le temps ?
Non pas que la réponse l'intéressait vraiment mais il devait bien dire quelque chose.
L'intéressée se tourna comme si elle avait le diable aux trousses puis courut vers lui et murmura :

Citation:

Liam ! Est-ce bien toi ?

Il se mit à rire et acquiesca. Pardi que c'était lui ! Puis il ne s'en occupa plus, salua l'homme et étreignit Isabelle avec plus d'émotion que sa propre promise.

Tu es là... Alors, le grand jour ?

--_xalta

Elle avait chevauché pour un premier bapteme, mais elle était desormais trop loin pour assister à celui de son amie. Mais loin des yeux ne voulait pas dire loin du coeur. et donc elle avait envoyé un coursier avec un petit mot pour Isabelle qu'elle sache qu'en ce jour elle pensait à elle.

Citation:

Ma chère Isabelle.

Je sais que c'est un jour important pour toi et je regrette de ne pouvoir y assister. Mais si je ne suis pas là physiquement, je le suis par la coeur et par la pensée.

Je te félicite pour ton entrée dans la communauté fraternelle aristotélicienne.
Je suis persuadée que tu seras bien entourée.
Quand je reviendrais de cette campagne, nous pourrons passer de nouveau du temps ensemble.

Prends bien soin de toi mon amie.

Affectueusement

Xalta

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--Isabelle_lupin_campbell

Isabelle entra dans la cathédrale qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps... trop longtemps, après maintes et maintes voyages, son coeur se souvenait toujours avec tendresse de son cher Montargis et de l'Orléanais qu'elle avait habité. Tout ce temps passé...
Elle conssacrait sa foi en Christos ce jour-là, au nom de l'Amitié Aristotélicienne.
Au nom de cette amitié, elle songea à ceux qui à cause de la guerre ne pouvaient être présents d'un côté comme de l'autre... A la lecture de multiples lettres qu'elle avait reçu, son coeur s'était serré, elle n'avait pu refouler ses larmes. Désespérément, elle avait cru à un miracle mais il n'était pas venu...
Cette journée, son baptême était pour elle mais aussi pour eux...

Bonjour Mère Rosa, je crains que nous ne soyons guère nombreux, ne vous en faites pas. Mes amis sont de diverses contrées dont deux particulièrement chères à mon coeur mais la guerre les disperse et ils ne peuvent être présents.

Isabelle avait les larmes aux yeux, mais son père qui lui avait enseigné bien des choses considérait que pleurer revenait à avouer sa faiblesse, ainsi, elle ne pleurerait pas. Que le Très-Haut leur vienne en aide dans Sa Grande Miséricorde...

Rosa_da_bari

Jour de baptême, jour de cérémonie lithurgique sérieuse.

On ne fait pas de bêtise, on ne fait pas de bêtises, on ne fait pas de bêtise, se répétait Rosa tel un mantra.

Elle prépara tout : goupillon, chandelle, pain, vin, eau, chaise...

Il ne manquait plus que la future baptisée et les invités

--Frere_gregoire

Frère Grégoire vint à nouveau placarder des annonces en provenance de Rome.

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse de Langres

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque de Langres, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse du Puy

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque du Puy, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse de Beauvais

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque de Beauvais, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse d'Agen

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque d'Agen, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse de Périgueux

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque de Périgueux, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse de Lisieux

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque de Lisieux, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse de Tarbes

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque de Tarbes , et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le 2e jour du mois de décembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

.tofy

La messe d'intronisation venait de se terminer, pour rien au monde, Belgarath, Nicorette, Atila et Tofy ne l'aurait manquée.
Tofy restait songeuse, il était déjà loin le temps ou David avait prit sa charge d'évêque de Lausanne, elle se rappelait son arrivée à Grandson, pas simple d'être prêtre en Helvétie, mais il avait fait montre d'une telle gentillesse, de tant de doigté et d'intelligence qu'il avait rapidement été non seulement respecté mais apprécié. Tofy se pencha vers son mari

Ils ont de la chance les Orléanais, mamour, David fera des merveilles ici, ou apparemment le travail ne manque pas, mais qu'est ce qu'il va nous manquer...

Elle eut un sourire un peu triste, le temps pour eux étaient venu de quitter leur ami, elle s'apprêtait à aller lui dire au revoir lorsqu'un prêtre vint déposer des affiches cependant que David se dirigeait vers ses nouveaux fidèles.

Viens, mamour, laissons le a ses ouailles, nous lui dirons au revoir en taverne, ça retardera un peu les adieux.

Elle regarda ses 3 compagnons et ensemble ils quittèrent l'édifice.

--Frere_gregoire

La cérémonie terminée, Frère Grégoire vint afficher des annonces que le diocèse avait reçu en provenance de Rome.

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour l'Archidiocèse suffragant de Malines.

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Archevêque suffragant de Malines, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le quinzième jour du mois de novembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse d'Autun

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque d'Autun, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le quinzième jour du mois de novembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

Citation:

Avis d'élection à l'Assemblée Épiscopale de France
Appel aux candidatures pour le diocèse de Langres

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Navigius di Carrenza, Primat de France, faisons annonce de :

L'ouverture du dépôt de candidatures pour le poste d'Évêque de Langres, et ce pour une durée de sept jours à compter de la date d'affichage Place d'Aristote.

Les candidats sont priés de nous faire parvenir curriculum vitæ et lettre de motivation par courrier privé. Nous rappelons que les candidatures doivent respecter les statuts de l'assemblée épiscopale de France.

Aussi, seul un clerc théologien ayant exercé pendant au moins trois mois une charge lui conférant le pouvoir de célébrer et d’octroyer divers sacrements aristotéliciens peut postuler à la charge d'évêque ou d’archevêque suffragant. En outre, tout candidat doit être titulaire d’une licence en théologie obtenue dans un séminaire primaire reconnu par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien. Il est demandé aux prétendants de mentionner leur situation au regard de ce diplôme dans leur candidature.
Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demande explicative.

Que les paroles d’Aristote nous guident,

Fait à Rome, le quinzième jour du mois de novembre de l’an de grâce MCDLX

(HRP : Envoyez votre candidature à Navigius sur le forum de Rome)

David064

Je tiens à vous remercier tous d'être venus participer à cette cérémonie d'intronisation. Je remercie également son Éminence Diftain et Mgr Fitz d'avoir fait le déplacement jusqu'en Orléans. Que l'ensemble des fidèles du diocèse d'Orléans sache que je suis à leur disposition pour les aider dans leur vie quotidienne et spirituelle. Je remercie le clergé diocésain pour le formidable travail qu'il fait et je profite de ce moment particulier pour appeler aux vocations. Il y a une place pour chacun dans le service de notre Très Sainte Église. J'entreprends une nouvelle tournée du diocèse, n'hésitez pas à venir à ma rencontre. Que le Très-Haut vous protège tous et qu'Il vous bénisse, vous tous et le duché d'Orléans. Bon retour chez vous. Amen.

Il salua ses confrères de Sens et Nevers qui devaient rejoindre leurs diocèses puis il s'avança dans la nef pour aller à la rencontre des fidèles.

_________________

Titoune90

Discrètement, je m'assis au fond de l'Eglise. J'étais en retard et je ne voulais en aucun cas déranger les gens présents qui assistaient à cette belle cérémonie.
J'espérais pouvoir voir à la fin un des deux évêques. Mais le moment était à la prière. Et c'est de tout coeur que je m'unis aux autres.

David064

Mes amis, je vous invite maintenant à célébrer l'Amitié aristotélicienne qui nous unit et à partager ensemble ce breuvage et ce pain tout chaud.

_________________

David064

David était ému et honoré. Il prit la crosse et coiffa la mitre.

Éminence, je vous remercie. Je ferai tout mon possible pour réussir la mission qui m'a été confiée.

Puis en signe de service, il alla préparer le repas de l'amitié aristotélicienne en compagnie de Mgr Fitz.

_________________

Edwardiv

viste ta la cathédrale de cette vidamie

puis,il se mit a réciter le crédo après avoir réciter le chant de son ordre

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

puis il se releva et partis vers d autre cieux

Vincent.diftain

Le Cardinal reprit alors la parole.

Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, vous voici Evêque d'Orléans.

Pour symboliser votre nouvelle mission sacerdotale, je vous remets votre Crosse et votre Mitre.

Par la Crosse, vous êtes le berger des fidèles de votre diocèse, vous pouvez ainsi les conduire vers La Lumière Divine.

Par la Mitre, vous êtes le messager d'Aristote et de Christos nos deux Prophètes, puisque la Mitre est faite de deux parties.

Mon Frère, je vous souhaite réussite dans votre mission, que Le Très Haut vous garde en Sa Sainte Protection, qu'Aristote et Christos vous guident toujours vers le bien, et que tous les Saints vous soutiennent.
_________________
Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

David064

Après avoir écouté la lecture du texte, Frère David s'était approché du cardinal archevêque de Sens. Il s'agenouilla et renouvela alors ses voeux :

Père évêque, je veux aujourd'hui m'engager face au Très-Haut, devant vous, devant mes frères et mes soeurs, mes amis, ici rassemblés.
Je m'engage à ne porter aucune arme de combat à l'exception des armes d'apparat liée à la noblesse ou au coutumier.
Je m'engage à ne pas fonder de famille, de ce fait, je fais voeu de chaste célibat et ne pourrai adopter.
Je m'engage à être exemplaire et ainsi privilégier l'étude à la recherche de biens temporels. En tant que « Théologien de l'Église aristotélicienne, universelle et romaine », je m'engage à mettre mes capacités au service de la Vraie Foy et des fidèles en général.
Je m'engage à la Triple Obéissance : obéissance à la hiérarchie instaurée par Christos, l'obéissance au Dogme, l'obéissance au Droit Canon.

Puis il se remit en prière.

_________________

Ladyemeraude

Sœur Sarah se leva tôt pour être présente à l'intronisation du nouvel évêque.
Elle était ravie de le rencontrer en chair et en os . N'ayant pu se déplacer pour lui
souhaiter la bienvenue . Son pigeon avait fait des aller retour pour communiquer .

Après avoir saluer tous elle se signa et avança devant , puis prit un siège.

L'archidiaconesse du diocèse récita le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen

Le cardinal avait commencé la cérémonie , elle était attentive ..

_________________

Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

--Tibedaud

Tibedaud, toujours présent à l'office, restait attentif.
Son maître n'en attendait pas moins de lui.
Il récita le confiteor avant de reprendre le credo.

Citation:

puis, il écouta le texte lu par son Eminence Diftain.

Vincent.diftain

Le Cardinal s'approcha alors du Livre des Vertus et prit la parole.

Je vais vous lire le Chapitre XI de la Vita de Christos

Livre des Vertus a écrit:

Chapitre 11

Et tout ce monde se pressait autour de Christos. Et, celui-ci, continuait à parler le plus tranquillement qu’il est possible de l’être.

" Voyez-vous, cette ville de Jérusalem étouffe par son manque d’humanité.
Vous avez perdu les valeurs de partage et d'amitié. Mais vous avez surtout perdu la plus importante d'entre toutes: la fraternité!
Cette ville étouffe par manque d’amour et de charité ! Voyez la soupe populaire ; Qui parmi vous la fait vivre et donne son pain aux vagabonds ? "

Et les gens baissèrent les yeux, honteux qu’ils étaient de ce manque de générosité. L’une d’entre eux, qui se nommait Natchatcha, leva vers le messie son visage pur, et lui dit :

" Maître, que devons-nous faire pour vivre dans l’amour de Dieu? "

Alors, Christos lui répondit avec un sourire :

" Les fidèles de Dieu, ceux qui ont appris l’enseignement d’Aristote et qui veulent suivre le chemin que je vous trace, doivent former une communauté de vie. Cette communauté trouvera son sens, et permettra à chacun de vivre dans la vertu, si elle est unie dans l’amitié réciproque que chacun de ses membres se doit d’éprouver envers ses semblables. Pour vous guider, je serai le père de cette communauté, j'en érigerai les principes, et mes successeurs feront de même après moi."

Christos se tourna alors vers Titus, qui se tenait là…
" Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Eglise titanesque ! "

Et il se tourna vers les autres apôtres, qui faisaient la moue :

" Et vous, regardez-vous, voilà que vous oubliez la vertu et devenez jaloux! Pour faire partie de ma communauté fidèle à Dieu, il faudra tendre à être pur de tout péché. Or je vois bien qu’aucun d’entre vous ne peut prétendre à un tel niveau de vertu. Tournez vous alors vers Dieu, mes frères, car lui est miséricordieux et vous donne l’occasion de vous laver de vos fautes et de suivre le chemin que je trace pour vous.
N’ayez donc pas de peine, car vous serez mes successeurs, vous diffuserez la bonne nouvelle à toutes les nations en aidant Titus à créer mon Eglise. Ainsi, Je fais de vous les guides des fidèles de Dieu. Soyez des modèles pour ceux qui vous écoutent, car un mauvais guide trace une mauvaise route à ceux qui le suivent. Je vous nomme episkopoi (évêques). Vous aurez à charge le Salut de vos ouailles. "

Enfin, Christos jugea que la foule en avait assez entendu pour le jour présent et il la renvoya.

_________________
Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

David064

Le frère grégorien reprit ensuite alors que tous s'étaient confessés.

Maintenant renouvelons tous notre profession de foy, notre serment de croyant.

_________________

Pomdunor

Les pensées de Pom volaient de colonnes en piliers, de statues en peintures. Le discours de l'évêque n'arrivait pas à le motiver. Rien de nouveau, rien que du traditionnel pur jus.

Tiens, v'la un ti gamin que je connais. Et sa pelure ne m'est point inconnue. Va falloir le tenir à l’œil, le jeunot, va vouloir encore faire des bêtises... ou même pis !

A part cet enfant, rien ne semblait se passer. Même Rosa, assise à coté de lui, semblait s'ennuyer.

Oui, Rosa, je te donnerai un coup de coude s'il le faut. A moins que je ne m'endorme !
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP ( si réciprocité bien évidemment )

Adgo

Prévenu, au dernier moment, Adgo se précipita à Orléans et pénétra essoufflé, dans la Cathédrale. Il reconnu au delà de la foule la stature haute de Frère David.

Il trouva une place et se recueillit.

David064

Tout le monde semblait être là. Il était temps de commencer la cérémonie. Frère David prit alors la parole.

Mes chers frères, soeurs et amis, merci d'être là aujourd'hui pour la messe d'intronisation de votre nouvel évêque. La messe de mon intronisation puisque je suis votre nouvel évêque. Je remercie également son Éminence le cardinal archevêque de Sens Vincent Diftain, responsable de notre province ecclésiastique et Monseigneur Fitz évêque de Nevers pour leur présence parmi nous. Merci encore à chacun d'entre vous d'être là. Maintenant, prions pour le pardon de nos péchés.

Il pria

_________________

Stratus

Stratus arriva espérant pour un fois ne pas être trop en retard.

Il se signa et rendit hommage, puis discrètement il alla ce placer sur un banc.

Il n'aurait pas raté une telle cérémonie.

Il ce plaça donc là, et attendit que la cérémonie commence. Mais en attendant cette dernière il pria intérieurement pour qu'on lui pardonne ses fautes commises.

Ti_cul_a_bicycle

Ti-cul ne savait pas lire mais il avait des oreilles pour entendre et comprendre que la grosse gomme du patelin et des environs serait dans la cathédrale.

Wouhaaaa! Je vais être riche!

Revêtu de la chemise du Vieux Dunord, un peu trop grande soit dit en passant, le jeunot de 10 ans se faufila en douce sous les sièges du lieu saint.

Il s'arrêta aux pieds de Pom et attacha ensemble les lacets des chausses de l'homme.

Puis, il rampa à nouveau sous les bancs jusqu'à Xalta qui priait. Il profita de l'occasion pour fouiller dans ses choses. Il en déroba quelques babioles qu'il cacha rapidement dans ses poches et partit rapidement tel un serpent.

Il se rendit à la stale de la petite noblesse.

Pff! Bande de snob! Ça se prend pour des riches et en fait, ils n'ont pas un rond. Ça vaut tout de même la peine d'aller voir.

Il pénétra la stale en douce. Il glissa sa petite main sale dans une poche de Naudeas. Il regarda la chose.

Pfff! Rien que du faux. Ça ne vaut pas un clou.

Il laissa la chose sur place et repartir comme il était venu.

Le vers de terre croisa Mamaion et ses enfants.

Enfants... Bouffe!

Il jeta un coup d'oeil dans les choses de la jolie petite famille, en dénicha quelque chose à se mettre sous la dent et partit aussitôt se cacher derrière une statue difficile à voir dans le coin, loin derrière, près de la porte au cas où...

Rosa_da_bari

Depuis la levée du jour ROsa maugréait.

Encore une cérémonie pompeuse. Encore du "flafla" où il faut s'habiller "convenablement" selon les normes et faire des courbettes ridicules...

C'est avec mauvais grâce qu'elle s'était coiffée, chaussée et revêtu des ses vêtements sacerdotaux. Elle s'était même rendu à la cathédrale à pied au lieu de prendre son cheval.

Elle entra discrètement, saluant de la tête et silencieusement les gens qu'elle croisait. Au passage, elle avait remarqué Pom. Elle s'assoya donc près de lui. Cela la réconforta.

Salut Pom. Tu me pinces si je m'endors ou si je ne suis pas la cérémonie comme il se doit. D'ac?

Messire_godefroy

Godefroy prit sa place dans les rangs de bancs disposés face à l'autel. il sourit à l'assistance et s'assit en attendant le début de la cérémonie.

Baissant la tête, il se mit à prier tout bas. Nul ne pouvait entendre l'objet de sa prière.
_________________
Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

--Tibedaud

Le nouvel évêque d'Orléans allait être introduit dans ses fonctions.
C'est en tant qu'émissaire de son maître Milandor, que Tibedaud se rendit à la cérémonie.
Le frère David et le seigneur d'Estampes se connaissaient depuis longtemps ; cela ferait sans doute plaisir à Monseigneur David de savoir que l'un de ses amis se faisait représenter pour l'occasion. Le page alla saluer les célébrants. En passant près du cardinal-archevêque et de l'évêque de Nevers, il n'oublia pas de baiser leur anneau épiscopal, tout en leur demandant leur bénédiction. Il s'inclina devant la duchesse d'Orléans, présente elle aussi pour l'occasion puis, il se dirigea vers le héros du jour.

Monseigneur David, je suis le page du seigneur Milandor de Castel Vilar.
A travers moi, il vous adresse tous ses vœux pour votre prise de fonction à Orléans. Soyez assuré qu'il va prier pour la réussite de votre épiscopat.

Tibedaud rejoignit ensuite les bancs. Il connaissait bien les lieux ; il était déjà venu prier ici il y a quelques temps. Il avait été enfant de chœur et contrairement à d'autres qui craignaient peut-être le courroux divin, il se sentait un peu comme chez lui dans les lieux saints. Il prit place dans un banc, en attendant que la cérémonie débute.

Arthur.d.amahir

Arthur, 12 ans, fidèle à lui-même, fidèle d'Aristote et du Très-Haut depuis que Soeur Sarah les lui avait fait connaitre lors de sa pastorale, arriva à la cathédrale. L'intronisation était pour lui un moment fort, d'autant plus qu'Orléans tout entier attendait une nouvel évêque depuis la mort de Monseigneur Darius, et cela faisait quelques bons mois déjà.
Alors d'un pas guilleret, il grimpa les marche du majestueux édifice, se signa, et avança d'un pas mesuré vers la nef où se tenait Monseigneur David. Il s'arrêta d'ailleurs pour saluer toutes les têtes connues qui étaient présentes.

Je vous salue Monseigneur. Je suis ravi de pouvoir assister à votre intronisation. En tant que Bourgmestre d'Orléans, et en tant que fidèle de la foi Aristotélicienne, sachez que mes services vous sont acquis.

David064

Frère David souriait. Il était ému. Il regardait les fidèles entrer et les saluait avec chaleur et amitié. Il fut ému de croiser la duchesse Exaltation, il lui sourit et en s'inclinant devant elle, il dit :

Mes hommages Duchesse. Je suis honoré de votre présence. J'espère que nous aurons l'occasion de converser prochainement.

Puis il accueillit comme il se doit son confrère de Nevers, Monseigneur Fitz. Il salua le page de son ami Milandor à qui il adressa ces quelques mots :

Vous me voyez ravi de vous voir icelieu. Ce cher Milandor est-il toujours en aussi bonne santé ? Adressez-lui toute mon amitié et mes meilleures pensées.

En lui-même il repensait aux bons moments qu'il avait passé en Armagnac et Comminges auprès de ses amis Milandor, Riwenn, Toucoule, Érasme et tant d'autres. C'était le temps de sa jeunesse où simple diacre, il s'investissait tant pour la paroisse que pour la cité. Il fut tiré de ses pensées par l'arrivée du bourgmestre d'Orléans. Un jeune homme charmant avec qui il avait plaisir à converser. Il le salua et eut ces mots à son intention :

Bonjour Arthur. Je suis très touché de votre présence pour cette cérémonie très particulière pour moi. Je sais que je peux compter sur vous et vous savez qu'il en est de même pour moi, en toute amitié.

Il se rapprocha de son Éminence et de Mgr Fitz, la cérémonie allait bientôt commencer.

_________________

Xalta

Il était impossible qu'elle manque un tel évènement. Alors, ele s'appreta , confia son fils à la nourrice, puis seule, elle prit la direction la cathédrale. Elle était loin d'être la première, elle se signe, une genuflexion puis elle remonte les rangs jusqu'à sa place qui est sienne dans l'eglise en tant que duchesse, au premier rang.

Elle salue tout à chacun sur le passage. arrivée devant son éminence, elle plie le buste.

Votre éminence, c'est toujours un plaisir.

Puis se tourne vers le futur nouvel évêque.

Mon seigneur, heureuse de vous revoir.

Puis elle prend place et se plonge dans une prière silencieuse.
_________________
Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

--Fitz.

La route fut longue de quelques jours de voyage pour se permettre de répondre à la demande de son confrère.. Profitant d'une tournée dans son diocèse pour la prolonger par un détour en Orléans, l'évêque de Nevers logea en une taverne de la capitale. Son arrivée fut discrète, tout autant que sa précédente visite en Orléanais le fut, lors de son déménagement vers son nouveau diocèse, traversant le Domaine Royal de part en part, depuis l'Alençon vers les terres bourguignonnes...

L'invitation mentionnait la date du lendemain de son arrivée. Au jour-dit, le prélat s'était donc vêtu de ses apparats d'évêque, mitre posée ostensiblement sur la tête, soutane et autres tissus pesant sur les épaules, crosse en main et anneau pastoral glissé à l'annulaire.

Depuis quelques semaines, tous ces accoutrements avaient dû être refaits, portant désormais un blason supplémentaire. Celui d'Imphy. La seigneurie qui faisait de lui un vassal de Prince de France. Un titre de seigneur qu'il se devait de porter en toutes circonstances, faisant ainsi honneur à son suzerain. L'intronisation de son confrère serait donc sa première sortie officielle depuis le serment qu'il avait prononcé en cherchant ses mots... Respect et non obéissance... Baiser vassalique...

Secouant la tête afin de chasser ces pensées qu'ils ruminaient depuis déjà longtemps, l'évêque arrivait désormais en vue de la Cathédrale orléanaise. Elle n'était point fort différente de la sienne, bien que, subjectivement, il trouvât celle de Nevers bien plus belle et meilleure en toutes choses, dotée en plus d'une crypte royale...

Apercevant déjà quelques paroissiens et autres clercs, Monseigneur Fitz fit son entrée dans l'obscurité de l'édifice. Il rejoignit le cardinal-archevêque à l'avant, près de l'autel, prêt à officier de concert avec son supérieur en cet office qui s'annonçait riche en émotions, particulièrement pour son confrère David..

Saluant ça et là, le prélat se posta droit. Et patienta.
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Leanore

Elle était à peine rentrée à Orléans. En passant devant la cathédrale, son coeur se serra un peu. Elle vit l'affiche et se réjouit de savoir qu'il y aurait un nouvel évêque et que chacun était invité à son intronisation.

Léanore se rendit donc dans la sainte maison pour assister à la cérémonie. Il y avait peu de monde encore mais ça ne saurait tarder.

Elle se signa et prit place priant en attendant le début.

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David064

Frère David était là depuis le matin en prière. Il acheva sa prière à St Origène et alla accueillir les fidèles qui arrivaient. Il traversa la nef de la cathédrale magnifiquement décorée par les frères grégoriens. Il réserva une chaleureuse accolade pleine de respect et ferveur pour le cardinal archevêque Vincent Diftain. Le nouvel évêque d'Orléans était admiratif du vénérable cardinal et de ses travaux en théologie. Tous deux attendaient l'arrivée des fidèles et de Monseigneur Fitz.

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Naudeas

Naud fut curieuse de l'annonce qui avait été passée. Elle allait assister à une intronisation. C'était un pape qu'on nommait ? un roi peut être ? Ca vaudrait sans doute le coup. Elle pénétra dans la Grande Cathédrale, endroit de tous les fidèles.

Fit une génuflexion dans l'allée centrale, et alla se placer dans une stale de la petite noblesse, sa curiosité la poussaitvraiment. Elle avait des ordinations, des sacres, mais une intronisation, ca elle ne l'avait encore jamais vu. Puis une messe, ca n'est jamais mauvais à regarder.
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Vincent.diftain

Le Cardinal Archevêque de Sens fit son arrivée.
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Pomdunor

Le gars Pom fit son entrée, une petite entrée, discrète, et s'assit à une place libre. Y avait encore de la place, il se mit ni trop près ni trop loin.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP ( si réciprocité bien évidemment )

--Frere_gregoire

Frère Grégoire vint faire l'annonce en la cathédrale de l'intronisation toute proche de l'évêque.

Mamaion

Mamaion avait lu l'annonce en gargotte. Elle s'était donc préparée et avait fait de même pour ses enfants. Puis la petite famille alla à la cathédrale joyeusement. Ils entrèrent dan la fraicheur du bâtiment religieux, se signèrent, et allèrent s'assoir sur un banc non loin de l'autel.
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Messire_godefroy

Il entra en silence.
Salua l"assistance, sourit à Xalta puis se dirigea dans un coin de la cathédrale où il se mit à prier. ceux qui l'approchaient, pouvaient voir couler des larmes sur les joues de Godefroy. Il priait en sanglotant doucement.

Je crois en dieu, le Très-haut tous puissant.
Créateur du Ciel et de la Terre.
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote. son prophète.
Le fils de Nincomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je croi aussi en Christos.
Né de Marie et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainso qu'apres avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine. Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
En la vie Eternelle
AMEN
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

--Tibedaud

Il était en retard, le page Tibedaud mais il ne voulait pas manquer tout un office.
Il n'avait pas entendu l'appel lancé à coup de cuillère sur une caserole, perdu qu'il était dans la forêt à courir après un sanglier qui se révéla n'être qu'un pauvre et mignon marcassin que personne n'avait envie de déguster en Bourbelier. Enfin sorti, une rumeur venue de la cathédrale, comme un corps qui chute devant la porte, attira son attention. Le temps qu'il arrive, tout le monde était installé , le sermon prononcé et le pain distribué.

Oh mince, en retard !

Son maître lui en voudrait, pour sûr d'avoir raté la messe.
Bah, il n'était pas là, il n'en saurait rien. Et pour ne pas manquer tout l'office, le page entra discrètement et alla s'installer dans un des bancs du fond. Là, il rejoignit les autres fidèles dans leur prière du Credo aristotélicien.

Rosa_da_bari

Le vin et les pains furent mis sur la table. Rosa prit la relève.

Merci Xalta. C'est très apprécié.

Rosa rompit le pain grossièrement et les placèrent sur une assiette.

D'oeil malicieux, elle regarda l'assistance.

Ho! Mais du pain, c'est moche à manger quand il n'y a rien à mettre dessus! Et du vin pour les enfants! Franchements!, dit-elle joyeusement.

Elle fit signe d'attendre une minute. Elle se pencha sous la table de l'autel et en sortit du beurre, du miel et du lait.

Voilà tout le monde, venez vous servir!

Les gens selevèrent et, un à un, ils se servirent un goûter généreux. Pendant ce temps, Rosa reprit parole.

Sainte Boulasse avait mis une pancarte dans sa taverne sur laquelle il était écrit : « La maison ne fait pas crédit aux riches, mais offre l’eau et le pain aux démunis." Bah! Heu! Si vous voulez de l'eau à la place du vin et du lait... je n'ai aucun problème avec ça!

Puis, lorsque tout le monde fut servit et la bouche pleine à déborder de manière vraiment impoli, Rosa se servit un verre de lait et une tartine de miel.

Rosa_da_bari

Maitnenque tout le m onde avait bien partager le repas de l'amitié aristotélicien, Rosa invita tout le monde à réciter le credo; après quoi elle leur souhaita une très belle semaine et plein de bonnes choses.

Les gens quittèrent les lieux et elle aussi... histoire d'aller se reposer une peu.

Floralie

La rousse resta tranquillement et vis s'assoir quand son époux arriva près d'elle. Elle reste calme malgré la situation qui est dans cette sainte Église.

Son garçons sur ses genoux ça petite fille assis non loin d'elle prise la main de son époux en enlaçant ses doigts dans les siens. Ses yeux de jades brillent telle une étoile dans le ciel. Posé comme une femme mure malgré ça jeunesse elle écoute les paroles de la dame.

Doucement elle sourit écoutant se sermons tout ce qu’elle a envie de faire ses de sourire se secoué la tête en disant rien. Est-ce une simplicité que de vouloir écouter de belles paroles dites ? La rousse se mise à réfléchir il y a tellement de belles paroles dite mais peu agissent. Elle se retourne doucement vers son époux lui susurre doucement a l’oreille : ‘Mon tendre amour comment te porte tu ?’

Stratus

Aurore lui prit la mains enlaçant leurs doigts, c'est toujours pour lui le même plaisir que de la sentir la à coté de lui, comme a chaque contacte, un léger frisson parcours son échine.

Il regarda sa petite famille, prit leur fille sur ses genoux et ce mis a coté de son épouse. Câliner son enfant la rendrait plus calme et éviterait de troubler le calme du lieu.

il regarda son amour et lui adressa un tendre sourire, puis ce penchant sur elle pour lui répondre il empli dans la foulée ses poumons de son odeur.

Je vais bien mon cœur, vous êtes ici donc tout est pour le mieux.

Ce laissant aller au calme du lieu, il adressa une prière à Aristote en son intérieur. écoutant aussi le sermons et tout ce qu'il ce disait

Valeria053

val était contente de revoir son amie rosa faire vivre la cathédrale.
Un sourire à Aurore, puis Xalta lui mit son fils dans les bras.
Un sourire à son amie

Ne t'inquiète pas ma châtaigne, çà me rappellera de souvenirs

Val l'enfant dans les bras, lui fit un sourire et le câlina, quand un ronchonnement se fit entendre çà pour sur une histoire de caillou et de porte çà ne pouvait être que lui.
Elle se retourna et boum il s'écroula, tien Aristote le punirai t il?

Elle s'approcha de lui, l'enfant blottit contre elle
ca va mon amour pas trop de mal j'espère

Inquiète elle le regarda
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Rosa_da_bari

Pendant la repentance, le calme plat régnait. On aurait même pu entendre une mouche volée s'il y en avait eu une. Soudain, le boucan vint déranger ce paisible recueillement.

Bordel de dieu, qui a foutu un caillou derrière celle-ci ! Ouvrez moi !

Puis, un autre homme se pointa, plus discret.

Bonjour Messire Kelso!, s'exclama Rosa visiblement amusée par la position dans laquelle se trouvait le messire. J'adore votre ponctualité : pile à l'heure pour entendre mon sermon! Prenez place, venez, n'ayez crainte. Je ne mords pas. Venez vous assoire ici, fini-t-elle en montrant une place à l'avant aux 2 hommes.

Passons maintenant à mon message. Ben..., fit-elle en se gratant la tête. En fait, j'ai une question pour vous et un défit.

Voici deux citations de Sainte Boulasse*. La premère va comme suit.

Elle prit un bout de papier et lu.

"Je respecte les lois dictées par la foi, mais si l’Eglise refuse les femmes en prêtrise c’est pour faire plaisir aux empereurs et non à Dieu."

Elle leva les yeux pour surveiller les réactions dans la salle, particulièrement celles des messires...

Et, la deuxième :
"Même si ce n’est pas pour demain, un jour il y aura à nouveaux des femmes curées et même des femmes évêques"

Et bien! Demain est déjà en partie arrivée puisque je suis curée ET! une femme! Est-ce qu'il y a eu ou il y a maintenant des femmes évêques? Je me le demande. Alors, le premier qui me prouve qu'il y a présentement ou qu'il y a eu au moins une femme évêque dans le royaume, et qu'il assiste à au moins une messe ig au plus tard le 11 novembre, je lui donne un pain. Vous me donnez vos réponses par courrier. Merci! N'oubliez pas, il me faut des preuves de tout ça!

Puis, se tournant vers Xalta, Ma chère amie diaconnesse, pourriez-vous nous apporter le pain et le vin? Il est temps de passer au repas de l'amitié aristotélicien.

HRP :
* référence : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=4736&highlight=boulasse

Stratus

C'est au pas de courses, toujours en retard que Stratus arriva à l'église, il pris soin de pousser doucement la porte afin de ne faire aucun bruit.

Entrant il vit messire Kelso ce relevant. Doucement pour ne pas troubler la paix des lieux il lui murmura:

Rien de cassé j'espère messire?
Bien le bonjour quand même.

Puis constatant qu'il était debout, bien sur ses jambes, il poursuivit son chemin alla ce signer et entra cherchant du regard son épouse partie en avance avec les enfants.

Il trouva sa silhouette dans la pénombre du lieu, ce dirigea vers elle, arrivant pour ne pas troubler ce qui était en court, il saluât les gens d'un signe de la tête et d'un sourire.

Puis il prit place de l'autre coté des enfants.

Kelso

Allez au diable !

Il eut le temps de dire ça à son adorable épouse avant qu’elle ne file.

Et mon cul, c’est du boudin ? … à la messe et puis quoi encore ? Voila que son épouse se permettait de lui dire quoi faire, un manque vraisemblable de savoir vivre. Nop il n’irait pas, foi de Kelso, jamais personne ne le trainerait à ce genre de foire publique. Pourtant, il était baptisé et tout et tout mais non, l’église représentait la mort étrangement. A chaque fois qu’il y mettait une savate, et bah, il se passait quelque chose de très étrange. L’effet papillon peut être bien.

Bref, il râlait mais il allait à la messe, boudant comme un gosse qu’on aurait privé de sucrerie. Mais juste pour faire le rebelle, il n’y était pas allé avec son épouse, il avait attendu qu’elle parte, pour la suivre de loin. Toujours cette suspicion de tisserands, de robe jaune. Comprendra qui pourra !

Il grimpe les marches …

Tagada, la porte est poussée, il la pousse .. Difficilement.

Il gueule.

Bordel de dieu, qui a foutu un caillou derrière celle-ci ! Ouvrez moi !

Poussant plus fort, il arrive enfin à se frayer un passage avant de finir la tête dans le sol de l’église, dans un grand fracas et bruit de résonnance. Il reste assis au sol, avec un peu de chance, personne ne l’aura vu, se tapotant sur les vêtements et se relevant, mains sur les reins !

Piouf !

Rosa_da_bari

Une dame qu'elle ne connaissait pas se joingit à l'assemblée.

Bien le bonjour à vous tous

Rosa lui répondit par un sourire amical et accueillant.

Bon! Poursuivons notre période de repentance. On garde bien les yeux fermés et on prononce aucun mot.

Silence total

Réfléchissez sérieusement aux bêtises que vous avez faites : une gienlain de trop, par exemple, ou à la caisse conjugale que vous avez vidé pour vous acheter une panoplie de Milan ou... aux raisins secs que vous avez retitré de votre salade de carotte et que vous avez donné à votre chien EN CACHETTE évidemment ou... à la journée que vous avezs promise de faire à la mine mais que vous n'avez toujours pas faite... ou... aux gens que vous avez forcer à écouter l'un de vos sermons en les amenant à l'église par le collet de la chemise. Oups! Oubliez ce que je viens de dire. M'enfin! Réfléchissez à vos actes répréhensibles et confiez-les à Ari, votre meilleur ami.

Xalta

Et de sourire, de saluer les arrivants. Un sourire à Rosa.

Bien sur que je vais le faire !

Elle pivote fait face à Valeria et lui colle son fils dans les bras.

Je te le confie prends en soin, il devrait somnoler et ne pas bouger du tout durant l'office, il a mangé, a été changé et comme son père c'est un calme !

Une légère ombre sur le visage en pensant à Belgarion qui de nouveau s'est enfermé dans un monastère et ne lui donne des nouvelles que par bribes et encore, rien pour la rassurer sur son état de santé. Puis de filer dans la sacristie où elle tranche le pain. Puis elle le couvre d'un linge propre pour éviter qu'il ne s’assèche à l'air libre.

Puis elle prend place dans les premiers rangs laissant son fils dans les bras de Valeria, il dort si bien que ce serait un crime de le bouger et de risquer de l'éveiller. Puis d'écouter la curé et son style si particulier et si rafraichissant. Elle sourit et ferme les yeux.

La repentance.. oui elle devrait demander pardon pour ses acces de colère, mais aussi ses pensées pas toujours pures, ses exces de boisson même si elle avait levé le pied depuis un moment, ses désirs.. car elle était femme malgré tout... Oui elle demandait pardon et esperait trouver la sérénité qui l'avait un peu abandonnée.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Rosa_da_bari

Wendoline! Quelle belle surprise! Mais entre! entre! Je commence dans quelques minutes.

Laissant ses amies s'installer, Rosa piocha encore un peu sur son bidule de métal avec sa cuillère de bois.

Hého! C'est l'heure de la messe!! Venez en grand nombre!

Quelques timides pointèrent leur nez et s'installèrent dans l'antre d'Aristote.

Rosa prit place sur son nouveau "trône". Avant de prendre parole, elle regarda l'assistance.

Ouais ben! Va faloire encourager les gens à venir en plus grand nombre n'est-ce pas!?

HeuHum!

Chers fans d'Ari! Soyez les bienvenus à cette première messe sans prétention. J'ose espérer que vous ne ferez pas comme le Vieux Dunor : vous endormir pendant que vous vous repentez de vos péchers! Le pauvre, je l'ai généreusement arrosé avec mon bénitier pour le punir.

Elle se croisa les bras.

Parlant de repentance, si on la faisait dès maintenant? On sera... "débarrassé" de ça et on pourra passer à autre chose rapidement.

Elle ferma les yeux pour montrer l'exemple.

Alors, fermez vos yeux. Ne faites pas semblant! Ari vous surveille! Et moi aussi hein...

La curée ouvrit un oeil en grimaçant d'un air légèrement menaçant.

Hé! Je t'ai vu!, s'exclama-t-elle en pointant Tristan. On ferme les yeux!!!!, commanda-t-elle plus insistante mais sans menace aucune.

Floralie

La jeune femme prise ses deux enfant dans ses bras embrassa son époux pour que la petite famille se rejoindre auprès de la cathédrale.
Ayant eu une petite invitation de la Val pour s’y joindre.
Arrivant au lieux sacré La rousse vue Val, Xalta , Wendoline puis une dame quelle connaissait pas encore. Elle s’approcha d’eux

Bien le bonjour à vous tous,

Ses yeux d’émeraude les regardes un a un. Un peu timide elle ose pas trop..

--Tristan_de_kervanech

Ils pénètrent dans la cathédrale, sa petite main ne lâche pas celle de sa maman.

Il connait déjà ce genre de lieu, à Troyes il se souvient le baptême de Wyn, même qu'il était venu le chercher à cheval. D'ailleurs il lui manquait son ami, depuis qu'ils étaient à Blois ils le voyaient plus du tout.

Il y a plusieurs dames, des zolies dames mais pas autant que sa maman dont une qui a l'air de bien connaitre sa maman

Puis la même dame elle bouge dans tous les sens, il a envie de rire mais maman fait signe que non

Il s'assied sur le banc et balance ses jambes quand la dame demande qu'ils ferment les yeux. Mais s'il les ferme il va s'endormir !!! Alors il fait semblant mais....... pffffff

Hé! Je t'ai vu!,

On ferme les yeux!!!!,

Il lui fait un zoli sourire et il se colle contre sa maman...

Rosa_da_bari

Rosa ravie de te voir ici, et pour une messe, tu me fais là grand plaisir et je suis heureuse de te revoir plus souvent., lui dit son amie Val.

Rosa lui sourit.

Je suis contente aussi ma chère. Toi, tu me fais grand plaisir de te présenter à ma messe. Puis, lui chuchotant à l'oreille : À Montargis, je dois aller chercher les gens par le fond de culotte pour avoir une auditoire! Elle lui fit signe d'entrer d'un geste de la main invitant.

Bonjour Rosa, Bonjour Valeria! Comment vous portez vous ?

Ho! Ma foi! Je me porte à merveille! Et toi?

Elle jetta un coup d'oeil au petit.

Mais c'est qu'il profite bien ton bébé! Il a l'air en super forme! Comment ne pas bien aller avec une jolie frimousse comme celle-là dans les bras!

Besoin de mon aide ? Si oui, use et abuse de moi

Certain que je vais user et abuser ma chère compère! Déjà, tu veux portionner le pain en attendant que les gens entrent et que je commence la messe? J'ai oublié de le faire.

Wendoline

Tenant Tristan par la main, à proximité de la Cathédrale elle surprend des rires et des bruits de voix.

Intriguée elle pousse la porte et pénètre à l'intérieur. Oh ! trois femmes hilares, la Duchesse, Val et Rose qu'elle a rencontrée cet été à Montargis alors qu'ils étaient en voyage.

Elle s'approche et fait signe à Tris de ne pas faire de bruit, Rosa en tenue de diaconesse se préparait à officier.

Bonjour vous trois

Contre elle, Xalta le regard posé sur son fils, un regard où l'on peut y lire toute la tendresse d'une maman.

Lui souffle d'une voix douce, il est magnifique ton fils Xalta...
_________________

Rosa_da_bari

HRP : Après avoir reçu l'accord de Xalta, je me permets de "bousiller" la suite du rp ici qui, de toute façon, se déroule aussi ailleurs.

Si ça vous chante... venez participer... ce ne sera que plus drôle...

RP :

L'un des rares religieux actif du duché pointa son nez dans la cathédrale. Les lieux étaient calmes, trop calmes à son goût. Après en avoir fait un tour rapide, elle s'arrêta au pied du clocher. L'envie de tirer la corde était forte.

Vaut peut-être mieux m'abstenir. Je demanderai à P'tit de vérifier le tout. J'ai comme pas très envie que me retrouver sur le derrière comme à Montargis, se dit-elle.

La vieille se muni d'un objet métalique et d'un bâton de bois. Puis, elle se rendit sur le parvis de l'immense bâtisse.

CLANG! CLANG! CLANG!!

Oyeeeeeeeez! Oyeeeeeeeeezzz! OOOYYEEEEZ!

Je vous attends pour une petite messe toute gentille et sans prétention! Venez en grand nombre écoutez un message d'Ari votre meilleur ami!

Valeria053

Val entendit les cloche de la cathédrale sonner, elle se précipita pour voir ce qui se passait.

A sa grande joie, elle y vit rosa sur le parvis qui annonçait une messe.

C'est avec un large sourire qu'elle alla vers son amie

Rosa ravie de te voir ici, et pour une messe, tu me fais là grand plaisir et je suis heureuse de te revoir plus souvent.

Val allait donc assister ,de nouveau aux messes de Rosa, digne héritière de friga et fur.
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Xalta

Non mais c'est quoi ce raffut ? Une bagarre? une alerte ? Oh mais que nenni juste une abbesse munie d'une casserole et d'un bâton ! Elle fut prise d'un rire clair et joyeux, il n'y avait bien qu'elle pour tenter d'animer ainsi et d'appeler les ouailles à retrouver le chemin du saint édifice. Son Fils secoué par les légers tremblements dus au rire, ouvrit ses grands yeux bruns qu'il tenait de son père, elle sourit tendrement à la petite créature rousse comme elle et se calma, inspirant profondément, elle se dirigea allégrement vers la Montargoise qui venait 'être rejointe par le Gouverneur.

Bonjour Rosa, Bonjour Valeria! Comment vous portez vous ?

Un sourire à chacune , une bise également. Et le tout avec son enfant au creux de ses bras. En ce moment c'était la seule famille qui lui restait: une soeur et un époux en retraite spirituelle, un frère en vadrouille et un fils aîné qui était Dieu sait où ! Mais malgré tout elle conservait sa bonne humeur parce qu'il le fallait. Elle s'adresse à Rosa

Besoin de mon aide ? Si oui, use et abuse de moi !
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Xalta

Aurae a écrit:

L'archevêque était arrivé et la cérémonie avait débuté de belle manière. Comme a chaque fois, des sentiments passé resurgissaient dans l'esprit du Duc de Romorantin, pas forcément très rose. Mais heureusement depuis il avait quelque peu changé de vie, pour ne plus penser aux souffrances vécues. Le crédo était un bon moyen d'évacuer ces mauvaises énergies...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Mamaion a écrit:

Mamaion s'installa quand l'office commença. Elle joignit ses mains et récita le credo

petrus59 a écrit:

A son tour, petrus, installé dans l'assemblée, récita le crédo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Elisel a écrit:

En r'tard, en r'tard...
Dites, z'auriez pas une autre chanson sur le même thème, je commence à me lasser...

Voyons pour l'excuse de la baronne, elle en trouvait toujours, meilleures les unes que les autres...
Cette fois-ci, elle avait pris du temps pour elle, refusant de laisser entrer pages et pigeons. Et quand enfin elle avait eu fini de se pomponner-dorloter, message officiel de la Chambre des Nobles où elle n'avait pas mis les pieds, convocation impérieuse -oui oui- au couronnement de la Duchesse, et voilà la Chancelière en train d'agonir d'injures le page pour ne pas l'avoir prévenue plus tôt.
La mauvaise foi, on a ça dans le sang, ou on ne l'a pas...

Et donc, après s'être préparée - pour une fois aux couleurs du duché et non de ses terres-, et arrivant en retard comme à son habitude, elle prit place plus ou moins discrètement dans les premiers rangs sans déranger la prière, et mêla sa voix à tous ceux qui récitaient le crédo.

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Mclegrand

Sitôt rentré dans le duché, sitôt sollicité.
Et pas pour n'importe quoi... le sacre de la nouvelle duchesse d'Orléans... Xalta.
Si en sus, celle-ci l'invite à venir y assister, c'est que... bon, faut s'y rendre. Comme tout le monde le sait, Xalta est intimidante, méchante, et en voudra à mort à toute personne qui ne se rendrait pas à ses convocations. Hum.
Ainsi donc, c'est un vicomte de Montgommery que personne n'avait vu depuis des mois qui se présenta dans la cathédrale le jour dit, à l'heure dite (et même -on pourra le relever- légèrement en avance, une fois n'est pas coutume), avec sa femme dans sa plus belle tenue. Adhémar et le vassal préféré de sa femme sont pas venus parce qu'ils ne sont pas sortables en société.
"On s'installe où?" qu'Il demande. "Pas derrière & pas trop devant", qu'Elle répond. Rha, pas moyen de faire plus vague que ça ? Pour la peine, on va aller quasi tout devant, tiens. 4e rang.
Et un sourire de salutations à toutes les anciennes connaissances de Mc, au passage.

_________________

Tsampa

Là-bas elle est alençonnaise. Ici, elle doit être orléanaise. Non, pas elle doit, elle est. Enfin, ça, c'est la théorie de la noblesse. Les faits, c'est qu'ici, ben... tout est différent. Et pas que la bière, qui a un nom étrange à Patay. Tout. Même pour le duc, ils font différent. Mais là où Mc a échoué là-bas, terre hostile s'il en est, elle réussirait ici : elle s'adapterait. Elle s'approprierait les coutumes locales, et apprendrait à vivre en terre inconnue.

En velours d'azur et tiare d'or, la vicomtesse au bras de son époux fait sa première vraie apparition dans la vie orléanaise, pour le sacre ducal.

Devant? Pas devant? Heu... Ben au milieu. Oui, mais non, ça Lui va pas, ça n'a pas de sens, au milieu. Bon, ben devant alors. Ouh lààààà.... Si près? Bon. Si tu veux.

Dis... Le prochain, c'est toi?
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Xalta

Aurore87 a écrit:

[La route du voyage]

La rousse se mise en simple habit de voyage pour parcourir le Royaume d’Angleterre pour son voyage de retour en Orléans. Pour une fois les routes sont dégagées quand elle prit un cheval au manteau de neige qui parcouru rapidement à travers les comptés anglais pour arriver à Southampton accompagné de son époux et ça petite famille. Un petit souci arrivé auprès du quai. Le capitaine du bateau oublia complètement ceux-ci en ville et se mise en route. Le réveille fut doux pour Aurore, d’un coup elle sursaute remarquant le soleil qui se pose sur son nez. Elle secoue son époux.

Amour, Amour… Ohh! Je crois que nous avons raté notre bateau.

Une journée très palpitante se dit-elle. En manque de patience elle semble désespérée recherchant un navire mais coup de chance elle réussit a en trouver un. Ils partait tout dans l’heure qui suis.

[Arrivée en Orléans]

Ses yeux se rive sur son époux doucement lui caresse la joue quand leur char s’arrête devant leur domaine. Elle enfile une houppelande blanche avec une ceinture d’or et partie au château. Ses joue rosit par tous ses mouvement, par peur d’arrivée en retard pour le couronnement d’une personne qui lui est chère.Aurore pris la main de son époux qui l’amena dans leur carrosse mener de cheval brun qui les amène au château d’Orléans tout en se dirigeant vers la cathédrale la rousse embrasse son époux avec amour puis pénètre les lieux du couronnement.

vincent.diftain a écrit:

Le Cardinal vit arriver la Duchesse, il la salua donc d'un grand sourire et l'invita à s'installer sur le "trône" qu'il avait fait installer au milieu du choeur de la Cathédrale.

Puis, constatant que les invités étaient arrivés et avaient pris place, il prit la parole.

Conseillers Ducaux, Nobles d'Orléans, Clercs d'Orléans, Peuple d'Orléans !

Nous voici réunis ce jour pour procéder au couronnement de notre nouvelle Duchesse.

Celle ci n'est pas n'importe qui. Elle est une messagère du Très Haut. En effet, elle oeuvre pour Notre Sainte Eglise depuis de nombreux mois avec compétence et Amour. Elle est un exemple et cet exemple a séduit le peuple de notre beau Duché qui l'a choisi pour Duchesse.

Notre Sainte Eglise se félicite de ce choix, indubitablement inspiré par Le Très Haut et c'est avec joie que, personnellement, je vais procéder à ce couronnement.

Pour commencer, récitons le Crédo, qui est le symbole de notre Foi.

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Manulechti a écrit:

Manu récita le credo avec l’évêque.

Sindbad a écrit:

Sortant le médaillon qu'il avait reçu pour son baptême, Sindbad récita son Credo en Grec, comme de coutume.

Aurore87 a écrit:

La rousse douce comme tout vois Manu , sindbad elle s’assoie non loin d'eux avec son époux récitant a son tour le crédo avec l’évêque a voix base.

[size=85]Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.[/size]

joshin a écrit:

A son tour, tête baissée, elle récita le Credo

wendoline a écrit:

Elle accorde sa voix à celle de l'assistance et récite d'une voix douce le crédo...

xalta a écrit:

Elle prend place dans le fauteuil préparé pour elle, sans quitter des yeux la nef qui s'emplit et qui emplit son coeur de joie au fur et à mesure. Heureuse de voir qu'ils sont venus. Puis elle écoute le cardinal prendre la parole et elle sent ses joues rosir, elle baisse les yeux touchée par les mots. A l'unisson elle entame le credo, mêlant sa voix à celles de tous.

[/quote]

Kelso a écrit:

Suit le mouvement de foule en récitant le crédo, essayant d'écouter attentivement. Ben oui, l'officiant est allé trop vite, donc il n'a pas pu suivre correctement et a quelque trou de mémoire. Avec un peu de chance, personne ne s'en rendrait compte.

[size=85]Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre ....

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux femmes, ah non hommes ...

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de machin ...
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver, ahah ouai c'est ca !
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Arisoté ... Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la ..... pouet ![/size]

LadyMarie a écrit:

Assise avec ses parents, Isabelle se recueille et s'attarde au sens des mots de cette prière qu'elle a apprit toute petite.

Isadam a écrit:

La cérémonie du couronnement de la nouvelle Duchesse d'Orléans débuta et le Cardinal invita les gens présents à réciter le Crédo.

Les yeux fermés, pour mieux se recueillir, tout en tenant les mains de son bel Ursus et de sa fille Isabelle, La Duchesse de Châteaurenard récita la prière.

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

islington a écrit:

Le Blésois écouta avec recueillement le Cardinal et entama le Credo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Ricardinho a écrit:

C'est occupé à superviser les travaux de son hôtel qu'il reçut une invitation de son amie de longue date...
Voilà quelques mois qu'il n'avait plus de nouvelles d'elle, il avait su pour son poste de Duchesse mais avait préférer rester à l'écart, elle devait avoir beaucoup à faire.

C'est donc vêtu de ses plus beaux vêtements qu'il se rendit malgré tout à la cathédrale.

Arrivé sur place, il reconnu des têtes familières présente dans le paysage Orléanais depuis longtemps et d'autre, nouvelles. Certainement l'avenir montant d'Orléans.

Comme d'habitude il arriva en retard... Et comme d'habitude il se posa discrètement au fond sans un bruit.

L'office avait commencé...

Il récita le Crédo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Alonso a écrit:

Se mit aussi à chanter le credo après avoir écouté les premières paroles de monseigneur Diftain, pas très fort pour ne pas agacer, car il chante faux, dénoterai dans ce bel ensemble

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

amen^^

Xalta

xalta a écrit:

Elle s'était levée tôt, très tôt , quelque peu stressée par la cérémonie qui allait se dérouler en la cathédrale. Belgarion était déjà levé depuis un moment, elle le trouva dans la chambre de leur fils. Elle aimait ce tableau charmant mais en elle demeurait une sourde angoisse, elle le sentait lointain, comme détaché de tout ce qui se déroulait, pourtant il cherchait à la rassurer en lui disant qu'il serait toujours là pour elle mais souvent aussi il ponctuait sa phrase d'un sauf si.. sauf si rien ! Ils déjeunèrent ensemble puis ils se préparèrent, pour l'occasion, elle allait revetir une robe aux couleur du duché. Une simple robe composée d'un bustier bleu et d'une jupe bleu, du même bleu que celui du blason orléanais. Un bustier carré qui lui donnait un joli décolleté et qui dévoilait aussi la longue cicatrice à la base de son cou. Quelques perles ornaient la bordure du bustier. Le bas de sa robe était orné des fleurs de lys d'or qui rappelaient sans conteste aussi le blason ducal. Des longues manches qui se terminaient dans un léger voile translucide. Ses mains étaient gantées comme à son habitude. Ses cheveux étaient ramenés en un chignon élégant.

Direction la cathédrale, elle tenait la main de Garion dans la sienne, puis elle fit son entrée dans le saint édifice, saluant au passage d'un sourire Kalwynn le commandant de la garde ducale qui veillait sur elle avec les faucons et les nobles membres de cette dernière. Elle savait qu'avec eux rien ne pourrait venir troubler la cérémonie. Un pas dans la cathédrale, une génuflexion, elle se signe puis remonte la nef au bras de Bel. Un sourire, elle salue d'un geste de la tête au passage ses amis venus nombreux. Ceux qu'elle affectionne et estime. Ils ont été là tout au long de sa vie et ils ont là aujourd'hui, amis anciens, de toujours ou amis plus récents. Chacune de leur présence la touche et elle sait qu'elle ira les remercier après la cérémonie. Elle quitte le bras marital pour rejoindre l'archevêque, elle s'incline devant lui.

Votre Eminence.

Elle lui adresse aussi un sourire pour le remercier à sa façon pour le moment d'avoir accepté d'officier. Lui son supérieur hiérarchique, elle la simple diaconesse.

Aurae a écrit:

Heureusement la cérémonie avait lieu avant son départ. Il espérait du moins qu'elle ne finirait pas à je ne sais quelle heure, au pire il louperait le buffet. Qu'importe, il y avait déjà beaucoup de monde, mais dans brouhaha ilremarqua un Duc, un frère déjà bien installé, en la personne de Ztneik. Fatigué et n'ayant pas l'envie de faire le tour de la foule, Aurae décida de se poser un peu que, il s'assit donc à côté de lui...

Bonjour mon frère, comment vas-tu ? Toujours là où il faut à ce que je vois.

belgarion. a écrit:

J'étais debout depuis un moment déjà le jour ne pénétrait pas encore la demeure familiale, le sommeil et moi n’étions pas de très bon ami en cette période automnale.

Dans quelques heures les cloches de la cathédrale sonneraient et ma tendre épouse devrait en franchir les portes…

Elle m’avait demandé ardemment de lui donner le bras pour l’accompagner à cette cérémonie bien que je ne soit pas vraiment enclin a en être un acteur de premier plan j’aimais la discrétion … mais j’aimais aussi énormément cette petite femme la était mon dilemme.
Je ne pouvais donc qu’accepter la proposition et il en serait ainsi..

[Quelques heures plus tard]

Arrivé au pied de l’édifice, nous descendîmes du carrosse, Xalta avait revêtu une belle robe au couleur d’Orléans, elle était resplendissante…

La garde ducal était en place, nous saluâmes et fîmes notre entrée.
Les bancs étaient rempli, je reconnaissais les amis de toujours, des personnes que je ne connaissais pas, je saluai tout le monde mais en vérité je n’avais qu’une hâte c’était de me fondre dans cette foule….

Nous continuâmes à avancer saluant la foule jusqu’au cœur ou l’archevêque nous accueilli.
Tous mes hommage Cardinal vincent.diftain je remet mon épouse entre vos mains..

J’embrasse la main de Xalta et ne me fais point prier pour rejoindre la place réservée à ma personne.

octo a écrit:

Octo arrivait dans la Garde Ducale.
Il se tenait derriere la Duchesse,affichant une serenité totale.
Seuls ses yeux se mouvaient cherchaient si quelque chose clochait.
Pour l'occasion il avait revetu la tenue d'apparat,avec ses diverses decorations.

il devait bien admettre que cela lui faisait un ptit pincement au coeur de se voir de ce coté de la "barriere".
Il vit des tetes connues entre autres un ancien capitaine royal qu'il avait cotoyé en champagne il y a longtemps....

joshin a écrit:

Elle n'était pas arrivée aussi tôt qu'elle l'aurait souhaité, mais pas en retard non plus, grâce au ciel. Elle salua, sans pouvoir s'attarder autant qu'elle l'aurait souhaité, les Faucons de la Garde Ducale, avec un petit pincement au coeur. Longtemps, elle avait fait partie de ce groupe d'élite, mais avait été dans l'obligation de démissionner lors de son élection au poste de Capitaine, et elle regrettait un peu, ce matin, de ne pas être parmi eux.
Mais son rôle était autre, et elle en était très honorée.
Elle remonta lentement les travées pour se placer, contrairement à son habitude, dans les premiers rangs. Au passage, elle reconnut et salua bien des visages connus, et sourit à des amis qu'elle se réjouissait de retrouver après la cérémonie.

La Hire a écrit:

Etienne arriva en hâte à la cathédrale. Il courrait par monts et par vaux en ce moment... un peu trop à son goût mais il n'avait pas trop le choix. Il se glissa parmi les gens qui entraient, salua les seigneurs présents puis prit place parmi eux et attendit que la cérémonie ne commence.

Xalta

Alonso a écrit:

Alonso fut prévenu le matin même par la duchesse en personne de l'éminence de son couronnement, sa grâce déboulant en pleine réunion des élus alors qu'ils débattaient des éternels préoccupations de la chambres des élus.

C'est un Commissaire au commerce harassé par les longs mois passés à maintenir un vaisseau à flot malgrè les tourmentes économiques qui se présenta ce matin là devant la cathédrale d'Orléans, puis s'engouffra dans le saint édifice . La foule se rassemblait progressivement. Parmi eux, l'italien reconnut des amis giennois et montargois de sa grâce. Il adressa un sourire poli ou un signe de tête à chacun tout en se frayant un chemin vers le carré réservé aux élus ducaux, rejoignant le bailli et le juge d' Orléans revenu de son séjour dans ses terres seigneuriales.

J'espère que je n'ai rien raté ! dit il en riant.

Puis adressa un compliment à sa voisine et collègue de travail, qui supportait son caractère emporté chaque jour avec le sourire...

Chère bailli, vous êtes resplendissante!

L'effervescence propre aux grands évènements régnait. le CAC aimait ses moments particuliers en homme attaché à la portée symbolique de l'alliance du politique et du spirituel. Il ne put réprimer un sourire satisfait. Il était fier du parcours de la Giennoise, il savait combien elle avait oeuvré pour ce sacre, il le lui avait dit en privé. Il suivit les conversations alentours , prétant une oreille au bavardage des pipelettes du duché, entre préoccupations vestimentaires et les dernières rumeurs en Orléans. De temps à autre , son regard se portait sur les ornements de la cathédrale. Il espérait que la cérémonie débute rapidement...

Ztneik a écrit:

Collègue ou à peu de chose près amie depuis peu, toujours avec une savante dose de respect mutuel, le Duc se rendit sur invitation de la Duchesse d'Orléans, au Couronnement qui allait avoir lieu en son honneur. En bon voisin et représentant le Duché d'Alençon, Ztneik se présenta aux gardes à proximité de la Cathédrale afin d'être conduit au lieu précis où se déroulera l'office sous peu. Il salua les personnalités présentes et se trouva une place confortable.

wendoline a écrit:

Ce n'est pas sans une certaine émotion que ce matin là elle se prépare avec un soin particulier en revêtant sa dernière acquisition afin de rejoindre la cathédrale où son amie Xalta va être couronnée Duchesse d'Orléans.

Après avoir confié Tristan à une amie, elle se dirige vers le lieu de la cérémonie où déjà de nombreux invités sont arrivés.

La journée s'annonce encore douce pour la saison et les tenues de ces dames sont encore estivales pour la plupart.

Puis après avoir salué d'un léger signe de tête et d'un sourire les quelques personnes connues restées sur le parvis de la cathédrale, elle pénètre à l'intérieur de l'édifice, se signe et prend place sur le banc à proximité.
Mains jointes elle plonge dans ses pensées, se défend de songer au passé...

Ursus a écrit:

La Famille Valbois se rendit en la cathédrale pour le sacre de Dame Xalta. C’était de fait très important de marquer par sa présence son soutien à la nouvelle Duchesse. L’avenir était bien sombre, et plus que jamais, on devait s’entraider et rester souder. Virtus unita fortior : tel était son cri. L’union fait la force.

Le Duc de Chateaurenard avait désormais les deux mains prises. Une pour tenir celle de sa douce épouse et l’autre pour celle de sa charmante et turbulente fille, Isabelle. Marrion, ayant moult travaux de couture était restée à l’échoppe orléanaise.

C’est toujours avec une grande émotion qu’il entrait dans cette cathédrale dont la voûte touchait les cieux et dont les magnifiques vitraux parsemaient le sol d’éclats colorés. La nef se remplissait peu à peu, et Ursus salua les nombreuses personnes déjà présentes. Entre les pas qui résonnaient, on entendait murmurer des oh! et ah! d'admiration provoqués par la beauté des toilettes des Dames... et de certains Messieurs. Sieur Manu avait lui même pour l'occasion sorti son plus beau costume.

Kalwynn a écrit:

Le Commandant de la Garde Ducale se tenait sur le parvis. Il salua avec plaisir les visages connus, comme celui d'Ursus, et remarqua avec plaisir également la présence d'anciens camarades Giennois.

Une partie de la Garde avait pris place aux endroits stratégiques, les autres soldats arriveraient avec la Duchesse.
Pour une fois, Kal n'était pas resté auprès de celle-ci, mais il reprendrait sa place durant la cérémonie.

Les bottes de cavalerie impeccablement entretenues grinçaient légérement alors qu'il faisait quelques pas.
Ses mains gantés reposaient, dans une posture faussement nonchalante, sur la poignée de l'épée et de la dague longue.
L'officier n'affectionnait guère le port des armes dans un lieu saint, mais les spécifités de la mission des Gardes les empêchaient de laisser celles-ci à l'extérieur.

Il leva le regard et regarda autour de lui, un rien sévère.

Sindbad a écrit:

Sindbad séjournait depuis quelques temps déjà à Rouen avec son épouse lorsque la nouvelle du couronnement de la Duchesse d'Orléans lui parvint.

Outre que l'homme de Constantinople avait séjourné à Gien avant de devenir blésois, il lui était essentiel de conserver des attaches locales avec un Duché, malgré le fait que ses fonctions l'amenaient à servir le Royaume de France en son entier. Enfin, il restait diplomate orléanais, bien qu'il songeait de plus en plus à présenter sa démission de cette fonction, au vu de l'implication qu'exigeait son attachement au Royaume de France.

Il se présenta donc à la cathédrale, saluant un ou deux visages connus.

thaumas a écrit:

Salut curé dis donc sacré baraque !

Ce n’est pas par hasard que j’ai franchi les marches de ta demeure.
Je suis la pour Xalta une excellente amie.

Un peu casse pieds soit dit en passant notre future Duchesse se dis Thaumas ! Bientôt érudit ! Le Thaumas

Bonjour a vous belles Dames, beaux Sieurs du royaume D’ici. Belle journée n’est ce pas ! Quand nous parlons de Xalta surtout pour la cérémonie à la quelle nous sommes conviés.

[size=85]Je reste prés du porche pour éviter la presse paparazzi ! Non mais ! Pas nous écrire un papier malsain sur notre Duchesse les journalistes malfaisants![/size]

petrus59 a écrit:

A son tour, petrus se présenta avec grand plaisir pour honorer l'invitation que lui avait adressée son amie Xalta.
Il n'était plus dans ses habitudes de fréquenter les grands rassemblements et autres cérémonies, mais là il se devait de faire exception.
Pour une fois, il n'était pas trop en retard, se dit-il.
Il ne reconnaissait pas trop les premiers arrivants, mais espérait revoir d'autres anciens du Duché dans l'assemblée et, pourquoi pas, faire de nouvelles connaissances....

islington a écrit:

Islington arriva devant la cathédrale. Il n’aurait pour rien au monde, manqué cette cérémonie. Son amie Xalta allait être couronnée Duchesse d’Orléans.

Le ciel avait choisi l’option « Clémence ». Les bottes du blésois résonnait sur le pavé du parvis. Il pénétra dans la cathédrale et sourit aux personnes qu’il connaissait.

Alienor, sa femme allait bientôt le rejoindre. Tout semblait réuni pour que cette journée soit inoubliable…

Xalta

[ HRP: la cérémonie du sacre se deroule en Cathédrale d'Orléans afin que certain puissent participer la cérémonie se déroule bien cathédrale d'orleans mais sur le forum du chateau mais parce qu'il est bon de faire vive la gargote et parce que certains ne souhaitent pas se rendre au chateau qui est u forum annexe, je vais copier coller les interventions de la bas ici et celle d'ici la bas. E comptant sur cotre compréhension. Bon jeu à tous ]

vincent.diftain a écrit:

Le Cardinal avait fait préparer la Cathédrale pour le couronnement de la nouvelle Duchesse d'Orléans.

Il attendait donc l'arrivée des invités et de la nouvelle Duchesse.

Manulechti a écrit:

Et bien............. que de chemin parcouru par la Duchesse et vieille amie de toujours Xalta ! Manu était plus que ravi d’être là, c'était tellement mérité.
Il était de bonne heure, il était le premier arrivé derrière le cardinal bien sur, mais il voulait ne rien rater, pas une miette de cette cérémonie.
Il attendit donc sur le parvis les premiers arrivées mais surtout la Duchesse du jour.

Ptit Broth a écrit:

Ptit Broth se leva tôt en ce jour de cérémonie, Xalta lui avait fait l'honneur de l'invité à participé au couronnement il se devait être à la hauteur,
il sortit sa plus belle tenue et s'en vêtit puis arriva à mettre une jolie robe à Isabeau non sans efforts.
Enfin prêt le père et la fille prirent le chemin de la cathédrale, une fois sur le parvis, le petit bout de chou se mit a jouer sur les marches du parvis.

IsabelleDuPlessis a écrit:

La jeune femme avait fait un long voyage pour assister au couronnement de son amie Xalta, venant du même village qu'elle, Montargis; une femme qui l'avait bien accueillie, répondant avec patience aux questions de novice qu'elle était alors... C'est donc avec une grande émotion qu'elle venait au château à Orléans fière d'être l'amie d'une jeune femme si bonne, si bienveillante envers les autres. Pour ce faire, elle était en robe d'apparat, voulant faire honneur à Xalta qui voyait enfin ses qualités récompensées à sa juste valeur.

Elle suivit la file qui patientait pour pénétrer dans la salle du couronnement en regardant autour d'elle et sourit lorsqu'on lui fit signe d'entrer.

Galdros a écrit:

Galdros avait pris un peu de temps, entre deux voyages, afin d'assister à cette évènement. Xalta, l'une de ses plus ancienne amie, qu'il connait presque depuis son installation à Gien il y a environ 2 ans et demi de cela. Et la voila qui devient duchesse, il n'allait pas manquer cela.

Contrairement au autres inviter, il n'avait pas de tenu particulière pour l'occasion, il avait arranger son accoutrement habituelle du mieux qu'il put. Tenu d'un vert sombre, bottes brunes, ceinture, col et cape d'un blanc immaculé, il avait laisser son casque pour allez tête nu.

Il vit des têtes connu dans les premiers arrivant, manu un ancien giennois tout comme lui et xalta, Ptit Broth un montargois très sympatique, et isabelle, une amie montargoise qu'il connaissait depuis pas très longtemps mais qu'il appréciait déjà. Il saluât les deux hommes et fit un baise-main à isabelle.

Bonjour messires dames, comment allez vous en cette belle journée ? Auriez vous déjà aperçu la future duchesse ?

IsabelleDuPlessis a écrit:

Galdros !!!!!! s'exclama la jeune femme. Comme je suis heureuse de te revoir ! Tu manques à Montargis et à tes amis dont moi

Isabelle sentait l'émotion la gagner, à croire qu'elle verrait tous les amis qui lui étaient chers ici... Elle sourit devant la galanterie de son ami et répondit en s'inclinant galamment devant le jeune homme.

Non, je n'ai pas encore vue Xalta mais elle ne devrait pas tarder, notre duchesse !

Elle resta aux côtés de Galdros et attendit la suite des évènements.

Mamaion a écrit:

Mamaion était toute joyeuse ce matin, son amie Xalta se faisait courroner Duchesse! Elle était si heureuse pour elle et était persuadée qu'elle ferait une excellente duchesse pour le duché. Elle s'habilla avec soin et attention.

Puis après avoir embrassé ses enfants, elle partie en direction de la cathédrale. Elle entra dans la fraicheur du lieu sacré, se signa, puis alla saluer ses amis et connaissances.

Bonjour Manu! Et bien que tu es élégant! tu vas en faire tomber des coeurs ainsi.

Elle lui sourit, elle était toujours heureuse de le voir et de discuter avec lui.

Messire_godefroy

Godefroy avait mal au crane. La veille au soir il avait un peu trop fêté la naissance de son fils à la taverne...
Néanmoins il avait promis à Léanore de placarder une affiche afin de faire part à la population du bonheur qui les touchait.

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

--Alice_la_matrone

Alice entra d'un pas lourd dans la cathédrale.
Celle ci était déserte mais peut être qu'un office serait donné pour ce dimanche.
Comme elle en avait l'habitude, elle avança jusqu'au premier rang, s'agenouilla face à l'autel en se signant puis pris place dans la travée de gauche.

Le poids des ans et les douleurs de ses vieilles articulations devenaient de plus en plus difficile à porter.

Elle s'en remis au Très Haut :

Je crois en dieu, le Très-haut tous puissant.
Créateur du Ciel et de la Terre.
Des Enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote. son prophète.
Le fils de Nincomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je croi aussi en Christos.
Né de Marie et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainso qu'apres avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine.
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine. Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
En la vie Eternelle
AMEN

--Frere_gregoire

Frère Grégoire entra dans la cathédrale d'Orléans. Il se signa et s'avança. Celle-ci était déserte. Il s'agenouilla et pria.

Oscarlerameur

Le diacre de Patay afficha tout heureux la nouvelle annonce, espérant que le Très haut donnerait longue vie à ce nouvel évêque...

Citation:

Nomination d'un nouvel évêque
Monseigneur David St Bertrand, au poste d'Evêque suffragant de Orleans.

Nous, Monseigneur Angelo de Montemayor, Membre de l'équipe primatale, au nom de l'Assemblée Episcopale, faisons annonce de :

La nomination de Monseigneur David St Bertrand, au poste d'd'Evêque suffragant de orleans. Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-elle, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoute.

Puisse Aristote le guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait à Rome, le douzième jour du mois d'Aout de l’an de grâce 1460.

Manulechti

Assis bien sagement pour la bénédiction du conseil, Manu récita le credo.
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Richard.de.cetzes

Il est temps maintenant de communier.

Charles Diftain rompit le pain et mit un vin d'Orléans dans la coupe.

Citation:

Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Prions pour nos familles et nos amis, prions pour nos chers disparus, prions aussi pour le repos de notre Saint Père et notre bon Roy, prions pour tous les Orléanais, que l'Amitié Aristotélicienne illumine leus vie !

Allez en paix !

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos ! Amen.
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--Lahardie

Cré vind diou !
Z'y parait que y a que du beau monde en ce moment dans la ville. Allez la Bourrique avance dont !
Et vas y que Lahardie fouettait la couenne de sa bourrique, car ça faisait un bail qu'elle avait pas sortie de sa masure... ça remontait bien à ouh là... Elle se souvint..c'était bien la dernière bénédiction où malheureusement l'évêque avait trépassé et que les nobliaux sauf une n'avaient même pas bougé quand il s'était effondré. Les occasions avaient été rares depuis, et elle passait plus de temps à s'arracher la peau des mains à son champ Lahardie qu’à se promener.
Et pourquoi ? Ah la la ! Pour vendre une misère ses blés. Et quand elle voyait le prix de la miche sur le marché ça la faisait brailler Lahardie. Indignée qu'elle était.
Y avait plus que les riches qui pouvaient se nourrir, ripailler et s'engraisser sur leurs dos à eux les gueux. Parce qu'elle avait beau être paysanne, elle en était pas moins rendue à vivre comme eux. A chercher chaque jour dans les détritus un trognon de pain.
C’était pas elle qu'allait prendre du poids, à bouffer ça !

Mais ce matin Lahardie avait fait une beauté à sa vieille bourrique, cette carne qui la suivait comme son ombre et les voilà parcourant les pavés de la ville, pensant bien voir beaucoup de monde.

Avance dont la Bourrique ! Faut que je vois ça ! Parait que les élusailles se font encore bénir et que des nobliaux font procès. Entre les z'uns qui nous affament et les z'autres qui se rassemblent pour s’acharner sur les petites gens, je te dis ma vieille carne, vont finir par rester tous seuls et se battront comme chiffonniers pour savoir qui joue le rôle du gueux et qui joue celui du nobliau !

Elle s’arrêta en bas de la cathédrale, s’enquilla à monter les marches et entra.
Cré vin diou y a pas foule. Elle avait du mal avec les chiffres, c’aurait pas été elle qu’aurait amusé ses journées à faire des calculs. Elle savait faire une seule chose, compter le nombre de ses orteils et ceux de ses doigts et elle se prit à compter les têtes qui surmontaient les belles loques. Cré vin diou j’arrive même pas à vingt têtes ! Ah bien ça alors !

Lahardie sortit retrouver sa bourrique. Elle prit la corde et tout en avançant, elle maugréait.
Ah la la ma pauvre, je t’y dis, z’ont du souci à se faire les élusailles et les nobliaux à tirer la corde à leur avantage. Le petit peuple les z’ignore et s’en va.
Elle cracha par terre, s’essuya la bouche sur sa manche sale et rajouta
Avance dont la Bourrique ! On rentre chez nous Je vais préparer nos pelures à emporter et nous aussi, on va faire comme les z’autres. On va les laisser régner sur leurs villes mortes et se bouffer le nez entre eux à être les plus gras, les plus riches, les plus couronnés. Car je te dis, aucun ne voudra descendre de sa haute marche pour jouer le rôle des gueux, le jour où y en aura plus pour satisfaire leurs goinfreries d’écus.

Ninouchka

Ninouchka écoutait attentivement le texte lu et le commentaire qui suivait.

La justice, la vérité, l'intégrité ... tant de valeurs bafouées par laxisme, par facilité, par crainte du qu'en dira-t-on, par peur des représailles, par lâcheté ... l'humain manquait souvent de courage moral et d'objectivité intellectuelle.

Elle pria du fond du coeur pour cette Chambre des Elus dont elle faisait partie, qu'elle puisse mener son travail à bien tout en respectant ces valeurs mises en avant par Charles.diftain.

Elle reçut la bénédiction de l'évêque avec respect et lui répondit un "amen" sincère.
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Xalta

Elle écouta attentivement les principes énoncés et le sermon bref mais explicite de l'évêque. Elle ne pouvait être que d'accord mais au quotidien ce n'était pas toujours chose facile. Tant d’imprévus, de contraintes compliquaient parfois la tache qu'ils devaient tous effectuer.

Ensuite Charles s'approcha de chacun d'eux et les bénit, elle frissonna au contact de l'eau froide sur son front, et conclu sa bénédiction d'un "amen" en écho au sien. Elle esquisse un sourire à l'homme d’Église

Elle espérait vraiment que tout se déroulerait pour le mieux et qu'ils sauraient tous se montrer à l'a hauteur des attentes des Orléanais. Et elle priait pour qu'aucun évènement comme ceux connus en fin de mandat précédant se renouvellent. Un duché ne pouvait prospérer que dans un contexte de paix et non de guerre.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Wendoline

Monseigneur Charles.diftain qu'elle avait rencontré et avec lequel elle avait eu plaisir à échanger, débuta l'office.

Les élus et les paroissiens venus d'un peu partout du duché, tout comme elle, récitèrent le credo.

Elle s'agenouilla et joignit sa prière à la leur

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Della

Sagement installée auprès de son époux, la Duchesse qui avait bien entendu salué Monseigneur en arrivant, récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Richard.de.cetzes

Charles Diftain prit le livre des vertus puis commença la lecture.

Aujourd'hui, je vais vous lire quelques citations. Celles de Saint Arnvald qui fit de ce triptyque sien : justice, vérité et intégrité.

Citation:

"Il y a des indulgences qui sont un déni de justice.

Rien n'est plus sacré que l'intégrité. Ma crédibilité repose sur cette vertu.

La force de celui qui croit en Dieu n'est pas en Dieu mais dans sa foi.

La recherche du juste milieu aristotélicien doit guider toute action humaine.

Être exigeant est une règle de base. Être intègre est un principe. Veiller à faire régner la justice et la vérité est mon but.

Je suis en quête d'extrême intégrité.

Puisse dieu nous garder !"

Ce saint, par ces paroles, peut faire de tout Homme et Femme un être qui, par sa conduite, saura montrer l'exemple pour les membres de sa communauté. Mieux, il la servira au mieux des intérêt de notre Très Haut. Chacun d'entre nous, mais tout particulièrement vous qui avez la confiance de ce peuple, devez vous servir de ces paroles pour vous forger cette ligne de conduite qui fera de ce duché un grand du Royaume de France.

Puis l'Évêque prit son eau bénite et un enfant de choeur le suivit avec l'encensoir.

Il passa devant les différents Élus, puis déposa ses doigts trempés d'eau bénite sur chaque front.

À chaque fois, il prononça ces paroles :

Citation:

Par la volonté du Seigneur, vous avez été choisit par le peuple, lequel vous a élu. Vous avez dans vos mains le pouvoir de gouverner notre terre : faites-le dans la magnanimité, dans la justice et dans la foi aristotélicienne.
Je vous bénis devant nos gens, devant Dieu et devant votre conscience. Que le Très-Haut vous guide dans les choix que vous prendrez.
Au nom de Dieu, des deux prophètes et de la sainte Église aristotélicienne, nous bénissons votre mandat pour qu'il soit prospère, fécond comme la terre en printemps, juste et soutenu de la clairvoyance du Très-Haut.
Nous bénissons le conseil qui vous assistera dans ce mois : qu'il soit éclairé de la lumière divine comme fut éclairé Christos pendant les jours qu’il passa dans le désert.
Éloignez l'iniquité de votre vie, éloignez les choix méprisables et suivez la morale aristotélicienne, respectez la foi en Dieu comme vous l’impose le baptême.
Amen

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Tancrede_noiremont

Assis au coté de mon épouse ,j'entamais le credo ,la main dans la sienne en signe de réconfort.
Le temps était à la prière ,cela permettrait peut être à certains de calmer leurs ardeurs et de se souvenirs de ce que leur avait enseigné le baptême......

Ninouchka

Petit à petit, les élus s'étaient rassemblés pour l'office puis le Duc avait fait son entrée.

L'évêque d'Orléans entama alors la cérémonie par la réciation commune du Credo

La porte-parole du duché joignit sa voix à celle des autres élus

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Alonzo

Alonso entra dans l'église , s'installa sur un banc , non loin des autres conseillers ducaux , curieux d'entendre le nouvel evêque d'Orléans.

Il récita le credo.

Henriivdenavarre

Henri arriva à la Cathédrale et se plaça a coté de son épouse
il récita le Credo

Ricardinho

Arrivé devant la cathédrale, Ric y vît déjà quelques personnes familières.

Il y entra et se plaça dans un coin isolé comme à son habitude.

La messe avait commencé et il récita le crédo.

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Xalta

Elle entama comme tous le credo.

Orleane

La jeune Orleane était venue à cheval de Montargis pour assister à la messe à la cathédrale . Elle confiât son cheval aux écuries de la ville et arrivât à la cathédrale .
Elle entrât doucement et s'installât au fond près d'un pilier . Elle vit sa mère Dame Aegidia installer avec son époux Henriidenavarre dans les premiers rangs .
Elle voulait rester discrète car elle ne savait pas si sa mère était toujours fâchée .

Cernunnos

Habillé sur son 31, le jeune gabriel prit la route de la cathedrale afin d'assister a la cérémonie.
Arrivant juste à temps, il trouva une petite place discrete et écouta L'éveque commencer.

Il récitat donc son crédo avec ferveur, yeux fermés et en silence.

Monde

Sasaw se dirige vers la cathédrale d'Orléans. Elle apporte avec elle le fils de Sindbad. Elle ne parle pas un vrai père de son enfant à quiconque. Elle apporte ainsi son médaillon du baptême. Elle n'entre pas dans le catherdral. La vie n'était pas assez horrible, mais il est devenu pire. Sasaw est tout à fait conscient des actes dans les salles intérieures de cette représentation de l'église. Les actes contre tout ce qui est enseigné aux fidèles. Les mêmes actes qui avaient initialement l'a amenée à quitter l'église pour commencer. Maintenant sont horriblement commis à Orléans. Elle s'oppose à nouveau témoin de la foi étant si déplorablement utilisé.

Vêtu d'une robe simple que blanc, elle marche à l'entrée de la cathédrale. Tombe à son genoux. Il présente une bougie allumée. Fils d'un bras, Cadle à la main opposée. Il commence à prier pour les âmes à l'intérieur. Pour le villian Diftain Charles. Pour l'étranger villian Della. Pour les villians en coopération. On dit alors de la mémoire ...

"Les 7 hommes les plus vertueux, qui avaient demandé le pardon divin, devinrent les archanges tandis que les 7 hommes qui s'étaient adonnés le plus au péché devinrent les 7 démons. Les autres survivants s'éparpillèrent."

Sa douloureuse genoux reposait sur les rochers à l'entrée, mais elle ne bougea pas.

"La fin des temps est un texte écrit par un certain Ysupso qui, en songe toujours, aurait vu la fin des temps, durant laquelle le Très-Haut aurait détruit l'humanité par la foudre, le feu et la terre. À la fin, le Très-Haut serait apparu à Ysupso et lui aurait dit que ce rêve n'était qu'hypothétique et que cette fin des temps n'arriverait que si l'humain s'adonnait trop aux péchés."

Sasaw reste à continuer sa veillée pour Dieu. Pour prier Dieu pour soulever le peuple d'Orléans à partir de cette atrocité contre le peuple d'Orléans et Dieu.

Richard.de.cetzes

Charles Diftain aperçut les arrivants qui venaient tour à tour. Il salua les personnes présentes, qui se joignaient à eux.

Mes biens chers Amis. Je suis très heureux de vous accueillir, c'est un réel plaisir de vous voir en ce lieu et aussi nombreux. C'est aussi une très bonne nouvelle que de voir autant d'élus prendre à coeur leur rôle et de montrer l'exemple. En ce jour, je vais bénir les membres de notre Conseil Ducal pour les protéger de la bête sans nom, et faire en sorte que leurs actions soient guidées par notre Très-Haut et qu'il puisse faire preuve en toute circonstance de sagesse, de tempérance et de droiture.

L'Évêque fit une courte pause.

Avant de commencer, je vous invite à me joindre dans notre prière de rassemblement en récitant notre crédo.

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Aegidia

Dame Aegidia de Lande fleurie entrât avec son époux Henriivde Navarre qui était le nouveau procureur du conseil Ducal , Pour assister à la messe donner à la Cathédrale . Elle saluât l'évêque et entrainât son époux vers les bancs réservés au conseil .
Elle regardât autour d'elle pour voir si sa fille aisnée Orleane était venue assister à la célébration .
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Alienor28

Alienor entra avec sa famille dans la cathédrale. Après s'être signé et avoir vérifié que son petit monde avait bien fait pareil, ils remontèrent vers la nef saluant au passage les élus présents avec un grand sourire .........
Elle espérait que cette bénédiction n'aurait pas la même fin tragique que la fois précédente et eut une pensée émue pour Feu Monseigneur Dariush.

La famille au grand complet s'installa et se mit à prier le Très Haut
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Emelyne.

En ce dimanche, une grande célébration aurait lieu à la cathédrale. Emelyne n'était pas revenue depuis son baptème. Elle avait l'habitude de la petite église de Patay et une fois encore la bâtisse lui parue immense.
D'autres élus étaient déjà arrivés.
Au bras de son époux, elle les salua et s'avança dans la travée pour prendre place sur le côté.
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Ernault

Certes il était élu, mais le Duc recevait sa bénédiction lors de son couronnement : une sorte de légitimité accordée par le Très Haut lui-même. Aussi, s'il ne prétendait pas à bénéficier de l'office du jour, il s'y rendit, parce qu'il était le grand manitou de tous ceux qui recevraient la protection divine ce jour-ci, et que c'était là l'occasion de suivre la messe ailleurs qu'à Montpipeau, et en vue de tous.

Mieux, il s'agissait d'assister à une célébration dont l'officiant serait le nouvel Evêque d'Orléans, et le Keridil d'Amahir tenait particulièrement à le voir à l'oeuvre. S'il avait été long à se mettre en place, il fallait avouer que son initiative de faire un tour du Duché était des plus appréciables, quoi que l'Amahir avait prit ombrage que Gien l'accueillit mieux que lui-même.

Au son des cloches, le brun fit donc son entrée dans la Cathédrale, non sans s'être signé, et s'en fut à sa place habituelle, au tout devant. De là, il accorda un salut de la tête à l'Evêque, en commença une prière, en attendant.
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Ninouchka

Les cloches sonnaient encore lorsque Ninouchka entra dans la cathédrale.
Après s'être signée dans le fond de l'église, elle remonta la nef pour aller saluer respectueusement l'évêque d'Orléans faisant au passage un petit détour pour aller embrasser Leanore.
Elle se dirigea ensuite vers le Gouverneur et les autres élus déjà présents. Elle leur adressa un petit signe de main discret mais cordial avant de s'asseoir auprès d'eux pour écouter l'office qui débutait.
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Oscarlerameur

En ce beau dimanche de juin, Oscar se rendit à la cathédrale. Il avait revétu ses plus beaux habits de ville.

Pour une fois il ne pénétrait pas dans une église comme diacre mais pour assister simplement à l'office.

Il salua son évêque et alla tranquillement prendre place dans les premiers rangs qui avaient été réservés pour les membre du Conseil, car notre bon Oscar était présent à titre de Connétable.

Comme l'office commençait il reconnu l'Ode entonnée par la chorale et ce dit que c'était un bon choix.

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Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Xalta

Accompagnée de son époux, elle fit son entrée dans la cathédrale, salua l’évêque avec qui elle avait eu le plaisir de collaborer un peu, présenta les deux hommes qui ne se connaissaient guère, puis ils allèrent prendre place , Oscar était déjà arrivé , elle le salua de même. L’office ensuite débuta par une ode à la foy. Elle esquissa un sourire et ses lèvres dans un mouvements silencieux le chantèrent.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Leanore

La messe dominicale la semaine précédente avait été interrompue brutalement. Léanore en était encore toute retournée mais point surprise.
Encore un malentendu ou une parole mal interprétée volontairement ou involontairement, seul Aristote pouvait donner réponse.

Ce dimanche, elle se rendit à la cathédrale puisque la petite église était restée muette de par ses cloches et également parce que l'office était donné afin de bénir la nouvelle CDE.

En arrivant elle salua d'un signe de tête les personnes présentes, elle n'avait pas l'habitude de s'étendre en salutations lorsqu'elle allait écouter la messe. Ce n'était pas un manque de politesse de sa part.

Elle s'installa en bonne place, pas trop devant et écouta le chant de bienvenue. Petit à petit la cathédrale se remplissait.

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Richard.de.cetzes

Un assistant de l'Évêque fit sonner les cloches de la Cathédrale..

C'était un grand jour pour l'Évêque Charles Diftain d'Embussy, car il devait célébrer la bénédiction du Conseil Ducal pour la toute première fois en la Cathédrale d'Orléans. Pour cet évènement, le Prélat revétit alors les habits liturgiques et se dirigea vers le porche pour ouvrir les portes de ce grand lieu de prière, et accueillir les membres du Conseil du Comté, les maires et tous ses paroissiens. Il dit à ceux qui étaient déjà à attendre :

Paroissiens d'Orléans, la porte de la maison de Dieu vous est ouverte, entrez donc pour cet évènement tant attendu et soyez les bienvenus.

Charles Diftain salua les Élus, les maires et paroissiens qui venaient assister à la bénédiction, puis remonta la nef de la Cathédrale et se plaça devant l'autel.

La chorale débuta un chant en guise de bienvenue, une ode à la Foy aristotélicienne.

Citation:

Ode à la foi Aristotélicienne

Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous avons retrouvé la voie Divine.
Grâce à Christos montré en exemple.,
Nous savons de qui nous insprirer.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre et prospérer pour Sa gloire.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre dans la Foi et Sa lumière.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous détourner.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on s'égare de la voie divine.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses paroles.

Mais grâce à la raison,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à l'amour,
Que Dieu Créateur et Père nous inspire.

Nous savons nous défendre de la tentation et des péchés.

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Richard.de.cetzes

Citation:

Monseigneur Charles Diftain d'Embussy,
À tout fidèle

Ouverture des candidatures pour servir l'Église Orléanaise.

Par cet écrit, nous, Monseigneur Charles Diftain d'Embussy, Évêque du Diocèse d'Orléans,
faisons l'annonce de l'ouverture des candidatures pour les postes suivants :

*Curé

Citation:

La cause matérielle = il doit être prêtre et théologien de l’Eglise aristotélicienne (N3VE).
La cause efficiente = il est nommé par l’archevêque ou l’évêque dont la paroisse communale ou citadine où il est nommé dépend.
La cause formelle = il est intronisé par l’archevêque ou l’évêque dont la paroisse où il est nommé dépend.

La cause finale

Le Curé peut célébrer tout les sacrements aristotélicien hormis l’ordination.
Il a en charge représentative et en Dieu (In God) la gestion religieuse, économique et administrative de sa paroisse.
Il peut nommer deux clercs pour l’aider en temps que vicaire ou diacre, et autant d’acolytes qu’il le désire pour autant qu’il aie l’accord de son évêque.
Il pourra nommer 3 Confesseurs paroissiaux en Dieu. (non encore codé)

*Diacres

Citation:

La cause matérielle = il doit être fidèle de l’Église, s'il est ordonné le diacre porte le nom de vicaire.
La cause efficiente = il est nommé par le curé de sa paroisse avec l’accord de son évêque (ou archevêque).
La cause formelle = il est intronisé par le curé de sa paroisse ou par son évêque (ou archevêque).
La cause finale = Il a en charge représentative la gestion religieuse de la paroisse où il est nommé.

*Gardes épiscopaux

Précisons que nous nous tenons à disposition des candidats pour toute demandes explicatives.
Dans ce cas et/ou en cas de candidature merci de me contacter par MP.

En témoin de ce, nous avons fait mettre nostre sceau à ladite présente.

Paix et prospérité,

Donné à Orléans, Diocèse d’Orléans, le 5 juin de l'an de grâce 1460.

Monseigneur Charles Diftain d'Embussy, Évêque d’Orléans.

http://cathedrale-sens.actifforum.com/forum.htm

Citation:

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Titouan.lablanche

Titouan vint se recueillir et prier en la cathédrale d'Orléans.

Hildegardeii

Hilde fit le déplacement jusqu'à la cathédrale.
Elle entra et ignora le bénitier. Hormis un homme qui se recueillait, plongé dans ses prières, il n'y avait personne et les murs résonnaient uniquement du bruit de ses pas dans la travée.
Elle s'assit tranquillement vers le fond et regarda vers le choeur.
Pas un bruit, pas un mouvement ne vint troubler la quiétude du lieu.

Après un moment à écouter ce silence, elle se leva et sortit.

Richard.de.cetzes

Mes chers enfants,

Je serais à Gien à compter du Mercredi 6 Juin 1460 afin de célébrer ma venue par une messe au sein de l'église de Gien.

Soyez nombreux !

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Richard.de.cetzes

Citation:

Nomination de Soeur Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor

Nous, Charles Diftain d'Embussy, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la nomination de Soeur Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor au poste de Diaconesse de Blois.

Elle aura à cet effet la charge de la paroisse de Gien pour la menée des offices dominicaux et la réalisation de l'ensemble des sacrements communs; baptême, mariage, funérailles, Eucharistie.

Puisse Aristote la guider,

Fait à Orléans, le IIe jour du mois de mai de l’an de grâce MCDLX.

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Thermal

Thermal s'inclina devant l'Archidiaconesse :

Merci ma mère. Qu'aristote et le Très Haut vous gardent.

Puis il se tourna vers l'évêque devant lequel il s'inclina également :

Merci à vous aussi, Monseigneur. Votre présence, même impromptue, était un honneur.

Enfin il se tourna vers sa marraine qu'il embrassa chaleureusement :

Merci infiniment à toi Ninou. Me voici désormais dans la grande famille de tes filleuls. J'en suis très fier et très heureux.
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Ninouchka

Ninouchka avait elle aussi redit son serment d'allégeance en même temps que son filleul

C'est avec émotion qu'elle avait ensuite assisté au baptême lui-même. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle devenait marraine, mais à chaque fois cette cérémonie lui rappelait son propre baptême et celui qui était son parrain. Elle l'avait perdu bien trop tôt ... il lui manquait encore bien souvent.

A l'issue du rituel Ninouchka félicita chaleureusement son filleul et salua Ladyemeraude ainsi que l'évêque d' Orléans.

Merci ma Mère et merci à toi Thermal de m'avoir demandé d'être ta marraine.

Elle sourit et lui chuchota

Ne t'écartes pas du droit chemin, sinon ... tu me connais ...

Puis passant son bras sous le sien, elle l'emmena hors de la cathédrale après s'être respectueusement inclinée devant l'évêque et l'archidiaconesse.
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Ladyemeraude

Ladyemeraude fit avancer Thermal vers le baptistère.

Une fois le serment prononcé, Ladyemeraude prit de l'eau

bénite puis la versa sur le front de Thermal

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom
du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du
Père de l’humanité.

Puis elle lui tendit un cierge.

Puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi.
Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la
conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver
en enfer parmi les princes démons.

Enfin elle lui donna la médaille qui démontrait désormais son
appartenance à la communauté d'Aristote.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Thermal était maintenant baptisé, sa marraine ainsi que Monseigneur

pouvaint désormais s'approcher et venir le féliciter.

Mais l'archidiaconesse voulu être la premiere

Bienvenu mon frère Thermal dans notre grande famille aristotélicienne votre cœur ainsi que votre investissement seront vous guider j'en suis certaine tout au long de votre chemin.

Que le Très Haut veille sur vous et vos pas.
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Thermal

Oui, je le veux.
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Ladyemeraude

Fort bien alors répétez après moi Thermal ...

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant
_________________

Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Thermal

Thermal écouta attentivement les paroles de l'archidiaconesse, les mémorisant dans le même temps.
Quand elle eut terminé, d'une voix un peu tremblante, il dit à son tour :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Être divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant
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Ladyemeraude

Thermal , en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour de Dieu, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachètes tes péchés et gagnes pour ton âme l'accès au Paradis solaire.

Es-ce bien cela que tu veux ?
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Ninouchka

Après les prières dites ensemble et après avoir écouté la lecture d'un extrait du Livre des Vertus, Ninouchka et Thermal se tenaient devant Ladyemeraude.

Celle-ci entama alors la cérémonie de baptême proprement dite

Citation:

Ninouchka, acceptes-tu d'être la marraine de Thermal, de l'accompagner et de le guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu ?

Ninou regarda son futur filleul, lui sourit, puis reporta son regard sur la célébrante

Oui j'accepte d'être sa marraine, de le guider aussi longtemps que je le pourrai.
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Thermal

Thermal se rendit compte qu'il devait certainement également dire la prière. Il reprit après Ninouchka

Comme sa future marraine, il enchaîna avec le Credo

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Richard.de.cetzes

L'escorte de l'Évêque d'Orléans arriva à l'entrée de la Cathédrale, sans faire le moindre bruit. Le Prélat avait besoin de se rendre au contact de la population Orléanaise afin d'annoncer sa venue aux fidèles.

Mgr Charles Diftain d'Embussy descendit lentement du carrosse, puis d'un pas assuré se dirigea vers l'entrée de la Cathédrale d'Orléans afin d'y rencontrer le personnel qui était sur place, puit les fidèles.

Les Gardes de l'Évêque restèrent à l'exterieur quant il pénétra dans ce lieu de prière.
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Thermal

Thermal attendait la réponse de sa future marraine. Un bruit se fit entendre à l'entrée de la cathédrale. Un homme entra. Il semblait être un homme d'église.
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Ladyemeraude

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia t’il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pêcheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir et sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :
" Seigneur, daigne laver cet homme de ses pêché, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Thermal en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour du Très Haut, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachètes tes péchés et gagnes pour ton âme l'accès au Paradis solaire.

Puis elle se tourna vers la marraine.

Ninouchka, acceptes-tu d'être la marraine de Thermal, de l'accompagner et de le guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu ?
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professeur du séminaire.

Ninouchka

Après les salutations d'usage, la cérémonie avait débuté. Ladyemeraude avait prononcé quelques paroles sur la nécessité pour chacun de demander pardon pour ses fautes.
Sur le point de confesser ses péchés, Ninouchka entendit Thermal lui demander si il devait répéter.

Elle se tourna vers lui, s'aperçut qu'il n'était pas à l'aise. Elle entoura le poignet de son filleul de ses doigts, exerçant une légère pression et lui chuchota

Oui ... On va le dire ensemble, suis-moi ...

Puis à la demande de l'archidiaconesse, ils s'avançèrent tous deux pour le Credo.

Ninouchka s'assura d'un regard que Thermal reprenait pied et commença lentement le Credo

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Thermal

Thermal chuchote à sa marraine :

"Je dois répéter ?"
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Ladyemeraude

La prière du pardon récitée , l'Archidiaconesse Ladyemeraude regarda Thermal et sa marraine Ninouchka .

Thermal avance toi avec ta marainne .

Récitons maintenant ensemble, le Credo, et tout particulièrement toi, ma soeur, toi qui va accompagner Thermal sur ce chemin. Reste près de ton filleul pour prier avec lui et auprès de lui.

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Thermal

Thermal fut très heureux de voir accourir sa future marraine. Il rendit sa bise à Ninouchka :

"Merci Ninou d'être venue aussi vite. Je vais bien merci, mais je suis un peu intimidé. J'espère que je ne t'ai pas dérangée dans tes obligations".

Se tournant vers l'Archidiaconesse :

"Ma mère, je crois que nous sommes prêts".
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Ladyemeraude

Son visage irradiait de joie en voyant la marraine de Thermal ,
celle qui l'avait tant encouragé à persévérer une soeur aristotelicienne chere à son coeur en ce jour qui était béni.

Bonjour Ninou , j'espère que la route ne fut pas trop longuette pour vous jusqu'ici. Je vais bien et vous dites moi ?

Mais oui oui bien sûr que je suis prête, depuis le temps que Thermal attend ce jour on ne va pas le faire attendre encore .

Sourire en voyant le jeune homme un peu nerveux.

Ça y est enfin !

Mais il était temps de débuter l'office ! Petit à petit Ladyemeraude se décalait avec ses neuf mois de grossesse vers l'Autel et finit par pouvoir prendre la parole

Mes sœurs, mes frères, nous sommes tous ici réunis pour célébrer le baptême Thermal.

Le baptême est un sacrement important, il est le premier, celui qui permet de rentrer dans notre communauté, dans la communauté des fidèles. Grâce au baptême, le croyant devient fidèle, et par ce fait, il peut désormais communier avec tout les autres fidèles, expier ses fautes et en obtenir la rémission, recevoir tout les autres sacrements et donc vivre au plus près de la Vertu. Cet l’un des évènement parmi les plus marquants d'une vie. Et le voilà arriver pour notre frère Thermal

Mais avant toute chose, commençons par demander pardon au créateur pour nos fautes. Être vertueux, demande d'expier nos fautes ; Aucun de nous n'est parfait, puisque seul dieu l'est, mais nous devons approcher un maximum de cette perfection si nous voulons prétendre au paradis solaire. Les fautes que nous commettons, nous devons les exposer afin de nous repentir et d'en obtenir la rémission. Cette demande de pardon est un premier pas certes, mais ne dispense personne de la Confession !

L'archidiaconesse du diocèse fit signe de se lever, et tourna au ciel ses paumes de mains avant de réciter :

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

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Ninouchka

Thermal l'avait avertie de la date de son baptême qui aurait lieu à Orléans.
Ce baptême, comme celui de Nwaarlunn aurait lieu alors que le Duc était dans les murs de la ville.

Quand elle entendit sonner les cloches de la cathédrale, elle quitta ses occupations, fit un brin de toilette rapide et se dirigea vers le lieu saint.

Le soleil était au rendez-vous et c'est d'un pas alerte qu'elle gravit les escaliers avant de franchir les lourdes portes.

A l'intérieur, elle frissonna un instant tant la différence entre le dehors et le dedans était marquée. Ici il faisait frais, presque froid.
Il lui fallut aussi le temps d'accoutumer ses yeux à la douce pénombre de l'église après l'éclairage scintillant de ce soleil de mai.

Enfin, elle s'avança vers Ladyemeraude et Thermal qu'elle avait vus dans la nef.

Elle s'inclina respectueusement devant l'archidiaconesse et fit une bise amicale à son futur filleul

Bonjour ma Mère, bonjour Thermal ... vous allez bien tous les deux ?
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Thermal

Thermal entra sur ses pas :

"J'ai prévenu Ninouchka que les préparatifs avaient commencé. Je suis moi aussi enchanté de vous rencontrer"
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Thermal

Thermal se présenta sur le parvis de la cathédrale et se dirigea vers l'Archidiaconnesse qui l'attendait.
Il s'inclina devant elle :

"Ma voici ma Mère. Je compte sur votre sagesse pour me guider dans cette cérémonie de baptême".
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Ladyemeraude

Le soleil était radieux en ce jour ou allait entrer Thermal dans la grande
famille aristotelicienne. Le jeune homme arriva un peu après elle.

Elle fut agréablement surprise de voir qui était Thermal .

Bonjour Thermal , tout ira bien .

Vostre choix en fait de marraine est un
des meilleurs choix . Je suis enchantée de enfin mettre un visage sur
votre nom. Nous allons attendre vostre marraine et nous pourrons
ensuite commencer.

A la demande du futur frère aristotelicien

Détentez vous tout ira bien , je vous guiderai .

Mais entrez Thermal, je vous prie , il fait plus fraîs à l'intérieur .
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Ladyemeraude

Baptême de Thermal

Préparatifs

L'archidiaconesse du diocèse d'Orléans venait de finir les préparatifs afin d'organiser le baptême de Thermal

Une fois tout terminé elle demanda à ce que l'on fasse sonner
les cloches puis alla sur le parvis de la Cathédrale pour accueillir le
futur fidèle...
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Ladyemeraude

Après la lecture du livre des vertues et le sermon en hommage à Dariush Ladyemeraude prépara la communion et invita tous à partager le pain et le vin

Mes bien-aimés, en témoignage de cet amour qui nous unit partageons le pain de l'amitié, comme Christos nous l'a appris

Christos sachant qu'il allait mourrir dit

Code:

Après avoir communié, tous retournèrent s'asseoir. Ladyemeraude reprit la parole

Mes amis, en ce moment je vous invite à prier
pour ce duché, un des plus grand berger vient de rentrer au soleil près du Très Haut

Seigneur Dieu, veille sur notre patrie l'Orléans, et MONTRE-NOUS TA GRÂCE.
Seigneur Dieu, Donne la sagesse

Puis elle étendit les mains vers les fidèles, et leur dit

Je vous demande à tous de faire un effort pour garder notre duché en un endroit plaisant à vouloir y vivre, beaucoup nous quitte le dépeuplement nous met dans une situation de crise et essayez tous d'être dans l'amitier face à vos frères soeurs voisins .

Ne courons pas à notre perte mais ensemble travaillons à la survie d'Orléans que Dariush chérissait!

Allez en paix ! Andate in pace !

Puis elle laissa le mot de la fin au Cardinal..ne pouvant plus continuer , elle se sentait déchirée
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Monde

Doh! Sasaw était aparantly plus fatigué que d'elle avait pensé. Le calme de la cathédrale a été si doux qu'il ne pouvait pas être évitée. C'était un lieu saint, et un endroit sûr. Ce n'était pas seulement le lieu du Tout-Puissant. Il a également été, la pour Sasaw, la place de son ami.

Avec un temps de paix pour Sasaw, elle était devenue peut-être un peu trop détendu, et en tant que telle peut-être un signe de tête un peu hors de ses prières. Il était si calme! Sa tête tomberait un peu sur le côté appesantis par le sommeil. Surprendre qu'elle se réveille une fois de plus. Dans lequel elle vérifie rapidement pour voir qui peut à remarqué. Ce faisant, elle voit le regard de son amie.

Elle est revenue le sourire que son amie a procédé à la cérémonie. Sasaw heureusement suivi et participé. Elle répète la prière prononcée par son ami tranquillement.

"Seigneur Dieu, veille sur notre patrie l'Orléans, et MONTRE-NOUS TA GRÂCE.
Seigneur Dieu, Donne la sagesse, Amen."

Son amie avait été si forte. Sasaw lève les yeux vers son offrande un autre sourire, pour aider à la rassurer. Cette femme, Sasaw, regarde à est spécial. Cette femme, elle s'est liée d'amitié est le seul dans toute la France qui a été faite innocemment par Sasaw. Apprises des en nom précédent des Sasaw, au cours de son effort pour aider à donner vie à Orléans. Il était dans la bonté que Sasaw obtenu un parchemin de sa part. Apporter, Sasaw, à un point de appriciation.

Dans le temps que passerait être plus seraient tirées, et une amitié serait faux. Cette femme sans le savoir, on pourrait convaincre, Sasaw, de ne pas se suicider. Elle garderait son amour du monde. Cette femme serait de redonner espoir aux Sasaw. Cette femme et cette femme seule. Mais maintenant à connaître la raison de leur lien. Sasaw a été faite triste pour son amie. Sasaw sait que c'est un chemin très difficile d'avoir à vivre. Sasaw ne sais pas comment aider. Elle est si mauvaise à faire face à la douleur et se la douleur. Donc, dans ce Sasaw pouvait être présent pour son amie.

En espérant au moins cela avec son activité semblait pourrait aider.

Ladyemeraude

Après le mot de la fin

Allez en paix ! Andate in pace !

L'archidiaoconesse du diosèse , vit Sasaw elle lui fit un sourire qui

démontrait sa joie de la voir icilieu .

Et elle devait retourner à Orléans ou les rumeurs allaient bon train .

Ladyemeraude était une femme douce mais elle avait un devoir ... Celui de promouvoir la foy, de remettre sur la bonne voie ceux qui s,égarent
et essayer d'être présente partout à la fois ! Elle ignorait les bassetées des mots dient dans son dos , elle n'avait qu'un maître et ce n'était pas un humain. Elle était aussi décue de Dariush et de ceux qui se laissaient mourrir sans se battre à fond dans cette voie qui était pas des plus facile . Elle allait reprendre son destin en main, elle n'avait plus de soutiens de Feu Dariush ... Mais elle allait vivre et s'accrocher , et guider ceux qui avait une sincère envie de marcher dans l'amour et l'amitier aristotelicienne ici ou ailleur .

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Maixent

La pièté des fidèles était intense, la lumière qui baignait les vitreaux du lieu, irisait de couleurs chatoyantes les murs de l'édifice.
Ce balais de lumière donnait a la présentation de la relique du Saint une empreinte divine.
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Ladyemeraude

Elle priait , elle attendait la suite de la grande messe en mémoire de
Dariush . Son coeur était ici le coeur de son ami, son pasteur son cardinal.
Un coeur qui serait à jamais icilieu . Un coeur de bonté. Un coeur qui
voulait réveiller ce duché . Ladyemeraude était si déçue . Après cette
messe, elle allait demander mutation , car Orléans tombait, Elle n'avait
plus la force de se battre comme elle l'avait fait. Comme beaucoup avant elle et feu SE Dariush. La foy l'amour aristotelicienne fraternité. N'était
là que pour très peu de gens du peuple. Elle garderait en son coeur le peu d'ami-es qu'elle avait renconté. Mais surement les meilleurs.

Elle continuait de prier...
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Titoune90

J'arrivais en retard à l'Eglise. Mais peu importait. Depuis le temps que je voulais aller à l'office, je n'allais pas faire marche arrière à cause d'un retard.
Sans bruit, je rentrais et je m'agenouillais. Je me recueillis quelques instants et je joignis ma voix à celle des autres pour réciter le Credo.

Ladyemeraude

Elle n'avait pas vu son amie Sasaw en ouvrant les yeux elle lui fit un
sourire . Sarah aimait bien et appréciait tout les efforts de Sasaw pour
Orléans . Elle pensait aussi aux discriminations dont Sasaw avait vécu.

Elle se demanda si elle devait rester pour la suite ou aller dans sa paroisse
ne pouvant être à deux endroit en même temps . Mais l'amitié qu'elle avait pour feu SE Dariush et quelques ami-es , elle ne pouvait pas quitter la cathédrale .

''Cher Dariush que ferais tu à ma place en ce moment , tu me
manques mon ami '' ... pensat-elle en cet instant
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Alonzo

Alonso écoutait la messe prononcée par l' eveque. Il se souvenait bien de l'homme d'église auprès duquel il avait effectué sa pastorale, il fut certainement un des derniers à avoir cotoyé ce saint homme. Il n'aurait jamais imaginé la brutale disparition de Monseigneur Dariush. Il récita après tous , de nombreux conseillers du duché se trouvant, près de lui, dans l'assemblée.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

Manulechti

Manu était venu rendre hommage au Saint homme qu’était Dariush, cet homme qu'il avait bien connu, le Giennois avait à plusieurs reprises eut a se confesser et a être guidé par la voix du sage.
C'est donc avec grande émotion que le Seigneur de la Moutonnière récita le credo.

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Monde

Ses cauchemars ont disparu. Pour l'instant ... Donc, avec sans soucis pour eux Sasaw fait son chemin à la cathédrale pour la première fois en public. L'ancien ambassadeur du roi d'un autre pays, n'est plus une personne de rang, au bureau ou quoi que ce soit, ne pas se cacher derrière des voiles. Ses longs cheveux blonds était libre comme elle l'était. Elle pénètre dans au-delà les gaurds, utilisant son ambulet du baptême. De fortes yeux verts révéler son coeur détruit, mais elle sait les froncements de sourcils foi sur l'érémitisme. Le visage de l'ancien ambassadeur royal écossais a changé. Diluant et montrant l'âge de la souche, elle a eu à endurer. Pas très vieux à la recherche, à seulement quelques lignes supplémentaires.

Son ventre est maintenant ronde, un peu, mais pas très grande avec son enfant avec po Preuve de sa confession à venir. Elle a osé ne pas même regarder quelqu'un dans les yeux. Garder les yeux sur le plancher, comme si quelqu'un qui a âme détruit. Anciens voiles noirs portés à un peu de certains événements prévus par dessus son épaule, alors maintenant tout le monde peut voir qui de la femme en noir était.

"Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action. C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute. C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu."

Très timidement Sasaw la femme ancienne de l'amour amenés à prendre une place sur un seul banc. L'écoute de tous, mais ne cherche pas du tout.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle ne parlait pas plus de de sa voix, tout en restant dans une prière silencieuse pour tous. Elle peut avoir été trompés dans Orléans. Elle peut avoir été trompés en achetant des terres. Elle peut désormais se voir comme coincé, mais ...

cela ne signifie pas qu'elle détient des mauvais sentiments pour toute personne ici.

C'est sa maison maintenant de savoir si elle aurait choisi de son propre chef ou non, et ceux-ci sont ses voisins.

Maixent

Maixent toujours attentif écouta la lecture faite par le cardinal du livre des vertus, il avait choisi un extrait du Chapitre I "Oanylone".
Maixent buvait chaque mot et ceux ci résonnait dans son coeur.
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Wendoline

Près de son ami Isli, elle récite le crédo joignant sa voix à celle des autres.
Elle se souvient de Monseigneur Dariush pour l'avoir côtoyé tant de fois à Blois, et la dernière fois,lors d'une circonstance bien triste..... qu'elle préfère oublier.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen
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Islington

Isly au fond de la cathédrale, se recueillait. Dariush avait marqué tout l'Orléanais. Les hommages étaient mérités. Le Blésois récita le crédo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen
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Joshin

Très éprouvée par les drames qui se succédaient dans la famille qui était devenue la sienne, elle passait presque tout son temps à prier et à méditer chez les nonnes.
Entre deux retraites spirituelles, elle se rendit à la Cathédrale mais quelle que fut sa hâte, elle arriva bien en retard.
Elle se glissa rapidement au dernier rang, et récita à voix basse le Credo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen
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Henriivdenavarre

Henri se rendit à la Cathédrale

Il entra et se signa

Et rejoignit sa Famille

Il récita le Credo

http://img219.imageshack.us/img219/5143/credojz4.gif

Zelenka

La cathédrale se remplissait à mesure que le temps passait, les affiches semblaient avoir eut l'effet escompté. Le peuple Orléanais répondit à l'appel de l'Archevêque en étant bien présent en ce beau dimanche matin. Zelenka déjà installée et totalement plongée dans ses pensées ne vit pas arriver Etienne à ses côtés alors qu'il prit sa main dans la sienne lui arrachant un petit cri d'effroi. Tournant rapidement la tête elle s'aperçut que ce n'était autre que son valet de coeur qui de plus lui témoignait son affection d'un tendre baiser.
Elle scruta les alentours afin de s'assurer que l'expression de sa peur n'avait dérangé personne. Ouf cela semblait être passé inaperçu...

Et lui dit le plus discrètement possible Etienne, tu m'as fait peur je ne m'attendais pas à te voir. sourire de contentement de le voir à ses côtés

Elle lui serra sa main en retour et la porta à ses lèvres avant d'y déposer un baiser puis ils attendirent en silence.

L'archevêque prit la parole et découvrit un reliquaire caché sous un lourd tissu de velours pourpre. Et dévoila son contenu, le coeur de SE Dariush.
La brune se rendit compte que cela venait de plonger la plupart des personnes assistant à la cérémonie dans une sorte de tristesse. Elle n'avait pas eu la chance de connaitre le cardinal défunt et n'eut donc pas cette émotion même si cela ne la laissait pas indifférente loin de là.

Puis ce fut le tour de l'archidiaconesse de s'exprimer, faisant la morale et accusant. Ce qui crispa la main qui enserrait celle de Zelenka, la jeune femme sentit de suite que son compagnon s'agaçait à ses côtés, elle tenta de le calmer, lâchant ladite main et allant poser la sienne sur la cuisse de l'écuyer en le regardant en lui souriant.
Amorçant une prière, confessant les péchés et dieu sait si la brunette vivait dans le péché depuis un certain temps, puis très vite l'archevêque continua avec le credo que tous répétaient religieusement.

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Ninouchka

Installée au fond de la cathédrale parce qu'elle était arrivée légèrement en retard, Ninouchka avait vu dévoiler la relique de feu le Cardinal Dariush.

Elle en avait été émue. Cet homme était la bonté même et surtout elle avait partagé avec lui la tristesse de la perte d'une amie commune. Elle se souvenait de la messe de funérailles de Ju où cette souffrance avait été palpable ainsi que lors de la mise en terre à Blois.

La Blésoise se signa, espérant que cette relique serait vénérée dans le duché et rappelerait à chacun l'importance de la tolérance et du don de soi.

Ayant aperçu le duc de Beaugency, son suzerain, qui pénétrait seul dans la cathédrale, elle profita du brouhaha provoqué par le Credo pour aller le rejoindre et lui tenir compagnie tout en priant.

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Vincent.diftain

Le Cardinal se dirigea alors vers la chaire, il grimpa les quelques marches, puis ouvrit le Livre des Vertus et dit :

Aujourd'hui, je vais vous lire dans le Livre de la Pré Histoire du Livre des vertus, un extrait du Chapitre I "Oanylone".

Citation:

5 Oane était ravi que sa quête soit enfin arrivée à son terme. Il admirait la plaine du regard lorsqu’il s’effondra. Tous s’attroupèrent autour de lui pour lui venir en aide. Quelques-uns tentaient de le maintenir dans une position presque assise, mais il était clair pour tous qu’il vivait ses derniers instants. Mais, malgré le tragique de l’événement, alors que tous étaient effarés, Oane arborait un sourire plein de sérénité.

6 Il dit: “N’ayez crainte, car ma mort n’est qu’un passage pour rejoindre Dieu. J’ai atteint la place que Dieu m’a réservée dans le monde et ai accompli ce qu’Il attendait de moi. La mort n’est pas pour moi la perte de la vie mais le passage vers une autre, bien meilleure. Il en sera de même pour vous si vous savez vivre dans la vertu. Alors, que vos larmes ne soient pas de tristesse mais de joie, car le Très Haut me fait le plus beau des cadeaux. Aimez Le et Il vous aimera. Adorez-Le et Il vous bénira. Vivez dans la vertu et Il vous accueillera à Ses côtés.”

7 Alors, il rendit son dernier soupir. Et tous se regardèrent les uns les autres, ne comprenant pas cette sérénité qui s’affichait encore sur le visage de leur guide. Ils enterrèrent son corps au milieu de la vallée, là où ils vivraient dorénavant. Ils firent le serment que, chaque semaine, ils se réuniraient autour de sa tombe, afin qu’il les accompagne et les guide lorsqu’ils rendraient hommage à Dieu.

Tel Oane, Dariush est parti rejoindre Le Très Haut, car nous avons nul doute de la vie vertueuse qui fut la sienne. Et pour tous ceux qui sont vertueux, les portes du Paradis Solaire leur sont ouvertes. De la vertu vient le salut. Des vices viennent l'enfer.
Chacun est libre de faire ses choix dans cette vie. Certains, comme Dariush, auront une vie vertueuse et seront récompensés, d'autres choisiront la facilité et oscilleront entre le bien et le mal. Pour ceux là, le jugement de leur âme sera décisif. Chaque action sera pesée, les bonnes et les mauvaises pour décider de l'avenir de leur âme.
Enfin, les derniers se laisseront aller à écouter la Créature sans nom, sombreront dans le péché. Et pour ceux là, seul l'enfer lunaire sera l'aboutissement de leur vie de vices.

Si nous sommes réunis aujourd'hui, pour cette messe exceptionnelle, c'est pour rendre hommage à Dariush, et comme pour Oane, chaque semaine, lors de la messe dominicale, vous pourrez vous receuillir près de lui, puisque son coeur est désormais avec vous ici, en cette Cathédrale.

Mais il est important de savoir que c'est par la présence active des fidèles, que la vie paroissiale est active. Le meilleur des clercs ne pourra rien faire si les fidèles ne sont pas présents dans la vie de la paroisse. Etre Aristotélicien, ce n'est pas seulement recevoir le baptême et venir de temps en temps à la messe. C'est aussi proposer au clerc qui gère la paroisse de l'aider à fleurir la Cathédrale, à participer à des discussions sur le Livre des Vertus, à créer des animations au sein de la paroisse. Beaucoup de choses sont possibles, si chacun sait participer.

Etre un paroissien, c'est participer à la vie de la paroisse !

Le Cardinal fit alors une pause, pour que ses paroles pénètrent les esprits.
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Mamaion

Mamaion était émue à la vue du reliquaire. Dariush, l'homme qu'elle avait tant admiré. Celui qui l'avais fait entrer dans le monde chrétien comme tant d'autre ici, celui qui l'avait mariée, qui avait enterré son époux et sa sœur. Il avait été là à chaque étape de sa vie. Elle avait été bouleversée à l'annonce de sa mort. Ainsi c'est à la vue de la relique qu'elle retrouva la paix. Dariush était désormais à sa place, au bon endroit.

Puis vient le moment de se confesser elle regarde ses enfants en leur demandant de répéter ce que la sacristain disait :

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Puis très vite le Crédo fut récité, cette fois ci ces enfants n'avaient pas eu besoin d'un rappel, ils connaissaient par cœur la prière :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Lorsque le gouverneur arriva en retard elle se dit que pour un représentant du peuple, il n'agissait pas très bien. Mais elle revint très vite au cours de la cérémonie.
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Ernault

Le Duc, dont le narrateur n'est pas surhumain, n'était pas silencieux. D'ailleurs, il avait récité son acte de contrition à la perfection et au moment idoine, comme cela :

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Puis, venu l'instant du credo, il l'avait tout aussi bien chantonné, et en latin figurez-vous, après s'être laissé glisser à genoux sur son prie-dieu. Comme ceci :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.
Amene.

Un peu avant le cantique et la confession, Keridil d'Amahir avait porté son attention sur la Sacristaine d'Orléans, pensant qu'il pourrait raconter à confesse qu'il l'avait imaginée fouettée par le Bourreau de Montpipeau pour ses paroles. Le Duc d'Orléans abhorre les donneurs de leçons.
Toutefois, sa concentration avait été interrompue par la présentation plus qu'innatendue de la relique issue du bon Cardinal Dariush.
La surprise fut d'autant plus grande que l'Amahir avait reçu l'Archevêque quelques jours plus tôt, qui lui assurait alors faire avancer les choses. Il avait réussi, et haut la main.
A la présentation de l'objet désormais sacré, le brun ne manqua pas de se signer.

Lorsqu'ensuite il avait récité son chant aristotélicien, Della l'avait gratifié d'un coup de coude auquel il avait rétorqué par les gros yeux.
Voilà. Et dans tout cela, nul autre silence que celui de la pause entre chaque mot.
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Messire_godefroy

Godefroy entra en silence, espérant ne pas attirer l'attention. Il se glissa furtivement jusqu'à Léanore. Il prit place à ses cotés.

Cette célébration trouvait juste sa place pour combler un vide cruel... La vie spirituelle d'Orléans avait manqué aux habitants d'Orléans. Depuis longtemps.....Heureusement que Xalta avait pu faire le nécessaire pour son certificat de naissance et pour bénir son union avec Léanore...

Il sourit à son épouse puis récita le crédo tout bas...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Della

La Duchesse voyant le regard du Cardinal se poser sur son époux tout à ses prières intérieures mais silencieux, fila un coup de coude à son époux, sans quitter le prélat des yeux, lui décochant d'ailleurs un de ses sourires "made in le Ciel" absolument irrésistibles que même un Cardinal ne pouvait ne pas trouver angélique.
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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Vincent.diftain

Le Cardinal regardait la foule des fidèles réciter le Crédo, son regard se porta vers le Duc qui restait silencieux...
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

La_hire

La Hire fut surpris de voir le cardinal dévoiler le reliquaire ... Ses propos touchèrent le jeune écuyer. Mais effectivement, quoi de plus normal pour cet homme qui avait répandu le bien autour de lui et aimé Orléans et ses ouailles, de voir depuis le paradis si l'occasion lui était donnée, son coeur humain reposé en cette cathédrale.

Etienne se rappelait bien de cet homme qu'il n'avait connu que brièvement, mais qu'il avait pourtant apprécié. C'était à l'occasion de la fin de sa pastorale durant laquelle la sacristaine d'Orléans avait refusé à l'élève le dialogue, l'écoute, refusant par là même son rôle de guide spirituel et usant d'autorité pour continuer une formation à l'emporte-pièce, sans se soucier des questions qu'Etienne ne manquait pas de se poser dans le but de bien comprendre les saintes écritures. Une femme têtue, bornée, obtus qui refusait d'écouter la brebis égarée étant persuadé détenir LA vérité.... mais n'était-ce pas une façon de se cacher parce qu'elle même ne savait répondre ou ne comprenait pas non plus ? Sa pastorale terminée, La Hire aurait bien voulu parler religion avec le cardinal plus ouvert au dialogue …. Cela ne sera jamais désormais.

Puis la cérémonie continua et La Hire écouta les propos virulents de Ladyemeraude. Il leva les sourcils puis sourit devant cette attitude qu'elle avait habituellement et pour le moins opposée au dogme aristotélicien qui lui appelait au pardon et à l'amour de son prochain. Là, il n'était nul pardon dans ses propos mais tout le contraire. Elle ne pardonnait pas alors qu'en tant qu'ecclésiastique l'occasion lui était donnée de montrer l'exemple, non, c'était à la brebis de reconnaitre ses péchés. "Faites comme je dis, pas comme je fais" … Mais cela ne surprit pas le moins du monde le jeune homme puisque la curette avait déjà fait preuve maintes fois de son arrogance et de sa façon très personnelle de suivre les préceptes aristotéliciens dans sa vie quotidienne. "Vous passerez à confesse" qu'elle avait dit … "ben voyons" !!! Une chose était sûre : La Hire était un pêcheur, mais il ne se confesserait jamais à la curette d'Orléans.

La cérémonie continua et La Hire récita le Crédo avec l'ensemble des brebis orléanaises égarées… et avec une telle bergère, elles le resteraient probablement longtemps.
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Bourguignon

Le Boeuf avait été prevenu qu'une messe allait être organisée dans la Cathédrale d'Orléans par l'Archeveque de Sens, l'invitation avait été affichée dans toute la Capitale, le Gouverneur avait donc pris ses dispositions pour pouvoir arriver à la messe dominicale à l'heure.

C'était la première sortie du Beaugency depuis le départ de son épouse en terre guyennoise, il arriva donc seul sur le parvis de la Cathédrale, entra et salua les personnes qu'il connaissait puis prit place sans faire de bruit.
Il fixa le Cardinal qui avait fait son arrivée et suivit la cérémonie, c'est avec une grande surprise qu'il découvrit la relique de Dariush tant attendue...
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Lexhor

A la suite du Gouverneur, ce fut le héraut qui s'engouffra dans la cathédrale, prévenu tardivement de l'organisation d'une messe en l'honneur de feue son éminence Dariush. Il se devait d'être là, pour tout un tas de bonnes raisons.
Pas tout à fait à l'heure, mais pas vraiment en retard, il se glissa à une place libre discrètement avant d'entamer la confession.

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Le Pair écouta les discours avec attention, mais son esprit vagabonda dans ses souvenirs, se remémorant les actions entreprises par Dariush et tout ce qu'il avait apporté au duché.
Puis vint le temps du crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Feodor

Feodor avait vu s'installer Aemilia à ses côtés. Il la regarda puis lui fit signe de parler plus doucement.

Il sortait à peine de sa léthargie quand la blondinette parti voir la relique.
Un regard insistant à son encontre mais rien n'y faisait. Elle revient finalement à sa hauteur.

Tout à l'heure. Pour l'instant regardez les beaux vitraux et écoutez bien. Nous en reparlerons. Mais restez à mes côtés...

Et Feodor, un oeil vers le jeune fille, un oeil vers l'autel, attendait la suite de la cérémonie.

Emelyne.

Emelyne récita le Crédo tout en ayant une pensée pour son compagnon et son fils.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Dawson

Dawson observa le Cardinal et remarqua qu'il semblait surpris par ce que venait de dire Sarah mais continua cependant et invita à réciter le crédo, ce que Angejolie et Dawson firent ensemble.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Aemilia

La blondinette avait appris que des gens allaient venir rendre visite à son ami Ari. Paraitrait même que ça serait un jour pas comme les autres. Même si elle ne comprenait rien - normal vu la couleur de sa tignasse - Aemilia avait décidé de venir elle aussi dans la grande maison d'Ari. Son petit panier habituel sous le bras, elle avait demandé à Gabriel de la déposer au centre de la capitale, non sans s'être au préalable lavée, chose incroyable... Enfin la toilette d'une gamine... c'est... pas une vraie toilette hein... On trempe un doigt dans l'eau, ça y est, c'est bon... En gros... Bref, le noir de son visage et de ses mains avait été retiré. Et! Elle avait même passé sa jolie robe du mariage du copain du mécène. Z'avez suivi? Non? Tant pis.

La petite fille entra dans le grand édifice, plongea un doigt dans le bénitier, puis se signa un peu n'importe comment comme à son habitude. Un jour, elle se ferait baptiser et on lui apprendrait à se signer correctement. Puis, elle avisa une place. Et là, ça tombait bien. Il y en avait pile une... à côté de celui qui essayait de l'amadouer et de l'éduquer, son précepteur. Elle s'assit à côté de Feodor, et posa son panier sur le banc à côté d'elle. Un petit signe de "tu me fais encore peur du haut de tes un mètre quatre-vingt-dix, mais je t'aime bien quand même".

Puis elle écouta.

Rien compris. Pourquoi les grands parlaient-ils toujours de choses trop compliquées pour elle? Bon elle avait juste compris qu'un monsieur était mort, qu'un autre qui se faisait passer pour son ami avait rapporté son corps, et qu'il était rangé dans une petite boîte. Puis elle avait revu la dame avec son gros ventre, qui avait l'air fâché et qui disait que les gens n'avaient pas été sages. Froncement de sourcils. Eh bah, c'était pas drôle. Elle préférait quand elle allait juste raconter sa vie à Ari, quand il n'y avait pas de cérémonie.

Curieuse cependant, elle décida d'aller voir de plus près... Oui, pas éduquée, la gamine ne savait guère que cela ne se faisait pas d'aller voir ce qu'il se passait devant. Elle se ferait certainement gronder par son précepteur derrière, mais c'est une gamine qui commençait juste son éducation qui s'avança en cet instant dans l'allée centrale, loin de se douter qu'elle risquait soit de faire rire, soit de choquer les gens.

Avant cela, elle avait confié le panier à provisions réservé à Ari à son précepteur.

M'sieur Feor, t'peux m'garder le panier à Ari?

Et sans attendre de réponse... Elle alla voir la fameuse petite boîte... Froncement de sourcil... C'était pas possible, fallait un sorcier pour faire entrer un homme dans une si petite boîte... Sans dépasser la barrière du choeur cependant, elle regardait l'objet doré... Puis, haussement de sourcil, elle retourna en courant à sa place, et confia au géant...

Moi crois pô que y a un m'sieur dans la boîte. Ou alors que y est vraiment très petit. C'pô ton frère suis sûre moi.

Intenable. La blondinette finit par détourner son attention des paroles trop compliquées des gens devant, pour admirer les vitraux et les belles couleurs qu'il y avait dessus. Pour sûr, le précepteur avait du boulot...
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Ladyemeraude

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Feodor

Feodor écouta la cérémonie qui venait de commencer.
Le cardinal réservait une surprise à ses oilles et pour le jeune homme s'en fut une. Heureusement qu'il était assis d'ailleurs. Il passa par tous les états et c'est ému et légèrement bouleversé qu'il récita la confession et le crédo. Il le fit machinalement sans même suivre la cérémonie.

- Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Une fois terminé il reprit un peu ses esprits et resta songeur à ce qu'il venait de voir.

Maixent

Maixent était lui aussi à la cathédrale.
Son arrivée fût faite de façon discrète, de toute façon personne ne le connaissait ici, son arrivée était toute récente.
Il était impressionné d'être dans un lieu aussi prestigieux et grandiose, cela le changeais de la chapelle saint-Hubert du domaine, bien que joli et bien entretenue elle ne pouvait rivaliser avec une cathédrale.
Il remarqua quelques personnes croisée en taverne et qu'il connaissait de visu, il salua Dawson et Sarah comme il se devait.
Ces deux personnes l'avait gentillement accueilli en la paroisse d'Orléans.

La cérèmonie commença, une relique fût présentée a la foule, ce qui mit celle-ci dans un certain émoi.
Sarah prit la parole et appela a ce confesser, ce que maixent fît.

- Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Puis le cardinal appela a réciter le credo, là aussi Maixent participa.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Della

Della suivait son époux, elle salua le Cardinal à qui elle avait déjà eu à faire, en Bourgogne. Elle salua de même les personnes présentes et prit place aux côtés de Kéridil.
Lorsque la relique de Dariush fut dévoilée, la Duchesse eut un mouvement de surprise...Ainsi donc on avait ramené de Rome, le coeur de Dariush, sans procession ? Bah, il serait toujours temps d'en faire une à la prochaine occasion, pensa-t-elle, posant son regard sur Kéridil, histoire de déchiffrer ce qu'il pouvait bien penser, lui.

Les propos de LadyEmeraude la surprirent. Entendre autant de violence venant de la bouche d'un serviteur du Très Haut la heurtait. Surtout que ces propos étaient teintés de pas mal de...différences avec la vérité. Mais comme elle confessa ses péchés juste après, sans doute cela la lavait-elle de tout.
Della leva un peu les épaules, l'hypocrisie n'était pas sa tasse de thé, elle préféra baisser la tête et s'abandonner en prières vraies et fondées.
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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Vincent.diftain

Le Cardinal fut surpris des mots qu'utilisa la Sacristaine avant d'introduire l'appel à confession, il pourrait peut être lui proposer de se confesser à lui.

Puis, ayant laissé les fidèles prier, il reprit la parole.

Nos âmes étant désormais plus légères, proclamons notre foi en récitant le credo, symbole et expression de notre foi.

Répétez après moi :

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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Leanore

Cette célébration sortait vraiment de l'ordinaire et Léanore comprit soudain le pourquoi de l'annonce.

Lorsque le cardinal découvrit le reliquaire contenant le coeur de feu Dariush, Léanore fut terriblement troublée.

Elle tenta de retrouver sérénité et calme dans la prière et l'invitation du cardinal à réciter le crédo lui en donna l'occasion.

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Oscarlerameur

Le diacre fut un peu surpris par l'entrée en matière de la sacristaine d'Orléans, la fatigue sans doute...

Il prononça in petto la prière de pardon, espérant tout de même ne pas avoir trop péché depuis la messe de matines.

Puis il vit le cardinal prononcer le Credo et il le répéta après lui.

Son regard s'était un instant porté sur Emelyne qu'il avait déjà croisée à l'église ce matin puis était revenu vers le reliquaire.

L'Amitié, cela avait été le thème de sa messe et le souvenir de Dariush lui rappela que ce prélat avait sut porter les vertus d'Amitié et de Don de soi plus long que beaucoup...

Dawson

La cérémonie continua et Dawson se reprit pour ne pas pleurer devant Angejolie, c'est son épouse qui prit cette fois la parole et il l'écouta attentivement. Il pria en même temps qu'elle tout en jetant un coup d’œil vers Angejolie et fut content de voir qu'elle récitait elle aussi la prière.

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Ladyemeraude

Mes frères, mes sœurs, mes amis
J’espère que cette semaine à été pour vous une bonne semaine. Une semaine prolifique dans ce que vous avez entrepris, que ce soit le travail ou l’amour de votre prochain. Mais malgré vos bonnes actions, je suis intimement persuadée, que par maladresse ou erreur, Il y en a qui ont péché durant les sept derniers jours.

Ladyemeraude scruta les fidèles un à un. Trois ou quatre baissa la tête et rougit.

Mes frères et sœurs,

Je vous rappelle que si votre âme est trop souillée vous devez venir à la confesse.

Pour cela contactez nous .

Mais pour continuer la messe en souvenance de feu SE Dariush notre cardinal bien aimé,
qui nous a donné son coeur sans jamais rien dire de mal ni de un ni de l'autre.

Un homme d'une délicatesse , d'une bonté impécable. Si vous avez réelement aimé Dariush alors...

pourquoi cette haine que je vois chez certains . J'ai célébré messe dominicale depuis mon intonisation . J'ai célébré des baptêmes , mariages, et sacrements.
Et je pars à Rome et deux ou trois hurlez que il n'y a pas de berger a la bergerie ?

J'étais appelée ailleur . La foy enlève la peur.

La haine détruit un pays entier . !!

A Rome on a célébré une messe pour notre Cardinal . Et nous revenons avec son coeur

UN COEUR EN OR .

pause

Celui qui a cessé de battre ici même en ce lieu saint.

nous devons nous alléger l’esprit de toutes ces mauvaises pensées , de tout ce qui hante nos esprits. De toute les manques d'amour fraternel , ''Amour Fraternel'' que nous avions promis lors de nos baptemes

S’il te plait Seigneur aide les pêcheurs que nous sommes à retrouver le droit chemin. Le seul chemin qui mène vers le repos de l'âme que donne notre foy.

Prions...

Citation:

Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, par action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

La porte de l'église s'ouvrit d'autres personnes entrèrent en demandant le pardon en leur coeur, la sacristain vit tous , elle en était touchée et remercia le Très Haut

Ladyemeraude se plaça dans le chœur de l’église

Vous ne trouvez pas que l’on se sent mieux ?

Le créateur avec son amour, nous a enlevé tout ce qui empoisonne nos esprits.

Par amour pour nous, il nous a pardonné, ce que j'ai moi même de la misère a faire en ce moment . Mais par l'exemple de Dariush je vais peut-être y parvenir.

Je ne suis pas digne de Dieu , je ne suis pas comme notre feu Cardinal .

Mais j'aspire et prie a devenir meilleur.... Et à pardonner à ceux qui me font mal.

Amen

Elle se recula pour laisser passer Son Éminence ...
_________________

Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Oscarlerameur

Oscar écoutait attentivement les paroles du cardinal, espérant en le regardant trouver un exemple à suivre, lui si nouveau dans l’Église. Mais voila qu'un nom prononcé par l'officiant le fit redoubler d'attention : Dariush. Il vit alors son éminence dévoiler à la foule des fidèles le reliquaire du Cœur de l'ex-évêque...

Oscar se mit aussitôt à genoux et pria. De nombreux souvenirs lui revenaient, Dariush l'accueillant à Patay, lui enseignant la pastorale puis le baptisant en l'église Saint-André. Dariush encore lui enseignant patiemment le Saint Dogme et le canon au séminaire... Dariush enfin, s'écroulant devant lui et bien d'autres en cette même cathédrale.

Le rayon qui illumina soudain le reliquaire lui rappela le Soleil où vivait surement maintenant le défunt prélat.
_________________
Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Ladyemeraude

La sacristain s'agenouilla devant le reliquaire en or du coeur de son guide son ami,

Citation:

Ce coeur, symbole de la pureté du Cardinal

Résonnait dans sa tête les mots de l'Archevêque
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Dawson

Les présentations faites, Dawson entra dans la cathédrale, fit un signe de la tête à toutes les personnes présentes et alla s'installer sur un banc avec Angejolie .

Tu seras bien sage Ange pendant la cérémonie et n'oublie pas de prier à chaque fois qu'il faudra le faire comme on te l'a appris.

La cérémonie débuta alors et Dawson fut très ému lorsque le Cardinal annonça que la messe était dédiée à la mémoire de son Éminence Dariush et le fut encore plus lorsqu'il demanda de se recueillir en son souvenir, il se mit à repenser alors à tout ce qu'avait fait Dariush pour son épouse et lui-même, c'est lui qui les avait tous deux baptisé, célébré leur confirmation de mariage, baptisé leur fils Youri et c'est lui également qui lui avait parlé de la Garde Épiscopale et demandé s'il serait intéressé de devenir Garde, il se souvient aussi qu'il avait longuement hésité avant de finalement lui répondre positivement. Depuis Dawson était devenu Major à la Garde Épiscopale et aussi Instructeur à la Formation du Guet et en pensant à tout ceci Dawson avait presque la larme à l’œil.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Emelyne.

La route d'Orléans avait été poussiereuse et cahotique mais Emelyne arriva enfin dans la capitale. Elle avait assisté le matin à la messe que son ami Oscar, nouveau Diacre, avait célébré dans l'Eglise St André qui depuis longtemps n'avait pas entendu de chants religieux.

Elle arreta son cheval devant la cathédrale, l'attacha à un anneau à disposition, et entra, saluant d'un mouvement de tête et d'un sourire les quelques personnes qu'elle reconnaissait, mais se faufila discrétement derrière le groupe de personnes qui se parlaient.

Elle ôta ses gants, repéra une place vers laquelle elle se dirigea et après une légère flexion des genoux, s'installa en attendant le début de la célébration.

Dawson

Arrivée à Blois :

Dawson venait d'arriver à Blois avec Angejolie lorsqu'il aperçu un peu partout des affiches, une grande messe allait avoir lieu ce jour en la Cathédrale d'Orléans célébrée par le Cardinal Vincent Diftain et par... Ladyemeraude. Il s'adressa alors à Angejolie.

Ange ta maman va célébrer une messe aujourd'hui à la Cathédrale d'Orléans, dépêchons-nous on ira vite se préparer au Manoir pour y aller.

Au Manoir de Sarah et Dawson :

Arrivé au Manoir, Dawson demanda à la gouvernante de vite préparer Angejolie pour la messe et alla lui même se préparer de ses plus beaux habits.
Quelques minutes plus tard, ils partirent tous les deux pour la cathédrale.

Arrivée à la Cathédrale :

Lorsqu'ils arrivèrent à la Cathédrale, déjà beaucoup de monde était arrivé et il vit son épouse et le Cardinal qui accueillait les fidèles, dès que Angejolie les aperçut également, elle courut immédiatement vers Sarah et sauta dans ses bras pour l'embrasser, Dawson suivit, embrassa à son tour son épouse et se présenta au Cardinal.

Votre Éminence je me présente, je suis Dawson l'époux de Lady, Major à la Garde Épiscopale et je suis enchanté de faire enfin votre connaissance, mon épouse m'a beaucoup parlé de vous et je vous remercie pour l'aide que vous lui apporter. Je vous présente également notre fille Angejolie.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Vincent.diftain

Le Cardinal écarta les bras en signe de bienvenue, puis prit la parole.

Chers Fidèles de l'Orléanais, soyez les bienvenus en la Cathédrale d'Orléans, pour une messe exceptionnelle.

Exceptionnelle par ma présence, je ne suis pas l'Evêque d'Orléans, mais l'Archevêque métropolitain de la province ecclesiastique de Sens, dont dépend le Diocèse d"Orléans. Ce diocèse est sous la responsabilité de mon frère, Charles Diftain, malheureusement souffrant et ne pouvant être présent physiquement avec nous aujourd'hui, mais dont les pensées et les prières sont bien ici.

Une messe exceptionnelle par la présence nombreuse des fidèles.

Mais surtout une messe exceptionnelle, car dédiée à la mémoire de l'ancien Evêque d'Orléans, Son Eminence Dariush, qui était mon collègue à la curie, mon adjoint au Saint Office, mais aussi et surtout mon ami.

Le Cardinal Dariush est mort ici, en cette Cathédrale, se tenant son coeur, si pur mais si fragile, qui l'a abandonné devant des évènements violents qui se sont déroulés aux portes de cette Cathédrale.

Le corps du Cardinal Dariush a été inhumé dans la crypte des cardinaux à Rome, là où il se devait d'être, au milieu de ses illustres prédecesseurs, pour que jamais notre Sainte Eglise ne l'oublie.

Mais le Cardinal Dariush, s'il appartenait corps et âme à notre Sainte Eglise, il était aussi intimement lié à l'Orléanais, où il a vécu, où il a été Evêque si longtemps, et où étaient situés ses terres. Il était donc normal qu'une part de lui revienne en Orléanais qui lui tenait tant à coeur.

Et quoi donc que son...

Là, le Cardinal découvrit ce qui était caché sous le tissus de velours pourpre, pour laisser apparaitre un reliquaire en or finement ouvragé.

... coeur, Rome pouvait il offrir aux fidèles de son diocèse !

Ce coeur, symbole de la pureté du Cardinal, sera désormais gardé ici, en sa Cathédrale pour les siècles des siècles !

En cet instant, recueillons nous en souvenir du Cardinal Dariush.

Là, le Cardinal met un genoux à terre, puis l'autre devant l'autel où le reliquaire se mit alors à resplendir sous un soudain rayon de soleil qui s'illumina.
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Mamaion

Mamaion arriva à temps devant la cathédrale accompagnée de ses enfants. Elle leur expliqua une dernière fois ce qu'elle attendait d'eux, c’est à dire du silence et du respect pour les personnes qui seront présentes. Puis elle entra dans la cathédrale. Elle se présenta aux deux personnes qui accueillaient les fidèles, elle en déduisit que se seraient eux qui officieront. Elle s'inclina et leur sourit.

Bonjour Votre Imminence et Votre Gracse. Je suis Dame Mamaion, habitante de Gien depuis plusieurs années, et voici mes quatre enfants. Je vous remercie d'officier aujourd'hui en cette grande messe exceptionnelle.

Puis elle alla s'assoir sur les bancs au milieu de l'édifice, saluant au passage les personnes qu'elle connaissait.
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Ladyemeraude

L'archidiaconesse du diocèse et la sacristain d'Orléan , avait salué Xalta , puis voyant pour la première fois le curé de Patay

Je suis heureuse de faire votre connaissance mon frère

Dame Aegedia toujours fidèle à la messe dominicale heureuse de vous revoir ainsi que votre famille.

Ayant salué tous elle se tenait près du Cardinal , puis lui demanda tout bas

''Nous pouvons commencer mon père. Ou vous préférez attendre d'autres fidèles aristoteliciens''

Elle écouta les paroles du cardinal, ignorant certains regards méprisants elle priait pour eux la bête sans nom doit quitter Orléans se dit-elle .
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Vincent.diftain

Le Cardinal salua le Curé de Patay chaleureusement et le remercia pour sa présence.

Puis il vit une famille s'approcher de lui. Il salua donc la Dame et sa famille.

Dame Aegidia, Messire Henridenavarre, je suis très heureux de vous rencontrer et de faire votre connaisance. Je vous souhaite, ainsi qu'à vos enfants, un bon dimanche. Installez vous donc au premier rang, il n'y a pas encore foule en la Cathédrale.

Puis le Cardinal vit entrer le Duc, qu'il avait rencontré il y a peu et pour qui il avait préparé une "surprise" qui devrait l'emplir de joie.

Le Cardinal quitta la nef de la Cathédrale pour se rendre dans le Choeur et ainsi lancer la messe.

Il se positionna à côté de l'autel sur lequel était posé un objet caché sous un tissus pourpre de velours.
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Feodor

Feodor s'était depuis peu installé au sein du duché.
De passage à Orléans, il décida de se rendre à la messe. Il ne s'était jamais rendu dans cette cathédrale et pourtant ... ne le devait-il pas ?....
Après quelques hésitations il se décida à entrer. Un regard circulaire, une vive émotion le submergea ... Après avoir reprit ses esprits, il se signa et ne connaissant personne s'installa au sur un banc au fond de l'édifice.

Ernault

Puisqu'il avait été invité par l'Archevêque, puisqu'il s'était battu pour voir des messes données en son Duché, le Duc d'Orléans s'était fait un devoir d'assister à l'Office donné en la Cathédrale.
De Montpipeau à Orléans, l'Amahir et sa mesnie avaient discuté joyeusement, et devisé du Livre des Vertus, tout en faisant allègrement la critique de ces religieux par trop posés en leurs chaires.

Enfin, entrant dans la Cathédrale au bras de son épouse, Keridil se signa et s'en fut au tout devant, là où était sa place, canne dans une main, livre des vertus In-duodecimo dans l'autre.
De la tête, il accorda un salut au prélat. Il était là en tant que fidèle plus qu'en tant que Duc d'Orléans, et de fait, il n'avait pas trouvé opportun d'aller le saluer plus avant. Devant le Très Haut, il n'avait nul honneur à rendre, ni à recevoir.
Le regard azur observa le choeur, l'autel, et un sarcasme vint à l'esprit de la Fouine, qui devait une fois de plus déplorer l'absence de l'Evêque d'Orléans.
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Titouan.lablanche

Titouan se présenta à la cathédrale pour la cérémonie.

Aegidia

Hôtel de henriivdenavarre
Dame Aegidia avait entendu les cloches de la cathédrale résonner au petit matin . Elle bousculât les servantes et les nounous , pour que toute la famille soit prête .
Elle avait été récupérer son époux tôt dans la matinée au château dans son bureau de Bailli .

Elle enfilât une houppelande propre , enlevât son casque . Elle poussât les nourrices et Ses enfants Orléane, Lancellin et Charlemagne hors de l'hôtel , tirât son époux et emmenât tout le monde vers la cathédrale .

La Cathédrale

Elle arrivât près de la Cathédrale avec son petit monde un peu épuisée . Même son époux soufflait en passant le parvis .Elle était contente de voir enfin une célébration important en ce lieu .
Elle fit un sourire à Dame Ladyemeraude puis s'inclinât devant le cardinal .
Votre Eminence , je me présente Dame Aegidia de Chêne-Arnoult et de Jouy le Potier , chef de l'Ost l'Armée Fortis et Fidelis , Maire De Orléans, lieutenant des maréchaux de Orléans et aussi remplaçante du chef de Port Messire Ursus .
Je vous présente mon époux Messire Henriivdenavarre Bailli du Duché , lieutenant de police de Orléans et surintendant des douanes et mes enfants Orléane et les jumeaux lancellin et Charlemagne .

Puis poussât toute la famille dans la cathédrale ,, se signât et allât regagner la chaise réserver au maire d'Orléans .
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Leanore

Léanore qui attendait à l'intérieur vit enfin du mouvement.

Assise sur un banc, elle vit le Cardinal remonter l'allée avec Lady pour aller accueillir les fidèles

La messe allait commencer

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La_hire

La Hire s'était levé tard. Couché tard la veille en rentrant de la taverne, il n'avait pas voulu sortir de la couche lorsque les rayons du soleil déjà haut dans le ciel, étaient venus lui lécher le visage. Il s'était retourné puis s'était rendormi comme un bien-heureux.

A son second réveil, Etienne avait toujours la bouche pâteuse mais décida qu'il fallait se lever car en ce dimanche, jour du Très Haut, la messe devait reprendre au village. Is'habilla en hâte et sortit du logis. Il passa devant l'abreuvoir des chevaux et en profita pour s'asperger le visage puis il se dirigea vers l'église St Nicolas d'Orléans non loin de la mairie et de la sénéchaussée. Il y entra. La messe était dite, préparée par Ladyémeraude de retour. La Hire sourit devant cette bonne nouvelle, l'église du village revivait. Il remonta le déambulatoire et se dirigea vers la chapelle consacrée à Sainte Boulasse. Il y déposa un cierge et pria. Il récita intérieurement le Crédo certain que cette visite en l'église lui remonterait le moral, l'humeur et la chance puis sortit de l'église espérant qu'il trouverait dans les jours prochains, une rame ou quelques piécettes.

Il venait d'arriver sur la place du marché que les cloches de la cathédrale se mirent à sonner à la volée : En ce jour du Très-Haut une messe était également dite en la cathédrale. Ce n'était pas tous les dimanches que l'office était dit par un cardinal aussi La Hire se dirigea vers la cathédrale et entra. Il s'approcha du bénitier, y trempa le bout des doigts avant de se signer. Etienne regarda autour de lui à le recherche d'amis. Constatant la présence de Zelenka, il remonta l'allée centrale jusqu'à elle, fit une génuflexion avant de s'insérer entre les deux bancs et de s'asseoir à coté d'elle. N'étant pas chez elle ou dans une taverne, il se contenta de lui prendre la main, de lui déposer religieusement un baiser sur la joue. Il luit fit un grand sourire charmeur avant d'attendre le début de l'office.
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Oscarlerameur

Le diacre de Patay avait célébré sa messe paroissiale aux matines pour ne manquer en aucun cas celle que l'archevêque avait fait annoncer en la cathédrale d'Orléans.

Quand il arriva sur la place, les cloches appelaient déjà les fidèles.

Il entra donc dans l'édifice, se signa comme il se doit, apercevant soeur Xalta qui le précédait. Un sourire aux lèvres, il la suivit, connaissant moins bien qu'elle la cathédrale et en particulier le chemin de la sacristie.

Entrant dans celle-ci, il mit un genou à terre devant le cardinal.

Votre éminence, je suis le frère Oscar, diacre de Patay, je suis très heureux de faire votre connaissance.

Oscar salua ensuite les deux soeurs et alla s'installer dans une travée pour ouïr la messe.
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Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Zelenka

Pour peu que l'on soit borgne ou carrément atteint de cécité l'on aurait peut-être pu rater les nombreuses affiches qui avaient été disséminées dans tout le duché, sur tous les panneaux d'affichages, dans tous les recoins. Qu'annonçait-elle me direz-vous? La messe!!!!! oui, oui une messe allait être célébrée en la cathédrale, pas tous les dimanches que cela arrivait cette histoire.
Donc comme la Zel n'est pas borgne ni même bigleuse elle a bien entendu aperçu ladite affiche et se réjouissait de pouvoir aller prier et se faire pardonner les quelques pêchés qu'elle se traînent par la même occasion.
Elle fit le déplacement d'Adonville jusqu'à la cathédrale d'Orléans. L'édifice se dressait devant elle alors que la brune descendit de cheval et l'attacha avant de pénétrer dans le lieu saint. Se signer avant d'entrer, faut pas plaisanter avec ça! et légère flexion et la voilà dans le milieu de l'allée marchant lentement mais sûrement vers une bonne place où elle s'installa et attendit le début de l'office.
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Vincent.diftain

Onze heures, les cloches de la Cathédrale se mirent à sonner à la volée pour l'appel des fidèles à cette messe dominicale exceptionnelle.

Les Portes de la cathédrale s'ouvrirent alors en grand, attendant que les fidèles pénètrent dans l'édifice et prennent place.
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Ladyemeraude

A son arrivée Sarah était contente de voir Monseigneur Vincent.diftain , il ne l'avait pas vu entrer . Ladyemeraude se rendit à la sacristie pour y revêtir ses vêtements liturgiques.
Elle lui parlerait plus tard , déjà qu'elle avait dormi un peu plus longtemps que d'habitude.
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Xalta

Elle avait déposé l'annonce de l'archevêque en deux endroits à Montargis espérant que les Montargois les verraient. Mais il n'y avait pas de raison. Elle marche à petits pas vers la cathédrale, un office va y être célébré par son Eminence Diftain et par la sacristaine.

Elle entre dans le saint edifice, rituel oblige, elle se signe et genuflexion puis elle avance dans l'allée principale et va saluer l'archevêque et la sacristaine.

Votre Eminence, ma Soeur!
Je vous souhaite une agréable cérémonie .

Puis elle s'éloigne pour aller prendre place dans une des travées.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Vincent.diftain

Citation:

Nous, Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Romain, Chancelier du Saint Office, Gardien du Saint Dogme, Archevêque Métropolitain de Sens.

Faisons annonce que demain, Dimanche 29 Avril de l'an de Grâce 1460, sera célébrée une Grande Messe en la Cathédrale d'Orléans.

Cette Grande Messe sera célébrée par la Sacristaine d'Orléans, Soeur Lady Emeraude et par moi même.

Nous invitons l'ensemble des fidèles aristotéliciens de l'Orléanais, la Noblesse du Duché d'Orléans, ainsi que sa Grâce le Duc et son conseil, à venir assister à cette Grande Messe.

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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

Aegidia

Dame Aegidia qui courrait dans toute la ville depuis l'aube pour passer dans ses différents bureaux , sur les remparts et au port, lu avec satisfaction le parchemin affiché sur la porte de la cathédrale .
Enfin une messe , elle était contente de cela et ne manquerait pas d'y emmener toute sa famille et emmènerait son époux qui passait trop de temps dans les bureaux du château .
Elle repartit sur son cheval vif-argent .
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Leanore

En passant devant la cathédrale, Léanore aperçut l'annonce d'une grande messe.
Elle trouva cela assez étrange : depuis quand annonçait on les messes ?
Un lieu de culte était sensé en pratiquer régulièrement, nul besoin d'annonces comme si c'était un évènement extraordinaire tel qu'un mariage, un couronnement ou autre.

Soudain, son esprit fit tilt..... Elle se souvint de son audience dans la salle des plaids.....
Elle sourit...... Le duc avait été efficace. Une grande messe serait offerte aux Orléanais.

Le jour dit, ce fut aux premières heures qu'elle arriva bien avant le carillon des cloches.
POur cette fois elle irait suivre l'office à la cathédrale mais elle espérait que la semaine suivante elle pourrait retrouver l'ambiance familial et intime de la petite église de sa ville.

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Vincent.diftain

Le Cardinal était dans la Sacristie depuis un moment déjà. Il avait longuement prié devant le tableau représentant Aristote délivrant son enseignement.

Il allait désormais se préparer pour cette messe exceptionnelle qui débuterait par l'appel des fidèles à 11H00.
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

La_hire

Etienne de Vignolles qui passait par la cathédrale pour prier et demander le pardon pour ses nombreux péchés aperçut un message laissé par Ladyemeraude. Il le lut et sourit. Ainsi la curette était revenue d'un long voyage, et fidèle à elle-même, elle n'acceptait pas les reproches même ceux qui étaient justifiés ou motivés par des faits voire même le dialogue. L'écuyer en avait déjà fait la triste expérience lors de sa pastorale et cela lui avait donné une image négative du clergé. Heureusement qu'il connaissait bien le duc-diacre Lexhor d'Amahir, ainsi il ne mettait pas tous les clercs dans le même sac. Reconnaitre ses erreurs ou ses doutes, faire amende honorable, n'était-ce pas une qualité pour tout aristotélicien ?

Mais là n'était pas le plus important : non, le plus important pour le peuple et notamment pour les villageois d'Orléans était qu'il y aurait une messe dimanche prochain à l'église du village ! C'était une excellente nouvelle et La Hire en était fort ravi.

Dimanche prochain, il n'entendrait plus cette petite voix dans sa tête qui lui répétait depuis quelques temps tous les dimanches matin avant l'Angélus que le curé était un glandouilleur et qu'il n'avait pas préparé la messe. ... Dimanche prochain, elle serait préparée et il irait à l'église et ça lui remonterait le moral. ... et peut-être que Sainte Boulasse ....

Finalement la journée commençait plutôt bien.
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Ladyemeraude

L'archidiaconesse du diocèse d'Orléans revenant d'un long voyage , fut stupéfaite de lire , le parchemin adressé au nouvel evêque d'Orléans. Écrit de la main du Duc Keridil d'Amahir-Euphor. Elle relisait une phrase elle fut choquée.

Citation:

A Orléans, Capitale du Duché, nul office depuis le 23 Novembre en l'Eglise !

Puis relisant le tout ...

Keridil a écrit:

Et puisque nulle messe n'avait été donnée, le Duc, en rogne et revenant de sa Salle de Plaids où une plainte avait été déposée au sujet de l'Eglise, il placarda sur les portes de la Cathédrale une annonce destinée à l’Évêché.

Citation:

De Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Duc d'Orléans,
A Vous, Charles Diftain, Évêque d'Orléans,

Monseigneur,

Peut-être nos suppliques ne furent-elles pas suffisamment claires, peut-être furent-elles entendues, mais en ce cas, nous craignons que Rome ne s'emploie qu'à dédaigner les fidèles Aristotéliciens.
Aujourd'hui, notre peuple se plaint, et à juste titre, les faits sont édifiants, et alarmants : notre Duché est délaissé par le monde spirituel, et nos églises sont désertées.

D'abord, nous regrettons fort de ne point encore vous avoir vu en notre Cathédrale, pour le moindre office, ni en place publique, proche de vos ouailles. L’Évêché n'est point un titre de complaisance, vous le savez sans doute, aussi espérons-nous que vous aurez à coeur de vous montrer digne de la distinction qui vous fut accordée.

A Patay, il n'y eut point de messe donnée en notre l'Eglise depuis le 11 Mars de cette année, mais avant cette date mémorable, point d'office n'avait été entendu depuis Octobre 1459 !

A Gien, nulle messe ne fut entendue depuis 2 mois !

A Montargis, l'on voit subsister un maigre intérêt pour la religion, mais s'il n'est nulle occasion pour justifier une messe par un sacrement, le peuple ne se déplace guère au son des cloches.

A Blois, la dernière messe donnée fut celle de la Saint Noël !

A Orléans, Capitale du Duché, nul office depuis le 23 Novembre en l'Eglise !

Le dernier credo qui fut entendu par nos sujets fut celui de notre Couronnement.

Les cours ayant vocation spirituelles à l'Université sont délaissés, et nul élève ne s'y présente, ou presque.

Que fait donc notre Eglise ? Pourquoi y a-t-il plus de Prélats en les deux Eglises que sont Notre Dame de Paris et St Germain l'Auxerrois que dans les cinq paroisses d'Orléans ?

Sachez, Monseigneur, que si Rome, si la Primatie, si l'Archevêché, si l’Évêché ne remédient pas au problème, s'ils oublient leurs rôles et leurs devoirs auprès des fidèles, s'ils dédaignent leurs bergeries, nous nous refuserions à voir le patrimoine religieux de notre Duché tomber en ruine, et nous devrions nous tourner vers des prêcheurs qui, eux, auront à coeur de prêcher, Spinozistes ou Averroïstes, comme le permet le Concordat Royal.
Cette supplique n'est pas la première que nous vous adressons, et nous vous invitons à ne la prendre pas à la légère.

Le Très Haut sauve l'Eglise Aristotélicienne.

Prit une plume et encrier et sur un banc Près de l'éfrondemant de Feu SE Dariush elle rédigeat un message.

Citation:

Icilieu moi Ladyemeraude sacristain d'Orléans et archidiaconesse du diocèse d'Orléans
je déplore cette phrase ...

''A Orléans, Capitale du Duché, nul office depuis le 23 Novembre en l'Eglise ! "

Ayant célébré dimanche après dimanche des messes dominicales. Ou il n'y avait pas un chat , je déplore les accusations contres nos clers , qui se sont donnés corps et âme , à célébrer messes baptêmes mariages enseignant les pastorales , se donnant tous pour servir notre église ! Et je peux affirmer moi icilieu n'avoir vu en mon église très peu de fidèles se lever le matin pour assister à la commuion
de mon église à Orléans .

De plus j'ai vu des clers des prêtres des curés laisser leurs vies pour avoir prêcher dans le vide. OU ÉTIEZ-VOUS cher frère ailleur . Oui ailleur dans des églises clandestines.

Alors ne venez point accuser nos défunts dont notre Cardinal bien aimé feu SE Dariush,
qui a sans relâche écrit des textes , les traduire , aider tout le peuple et bien à Rome , qui
a daigner lui rendre hommage ? Très peu mais je remercie ceux qui l'on fait, .

Je reviens dans mon église et croyez moi je suis une battante par la grâce de Dieu.

Un Duc devrait montrer l'exemple , Un diacre devrait remplacer comme l'avait déjà fait
un lors de la naissance de mon fils. Qu'il soit Duc ou pas il a fait voeux en étant diacre,

Alors commencer par remplir les églises et je continuerai à célébrer comme je l'ai
toujours fait. En vérité mon frère ne déclanché pas de révolte sans savoir !

Je vous exorte à aller vous confesser !

Ladyemeraude responsable de la doctrine d'Orléans , sacristainne d'Orléans et
archidiaconesse du diocèse.

C'est tout pour le moment , Je m'attend a voir le peuple vous suivre dimanche car je
vais célébrer la messe dominicale icilieu dans cette Cathédrale .

Que Dieu vous éclaire mon frère par les liens du bapteme.

Faict à Gien en ce XXVI du IV mois de l'an de grâce MCDLX

Elle alla allumer un cierge pour que la lumière du Très Haut la guilde en ces moments troubles qui avait débuté les jours précédant la mort de Dariush , elle laissa couler une larme qui s'arr^tait aux commissures de ses lèvres avec un gout de sel. Le sel d'un coeur reconnaissant envers son ami qui était partie vers le Soleil ,

Elle fit une prière et quitta la Cathédrale .
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Sibylle.

La jeune fille s'avança avec le parchemin dûment envoyé par Monseigneur Uriel. Elle l'avait fraîchement reçu de la veille et il lui avait demandé de l'afficher sur le parvis de la Cathédrale d'Orléans ce jour d'hui.

Elle le placarda donc, prenant soin qu'il soit solidement attaché pour que tous puissent le lire.

Une fois son oeuvre accomplie. Elle le regarda, une sensation étrange l'envahissant, puis repris le chemin de l'auberge où elle se trouvait.
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SAINTE ILLINDA FOR EVER

Aemilia

Qui osait ainsi déranger la blondinette dans sa discussion avec Ari? Qui osait marteler ainsi à la porte de sa maison? Car chez Ari, nul besoin de frapper, sa porte était toujours ouverte. Agacée, la petite décida d'aller voir. Bras croisés, elle remonta la nef et s'arrêta devant la silhouette qui abîmait la porte de son copain...

Eh toi! Quoi que y t'a fait Ari?!

Regard ultra hyper méchant de la gamine, quand on embête ses copains... Elle risquait de vite changer d'attitude en voyant un homme se retourner...
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Ernault

Une petite chose, une toute petite chose venait de troubler l'Amahir dans ses réflexion trop haineuses pour un Dimanche.
Le Duc afficha un air dubitatif, et tendit le cou pour observer l'intérieur de la Cathédrale, des fois qu'il y ait une messe clandestine. Mais non, rien.
Toisant la gamine avec un air un chouilla méprisant d'abord, puis se décidant à la considérer comme un être humain, il s'abaissa à son niveau, en faisant, au passage, souffrir sa jambe.

D'abord, ma petite, on dit : Qu'est-ce qu'il t'a fait, Aristote. Ari, c'est bon pour les tavernes et tu es trop jeune pour les fréquenter.
Ensuite, on dit "Bonjour", avant de dire "Eh toi !".
Enfin, tu vas me dire qui tu es et ce que tu fais seule dans cette cathédrale, et d'où tu viens, parce que je ne t'ai jamais vue.

Dans le genre, ta question, ravale-la et écoute moi, on fait pas mieux.
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Aemilia

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii un homme... Réflexe immédiat, la petite se cacha derrière l'autre battant de la porte, pendant que l'homme, sans doute vieux car il avait du mal à se baisser, tentait de se mettre à sa hauteur... Au moins, hop, un coup dans l'autre jambe, et elle pourrait s'enfuir rapidement s'il tentait de lui faire le moindre mal...

Tu fais peur à moi! Pis pis en plus, pô ma faute si moi que parle mal.

Se ravisant, voyant qu'il ne bougeait guère.

Bonjour. Moi c'est Aemilia. Moi viens dire bonjour à Ari-tote. T'es qui toi?

Elle avait du mal à articuler, comme à son habitude, avalant la moitié des mots. Elle observait les réactions de l'homme, toujours cachée derrière la porte... En tout cas, vu ses vêtements, c'était quelqu'un de riche... Il fallait qu'elle évite d'avoir des problèmes avec lui...
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Ernault

Citation:

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Aemilia

En ce premier dimanche dans sa nouvelle maison, la petite Aemilia avait décidé de faire les choses en grand. Elle avait emmené un gros panier de provisions, et avait fait route jusqu'à la cathédrale, qu'elle avait déjà admiré lors de son arrivée.

Comme à son habitude quand elle était à Chalon, elle entra, trempa un bout de doigt dans le bénitier - pas trop non plus, l'eau, ça fait fondre les petites filles paraît-il, même si la dame gâteau d'Orléans disait le contraire - et se signa un peu n'importe comment. Elle scruta les bancs de l'imposant édifice. Personne. Incroyable. Pourtant, un tel lieu... c'était... magique... plein de mystère... La blondinette s'avança dans l'allée centrale, jusqu'à la nef. Puis, elle s'agenouilla par terre, colla ses lèvres sur le sol devant la croix, pour un baiser dont elle seule avait le secret. Silencieusement, elle releva la tête vers la croix, puis...

Bonjour Ari. Y a les grands que y m'ont dit que t'étais aussi dans cette maison, pas que la petite de à Chalon. Alors moi, a venu t'apporter à manger.

Et la jeune protégée du papa de la France de déballer tout ce qu'elle avait apporté. Du saucisson, du pain, du fromage, du lait, et des gâteaux. Elle les installa en une rangée parfaitement pas droite. Puis elle releva la tête.

Tu vois, pour une fois t'apporte plein de choses moi. Pa'que ça, c'est grâce que à toi.

Un petit sourire apparut sur le visage de la gamine.

Croyais que tu m'aimais pu, que moi a fait une bêtise et que tu voulais pu me parler. Et pis en fait non. Pa'que t'as envoyé à moi un m'sieur que y est gentil, y me tape pô, pis y a demandé à un autre m'sieur que y m'apprend à lire. Et moi suis contente. Pa'que moi, crois que le m'sieur y veut que suis heureuse moi. Pitêt' que y a plein de gens y vont s'occuper de moi main'nant.

Quelques secondes de silence.

Pitêt' aussi que tonton et tata y vont venir ici avec Ben. Pa'que y me manquent eux. Puis t'sais quoi... Moi a envoyé un coeur à Ben...

Aemilia se mit à pouffer de rire...

Moi crois que Ben, y veut que moi quand suis grande, suis sa n'amoureuse. Mais moi veux pas. C'est berk les bisous. Et pis, tu sais bien Ari, moi aime que toi...

Re-silence.

T'es pô bavard hein, comme d'habitude, a que moi que parle. Mais moi sais que t'écoutes. Alors moi, parle. Tfaçon, tonton y dit que les filles, ça parle beaucoup. Pis toi, crois que t'es un garçon. Mais sais pô... Pitêt' t'es une fille et tu arrêtes pas de parler à Crito et que tu l'ennuies.

Réflexion d'une blondinette de 9 ans, ne sachant pas articuler correctement le nom de Christos. Puis elle releva encore la tête.

Pitêt' un jour tu diras à moi ton secret. Moi vais te dire mon mien à moi. Moi, suis contente. Pa'que y a plein de monde que y m'aime bien main'nant. Alors moi, veux que tu leur donnes plein de bonheur, comme ça, y me donnent aussi à moi après. Sais que c'est égo-îte, mais sais que tu me pardonnes toujours moi.

Puis la fillette se tut à nouveau, et regarda partout autour d'elle, admirant les vitraux, les pierres, s'imprégnant des odeurs d'encens et de bougies.

Elle est jolie ta maison ici. Mais y fait plus froid que dans la petite.

Aemilia resta longtemps agenouillée par terre, l'esprit reposé, à attendre que son copain Ari - même qu'il n'était pas imaginaire! - lui réponde. Ou pas.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Melianne

Le jeune marié n'en ratait pas une ! voici qu'il l'interpellait devant tout le monde. Mélianne rougit puis prit le parti de rire
-" mais bien sur ! vous croyiez que j'allais manquer cela ??? je vous suit"

Xalta

Citation:

Nomination de Monseigneur Charles Diftain à la charge d'Official de l'Officialité Episcopale de Sens.

Nous, Vincent Diftain d'Embussy, Cardinal Romain, Chancelier du Saint Office.
En tant qu'Archevêque de Sens,

Nommons Monseigneur Charles Diftain, Evêque d'Orléans, Official de l'Officialité Episcopale de Sens.

Qu'Aristote le guide dans sa nouvelle mission !

Fait à Sens, le 1er avril de l'an de grâce 1460

Citation:

Nomination d'une Diaconesse

Nous, Monseigneur Charles Diftain, Évêque suffragant du diocèse d'Orléans, faisons annonce de :

La nomination de Soeur Xalta au poste de Diaconesse de Gien et de Montargis. Elle aura pour mission de célébrer messes et sacrements, et de guider les fidèles sur le chemin de la foi.

Nous lui souhaitons par là-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation. Puisse-t-elle, en tant que digne successeur des apôtres, diffuser la foi, mener ses ouailles vers le Salut, et demeurer un modèle pour ceux qui l'écoutent.

Puisse Aristote la guider dans la tâche qui est à présent la sienne,

Fait au sein de la Province de Sens,
Le quatorsième du quatrième mois de l’an de grâce mil quatre cent soixante.

Messire_godefroy

Godefroy vint placer un parchemin à la Cathédrale, à l'endroit ad hoc.

http://chezleanore.forumgratuit.fr/

Dame Melianne, vous êtes là ! Quel bonheur de vous voir en ce jour faste...
Vous restez avec nous pour faire la fête ?
Leanore sera si heureuse !

http://chezleanore.forumgratuit.fr/

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Melianne

Le mariage était célébré ! Léanore et Godefroid mariés.
Mélianne se sentait plus émue qu'elle ne l'aurait voulu....

Elle ne put s'empêcher de rire en voyant l'enthousiasme du marié; Léanore allait avoir du boulot si elle voulait brider cet genre de grand homme ....mais le voulait elle ?
La jeune femme ne le pensait pas. Elle était certaine que son amie aimait réellement cet homme tel qu'il était avec ses excès d'enthousiasme, sa voix forte, ses gestes théatraux et surtout son immense bon coeur.
Elle en fut heureuse pour eux deux

Messire_godefroy

Il ne réalisa pas tout de suite... C'est comme s'il était spectateur de son propre mariage avec Leanore. C'était fait. C'était Réel.....

Elle laissa perler quelques larmes de bonheur... Attendri, Godefroy revint à la réalité, sortit un mouchoir propre de sa poche et sécha les petites gouttes qui coulaient le long de ses joues puis il l'embrassa tendrement sur la joue.

Il la pris ensuite doucement dans ses bras et pris sa bouche sans pudeur d'un long et langoureux baiser qui n'en finissait pas....

Lorsqu'il perdit haleine, il lâcha sa bouche pour prendre de l'air et crier sa joie...

Merci Aristote ! Merci Très Haut, de me donner tant de bonheur... de me donner Leanore comme épouse..... Merci..... Merci....

A la Gloire Du Grand Architecte De L'Univers...

Hilare, il embrassa Marie et serra dans ses bras Ursus, oubliant l'étiquette et sa qualité de Duc. Il serra fort la main de Leanore et lui sourit doucement...
Il fit un effort pour se calmer... regarda Xalta d'un air désolé... Il communia sagement.
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Leanore

Les interventions de leur témoin respectif l'émut au plus haut point. Elle laissa couler quelques larmes. Une mariée qui pleure, heureux présage.
Léanore était heureuse.

Elle embrassa son amie Marie et serra la main de Ursus

Merci..... murmura t elle.

PUis se fut la communion où elle remercia Aristote pour le bonheur qu'il lui donnait ce jour même.

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Xalta

Elle écoute les réponses des témoins et leur adresse à chacun un sourire . Leur réponses sont touchantes. Elle les remercie puis elle se tourne pour clore le mariage:

Je vous invite tous à venir partager ensemble ce repas commémoratif, ensemble communions !

Puis toutes bonnes choses ayant une fin, elle regarde les deux mariés. Un sourire affectueux pour les deux mariés. Elle leur adresse un clin d’œil, regarde Godefroy

Vous pouvez embrasser votre femme !

Puis elle relève les yeux et les pose sur les proches

Vous pouvez vous avancer et congratuler nos jeunes mariés. Quant à moi, je vais aller faire sonner les cloches qu'elles tintent fort et répandent la nouvelle que Léanore et Godefroy sont désormais unis !

Scoldt

Une belle journée ensoleillé qui commence, bien qu'un peu fraiche avec le vent.
Scoldt ouvrit les volets de sa chambre, qui laisse pourtant passer les trois quart du soleil à cause des trous de vers, et poussa un cri de terreur en voyant que le ciel était déjà bien haut dans le ciel

Aaah !
Chérie !! Chérieeeee !
Le mariage ! On est à la bourre là ! Vite vite !

Branle-bas de combat dans la maisonnée où chacun s'habille certes, avec précipitation, mais avec un minimum d'élégance et de bonne tenue. Après tout à un mariage, il fallait faire bonne impression ... quoique en arrivant en retard c'est pas gagné ...

Ils traversent finalement les quelques quartiers de la ville les séparant de l'édifice religieux, en hâte, avant d'arriver sur le palier où ils franchirent les portes encore ouvertes.
Les deux mariés étaient à présent en train de s'échanger leurs alliances... bon au moins ils n'avaient pas raté le baisé solennelle !
Les places assises étant déjà toutes prises, ils restèrent debout près de l'entrée avec quelques badaud venus pour l’occasion, écoutant, et surtout regardant, ses moments qui rappelaient à Scoldt et Amandine leur mariage assez récent

Ursus

Ursus s’avança auprés de Xalta. Il la remercia tout bas de l’avoir invité à s’exprimer devant la foule réunie dans l’église.

Ce jour est un beau jour, car il unit deux êtres chers à mon cœur. La vie n’est pas toujours facile : les coups durs mettent à l’épreuve l’amour. Mais le long chemin que l’on suit est aussi parsemé de bonheurs et j’espère que vous pourrez en cueillir un grand nombre.

Je connais Dame Léanore depuis quelques temps. Elle s’est installé à Orléans et m’a beaucoup aidé au bureau de l’animation. C’est aussi dans notre belle capitale, que Léanore a rencontré Messire Godefroy. Il est désormais mon écuyer.

Non Dame Xalta, je n’abandonnerais pas nos deux mariés, et ils pourront toujours frapper à ma porte s’ils ont besoin d’aide… ou plutôt m’en parler à la taverne des quatre chemins où nous échangeons souvent quelques mots autour d’une choppe ou une tisane.

VIVE LES MARIES

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Mamolu

Marie plus émue qu'elle ne voulait le laisser paraître se levât sous l'injonction de Xalta !

D'une voix un chevrotante elle fît la promesse de s'engager à rester présente pour eux , de les soutenir et de partager de son les leurs bons et leurs mauvais moments de leurs existences !

Puis elle ajoutât à l'intention des nouveaux mariés!

"C'est un bien grand jour que celui où le bonheur s'affirme dans un rituel qui, depuis toujours, reprend les gestes scellant les promesses de l'amour."

Que tous deux vous viviez des moments très marquants à gardiez en souvenir de votre mariage pendant longtemps .

Puissiez-vous connaître tous les deux, année après année, les joies du partage, les plaisirs de l'amitié et les délices de l'affection afin que la vie vous apporte sans restriction ce qu'il y a de meilleur et de plus précieux."

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Xalta

Et voilà le plus important était fait, il lui fallait officialiser par une phrase simple.

Ces anneaux symbolisent aux yeux de tous votre amour et votre engagement, portez les fièrement.
Par la grâce du Très-Haut, Léanore, Godefroy je vous déclare mari et femme.

Un sourire.

Avant de vous laisser vous embrasser, je sais je suis cruelle!

Un autre sourire

j'aimerai que les témoins s'expriment à leur tour

Elle se tourne vers les-dits témoins

Vous avez été témoins de ce mariage, par votre présence vous avez voulu montrer à vos amis Léanore et Godefroy que vous étiez à leur côté.

Vous engagez vous à le rester ? A partager avec eux les bons moments de leur vie ? Mais aussi à les soutenir dans les mauvais moments ?

Leanore

Il n'hésita pas pour répondre et ses yeux lui sourirent. Le moment était si solennel là devant tous et devant Aristote. Elle n'oublierait pas ce jour, comme elle n'oublierait pas leur première rencontre un peu tumultueuse, leur premier baiser chaste et le jour où il lui avait fait sa demande.
Ce jour était une étape supplémentaire dans le long chemin qu'il prenait ensemble.

Elle le vit chercher quelque chose dans sa poche puis il sortit fièrement les deux alliances. Il avait émis le désir d'en porter une aussi et c'était là encore une preuve de son amour. Il était lié à elle et elle était liée à lui.

Il lui passa l'anneau nuptial doucement et lui tendit l'autre. La gorge serrée par l'émotion elle dit d'une voix un peu tremblante

Moi LEANORE, je te reçois comme époux et je serai ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

GODEFROY, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

L'anneau passa doucement sur son annulaire. Elle ne put s'empêcher alors d'amener cette main à sa joue et de la baiser doucement avant de se retourner vers Xalta.

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Messire_godefroy

Quelle belle cérémonie ! La Cathédrale était bondée. Tous, nobles ou roturiers, du Duc, des duchesses, des nobles de la province aux simples citoyens de la contrée étaient là.

Godefroy souriait, tous ces gens étaient là pour eux... Ou plutôt pour Leanore que tous respectaient pour son travail au profit du Duché, dans l'ombre, avec discrétion. Cette belle femme, dotée de toutes ses qualités de cœur et d'âme, c'était lui qui l'épousait... Il pris conscience de la chance qu'il avait... Leanore est un trésor, une perle rare....Il réalisa qu'elle venait de lui dire oui. Son coeur s'emballa dans une chamade chaleureuse. Elle lui posa la question...

Oui je le veux. Et toi Godefroy veux-tu être mon mari ?

un peu perdu, il répondit de nouveau...

OUI, je le reveux, et je le veux toujours pour l'éternité des siècles et des siècles...

Puis il fouilla ses poches ... bon sang, les alliances ! ... Où sont elles ?... Arf je ne les trouve pas... Peut-être au fond de cette poche... OUF ! Elles sont là....

Moi, GODEFROY, je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

LEANORE, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Il glissa alors l'anneau au doigt de sa promise en la regardant et en souriant... WAOW ! Qu'elle est belle !

Il lui donna discrètement l'alliance qui lui était destiné pour qu'elle lui glisse au doigt en lui faisant un petit clin d'oeil.
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Clesa

Clesa arriva devant les portes fermées de la cathédrale d'Orléans

Hesitant à rentrer pour ne pas perturber la cérémonie par son retard il colla son oreille à la porte

Arf sont déja au crédo

Il réfléchit quelques secondes puis poussa la porte esperant qu'elle s'ouvre sans grincer puis s'installa discrétement sur un banc au fond de l'église pour assister au mariage de son amie
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Xalta

Elle sursaute et sourit largement en voyant l'enthousiasme du futur époux. Elle les écoute échanger leur consentement. Elle opine de la tête, elle hésite une fraction de seconde car Léanore prise par l'émotion a oublié de répondre à la réponse de la diaconesse mais le oui je le veux qu'elle prononce ensuite ne laisse planer aucun doute sur sa volonté de s'unir à Godefroy. Donc elle ne va pas jouer les enquiquineuse de service.

Elle les regarde puis d'une voix douce

Il est temps d'échanger les alliances et vos vœux

Ninouchka

Ninouchka avait accueilli d'un sourire le maire d'Orléans qui avait pris place à ses côtés.

Des inclinaisons de tête à gauche et à droite, des sourires en réponse à ceux qu'on lui offrait, puis la cérémonie avait commencé.

Elle s'était jointe au Credo, avait écouté attentivement la lecture faite par Xalta, mais aussi les commentaires qui avaient suivi.

Perdue dans ses pensées et ses souvenirs, elle sursauta au "oui je le veux" de Godefroy. La cathédrale d'Orléans en avait résonné tant il l'avait clamé avec force. La dame de Talcy sourit, attendrie par cet amour tellement évident.

Puis ses yeux se posèrent sur la mariée. Toute en élégance physique et morale, toute en distinction innée, elle était rougissante et émouvante.
Sa robe lui allait à merveille et elle comprenait le cri du coeur du jeune marié.

Une larme se fraya un chemin sur la joue de la Blésoise. Elle l'essuya discrètement et se concentra sur la suite des événements pour ne pas se laisser aller à penser.
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Melianne

"Veux tu être mon mari ?

La voix de Léanore résonnait, douce, émue, dans la cathédrale au moment même où Mélianne poussa la porte de la grande bâtisse.
A peine rentrée d'un court voyage un peu ennuyeux, elle avait passé une petite nuit enfin chez elle, avait fait sa toilette et s'était habillée de vert pâle pour la grande occasion.

Nouveau trajet jusqu'à la cathédrale.

De nombreuses personnes et personnalités étaient présentes.
La jeune femme prit place ne sachant détacher son regard du couple d'amoureux que formaient Léanore et Godefroy. Ils étaient superbes.

Yondolar

Yondolar s'était installé sur un banc.

Lea qui était rentré était de toute beauté.

La cérémonie débuta.
Il récita le credo avec les autres membres puis écouta le texte de Christos et Natchichia.

Puis, lorsque Lea et Godefroy se dirent oui, Yondolar ne put s'empêcher d'avoir les yeux emplit de larmes. Il avait toujours était un peu "fleurs bleue" dans le fond. Et bien qu'il ne croyait pas vraiment en l'amour, il était ravi pour ceux qui l'avait trouvé.

Le jeune homme commençait à avoir l'esprit songeur. Les voix commençaient à devenir moins nettes, plus diffuses. Le jeune homme se ressaisit pour retourner les pieds sur terre, mais se dit, que le temps passait vite et que tous ces amis étaient en grande partie en couple et que lui, n'était qu'un vieux loup solitaire...Aura t-il l'occasion de se trouver un jour à la place de Lea et de Godefroy?
Yondolar en doutait...l'Amour ce n'était vraiment pas pour lui...et il préférait être seul que mal accompagné pour avoir à éviter de faire du mal à la personne aimée.

Leanore

Elle avait récité le crédo puis écouté attentivement le texte sacré.
Oui elle était sûre de son amour pour Godefroy, oui elle ne doutait pas du sien.
Elle savait que la vie n'était pas toujours douce et qu'elle apportait aussi son lots d'épreuves. Elle savait qu'ils sauraient affronter cela ensemble et qu'ils pourraient se réjouir aussi des joies.

Il était temps à présent d'échanger les voeux.
Elle sursauta lorsque Godefroy, fébrile et impatient cria un OUI JE LE VEUX qui fit trembler les vitraux.
Il était ainsi son Godefroy, tumultueux, exubérant mais aussi doux et tendre, réfléchi, sécurisant. Elle l'aimait ainsi....

Il se tourna vers elle, elle le regarda dans les yeux, elle avait envie de tenir sa main pour cet échange et faisant fi de toutes les convenances, la lui prit.
Elle lui répondit

OUi je le veux. Et toi Godefroy veux-tu être mon mari ?

Elle rougit. Pour la première fois de leur existence commune ils avaient abandonné le vous pour emprunter le tu.

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Messire_godefroy

Xalta menait la cérémonie de main de maîtresse, elle cita le livre des vertus puis posa cette question :

Le mariage suppose donc un engagement volontaire, libre , sans contrainte. Il suppose aussi que les deux époux se promettent un amour mutuel et respect conjoint, qu'ils accueilleront les enfants qu'ils leur seront donnés et les éduquent selon les principes aristotéliciens.
Est-ce ainsi que vous voulez vivre ?

Godefroy n'hésita pas un instant.

OUI, je le veux...

Puis ,rhoooo... il rougit. Sa voix avait résonné très fort dans la nef qui avait amplifié le son de sa réponse spontanée.

Puis il se souvint de ce qu'ils avaient convenu. rhooo, c'est bien lui cela... Il sourit de sa bêtise...

Leanore veux-tu être ma femme ?
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Xalta

Elle se déplace dans un doux froufrou de sa tenue ecclésiastique et se positionne devant le pupitre sur lequel repose le livre des vertus, elle marque de nouveau une hésitation, puis elle pose ses mains tout en songeant à Dariush, une brève pensée pour le repos de son âme. Puis elle sourit de nouveau aux mariés.

Elle commence la lecture d'un ton clair.

Citation:

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblé, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, seront-nous assez fort pour respecter ce choix et vivre sans pêcher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Ce texte nous rappelle que l'amour est un cadeau que nous a fait Dieu, un don que nous pouvons partager et répandre. Que nous pouvons,non que nous devons communiquer.

Mais aimer n'est pas toujours facile, il vous faudra surmonter des épreuves , il faudra le faire à deux, il se pourra que la tentation soit parfois très forte, mais ce dont dans les épreuves que l'on renforce son amour.

Pour vous aider, vous ne serez pas seuls, vous aurez vos amis mais aussi votre foi, si le doute vous envahit un jour replongez vous dans les saints écrits. Vous y trouverez une aide précieuse.

L'amour est comme un jardin, il prospère et embellit seulement si on y travaille chaque jour, chaque jour du restant de votre vie, il vous faudra entretenir la flamme qui brille en ce jour et que vous avez su découvrir.

Elle referme le livre dans un bruit sourd qui aura comme intérêt de réveiller ceux qu'elle aura peut-être endormi pendant son soliloque. Elle affiche de nouveau un sourire .

Bien passons aux choses sérieuses et ce pourquoi nous sommes tous là : vos voeux !

Le mariage suppose donc un engagement volontaire, libre , sans contrainte. Il suppose aussi que les deux époux se promettent un amour mutuel et respect conjoint, qu'ils accueilleront les enfants qu'ils leur seront donnés et les éduquent selon les principes aristotéliciens.
Est-ce ainsi que vous voulez vivre ?

Elle regarde chacun des mariés attendant d'eux qu'ils prononcent un oui solennel avant de poursuivre.

Mamolu

Marie et Georgio se recueillir quelques instants, puis ils récitèrent le credo à l'unisson .

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Messire_godefroy

Godefroy, sourit au trait d'humour de Xalta. Cette façon d'appréhender les choses lui plaisait. Faire des choses sérieuses et importantes sans se prendre vraiment au sérieux. Xalta forçait le respect par sa simplicité et la clarté de ses émotions. Il regarda Leanore en souriant de toutes ses dents puis Ursus auquel il fit un clin d’œil. Il fit un signe respectueux à Kali, Isadam et au couple Amahir qu'il aperçut en se retournant furtivement.

Il récita le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Ursus

Tout le monde chantait le credo à l'unisson et le chant résonnait dans la nef, la faisant vibrer un instant. Ursus regarda son épouse et lui sourit, heureux de la voir à ses cotés.

Citation:

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Ernault

Ce n'est pas le Duc qui est en retard, ce sont les autres qui sont en avance. Si si, c'est ce que n'avait de cesse de répéter la Reine de France, avant de mourir en avance.
C'est donc un peu après que le tintement des cloches se soit fait entendre que le carrosse armé d'Orléans déposa sur le parvis de la Cathédrale le couple ducal : Keridil et Della, tous deux vécus de couleur, fin du deuil oblige, et il était temps.
Par couleur, entendons tout de même quelque chose de sobre, classe, et peut-être un chouilla printanier.
L'Amahir ayant promis aux épousés de leur faire l'honneur d'assister à l'office de leur mariage, il ne se déroba point, et même s'il décida de rester discret en ne se rendant pas à sa place désormais dévolue - tout devant - il toussota suffisamment pour que l'on note sa présence, puisqu'après tout, comment honorer les mariés si nul ne sait que le Duc est là ?

Enfin, installé dans les lieux où bientôt il serait couronné, le brun récita le credo, à l'unisson, en le commençant de là où en étaient les invités.

...Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Isadam

Les gens surveillaient l'arrivée de la mariée qui fit son apparition telle une déesse.
Il est vrai qu'au mariage les dames promises sont toujours jolies, mais Leanore était resplendissante dans cette tenue où des lys méticuleusement tenus entre ses mains faisaient contraste.

Isadam lança un sourire discret à son époux qui se tenait tout près du marié Godefroy dont il était le témoin pour cette grande occasion.
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Leanore

Tout en remontant l'allée centrale, elle reconnut quelques visages connus et fut parfois surprise de la présence de certains. L'annonce des bans avait donc été lue par beaucoup et même interpelé certains orléanais.

Godefroy l'avait suivie des yeux jusqu'à son arrivée et lorsqu'elle fut près de lui il s'inclina avec respect. Elle lui sourit émue. Il avait revêtu lui aussi sa plus belle tenue, un rai de lumière faisait briller ses cheveux et dans le halo elle le trouva superbe. Son coeur se mit à battre un peu plus vite se disant qu'elle devait vivre un rêve. OUi elle rêvait toute éveillée : lui , tous ces gens pour eux.

Elle avait vu les visages des duchesses accompagnées de leur époux. Léanore fut émue en pensant que des personnes de si haute condition viennent assister à leur mariage. Et même si pour certaines elle les croisait ou travaillait avec elles dans l'animation, au rectorat, elle en était particulièrement flattée.

Ursus prit place aux côtés de Godefroy, d'autres personnes arrivaient encore et s'installaient silencieusement. Elle aperçut Kalimalice avec son joli ventre arrondi porteur d'espoir.

Xalta demanda à chacun de faire une pénitence intérieure et Léanore demanda au Très Haut de lui pardonner son petit moment d'orgueil qu'elle avait eu en voyant les ducs et duchesses présents pour leur union.

Puis elle récita le crédo avec dévotion.

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Kalimalice

Non, non elle n’était pas en retard .Mais ses derniers temps elle avait du mal à faire les choses .plus de nausées mais comme qui dirait un poids sur l’estomac .Un poids qu’elle attendait ave impatience .Un enfant serait bienvenues surtout que son époux avait quitté le duché .Mais la Cheroy n’en faisant pas tout un foin, il finirait bien par revenir.
En tout cas il fallait qu’elle s’habille au plus vite pour le mariage de Leanore et Godefroy bientôt celle-ci serait proche d’elle pour l’aider à la naissance de l’enfant.
Un regard dans la garde robe, des braies, des braies et des braies et enfin une ou deux robes le deuil de sa majesté n’étant pas fini elle fit le choix d’une robe noire et mit sa couronne ,pas trop lourde pour l’occasion

Elle s’avança jusqu’au devant de l’autel, saluant de part et d’autres les orléanais qu’elle connaissait .Puis pris place prés du couple ducal.
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Ursus

Les mariages sont toujours très émouvants. Ce sont deux vies qui s’unissent pour partager peines et bonheurs. Ursus se plaça aux cotés de Godefroy et regardait les orléanais s’installer entre les bancs de l’église. Il y avait moult visages familiers : Yondolar qui était venu à la taverne des Troubadours, Dame Ninouchka, la très chère amie de son domestique, Manulechti qui habitait pendant un temps la capitale, Della, épouse du Duc Kéridil, et Arthur d’Amahir digne maire d’Orléans. Il ne manquait plus que…

Mais la voilà! Elle entrait dans église comme reine en son royaume. Léanore, discrète mais active, tribun, rectrice et surtout amoureuse du beau Godefroy. Elle avait revêtu pour l’occasion une belle robe aux couleurs chatoyantes qui fit taire bavardages et tourner les regards sur son sillage.
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Xalta

Et voilà tout le monde était prêt, la mariée fit son entrée et un silence suivit d'une vague de murmure sur la beauté de la mariée s'ensuivit. Enfin, elle fut auprès de son promis, la chorale se tut laissant un silence s'installer. Elle sourit aux futurs époux qui lui font désormais face. Puis elle relève la tête et les yeux pour regarder les proches venus les accompagner. Une petite inspiration et elle se lance .

Amis et proches des futurs époux .

Nous sommes ici rassemblés en ce jour béni par le Très-Haut pour célébrer ensemble l'union non seulement de deux être mais aussi de deux âmes qui ont su se trouver.

Le mariage n'est pas chose bénigne, car elle est un véritable acte de foi non seulement envers le Très-Haut mais aussi envers l'autre. Car c’est un choix définitif, que nul ne doit pouvoir rompre.

C'est une véritable déclaration d'amour qu'ils se font devant nous qui avons aujourd’hui le privilège d'être leurs témoins !

Avant de commencer, nous allons demander ensemble pardon au Très-Haut pour tous nos pêchés des plus véniels aux plus capitaux.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous
aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole,
en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le
Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle laisse planer un moment de silence pour laisser le temps à chacun de faire un petit examen de conscience, ça ne fait jamais de mal, d'ailleurs elle en profite elle aussi, ce n'est pas parce qu'on est diaconesse qu'on ne pêche pas, un sourire furtif passe sur ses lèvres en se souvenant d'une discussion récente avec un collègue. Puis elle relève la tête.
Elle sourit de nouveaux aux futurs mariés radieux.

Vous avez bien compris qu'il s'agit d'un engagement sérieux, donc si vous avez des envies de fuir, c'est le moment ou jamais ou êtes vous toujours convaincus de vous enchainer l'un à l'autre ?

Un sourire taquin, une petite boutade, elle n'a pu s'en empêcher, en espérant qu'ils le prennent avec le sourire. Mais Elle sait qu'ils sont sûrs d'eux donc après avoir entendu leur réponse elle enchaine.

Bien, nous allons tous ensemble dans un bel ensemble uni

Un regard sur les personnes présentes.

Prononcer le Credo, cette prière qui affirme notre foi

Della

Le couple Amahir était de la noce.
Tous les deux connaissaient bien Léanore et être présents à son mariage était une évidence.

Ils s'étaient installés tous les deux aux places qui leur étaient réservées. Le Duc et son épouse seraient aux premières loges, si l'on peut dire.
Della comptait bien faire plus ample connaissance avec le marié qu'elle n'avait jusque là que croisé brièvement ici ou là.

Un petit signe à son jeune beau-frère, un sourire à Dame Ninouchka, un regard bienveillant sur la mariée et...le début de l'office ne tarderait pas.
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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Messire_godefroy

Godefroy salua tous ses amis, un à un, une à une, Mais il ne voulait absolument pas voir Leanore avant que Xalta ne la convoque devant l'autel. Superstitieux, il souhaitait que ce mariage soit une réussite, un bonheur. Aussi, il passait d'invité en invité sans sortir sur le parvis car il savait que Leanore s'y trouvait. Il donna l'accolade à Yondo, salua Ursus, embrassa Marie et georgio, s'inclina respectueusement devant Ninou. Il discuta un peu avec Arthur qu'il remercia de sa présence. Des Orléanais inconnus étaient présents, ils étaient nombreux. Ils étaient les bienvenus.

Sur la directive de Xalta, il se plaça devant l'Hotel, jetant un coup d’œil à son illustre témoin, Ursus, pour qu'il se tienne près.

Puis elle entra. Elle s'avançait seule, majestueuse, belle comme le jour dans une robe magnifique qu'il découvrit avec ravissement, elle approchait de l'autel avec majesté.

Il s'inclina légèrement lorsqu'elle arriva à ses côtés. Il lui sourit. Ses yeux riaient, elle était belle comme le soleil. Comme l'était cette splendide journée ensoleillée du 16 mars 1460, date qu'il n'oubliera jamais.

Il leva les yeux au ciel et remercia le très haut pour le bonheur qu'il lui offrait.

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Leanore

La tête baissée, les yeux fixée sur ses chausses, elle se concentrait sur la suite. Elle entendit des voix qui la félicitait déjà, mais elle ne répondit pas. Lorsque le calme revint près d'elle, elle avala une grosse bouffée d’air et leva les yeux. Son regard remonta la nef éclairée par les rayons de soleil qui traversaient les vitraux latéraux. Elle devinait les personnes de part et d’autres de l’allée centrale qui l’attendaient, puis là bas, au fond, près de l’autel, Godefroy.

La chorale se mit à chanter et ce fut le signal pour elle de marcher vers lui.

CHORALE

Elle serrait contre son ventre le bouquet de lys. Elle s’appliqua à avancer lentement au rythme du chant magnifique, jetant un regard de ci de là, souriant, inclinant la tête pour saluer les personnes présentes. Elle n’osait pas le regarder lui, de peur d’être troublée. Elle avançait seule, accompagnée uniquement des voix qui chantaient et des regards posés sur elle.

Sous ses pas le tapis semblait si moelleux et elle craignait un mauvais pli qui la ferait tomber. Mais sa progression se fit sans problème et sans qu’elle s’en rende compte, elle se retrouva près de lui et chercha son regard qu’elle ne fut pas longue à trouver.

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Arthur.d.amahir

Nous étions le 16 Mars de l'an de Grâce 1460, jour parmi les jours que toute sa vie durant Arthur se rappela. C'était le jour du mariage de Dame Léanore et de Messire Godefroy. Elle avait tellement mérité ce bonheur, nul doute que lui aussi, Arthur en était on ne peut plus heureux. Cette grande dame d'Orléans, plus par le coeur que par le titre, mais n'en était pas moins digne, qu'il appréciait tant...

HmmmAhhh!!! L'air est frais, le soleil brille. Il n'aurait pas eu meilleur temps pour faire de ce jour le plus beau qui soit. , dit à demi-mot Arthur en s'avançant vers les parvis de la cathédrale où bon nombre convives montaient déjà les escaliers pour entrer dans le saint édifice. Il vit alors au loin la dame du jour prête à se présenter devant les portes pour entrer et s'unir à l'homme qui l'a rendait heureuse. Arthur se dit alors qu'il ne devait pas trainer, la cérémonie allait bientôt commencer. Il pressa le pas pour arriver à hauteur de Dame Léanore, un grand sourire aux lèvres, et salua comme s'il saluait une noble Dame, car telle elle était dans son esprit.

Dame Léanore, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur. Vous êtes un des joyaux de ce Duché, tant par la beauté que par la bonté de votre âme. Je me réjouis de ce bonheur qui vous comble.
Mais trêve de bavardage. Je vais aller m'installer de ce pas et vous laisser arpenter l'allée centrale de cette magnifique cathédrale jusqu'à l'homme qui fait votre bonheur. Je vous accompagne de toute mon âme.

Arthur salua à nouveau Dame Léanore et entra dans la cathédrale. Tout le monde était déjà bien installé et regardait l'entrée comme pour être le premier à voir la future mariée entrer. Devant tant de regard tourné vers lui, Arthur s'éclipsa rapidement vers l'une des allée latérale, parcourra un instant la foule du regard et alla s'installer près de Dame Ninouchka qu'il salua d'un hochement de tête.
Il se tourna vers l'autel où se tenait l'heureux élu. Arthur se dit que Messire Godefroy était étonnement bien apprêté pour la cérémonie, lui qui paraissait, aux premiers abords, pour un messire bourru. Arthur ne pu s'empêcher de penser, souriant à demi :
Il est impressionnant de voir ce que femme peut induire en changement chez un homme
Il fit alors, en guise de salut, un signe de tête bienveillant envers le dit homme qui le regardait.

Ninouchka

Orléans était en fête ce matin. Les cloches annonçaient un mariage. Lea et Godefroy unissaient leurs vies sous l'oeil du Très-Haut.

Malgré les circonstances, Ninouchka n'aurait raté ce mariage pour rien au monde. Leanore faisait partie de ses amies et elle voulait être là pour elle dans le bonheur ... pour elle qui l'avait accompagnée dans le malheur.

Pour Lea, elle avait allégé son deuil abandonnant le noir vraiment trop triste pour un mariage, afin de passer au gris et blanc.

Elle entra dans la cathédrale et fut prise d'un léger frisson. Ses yeux se braquèrent sur l'autel. Elle n'était plus venue ici depuis le décès du Cardinal Dariush.

Elle s'obligea à penser à autre chose et quoi de mieux que de regarder si il y avait des personnes de connaissance.

Elle sourit en reconnaissant pas mal de gens et elle commença à remonter la nef.

Avant d'aller s'asseoir, elle vit Xalta debout derrière l'autel. Elle la salua d'une respectueuse inclinaison de la tête.
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Leanore

Combien de temps était elle restée là assise, elle ne serait le dire. Elle se leva pour aller voir à la fenêtre l'activité de la ruelle.
Elle pouvait apercevoir un peu le coin du parvis. Elle crut voir la silhouette de plusieurs amis qui se congratulaient mais point de Godefroy. IL devait se trouver à l'intérieur.

Allons ma fille, ils ne vont pas te manger. C'est le plus beau jour de ta vie, pensa t elle.

Elle vérifia une dernière fois la mise de sa toilette, prit le petit bouquet de lys que lui avait donné Marie. Le lys, signe de douceur et de pureté. Ce bouquet était simple mais si plein de symbole. Elle s'était promis de le garder précieusement dans un coffre à l'abri de la lumière et de la chaleur.

Il est temps, dit elle à haute voix.

Et doucement, elle descendit l'étage, respira une dernière fois avant d'ouvrir la porte et de se retrouver dans la rue.

Plusieurs personnes qui ignoraient tout de la cérémonie qui aurait lieu quelques minutes plus tard, se retournaient sur elle, surpris de voir la médicastre qu'il connaissait si joliment vêtue et si bien coiffée.
D'autres qui savaient lui lançaient un sourire complice ou un petit mot de félicitation.

Elle prit alors le chemin de la cathédrale entendant les cloches sonner de plus en plus fort, les tours devenir de plus en plus grandes.
Elle attendit que tout le monde soit entré pour se placer à son tour devant la porte pour son entrée.

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Xalta

Les proches arrivaient tous peu à peu, elle les saluait un à un , la cathédrale se remplissait lentement mais surement. Jour de fête. Brouhaha joyeux. Distribution de sourires. Elle vérifie que tout est en place pour la énième fois, elle se place derrière l'autel il ne manque plus que la mariée et quelques invités.

Mamolu

Georgio et Marie avaient fait l'aller -retour ,le temps pour que Marie aide Léa à s'habiller puis aussi de se parer de leurs plus beaux atours en honneur à leurs amis .

Ils furent heureux de voir que d'autres amis arrivaient !

Il saluèrent Nonotor ,Ursus ainsi que Sire Manuletchi , ils sourirent en donnant le bonjour à Godefroy car , ce dernier était excité tel une sauterelle !!

Puis ils furent attiré par l'arrivée intempestive de leur cher ami Yondo ,ce fût avec grand plaisir qu'ils lui firent de grosses bises amicales , lui disant qu'ils se verraient plus longuement après la cérémonie afin de se raconter leurs péripéties mutuelles !

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Yondolar

Au loin, les cloches sonnaient pour annoncer le début de la cérémonie. Celle de l'union entre Leanore et Godefroy.

Le jeune homme était ravi de participer à cette messe, mais s'il voulait être prêt dans les temps, il faudrait qu'il accélère un peu le pas...

Arrivé aux abords de la ville, il trouva un petit ruisseau. Il retira bottes et vêtements et plongea dans l'eau froide, mais néanmoins revigorante, après des heures de marches. Il attrapa une boule de saponaire et se frotta le corps avec. L'eau autour de l'homme moussait et prenait des odeurs douces de fleurs. Une fois la toilette faite, il sortit de l'eau en grelotant, prit un linge de sa besace et se sécha avec.
Puis, de son sac en toile il extirpa une chemise propre et une paire de braie qu'il enfila à la hâte.
Yondolar avait hésité longuement sur la tenue à porter pour cette occasion. Puis, après avoir balayé l'idée de mettre sa tenue d'apparat militaire, puisque il s'agissait d'un mariage civil d'une part et que d'autre part il doutait que cela fasse plaisir à la future mariée, il avait opté pour une tenue simple et décontracté...de toute façon le pauvre n 'avait pas trop le choix, puisque les vêtements en vente sur la marché coutaient "un bras" et qu'il n'avait pas les moyens de se les payer.

Tout à ses rêveries, l'homme passa la main dans ses cheveux pour les remettre un peu en ordre, et attacha une rose rouge à son poitrail pour relever le blanc de la chemise et pour montrer l'amour que partageait les futurs époux, en ce jour de fête.

Après avoir enfourné en vrac ses vieilles affaires, l'homme cracha sur bottes pour y enlever la poussière et les faire briller en frottant avec le linge encore humide qui avait servi à le sécher.

Reprenant la route, l'homme se faufila dans la foule de la ville pour atteindre la cathédrale.

Il y aperçut son amie Marie accompagné de son amie Georgio. Un large sourire éclaira le visage de l'homme. Il se mit à faire de grands signes pour que les deux jeunes gens puissent le voir.
Il accourut vers eux tout guilleret! Cela faisait si longtemps qu'il ne les avait pas vu! Comme cela était bon de les retrouver!

Marie! Georgio! Comme je suis heureux de vous voir!

Yondolar ne leur laissa pas le temps de répondre, qu'il les avait déjà enlacé pour leur dire bonjour et leur faire d'énormes bises.

Puis, se ravisant un peu, l'homme jeta un regard aux alentours, de peur d'en avoir fait un peu trop...Il aperçut un Patichon qu'il salua d'un signe de tête, puis Ursus, qu'il avait eu l'occasion de rencontrer il y à plusieurs mois en taverne, alors qu'il s'occuper de l'animation en racontant de biens belles histoires.

Yondolar parcourut donc la foule qui commençait à s'amasser devant les portes de l'édifice et son regard s'arrêta sur Godefroy. L'homme était vêtu de façon très élégante.
Après s'être approcher pour le saluer:

Bonjour Godefroy. Je vous réitère mes voeux de bonheur en ce jour de grâce!

Puis après avoir sourit, l'homme fit quelques pas en arrière pour laisser la place du parvis libre pour l'arrivée, surement imminente, de son amie Lea.
Se retrouvant à côté du couple sur qui il s'était littéralement rué à son arrivée, il leur glissa quelques mots:

- Vous avez fait bonne route? Comment allez vous, ça fait si longtemps? Que me racontez vous? Avez vous pu encore voyager après nos derniers retrouvailles? Et vous, c'est pour quand alors? rohhh lala! j'ai temps de choses à vous racontez! Vous m'avez tellement manqué!!!

Ursus

Ursus de Valbois arriva à la cathédrale en compagnie de son épouse Isadam. Les cloches lançaient dans les airs des volées de sonneries joyeuses. Ce jour de mariage était un jour de fête et le Duc de Chateaurenard n’avait pas hésité un instant quand Godefroy lui avait demandé de tenir lieu de témoin.

Ils s’avancèrent à travers la nef pour aller à la rencontre de Marie, de Xalta et du marié qui devaient mettre au point les derniers détails de la cérémonie.

Bonjour à tous. Je pense que ce mariage sera une belle cérémonie. Messire Godefroy m’a proposé d’être son témoin et j'en suis bien heureux

Leanore

Elle était prête, habillée, coiffée, chaussée avec l'aide de son amie Marie.
A présent elle était seule dans sa chambre, assise confortablement sur un fauteuil de peur de ne froisser sa toilette, Marie l'ayant laissée pour rejoindre la cathédrale.
Elle entendait les cloches sonner, l'appeler.

CLOCHES

Bientôt elle descendrait les marches, sortirait de sa demeure et irait vers son promis, vers son avenir.

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Nonotor

Nonotor arriva à son tour ayant reçu l'annonce faite à la mairie de Patay, il prit monture et alla direction cathédrale d'Orléans.

après le voyage et une petite brassée en taverne, il arriva sur les lieux.....

C'est grand icelieux... je n'ai pas l'habitude de ce genre d'endroits.

Nonotor admira la belle structure et les détails de cette merveille d'architecture.

Manulechti

Le Seigneur de la Moutonnière était sur Orléans. Les cloches de la Cathédrales résonnèrent au lointain.
Manu approcha de celle ci et se rappelait que c’était le jour du mariage de notre Recteur.
Il profita d’être sur les lieux pour apercevoir le couple du jour.
Il reconnu Xalta et lui passa le bonjour.
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Xalta

Bientôt la cathédrale vit l'arrivée de Marie et de Georgio qui décorèrent avec soin la nef. Elle les salua d'un sourire chaleureux. Quand ils eurent finit un doux parfum printanier imprégnait l'air. La cathédrale avait revêtu un habit de fête, les rayons du soleil traversant les vitraux illuminaient l'intérieur de couleur chatoyantes. Un sourire doux ourla les lèvres de la diaconesse. La vie faisait son oeuvre un évènement triste était chassé par un évènement heureux. Marie et Georgio quittèrent la cathédrale surement pour aller se préparer. Elle finissait d'allumer quelques cierges quand le futur marié trépignant et un brin nerveux, excité.

Bonjour Godefroy

Elle lui sourit amusée .

Respirez un grand coup. Bien !
M'aider? Eh bien je crois qu'hélas non, Marie et Georgio ont décoré, je finis ce dernier cierge... donc il ne vous reste qu'à vous mettre à l'entrée et accueillir vos amis et proches.
Et d'attendre bien sur votre promise.

Elle lui sourit de nouveau, et lui pose une main amicale sur l'épaule. Et c'est là qu'elle remercie d’être sur deux marches plus hautes , comme ça elle est a peu près à la même hauteur que lui.

Mamolu

A Orléans les cloches de la cathédrale tintaient à toute volée !!!

C'était le " grand jour " pour Léanore et Godefroy !!ils allaient unir leur vie!

Aussi pendant que Xalta s'affairait à préparer la célébration de leur union Georgio et Marie se rendirent dans le lieu Saint afin de le fleurir en l'honneur des futurs épousés.

Ils s'activèrent à qui mieux -mieux tout l’après-midi !!puis satisfaits de leur besogne , se fût main dans la main qu'ils prirent la route en direction de l'humble maison de Léa où, les festivités devaient avoir lieu après les épousailles .

En sortant ils se retournèrent , jetèrent un dernier regard sur leur décoration , se sourirent sans dire un mot .

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Messire_godefroy

La Cathédrale d’Orléans se dressait fièrement en ce jour ensoleillé de mars 1460. Godefroy était habillé avec soin, il avait gardé avec ses habits neufs pour les revêtir à l'occasion de ce jour qu'il considérait comme le plus beau de sa vie. Il allait épouser Leanore, la belle, la pure et tendre Leanore. Il l'aimait plus que tout et son coeur battait la chamade de ravissement.

Il arriva sur le parvis... Entra dans la Nef qu'il admira, elle était magnifique...

Il se rendit compte qu'il était dans les premiers. En fait, il était très en avance mais cela lui était égal, il était heureux. Il vit Dame Mamolu, le fait de revoir sa marraine lui emplit l'esprit de joie.

Bonjour Marie, avez vous fait bon voyage ? Comme je suis heureux de vous voir ! Quel jour merveilleux ! Quel joie de partager cet instant avec vous !

Il aperçu Dame Xalta et couru vers elle pour la saluer.

Bonjour Dame Xalta, comme je suis heureux... Puis je vous être d'une aide quelconque ? Je déborde d'énergie...Je suis un peu...comment dire... surexcité....
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Titouan.lablanche

Fidèle, Aigle s'agita près de celle qu'il considérait comme sa mère.

La voyant relever la tête, à ses yeux humides et son mutisme, il lui offrit son torse réconfortant, la main gauche s'approchant de ses cheveux au niveau ses tempes.

Regardant à gauche puis à droite avant d'entrer en un monde qui lui semblait intemporel avec sa mère et lui comme unique acteur.

Puis :

Xalta

Son fils toujours là quand il le fallait. Sans un mot mais y en avait-il besoin, elle pose sa tête contre lui, les rôles étaient inversés. Moment de réconfort, elle ferme les yeux et le temps semble suspendu, son geste filiale les isole et la protège.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Messire_godefroy

Messire Godefroy arriva le cœur léger, plein d’allégresse. La roue tourne, la gaieté, la tristesse, le malheur, le bonheur, la vie quoi !

Il afficha à l'endroit indiqué un parchemin.

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Xalta

Citation:

Annonce de décès et enterrements relatifs du Cardinal Vice-chancelier du Saint Office Dariush

Nous, Cardinal Raniero Borgia dict "Quarion" Cardinal Camerlingue, Cardinal Romain Electeur, Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle, Archevêque de Ravenne,

avec la tristesse dans le coeur dans ce II jour du mois de Mars an de Grâce MCDLX

annonçons:

le décès pour causes naturelles de Son Éminence Dariush, Cardinal Vice-chancelier du Saint Office et Évêque d'Orléans.

Telle perte a laissé un grand vide dans nous, et notamment à l'intérieur des salles du Saint Office, où avec constance et dévouement il a servi la Sainte Romaine Église et le Très Haut.
Coéquipier fiable du Chancelier du Saint Office, Son Éminence Vincent Diftain d'Embussy à qui il n'a jamais fait manquer support, collaboration et conseil.

Nous sommes voisins aux fidèles du Diocèse d'Orléans qu'ils ont perdu leur guide spirituel, leur soutien dans les moments de besoin, leur Évêque.

Quand un cher frère se perd, qu'il a dédié sa vie au service des autres, nous ne pouvons pas faire autre qui prier parce que son âme atteigne bientôt le Paradis Solaire pour se réunir avec le Très Haut, les Prophètes, les Archanges et tous les Saints.

Nous décrétons en conséquence:

De la date d'aujourd'hui et pour sept jours Deuil Universale,
que les cloches sonnent au deuil et en chaque église une prière soit célébrée pour l'âme de notre frère Dariush.

Nous avertissons en outre:

Qu'en date IV Mars de l'an MCDLX serant célébré les enterrements solennels en la Basilique Saint Titus.
Le dernier Sacrement sera accordé au Dariush par tous les Cardinaux qui lui donneront l'extrême salue avec tous les fidèles.
Son corps mortel sera inhumé dans la Crypte des Cardinaux dans la Cathédrale de Saint Titus.

Puisse le Très Haut accueillir son âme dans le Paradis Solaire, et donner à tous nous la force pour affronter telle perte et la capacité de le rappeler toujours.

Fait à Rome le II jour du mois de Mars an de Grâce MCDLX

S.E. Cardinal Raniero Borgia dict "Quarion
Cardinal Camerlingue
Cardinal Romain Electeur
Chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècle
Archevêque de Ravenne

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Xalta

[Vendredi 16 mars 1460]

Elle a fait le trajet assez court entre Montargis et Orléans rapidement, pourtant la route avec le retour du printemps et la fonte de la neige est proche du bourbier. Mais heureusement aucun incident à déplorer. Le plus long fut certainement de rouler dans les rues de la capitale, le peuple et les marchands s'y pressent dans un joyeux brouhaha. Cela la change du calme du village montargois. Mais elle ne s'en plaint pas, le calme est bien meilleur pour sa convalescence. Enfin elle arrive devant la cathédrale.

Elle met pied à terre, elle regarde l'immense bâtisse qui se dresse devant elle. Elle s'avance doucement, elle marque une hésitation devant la porte en bois, elle n'est pas entrée dans le saint édifice depuis la mort de Dariush. Puis elle pousse les portes et pénètre, elle ouvre en grand les portes , ensuite elle se signe accompagné d'une génuflexion. Elle remonte les travées d'un petit pas rapide, sa longue tresse balaie ses reins, elle fait de nouveau une pause devant le pupitre, les images sont encore si présentes. Elle inspire profondément, et prie pour le repos de l'âme de son Eminence.

Un bruit, elle se retourne, un sourire chaleureux éclaire son visage, elle salue les personnes qu'elle avait contactés pour qu'ils nettoient et dépoussièrent la cathédrale. Aussitôt les consignes donnés ils se mettent à l'ouvrage, elle file dans la sacristie pour préparer tout ce dont elle va avoir besoin pour le mariage de Léanore et de Godefroy. Elle finit par enfiler sa tenue d'officiante. Ce n'est pas son premier mariage depuis qu'elle est diaconesse mais elle ne peut ressentir une certaine appréhension : la peur de se tromper. Pour cela qu'elle vérifie à plusieurs reprises que tout est bien en place .

Enfin, l'heure approche, elle file au pied du clocher, une longue corde pend, elle l'attrape et fait sonner les cloches pour prévenir tous les fidèles que bientôt un office va débuter et qu'ils sont cordialement invités pour accompagner les futurs époux.

Clemee

Et bien et bien! quelle pagaille!
Elle n'en montrait rien, mais la gamine était si joyeuse de voir tant d'agitation! Ça lui rappelait son enfance - pas si loin, pardi! - de troublionne avec son oncle et le papè dans les campagnes autour de Verdun!

Bon mais maintenant elle était devenu une demoiselle sérieuse, une aristotélicienne! Et même une respectable épouse de riche paysan. Bon, elle aimait son mari aussi pour son esprit bagarreur et qui ne lâche pas le morceau... Quoi qu'à vrai dire, il commençait à devenir mielleux et un peu mou depuis leur mariage... Non! Depuis la Touraine.
Faut dire qu'a force de prendre des coups on devient comme les tournesols: plus on vieillit, plus on courbe l'échine.

SOn époux l'enjoignit à rentrer à l'intérieur. Sans doute pour la protéger du tumulte qui commençait quand même à diminuer. Elle obéit, se doutant bien qu'il savait ce qu'il faisait et ne mettrait en danger ni sa personne ni son honneur.

Confiante donc, Amandine entra et trouva deux places pas trop en retrait pour assister à la cérémonie. Son mari la rejoignit juste pour qu'ils puissent réciter le crédo ensemble...

Quand soudain, l'évêque, déjà bien pâlichon à son goût, s'écroula devant tout le monde, devant le livre Saint.
L'assistance semblait prise de panique mais personne ne réagissait.

"Qu'on appèle du secours! Vite! Un médicastre! Il n'est peut-être pas trop tard!"

Puis, voyant que son appel en fit réagir certains, la jeune femme pria de toutes ses forces le Très-Haut de ne pas permettre à un homme qui l'a servi fidèlement de mourir dans ce lieu d'espoir et de vie...

Xalta

Elle finissait de réciter son credo, elle relève les yeux , Dariush changer de place il se dirigeait vers le pupitre où reposait le Livre des Vertus. Mais l'homme bien pâle devint livide, elle le vit s'accrocher au pupitre, un léger malaise peut-être, mais l'homme chu au sol dans un bruit mat, un moment d’incrédulité , puis une voix qui s'élève, Xal se secoue et se précipite , traversant vivement la cathédrale. Elle s'agenouille près de son supérieur , elle relève sa tête, se penche sur lui, place sa main devant la bouche de l'homme pour tenter de percevoir un souffle , mais rien ! Elle colle alors son oreille contre le torse , mais rien, pas un battement , elle redresse la tête, les yeux humides et surtout muette.

Des morts, elle en a déjà tant vu qu'elle sait qu'il n'y a plus rien à faire, le Très-Haut a rappelé près de lui un de ses plus fidèles serviteurs. Elle pose machinalement la tête de Dariush sur ses genoux, en regardant les fidèles s'agiter.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Xalta

Elle arrive à la cathédrale, elle a roulé vite, frolant les exces de vitesse, enfin elle les aurait frolés si cela existait. Roulement saccadés des sabots et des roues cerclées. Crissement quand le cocher ressert ce qui sert de frein. Un peu secouée la dame de Tronchay dans son hippomobile, elle descend avant même que le marchepied soit descendu d'un pas leste qui malgré tout résonne dans son épaule et lui tire une furtive grimace de douleur.

Eh bien que de monde ! Des nobles, des élus, des gens du peuple, et un sourire à tout le monde, ah oui tiens elle remarque même pas qu'ils sont venus avec leur fourche ou autre. Non elle est ailleurs la châtaigne roussie, elle vient d'officier à Gien , comme dans deux jours ce sera la saint valentin, elle a fait une messe sur l'amour ... non non elle vire pas sentimentale, elle est pas assez douée avec les sentiments pour cela, et puis elle n'oublie pas que son époux se meurt doucement dans une cellule de l'abbaye !

Malgré tout, elle est un brin euphorique . Contradiction! Certainement mais n'est-elle pas femme ? Si ! Donc bien synonyme ! Elle entre dans le saint édifice , se signe, génuflexion, un sourire à Dariush. Puis elle se place en retrait se noyant parmi le peuple qui est venu assister, d'ailleurs elle ne choque personne avec sa soutane de diaconesse. Humble tenue mais qu'elle apprécie.

Elle confesse au Très-Haut ses pêchés puis elle entame en choeur le credo, affirmation de sa foi.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Feodor

Dariush qui venait de terminer le crédo écouta religieusement l'assemblée puis se dirigea vers le livre des vertus.
Il fut subitement prit de suées froides et ressentit quelques douleurs au thorax. Il continua a avancer et arrivé à hauteur de l'extrait qu'il avait préparé il fut prit de quelques vertiges. Ses mains moites s'accrochèrent à ce qui soutenait le livre Saint puis voulu continuer.
Une violente douleur dans le haut du corps le traversa et il ne pu prononcer la moindre parole. Son essoufflement devint pénible à supporter et finit par mettre un genoux à terre. Il regarda l'assemblée puis sa vue s'assombrit.
Dans un dernier effort pour se relever tout ce qui lui resta et le maintenait en vie le quitta. Il s'écroula ... Le dernier souffle de l'évêque venait d'avoir lieu...
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Dawson

Dawson, qui était en mission d'escorte, passa ce jour par Orléans, il était allé au manoir pour voir son épouse et ses enfants mais Angejolie lui avait dit que Sarah se trouvait à la Cathédrale, il s'y rendit donc. En passant devant le bureau des Annonces Générales, il vit Monseigneur Dariush en sortir. Il pensa alors :

Je ne comprend pas, Ange m'a bien dit que Sarah était à la messe mais je pensais que c'est Monseigneur Dariush qui officiait, est-ce elle qui... ?

Il entra dans le bureau et c'est alors qu'il vit une annonce de Dariush qui donnait sa démission du poste d’Évêque d'Orléans.

Mais que se passe-t'il ? Pourquoi Dariush démissionne ?

Il sortit alors du bureau puis, arrivé non loin de la Cathédrale, il en vit sortir une vingtaine de paysans tous armés de fourches, il s'y précipita alors et entra, il y avait beaucoup de monde et il aperçut son épouse, il alla s'asseoir à coté d'elle, Sarah était surprise de le voir car il ne lui avait pas dit qu'il serait là aujourd'hui. Il l'embrassa puis lui chuchota :

Surprise mon ange, excuse-moi je n'ai pas pu t'avertir que je serais là aujourd'hui puisque ce n'était pas prévu, il y a eu un petit malentendu, je t'expliquerai plus tard mais que se passe-t'il ici ? Qui sont ces paysans que je viens de voir sortir avec des fourches ? Et pourquoi Dariush...

Il arrêta sa phrase car il avait vu que Dariush venait seulement d'annoncer sa démission et que par conséquent personne n'était au courant icelieu.

Sarah lui expliqua alors ce qu'il venait de se passer, Dawson fut outré d'entendre tout ceci puis son épouse lui demanda pourquoi il avait parlé de Dariush.

Eh bien je n'ai pas une bonne nouvelle à annoncer, en venant ici je l'ai vu sortir du bureau des annonces générales, je suis alors allé au bureau et...

Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle puis lui annonça :

Et il vient de démissionner du Poste d’Évêque d'Orléans.

À cette annonce, Sarah avait presque envie de pleurer mais elle se retint, elle dit alors à son époux qu'elle était fatiguée de tout ça, de tous ces méchants qui la traitaient de tous les noms, qui l'insultaient et qui s'en prenaient cette fois à l'église et qu'elle pensait elle aussi à démissionner.

Mon amour si tu veux, je vais aller moi-même annoncer la nouvelle aux autres paroissiens et après on rentrera.

Il l'embrassa puis se dirigea vers l'Autel, bien sur les autres paroissiens se demandaient ce qu'il se passait, il reconnut certains d'entre eux comme Lexhor, Henriivdenavarre, Kalimalice, Ninouchka, Valeria, Alienor, etc et d'autres visages lui étaient encore inconnu, le Gouverneur d'Orléans étant également présent. Dawson prit ensuite la parole :

Mes amis, mes amies, tout d'abord permettez-moi, pour ceux qui ne me connaissent encore pas, de me présenter, je m'appelle Dawson, je suis l'époux de l'Archidiaconesse d'Orléans ici présente Ladyemeraude, nous avons habité quelques mois à Gien jusqu'au jour où mon épouse a été nommé sacristain à Orléans, nous nous sommes alors rendu à Orléans et y avons emménagé. Nous avions auparavant beaucoup voyagé et avons souvent déménagé mais je ne m'étais alors jamais engagé vraiment pour une ville. mais le jour où je suis arrivé à Orléans j'ai tout de suite bien aimé cette ville et, avant même d'y emménager, je me suis proposé pour être responsable du cadastre, l'ancien responsable, qui est d'ailleurs présent aujourd'hui, ayant déménagé... à Gien. J'ai rencontré ensuite Ursus qui m'a proposé de prendre sa place en temps que Contremaître des Mines, ce que j'ai immédiatement accepté. Monseigneur Dariush m'a ensuite demandé si je voulais intégrer la Garde Épiscopale, ne sachant pas de quoi il s'agissait exactement, j'ai hésité pendant un moment mais j'ai finalement accepté. Mais malheureusement, pour des raisons personnelles (IRL) mon épouse et moi-même nous sommes mis en retraite, moi pendant plus d'un mois et mon épouse pendant plus de deux mois. Je continuais tout de même à me rendre à la Garde ou je suis devenu Sergent. Mais en revenant ensuite ici, je me suis d'abord aperçu que j'avais perdu mon poste de contremaître, ce que je peux comprendre vu que je n'avais prévenu personne de mon absence mais j'ai vu aussi que Ursus avait démissionné se son poste de Gardien du Peuple, et je me suis vite rendu compte que Orléans n'était malheureusement plus la ville que j'ai connue en arrivant, où pour la première fois je me sentais bien, où pour la première j'avais envie de m'engager pour le bien de cette ville. Je me suis alors posé la question "Mais que s'est-il passé pendant mon absence ?" Une semaine après mon retour, j'ai du m'absenter de cette ville pour une mission d'escorte et aujourd'hui cette mission m'a conduit à Orléans, ce qui n'était pas prévu mais lorsque j'ai vu ce matin que j'étais à Orléans j'étais très content car j'allais pouvoir retrouver mon épouse qui est enfin revenue et voir mes enfants Youri et Angejolie. Je suis allé directement à notre manoir pour les voir et c'est là que Ange m'a dit que Sarah était ici. Je suis donc venu et, vous allez enfin connaître la raison de mon intervention, en chemin je suis passé devant le bureau des Annonces Générales et j'y ai vu sortir Monseigneur Dariush. Je suis alors entré dans le bureau et j'y ai trouvé ceci :

Dariush a écrit:

Citation:

Dariush de Talleyrand, cardinal-évêque du diocèse d'Orléans,
Aux membres de l'assemblée épiscopale France
A S.E Vincent.Diftain, archevêque de Sens

Certains récents évènements m'obligent à porter a votre connaissance ma démission du poste d'évêque d'Orléans.
Je reste au service de ce diocèse et me tiendrai à la disposition de mon successeur pour l'aider dans sa tâche mais uniquement au sein du palais épiscopal.

Je continuerai a exercer la fonction de procureur ecclésiastique pour l'archevêché le temps que la formation de mon successeur soit terminée.
A ce titre, il serait souhaitable que vous puissiez faire accélérer les choses.

Je me consacre désormais au Saint Office à part entière et à l'enseignement au sein du séminaire de Sens.

En vous remerciant pour tout..

Que le Très Haut me pardonne.

Son Eminence Dariush

Scellé le 13 février 1460 a Orléans.

Puis en arrivant ici, j'ai vu les paysans sortir avec leurs fourches, je me suis donc précipité ici et je suis allé directement voir mon épouse pour lui demandé ce qu'il s'était passé. Elle m'a alors expliqué et je trouve cela honteux que des paysans viennent se révolter dans une cathédrale munis de fourches et en plus en profanant des insultes envers surtout les dames présentes mais aussi envers notre Cardinal et de plus en étant incapable de montrer leurs vrais visages en se permettant même d'emprunter des noms comme celui de mon épouse qui s'appelle Sarah et l'un d'entre eux s'est fait appeler Sara_la_féline. Tout ceci est pour moi vraiment inadmissible et je dois vois annoncer aussi que mon épouse est fatiguée de tout ça, de tous ces méchants qui la traitent de tous les noms et l'insultent sans aucune raison valable et qu'elle pense elle aussi à démissionner et moi aussi j'en ai marre que certaines personnes s'en prennent à mon épouse là aussi sans aucune raison valable.
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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Valeria053

Val installée dans la maison d'Aristote leva les yeux au ciel et ne dit mot, elle pria de tout son cœur pour son duché sa reine et le peuple, elle récita le credo et pensa au sien qui avait rejoint la maison d'Aristote, le peuple crachait son venin mais aucun n'osait se mouiller pour prendre les rennes.

Donc à quoi bon parler, à quoi bon relever, les gens étaient ainsi et peu importe l'image que l'on avait d'elle, ce qu'elle faisait avec ses amis, c'était pour le bien d'Orléans et tous ici présents faisaient la même chose.
Elle savait faire fit des différences et des rancœurs du passé pour avancer

Elle attendit donc la suite ne faisant cas de ce qui se passait
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Manulechti

Arrivé pile poil à l'heure, Manu aperception l’attroupement devant la cathédrale.

Tout ce monde pour la bénédiction et bien, belle communion ma foi, ça fait plaisir de voir le peuple rassemblé en cette occasion.

Le seigneur de la Moutonnière salue les gens présent et rentre directement dans la cathédrale.
En apercevant les personnes qu'il connaissait un peu mieux, il les salua chaleureusement puis s'assoie et récite le crédo.

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--Paysan_d_orleans

Les paysans avaient fait passé leur message, ils décidèrent de quitter les lieux.

Guéthenoc se leva :

Nous vous laissons, nous regrettons le tumulte qui a eu lieu dans cette belle Cathédrale. C'était le seul endroit où nous pouvions dire ce qu'on avait a dire vu que les gens de la CDE on les voit nulle part, sauf le gouverneur qui répond a des questions.

Je ne pense pas qu'il soit utile de nous traiter de PECNOS, hein la dame là bas qui pète plus haut que son cul ! Vous allez donner raison à vos détracteurs en vous conduisant ainsi.

Nous on voudrait bien que vous participiez un peu plus a la vie de la gargote. Voilà !

On s'excuse auprès de son excellence Dariush que nous on aime bien. Il a toujours été très juste et bon avec nous, le peuple.

Allez Zou ! On débarrasse le plancher afin de laisser ces chevaliers et belles dames suivre la bénédiction, on va cultiver la terre et labourer pour qu'ils puissent bien manger !.

Les paysans se levèrent tous et sortirent en silence.

Henriivdenavarre

Henri se rendit à la Cathédrale
Il rentra et se signa
Il salua ses collègues de la CDE et s'assit
Il récita le Credo

Feodor

... terminé ....
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Alienor28

Alienor arriva à la cathédrale en retard. Ces derniers temps, elle vivait à la prévôté ne sortant plus guère.

Arrivant sur le parvis avec Mathilde et Edouard qu'elle tenait fermement par la main, elle entendit les cris à l'intérieur et les tentatives pour calmer les personnes qui semblaient en colère. Elle laissa le Gouverneur répondre ainsi que Monseigneur Dariush. Pour elle, la maison de Dieu devait être ouverte à tous, et elle n'avait pas l'intention de crier aujourd'hui. Elle criait ces derniers temps bien trop souvent. Elle avait besoin de repos pour son âme tourmentée par des mois d'efforts, de luttes. Elle avait été présente pendant la présence du Ponant dans leurs terres et la fatigue commençait à se faire sentir.

Elle entra et se signa puis apercevant sa marraine qui ne semblait pas si bien que cela, elle la rejoignit pour se recueillir.

Arrivant à sa hauteur, elle s'installa et déposa sa main sur son bras doucement ..........

Bonjour marraine

Elle déposa une bise douce sur sa joue et lui sourit

Elle demanda le pardon du très Haut pour toutes les pensés sombres qu'elle avait pu avoir puis se mit à réciter le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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--Lahardie

Vas y la bourrique avance dont !
Z’attend que nous à la cathédrale. Un bon coup d’fouet sur la couenne, y a qu’ ça pour te faire aller plus vite la bourrique ; allez y a plus grand-chose à avancer.
Regarde dont voilà la cathédrale, fais un effort. Faut que je le déverse ce crottin devant la porte de cette cathédrale.

Lahardie braillait, fouettait sa bourrique, c’est dire qu’elle avait hâte d’arriver à cette cathédrale. Pleine de crottin que sa bourrique tirait une charrette.
C’est que depuis ces derniers temps, tout allait pour le pire et Lahardie commençait à éclater de colère.
Arrivée devant la cathédrale, voilà t-y pas qu’elle les voit tous sur le parvis ; les nobliaux, les élusailles dans leurs beaux vêtements, à se ricaner de ceux qui crèvent comme elle la faim et qui n'osent et ne peuvent plus sortir de chez eux, tant ils sont acculés pas la misère, priant chaque matin pour que quignon de pain sur table il y ait, pour que récoltes n'aient à brader pour satisfaire des élusailles et nobliaux toujours plus gourmands.

Cré vin diou ! Pour qui qui se prennent ces élusailles, ces nobliaux ! les Paradeurs du Dimanche que veulent leur bénédiction pour mieux nous affamer !!

Lâchant sa bourrique elle s’approcha

Voyez bien qu’y vous ignorent ! Allez restez pas là cré vin diou !
Laissez les prendre leur bénédiction de mieux nous affamer !
On a bin mieux à faire !
Y a ma bourrique et sa charrette pleine de crottin ! Suivez moi !
On va les affamer en prenant leur mairie, leur piller tout ce qu'ils ont et redonner à ceux qui s'épuisent dans leurs champs et qui crèvent la faim à cause de ces élusailles, ces nobliaux !
Après en souvenir on leur déposera le crottin devant la porte ! qu’ils se salissent un peu leurs belles loques ! ca leur fera pas de mal à ces paradeurs qui pensent qu’à s’enrichir sur notre dos !

Et elle se retourna, levant le bras, partit d’un bon pas, en scandant !

REVOLTE ! REVOLTE ! REVOLTE ! TOUS A LA MAIRIE !

Bourguignon

Oh mais qu'ils étaient fort ces paysans, Bourguignon, qui était pourtant sorti de la Cathédrale avec les indignés, et qui s'était éloigné du parvis pour discuter avec le Duc d'Alluyes réalisa que les paysans avaient l'ouïe plus fine qu'il n'y paraissait. En effet leur chef avait réussi à entendre toute la conversation entre les deux Ducs alors même qu'ils étaient à plusieurs metres, et que bien entendu ils avaient réussi à retourner s'asseoir, cherchez les incohérences ...
Il prit néanmoins la peine de lui répondre

Quelle surprenante oreille vous avez, m'entendre d'aussi loin releverait de l'exploit, ou de la sorcelerie, mais soit ...

Si les pieux orléanais ne sont pas la et bien c'est qu'ils sont dans d'autres églises de la paroisse, s'ils ne voulaient pas venir ici c'est leur choix, nous n'allons pas remettre une messe alors que d'autres se sont déplacés.
Néanmois je remarque que vous et votre groupe étes ici, c'est donc que certains orléanais on prit le temps de venir, même si leur intention ne sont pas des louables et des plus aristotélicienne et que donc notre affichage a fonctionné.

Ensuite vous dites en avoir gros, mais gros de quoi ? Quelles sont vos revendication ? Que voulez vous defendre ou exprimer ?
Car à dire vrai votre discours est bien pauvre.

Maintenant je crois que votre numéro a assez duré, et je me permets d'entrée avec toutes les bonnes âmes qui veulent assister à une messe dominicale.

Le Duc entra de nouveau dans la Cathédrale pour assister à la messe et commença à reciter le Crédo sur invitation du Cardinal
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Scoldt

Propre et bien habillé. Le jour du Seigneur était le jour du repos physique pour tous. Mais il ne fallait pas faire impasse sur les obligations aristotéliciennes naturelles.
Et c'était également une bonne occasion pour rencontrer du monde en plus d'assister à la bénédiction du Conseil ducal. C'est tout souriant qu'il se prépara pour cette journée.
C'est donc tôt dans la matinée, que Scoldt accompagné de sa Douce Amandine arrivèrent sur le parvis de la Cathédrale. Fier et riche bâtisse trônant sur la place.
Dès lors, le regard de Scoldt fut néanmoins attiré par un léger mais bruyant attroupement à l'entrée de la maison du Divin.
Pensant tout d'abord à une animation de troubadours, il s'approcha, un large le sourire aux lèvres, et tenant le bras de sa bien-aimé. Quelle déception il eut en s'apercevant qu'il s'agissait au contraire, d'un regroupement d'hommes du peuple, exprimant leur mécontentement ...

Ils s'arrêtèrent quelques instants derrière l'attroupement, écoutant les propos qu'ils tenaient
"Hein ! Où qui sont les orléanais ? j'parle pas d'la pute ou d'la vielle bique; elles comptent pas elles, c'est du menu fretin à la solde du pognon ou des aristos! "
Se tournant vers sa tendre et grimaçant, il murmura
Sympathique comme accueil ...
Car même s'ils n'étaient arrivés à Orléans qu'il y a une petite semaine, ils se considéraient comme Orléanais puisque s'étant fermement installé

Il continua d'écouter quelques instants les échanges entre les différents intervenants.
Scoldt ne put s'empêcher de soupirer voyant que ces hommes ayant soit, des revendications à proclamer, se cacher le visage, n'assumant qu'en partie leurs dires puisque protégeant leur identité derrière des masques.
Cela lui rappela la Touraine et les conflits intestins y régnant, raisons pour lesquelles ils avaient décidés de déménager au sein du fier Duché d'Orléans

Emporté dans ses pensées, le vent glacial commençant à se faire ressentir, il redevint attentif, adressant un doux regard à Amandine.
Cependant, celle-ci commençait à grelotter à cause du froid, et Scoldt tout honteux de ne pas s'en être rendu compte lui réchauffa quelques instants le dos avant de lui adresser quelques mots

Excuse moi mon cœur j'ai été absorbé par leurs échanges ..
Va à l'intérieur et installe toi en me gardant une place, je te suis dans quelques petits instants promis.
Il lui déposa un baiser en lui souriant, et lâcha sa main au fûr et à mesure qu'elle s'avançait dans le monument.

Interloqué par cette situation, c'était plus fort que lui, il voulait dire quelque chose .. mais sans prendre partis .. cela ne servirait à rien et il n'avait aucune raison de le faire.
Il s'adressa à l'un des paysans mécontent armé, mais resté en retrait, derrière ceux qui hurlaient leur mécontentement

Excusez moi mon brave ?
Bonjour. Moi, c'est Scoldt.
Puis-je me permettre de vous donner un conseil ?
D'après ce que je peux voir vous êtes en colère contre le pouvoir .. soit.
Enfin, ne vient-il pas d'être élu ? Cela est plutôt tôt pour crier à l'incompétence ? À moins qu'ils aient fait partis de l'ancienne liste je ne sais pas..
Ce que je veux dire .. c'est que vous êtes devant la maison du Seigneur. Pas le palais Ducal. N'imaginez donc pas pénétrer dans ce lieu saint en hurlant ou en étant armé, cela frôlerait la profanation et les risques encourus pour vos âmes ne valent surement pas le coup d'agir inconsidérément ...
Je peux comprendre que vous ayez des revendications à cause de différents problèmes. Mais plutôt que de menacer à visage caché ceux qui peuvent changer les choses devant une Cathédrale.
Pourquoi ne pas vous rendre simplement en salle de doléances, munis d'une liste de vos revendications qui serait, pourquoi pas, signée par tout ceux étant en accord avec ? Les problèmes ne pourraient être que mieux traiter et le Conseil ne pourrait rester immobile devant la mobilisation.
Mais provoquer un scandale ne ferrait qu'aggraver les choses, et attiser le conflit entre vous .. ranger vos fourches, assistez à la messe, et présentez vos revendications devant le Conseil. Devant la menace je doute qu'ils aient envies de faire quoi que ce soit pour vous aider..

Scoldt adressa un léger sourire à l'homme.
Voilà qu'il se la joué médiateur à présent .. Enfin bon, c'était surement pour éviter que le pitoyable spectacle qu'offre la Touraine ne se reproduise ici. Il a longtemps était parmi ceux qui râlaient plutôt que d'agir intelligemment, jusqu'à ce rendre compte que cela ne fonctionnait guère ...
Il inclina enfin la tête en guise de salutations vers l'homme, lui rétorquant

À présent je vous laisse, je vais assister à la messe. J'espère que vous serez des nôtres

Puis il pénétra dans la bâtisse, cherchant du regard sa Douce Amande.
L'ayant trouvé, il s'assoie près d'elle en lui adressant un nouveau baiser, fin prêt pour le début des offices

Liloute

Un dimanche matin à Orléans… Emmitouflée dans sa cape, La Rozières arriva à pied sur le parvis de la cathédrale, après tout, entre le saint lieu et le château, il n’y avait qu’un pas ou presque… Aujourd’hui, c’était la bénédiction des élus, et bien entendu, elle y assisterait… Par ce froid intense, la jeune femme ne pensait pas croiser grand monde, mais c’était sans compter sur foule de pecnos criant à la révolte… Peut-être était-ce une troupe de serfs, en tout cas ils ne devaient pas bénéficier du droit de vote ou du droit d‘être élus, sinon pourquoi crier ainsi?! Quoiqu’il en soit, et sans dire une seule parole, la jeune femme entra dans l’édifice, se signa, et suivit l’office avec intérêt…
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Chambellan d'Orléans...

--Paysan_d_orleans

Bourguignon a écrit:

Le Gouverneur sortit de la Cathédrale avec les indignés, bizarrement aucun d'eux ne prit la parole à part celui qui semblait être le meneur pour ne rien dire d'interesant. Quelle misère de voir le Duché d'Orléans devenir ainsi, ou n'importe qui peut se permettre n'importe quoi, le Boeuf laissa l'Eveque gerer la situation pour que le calme revienne, pendant ce temps il alla saluer les élus et personnes qui se présentaient sur le parvis.
Lorsqu'il vit le Duc d'Alluyes arriver, le Beaugency alla le rejoindre...

Je savais que tu trouverais les mots justes pour ce jeune homme

Petit sourire

Dariush nous invite à entrer, la situation semble s'être légèrement calmée, esperons que cela dure pour le reste de la messe
Mais c'est navrant de voir le Duché devenir ainsi ...

L'assemblée d'aristocrates ne semblait pas comprendre la situation. Pétris dans leurs certitudes ou sciemment ancrés dans leurs préoccupations politicardes, ils ne remarquaient pas que malgré moultes annonces et affichages, aucun des citoyens d’Orléans n'était présent.

Il fallait être plus explicite.

Guéthenoc se leva du premier rang ou les paysans avaient pris place après avoir déposé leur fourche. Il s'adressa au gouverneur

Votre excellence monseigneuriale tout plein de magnificence de la houpette et tout ça...
Il semble qu'vous sentez pas bien l'truc là ! Y sont où les habitants d'Orléans ? A part la grenouille persifleuse là et la catin dehors, Ya personne. Vous avez fait sonner les trompettes et afficher un tas d'trucs ça a servi a rin. Sont pas v'nu les orléanais ! pour vous consacrer !
P't'ete que vous allez ouvrir les yeux maintenant ! Y vous en veulent pace que vous et toute vot' clique vous v'nez jamais les voir en gargote ou en halle ou en taverne ! Vous les snobez comme qui dirait !

Hein ! Où qui sont les orléanais ? j'parle pas d'la catin ou d'la vielle bique; elles comptent pas elles, c'est du menu fretin à la solde du pognon ou des aristos!

Où qui sont les orléanais ?

Les paysans des deux premiers rangs se levèrent alors comme un seul homme.

OUI ! ON EN A GROS !

Ninouchka

Orléans le dimanche ... un rêve, un régal ... le calme, la sérénité, une atmosphère de ville endormie dans la froidure de l'hiver ...

A peine avait-elle pensé ces choses, pelotonnée au fond de la voiture de location, qu'elle fut sortie de la torpeur qui l'avait envahie.

Au bruit des cloches se mêlaient des cris, des appels. Très vite elle se rendit compte que ce n'étaient pas des cris de joie ou d'encouragement pour les élus, mais bien des cris de rage, de colère, des appels à la révolte. Elle sentit son coeur qui se mettait à battre plus fort et elle se crispa.

Ce genre de bruits faisaient toujours renaître chez elle des images difficiles, ils faisaient resurgir sa peur de la violence aveugle, la vision de l'assassinat de son père.

Mais déjà la voiture s'arrêtait devant la cathédrale. Dans un geste gentil, le cocher vint l'aider à descendre, mais l'instant d'après elle était seule pour affronter la bande d'énergumènes qui avait pris possession des escaliers menant au lieu saint.

La dame de Talcy hésitait quant à la conduite à tenir lorsque le Cardinal, le duc de Beaugency, la duchesse Kalimalice intervinrent sans compter une femme du peuple qui vint se moquer ouvertement d'un des meneurs.

Ninouchka, en profita pour se faufiler rapidement dans la cathédrale. Son coeur battait la chamade, ses tempes s'étaient couvertes d'une très fine sueur froide, elle était pâle et éprouva le besoin de s'asseoir rapidement.

Elle était consciente qu'il y avait du monde dans l'église mais les salutations seraient pour plus tard, dès qu'elle aurait surmonté ce léger malaise. Elle tenta de respirer lentement, de reprendre son calme.

Se parlant à elle-même, elle se dit

Mais combien de temps me faudra-t-il encore pour oublier ?
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Bourguignon

--Sara_la_feline

Attablée a la taverne, non loin de la place de la cathédrale, du boulanger bref en gros du village .La Sarah attendait le client .Le corset bien serrée sur sa poitrine débordante et ses jupes et jupons relever sur lez coté le tout coincé dans la taille de jupe pour laisser apparaitre sa cuisse et deviner le reste .Mais entre les carillons ,les hurlement inhabituel ,elle crue que le feu avait pris non loin .Elle se mit sur la pas de la porte avançant en direction de la cathédrale .Un attroupement et des gueux ,voila des écus à se faire avançant plus encore elle reconnu quelques têtes qui l’avaient déjà troussée pour quelques écus .Et parmi elle vit le meneur ,une espèce de gros plein de soupe .
La elle parti d’un fou rire et s’avança encore plus prés

HIHIHIHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Alors la tu me fais rire toi en meneur d’homme .J’espère que tu es plus fort qu’en tombeur de femme .Car la dernière fois que je t’ai vu .On peut dire que tu n’étais pas très en forme et même que c’était tout mou.

Dites donc braves paysans vous allez le suivre ce bourses molle?

La_jacasse

La Jacasse venait parfois le dimanche matin assister à l'office. Elle venait pas parce que c'était une fervente d'Aristote et de Christos, elle venait pour regarder et écouter tout ce que les gens pouvaient dire de mal sur le dos des autres. La Jacasse prenait ensuite un malin plaisir à colporter des ragots. Elle avait en ce dimanche une bonne source car un gros paysan appelait à la révolte. La vieille se rapproché et écouta les reproches de l'homme. Pas encore révolutionnaire tout ça.

T'es drôle toi ! t'a pas d'écus pour t'acheter un champ et tu braille com' une mule qu'tu travaille la terre de quelqu'un d'aute. Mais heureus'ment, sinon comment qu'te ferais pour te payer la vinasse que tu bois chaque jour ? t'a pas encor' compris qu'ta vie s'ra toujour misérabe et que tu s'ra toujour un paysan tout crotté quand y'aura plu ? Au lieu d'brailler, entre dans l'église et prie pour avoir un avenir meilleur mais j'te rassure, y'aura toujour des riches et y'aura toujour des pauvres, mais tout le monde veut être riches, alors Aristote il sait pu où donner d'la tete.

Lexhor

En ce froid dimanche de février, Lexhor avait quitté les bureaux de la Chambre des élus pour se rendre, à pieds, à la cathédrale Saint-Croix pour assister à la bénédiction des élus par le cardinal-Evêque d'Orléans.
Le froid était mordant et le vent glacial. Heureusement, Lexhor avait un fort beau manteau.
A mesure qu'il approchait du saint édifice, il percevait déjà une grande agitation. Fronçant les yeux, il avança, perplexe, avant de découvrir qu'une bande de paysans crottés profanaient la sacro-sainte cathédrale. Le duc de Beaugency étant déjà bien rouge. Le froid et la colère en étaient sûrement les responsables. Lexhor le laissa donc gérer la situation, restant tout de même à proximité.
Il salua donc Dariush et Sindbad.

Dieu vous garde éminence, excellence.

Sourire. Puis il se retourne vers le gentil joufflu qu'il avait déjà rencontré quelques temps avant. Il sourit en écoutant sa remarque puis répondit.

Elle est bien cachée. Et d'ajouter. Si tu la trouves, je te l'échange contre un chien.

Regard vers l'intérieur du bâtiment saint et hochement de tête. Le respect se perdait, même pour les lieux saints.
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Kalimalice

[ Arrivée de la duchesse consort pour une cérémonie officielle ]

Le Bœuf avait remis en place la coutume de la bénédiction pour la chambre des élus nouvellement en place .Kali en avait parlé avec Alexandre .Celui partant sur Paris afin de régler les affaires courantes du duché ne pouvait se rendre à la bénédiction .Aussi demanda t il à la duchesse fraichement mariée de si rendre afin de le représenter .

C’est ainsi que la nouvelle Cheroy duchesse consort fit sceller son cheval favori un genet espagnol nommé Adelie .Elle accepta un garde obligation de son époux .Mais la duchesse n’en restait pas moins guerrière .Et c’est au galop qu’elle arriva sur la place d’Orléans .Vêtue en homme comme à son accoutumé .
Elle vit un attroupement devant la cathédrale ,hurlement paysans fourche en main ....Elle accrocha rapidement sa monture à l’anneau prévu à cet effet et grimpa quatre à quatre les escalier menant à la demeure d’Aristote .

Malgré les fourches elle parvint à la hauteur de son éminence Darius et du gouverneur sa grâce Bourguignon de Sorel.

Que se passe t il ? Pourquoi tout se tapage ? De plus dans la maison de dieu.

Très vite elle eut les explications et dodelinant de la tête, elle ne peut réprimer un sourire .S’adressant à Darius et à Bourguignon.

J’ai honte, honte de voir les sujets de ce duché, manifester fourche à la main dans la maison de Dieu.

Puis se tournant vers le peuple.

Allons rangez vos fourches, votre haine, votre colère .Gardez la plutôt pour défendre vos terres .Quand cesserez vous d’être ignare et croire que la noblesse veut votre perte .Oui nous avons des châteaux, nous avons des chapelles .Mais nous avons aussi un endroit spécifiques pour venir hurler votre colère .L’endroit s’appelle la Salle d'audience. Lieu plutôt bien situé pas très loin du marché et de la taverne.

J’aurai aimé vous voir tous avec vos fourches sur les champs de bataille qui viennent de voir les affrontements entre le royaume, les bretons, le ponant .Non bien plus facile de venir pleurer dans un lieu saint.

Sur ce je vous demanderez de poser vos armes, d’entrer dans la cathédrale et de recevoir vous aussi la bénédiction de notre cardinal évêque.

Sur ce elle pénétra dans le lieu saint espérant que ses paroles soient entendues
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Joshin

Elle était arrivée un peu en retard, et fut surprise de voir tant d'agitation autour de la Cathédrale.
C'était un jour important pour tous les élus, sans doute, mais plus encore pour elle qui faisait ses premiers pas, bien hésitants encore, dans ce monde nouveau. Elle avait besoin, plus que tout autre, de la bénédiction du Très-Haut, et toute aide serait la bienvenue.
Aussi, c'est le coeur battant qu'elle se glissa dans le lieu saint et alla s'asseoir.
Elle écouta attentivement Monseigneur Dariush, et lui fut reconnaissante d'avoir un mot pour les soldats. Hélàs, il n'y avait plus personne pour célébrer le Saint Office dans la Chapelle de la Caserne...
Elle chassa de son esprit ces vains regrets, et récita avec foi le Credo.
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La_hire

Etienne de Vignolles était arrivé à la cathédrale avec sa compagne d'armes Zelenka et de cœur Zel'. C'était la seconde fois qu'il se rendait à une cérémonie religieuse depuis que leur chemin s'était réuni en la même direction. Depuis ils regardaient ensemble vers le même horizon dont ils espéraient qu'il allait se couvrir un peu. Une petite guerre de temps en temps n'était pas pour leur déplaire et cela leur permettait de voyager, de s'occuper et de ne pas tomber dans la routine qui guette tout individu s'occupant de son champ ou de son échoppe. Les deux lames ne possédaient rien hormis leurs armements, leurs montures et leurs bourses plus ou moins remplies, et se retrouver sur le front avec leurs camarades d'armes était pour eux l'occasion de partager de grands moments d'amitié malgré la douleur voire la peine que suscitent les tragiques événements inévitables aux guerres. Mais en attendant ils entrèrent dans la cathédrale pour une cérémonie dominicale qu'ils n'avaient pas suivie depuis longtemps, faute de curé à Montargis.

Après s'être signés et installés à un banc, La Hire attendait le début de la cérémonie et regardait autour de lui mais son attention fut attiré par du rififi de la part de personnes qu'il ne connaissait pas. Il soupira et hocha négativement la tête et se tourna vers Zelenka.

pff décidément, ça devient pénible en Orléans, il est impossible d'aller à l'église tranquillement. Il y a toujours des abrutis qui confondent politique et religion quand ce n'est pas stupidité. Et quand bien même auraient-ils des griefs envers l'église ... quand bien même auraient-ils des griefs envers le gouverneur ou le duc … quand bien même auraient-ils raison ... ce n'est pas une raison pour pourrir la vie de ceux qui veulent prier en paix. De plus, nous sommes à une époque où les hommes respectent les serviteurs du Très-Haut car l'Homme a peur de la mort et de l'inconnu qu'il y a derrière. En conséquence ils respectent le serviteur du Très –Haut pour être sur du salut de leur âme.

Et ce gros là, qui est-ce ? jamais vu ! ni en halle, ni en taverne … un meneur fantomatique d'une révolte imaginaire … C'est comment son prénom ? Pierre Noël Joël ???? Un lâche qui se cache derrière un sobriquet… ridicule … lâche … petit joueur.

se tournant vers sa compagne

Viens Zel, partons … je ne supporte pas ceux qui se cache derrière une pseudo identité juste pour étaler du fumier ! Quand tu revendiques une chose, tu ne te caches pas : tu parles en ton nom devant tous et tu assumes tes propos ou tes actes.

La Hire se leva, se signa et sortit. En d'autres temps, en un autre endroit, face à un homme, un vrai, il se serait expliqué avec lui mais en ces circonstances, cela n'en valait pas la peine.
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--Paysan_d_orleans

Zelenka a écrit:

Les cloches tintèrent ce qui annonçait sans aucun doute le début imminent de la messe en ce dimanche, jour de bénédiction. Zelenka arriva devant la cathédrale, elle s'était chaudement emmitouflée dans sa houppelande.
Elle n'était pas seule, non non elle s'était accrochée au bras d'Etienne, marchant côte à côte jusqu'au parvis où se trouvait encore l'évêque Dariush qu'ils saluèrent respectueusement.

Bonjour Eminence, Je suis heureuse d'être iclieu et de pouvoir assister à cette cérémonie. léger sourire

Puis le couple pénétrèrent à l'intérieur sans oublier de se signer auparavant. Il y avait donc toujours des âmes assez torturées pour tenter de troubler les cérémonies se déroulant à Orléans? Comment peuvent-ils entrer armés dans un lieu saint, un lieu de paix? Zel ne pouvait comprendre un tel acte!! Elle se pencha vers son bien-aimé et lui dit

Allons à l'opposé de ces malotrus, veux-tu? Là-bas c'est un peu plus calme.

Guéthenoc, le meneur, se leva reprit la parole

MALOTRUS ! MALOTRUS ! D'abord, j'vous f''rais dire ma p'tite dame nous ON A MAL NULLE PART !

ON EN A GROS !

Et puis, elle a raison M'dame le curé, l'bon dieu, il aime tout l'monde, même nous qu'on a l'cul tout crotté et qu'on travaille comme des damnés pendant que vous vous la coulez douce dans vos fanfreluches. et tout'le zinzin. Faudrais voir à pas pousser l'bouchon trop loin !

les autres paysans se levèrent tous derrière Guéthenoc et crièrent à l'unissons ;

ON EN A GROS ! RÉVOLTE !

Feodor

Dariush salua les différentes personnes entrer puis il allait se diriger vers l'autel quand il fut attiré par des personnes l'apostrophant. Un regard derrière lui puis il écouta ... et prit la parole...

Ce tintouin dites vous ? et bien ce sont les cloches qui invitent tout paroissien quelque soit sa condition a venir prier, se recueillir et recevoir mes prières et ma bénédiction. Et chaque dimanche elles sonnent au sein de chaque paroisse. Toutes portes d'Eglise restent grandes ouvertes à tous, faut-il avoir la volonté de s'y rendre.

Et finalement si je décide de bénir les élus ducaux convenez qu'il s'agit plus de bénir leurs actions et leurs décisions. Qu'elles soient le plus justes possible et le plus respectueux des valeurs aristotéliciennes.

Alors oui c'est normal qu'ils soient là. Voyez leur action comme une promesse qu'ils vont faire à leur administré.

Le bon peuple, et bien je souhaite le bénir et il est béni à chaque fois q'un d'entre vous s'adresse à un des clercs orléanais. Notre écoute est importante sachez le.

S'approche de l'homme puis faisant face à l'homme, pose la main sur la fourche.

Et quand à leur présence, voyez leur action comme une promesse, et la volonté de changer les choses. Leur présence dites vous ? Mais si vous pouvez travailler et gagner votre vie aujourd'hui pensez également que nous le devons à notre armée qui agit chaque jour pour nous protéger.

Et je ne souhaite pas les voir dans leur chapelle. Bien au contraire, que tous soient chaque dimanche réuni en ce lieu Saint.

Prenant une voix plus grave

Et ici, il s'agit de la maison de notre Très Haut? A ses yeux nous sommes tous égaux et surtout quand notre jugement arrivera. Il s'agit d'un lieu de Paix et d'asile où toute violence est proscrite. Alors ...

enlevant la fourche des mains de l'homme et la jetant sur le parvis...

Je ne fais aucune différence et ici vous êtes le bienvenu mais vos armes resterons ici en dehors de cet édifice. Crottés ou pas, croyez moi peu importe... . Vous vous trompez, envahir cette cathédrale ne vous rendrai pas justice tout comme elle serait une erreur stratégique importante. Donc je ne peux que vous encourager à retrouver calme et sérénité. Entrez, mais prions et louons notre Très Haut.

Après un regard à l'assemblée, il entre et se dirigeant vers l'autel en demandant à l'archidiacre de se joindre à lui.

En ce jour, je vous souhaite la bienvenue à tous dans cette cathédrale. Elle est la Maison de tous et toutes. Alors approchez vous et recommandons nos âmes à notre Très Haut.

Et maintenant récitons notre crédo

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Ladyemeraude

Elle décida de se rendre à la Cathédrale en ce dimanche matin ...

Après avoir écouté le peuple elle dit

Mes frères et soeurs, j'ai souvent entendu dire qu'il ne fallait pas se mettre en colère, que ce n'était pas sain (ni saint). En même temps, Dieu nous a créé avec des émotions, ainsi nous pouvons rire, pleurer, aimer, être en colère, … il n'a pas fait de nous des blocs de marbre mais nous a donné une réelle sensibilité !

Le peuple est en colère et je les comprend , mais je vous demande de ne pas mettre la
crédibilité sur la tête de nostre Cardinal .

C'est un homme qui se donne corps et âme pour nous tous . Grand ou petit il est là à écouter , aider diriger chacun de nous . Mais je crois que OUI il y a de l'abus dans nos nobles . Qui justement demande beaucoup et jamais je ne les vois ni à la messe dominicale ni d'ailleur vous cher peuple ,

Sauf quelques uns qui sont toujours là .

Les autres je ne les connais point ! Alors que LE TRÈS HAUT VOUS BÉNISSE TOUS

Moi je ne bénirai personne aujourd'hui , car la fraternité qui est le premier lien qui nous est enseigné ne sont pas au rendez vous en ce dimanche ,

Les Églises se retrouvent souvent sans curés car personne ne se doute du travail de ceux -çi . !

Se tournant vers le Cardinal elle lui sourit

Mon frère faites se que vous avez à faire , mais j'aimerais que vous bénissiez le peuple
en premier lieu. Ceux qui s'implique dans nos villages vallent autant que les autres .

Comme les fleurs des champs sont mieux vêtues que les rois et les oiseaux mieux nourrient que nos pauvres et travailleurs .

Je vous salue tous et toutes , Que Dieu vous pardonne .

Puis elle alla s'assoir sans rajouter un seul mot .

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Zelenka

Sindbad

Ce dimanche était jour spécial pour l'homme de Constantinople.

Délaissant ses affaires diplomatiques, et après s'être occupé de ses terres d'Epieds en Beauce, Sindbad se rendit à cheval vers la cathédrale d'Orléans. En ce jour devaient être bénis les conseillers du Duché d'Orléans récemment élus.

Il chevauchait, bien emmitouflé dans son mantel. Le froid vif et cinglant le pénétrait jusqu'aux os, tandis que volait la neige sous les sabots de son cheval.

S'il avait eu pour deux sous de bon sens, Sindbad serait resté en sa demeure ou en ses terres. Mais la solidarité entre membres du Conseil était impérative, afin de mener à bien ce mandat de deux mois. L'ambiance était à la fois bonne et studieuse.

Bonne ? Alors pas comme sur le parvis de la cathédrale. Une vingtaine de paysans agitaient poings, piques et fourches, appelant à la révolte et tenant à l'égard des conseillers des propos agressifs. Surmontant leur voix, celle du Gouverneur d'Orléans appelant au calme. A la vérité, une bénédiction ne serait point de trop.

Sindbad entra dans l'Eglise quand Sa Grâce Bourguignon en sortait. Revêtu de pourpre, le Cardinal restait coi.

Votre Éminence, le bonjour.
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Sindbad, GARF, époux aimant de sa douce Akane.

Sindbad est vêtu tout en noir en signe de deuil, arborant à son index droit, une bague armoriée à ses couleurs et ceux de son épouse.

Oscarlerameur

Le tout nouveau maire de Patay était arrivé à Orléans pour assister à la bénédiction du Conseil. Il jugeait que cela faisait parti des obligations de sa charge et en plus, étant très pieux, il était heureux de se rendre dans la cathédrale et d'y croiser l'évêque qui l'avait baptisé.

Arrivé devant celle-ci il constata un certain tumulte.

Entrant, il entendit le nouveau gouverneur en grande discussion. Il semblait assez furieux et Oscar le comprenait.

Il s'avança donc, prêt à répondre au questions, et commença par saluer l'évêque.

Bien le bonjour votre éminence, que le Très Haut guide vos pas !

Je crois que votre diplomatie va être nécessaire pour expliquer à ces braves gens qu'une cathédrale est un endroit pour prier et se réunir en toute amitié et non le lieu de chahu comme peut l'être la cour du château...

Il entra donc et attendit la suite.
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Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Bourguignon

Voila donc une semaine que le nouveau conseil était élu, le nouveau Gouverneur, reconnu par le Duc d'Orléans, avait voulu relancer avec l'ensemble des élus ducaux, la Bénédiction du conseil. Un acte de foi pour qu'Aristote guide les décisions des élus pour le bien du Peuple et surtout pour que le Très Haut les appuis tout au long de leur décision.

Le Dimanche de la Bénédiction arriva et le Boeuf se présenta à la Cathédrale, en arrivant sur le parvis il fut fort surpris de voir le Cardinal Eveque entouré de paysans armés de fourches et rentrer en hurlant dans la maison du Seigneur

Il s'avança jusque devant Dariush et le salua

Eminence, c'est un plaisir que de vous revoir.
Si cela ne vous dérange pas je vais rentrer dans la Cathédrale pour voir de quoi il s'agit, je vous laisse accueillir les restes des élus qui ne devraient pas tarder ainsi que l'ensemble des fidèles qui souhaiteraient venir.

Il salua également le Sir resté au côté de l'Evêque d'Orléans ... le même homme qui était intervenu lors de leur programme, le Duc d'Alluyes se ferait sans doute un plaisir de rediscuter avec lui.
S'éloignant de quelques pas le Sorel changea aussitot pour devenir le Boeuf que bien peu de monde avait eu l'occasion de connaitre...

Mais où vous croyez vous ?!

N'avez vous point honte de venir dans la maison d'Aristote, maison d'Amour et de Partage, symbole de la fratrie aristotélicienne , ainsi armés ?!

Est ce une conduite digne de pieux orléanais, que de forcer le passage la fourche à la main en appelant à la révolte dans ce lieu Sacré ?!

Que le Peuple d'Orléans montre son mécontentement c'est son droit et je l'encourage à le faire mais qu'il le fasse dans une Cathédrale ceci est impardonnable.

Si vous êtes disposé à discuter avant la cérémonie je vous rejoinds dehors

Et voila le Boeuf était de nouveau furieux...
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--Cadoc

Le sieur cadoc qui avait suivi la troupe sans savoir pourquoi s'adressa à Dariush :

Pourquoi j'peux pas avoir un chien, moi? C'est juste pour mettre des coups de pieds dedans! Moi j'en ai marre de toujours donner des coups de pieds aux poules!"
Elle est où la poulette ?

--Paysan_d_orleans

Une vingtaine de paysans d'Orléans, vociférants et visiblement surexcités, avançaient vers la cathédrale ou Dariush était occupé sur le Parvis aux derniers préparatifs de l'accueil des personalités.

REVOLTE ! REVOLTE ! crient-ils ...

Celui qui avait l'air d'être le meneur pris la parole :

Monseigneur de votre excellence bien magnifique !
Qu'est ce que c'est que tout ce tintouin ?

Nous on s'use les pognes à cultiver la terre avec nos pauv' mains et les gens d'la haute, y viennent se montrer et parader comme qu'si c'était normal !

Vous feriez mieux d'benir le bon peuple ! çui qui travaille ! Ces gens là c'est politique, magouilles et compagnie !

ON N'LES VOIT JAMAIS NI EN HALLE , NI EN GARGOTE !

QU'Y ZY RESTE DANS LEUR CHATEAU ! Y ZONT DES CHAPELLES !

C'est de braves zouvriers qu'ont bati c't'engin, pendant des générations pas pour qu'une bande d'oisifs viennent faire les beaux !

Nous on a qu'une chose à dire ;

REVOLTE ! REVOLTE !

On va investir la Cathédrale, et s'assire là tout d'vant aux premiers rangs avec nos sabots et nos fourches ... tous crottés

La petite troupe pénétra pénétra dans la Cathédrale en scandant des colibets a l'encontre des personnalités.

Feodor

Bénédiction ducale - 12 février 1460

Mercredi 8 février 1460

Les élections avaient eu lieu et le cardinal venait de recevoir une demande du duc pour bénir la nouvelle équipe. Prenant sa plume et envoyant une réponse favorable Dariush se réjouissait d'une telle proposition et commença a préparer l'office. Le baptême de messire Godefroy s'était terminé dans la joie et il fallait a nouveau préparer la cathédrale à cet évènement.

Jeudi 9 février 1460

La Cathédrale est à nouveau prête a recevoir la population orléanaise. Les enfants de choeur ont mis du coeur à l'ouvrage et l'édifice resplendit. Le cardinal s'active à son agencement. Un tapis rouge menant du parvis à l'autel est disposé pour accueillir chaque fidèle et croyant. 16 sièges sont disposés face et aux yeux de tous pour recevoir maires et élus ducaux. Les bancs sont ornés de fleurs et de bougies. Les couleurs orléanaises grâce aux blasons disposés au dessus des têtes finissent d'orner et de glorifier l'évènement qui s'apprête à venir.

La veille de la bénédiction

Dariush vient se recueillir. Prend de l'eau bénite et son encensoir et parcours chaque recoin de la maison du Très Haut.
Puis s'agenouillant...

Oh Très Haut, Miséricordieux et Juste apporte ta protection à tous ceux qui franchiront cette porte en ce dimanche saint.

Jour de bénédiction.

Le cardinal est sur le parvis. Les cloches sonnent et les enfants de choeur entonnent un chant dédié à la gloire du Très Haut.
La cérémonie peut avoir lieu...

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Mamolu

Marie fût surprise que la cérémonie soit déjà terminée !!

Elle ne ne dit dit rien ! mais ! cependant en son for intérieur elle pensât que le baptême de son filleul Godefroy avait été bien vite " expédié".

Son regard croisât celui de Léa ! elles se comprirent sans dire un mot ; espérant toutes deux qu'il n'en serait pas de même pour les épousailles à venir....

Elle sourit à son tendre promis et tous deux allèrent féliciter Godefroy "plus ému qu'il ne voulait le laisser paraître".

Ce fût Georgio qui lui tendît le buste d' Aristote qu'ils lui destinaient afin que son entrée dans la grande Famille Aristotélicienne soit marquée à jamais.

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Mumbly

Mumbly était attentif pendant la cérémonie.Tout à ses pensées,il fut surpris quand il vit les gens se diriger vers Godefroy et le féliciter.
"Déjà fini" pensa t-il.
Il attendit un peu que la foule se dissipe pour rejoindre le baptisé.
Voilà Godefroy,tu fais partie de la grande famille aristotélicienne
Il le prit dans ses bras et lui fit l'accolade.Il se recula pour laisser la place à d'autres personnes.

Leanore

Dariush avait lu un passage du livre saint, Godefroy récita le serment des baptisés puis il reçut les différents objets symboliques du baptisé. Il s'inclina puis les chercha du regard. Il avait l'air comme un enfant qui avait reçu le plus beau des cadeaux. Il avait été exemplaire.
Léanore lui sourit et pensa que bientôt ils franchiraient tous les deux une autre étape de leur vie terrestre.

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Manulechti

Citation:

A Son Eminence Dariush de Talleyrand
Cardinal-Eveque d'Orléans,

Eminence, pour ce mandat, nous souhaiterions réinstaurer une ancienne pratique, à savoir la Bénédiction des Elus.

Par cet acte nous voudrions montrer à tous les orléanais que leurs élus sont aussi pieux qu'eux.
Ceci accompagne notre volonté et notre conviction d'exemplarité car en effet, les élus se doivent d'être pour l'ensemble des Orléanais un exemple.
De plus nous pensons que pour assurer un bon mandat, nous devons avoir la bénédiction d'Aristote.

Nous voudrions donc savoir si un telle cérémonie pouvait être organisée en la Cathédrale d'Orléans et en présence du peuple orléanais. Et si oui à quelle date.

Qu'Aristote veille sur vous et sur notre mandat.

Orléanaisement

Faict à Orléans, le 08 Février de l'an de grasce 1460

Bourguignon de Sorel
Gouverneur d'Orléans

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Messire_godefroy

...Je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut,...

Godefroy sourit à Dariush.

...Portez cette médaille, qui vous distinguera des autres et permettra de montrer votre foi et votre appartenance à la communauté des croyants...

Il prit très précautionneusement la médaille précieuse dans ses mains. Il souhaitais que sa marraine Marie lui mette autour du cou.

...Vous pourrez désormais porter un cierge, qui illumine nos âmes....

Godefroy saisit religieusement le cierge, souriant, il était heureux.
Il se retourna face à l'assistance, chercha Marie, Leanore et ses amis, un peu rouge d'émotion. Il regarda devant puis baissa la tête doucement en signe d'humilité.
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Feodor

Dariush prit alors de l'eau bénite puis s'approcha de Messire Godefroy et débute l'acte final.

Avec cette eau, je vous lave de vos précédents péchés, et vous fais entrer dans notre communauté. Je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité ! Dieu pardonne vos péchés et vous reconnaît comme son enfant, mais vous devez alors commencer une existence méritoire suivant nos préceptes.

Puis Dariush alla prendre une médaille et la donna au baptisé.

Portez cette médaille, qui vous distinguera des autres et permettra de montrer votre foi et votre appartenance à la communauté des croyants.

Vous pourrez désormais porter un cierge, qui illumine nos âmes. Il est le symbole de votre compréhension du message divin, et de la lumière qu'il apporte sur votre vision du monde. Vous devez aussi faire jaillir de vous la lumière de la vertu pour vivre dans notre communauté et aider les égarés qui se fourvoient dans l'obscurité impie.

A présent, Mon Fils, retournez-vous, et comptemplez la communauté des fidèles, et qu'ils voient en retour l'un des leurs.

Enfin, pour conclure la cérémonie, l'évêque s'adressa à l'audience.

Chers fidèles, je vous invite à venir acceuillir et féliciter votre nouveau frère.

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Messire_godefroy

Godefroy s’avança doucement.

Il récita lentement le serment des baptisés :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.
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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Feodor

Chers fidèles, chers amis, je vais vous lire tout d'abord le dixième dialogue de la vita d'Aristote. Dans ce dialogue, Aristote tente d'explique à un de ses élèves la distinction du bien et du mal. Il lui explique alors que l'homme bien est celui qui s'implique au sein de sa cité et qui travaille pour un monde juste. J'ai choisi ce premier extrait puisqu'il illustre bien la voie de tout fidèle.

Citation:

La Vita d'Aristote, dialogue X

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.

Il arrêta sa lecture, jeta un coup d'oeil, le silence de l'église était imposant et il se tut.

Par le sacrement du baptême, tu renonces au péché, tu choisis de vivre selon les règles de notre Sainte Eglise, tu choisis de t'abstenir de tout mal, et de te rapprocher de Dieu par la voie de l'amitié aristotélicienne.

Godefroy acceptes-tu cela ?
Acceptes-tu de prendre le chemin difficile des Vertus ?
Si oui, récite le serment des baptisés.
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Mumbly

Mumbly était installé ,quand il vit arriver Marie et Georgio.
Il les salua d'un large sourire,il les verrait après la cérémonie.
A peine pour certains le temps de s'asseoir qu'ils devaient se relever pour réciter le credo.
Mumbly ne se fit pas prier et récita de sa voix grave.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen

Messire_godefroy

Godefroy récita à son tour le credo.
Très intimidé, la gorge sèche, il s’éclaircit la voix pour pour débuter sa récitation.

hum hum HUM !

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Leanore

A l'invite de Dariush et comme ses amis ici présents, Léanore récita son credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen
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Feodor

Dariush salua Godefroy puis les autres paroissiens.
Il entra ensuite au choeur de la cathédrale et s'installa face à l'assemblée.

Paix à vous tous. Bonjour à vous tous.

En ce jour, nous sommes rassemblés afin d’ouvrir grands les bras a un nouveau frère. Par le baptême, de ce sacrement, nous accueillerons notre ami en la grande famille.

Avant de débuter, confessons nos péchés, admettons nos tords, demandons pardon.

Et le silence se fit permettant ainsi à tous de demander le pardon. Puis Dariush reprit la parole.

Qui sera la personne chargée de guider Messire Godefroy lui assurant ainsi que le droit chemin lui sera maintenu tout au long de sa vie ? Qui sera chargé de lui assurer une amitié Aristotélicienne sans faille ? Que cette personne s'avance et récite le crédo. Que tous écitons ensuite à l'unissons ce symbole de fidélité à notre Très Haut et à notre confiance vis à vis des écrits de nos prophètes.
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Mamolu

Quelques instants plus tard Monseigneur Dariush ouvrit la cérémonie demandant à chacun de se recueillir,ainsi qu'à la personne désignée afin d'épauler messire Godefroy de bien vouloir le rejoindre au chœur de la cathédrale.

Ce fût donc Marie qui se levât ,se dirigeât vers l'autel" plus émue qu'elle ne le laissait paraître" et, qui d'une voix claire récitât le Crédo.

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Messire_godefroy

Godefroy éclaira son visage d'un large sourire lorsqu'il aperçu Léanore. il avait envie de la prendre dans ses bras mais la solennité de la cathédrale l’empêcha de se livrer a trop d’épanchements. Il reçu sagement un petit baiser sur la joue. Il lui rendit, à son tour, une sage bise sur le front.

Il aperçut ensuite Mum, le baroudeur avait trouvé le temps de venir. Lui, le preux Mum lui faisait cet honneur. Il alla le saluer chaleureusement en une accolade virile et souriante.

Sa marraine Marie accompagnée de Georgio venaient de pénétrer dans la cathédrale. Il accourut vers eux, vraiment heureux de les voir, il serra longuement la main de Georgio et s'inclina respectueusement devant Marie, une dame de qualité qu'il admirait.

Ils discutèrent longtemps. riant doucement de temps a autre. Léanore se joignit au groupe, ainsi que Mum, attendant que la cérémonie commence.

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Mumbly

Mumbly,de passage à Orléans,venait d'apprendre que le baptême de Godefroy aurait lieu ce jour.C'est avec une joir certaine qu'il décida de s'y rendre.Il traversa le parvis et entra dans l'édifice.
Peu de monde était arrivé.Il décida de prendre place dans les premiers rangs pour profiter de la cérémonie.

Mamolu

Georgio et Marie se rendirent à la cathédrale dés que leur labeur fût fini , Marie était très honorée d"être la marraine de messire Godefroy qui bientôt serait l'époux de leur chère Léanore.

Peu de monde était présent pour le moment ,ils s'inclinèrent devant Monseigneur Dariush.

Ils se faufilèrent aux côtés de leurs amis, les saluèrent en souriant attendant que la cérémonie débute.

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Leanore

Pour rien au monde elle n'aurait manqué cet évènement tant il était empli de symboles. Godefroy, l'homme libre avait par amour accepté le baptème.
Léanore savait tout ce que cela voulait dire. Bientôt ils reviendront tous les deux entourés de leurs amis dans cette superbe bâtisse pour leur union.
Il faisait froid mais son coeur était léger et plein de soleil.
Lorsqu'elle arriva, elle vit Godefroy qui était déjà là. Elle sourit en le voyant de loin puis elle s'approcha de lui, puis afin de respecter le lieu sacré, lui fit un baiser léger sur la joue

Bonsoir Mon Ami....Je suis là à vos côtés..... Aujourd'hui comme demain.....

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Messire_godefroy

Godefroy avait revêtu ses plus beaux atours afin de recevoir les sacrements du baptême. Il arriva à la cathédrale d'Orléans le cœur battant. Il était fier de devenir un fidèle.
De plus, sa marraine, Marie dites Dame Mamolu, était une dame exemplaire, gentille, dévouée et pleine d'humour ainsi que son époux Georgio. La perspective de les voir emplissait son coeur de joie.
Il attendait aussi Leana, sir Wallace, Leanore sa douce et tous ceux qu'il avait appréciés et qui lui feraient l'honneur d'être présents ce jour faste.

Il se présenta à Dariush qui lui ouvrit les bras.

Bonjour Monseigneur;
C'est le grand jour, je suis très ému...

Regardant autour de lui, il constata qu'il était le premier.

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Godefroy
Tout un monde galant, vif, brave, exquis et fou, une lourde épée en garde, et surtout ce mépris de la mort, comme une fleur aux lèvres...

Emelyne.

Emelyne écouta monseigneur Dariush, prit le cierge et la medaille. Elle le salua pour le remercier et toute sourire se tourna vers ses amis.

Elle eut la surprise de voir arriver, essouflée, son amie Derena. Dès qu'elle le put elle alla l'embrasser et la remercia d'etre venue.

Entourée de ses amis, Emelyne était aux anges. Elle se dirigea alors vers son compagnon, déposa un petit baiser sur ses levres, lui prit la main et lui murmura

Merci d'être là.

Feodor

Baptême de Messire Godefroy

Dariush revint à la cathédrale le lendemain matin. Le baptême de Messire Godefroy devait avoir lieu en ce lundi.

Il s'activa aux préparatifs puis fit sonner les cloches.

Le cardinal pouvait désormais attendre sur le parvis les paroissiens et le futur fidèle.
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Derena

Dame Derena courant à vive allure dans les rues d'orléans, elle se savait en retard mais peu importe elle devait être présente pour son amie Emelyne qui se baptisait. Complétement essouflée, elle monta deux par deux les marches devant la magnifique cathédrale, elle s'arrêta un instant pour reprendre son soufle et se recoiffer pour être plus présentable.

- Humm foutu méche! Bon ca ira...

Elle prit un bol d'air avant d'ouvrir la porte avec douceur laissant suivre un grincement...Derena souriante comme à son habitude entrant d'un pas léger appercevant quelques regards se croiser. Elle s'installa au plus vite pour ne pas déranger et écoute attentivement

Feodor

Dariush regarde Emelyne puis l’amène vers la cuve baptismale puis en prenant de l'eau bénite dans ses mains ...

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

En lui tendant un cierge

Puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi. Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver en enfer parmi les princes démons.

Enfin il lui donna la médaille qui démontrait désormais son appartenance à la communauté d'Aristote.

Dariush n'avait pas quitté du regard la jeune femme et lui souriait toujours

Te voilà une fidèle, je prierai pour que ton chemin soit digne de notre Très Haut et qu'il fasse l'admiration de tous.

Vous pouvez vous approcher pour venir entourer votre amie
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Dams.

Dams, à son tour, recita le crédo à voix basse.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen

Malicia.

Malicia croisa les doigts de ses mains et mit toute sa foi dans sa prière qu'elle murmura le plus intimement possible pour Dame Emelyne :

"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Emelyne.

Emelyne aperçut l'arrivée de Malicia. Elle lui sourit pour l'encourager à avancer et écoutant son parrain elle récita aussi le Credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Feodor

Dariush, alors, avec un geste du bras, demanda à Emelyne de s’approcher.
A sa hauteur, il lui sourit puis prit la parole.

Oscarlerameur, vous acceptez d'être le parrain d'Emelyne, de l'accompagner et de la guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu. Est-ce bien cela ?

Et vous chère enfant, il vous faut maintenant réciter le serment des baptisés.

Récitez après moi

Citation:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.

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Oscarlerameur

Oscar acquiesça.

Oui, monseigneur, je la guiderai, tachant moi même de suivre ce chemin de lumière qui mène au Paradis en suivant de mon mieux les exemples de nos saints.

Il regarda Eme s'avancer.
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Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Emelyne.

Emelyne s'avança timidement et se plaça à coté de son parrain.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant.

Oscarlerameur

Oscar s'avança et prit place à coté de l''évêque.

Il regarda l'assemblée, heureux d'y reconnaître de nombreuse têtes de patichons.

Prenant son souffle, d'une voix forte il dit:

Bonjour mes amis, c'est avec énormément de plaisir que je vais proclamer ma Foi en récitant le Credo et que je vous invite tous à proclamer la votre en le répétant après moi.

Il regarda Eme.

Pere.synesios

C'est avec un visage creusé par l'affliction que l'aumônier savoyard grimpa la volée de marches pour atteindre le parvis de la cathédrale.
Les semaines de marche forcée l'avaient aminci, mais d'ordinaire son oeil était vif de promesse de gloire, d'or et d'aventures.
Aujourd'hui, la passion n'était plus.

-Bougres de votre dépravée cause d'Averroès ! La terre vous engloutira avec vos sabres par le Très-Haut. Patience, pâture de la Sans-Nom !

Et à chaque invective, d'enfoncer un clou dans la porte.

Meliandulys a écrit:

Citation:

Au nom de Deos le Miséricordieux, le Tout-Puissant, le Créateur, l'Omniscient, l'Omnipotent, Celui-qui-sait-Tout, sent-tout, voit-Tout, entend-Tout, touche à tout. A Lui reviennent les mystères du visible et de l'invisible, du présent et du passé, du connu et de l'inconnu, du noir et du blanc, du monsieur et de la dame, du oui et du non... Bénis soient Ses prophètes : Aristote, Christos, Averoes.

Que Mende et ses citoyens chantent, dansent, rient, versent une larme de bonheur, et se laissent submerger par l’émotion,
Le pape n'est plus, l'usurpateur s'est tu à jamais, l’oppresseur à fait pénitence et a abandonner son corps pour affronter le jugement de Déos,

En ce jour de liesse, comme cela avait été annoncé, notre mission honorée, nous vous rendons pleine jouissance de vos édifices municipaux intactes et même plus propre que lorsque nous vous les avons emprunté. Les meubles ont été dépoussiéré, les toiles d'araignées retirées, les latrines ont été récuré, les sols cirés, les tentures battues et parfumées à l'edelweiss et des corbeilles de fruits frais ont été déposé sur les tables.

Ne vous en offusquez pas, nous sommes pour beaucoup d'entre nous helvètes et la propreté et l'ordre sont de choses solidement ancrées dans notre nature et contre lesquelles nous ne savons lutter. Mais nous l'avons fait de bon cœur et ne vous demanderons pas de rémunérations substantielles en retour. Si ce n'est celle d'admettre que nous ne sommes pas des voleurs, que nous ne sommes pas des menteurs, que notre parole valait bien plus que ce que certains d'entre vous croyaient ou tentaient de vous faire croire.

Car aujourd'hui, c'est sans haine ni malice, sans que des combats ne doivent être menés et que le sang inutilement n'ait à couler, sans que vos caisses ne soient violées ni même baisées d'une bouche gourmande ou caressées d'un doigt fébrile, que nous nous retirons. Comme promis, avec honnêteté et sans rancœur, l'esprit léger et le cœur apaisé, souriant de cette honorable mission que nous avons su mener à bien sans nous détourner du droit chemin, sans faillir à notre parole.

Fêtons donc tous ensemble cette grande page d'Histoire que nous venons tous d'écrire en lettres d'or sans que des ratures ensanglantées malheureuses ne viennent l'entacher et en ternir la fin.

Puisse ce parfum de renouveau et de liberté soufflant sur Mende et sur les hommes et les terres oppressés par l’Église, vous inviter à y gouter et a vous élever sans honte aucune, sans crainte aucune face à l’usurpatrice avide dont le pouvoir s'effrite toujours un peu plus face aux courageux.

Le Consistoire du Lion de Juda

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Son Excellence Synésios Protélérion Thélème du Saint-Tabard
Nonce apostolique
Vicaire général de Tarentaise
Curé de Chambéry
Dignitaire cistercien

Feodor

Le cardinal entra dans la cathédrale quand il vit une affiche sur les portes.
Il prit le temps de lire puis arracha le document derechef.
De telles inepties n'avaient que faire ici. Les dernières nouvelles de Rome contredisaient en tout ce tas d'inepties.
Dariush continua son chemin et entra dans l'édifice.
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Oscarlerameur

Oscar était arrivé de bon matin à Orléans. Après un solide déjeuné, il décida de se rendre dans la cathédrale.

Constatnt qu'elle était encore vide, il en profita pour la vister.
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Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Feodor

Le cardinal arriva avec un de ses enfants de choeur.
Il se signa puis pria...

Bonjour Oscar. Comment allez vous ?

Le cardinal avait aperçu le nouveau séminariste au sein de lé maison du Très haut.

Ne vous inquiétez pas, votre diplôme devrait être prêt bientôt.

Puis il adressa un regard à l'enfant qui se précipita alors pour faire sonner les cloches de la cathédrale.

Un baptême allait avoir lieu et tout devait être prêt.
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Emelyne.

Emelyne avait fini sa pastorale. En l'absence du curé de Patay, monseigneur Dariush lui avait proposé de venir à Orléans en la cathédrale pour son baptême. Elle avait bien sûr accepté, mais était impressionnée par la situation.

Elle avait donc prévenu ses amis et avait pris la route tôt le matin pour ne pas faire attendre l'evêque.

Elle entra dans l'immense bâtisse et aperçu son ami et parrain Oscar. Il visitait la cathedrale. Elle lui fit un petit signe en guise de bonjour et étant en avance, se recueillit un moment pour prier. Ses pensées allèrent rapidement vers celui qui occupait tout son coeur...

Puis elle vit Monseigneur Dariush arriver et entendit les cloches carillonner. Elle se leva et s'avança.

Dams.

Dams était de retour dans le duché, ayant voyagé toute la nuit à cheval des terres de champagne à Orléans.
Durant son pélerinage il s'était rendu à Nevers se recueillir sur la tombe de Beatritz , Reine du Royaume de France, puis avait ensuite continué en direction des montagnes, devant rebrousser chemin car les frontières de la Franche Comté étaient fermées...

Il arriva tot en ce matin hivernal à Orléans, plus précisement aux portes de la cathédrale, afin d'être présent au baptême de sa compagne Emelyne, signe du destin certainement...

Il entra et se signa, saluant de la tête le cardinal, Oscar, adressa ensuite un sourire tendre et d'encouragement à Emelyne.
Dams s'installa au premier rang, ne voulant rien manquer en ce jour si important...

Nwaarlunn

Nwaarlunn ne pouvait manquer au baptême de emelyne, il fit donc le voyage.
Première visite de la cathédrale pour lui, il en fit le tour impressionné, puis, avisant les autres personnes présentes , il aperçu Emelyne en compagnie de dams, il leur fit un petit signe discret, c'est que voyez vous, les gens prenaient place.

Il en fit de même et observa le déroulement de la cérémonie.
Nwaarlunn était vraiment content d'être venu et content pour son amie qui réalisait ainsi son voeux.

" Que Dieu la bénisse " pensa t'il.

Jamais il n'avait vu autant d'or, de peintures , d'oripeaux, même les dames étaient resplendissantes avec leurs bijoux brillant de mille feux, les dentelles du nord, les robes cachant mal les avantages de ses charmantes personnes, quoique, pour certaines, il eu mieux valu.

Oscarlerameur

Oscar se promenait donc dans l'immense édifice quand du bruit lui fit comprendre qu'il n'était plus seul. Il aperçut le cardinal et se dirigea vers lui. Il fut très surpris d'entendre celui-ci s'excuser.

Votre Eminence, la patience est certainement une vertu... Je sais que vous avez de nombreuses charges et il est de mon avis beaucoup plus important de célébrer un baptême que de rédiger un diplôme. Je vous remercie encore du temps que vous m'avez consacré au séminaire.

Mais il est sans doute temps que je rejoigne ma future filleule.

Se dirigeant vers le devant de la nef, pour y rejoindre Eme, il salua Nwaar puis eu la surprise et la joie de voir que Dams était présent en ce jour si important pour Emelyne.

Bonjour Dams. Je suis très content de vous trouver ici ! Vous venez ensuite à Patay ?

Tout en bavardant, il prit place à coté d'Emelyne.
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Oscar Lerameur
Connétable et 1er Maréchal d'Orléans - Diacre de Patay

Dams.

Dams souriait,

Bonjour Oscar, oui ensuite je rentre à Patay me poser un peu et vendre la production de mes champs ...De plus je crois savoir que nous allons chager de maire, hate de decouvrir tout cela.

Il salua ensuite un à un les gens présents et venus pour cet evenement.

Feodor

Dariush s'approcha de l'autel puis prenant le livre des vertus commença la lecture.

Citation:

Chose n'est pas coutume, j'ai commencé cet office par l'homélie. Je vous remercie d'être venu en ce jour pour le baptême de votre amie.

Emelyne, en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour de Dieu, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachètes tes péchés et gagnes pour ton âme l'accès au Paradis solaire.

J'invite maintenant le parrain à s’approcher de moi et de réciter et faire réciter notre crédo symbole de notre union et notre fidélité au Très Haut.
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Emelyne.

Emelyne vit enfin arriver son compagnon et son coeur bondit dans sa poitrine. Il lui faisait là un magnifique cadeau par sa présence en ce jour particulier. Elle le regarda et lui sourit.

Elle salua aussi Nwaarlunn qui avait pu aussi venir et se concentra sur les paroles de Monseigneur Dariush qui commençait la cérémonie.

Malicia.

La jeune fille avait fait la terrible erreur de ne pas arriver avec Dame Emelyne et la foule qui grouillait autour des portes de la Cathédrale n'était pas faite pour la rassurer.

Disposant de peu de moyens pour dissimuler son visage de façon naturelle, elle se drapa dans une couverture de jute qu'elle noua telle une capeline à son cou, formant une large capuche par dessus ses longs cheveux décoiffés.

Le regard alerte et les jambes prêtes à fuir au moindre geste suspect, Malicia avança à petits pas pour franchir le seuil de l'imposant monument. Elle se laissait bousculer sans mot dire, s'arrêtait lorsque quelques personnes lui faisaient obstacle et attendait patiemment qu'elles s'éloignent d'elles-mêmes.

Quelques pas plus loin, à hauteur du bénitier, elle plia les genoux vers l'icône surplombant l'intérieur de l'édifice en signe d’allégeance, puis alla tremper ses doigts et revint saluer dignement la représentation divine.

Elle s'avança encore pour atteindre enfin le banc le plus proche de la sortie et s'y assit, non loin d'un pauvre vieillard complètement étranger à la cérémonie venu prier. Le tissu épais de la couverture frémissait sous ses tremblements, elle l'observa et comprit qu'il resterait ainsi figé pour de longues minutes encore, peut-être davantage.

Discrètement, elle releva sa capuche et aperçu Dame Emelyne au bout de l'allée principale. La jeune adolescente pensa dans un soupir : "Elle est belle..." en la voyant se tenir avec aisance et prestance, les mains jointes sous sa poitrine et le sourire enchanté.

Elle balaya furtivement le reste de l'assistance du regard et reprit une posture ne permettant plus que de distinguer une masse informe pour qui la regarderait.

Feodor

Messe du 24 décembre 1459.

Tous les orléanais étaient entrés dans l'église, et comme l'heure fatidique approchait, Dariush y alla de son discours.

Cette année l'heure est trop triste pour que nos coeurs soient à la fête. Nous avons vécus des choses dramatiques, et même tragiques, dans notre paroisse, dans notre diocèse, comme dans le royaume tout entier.

Mais ne nous arrêtons pas sur les événenements troubles, et pensons à l'avenir. Il sera à n'en pas douter meilleur.

Pour nous repentir des mois passés, et nous permmetre d'en éprouver des meilleurs, prions un instans, prenons le temps de nous arrêter un peu, à la mémoire de nos disparus.

Puis continuant la cérémonie

Ce soir je vais vous faire lecture de notre saint Noël.

Citation:

Ses origines

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés
par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hivers il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différent endroit, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants triste.

Sa vie

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.
En principe en revenant à la vie, nous laissons ces connaissances et un peu de notre force, mais Dieu en a fait autrement pour moi je pense, bien que je ne garde qu’une réponse, sans choisir la quelle, je ne perds pas tout de ma visite chez les Saints.

Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Etre remplis de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaye courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toutes façons il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...

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Titouan.lablanche

Titouan envoya missive à l'archidiocésaine diaconesse :

Mes respects archidiaconesse,

Je me prénomme Titouan et je me sur-prénomme Aigle,

Je vous contacte par missive pour vous signaler que celle que je considère comme ma mère adoptive avait déposé une requête auprès de son éminence Dariush pour retrouver un soi-disant baptême ayant été demandée à ma naissance par feue ma mère biologique Savhanna et effectué par un dénommé Lolotsle.

Ses recherches infructueuses, ainsi que l'absence prolongée de mon père biologique Overkiller, ont poussé celle que je considère comme ma mère adoptive à me recommander de suivre ma patorale auprès de lui.

L'ayant quitté à l'âge de 7 ans pour mon apprentissage chevaleresque et l'ayant retrouvé depuis peu à l'âge de 15 ans suite à mes 7 ans d'apprentissage, elle ne pouvait savoir que j'en avait déjà suivie une auprès de son éminence d'Azzayes en diocèse de Sens.

Le but de ma longue missive est de probablement me faire baptiser/confirmer ainsi que de connaître les méandres administratifs qui me seraient nécessaires à la régularisation de ma situation et des débouchés possibles à l'étude théologique.

Très respectueusement,

Titouan dicte Aigle

Ladyemeraude

Une prière pour ces temps difficile dit l'archidiaconesse

avant de quitter la Cathédrale

Citation:

Dieu notre Père,
toi le Maître des saisons, au fil des ans
et de l'histoire, tu as toujours offert
à ton Église les ministres et les personnes
dont elle avait besoin pour éduquer tes fils,
pour les amener à vivre dans l'amitié.

Vois la difficulté,
que nous avons à encourager nos frères
à répondre à cet appel et à soutenir
ce saint cheminement vers le soleil
Donne-nous l'audace pour interpeller,
de l'énergie pour épauler,
de la patience pour accompagner.

Fais croître en nous la conviction que
l'Église ne peut poursuivre efficacement
sa mission qu'avec des pasteurs dévoués
qui la guident, et des témoins qui l'inspirent.

Et toi notre frère, à ton tour, réponds à notre appel.
Fais naître et grandir le désir d'atteindre le soleil
par l'Église, dans le respect du message des prophètes
et par notre Dieu qui règne avec toi,
et d'aider tes frères, aussi humbles et pieux que toi,
à vivre en Église dans la joie et la fraternité,
ainsi que dans l'amitié aristotélicienne,
maintenant et pour les siècles à venir.

Saint Titus, patron et fondateur de l'Église,
Priez pour nous.

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Arzhel_guilem

La cérémonie se poursuivait. Arzhel restait concentré, écoutant chaque parole que lui disait le sacristain.
Une fois qu'il eut terminé de prononcer le serment, Ladyemeraude lui versa de l'eau sur le front.
"Brrr c'est froid ce truc" se mit à penser Arzhel.

Citation:

Arzhel_guilemjJe te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père
de l’humanité

Puis, elle lui tendit un cierge qu'il prit de sa main droite. Il fixa la flamme qui bougeait devant ses yeux, toujours en écoutant le sacristain.

Arzhel_guilem ,puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi.

Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la
conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver en
enfer parmi les princes démons.

La cérémonie se termina quand elle lui tendit sa médaille de baptisé qu'il mit autour de son cou.
Puis vinrent les félicitations du sacristain, puis de son parrain.
Le sourire aux lèvres, il les regarda tous.

Merci à vous mes frères et soeurs. Je suis heureux en ce jour de faire partie de cette grande famille Aristotélicienne.

Pendant qu'il parlait, Emilie s'éloigna et sortit. Son parrain lui proposa d'être son témoin de mariage. Le coeur d'Arzhel fit un bond dans sa poitrine. L'idée de trouver un parrain lui tourmentait ses nuits, car il n'avait à ce jour aucune d'idée.
La proposition de son parrain semblait tombait du ciel comme un cadeau divin.
Levant les yeux au dessus de lui, il murmura une courte prière, remerciant Christos. Puis, il baissa ses yeux et sourit à son parrain.

Très cher parrain, c'est avec une immense joie que je peux vous dire que je serais ravi que vous soyez mon témoin de mariage.

Arzhel les remercia à nouveau puis fila rejoindre Emilie qui était resté sur le parvis de la cathédrale.
Il la connaissait bien et se doutait que quelque chose n'allait pas à ce moment là. Mais il la connaissait aussi très bien pour savoir qu'elle lui dirait le contraire, si il lui demandait. Alors, souriant, il s'approcha d'elle.

Bienvenue dans la famille d'Aristote mon coeur. Tu as entendu ce qu'a dit notre sacristain ? Tu ne dois pas vivre dans le pêché à présent !

Le blondinet prit la main de la brune, glissant ses doigts entre les siens.

Merci mon coeur. Je trouve que cette médaille me va à ravir.
Oh! Au fait. J'ai trouvé mon témoin de mariage. Ce sera mon parrain.

Emilie lui prit le bras et se mit à sourire malicieusement. Puis elle lui murmura une jolie petite phrase, qui le fit rire aussi. Bras dessus, bras essous, ils partirent dans la rue qui leur faisait face.
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Aussi blond que le blond

Dawson

Après avoir lu un passage du livre des vertus, Sarah s'adressa à nouveau à Dawson :

Citation:

Dawson, acceptes-tu d'être le parrain de Arzhel_guilem , de l'accompagner et de le guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu ?

Oui j'accepte d'être le parrain de Arzhel_guilem , de l'accompagner et de le guider tout au long de notre vie sur les chemins de la Vertu.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Ladyemeraude

Sarah fit avancer Arzhel_guilem vers le baptistère.

Arzhel_guilem , tu vas maintenant réciter le serment des baptisés.

Répétes après moi

Citation:

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Arzhel_guilem

Arzhel qui tenait la main d'Emilie, la serrant tendrement, avança à la suite de Ladyemeraude, pour finir par entrer dans la cathédrale. Quand il vit la hauteur de l'édifice, les couleurs, la lumière du jour qui passait à travers les vitraux, il en resta bouche bée.
Il sortit de cette torpeur quand il sentit Emilie le poussait un peu en avant.

Le blondinet lui lâcha la main puis alla se présenter devant le sacristain.
Le parrain qui l'avait accepté comme filleul, se mit à ses côtés.
La cérémonie débuta. Arzhel se sentit tendu, anxieux. Tout cela, était nouveau pour lui. Et surtout, il n'aurais jamais pensé un jour se faire baptiser.

Le parrain se mit à lire le credo. Chaque parole qu'il entendit sembla s'encrer en lui.
Puis, le sacristain l'invita à réciter le serment des baptisés.
Les mains moites, Arzhel s'éclaircit là voix puis se mit à parler.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur Terre de l'Etre Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu Tout Puissant. [/quote]
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Aussi blond que le blond

Emilie_rosengard

Ils n'attendirent donc pas longtemps pour rentrer et commencer la cérémonie. Emilie se retrouva avec l'enfant du couple dans les bras et une vive émotion la gagna, pensant à ses neveux et nièce qui lui manquaient tant. C'est avec des trémolos dans la voix qu'elle récita la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis elle enchaina sans tarder par le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.

Le petit Youri était sage, la regardant de ses petits yeux étonnés. La brune lui fit un sourire, lui caressant la joue du bout du doigt puis releva la tête pour regarder la suite.

Ladyemeraude

Une fois le serment prononcé, Ladyemeraude prit de l'eau bénite puis la versa sur le front de Arzhel_guilem

Arzhel_guilemjJe te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père
de l’humanité.

Puis elle lui tendit un cierge.

Arzhel_guilem ,puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi.

Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la
conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver en
enfer parmi les princes démons.

Enfin elle lui donna la médaille qui démontrait désormais son appartenance à la communauté d'Aristote

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Arzhel_guilem était maintenant baptisé, son parrain et ses amis pouvaint désormais s'approcher et venir le féliciter.Mais l'archidiaconesse voulu être la premiere.

Arzhel_guilem vous avez été un élève dévoué et sincère. Votre cœur ainsi que votre investissement seront vous guider j'en suis sur tout au long de votre chemin. Que le Très Haut veille sur vous et vos pas.
Bienvenu mon frère dans la grande famille aristotelicienne
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Dawson

Après la cérémonie, Dawson allait féliciter Arzhel lorsque son épouse le devança pour elle-même le féliciter. Dès que son épouse eût terminé, il le félicita donc à son tour :

Toutes mes félicitations cher filleul et bienvenu dans la grande famille aristotélicienne, que le Très-Haut veille sur vous.

Puis il se tourna vers Emilie :

Je vous remercie d'avoir gardé notre fils pendant la cérémonie, il vous aime bien car on ne l'a pas entendu.

Il reprit son fils dans ses bras et s'adressa ensuite au deux en même temps :

Nous nous reverrons bientôt pour un autre événement je crois car j'ai cru comprendre que vous allez bientôt vous marier, donc encore une fois toutes mes félicitations et si jamais il vous manque un témoin, n'hésitez pas à me demander.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Emilie_rosengard

Attentive, Emilie regardait son blond recevoir l'eau puis la lumière tandis que le petit Youri serrait dans sa petite main son index qu'il avait saisi quelques instants plus tôt. Elle repliait et redressait son doigt doucement, espérant bien qu'il ne le lâcherait pas puis elle s'approcha d'Arzhel qui recevait maintenant sa médaille de baptisé, celle-là même qu'elle avait toujours à son cou.

Elle rendit l'enfant à son père, presque à regret et lui fit un sourire à son remerciement.

Ne me remerciez pas, c'est un vrai petit ange.

Et sa voix s'étrangla dans sa gorge, repensant au petit Johan, son neveu adoré. Se concentrant pour ne pas craquer, elle prit la main d'Arzhel, écoutant les paroles de Dawson. Voilà une nouvelle qui ferait sans doute plaisir à son blond car si elle, elle avait son témoin, lui en revanche ne savait pas encore qui serait le sien.

Merci beaucoup Messire Dawson, c'est vraiment très gentil de votre part.

Elle n'en dit pas plus, serrant un peu plus fort la main de son tendre et le laissant éventuellement accepter cette proposition. Mais elle était encore chamboulée par le petit garçon qui était à présent dans les bras de son père.

Je vous laisse. Je .... je vais prendre un peu l'air.

Elle remercia le sacristain pour le baptême, salua le couple puis fit une chaste bise à son blond avant de s'éclipser, les laissant ensemble quelques instants. Sur le parvis de la cathédrale, Emilie prit une profonde inspiration, remplissant ses poumons d'air frais, paupières closes sur ses aigues-marines humides. Malgré tout l'amour qu'elle portait à Arzhel, sa seule envie pour le moment était d'être avec son frère et ses neveux, les serrer dans ses bras et leur dire combien elle les aimait. Elle rouvrit les yeux et regarda aux alentours, essuyant sa joue sur laquelle une larme s'aventurait.

Bientôt elle les reverrait s'ils arrivaient sans encombre jusqu'à Orléans, ce qui risquait d'être compliqué, très compliqué. Encore perdue dans ses pensées, elle sentit une présence à ses côtés. Elle tourna la tête et sourit à son blondinet. L'heure n'était pas à la tristesse.

Bienvenue dans la famille d'Aristote mon coeur. Tu as entendu ce qu'a dit notre sacristain ? Tu ne dois pas vivre dans le pêché à présent !

Sa mélancolie s'envola, faisant place à la taquinerie et un sourire malicieux s'installa sur son visage. Elle lui prit le bras et murmura plus bas

On n'a pas idée de vouloir vivre dans un pêché ! C'est risqué de vivre dans un arbre, surtout quand il n'a même plus de fruits !

Elle lâcha un petit fou rire, commençant à descendre les quelques marches pour rejoindre la rue.

Ladyemeraude

Citation:

Arzhel en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour du Très Haut, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachètes tes péchés et gagnes pour ton âme l'accès au Paradis solaire.

Puis elle se tourna vers le parrain

Dawson, acceptes-tu d'être le parrain de Arzhel_guilem , de l'accompagner et de le guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu ?
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professeur du séminaire.

Ladyemeraude

L'archidiaconesse voyant que le parain eétait sur place souraiit,

Bonjour,

Enchantée de faire la connaissance de votre future épouse Arzhel_guilem

Nous allons commencer d'ici peu effectivement.

Mon époux sera un bon parrain pour notre cher Arzhel_guilem .

L'archidiaconesse décida de commencer la cérémonie en voyant que tout était en place pour l'entrer de Arzhel_guilem dans l'église aristotelicienne
par le baptême , une nouvelle vie s'ouvrait à lui.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Je suis heureuse de vous accueillir en la maison du Seigneur pour l'entrée
Arzhel_guilem dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne
par son baptême.

Reconnaissons nos péchés et demandons pardon au Très Haut !

Puis Ladyemeraude demanda au parrain de s'avancer et de lire le crédo

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professeur du séminaire.

Dawson

Dawson, Arzhel et sa future épouse Emilie allèrent donc s'installer mais avant de s'asseoir, Dawson demanda à Emilie si elle pouvait prendre Youri dans ses bras le temps du baptême car étant le parrain, il ne pourra pas s'occuper de lui, Emilie accepta et la cérémonie débuta, ils commencèrent par le pardon au Très-Haut :

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis son épouse lui demanda de venir lire le crédo, il s'avança alors puis dit :

Récitons tous ensemble le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.

Puis il retourna ensuite à sa place à coté de son filleul.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Carthago

Carthago avait du mal a cacher son émotion. Après avoir embrassé son parrain et sa marraine, il balbutia:

M...Merci beaucoup à tous ceux qui ont pris la peine d'être ici pour célébrer mon entrée dans notre Eglise. Je les remercie chaleureusement.

Ladyemeraude

Baptême de Arzhel_guilem le 14 novembre 1459

L'archidiaconesse du diocèse d'Orléans venait de finir les préparatifs afin d'organiser le baptême de Arzhel_guilem

Une fois tout terminé elle demanda à ce que l'on fasse sonner
les cloches puis alla sur le parvis de la Cathédrale pour accueillir le
futur fidèle...
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professeur du séminaire.

Dawson

Dawson était venu avec son épouse pour assister au baptême de Arzhel_guilem et l'avait aidé pour les préparatifs, puis lorsqu'elle demanda de faire sonner les cloches, il lui répondit qu'il y allait, il l'embrassa puis après être allé sonner les cloches il revint sur la parvis avec son épouse.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Arzhel_guilem

Le premier des deux grandes journées qu'il attendait, arriva enfin, en ce 14 Novembre 1459.
Après plusieurs jours d'étude au près du sacristain de la ville d'Orléans, il avait terminé sa pastorale est il était prêt à entrer dans la grande famille Aristotélicienne.
Cela passait par le baptême. Ce jour tant attendu. La première étape avant le but final qu'était le mariage, qui se ferait le mois prochain.

N'ayant que très peu dormit, le blondinet tournait en rond, chez lui.
De temps en temps, il regardait sa douce et aimée Emilie.

Ma brunette...je n'en peux plus d'attendre là ! Ou bien, je dois être trop anxieux. Oui, c'est ça ! Je dois être trop anxieux.

Reprenant ses aller et venu dans la pièce, regardant par la fenêtre, s'asseyant sur une chaise, se relevant, de nouveau un regard par la fenêtre quand soudain, les cloches résonnèrent !
L'appel ! A trop attendre et tourner en rond, il n'avait pas vu le temps passer.

Oh les cloches!!! Les cloches !! Vite, vite...on va être en retard!

Ouvrant la porte rapidement, mettant comme il le put sa veste pour ne pas prendre froid, il déboula les escaliers, suivit d'Emilie qui semblait sourire de le voir ainsi, à la limite du rire.
Après quelques pas rapide, ils finirent par arriver devant le parvis de la cathédrale.
Le sacristain, Ladyemeraude, l'attendait déjà.

Bonjour à vous, très cher Sacristain. Excusez moi du retard.
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Aussi blond que le blond

Emilie_rosengard

Elle se préparait doucement, amusée de voir Arzhel tourner comme un ours en cage. Il était impatient, chose étonnante puisqu'habituellement, c'était elle qui avait ce défaut. Mais aujourd'hui c'était l'inverse. Elle était calme et coiffait sa longue tignasse rebelle, prête à partir en tout cas. Elle peaufinait d'arranger ses boucles brunes lorsque les cloches tintèrent.

Oh les cloches!!! Les cloches !! Vite, vite...on va être en retard!

Pouffant de rire, elle le suivit sans plus attendre et heureusement qu'ils n'habitaient pas trop loin de la cathédrale parce qu'il y allait d'un bon pas.

Ehhh ohhhh ils vont pas faire le baptême sans toi !! Inutile de courir !!

Mais elle parlait dans le vent et bien vite ils arrivèrent devant le parvis de la cathédrale. Comme à chaque fois, la brune leva les yeux sur l'édifice avant d'avancer vers le sacristain. Inclinant légèrement la tête, elle la salua, un large sourire aux lèvres, encore un peu essoufflée de leur course.

Ladyemeraude

L'archidiaconesse était aux éclats de rire en voyant le futur frère arrivé , elle
l" avait vu courir il était tout joyeux et la jolie Emilie était avec lui elle avait dû
avoir du mal à le suivre.

Bonjour Arzhel , vous n'êtes nullement en retard . Comment va le futur baptisé
ce matin ?

Se tournamt vers Émilie

Bonjour ma soeur

Tenant Youri dans ses bras , après lui avoir fait un Zou , le tendit à Dawson son époux.

Vous avez un parrain ?
Si oui nous allons l'attendre à l'intérieur !
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Dawson

Dawson riait également en voyant arrivé Arzhel suivit de sa future épouse, il les salua à son tour puis Sarah lui tendit Youri et dit à Arzhel :

Citation:

Vous avez un parrain , si oui nous allons l'attendre à l'intérieur !

Dawson lui répondit alors :

Oui mon ange, Arzhel a un parrain mais inutile de l'attendre car... il est déjà là.

Puis se tournant vers Arzhel :

J'ai reçu votre courrier juste avant de venir à la cathédrale et comme mon épouse m'avait dit que vous n'aviez pas de parrain j'ai effectivement proposé d'être ce parrain, la cérémonie va donc pouvoir débuter, entrons donc maintenant à l'intérieur.

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Lieutenant de la Garde Épiscopale.

Feodor

Citation:

Dariush de Talleyrand, cardinal-évêque du diocèse d'Orléans,
A tous les Orléanais

Nominations

Nous, Dariush, fait cardinal-évêque du diocèse d'Orléans , par la grâce du Très Haut et de la volonté de nos pairs et nobles successeurs des apôtres de Christos.

Nommons Ladyemeraude archidiaconesse du diocèse d'Orléans.
Elle sera chargée d'assurer et de promouvoir la Foy en notre Très Haut et de notre religion aristotélicienne au sein du diocèse.
Elle aura la responsabilité de me seconder pour certaines de mes missions.

Nommons Adalberan curé de la paroisse de Blois.
Nommons Lyll diacre de la paroisse de Blois.

Nous leur accordons toute notre confiance et gageons qu'ils sauront mener à bien les missions qui leur seront allouées.

Que le Très Haut veille sur vous et vos actions.

Son Eminence Dariush

Scellé le 28 octobre 1459 a Orléans.

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Morgause

J'assistait addument a la cérémonie et je souris lorsque Carthago fut baptisé. Je le serrai doucement dans mes bras

Félicitation

Feodor

Dariush prit ensuite de l'eau bénite et alla le verser sur le front de Carthago.

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis il lui tendit un cierge.

Puisses-tu apporter la lumière divine aux ombres autour de toi. Par le baptême tu entres dans la voie de la Vertu. Puisses-tu la conserver au risque de sombrer dans le péché et de te retrouver en enfer parmi les princes démons.

Enfin il lui donna la médaille qui démontrait désormais son appartenance à la communauté d'Aristote.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen
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Feodor

Puis se tournant vers Carthago...

Carthago, tu vas maintenant réciter le serment des baptisés.
Récites après moi.

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Carthago

Carthago attendit calmement son tour, il se leva et récita le plus solennellement possible ces mots :

Citation:

Je reconnais en Dieu le moteur du Monde
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance
de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'à son autorité , seule représentante sur Terre de l'être divin.
J'accepte tout cela pour ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout Puissant.

Manulechti

Manu récita le Crédo

Puis vint le moment où Monseigneur Dariush demanda à Manulechti d'être le guide de Carthago.

Oui j'accepte avec grand plaisir d'accompagner et de guider Carthago tout au long de sa vie sur les chemins de la Vertu.
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Feodor

Dariush prit alors le livre des Vertus et commença la lecture du Livre des Vertus, Vita de Christos, Chapitre XIII.

Citation:

Carthago, en faisant le choix du baptême, tu entres dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne. Tu vivras dans l'Amour de Dieu, suivras les enseignements d'Aristote et de Christos, pratiqueras l'Amitié Aristotélicienne. Par le baptême et la confession, tu rachètes tes péchés et gagnes pour ton âme l'accès au Paradis solaire.

Puis il se tourna vers le parrain.

Manulechti, acceptes-tu d'être le parrain de Carthago, de l'accompagner et de le guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu ?
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Morgause

Je réssitait la prière de reconnaissance de pêcher la tête pencher et lorsque Dariush me demanda ainsi qu'au parrain de réssiter le crédo, je me mis a le réssiter doucement

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Feodor

Dariush salua Carthago, lui sourit puis a l'arrivée de manulechti alla commencer la cérémonie.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Je suis heureux de vous accueillir en la maison du Seigneur pour l'entrée de Carthago dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne par son baptême.

Après de nombreuses péripéties, je tiens à la féliciter de sa patience. Le Très Haut veille déjà sur lui à n'en pas douter.

Avant toute autre chose, reconnaissons nos péchés et demandons pardon au Très Haut !

Le parrain et la marraine vont maintenant réciter le Credo de notre Eglise.

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Manulechti

Ça y est, le grand jour pour son filleul était arrivé.

Bonjour Monseigneur très heureux de vous revoir. Mon cher filleul, te sens tu prêt ? Ravi de vous rencontrer dame Morgause.
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Morgause

je souris doucement quand je vis Dariush et hocha la tête

Oui je suis la marraine de Carthago.

Carthago

Carthago arriva, non sans peine, dans la cathédrale après avoir pensé que son baptême aurai lieu dans l'église de Gien. Confus, il arrive tout de même à saluer monseigneur.

Bien le bonjour, Monseigneur,

Carthago s'inclina devant l'autel et s'agenouilla pour prier. Peu après il revint vers sa Marraine et Monseigneur pour discuter en attendant l'arrivée de son parrain.

Feodor

Baptême de Carthago de Briare - 28 octobre 1459

Les cloches sonnaient pour le baptême de Carthago. Tout était prêt pour l'accueillir. Dariush au coeur de la nef attendait que tous les protagonistes arrivent.
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Morgause

J'étais arriver en retard pour le baptême de Carthago mais au moins j'y étais. Je m'étais laver et habiller pour les circonstances ainsi que laver et habiller les enfants avant de me rendre à l'église. Je vis Dariush et sourit, installant mes petits anges dans un banc et alla a la rencontre du prêtre

Bonjour mon père

Feodor

Dariush commençait à se demander si la cérémonien'allait pas être repoussée puis il vit une jeune femme arriver.

Bonjour, je suppose que vous serez la marraine. Je suis Dariush, le responsable de ce diocèse.

Attendons Carthago et nous pourrons commencer.
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Lyll

Lyll prit la dalmatique et l'aube avec respect en s'inclinant un peu. Elle écoutait attentivement les propos de Dariush, ne voulant pas louper une étape.
Lorsqu'il l'invita à prier avec lui, elle le fit sans rechigner en essayant de ne pas se tromper dans les paroles qu'elle ne connaissait pas.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix

Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne

Fait que je sois à la hauteur de ma tâche

Fait que je vive dans la dignité

Fait moi grandir dans ton amour

Accueil nos ancêtres, notre familles et nos amis parti à ta rencontre

Seigneur, exauce nos prières, prend nous dans ton amour et fait nous vivre dans ta grandeur. Fait nous grandir dans ta miséricorde et pardonne nous nos offenses…

Seigneur, exauce nous. Amen.

Voilà, elle était diaconesse, c'était fait. Elle avait stressé pour pas grand chose, maintenant qu'elle s'imaginait devoir organiser messes et autres cérémonies elle balisait trois fois plus !

Merci vot' Eminence, c'choix est fait en conscience et je n'pense pas l'regretter un jour. J'essay'rai d'faire d'mon mieux pour faire diffuser la Foy à Blois.

J'vous r'mercie.

Puis Lyll et Dariush reprirent leur chemin. Lyll se mit en marche vers le séminaire pour parfaire ses connaissances.

Feodor

Dariush regarda Lyll prononcer ses engagements...

Avec tous les saints qui intercèdent pour nous, confions à la miséricorde de Dieu celle qu'il a choisi comme diacre : demandons-lui de répandre sur Lyll la grâce de sa bénédiction.

Puis Lyll se prosterna et Dariush fit l'imposition des mains

Regarde maintenant, Dieu très bon, celle à qui nous imposons les mains aujourd'hui: nous te supplions de les consacrer toi-même, pour qu'elle sert à l'autel et accomplit la fonction diaconale. Envoie sur elle, Seigneur, l'Esprit Saint : par elle, qu'il soit fortifié des sept dons de ta grâce, pour remplir fidèlement leur ministère."

Enfin Dariush relève Lyll puis lui remet l'aube et la dalmatique.

Recevez l'Évangile du Christ, que vous avez la mission d'annoncer.
Soyez attentif à croire à la Parole que vous lirez, à enseigner ce que vous avez cru, à vivre ce que vous aurez enseigné.

Lyll était désormais diacre et Dariush prit de l'eau bénite puis fit une prière

Prions ensemble

Seigneur, fait de moi un artisan de paix

Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne

Fait que je sois à la hauteur de ma tâche

Fait que je vive dans la dignité

Fait moi grandir dans ton amour

Accueil nos ancêtres, notre familles et nos amis parti à ta rencontre

Seigneur, exauce nos prières, prend nous dans ton amour et fait nous vivre dans ta grandeur. Fait nous grandir dans ta miséricorde et pardonne nous nos offenses…

Seigneur, exauce nous. Amen.

Dariush regarde à nouveau Lyll puis s'adressant à son nouveau diacre

Je vous félicite de votre choix, il n'est pas aisé de suivre cette voie malgré tout il n'y a rien de plus beau que de délivrer la parole de notre Très Haut.

En devenant diacre vous pouvez désormais effectuer pastorales, cérémonies religieuses et surtout promouvoir notre religion au sein de cette paroisse de Blois.
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Lyll

Bon, ço y est se dit-elle, co commence ! Norf d'norf... c'rapide... Allez... respire, respire, et surtout écoute ben, loupe pas une phrase, co s'rait mal vu !

Elle s'adressa à Dariush : Bon, si c't'un renouvell'ment d'Foy, co d'vrait aller. J'suis prête, allons-y.

Lyll se concentra fortement pour ne louper aucune question puis prit une grosse inspiration afin d'y répondre calmement.

Citation:

Voulez-vous être consacrée à la diaconie de l'Église par l'imposition de mes mains et le don du Saint Esprit ?

Oui, j'souhaite êt' consacrée à la diaconie de l'Eglise et par la même j'accepte l'imposition d'vos mains et l'don du Saint Esprit.

Citation:

Voulez-vous accomplir votre fonction de diacre avec charité et simplicité de cœur, pour aider l'évêque et ses prêtres, et faire progresser le peuple chrétien ?

C'catté joie, espoir et envie qu'j'accomplirai ma fonction d'diacre catté charité et simplicité d'coeur, dans le but d'aider l'évêque et ses prêtres mais itou afin d'faire progresser l'peuple chrétien.

Citation:

Voulez-vous, comme dit l'Apôtre, garder le mystère de la foi dans une conscience pure, et proclamer cette foi par la parole et par vos actes, fidèles à l'Évangile et à la Tradition de l'Église ?

Oui, j'gard'rai l'mystère d'la foi dans une conscience pure et la proclam'rai par ma parole et mes actes en restant fidèle à l'Evangile et à la Tradition d'l'Eglise.

Citation:

Voulez-vous garder et développer un esprit de prière conforme à votre état et, dans la fidélité à cet esprit, célébrer la liturgie des Heures en union avec le peuple de Dieu, intercédant pour lui et pour le monde entier ?

Oui, je gard'rai et dév'lop'rai un esprit d'prière conforme à mon état, et dans la fidélité à cet esprit, j'célèbrerai la liturgie des Heures en union catté l'peuple de Dieu, intercédant pour lui et pour l'monde entier.

Citation:

Voulez-vous conformer toute votre vie aux exemples du Christ dont vous prendrez sur l'autel le corps et le sang pour le distribuer aux fidèles ?

Divagation du cerveau Lyllien : Oulà ! Co commence à êt' un peu gore tout co... Heureus'ment qu'ce n'est qu'une image et qu'j'n'ai pas bremment à découper un corps et à y pomper l'sang. J'fais co à mes cochons pour vendre d'la viande, mais à un humain, co m'dirait rien ! J'espère qu'tout l'monde est au courant qu'c't'une image, j'voudrai pas qu'on croit qu'j'vais assassiner que'qu'un et qu'on m'mett' en procès pour avoir fomenter un crime catté Dariush... Norf ! Concentration Lyll ! Arrêtes un peu ! Hop hop hop, réponds !

Oui j'souhaite conformer ma vie aux exemples du Christ dont j'prendrai sur l'autel le corps et l'sang pour l'distribuer aux fidèles

Citation:

Etes vous prêt à vous engager...

A exercer la charité et l'accueil des plus pauvres,
A prier pour l'Eglise, son peuple et le monde,
A suivre le Christ, avec la grâce de Dieu !

Oui, j'suis prête à exercer la charité et l'accueil des plus pauvres, j'suis prête à prier pour l'Eglise, son peuple et le monde, j'suis prête à suivre l'Christ catté la grâce d'Dieu !

Citation:

Lyll, promettez-vous de vivre en communion avec moi et mes successeurs, dans le respect et l'obéissance ?

Divagation du cerveau Lyllien, deuxième : Norf... ah bah 'oilà, fallait y penser avant d't'engager ma fille... J'te jure, tu t'doutais pas qu'tu d'vrais promettre un truc de c'genre ? Franch'ment ? L'obéissance, co va catté la religion, tout l'monde l'sait ! Oui mais l'obéissance d'quoi ? Seul'ment d'la religion, pour de sûr. Si t'as pas envie d'obéir à d'aut' choses, j'ai l'droit non ? Si sûr'ment, l'a dit seul'ment envers lui et ses successeurs, donc co d'vrait aller, j'devrais y arriver. Bon zou, on promet !

Oui, j'promets d'vivre en communion catté vous et vos successeurs dans l'respect et l'obéissance.

Et voilà, c'est fait. Maintenant, attendons la suite, il y en a peut-être une.

Fidji_poiltougris

Merci mon père... Fidji avait un doute, le prêtre était trop bien habillé pour être un simple curé. Il devait se faire appelé autrement.

J'attends donc avec impatience, le retour de Ladyemeraude. Mais j'me pose une question et j'vous la pose. C'est quoi une pastorale?

Feodor

Cérémonie - diaconat de Lyll.

Dariush avait laissé en grand les portes de la cathédrale. Les cloches sonnaient et tout était prêt pour la cérémonie où Lyll allait devenir diacre de Blois.

Les cierges étaient allumés et le cardinal n'attendait plus que le nouveau clerc.

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Lyll

Tout était allé vite, du moment où elle avait décidé de s'engager pleinement auprès d'Aristote et le jour où la cérémonie de son diaconat avait lieu, seulement quelques semaines s'étaient écoulées.
Elle avait prit cette décision pour plusieurs raisons, tout d'abord parce qu'elle avait l'impression d'avoir reçu un signe, ensuite parce que ce n'était plus que dans une église qu'elle réussissait à calmer son énervement constant concernant les événements qui se passaient devant elle dans le Duché et enfin parce que c'était comme ça et puis c'est tout.

Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre, mais elle savait que Dariush saurait la guider, elle se prépara donc choisissant une robe ni trop chic ni trop simple. Une fois préparée, elle se dirigea à la Cathédrale.
Personne n'était au courant de son choix, à part son époux, c'était un choix personnel, elle ne s'attendait donc pas à la venue de qui que ce soit. En arrivant, elle alla à la rencontre de Dariush.

Ben l'bonjour vot' Eminence. J'espère qu'vous allez ben. J'dois vous avouer qu'je suis un peu stressée, je n'sais pas c'qui m'attend, j'n'ai jamais assisté à une telle cérémonie.

Feodor

Dariush vit arriver Lyll.

Bonjour... Je vais mieux que vous on dirait Sourit .... Ou du moins je suis moins stressé... mais rassurez vous, cette cérémonie consiste a simplement renouveler votre Foy et votre décision quant à aider et accompagner votre prochain dans la religion qui est notre.

Mais je vais vous faciliter la tâche, sautons dans le bain tout de suite et répondez à ceci ....

Avant d'être ordonné diacre, il convient que vous déclariez devant l'assemblée votre intention de recevoir cette charge. Voulez-vous être consacrée à la diaconie de l'Église par l'imposition de mes mains et le don du Saint Esprit ?

Voulez-vous accomplir votre fonction de diacre avec charité et simplicité de cœur, pour aider l'évêque et ses prêtres, et faire progresser le peuple chrétien ?

Voulez-vous, comme dit l'Apôtre, garder le mystère de la foi dans une conscience pure, et proclamer cette foi par la parole et par vos actes, fidèles à l'Évangile et à la Tradition de l'Église ?

Voulez-vous garder et développer un esprit de prière conforme à votre état et, dans la fidélité à cet esprit, célébrer la liturgie des Heures en union avec le peuple de Dieu, intercédant pour lui et pour le monde entier ?

Voulez-vous conformer toute votre vie aux exemples du Christ dont vous prendrez sur l'autel le corps et le sang pour le distribuer aux fidèles ?

Etes vous prêt à vous engager...

A exercer la charité et l'accueil des plus pauvres,
A prier pour l'Eglise, son peuple et le monde,
A suivre le Christ, avec la grâce de Dieu !

Lyll, promettez-vous de vivre en communion avec moi et mes successeurs, dans le respect et l'obéissance ?
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Feodor

Le cardinal se recueillait dans la cathédrale quand il vit arriver u homme.

Bonjour.
Je suis Dariush le responsable de ce diocèse.

Je me réjouis de votre demande. Cependant avant de vous faire baptiser il vous faut suivre une pastorale.

Ladyemeraude saura normalement prendre le relais. Elle a reprit des forces et s'occupe déjà d'une pastorale. Je vais l'informer de votre demande.
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Fidji_poiltougris

Fidji était très impressionné par le lieu, il avait visité la petite église d'Orléans mais alors là, c'était monumental. Il se sentait complètement écrasé par la majesté de la Cathédrale mais aussi par l'ambiance calme et reposante qui régnait dans le lieu.
Il y avait du monde, il s'adressa à ce qui ressemblait pour lui à un prêtre.

Bonjour, on m'a expliqué que c'était très important de se faire baptiser mais j'ai un soucis, le curé d'Orléans est en convalescence. Je peux me faire baptiser à la Cathédrale?

Dawson

À la fin de la cérémonie, Dariush vint féliciter Sarah et Dawson, Dawson le remercia puis s'approcha de Ursus, Isadam et Marrion pour les remercier également :

Merci à vous deux de la part de mon épouse et de moi-même d'avoir accepté d'être le parrain et la marraine de notre petit Youri et à vous Marrion d'avoir accepté d'être la porteuse, j'ai remarqué votre émotion sur votre visage mais aussi votre joie de tenir ce rôle et nous en sommes tous deux ravi, merci encore.

Puis il retourna voir son épouse :

Voilà mon ange notre fils est baptisé, je suis allé remercier Ursus, Isadam et Marrion de notre part à tous les deux. Je te raccompagne à la maison mon amour car j'ai vu que tu n'allais pas bien et je resterai à tes cotés jusqu'à ce que tu ailles mieux.

Feodor

Toutes mes félicitations.

Dariush s'était approché de Ladyemeraude et Dawson puis ...

Et bien Lady, que se passe-t-il ? Il me semble que vous avez besoin de repos. Si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas.
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Ladyemeraude

Ladyemeraude remercia le cardinal

J'avoue que je suis épuisée mon père , peu de gens se rende à l'église le dimanche et le mercredi j'en perd ma vertue divine , j'ai l'impression... de ne servir a rien votre Éminence. Je vous remercie beaucoup d'avoir baptisé mon fils .

Elle sourrit et s'inclina , se tournant vers son époux lui fit signe d'attendre elle voulait remercier les parrains et la jeune porteuse .

Elle s'avança vers le duc , son épouse et leur fille
Merci de tout coeur à vous trois , j'aimerais vous demander une chose...

Si jamais Dieu me rapellait à lui soutenir mon époux et mon fils ?

Elle attendait une réponse

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Isadam

Isadam avait remarqué la fatigue qu'affichait Ladyemeraude.

La Duchesse écouta cette maman qui semblait troublée d'inquiétudes et comme pour la rassurer elle déposa sa main sur son l'épaule.
Ne vous inquiétez pas nous serons là pour soutenir votre époux et le petit Youri.
Pour le moment, je crois qu'il vaut mieux s'occuper de vous.
Que diriez-vous de passer quelques jours au Domaine pour vous reposer ?

Isadam accompagna Ladyemeraude hors de la cathédrale tout en suivant Dawson, Ursus et la jeune Marrion qui tenait toujours contre elle le jeune enfant.
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Ladyemeraude

Ladyemeraude se leva pour recevoir le cierge du baptême de son fils

regardant son époux prendre un cierge aussi, et elle tena la main de la jeune Marrion tout en regardant Isadam qui avait la tête penché sur le petit elle souriait ainsi que son époux Ursus... Puis le Cardianal s'avança vers eux

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Isadam

Isadam n'avait de yeux que pour le petit Youri.
Suite aux paroles de son éminence Dariush, elle serra la main de son époux et récita le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote à la droite de Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine unie et indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Marrion

La nuit de Marrion avait été courte. Cette hâte d’arriver à la Cathédrale pour le baptême de cet enfant chéri avait quelque peu perturbé son sommeil.

Tout était magnifique dans cette Cathédrale, les personnes présentes portaient des tenues tellement belles. Elle regarda tout autour et ses yeux se rivèrent sur le petit.
Elle se ressaisie lorsque la foule récita le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote à la droite de Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine unie et indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

À la demande des parents, Marrion était la porteuse de l'enfant et ce moment était enfin arrivé.

Emue par cet honneur, elle s’approcha de Ladyemeraude, lui sourit et regardant l'enfant elle chuchota...
Mon cher Youri, viens dans les bras de Marrion.

La jeune fille pris délicatement l’enfant et le serra contre elle avec une immense tendresse.

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C'est moi Marrion

Dawson

Dawson avait entendu ce que son épouse venait de dire à Dariush et s'en inquiéta, mais la cérémonie étant commencée il ne dit rien et récita également le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.

Dawson et son épouse ayant demandé à Marrion d'être la porteuse, cette dernière s'approcha ensuite de Sarah afin de prendre Youri dans ses bras, elle avait l'air très émue mais aussi très heureuse de tenir ce rôle et Dawson en était ravi. Puis il se retourna vers son épouse mais s'aperçut qu'elle n'avait pas l'air très bien, il lui demanda alors de s'asseoir et sembla très inquiet car elle avait vraiment l'air très faible, il se demanda alors s'il devait laisser la cérémonie se poursuivre où s'il devait l'arrêter, il demanda alors à son épouse en chuchotant :

Ça ne va pas mon amour, tu m'as l'air faible que se passe-t'il, tu veux qu'on arrête la cérémonie ?

Ladyemeraude

Ladyemeraude était heureuse de revoir Marrion , elle lui tendit sans crainte son fils , qui était vêtu comme un petit prince , le tout fait par Marrion. Attendrit de voir Youri dans les bras de la jeune femme. Elle eut un premier sourire qu'elle avait perdu depuis la naissance.

Merci Marrion vous êtes un ange aux doigts de fée

Tout en souriant elle s'assied à la demande de son époux , sans rispoter
elle en avait un grand besoin. Elle récita son credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.
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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Feodor

Le cardinal, surprit pas Ladyemeraude, regarde Dawson. Il la trouve fatigué...Mais décide de continuer la cérémonie.

Et bien maintenant que les formalités sont faites et que nous nous sommes unis devant le Très Haut faites moi voir quel petit bout je vais baptiser.

S'approchant....Puis petit clin d'oeil aux parents et prenant leur enfant dans ses bras.

Et bien te voilà prêt à suivre nos pas.

Lui narrant une petite histoire.

Sais-tu que tu vas rentrer dans un monde où amitié doit être ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capables à la fois de penser et d'agir.

Regardant parrains et parents.

Il est sage

Amusé

Je pense qu'il est déjà prédisposé a entendre un tel discours.
Mais revenons plus sérieusement à vous adultes et protecteurs.

La noble amitié est un incontournable à notre existence, elle est la fondation de notre unité et de notre avenir.
Par le baptême cet enfant entre dans notre communauté et sous la protection du Très Haut. Par ce baptême nous préparons son avenir et sa grandeur.

Le baptême est une prise de conscience : il vous permet de reconnaître l’Eglise Aristotélicienne comme votre guide dans la connaissance de Dieu, et de jurer lui rester fidèle ainsi que de reconnaître son autorité, car elle est la seule représentante sur terre de l'Etre divin.

Le baptême est un salut spirituel : il confirme que vous acceptez tout cela de votre propre volonté pour le salut de votre âme en vue de la résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Le baptême vous ouvre la seule voie vers Dieu.

S'approchant d'Ursus et d'Isadam

-Vous engagez-vous à le seconder sur le long et ardu chemin de la foi ? A être garant de la santé spirituelle de votre filleul et à toujours veiller à ce qu'il ne s'écarte du droit chemin? Veillez vous à aider ses parents et apporter tout votre soutien pour que ce jeune enfant puisse grandir dans notre très grande famille en sécurité ?
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Isadam

C'est avec joie et honneur que la Duchesse de Châteaurenard et son époux avaient accepté d'être les parrains de l'enfant.
En ce jour du baptême, ils étaient heureux et émus.

Isadam se tourna vers son époux en souriant, regarda le petit Youri et en tant que marraine elle répondit sans hésiter à son éminence Dariush.

Nous nous engageons à seconder Youri sur le long et ardu chemin de la foi.
À être garant de la santé spirituelle de notre filleul et à toujours veiller à ce qu'il ne s'écarte du droit chemin.
Nous veillerons à aider ses parents et apporter tout notre soutien pour que ce jeune enfant puisse grandir dans notre très grande famille en sécurité .
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Ursus

Ursus prit la main de son épouse tout en lui souriant. Il était ravi de partager ce moment de bonheur avec son épouse, sa fille, Lady, Dawson et bien sûr le petit Youri.

Nous nous engageons à seconder Youri sur le long et ardu chemin de la foi, à être garant de la santé spirituelle de notre filleul et à toujours veiller à ce qu'il ne s'écarte du droit chemin.

Nous veillerons à aider ses parents et apporter tout notre soutien pour que ce jeune enfant puisse grandir dans notre très grande famille en sécurité .
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Feodor

Dariush, mis l'enfant dans les bras d'Isadam puis prit de l'eau bénite et la versa sur le front de Youri.

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis il tendit un cierge à Ladyemeraude et Dawson

Puissiez-vous apporter la lumière divine aux ombres autour de lui. Par le baptême il entre dans la voie de la Vertu. Puisse-t-il la conserver au risque de sombrer dans le péché et de se retrouver en enfer parmi les princes démons.

Enfin Dariush donna la médaille qui démontrait désormais son appartenance à la communauté d'Aristote.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Puis Dariush alla s'approcha de Ladyemeraude et de Dawson pour les féliciter.
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Ladyemeraude

Sarah regardant son fils , se mit à pleurer en ayant écouté les paroles du Cardinal

Citation:

Pour un enfant ou un simple d’esprit

Elle le serrat sur son coeur et n'eut qu'une envie , celle de fuir !

Elle n'avait plus envie de suivre la voie de l'église , elle avait tant donné , pour en arriver à ce jour ou ...

Je crois en Dieu , un Dieu d'amour et en Christos qui avait dit ''Laissez venir à moi les petits enfants !

Je suis désolée Dariush , mais je pense quitter la voie de l'église qui me déçoie amèrement

Elle se tût et serrat son fils sur son coeur

Elle aimait beaucoup le Cardinal, ainsi que Ursus et son épouse!

Écoutant Ursus le parrain réciter le crédo

Merci mon frère

Amen

Sarah ayant eu un accouchement de près de sept jours était dans un état de dépression... elle pleurait tout le temps et voyant ses (PVD) vertues divines baisser elle ne croyait plus en elle ni en rien sauf en son fils. Dawson n'était pas souvent avec elle ... en ce moment... vu le travail qu'il avait à faire avec les mines , Sarah n'était plus la même , personne ne s'en avait rendu compte elle perdait encore beaucoup de sang , ammaigrie , blanchâtre elle tenait à peine debout

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Ursus

Ursus attendait aux cotés d'Isadam le début de la cérémonie. Ladyemeraude et Dawson étaient présents, probablement très émus. Le Duc écouta attentivement les indications de son éminence Dariush.

Citation:

Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parents peuvent faire office de parrains aristotéliciens.

Son éminence demanda ensuite au parrain de réciter le credo. Le parrain? Ah bien oui c'est moi...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote à la droite de Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine unie et indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Feodor

Dariush salua toute la petite famille puis débuta la cérémonie.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen

Je suis heureux de vous accueillir en la maison du Seigneur pour l'entrée de ce nouveau né dans la communauté des fidèles de l'Eglise Aristotélicienne par son baptême.

Citation:

Cause matérielle.

Seul un croyant peut recevoir le baptême, il est donc important de tester le catéchumène pour savoir s’il est prêt à rejoindre la communauté des croyants.
Pour cela, le clerc officiant devra faire suivre au catéchumène une Pastorale et devra obligatoirement lui faire passer "l'Examen Préparatoire au Baptême" validé par la Préfecture à l'Enseignement Aristotélicien.
*Baptême des enfants :

Pour un enfant ou un simple d’esprit la présence d'un parrain et d'une marraine lors de la cérémonie est obligatoire. Leur devoir sera de veiller à l'éducation religieuse de l'enfant. Les parents peuvent faire office de parrains aristotéliciens.
Si l’enfant n’a pas l’âge de comprendre le sens de cette cérémonie il ne doit pas être inscrit aux registres et il ne le fera lui même que le jour où il demandera confirmation de ce baptême.

J'autorise donc le baptême d'enfants âgés de 5 ans au maximum. Il ne sera pas dans l'obligation de suivre une pastorale.

Cependant :

Ne pouvant être inscrit aux registres officiels, la cérémonie devra obligatoirement être répertoriée de manière à faciliter nos recherches si un jour nous avons une demande de confirmation.

La confirmation devra être précédée d'une pastorale.

Que les dits parents soient bien évidemment mariés.

Les parrains devront être au nombre de deux et bien sur baptisés.

Reconnaissons nos péchés et demandons pardon au Très Haut !

Le parrain va maintenant réciter le Credo de notre Eglise.
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Dawson

Dawson était très heureux aujourd'hui car c'était le jour du baptême de son fils Youri, il revêtit donc ses plus beaux habits puis se rendit à la cathédrale d'Orléans. En arrivant il aperçut son épouse qui y entrait, elle ne l'avait pas vu et il entra donc à son tour. Il s'approcha de Dariush pour le saluer puis il alla embrasser Sarah.

Bonjour mon amour, ça y est c'est le grand jour, nous allons baptiser notre fils.

Feodor

Cérémonie de baptême.....

Dariush arriva à la cathédrale puis fit sonner les cloches. Un baptême d'un nouveau né devait avoir lieu et il attendait patiemment Ladyemeraude et Dawson, les parents du jeune enfant.
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Ladyemeraude

Sarah se rendit à la Cathédrale pour le baptême de son fils , Dariush était

déjà sur place,

Bonjour votre Éminence

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Feodor

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre soeur dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Ju quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Ju, à ce qu'elle est pour nous, à ce qu'elle est pour Dieu.

Le silence du recueillement se fit alors que le cercueil était transporté dans un carrosse en partance pour le cimetière de Blois.

Dariush aspergea alors le cercueil d'eau bénite en disant

Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen.

La cérémonie s'acheva dans un lourd silence plein de tristesse. Et le cortège s'an alla.
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Xalta

Elle avait levé la tête quand Garion s'était glissé à ses cotés. Elle lui avait souri avec tendresse. Un souvenir lui revint en mémoire, un de ses premières rencontres avec Ju, en taverne à Gien, au bras de cet Homme qui était à ses cotés aujourd'hui, elle se remémore: histoire de fouet...et les poèmes que le Brun laissait à Ju dans le coin des poètes.

Puis viennent les prières, les témoignages d'affections

Il pose sa mains sur la sienne, elle relève à nouveau la tête. Elle devine son émotion, et de sa main gantée elle lui répond par une légère pression, de quoi lui faire comprendre qu'elle était là.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Tancrede_noiremont

Bel écoutait toutes ces paroles ,se remémorant tous les souvenirs de joie avec cette femme qui avait fait un petit morceau de chemin avec lui........
Il prit la main de Xalta et la serra fort dans la sienne..
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Ursus

Il n’avait point reçu de messages. Pourtant, en passant devant la cathédrale, Ursus pressentit qu’il devait pousser la porte et entrer.

Il arriva quand Dame Ninouchka prit la parole. Aussitôt il comprit, et la tristesse envahit son cœur. Ju : son enthousiasme et sa joie de vivre, le bureau de l’animation, le coin des punis et les rires...

Tant de souvenirs qui revenaient à son esprit. Une page était tournée et le Duc de Chateaurenard ne savait que faire.

Si sa seule présence pouvait soulager la peine des personnes qui assistaient à la cérémonie, alors se serait déjà la moindre des consolations.

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Manulechti

Manu était venu pour rendre hommage à son amie, une de ces plus importante confidente, qui le connaissait bien, ce qui était plutôt rare, lui qui était assez renfermé.
Son amie allait lui manquer. Son sourire, sa joie de vivre, elle qui savait comment le réconforter, elle qui avait tellement de charisme, de talent, et d'humilité.
Pourquoi Aristote l'avait demandé près de lui, c'est un peu égoïste se disait-il.
Car ses amis avait encore besoin d'elle.
Manu soupira puis se plongea dans ses pensées en se remémorant les bons moments passés avec Ju.

--Louis_charles

Ne pouvant se déplacer pour le moment Ladyemeraude avait rédigé, un parchemin en hommage à Ju . Demandant à son écuyé de la lire pour elle . Puis l'offrir aux Cardinal après lecture du parchemin.

Il entra se signa , puis devant l'assemblé se tournant vers son Éminence et les proches présent

Citation:

Vostre Éminence Dariush et aux proches de Ju.

Hommage à Jmorelle

Vivre, c’est parcourir la vie, c’est comme marcher sur du sable.

On y laisse forcément des traces. Certaines s’effacent, dès le

premier souffle du vent. D’autres, plus profondes, s’incrustent

et demeurent dans la mémoire de ceux qui restent. Nous

pensons que celles laissées par Jmorelle resteront longtemps

gravées dans nos souvenirs. Mieux, dans notre quotidien.

Certes, la femme est partie. Définitivement. Mais elle restera

présente, parce qu’elle a su marquer son passage ici-bas.

Vivre, ce n’est pas ne pas mourir, c’est mourir en restant…

vivant. A travers ses actes, à travers ses actions, à travers ses

réalisations.

Vivre, ce n’est pas forcément rester longtemps vivant, c’est

mourir sans… mourir. C’est partir tout en… restant. C’est cela la

marque des grandes âmes et des âmes grandes. Comme celle de Ju.

Jmorelle nostre Ju à laissé un vide , Mais aussi un héritage , une exemple

à suivre celle de la foy de la charité et du dévouement.

De tout coeur avec vous !

Sarah de Penthievre dicte Ladyemeraude

Il fit une révérence au Cardinal , lui remit le rouleau et se retira.

Ninouchka

Le messager de Ladyemeraude s'était retiré et un faux silence s'était installé sous les voûtes de la cathédrale.

Ninouchka se leva, se dirigea vers le choeur de l'église, puis prenant son courage à deux mains, fit face à l'assemblée.

Essayer de parler de Ju c'est comme essayer de parler du feu. Comment dire à celui qui vous écoute les images qui naissent en vous quand vous pensez au feu ?

Comment expliquer le bruit qu'il fait quand il joue avec le vent, comment exprimer les différentes tonalités des flammes, comment traduire en mots la magie des étincelles, comment dire le bien-être qu'il vous procure ...

Parler de Ju, est aussi difficile. Les images que sa pensée fait naître sont à l'image de celles du feu ...

Ninouchka s'arrêta de parler un instant, se laissant envahir par ces images qui déferlaient en elle comme la houle. Puis les mots naquirent de ces images et lentement, centrée sur ce qu'elle revivait en pensant à Ju, les yeux cherchant de temps en temps ceux d'Elisel, elle égrena les souvenirs ...

Ju c'était ... Ju et Eoliance qui essayaient de faire avaler la tartine blésoise à un homme de passage ; Ju qui cirait les tables des tavernes à sa manière en se faisant glisser dessus ; Ju qui se précipitait sur ses amis pour les embrasser chaque fois qu'elle entrait dans une taverne ; un dîner avec Ju comme prix aux enchères d'Orléans ; Ju qui dansait avec Xalta aux fêtes du printemps ; Ju qui chantait à tue-tête pour réveiller les endormis partout où elle se trouvait.

C'était aussi la Ju plus tendre qui appelait ceux qu'elle aimait, ses poussins ; Ju qui enseignait la musique avec une infinie patience au Théâtre d'Apollon ; celle qui participait avec Hugue à "La Chaîne du Coeur" à Blois ; celle qui avait fondu en larmes en voyant le théâtre complètement rénové pour elle par ses amis ; celle qui faisait partie des ermites de Blois avec Bourguignon mais qui ne pouvait se passer de ses amis ; celle qui cuisait chaque jour des gâteaux au miel et à la cannelle en réservant les plus gros à Hugue ; celle qui ne pouvait résister aux regards suppliants et aux petits cris plaintifs d'Ebène son chien ... la femme amoureuse, malheureuse souvent, heureuse parfois.

Et puis il y avait celle qui disait sa façon de penser sans détours quitte à déplaire ; celle qui rappelait à l'ordre quand elle l'estimait nécessaire que ce soit à la CdE ou comme simple villageoise quand ce n'était pas l'amie qui grondait. Celle aussi qui surmontait sa sainte horreur des armes pour aller défendre son village ou son Duché ...

Ju c'était aussi des moments difficiles. Ils n'ont pas manqué ... elle a été agressée au couteau, elle s'est sentie trahie, elle a connu la solitude puis la maladie. Elle l'a tenue en échec longtemps, mais celle-ci a fini par l'abattre alors qu'on croyait tous que notre Ju était aussi solide qu'un chêne.

Ninouchka se tait un instant pour refouler les émotions, puis des larmes dans la voix, elle achève :

Pour moi, elle a été tour à tour une petite soeur et une grande soeur, une mère et une fille, mais surtout une amie fidèle, une confidente. Combien de nuit nous ont vues serrées l'une contre l'autre à échanger des conseils ou des confidences, partager nos souffrances, nos espoirs, nos ressentis ... Elle me manque cruellement ...
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Feodor

Dariush prit ensuite le livre des vertus puis commença la lecture.

Citation:

Voilà mes amis, mes enfants, mes frères. Je vous ai livré mes souvenirs sur la vie de cet homme si étonnant. Si je ne vous ai tout raconté, c’est qu’en commençant la rédaction de ces mémoires, j’avais peur que la mort ne me permette pas de les conduire à leur terme. Aujourd’hui, je suis rassuré, et peut-être que, si le Très Haut me prête vie, je pourrai encore par la suite vous apprendre des choses sur Christos, et sur ce que sont devenus ses apôtres.

Retenez surtout son message… vivez comme il a vécu car c’est un exemple à suivre. Lui-même me l’a d’ailleurs dit plusieurs fois:

" Que tous les hommes et les femmes suivent le chemin que j’ai tracé, et Dieu récompensera les justes lorsqu’Il rendra Son jugement. "

J’en aurais tant, des histoires à raconter, sur Christos, sur ses paroles, ses adages, ses allégories. Je les transcrirai un jour, si j’en trouve le temps et la force… mais hélas, la vie passe comme une étoile filante, et le temps nous mène à la vieillesse si vite que nous ne nous en apercevons pas.

Ainsi, j’ai occupé mon existence à transmettre la bonne nouvelle à toutes les cités, toutes les républiques, tous les Empires. J’ai voyagé, j’ai étudié, j’ai rencontré, j’ai prié, et j’ai essayé, autant que possible, de remplir mes journées d’amour et d’amitié, de vertu et de pardon. Cela fut la clef de mon bonheur.

Ai-je mérité mon paradis ? Je ne le sais, car seul le Très Haut peut décider de cela. Quoi qu’il en soit, ma vie terrestre fut belle et merveilleuse et je remercie chaque jour l’Eternel de m’avoir donné une âme.

Que mes écrits soient pour vous un testament, mes amis ! c’est ce que vous hériterez de moi et que je vous donne en guise d’adieu. Prenez en soin et partagez le avec les autres, divulguez le, répandez le partout où vous pourrez.

Ah ! J’ai du mal à terminer et à vous laisser là, car je ne peux me résoudre à m’arracher à cette douce ambiance mystique qui m’étreint à chaque fois que je me remémore ma jeunesse… mais à présent mes yeux sont fatigués, la lueur vacillante de ma bougie ne suffit plus à éclairer mon parchemin… ma plume tombe de mes doigts douloureux…

Et la nuit envahit ma cellule, me laissant seul, pensif, baigné de la douce clarté de la lune.

Samoht, 87 après Christos.

Le regard lointain, le visage sombre et mettant une main sur le cercueil.

Nous sommes réunis en ce jour pour se souvenir d'une amie. J'ai ce souvenir d'une jeune femme pleine de vie et capable de rendre chacun d'entre nous heureux. La côtoyer fut pour moi une joie, un honneur...un rayon de lumière. Cette lumière qui permet de retrouver en côtoyant une telle personne foy, courage, motivation, dynamisme...

A notre mort, le Très Haut évalue nos actes et nos paroles. Et je suis sur qu'Il ne pourra se passer d'elle. Je m'amuse à penser qu'elle est en train de dynamiser le paradis par sa vigueur et son enthousiasme.

Ses derniers jours furent une souffrance pour chacun d'entre nous et son parcours ne méritait pas à nos yeux un tel dénouement. Mais les dessins du Très Haut nous sont inconnus et j'ai Foy en son pouvoir.

Alors je prie chaque jour pour son repos...

Se retourne et dos à l'assemblée une larme coule sur sa joue. Puis refaisant face à l'assemblée, ressaisit...

Que ces amis s'approchent s'ils le désirent pour dire quelques mots ou prières...
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Elisel

Aux paroles de Ninou, Elisel avait serré les dents et acquiescé, tout en passant un bras dans son dos pour la réconforter. Elle aussi aurait aimé la revoir, mais les évènements en avaient décidé autrement.
Elle rapprocha sa tête de celle de son amie, tempe contre tempe.

Moi aussi elle me manque Ninou.

Une inspiration pour retenir les larmes qui commençaient à sourdre silencieusement.

Il faut nous souvenir de son visage rayonnant quand elle souriait, son rire communicatif en toute circonstance. Le souvenir de quand elle était en bonne santé...

Tout en gardant sa position, elle écoutait les frottements des pieds contre la pierres, quand les amis vinrent se joindre au cardinal pour cette dernière messe en l'honneur de l'ancienne Gardienne du Peuple. Ses poussins, comme elle aimait à dire.
Une fois le silence revenu, à l'invite de Dariush, elle reprit sa position initiale pour se joindre avec ferveur à la confession puis au credo.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Dawson

Dawson ne connaissait pas Jmorelle mais son épouse avait appris son décès et aussi qu'il y avait une cérémonie à la Cathédrale d'Orléans pour ses funérailles, elle lui avait donc demandé si il pouvait y aller car elle était très amie avec elle. Il s'y rendit donc accompagné d'Angejolie.

Lorsqu'ils arrivèrent, la cérémonie venait tout juste de commencer, il s'installèrent donc puis ils demandèrent le pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
À tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Ils récitèrent ensuite le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Éternelle.

Amen.

Puis ils attendirent la suite de la cérémonie.

Ninouchka

Les cloches s'étaient tues. Le va-et-vient des arrivées dans le lieu saint s'était arrêté. La cérémonie pouvait commencer.

La voix du Cardinal s'éleva sous la voûte de la cathédrale se répercutant sur les arcs de la nef avant de redescendre vers l'assemblée.

Ninouchka eut une pensée compatissante pour lui qui devait officier sous le regard de tous et qui sans doute ressentait autant de peine que la plupart de ceux qui étaient présents.

Elle récita le Confiteor à la demande de Monseigneur Dariush.

Puis, elle se joignit aux amis de Ju pour le Credo

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Feodor

Dariush vit arriver les orléanais à l'intérieur de la cathédrale. Il les salua un par un. Puis s'installa au coeur de l'édifice.
Son regard devint plus sombre quand il vit arriver le cercueil. Le voyant s'approcher, il pensait que l'on avait assez attendu et ce, malgré que les dernières volontés de Ju n'aient pas été dévoilées ....

Quand tous furent installés et le cercueil enfin arrivé devant lui...

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen.

Que la Grâce du Seigneur soit toujours avec vous.

Les paroissiens répondirent en choeur : "Et avec votre esprit"

Je vous remercie d'avoir répondu nombreux à l'appel de la famille de Ju, trop tôt rappelée aux côtés du Très Haut, pour lui rendre un dernier hommage.

Reconnaissons nos péchés et demandons le pardon du Très Haut.

Puis le cardinal enchaîna sur le crédo...La voix vibrante...

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Lyll

Lyll n'était pas sortie depuis des jours, trop de tristesse en elle après la disparition de son "frère". Mais ce matin là, son époux lui avait fait part de la cérémonie qui avait lieu pour Ju. Ju, le grand amour de son "frère", ils étaient sûrement réunis maintenant sous les yeux d'Aristote, peut-être étaient-ils heureux pendant qu'en bas ils étaient pleurés.
Elle s'habilla de vêtements de deuil et alla se rendre à la Cathédrale. C'était le cercueil de Ju qui était là, et c'était pour elle que la cérémonie avait lieu, mais elle aurait dans son coeur les 2 blésois. Peut-être pourra-t-elle organiser une cérémonie à Blois pour David.

Elle alla s'assoir à côté de sa nièce Meli qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, sans un mot.

Tancrede_noiremont

BelGarion arriva à la cathédrale de noir vêtu ,il n'avait pu s'empêché de venir dire adieu à Ju .Cette femme qu'il avait aimé ,avec qui il devait se marier ,son premier Amour.....
Le destin en avait décidé autrement ,il en avait souffert ,mais cela remontait maintenant il avait tourné la page.

Néanmoins le décès si subit de ju l'avait affecté et tous les souvenirs qu'ils avaient vécus ensemble étaient remontés à la surface les bons comme les mauvais.
Les cloches sonnaient ,il commençait a y avoir de l'affluence ,il était temps d'entrer dans l'édifice ou Xalta devait l'attendre....
Il chercha une tête rousse dans l'assemblée .Elle n’était pas bien loin ,comme les mauvais élèves ,elle était assise sur les bancs du fond.Surement pour ne pas se faire remarquer comme à son habitude.
Bel la rejoignit lui prit la main et déposa un doux baiser sur sa joue ,elle avait la mine triste tout comme lui d'ailleurs.
Il préféra ne pas parlé ce n’était pas vraiment le moment ,il s'assit et se signa ......

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Ninouchka

Une main qui vient rejoindre la sienne et qui la serre en silence.

Ninou n'a même pas besoin de tourner la tête ou de lever les yeux pour savoir que c'est Eli qui est là près d'elle. Leurs mains se sont si souvent déjà réunies dans des moments difficiles, que le souvenir en reste marqué.

Alors que la présence de son amie devrait l'apaiser, elle sent au contraire un sanglot qui se forme là quelque part dans sa poitrine. C'est comme si enfin, maintenant qu'elle n'est plus seule, elle pouvait laisser libre cours à sa peine.

Elle fait un effort pour ravaler ses larmes, les maintenir loin à l'intérieur d'elle.

Au bout de quelques instants, elle se penche vers Elisel, chuchote :

Tu as vu ? Le cercueil a dû être fermé avant la cérémonie. La chaleur je suppose ... j'aurais aimé la revoir encore une fois mais c'est sans doute mieux ainsi.

Ninou serre davantage la main de son amie, murmure de façon à peine audible

Elle me manque Eli, elle me manque tant !
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Melina_de_valverde

Elle ne peut ne pas être présente. Elle franchit les marches qui l'amènent à l'entrée, se signe, salue d'un léger signe de tête, dame Xalta, puis aperçoit Ninou et Elisel.
Elle n'ose guère aller plus loin, choisit un banc ni trop près, ni trop loin. Elle sait combien grande est leur peine, elles si proches de Ju.

Elle appréciait Ju et l'avait vu dépérir au fil des jours. Elle avait espéré, mais rien n'y avait fait...Inexorablement elle s'en était allée, doucement...

Elle s'agenouille, joint ses mains, l'esprit tourné vers les souvenirs qu'elle gardera à jamais de Ju...

Xalta

Elle entre dans la cathédrale, se signe, s'incline, puis prend place sur un des bancs du fond. Elle avait connu et apprécie Jmorelle, bien entendu elles étaient loin de partager certaines idées, mais elle se souvenait du séjour de la blésoise chez elle dans sa petite demeure de gien, mais aussi de l'épisode des étuves, ou du bal du printemps ou bien encore de la tournée sur le Valrose, mais chutt ceci resterait entre elles. Bref beaucoup de bons souvenirs, ceux du Ju pleine de vie et de bonne humeur, et puis elle n'oubliait pas que c’était grâce a elle qu'elle avait rejoint l'équipe de la GdP qu'elle était.

Enfin bref il lui semblait plus que normal de venir lui rendre un dernier hommage, un dernier au revoir
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Elisel

Les cloches sonnaient et résonnaient, rythmant la lente marche de la baronne. Aujourd'hui, c'était son amie la plus chère qui repartirait aux côtés du Très-Haut. Un beau-frère, un époux, des amis. Les noms tournaient dans sa tête en une lancinante litanie, toujours la même, qui s'allongeait de plus en plus...
Et pour sa Ju, elle n'avait même pas été là. Ne donnant plus de signe de vie depuis plusieurs semaines, partie de l'autre côté du Duché, Elisel n'était rentrée à Blois que trop tard, apprenant la funeste nouvelle par les murmures des passants dans la rue. Sa Ju malgré tout, malgré les rencontres qui devenaient sporadiques, et où elle n'avait pas vu le mal qui la rongeait. Etait-ce la cause de leur éloignement ? La maladie ? Ou bien Elisel n'avait-elle pas voulu voir ?

La baronne gravit les marches de la cathédrale et entra dans la pénombre, se signant brièvement avant de se diriger vers le choeur, et le cercueil. Fermé, il était fermé. Mieux peut-être, pour garder le souvenir intact, sans qu'elle soit défigurée par la mort ?
Un instant, elle resta debout, comme cherchant quoi faire, puis finalement, elle alla s'installer juste à côté de Ninou, serrant sa main sans un mot. Une dernière fois réunies toutes les trois...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Ninouchka

Les cloches sonnaient depuis quelques minutes quand Ninouchka arriva au bas des marches de la cathédrale.

Le son ample, lourd, triste du glas envahissait le ciel et se répandait dans les rues de la capitale. Une fois encore Orléans allait enterrer une de ses fidèles dans tous les sens du terme.

Au bout d'un petit moment, la charrette du couvent déboucha sur la place et Ninou sentit son coeur se serrer.

Les religieuses avaient fait fermer le cercueil et avaient confié une grande gerbe de fleurs de leur jardin à celle qui accompagnait le corps et allait les représenter.
Ju aimait les fleurs et sans doute le savaient-elles car elles avaient pris soin d'en cueillir de toutes les sortes, de tous les parfums.

Les hommes recrutés par l'abbesse du couvent où Jmorelle était décédée, se chargèrent du cercueil et montèrent une à une, lentement, les marches de la cathédrale.

Elle ne devait pourtant pas être bien lourde à transporter ! Elle avait tellement maigri les derniers mois. C'était d'ailleurs ça en plus de sa toux persistante qui avait alerté ses amis. Elle fondait à vue d'oeil !

Ninouchka leur emboîta le pas, les suivit quand ils remontèrent la nef jusque devant le Cardinal qui les attendait dans le choeur. Là ils déposèrent leur fardeau avec précaution, presque comme si Ju avait encore pu sentir les chocs ou les mouvements.

Ninou prit place sur le premier banc après avoir salué monseigneur Dariush d'une respectueuse inclinaison de tête.
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Feodor

Funérailles de Jmorelle

Dariush de retour dans le duché s'activa pour se rendre à la cathédrale. Il entra puis se recueilli un long moment. La peine était toujours vive ....

Le cardinal se rendit ensuite au presbytère et se changea. Les enfants de choeurs arrivèrent à l'annonce de son retour ...

Les cloches sonnèrent ...

La cérémonie en l'hommeage de Jmorelle pouvait commencer.
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Xalta

La cérémonie suivait son cours, elle regarde ses élus, oui ses..un coté maternel qu'elle développe depuis qu'elle a Titouan, près de deux ans déjà. Il grandit vite , trop vite..donc ses élus, tous avec leurs qualités et leur défauts. Leurs défauts surtout diraient certains...mais en même temps qui étaient ces gens pour juger? Elle laisse échapper un léger soupir, un coup d'œil à Garion qui depuis le début de la cérémonie cherche à la réconforter par des petits gestes amicaux, cela fera certainement sourire plus d'un de les voir toujours amis , ils penseront certainement qu'elle n'est pas rancunière et c'est vrai, en même temps, elle aurait certainement fait le même choix que lui dans sa position.

Une pensée aussi pour tous les trop nombreux disparus de ces derniers mois, semaines.

Amen

Puis après le partage rituel, Dariush les congédia avec une formule de bénédiction.

A la fin de le cérémonie, elle se dirigea vers lui.

Mon Père, je vous remercie pour cette cérémonie.
Que ce dimanche vous soit agréable.
A très bientôt.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Leanore

Le pape était mort, il n'y avait plus de célébrations.
IL avait entendu dire qu'il y avait une bénédiction à la cathédrale pour la nouvelle Cde aussi décida t elle de s'y rendre. Elle ferait ainsi d'une pierre deux coups.

Elle entra donc, la cathédrale étant pleine, elle s'installa un peu à l'écart pour suivre l'office. Elle récita le credo, écouta les paroles d'Aristote transmises par la bouche de Dariush, pria pour tous, pour ceux qu'elle appréciait, qu'elle aimait, pour elle même aussi afin que le Très Haut lui accorde la grâce d'être toujours elle même.

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Ignace_sorel

Citation:

...La recherche du juste milieu aristotélicien doit guider toute action humaine.

Être exigeant est une règle de base...

Les paroles raisonnaient dans l'esprit de G.rom :
Être exigeant avec lui-même, ça il l'était, son défaut était de croire que cela lui donnait le droit d'en exiger autant des autres. Chacun ne nourrissant pas la même culture de l'extrême que lui.

Le recherche du juste milieu... G.rom souriait intérieurement en se disant que lui il avait plus tendance à pencher à gauche quand ça penchait à droite pour faire contre poids...

Nul n'est parfait

, puissent ces 60 jours avenir être plein d'enseignement pour lui.

- Amen

Feodor

Il est temps maintenant de communier.

Dariush rompit le pain et mit le plus bon vin d'Orléans dans la coupe.

Citation:

Prions pour nos familles et nos amis, prions pour nos chers disparus, prions aussi pour le repos de notre Saint Père et notre bonne reine, prions pour tous les Orléanais, que l'Amitié Aristotélicienne illumine leus vie !

Allez en paix !

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos ! Amen.
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Tancrede_noiremont

Bel s'installe à coté de Xalta ,celle ci à l'air inquiète ,il écoute dariush et récite son credo tout en tapotant la main de la rousse l'air de lui dire "t'inquiète pas ils vont arriver,ils ont juste un peu de retard"
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Xalta

elle écoute Dariush avec concentration
Indulgences..elle en faisait parfois preuves..trop...parfois peut-être et parfois surement pas assez.
Intégrité...on pouvait lui reprocher beaucoup de choses, mais pas de manquer d'honnêteté, elle ne cachait pas ses opinions, ensuite que celles-ci déplaisent elle pouvait le comprendre...en même temps elle était toujours ouverte à la discussion et la seule chose qui marche avec elle ce sont les arguments et non pas les cris, les bouderies et elle ne sait quoi encore...
la recherche du juste milieu...mm mmm faire des compromis une chose qu'on lui a souvent reproché et qu'on lui reprochera encore longtemps..une pensée d'ailleurs pour Sebbe qui lui avait dit que c'était un de ses défauts...et pourtant pour elle, tout est dans le compromis tant que cela ne devient pas de la compromission. On ne vit pas dans un monde manichéen...quelque part c'en est parfois regrettable...
que le Très-haut puisse les avoir en sa Sainte garde.....elle l'espère, le prie, non pas pour elle en général, mais elle le demande pour les êtres qui lui sont chers

Oui bénissez nous, que sa foi lui apporte le soutien la force qu'il lui faut non seulement pour la tache qui l'attend durant les deux mois à venir mais aussi dans son quotidien.

Amen
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Valeria053

Val les mains jointes écoutaient les paroles de monseigneur Dariush, elle était là pour se faire bénir et pour prier Aristote de l'aider dans sa tache que le peuple venait de lui accorder.
Une fois de plus elle donnerai tout ce qu'elle pouvait pour les orléanais et pour son duché et sa terre.
Elle était concentrée et fière d'être aux côtés de sa vassale et amie et de ses colistiers
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Feodor

Dariush prit le livre des vertus puis commença la lecture.

Aujourd'hui je vais vous lire quelques citations. Celles de Saint Arnvald qui fit de ce triptyque sien : justice, vérité et intégrité.

Citation:

Ce saint par ces paroles peut faire de tout homme et femme un être qui par sa conduite saura montrer l'exemple pour les membres de sa communauté. Mieux, il la servira au mieux des intérêt de notre Très Haut. Chacun d'entre nous, mais tout particulièrement vous qui avez la confiance de ce peuple, devez vous servir de ces paroles pour vous forger cette ligne de conduite qui fera de ce duché un grand du Royaume de France.

Puis le cardinal prit son eau bénite et un enfant de choeur le suivit avec l'encensoir.

Il passa devant les différents élus puis déposa ses doigts trempés d'eau bénite sur chaque front. Devant Balthazar il fit toutefois une exception, il sortit un peu de Gienlain qu'il avait au préalable bénit et s'en alla vers son voisin tout en souriant...

A chaque fois il prononça ses paroles.

Citation:

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Alyosus

Le nouvel élu parvint jusqua la cathedrale, rejoignit son épouse, pria en compagnie des élus ducaux. La bénédiction d 'Aristote ne leur serait pas de trop face face à l immensité de la tâche qui les attendait
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Iloa

Iloa arriva à son tour afin de participer à la bénédiction des élus ducaux. Accompagnant sa soeur ainsi que tous ses nouveaux collègues, elle prit place dans l'église, le coeur serré. C'était la première fois pour elle qu'elle était élue ducale et cette tache avait un double impact sur la rouquine. Iloa était à la fois excitée à l'idée de commencer à travailler et à la fois paniquée de ne pas en être à la hauteur.

S'asseyant, elle récita en même temps que les autres le crédo qu'elle avait d'ailleurs déjà récité quelques jours plus tôt lors de son bâpteme à Blois. Souriant, regardant de temps à autre sa soeur, le coeur battant la chamade, elle attendit la suite de la bénédiction. Tout un tas de pensée lui traversaient la tête, elle aurait aimé qu'Aryan, Iseult et Musa la voit. Mais elle savait qu'ils étaient avec elle par la pensée.
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Manulechti

Le Maire de Gien était présent comme l'avait demandé le Gouverneur.
Il s’assit derrière les 12 sièges réservés aux membres de la Cde, après avoir salué les personnes déjà présentes.
Il récita le crédo qui était lancé par Monseigneur Dariush.

Loulounts

Le Maire de Blois arriva à la Cathédrale d'Orléans.
Il salue Monseigneur sur le Parvis et entre.

Il s'installe près du piler de droite et se recueille.
Puis, récite le Crédo en même temps que Monseigneur, demandant à Aristote de protéger la nouvelle cde et de guider leur pas vers la voie de la sagesse.

Alienor28

Alienor se recueillit à genoux près des ses amis et collègues. A la demande de Monseigneur Dariush elle se mit à réciter le credo
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Ignace_sorel

C'est en grandes pompes que se présenta G.rom ce matin là à la cathédrale d'Orléans.
Il salua son éminence Dariush.
Il fit un signe de tête à ses collèges en guise de salut, un sourire à Xalta & écouta religieusement l'ode à la Foy aristotélicienne entonné par la chorale.

Il faut dire que G.rom était un peu impressionné par la cathédrale d'Orléans, non pas que l'église Sainte Jeanne d'Arc à Gien manquait de vaste, mais la solennité du moment et l'écho des coeurs en amplifiaient encore les dimensions.

Tancrede_noiremont

C'est fraichement élu que Belgarion. rejoins la cathédrale pour la bénédiction .
Il salue tous ses colistiers présent et chercha Xalta du regard qui devait deja être sur place.Elle est la bas sur un banc accompagnée de son fils titouan ,il la rejoins et lui dépose un baiser sur la joue.....
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Feodor

Dariush vit arriver tout le monde. Il salua Xalta et Alienor et tous les autres qui se joignaient à eux. Il vit même Balthazar ce qui le réjouissait malgré qu'il n'avait pas prévu de gienlain quoique .... il pensait pouvoir rectifier la chose...

L'heure était donc à l'accueil.

Mes biens chers Amis. C'est un réel plaisir de vous voir en ce lieu et aussi nombreux. C'est aussi une très bonne nouvelle que de voir autant d'élus prendre à coeur leur rôle et de montrer l'exemple. En ce jour je vais bénir les membres de notre conseil ducal pour les protéger de la bête sans nom et faire en sorte que leurs actions soient guidés par notre Très Haut et qu'il puisse faire preuve en toute circonstance de sagesse, de tempérance et de droiture.

S'apercevant que tout le monde n'était pas là ...

Et bien avant de commencer je vous invite à me joindre dans notre prière de rassemblement en récitant notre crédo ...

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Xalta

elle voit arrivée avec plaisir les élus, il en manque encore certains et puis elle espère réellement que les maires et leurs adjoints viendront les rejoindre.
Un haussement de sourcils, elle sait qu'ils ont tous promis d'être là mais peut-être que certains ont été retardés , elle l'espère, de plus elle sait que des maires ont accepté de venir.

Elle salue chacun d'entre eux, bise, serre fort la main de Titouan un peu impressionné. Puis avec ferveur elle récite le credo
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Balthazar!

Pas très à l'aise sous les ors de la cathédrale, Balthazar! vint rejoindre les autres élus ducaux qu'il salua et auprès desquels il prit place pour leur bénédiction.

Gageons qu'il n'y ait pas trop d'eau bénite, car il préférait de loin la gienlain.

Islington

Islington arriva rapidement dans la cathédrale. Il alla saluer Monseigneur Dariush qui avait magnifiquement préparé les lieux. Peu des participants conviés étant arrivés, il prit le temps d’aller faire une bise au Gouverneur et à la Porte-parole de la nouvelle chambre.

Il rejoignit son siège se retournant déjà guettant la venue de son épouse…
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Petrus59

A son tour, Petrus se présenta, seul et discrètement. Il avait quelque peu perdu l'habitude de ce genre de cérémonies. Cela ne l'empêcha pas de s'incliner devant Dariush et saluer l'assemblée.

Alienor28

Alienor arriva sur le parvis et entra dans la cathédrale. Elle s'inclina respectueusement devant Monseigneur Dariush

Bonjour votre Eminence

Alienor lui fit un sourire, se signa embrassa les personnes présentes et rejoignit la place à côté de son époux afin de se recueillir
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Cissi

Après être passée au chateau pour déposer des dossiers et velins neufs pour son travail, Cissi prit la direction de la cathedrale d'où elle entendit en s'approchant les choeurs, signe que la cérémonie avait débuté.

Elle entra dans la demeure d'Aristote et fut surprise de la trouver illuminée de multiples bougies et cierges. Monseigneur Dariush avait encore une fois préparé la cérémonie avec attention.

Cissi s'avança dans l'allée centrale où un tapis avait été déroulé sur le pavé froid et des petits coussins ornaient les sièges et prie-Dieu, invitant les fidèles à s'asseoir ou à prier...

Elle prit place et attendit que tout le monde arrive en saluant d'un sourire les personnes qu'elle reconnaissait.

Xalta

La nouvelle CDE était élue depuis quatre jour désormais, elle avait été reconnue par les élus comme gouverneur et même si officiellement elle n'avait pas été reconnue comme tel par le duc Aurae, elle avait fait la demande à Dariush pour que celle-ci soit bénie et mise sous la protection d'Aristote. La foi est ce qui mène les hommes de bien, ou qui veulent faire le bien et puis c'est une tache ardue que d'être élu ducal ou municipal .

Elle tenait par la main Titouan, elle était ravie qu'il veuille l'accompagner, dès qu'il serait en âge de vraiment comprendre les choses , elle lui ferait suivre la pastorale. Elle arrive enfin à la Cathédrale toujours aussi majestueuse, les cloches sonnent à la volée, le parvis est animé. Même si elle n'a convié que les élus, les maires et leurs adjoints pour ceux qui en ont de même que le duc. Elle espérait aussi que le peuple et la noblesse se joindraient à eux dans un esprit de partage de leur foi .

Elle entre, exécute une génuflexion respectueuse, imitée gauchement par Titouan, se signe puis s'avance dans l'allée principale. Elle aperçoit l'homme d'Église , s'approche de lui.

Votre éminence, je suis ravie de vous revoir en ce jour, je tiens à vous remercier sincèrement car je sais que vous vivez une période difficile.

Ne voulant pas non plus attristé davantage Dariush, elle lui sourit et lui dit simplement

Qu'Aristote vous accompagne.

Puis elle gagne un des bancs en tenant toujours fermement la main de son fils adoptif, en écoutant le chant de la chorale.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Feodor

Bénédiction du conseil ducal - 12 juin 1459 :

Arrivé à la cathédrale, il entre et se signe puis se recueille un instant. Le visage marqué par la tristesse, il sait qu'il a peu de temps pour se ressaisir. Une fois au presbytère, il revêt son aube et de son étole. Se coiffe de sa mitre et prend sa crosse.
En sortant, il se retrouve face à ses enfants de choeurs heureux de le revoir....

Bonjour à vous tous,

Je suis heureux de vous voir et vous remercie d'être venus. C'est un grand jour, cette vielle Dame doit paraître sous son meilleur visage.

- Martin, tu te chargeras d'agencer les bancs et de les ornés de coussins et de fleurs. N'oublies pas le tapis rouge à disposer au coeur de l'allée.

- Arthur, allumes tous les cierges que tu pourras trouver. Que la maison du Très Haut illumine en ce jour de bénédiction.

- Ambroise, dispose 12 fauteuils face à l'autel. Les plus beaux bien évidemment

- Roland, installe la croix sur l'autel et prépare l'encensoir.

Voilà je n'oublie rien...Ah si .... Clotaire, va chercher chez l'aubergiste son meilleur vin. J'ai promis un vin de messe digne de de l'évènement. Je ne voudrai pas décevoir nos hôtes. [/b]

Puis s'adressant aux autres

Et bien n'avez vous pas de chants à préparer. L'accueil se doit d'être grandiose. Il est des jours où l'on ne doit pas sortir de fausses notes. Aujourd'hui en est un.

Tous s'activèrent, Dariush lui sortit le livre des vertus puis après quelques brèves lectures, il s'arrêta sur un texte. *Cela devrait convenir*

Une heure, c'est le temps qu'il aura fallu pour voir la cathédrale reprendre une jeunesse le temps d'une bénédiction. Alors avec son éternel regard vers Constant et Athèlme qui n'attendaient que se signal pour faire faire sonner les cloches se précipitèrent vers les cordes et dans le dos du cardinal sautèrent et se balancèrent réveillant toutes les maisonnées à 10 lieues.

Le cardinal parsemait d'encens la cathédrale et bénit la croix. S'agenouilla une dernière fois et se dressa de toute sa hauteur devant l'autel pour accueillir les membres du conseil du comté, les maires et tous ses paroissiens.

La chorale débuta un chant en guise de bienvenue, une ode à la Foy aristotélicienne.

Citation:

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Elisel

Elisel avait écouté la fin de l'oraison funèbre, puis s'était levée tandis que les moines encadraient à nouveau le cercueil et le soulevaient.
Elle leur emboîta le pas quand ils empruntèrent l'allée pour sortir de la cathédrale, notant dans la périphérie de sa vision les autres fidèles qui bougeaient à leur tour.

Arrivée sur le parvis, elle fut éblouie un instant par la clarté du jour. Si sombre dedans, si lumineux dehors...
Baissant les yeux, elle observa les moines qui hissaient le cercueil dans la charrette qui attendait au bas des marches.

Le convoi serait assez lent pour que tous ceux qui le voudraient puissent accompagner Chadada jusqu'à sa dernière demeure, dans le caveau familial des Andéol.

Note : Il n'est pas nécessaire de s'inscrire sur le forum pour pouvoir poster à la chapelle

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Ninouchka

Non loin d'Elisel, Ninou était plongée dans ses pensées. Elle n'avait qu'assez peu connu Chadada, mais elle se souvenait du jeune homme et de son frère. Elles les avaient découverts lors d'une vente aux enchères ... puis il avait fait plus ou moins ouvertement la cour à Eli et un beau jour elle s'était retrouvée témoin de leur mariage.

Après, le baron qu'il était devenu avait souhaité qu'elle se rapproche d'eux, mais les aléas de l'existence ...

Ninou poussa un très discret soupir

Elle releva les yeux quand Elisel se mit à parler de son époux, suivie par d'autres qui l'avaient bien connu.

Ninouchka écoutait, attentivement ce qui se disait, gardant un oeil soucieux sur son amie.

Monseigneur Dariush reprit ensuite le cours de la cérémonie. Cérémonie à l'issue de laquelle, les moines se rapprochèrent du cercueil. Ils s'inclinèrent, le soulevèrent et quittèrent la cathédrale d'Orléans à pas lents.

Elisel leur emboîta le pas suivie par tous ceux qui étaient là.

Ninouchka prit place dans le petit cortège. Dehors, les moines hissaient la dépouille funèbre dans une charrette qui allait la mener à Andeol, sa dernière demeure.
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Dandolo

Citation:

Constitution de l'équipe Primatiale

Nous, Cyril Kad d'Azayes, primat de France, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, évêque in Partibus de Tibériade, chevalier d'Isenduil, préfet des Vidames, comte du Forez et vicomte de Brantôme, devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote :

Ad Majorem Dei Gloriam

Fait à Rome le mercredi VIII juin de l’an de grâce MCDLIX

Pour l'assemblée épiscopale de France,
Cyril Kad cardinal d'Azayes, Primat.

Joshin

Le voyage pour accompagner son mari chez les moines, puis son propre séjour chez les nonnes, dont elle revenait à peine, avaient pris beaucoup de temps. Mais lorsqu'elle avait appris que la cérémonie pour Chadada se tenait à la Cathédrale, elle s'était hâtée.
Elle se glissa dans le lieu Saint, et resta au fond. Elle arrivait beaucoup trop en retard pour espérer seulement pouvoir dire un mot à Elisel. Elle se plaça près d'une personne qu'elle ne connaissait pas, et qui semblait prier avec ferveur. Elle saisit quelques bribes de sa prière, qui lui sembla bien belle, et regretta brièvement de ne pas avoir l'opportunité de connaitre cette dame.
Même en retard, même seule, elle ne pouvait pas ne pas venir aux obsèques de Chadada. Pour Elisel, bien sûr, mais aussi pour lui, qui l'avait guidée lors de ses premiers pas aux Ambassades, où il avait toujours été d'une patience et d'une courtoisie exemplaires.
Elle pria à son tour, silencieusement. A ses prières pour le défunt, qui se trouvait bien loin des soucis de ce monde, s'y ajoutèrent des prières plus personnelles. Pour la première fois, elle était seule, et celà la laissait dans un désarroi sans nom. Mais elle se devait de faire face, comme il l'aurait souhaité, et elle se redressa en essayant de dissimuler ses larmes.

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Feodor

Dariush reprit la lecture....

Citation:

Aristote: (...) tout comme le mariage la mort est un évènement définitif. Il faut s'y préparer donc soigneusement. Si il y a une vie après la mort, alors la vie que nous menons avant la mort doit être consacré à préparer cette vie après la mort. Tout comme notre vie avant le mariage doit être consacrée à préparer notre vie après le mariage.

Epimanos: Je vois où tu veux en venir. Pour toi la mort n'est qu'un passage qui mène à une autre vie?

Aristote: Oui, et notre vie présente doit se consacrer à préparer cette ve future.

Epimanos: Mais pourquoi cette vie future serait elle plus importante que la présente? Et comment peut-tu être sur de son existence?

Aristote: Tu te souviens de notre discussion sur la différence entre les animaux et les hommes?

Epimanos: Oui, je m'en souviens très bien. Tu disais qu'il y avait une différence entre les deux, que l'homme était intelligent quand la bête ne cherchait rien de nouveau.

Aristote: Oui. Mais comment l'homme fait il pour chercher du nouveau, pour creer même en lui et autour de lui ce nouveau?

Epimanos: Et bien si je pars de ma propre expérience, je dirais que j'ai des idées qui me viennent, et qui ne semblent venir de personne d'autre que de moi même, et que je réflechie sur ces idées.

Aristote: J'en suis arrivé à la même conclusion. Ce qui m'a frappé c'est que cela ne venait pas de ce qui m'entoure, mais de moi même, de mon intérieur. Cela semblait...

Epimanos: Immatériel non?

Aristote: Oui, immatériel. Ce n'était pas la conséquence d'une impression sensible mais d'une impression immatérielle, spirituelle.

Epimanos: Je comprend. Mais quelles conclusions en tirer? Il est évident que ces impressions viennent de notre âme.

Aristote: Oui, mais cela veut dire que notre âme est immatérielle, car l'immatériel ne peux pas venir du matériel. Personne ne peut donner ce qu'il n'a pas. N'est tu pas d'accord?

Epimanos: Oui, dit comme cela c'est compréhensible. Mais où veux tu en venir?

Aristote: Mon père est médecin Epimanos, et il m'a souvent décrit la mort: la matière se putréfie, se désintègre sous l'effet du temps. Et regarde autour de toi: la mort est toujours marquée par la destruction de la matière.

Epimanos: Oui, tout passe en ce monde, et ce que les anciens on construit est déja presque disparu.

Aristote: Mais si tu prends quelque chose qui n'est pas composé de matière, cela disparaitra t'il?

Epimanos: Il ne me semble pas: si ce n'est pas composé de matière alors cela ne peut pas se désintégrer. Cela ne mourra pas. Ainsi la pensée d'un homme comme Pythagore sera éternelle et vivra encore dans plus de mille ans.

Aristote: Donc tu penses que ce qui est immatériel ne meurt pas?

Epimanos: Avec tout ce que nous avons dit jusqu'ici, je crois que c'est une chose établie.

Aristote: Alors notre âme, qui est immatérielle, doit elle aussi, ne pas mourir. Quand nous mourons notre corps disparait, mais notre âme, elle demeure. Et c'est cette vie de l'âme qui est la vie future. C'est cette vie que notre vie présente, dans notre corps, doit préparer.

Epimanos: Le roi qui meurt va donc vivre encore?

Aristote: Oui, et c'est pour que cette vie de son âme soit heureuse que je vais prier ce soir. (...)

Aristote nous enseigne ici qu'il ne faut pas craindre la mort. En effet, la mort n'est qu'un passage. Tout au long de notre vie terrestre, nous nous appliquons à vivre dans la Vertu et l'Amitié Aristotélicienne afin qu'au jour de notre mort et du Jugement Dernier, notre âme puisse être accueillie aux côtés du Très Haut, d'Aristote et de Christos au Paradis, le Soleil.
Seuls les pécheurs qui ne se sont pas repentis se verront fermer les portes du Soleil et seront envoyés dans la Lune où ils connaîtront mille supplices aux côtés des sept Princes-Démons.
On comprend d'autant plus l'importance du repentir sincère de la confession qui nous permet de racheter nos péchés et de demander le pardon de Dieu.

Puis Dariush prit à nouveau la parole :

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Chadada, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Dariush aspergea alors le cercueil d'eau bénite en disant :

Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !

Puis Dariush fit signe à Elisel que les funérailles étaient terminées et que le cortège pouvait maintenant amener le cercueil là où il était prévu.

Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen.
[b]

edit pour ajustement sur le déroulement de la cérémonie
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Feuilllle

Elle savait quelle ne resterait pas longtemps à Orléans, mais tenait à passer dans chaque cathédrale qu'elle traversait lors de ce voyage dans leur magnifique Royaume.
Les demeures Du Très-Haut l'attiraient toujours inévitablement.

Il y avait du monde...
Si dans la cathédrale précédente un mariage s'y déroulait, ici des funérailles étaient en cours.
Elle se fit donc très discrète devant la peine presque palpable des Fidèles et des proches, et se tint au fond, recueillie entre deux piliers soutenant la magnifique voute dont le clocher s'était vu de loin, étirant son doigt d'ardoises vers les Cieux...

Elle se murmura un texte de contrition qu'elle avait jadis écrit dans un séminaire.
Puis elle repartit tranquillement, apaisée par la prière.

..................................................

Le voyage serait encore long.
Mais la vie pulsait, depuis les trilles fulgurants des grives musiciennes, aux jeunes pousses déjà érigées haut, des papillons détissant leurs cocons de soie aux gamins heureux dans les ruelles poussiéreuses...
Un des enfants Du Très-Haut partait vers le Soleil, sa vie terrestre finissait.
D'autres arrivaient, jeunes et naïfs, souriants, et souvent plein de cette énergie que la jeunesse acquiert avant de la remplacer par l'expérience et le savoir.

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Aurae

Collaboration mystique...
http://www.youtube.com/watch?v=YGRO05WcNDk

Aurae, aux côtés de sa femme physiquement et aux côtés d'Elisel par la pensée, il répéta :

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Puis vint le moment tant redouté où les personnes qui avaient connu le défunt, la personne, devait s'exprimer. Elisel prit la parole les yeux baissés, mais Aurae, lui, ne la quittait pas du regard. Il la savait forte, il savait l'amour qu'elle avait porté à Chadada et même si le destin les avait séparés, les souvenirs resteraient à jamais. Une fois qu'Elisel eut terminé, il croisa son regard, qu'il comprit immédiatement. Il lâcha la main de son épouse puis s'avança jusqu'à elle, lui prit les deux mains dans les siennes et la bisa sur la joue en murmurant, "nous sommes là" en parlant de lui et sa femme. Il prit la parole et parla de Chadada comme sa mémoire le lui permit :

Chadada, toi l'homme de fougue qui arriva de Bourgogne pour rejoindre ton frère et te joindre à la communauté blésoise naissante, tu marqua les esprits avec ce même entrain et cette dévotion qu'avait ton ainé. L'époque où nous posions les bases de ce qu'est encore aujourd'hui la ville de Blois. Qu'il était magikh le temps où nous étions avec ton frère tous les trois réunis à mettre des projets au point. La suite tout le monde la connait... Et ta disparition nous attriste tous. Une place te sera toujours acquise dans mon cœur. Soit heureux à présent parmi les étoiles sur ton chemin vers le soleil.

Il retourna prendre place auprès de sa femme.
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Kalimalice

Elle était la discrète dans son coin .Les yeux emplit de larmes que le son de la musique augmenta.
Une perte que le grand maitre de l’ordre de la Cosse de genêt ordre mort avec lui.

Elle récita, la voix entrecoupée de tristesse

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Puis elle écouta Elisel et Aurae parler du disparu .Elle se demandait si elle aussi devait faire éloge du grand maitre.
Finalement elle le fit

Au revoir Chadada, au revoir mon frère .Toi qui m’accueilli dans cet ordre que tu voulais voir naitre me faisant pleinement confiance.
J’ai pu connaitre un homme travailleur, un homme plein d’amour, plein de patience, plein d’humour.
Je t’ai admiré et je garderai au fond de moi souvenir de quelqu’un de grand pour son travail et sa gentillesse.

Apres s’être signée devant la dépouille, elle retourna prendre place dans son coin
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Jmorelle

Du couvent, elle avait eu vent des funérailles de son parrain. Enfin... De son premier parrain, celui qui l'avait accueillie à Blois. Alors, malgré la maladie qui l'avait reprise, la Blésoise avait décidé en ce jour noir de prendre la route, accompagnée de soeur Florence, vers la cathédrale.

La jeune nonne avait bien du courage de soutenir cette sacrée sacristain. Elle lui en faisait voir de toutes les couleurs depuis quelques temps... A servir de messagère, à la soigner à son chevet, à lui lire les dernières nouvelles... Mais après tout, elle aimait ça, au fond. Car dans son couvent, elle imaginait parfois comment sa vie aurait été si elle n'était pas rentrée dans les ordres. Alors, la vie de la sacristain lui permettait de sortir parfois de son quotidien.

C'est s'appuyant au bras de la jeune femme que la filleule, qui avait revêtu sa bure de retraitée, entra silencieusement dans la cathédrale, se signant au passage au bénitier. Un faible sourire, en se rappelant un souvenir à la vue de cet objet béni... Puis elle s'avança, et fit signe à soeur Florence qu'elle préférait s'installer au fond. Aujourd'hui, elle disait au revoir à un de ses proches.

Silencieusement, sans un mot pour éviter de tousser et ainsi déranger la cérémonie, Ju rejoignit les uns et les autres, mais surtout son Eli, dans la prière. C'était la seule chose qu'elle pouvait bien encore faire... Alors, intérieurement, un étrange dialogue sans retour se fit en elle...

"Alors, petit farceur, tu as fini par disparaître... Ton frère te manquait trop, avoue, alors tu as préféré le rejoindre. J'espère que de là-haut, tu penses à ta tendre épouse, et que tu te rappelles... ta cour... Oui, tu sais bien... Nous on n'y était pas, mais c'est comme si on y était tellement Blois a brûlé de savoir si tu allais te lancer un jour... Et puis ce mariage, que tu voulais encore et toujours en jaune et rouge. Je ne te l'ai jamais dit, mais jaune et rouge, bon, c'est pas trop la mode... Mais tu as toujours été plus préoccupé par ton travail que par l'assortiment des couleurs."

Petit soupir avant de continuer.

"Tu m'entends sûrement de là-haut, et tu dois bien rigoler. Mais après tout... Bientôt, ça sera à moi de te rejoindre... C'est peut-être toi qui as raison, la vie doit être bien plus belle là-haut. Et depuis des mois, le Très-Haut me rappelle à Lui. Alors... Qui sait... Je viendrai te tenir compagnie à mon tour... Et de là-haut, on veillera sur tous nos amis..."

Petit sou...rire, puis elle se tut quelques instants. Avant de reprendre.

"Au revoir mon ami, et à très bientôt... Garde-moi une petite place auprès de toi, entre mon filleul et mon parrain, j'aurai le sourire aux lèvres."

Elle laissa ses pensées vagabonder quelques instants encore, puis écouta la suite de la cérémonie.

Elisel

Elisel attendait près du cercueil, silencieusement, le temps que les cloches finissent de sonner. Elle salua d'un faible sourire Xalta qui arrivait : "Merci d'être là, Xalta", puis avisa les autres personnes qui entraient dans la cathédrale. Elle répondit à Aurae d'un signe de tête, en adressa un autre à Lyll, et finalement accueillit chaleureusement Ninouchka près d'elle, serrant sa main posée sur son épaule. "Je sais Ninou, comme toujours. Merci à toi."

Dariush commençant la cérémonie, Elisel se retourna vers l'autel et le cercueil pour l'écouter. Elle unit sa voix aux autres pour les paroles rituelles :

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Elle écouta le Cardinal pour encore quelques paroles, puis le silence s'installa dans la cathédrale : Les personnes qui l'ont bien connu...

S'avançant vers le cercueil, elle posa la main dessus et s'adressa aux autres fidèles, sans les regarder.

Chadada a eu une vie bien remplie, je crois...
Il était Chambellan quand je l'ai connu, à mon arrivée à Blois, et c'est lui qui m'a fait découvrir les ambassades. C'est à travers le travail que nous nous sommes rapprochés, pour finir par cette idylle que les Blésois connaissent.
Il était souvent occupé, mais toujours dévoué à son Duché et présent pour aider son prochain. Il partait par monts et par vaux pour Sa Majesté le Roy, et quand il quitta les ambassades ce fut pour s'investir dans l'Ordre de la Cosse de Genêt dont il fut le Grand-Maître...

Une pause, une simple respiration, un peu plus profonde.

Gardez de lui ce souvenir, d'un homme serviable et fidèle à ses convictions, à son Duché, à son Roy.

Elisel se tut, tête baissée. Elle savait qu'elle ne disait pas les mots qu'il fallait, qu'il y avait mieux, mais les paroles avaient du mal à sortir, bloqués dans sa gorge nouée. Les sentiments étaient partis, mais la solennité du moment l'étreignait, les souvenirs affluaient en vrac, et elle ne parvenait pas à y mettre de l'ordre.

Finalement, elle retourna à sa place, lançant un regard implorant vers le Duc. Lui le connaissait depuis bien plus longtemps qu'elle, et pourrait en parler mieux.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Lyll

Lyll avait connu d'abord Elisel en venant à Blois, elle avait même était conviée au baptême. Lorsqu'elle était de retour à Sancerre, Aurae lui avait fait le récit de la demande en mariage étonnante que Chadada avait effectué au jardin d'aspasie avec une bague tissée. Une demande inattendue de la part d'Elisel qui n'avait pas comprit de suite la signification du bijou inhabituel.
Lors de son installation à Blois, Lyll n'avait que peu rencontré Chadada et l'avait surtout côtoyé lorsqu'elle était maire, Chadada, malgré son absence publique, était toujours présent au moindre appel de son village ou de son duché. Il était également un confrère boucher, sujet principal de leurs échanges de missives.

Lyll vint donc à la Cathédrale pour donner un dernier hommage à une figure importante à plusieurs niveaux. Elle ne s'avança pas trop car elle attendait son époux qui lui avait promis de venir au plus vite.

Aurae

Le Duc avait apprit le commencement de la cérémonie pour Chadada, et il ne pouvait pas ne pas être présent. Il n'y allait pas en tant que Duc, même s'il ne pouvait pas ne plus l'être, mais en tant qu'ami de Chadada. Il se rappelait encore leur travail à la mairie, la création d'Alter Azur, leurs discussions sur la politique mais aussi sur la vie en générale. Chadada avait également été un grand chambellan. Ce décès mettait fin à une vie marquante pour le Duché, pour Blois, pour des amis et pour une femme, il était plus que normal que de se présenter et montrer son soutien et sa reconnaissance.
En arrivant à la cathédrale, Aurae rejoigna sa femme qui l'attendait puis ils avançèrent sur le parvis pour saluer Dariush.

Votre Eminence, mes salutations.

Il se mit sur le côté afin de laisser passer le cortège funèbre et adressa un signe de tête à Elisel pour lui signifier sa présence. Il ne trouvait pas le moment opportun pour lui adresser la parole mais le ferait à la fin de la cérémonie.
Le couple se dirigea dans l'enceinte de la cathédrale à la suite du cortège. En croisant Xalta, ils la saluèrent et allèrent prendre place.
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Ninouchka

Après avoir été à Andéol pour la veillée funèbre, Ninouchka était là pour les funérailles de Chadada.

Elle était là pour Elisel son amie depuis bien longtemps déjà. Elles étaient arrivées à quelques jours d'intervalle à Blois. Si leurs chemins "professionnels" s'étaient vite écartés l'un de l'autre car Eli était bien plus entreprenante que Ninou, leur amitié, elle, avait résisté à toutes les absences, à tous les aléas de la vie.

Elles pouvaient ne pas se voir pendant trois ou quatre mois et quand elles se rencontraient, elles renouaient le fil de leur amitié avec facilité, comme si elles ne s'étaient plus vues depuis la veille seulement.

Aujourd'hui, ayant été veuve elle aussi, Ninou pouvait sans peine imaginer la souffrance de son amie.

Elle entra dans la cathédrale, salua respectueusement le Cardinal Dariush, se dirigea vers l'autel devant lequel reposait le cercueil de Chadada.

Elle s'arrêta près de lui, s'inclina, émue à l'idée de le savoir là, à la fois si près et si loin. Elle pensa avec reconnaissance à cet homme qui avait été prêt à lui faire confiance, mais la vie ... hélas la vie ne tourne pas toujours comme on l'espère.

Puis elle se dirigea vers Eli. Elle mit sa main sur l'épaule de son amie, la pressant légèrement, chuchotant quelques mots à voix basse :

Tu n'es pas seule Eli ... si tu as besoin, je ne suis pas loin.
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Feodor

Les derniers fidèles entraient et se pressaient.

Dariush s'avança entre l'autel et le cercueil, la foule se tut et il prit la parole.

Mes biens chères soeurs, mes bien chers frères,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre un ultime hommage à notre ami aujourd'hui décédé, Chadada. Cet homme remarquable laisse en son duché et en sa famille un vide immense.

Prions ensemble.

Chadada est encore ici, parmi nous. Non pas entre ces planches qui ne contiennent que sa dépouille mortelle mais bien partout dans cette église qu'il chérissait par-dessus tout. Disons ensemble un dernier adieu à son âme !

Ensuite, Dariush et la foule prononcèrent les paroles rituelles.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen

Après quoi Dariush reprit la parole.

Frères, un enterrement sert aussi à prouver à une famille endeuillée que nous sommes à leurs côtés. Mais aujourd'hui, cette famille c'est tout la communauté aristotélicienne d'Orléans. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère et de lui demander de lui faire bon accueil.

Dariush fit un petit signe discret et un diacre alluma en silence les cierges autour du cercueil. Puis il reprit la parole.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Chadada qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Chadada, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Maintenant, comme il est de mon habitude, il est plus aisé pour les personnes qui l'on bien connu de parler de lui. C'est pourquoi j'invite celle ou celui qui souhaite dire un mot à venir a mes côté et rendre un dernier hommage.
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Xalta

Elle arrive devant la cathédrale d'Orléans, majestueuse, des personnes sont déjà présentes, elle salue d'un mouvement de tête, puis entre dans l'édifice, comme à chaque fois, en signe d'humilité , une génuflexion, un signe puis elle s'avance dans l'allée principale, elle aperçoit le cercueil, puis Dariush et enfin Elisel, elle est venue par compassion et par respect pour Elisel car il faut bien le reconnaître qu'elle ne connaissait pas le défunt, elle l'avait croisé souvent, mais c'était tout.

Elle avait déjà présenté ses condoléances à Elisel dans l'enceinte de la CDN quand elle avait annoncé le décès de son époux, mais que pouvait-elle dire en ce jour si ce n'est lui renouveler sa sympathie en ces heures sombres. Elle salue Dariush avec tous les égards du à son rang malgré tout elle lui donne quand même du Monseigneur par habitude et non par manque de respect.

Monseigneur!

Que dire de plus, puis elle se tourne vers Elisel

Bonjour Elisel
Je te renouvelle mes sincères condoléances

Puis elle s'éloigne de quelques bancs préférant laisser les premiers rangs aux amis de le jeune veuve et du défunt.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Elisel

Chadada était décédé en janvier, si loin déjà... Pirlouit, le domestique irascible du Domaine d'Andéol l'avait trouvé, gisant près des grilles. Aucune explication, il n'en avait pas eu le temps, laissant la Baronne dernière dépositaire du nom. Sur l'appel d'Elisel, des moines étaient venus pour le veiller, les mêmes qui avaient veillé l’aîné des Andéol, Mike. Des proches étaient venus pour partager ses prières, ou la soutenir à ce moment.
Et puis, des évènements imprévus étaient survenus, empêchant le bon déroulement de l'inhumation. L'agitation dans le Domaine Royal, la levée de ban de la Reyne... Elisel ne voulait pas d'une cérémonie à la va-vite, par respect.
Et alors, la décision avait été prise. Un voyage à Paris, des renseignements un peu partout, et elle avait trouvé un embaumeur d'assez bonne réputation pour pouvoir lui confier le corps du feu Baron. Elle s'était torturé quelques jours, à l'idée de ce qui allait être fait. Pouvait-on parler de respect alors qu'elle le laissait à un écorcheur ? Dans ses prières au Très-Haut, elle ajoutait son propre nom à la liste, en espérant qu'Il comprenne ses motivations. L'âme de Chadada était sûrement déjà partie Le rejoindre, est-ce que le corps avait toujours autant d'importance ?

Les moines étaient allés chercher le corps chez l'embaumeur à Paris, guidés par Elisel. Après un cortège des plus funèbres, environnés par les murmures des prières, ils étaient revenus à Orléans, peu avant que les cloches ne sonnent, et portèrent le cercueil dans la cathédrale au son des tintements...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Feodor

Funérailles Chadada.

La cardinal entre dans la cathédrale. Puis prépare les lieux pour accueillir les paroissiens qui viendraient accompagner Chadada dans sa dernière demeure.

Tout préparé il fait sonner les cloches ...

Dariush se met sur le parvis pour accueillir le cortège funèbre.

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Ottobismarck

Bienvenue à la Cathédrale d'Orléans

Vous trouverez ici les annonces de l'Eglise Romaine, les grandes cérémonies, les décrets et les autres documents relatifs aux fonctionnements de notre Diocèse.

Par ailleurs, vous pouvez communiquer avec les autorités spirituelles d'Orléans en ce lieu.

Si toutefois, vous souhaitez une rencontre en privé avec le clergé ou l'Evêque, il est possible de se rendre ici : http://cathedrale-sens.actifforum.com/

[HRP] S'il était possible aux censeurs de mettre ce topic en annonce ? Merci [/HRP]
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Aureliani Episcopus

--Frere_gregoire

Citation:

Démission de l'archidiacre
Milandor démissionne de sa charge d'archidiacre du diocèse d'Orléans

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Frère Caesar Milandor de Castel Vilar de la Duranxie, dict Milandor

archidiacre

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le dixième jour du mois de Février, de l’an de grâce 1461.

Citation:

Nomination d'un nouveau vicaire diocésain
Le Père Thimoté est nommé à la charge de vicaire diocésain du diocèse d'Orléans

Nous, Monseigneur David Grégoire Aristote de Sent-Bertran de Nivellus, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Père Thimoté

vicaire diocésain

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le quinzième jour du mois de Février, de l’an de grâce 1461.

--Frere_gregoire

Frère Grégoire vint faire sonner les cloches à la demande de l'évêque. La messe dominicale en la cathédrale d'Orléans allait bientôt commencer.

Rolandcartier

Le Père Roland vint à la cathédrale d'Orléans afin d'aider l'évêque dans son office.

David064

L'évesque entra dans la cathédrale. Il salua Roland puis s'agenouilla au bout de la nef. La messe de ce dimanche était particulière. C'était aujourd'hui l'anniversaire de la mort de feu son Éminence le Cardinal Dariush, son prédécesseur à la tête du diocèse. C'était aussi particulier car ce serait probablement sa dernière messe orléanaise. Il pria longuement puis se releva et pénétra dans la sacristie pour se préparer.

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Elisel

Les cloches sonnaient...
Essayant de tenir la bonne résolution qu'elle s'était faite en début d'année, Elisel passant par là monta les marches menant à l'édifice, entra, se signa, puis remonta l'allée pour s'installer sur un banc dans la cathédrale.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

David064

L'évêque s'installa dans le choeur. Frère Roland était installé à ses côtés. Il savait qu'il célébrait sa dernière messe dans cette cathédrale. Il commença donc la célébration.

Mes chers amis,

Bienvenue pour cette messe dominicale. Cette messe est particulière car elle est dédiée à la mémoire de mon prédécesseur le cardinal Dariush qui nous a quitté il y a un an. Ce sera aussi ma dernière messe parmi vous, le Très-Haut m'appelant à une autre mission. Mais tout de suite prions tous ensemble. Demandons pardon pour nos fautes.

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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David064

Maintenant réaffirmons notre foy en récitant le credo de tous les aristotéliciens.

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Thimote

Lui: Thimoté, le nouveau Père Thimoté vous avez déjà entendu parlé de lui?

Elle: non jamais, mais d'où vient-il?

Lui: il parait qu'il était habitant de Montargis jadis, mais...il y a longtemps, il nous est arrivé il y a peu

Elle: il a l'air bien jeune pour un curé!

Lui: il est vicaire diocésain...

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Les discussions étaient répétitives, l'on parlait d'un nouveau mais personne ne l'avait encore vu, il avait été nommé à la paroisse de Gien, et au Diocése...de bonne réputation, calme et réfléchi, quelqu'un d'honnête et respectueux...et en plus il aimait bien la bibine!

Thimoté suivait la messe avec beaucoup d'attention, il faut dire que Monseigneur David était pour lui un Evêque de référence, il n'était pas seulement son supérieur mais aussi une personne qu'il respecte beaucoup de par la nature des choses, c'était David qui l'avait initié à de nombreuses choses, et il était motivé à intégrer l'église grace à lui...

Une vocation de foi ne vient pas souvent sans un bon maître en la matière...

Tous en choeur ils répétèrent le Crédo de la sainte mère l'église.

Je crois en Dieu, ..., Amen....

Elisel

Décidément, depuis la mort de feu Son Eminence Dariush, les hommes d'Eglise ne restaient plus en Orléans. Serait-ce le peu de foi des Orléanais qui leur faisait baisser les bras ? Elle avait vu peu de gens aussi motivés depuis, mais elle se disait que Monseigneur David pourrait être de ceux-ci. Un coup de fouet pour le Duché.
Elle fut bien peinée d'entendre son prochain départ, la date semblait symbolique, et elle soupira en récitant le pardon et le crédo à sa suite. Ce n'est pas comme ça que les Orléanais allaient retrouver le chemin des églises...
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David064

Frère David vint alors lire un passage du Livre des Vertus.

Livre des Vertus - Vita d'Aristote - Dialogues XIII : La réception chez Polyphilos a écrit:

Aristote avait été invité à une réception chez un riche marchand athénien exerçant également les fonctions d'archonte. Il s'appelait Polyphilos. C'était un homme riche et puissant, passionné par la philosophie. Il venait souvent écouter Aristote, aussi souvent que ses charges et son statut le lui permettaient. Sa maison était pleine à craquer, et les tables regorgeaient de victuailles.

Aristote tenait une coupe de vin qu'il venait de remplir au cratère. Il prit une feuille de vigne farcie quand Polyphilos s'approcha de lui.

Polyphilos : Aristote, cher maître. Comment trouvez-vous cette réception ?

Aristote : Je vous avoue que je préfère les plus petits comités, on ne s'entend pas, ici. Mais votre maison est splendide et le banquet est digne des plus grands rois.

Polyphilos : Merci pour ces compliments. Mais rien n'est trop beau pour mes amis et j'aime à les avoir tous autour de moi.

Aristote : Tous ces gens ici, sont donc vos amis ?

Polyphilos : Bien entendu. Nul n'entre ici qui ne soit mon ami.

Aristote : Je vois pourtant des gens de toutes extractions sociales et occupant diverses fonctions pour la Cité.

Polyphilos : Et alors ? Je ne suis pas hautain. Je laisse ça au nouveaux riches.

Aristote : Certes, c'est tout à votre honneur. Mais il ne peut s'agir d'amitié véritable. Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales.

Le jeune fils de Polyphilos s'était approché.

Eumónos : Je le répète sans cesse à mon père. Ces gens ne sont pas ses amis et il doit prendre ses distances.

Aristote : Ce serait tomber dans l'excès inverse, jeune homme. L'amitié est le plus grand bien de l'homme. Elle noue les liens des communautés. Et les communautés forment à leur tour la Cité. L'amitié permet les relations sociale et l'Humain peut alors prendre part dans les affaires de la Cité. Et comme la vertu cardinale de l'homme est la participation à la cité, l'amitié est une chose essentielle.

Eumónos : Mais comment trouver un parfait égal ?

Aristote : Ce n'est pas nécessaire. Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter.

Polyphilos et Eumónos hochèrent la tête pour marquer leur accord. Aristote s'éloigna de quelques pas avant de se retourner.

Aristote : Ces feuilles de vigne sont délicieuses, aussi délicieuses que le conseil d'un ami, vous ne trouvez pas ?

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David064

Frère David s'avança au milieu de la nef et il commença à prêcher.

Mes amis. Oui je vous appelle mes amis, car le lien qui nous unit tous ici est un lien d'amitié. Ce lien est plus ou moins fort, plus ou moins véritable. C'est ce que nous enseigne ce texte, cette démonstration du prophète Aristote. On ne peut avoir beaucoup d'amis véritables. Aussi vous inviterai-je à cultiver ce lien, à vivre ensemble pour qu'il devienne plus fort. Vous ne pourrez jamais être amis avec tous les habitants du duché mais vous pourrez construire un lien d'amitié avec beaucoup d'entre eux. Je vous y invite car le sens de la Vie c'est l'Amour, cet Amour qui fait grandir l'Amitié.

L'Amitié, nous la partageons, nous l'avons partagé. Avec moi et avec mes prédécesseurs pour qui nous prions aujourd'hui, tout particulièrement le cardinal Dariush, évêque exemplaire, proche des fidèles. Beaucoup d'entre vous avaient noués des liens d'amitié forts avec lui. Nous le prions tous aujourd'hui du fond de notre coeur.

Il se mit en prière, silencieusement.

Puis il reprit.

Aujourd'hui, nous vivons des temps troublés. Je vous invite donc à la plus grande prudence et à rester fidèle au Livre des Vertus. Une nouvelle mission m'est confiée et je vais devoir vous quitter pour l'accomplir. Je ne vous abandonne pas pour autant. Je vous porte chacun et chacune dans mes prières. Je vous confie au Père Thimoté, nouveau vicaire épiscopal, en attendant l'élection d'un nouvel évêque, ce qui ne tardera pas, j'en suis convaincu. J'ai passé des moments formidables avec vous tous et je tiens à vous adresser un message d'amitié et de profond respect.

Que le Très-Haut vous bénisse. Qu'Il bénisse Orléans et tous les fidèles de ce duché. Qu'Il vous accorde à tous sa Très Sainte Protection.

Amen.

Sur ces mots, il laissa le Père Thimoté célébrer le partage de l'amitié et clore l'office.

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Thimote

Monseigneur David, merci! Merci avant tout pour le travail que vous avez fourni pour le Diocèse d'Orléans, la Province de Sens et ses ouailles! Je pense pouvoir le dire au nom de chacun et votre départ doit certainement en attristé plus d'un! Néanmoins notre carrière religieuse n'est pas des plus simples, nous nous attachons à plusieurs villes, plusieurs duchés et les fidèles de notre diocèses et province, nous avons cette chance de rencontrer un maximum de personne, nous ne sommes pas seulement des guides spirituelle, des amis, mais d'une même famille, une fraternité aristotélicienne. Cette fraternité forte qui nous lie pour le meilleur et pour le pire, sans jugement, sans affrontement, une aide sans rendu...

Merci Monseigneur David, car vous avez pu montrer par votre passage en Orléans que nombreux sont les évêques qui donnent encore de leurs personnes pour le bien d'un diocèse, il n'est pas de même partout et je souhaite à ce diocèse de retrouver quelqu'un comme vous! Votre présence, votre persévérance à maintenir un équilibre de la Foy, voilà un beau programme que je me réserve pour mon futur! Vous êtes un exemple parmi les hauts prélats et grâce à vous, l'image de l'église reprend forme!

Mes chers amis, je tiens à vous le dire. Tantôt l'église peut vous décevoir par sa lenteur, par son manque de dynamisme, par son absence..., tantôt elle peut être source de grand bonheur! Et n'oubliez jamais ces grands hommes qui marque de leur emprunte l'église tel que l'a pu faire Feu Son Éminence Monseigneur Dariush..., je pense à lui mais à de nombreuses autres personnalités, Feu Son Éminence Monseigneur Bigornéa, Jeandalf, Zeuxp, Gédéon, Lovian, ...et j'en passe!

Aujourd'hui, je vais vous parler du jugement: Le but d'un jugement est l'établissement de la vérité..Et le but de la pénitence est le rachat de l'âme par celui qui à fauté. Je vous invite donc à venir sans hésitation vous confesser.

Ceci n'est pas décision humaine, mais bien doctrine Divine...Lisons ensemble un extrait de la pré-histoire, chapitre VI-la punition

Citation:

Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.

Les six jours furent terribles, les éclairs déchirant le ciel et le tonnerre ébranlant la volonté des plus faibles. Nombre d’humains fuirent alors la ville. Seuls restaient les plus vils, qui écoutaient les prêches des sept incarnations du péché, et les plus vertueux, qui, à l’instar des sept incarnations de la vertu, acceptaient la punition de Dieu. Même la Créature Sans Nom eut la prudence de prendre la fuite, laissant les sept corrompus s’aveugler dans leur folie.

Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s’ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s’effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.

Les sept incarnations du péchés furent punies par Dieu. Elles furent jetées dans la lune, vivant depuis une éternité de souffrances sous le titre de Princes-démons. Ceux qui les avaient écoutés subirent le même terrible sort, portant depuis le titre de démons. Leur amour du vice et
leur haine de Dieu ne faisant que s’accroître au cour des siècles, ils prirent de plus en plus de malsain plaisir à pratiquer leur office. Et leur corps refléta peu à peu la noirceur et la bestialité de leur âme.

Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d’humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu’Il n’avait pas nommée.

Ainsi, mes enfants.. voyez comme nul péché ne peut être pardonné, quand sincère repentance est dite...Une fois confession entendue, l'âme se trouve à nouveau plus légère, et peut reprendre le chemin de la vertu. D'ou l'importance de la confession, et de la repentance...

Tout comme les Archanges, vivez une vie de vertu, pour la Gloire du Seigneur, mais ne soyez pas trop orgueilleux, et sachez reconnaitre quand vous avez commis un péché... Repentez vous, et continuer à mener votre vie, une fois absout..

A présent, joignons nos mains dans le sacre de la communion. En cet instant, les quartes éléments sont réunis, ainsi que le cinquième: la présence des âmes qui se joignent à nous pour prier ensemble.

Je souhaiterai profiter de ce moment, mes très cher paroissiens, concitoyens, et amis, pour remercier publiquement le clergé d'Orléans pour l'accueil qu'ils m'ont conféré...j'espère croisé rapidement les membres du Conseil Municipal de Gien, et du Duché d'Orléans.

Je vous remercie de votre attention, mes enfants, que Dieu vous garde..
Dominus vobiscum

Ladyemeraude

Sarah était présente , les mots amitiés et le départ de frère David et la mort de Dariush un ami très cher elle découvrait un autre clerc qui prêchait Thimote.

Elle méditait sur le lien d'amitié et la perte d'un ami...

Elle ne pouvait parler pas un son ne sortait de sa bouche.

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Mclegrand

Le gouverneur avait reçu une annonce à afficher, qu'il avait lu, à laquelle il avait souri, répondu, et qu'il alla s'empresser d'afficher à la cathédrale.

Citation:

A mes soeurs, à mes frères, mes enfants,
A l'ensemble des fidèles,
Aux habitants des villes de Patay, de Blois, d'Orléans, de Gien, de Montargis, de Conflans les Sens, de Troyes, de Tonnerre, de Cosne et de Nevers.

Mes très chers amis,

En ce jour, l'organisation religieuse de nos villes va se voir réorganisée, car en effet, me reviens la lourde, mais si passionnante tâche de devenir l'archevêque
de cette belle province de Conflans les Sens.

Plus qu'un changement d'homme, c'est toute la façon de concevoir l'organisation qui va être modifiée, améliorée.
Mes chers amis, je ne reviendrai pas sur la façon dont Rome statuait, dont Rome appliquait, dont Rome jugeait, dont Rome détruisait, dont Rome faisait preuve de manque
d'ouverture,de sagesse, de discernement, et de neutralité.
Je ne reviendrai pas sur tout ces aspects que trop d'entre vous connaissent, que trop d'entre vous regrettent, que d'entre vous condamnent.
Je ne reviendrai pas sur ces évènements qui nous ont déçus, mais plutôt sur ce que nous allons construire ensemble.
Désormais, l'Eglise Aristotélicienne se détourne d'une Rome trop souvent plus préoccupée par ses privilèges que par la volonté de nommer des prêtres pour prodiguer
messes et sacrements à ses fidèles.
Tel est mon engagement devant vous aujourd'hui.
J'invite les membres de l'Eglise de la Province de Conflans les Sens à prendre contact avec moi afin de pouvoir discuter de leurs attentes, de leurs espérances,
de leurs volontés de changement afin de pouvoir, demain, construire une Eglise proche de ses fidèles, proche du quotidien.
Car la réalité ne se construit pas dans le marbre Romain, mais sur la pierre de nos églises.
Ici et maintenant, l'amitié Aristotélicienne retrouvera la place qui lui revient, nous donnerons la possibilité aux prêtres d'acccomplir la mission qu'ils ont accepté
lors de leur ordination.
Guider les fidèles sur la route du Paradis Solaire, accomplissant la volonté et les commandements du Tout Puissant et des deux prophètes, Christos et Aristote.
Telle est ma seule vocation, ma seule envie, ma seule ambition, à moi, et aux clercs qui m'accompagnent.

Mes chers enfants, amis Aristotéliciens de la province de conflans les Sens, je vous invite aujourd'hui pour un nouveau voyage.
J'invite également les fidèles désireux d'apporter une pierre à ce bel édifice que nous construirons ensemble dans votre belle Province. Toute personne, marié,
ou non, aura la possibilité d'oeuvrer pour la foy, et d'apporter ses idées, et suggestions, mais aussi inspiration, et j'en serai infiniment heureux et honoré.

Puisse le Tout Puissant, les prophètes Christos et Aristote nous donner la force de parvenir à nos rêves, et ainsi nous mener sur le Paradis solaire.

A très bientôt,
Aristotéliciennes Salutations

Monseigneur Orcus DiCésarini

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Le_vieux_dunor

Le vieux entra dans la cathédrale, ouvrant grand ses yeux.

Bin ça alors, depuis que j'suis né, c'est bin la première fois que je rentre ici. Ça change de l'église de Montargis.

Traversant la grande nef, admirant les vitraux, se recueillant devant les statues, il cherchait quelqu'un à qui s'adresser. Finalement, il vit une personne qu'avait pas l'air d'un simple paroissien.

Excusez-moi, jeune homme. Pouvez-vous me dire comment contacter notre évêque ? A moins que vous puissiez lui dire que quelqu'un le mande pour une affaire de la plus haute importance.

Le_vieux_dunor

Le vieil homme se retrouva seul dans le grand édifice. Il avait une mission, il attendrait le temps qu'il faudrait. Pas bête, il avait rempli sa besace pour tenir longtemps. A son age, on avait peu d’appétit et beaucoup de patience.

Il commença à compter les bancs, une fois, deux fois,... jusqu'à ce qu'il s'endormisse.

Le_vieux_dunor

Quoi ? Que fais-je ? Où suis-je ?

Le vieux mit quelques minutes à réaliser où il se trouvait. Son sommeil profond avait été rompu par un bruit.

Il regarda alentour, se demandant quelle pouvait en être l'origine.

Thimote

L'origine du bruit...l'évêque d'Orléans était entré dans la cathédrale afin de préparer une grande cérémonie, prochainement aurait lieu la bénédiction du conseil ducale. Il n'avait pas vu l'homme qui dormait sur le banc. Il prépara l'autel avec attention, récolta les quelques écus des cierges afin de les remplacer.

Le_vieux_dunor

Tiens, v'la du monde. Pi ça a l'air d'être un religieux.

Le vieux se leva, se disant qu'il avait un peu faim.

Bin, aux bruits de mon ventre, je dois avoir dormi longtemps.

Il s'approcha de Thimote, agacé par son dos en compote tout en s'appuyant su sa canne.

Bonjour jeune homme. J'suis le vieux Dunor, de Montargis. j'm'en suis venu à la capitale à la demande de mon fils. Savez-vous , euh...

Il s’arrêta une seconde puis reprit.

Bin deux choses. Quel jour sommes nous et si vous savez où trouver un responsable de cette cathédrale ? Siou plait !

Thimote

Si au début il avait été surpris de voir quelqu'un à cette heure-ci, dans une église, l'homme semblait avoir dormi à l'intérieur de la cathérale, il était rare de voir des fidèles aussi croyant, ou, cet homme était sans domicile?

Non il n'avait pas l'air d'être sans le sous, Thimoté lui sourit en lui répondant:

Et bien Monsieur, Nous sommes le 6 avril et un responsable? je me présente, le Père Thimoté, je suis l'Evêque de ce diocèse! Si je peux vous aider? Je suis responsable du Diocèse d'Orléans mais la seule paroisse qu'Orléans je gère pas c'est Montargis.

Voulez vous une couverture? vous n'avez pas trop froid?? vous avez l'air d'avoir dormi quelques heures, vous en avez des marques sur le visage de vous être posé sur les bancs.

Rolandcartier

Le Grand Prieur Grégorien, revint d'Argentat à toute allure et afficha quelque chose avant de retourner vaquer à ses occupations.

Citation:

L'ORDRE GREGORIEN

Recteur : Monseigneur Lyonis d'Apperault

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié" (St Grégoire de Naziance)

C'est sous l'impulsion d'un travail commun et assidu de grands noms de notre sainte église, Mgr Lescure, Mgr Moile, Mgr Nolivos et Mgr Vilca que l'ordre vit le jour. Nous tenons à souligner notre hommage pour ceux d'entre eux qui ont été rappelés auprès du Très Haut. Que le travail qui nous attend soit la continuité de ce qui a déjà été entrepris avec tant de piété.

Valeurs de l’ordre

L’ordre Grégorien a pour référence cinq saints, docteurs de l’Eglise aristotélicienne, Grégoire de Naziance, notre saint de référence, Basile le Grand, Jérôme, Jean Chrysostome et Antoine de Padoue.
Chacun d’eux, par sa vie et par son œuvre, a mis en avant les quatre valeurs qui sont le ciment et la raison d'être de notre ordre :

SAVOIR

AMITIÉ

PARTAGE

CHARITÉ

Hauts-lieux de l’ordre

Grande Bibliothèque :

Dans le souci d’assembler les connaissances religieuses et de les partager avec tous, la Grande Bibliothèque concentre les livres que possède l’ordre et les tient à la disposition des visiteurs.
Des frères copistes sont chargés de trouver les connaissances, en accord avec le dogme aristotélicien et les valeurs prônées par l'ordre et d’en faire une copie pour la bibliothèque dont la direction est assurée par le Bibliothécaire de l’ordre.

École de théologie et de liturgie :

Cette école a pour objet de proposer des évolutions dans le dogme, en concertation avec le Saint Collège, et de créer une liturgie la plus proche possible des préoccupations des fidèles.
L’école est ouverte à tous les frères de l’ordre et est dirigée par le Théologal de l’ordre.

Monastère D'Argentat :

Il abrite le chapitre général qui régit la vie et les grandes décisions de l'ordre; elle est sous la responsabilité du recteur (Maître de l’ordre).

Abbaye de Flavigny sur Ozerain :

Abbaye fille de notre ordre, elle se situe en Bourgogne, pas loin de Sémur, elle abrite des reliques de Saint Origène et travaille à la traduction des textes de doctrine de ce Saint protecteur de notre ordre. Elle produit également du vin réputé, ainsi qu'une liqueur appelée Bénédictine. C'est un haut lieu de pélerinage.

Actions de l’ordre

Prêche :

L’action la plus visible de l’ordre est le prêche dans le royaume et même au-delà. Le prêche a pour objet de diffuser le dogme de notre Église ainsi que les valeurs de notre ordre. C’est également le meilleur moyen de faire venir à nous les vocations.
Les frères prêcheurs sont placés sous la responsabilité du Chapelain de l’ordre. Cette action est associée au travail des missionnaires sous la houlette de la congrégation de la diffusion de la foi.

Cérémonies :

L'Ordre a la possibilité d'officier plusieurs cérémonies. Les célébrations effectuées, vous recevrez des certificats attestants de la validité de la cérémonie.
Ainsi, ceux qui voudront être baptisé recevront une pastorale, des cours globaux sur l'Eglise Aristotélicienne, qui s'ensuivra d'une cérémonie.
Les futurs mariés peuvent également se rendre au monastère et recevoir se sacrement.
Ceux qui choisiront une voie ecclésiastique auront la possibilité d'être ordonné au monastère.

Monastère (en codage) :

L’ordre prendra en charge un monastère codé, dès que possible, et permettra ainsi à tout visiteur de venir et de découvrir nos valeurs ainsi que les produits fabriqués dans ce monastère.
Sous la responsabilité du Père Supérieur, les moines œuvreront.

Politique & Social :

L'ordre s’attachera à aider les plus démunis aussi bien spirituellement que matériellement. Dans cette optique, toute implication dans la vie politique sera encouragée afin de mettre en place des aides aux plus pauvres, en bonne intelligence avec l'économie locale.

Il est à souligner que l'ordre vit une refonte totale de son organisation et qu'il reste encore beaucoup de tâches passionnantes et gratifiantes à réaliser pour le groupe de travail qui se monte (les novices pourraient y être associés).

Vers le monastère Grégorien >>ICI

Alyosus

Alyosus conservait la mine des mauvais jours, son humeur naturelle , diraient les mauvaises langues. Rien que de mettre les pieds dans ce duché, duché du despotisme, de l'impuissance et de la bêtise orchestrée.
Il se musela ainsi, comme les autres puis après avoir déposé ses affaires à Gien, se rendit en la capitale, enfin en la cathédrale d'Orléans afin de prier. Il pénétra ainsi dans le saint édifice , vide à cette heure ci, et après s'être signé à l'entrée , prit une bougie et l'alluma.

Le saint esprit , la lumière d'Aristote. Il regarda la flamme de la bougie et se mit à sourire. Plus le temps passait, plus l'homme devenait croyant, même s'il n'aimait pas les cérémonies religieuses officielles. Puis son esprit s'apaisa de lui même, rien qu'a regarder la bougie, il avait conservé cette faculté de méditer si particulière depuis l'enfance , s'il s'éloignait des hommes, depuis cette nuit ou sa maison avait failli s'embraser sous son inconscience d'enfant et qu'il avait vu les flammes s'élever.

Il restait fasciné par le feu purificateur , destructeur. Le deuxième pilier de sa vie d'homme sans mauvais jeu de mot était l'arbre contre lequel il aimait s'adosser , les forêts ou il se promenait.
Rien d'original certes ! Après cette petite séance , il reprit le chemin du retour.
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Xalta

Dimanche matin, elle était debout très tôt, gérant ses quelques affaires, s'occupant de son fils. Puis voyant l'heure tourner, elle se décida, elle en avait parlé plus tôt dans la semaine. Elle confia son fils à Euphémie, lui donnant rendez-vous ultérieurement dans la cathédrale. Elle fit la route Blois Orléans à vive allure sur le dos de sa monture. Elle sauta de son cheval devant le parvis, héla un jeune homme pour qu'il aille le mettre chez le forgeron qui accueillait parfois les chevaux le temps que leur maître était en ville. Puis elle entra dans la cathédrale, poussant les lourdes portes de chaque coté. puis elle traversa rapidement la nef sa sacoche sous le bras qui contenait sa tenue d'officiante.

Rapidement, elle prépara le lieu saint pour accueillir les fidèles qui viendraient peut-être. Puis elle se prépara rapidement, enfilant sa soutane de diaconesse. Puis elle fit sonner les cloches pour appeler tous les fidèles à venir se rassembler.

Dragomir.

Dragomir parvint peu après à la cathédrale d'Orléans. Après s'être signé à l'entrée , il traversa l'allée centrale. Il lorgnait les vitraux racontant l'histoire sainte , des images pour ceux qui ne savaient lire et même s'il déchiffrait maladroitement, il devait se concentrer pour suivre les lignes des manuscrits. A quoi bon, un homme d'armes n'avait pas besoin de cela!

Les cloches résonnaient joyeusement au dessus de sa tête. la poussière des chemins collant encore à ses vêtements . Il plaignait ceux qui devraient travailler aux champs en cette journée quoique le dimanche, les fidèles se rassemblaient pour prier . Nous étions tout de même en pleine moisson, alors il ne savait s'ils seraient nombreux .

Il attendit ainsi les fidèles, il était le premier , levé dès matines. Il avait surgit de sa tente, l'armée comme à son habitude avait choisie de rester hors les murs de la ville de Blois, repéré un ruisseau ou l'eau coulait pour se laver sobrement puis à pied avait parcouru le chemin jusqu' à la cathédrale, traversant le marché de la ville , chipant une pomme au passage pour calmer sa faim.
Et le voila qui attendait le début de la messe.

Xalta

Un sourire éclaira le visage de la Montargoise en voyant arriver parmi les premiers son jeune écuyer. Comme à son habitude, elle avait filé sans prévenir qui que ce soit. Sa distraction ou son impulsivité _c'est selon_ un jour, la perdrait. Elle s'approcha du jeune homme en quelques enjambées.

Bonjour Dragomir, je suis heureuse de te voir ici.
Et toutes mes excuses dans ma précipitation, je suis partie sans prévenir qui que ce soit.
La vie en camp militaire te plait-elle ?
Dis moi, est ce que mon frère a commencé ses leçons avec toi ?

Elle lui sourit avec tendresse, elle appréciait le Serbe, plus d'une fois il avait été source de vives inquiétudes mais il était toujours là, bien vif à son grand soulagement.

Je me demande si nous serons nombreux...
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Elisel

Elisel avait perdu tout espoir de suivre enore une messe à Blois. Le clergé orléanais était bien trop clairsemé pour cela.
Par contre, elle avait encore espoir qu'en la capitale se tiendrait peut-être un office, même aussi petit soit il.
Le Dimanche, jour du Très-Haut, elle s'était donc levée tôt - pour une fois, pas de garde pendant la nuit, et elle avait pu profité d'un sommeil réparateur -puis s'était fait emmener à la capitale, croisant les doigts.

Et là, -Oh miracle !-, elle entendit les carillons aux abords de la cathédrale. Inouï ! Inespéré ! La maire de Blois sortit de sa torture sur roue comme un diable de sa boite, et courut pour monter les marches du parvis, relevant juste assez ses jupes pour ne pas se prendre les pieds dedans, sans pour autant devenir indécente. Pourquoi tenait-elle à sa tenue ce jour ? Le Très-Haut, peut-être.

Il lui fallut un bref instant pour s'accommoder à la pénombre des lieux après la luminosité de l'extérieur. Elle repéra immédiatement le bénitier, y trempa deux doigts avant de se signer dans l'alignement de la nef, puis elle s'avança vivement pour savoir qui officiait.

Xalta ?! Après un très bref moment de surprise, Elisel s'approcha d'elle et l'embrassa joyeusement, ravie de la revoir à cet endroit. Pour un peu, elle l'aurait même serrée dans ses bras en tournoyant.

La bonne journée, Xalta ! Merci pour le salut de nos âmes...

Et sans un mot de plus, elle alla s'installer dans les premiers rangs, le sourire aux lèvres. Pas qu'elle ne priait pas de son côté, mais parfois, le faire tous ensemble était réconfortant.

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Xalta

Le temps de saluer Dragomir qu'Elisel fait son apparition, un autre large sourire ourle les lèvres de la diaconesse. Heureuse de la voir ici lieu. Elle rit légèrement à la réaction de la Blésoise. Elle lui rend sa bise.

Bonjour Elisel, ravie de te voir !

Je vais tenter de faire de mon mieux pour le salut des âmes. Mais si vous n'êtes que deux. je devrais m'en sortir.

Un clin d'oeil. Puis elle la regarde s'installer.

Eh bien, je vais commencer peut-être que d'autres se joindront à nous.

Elle se place devant l'autel. Petite toux discrète pour éclaircir sa voix et de se lancer.

Bienvenue à vous, Courageux du dimanche matin.
Je suis heureuse de vous accueillir afin de perpétrer cet us qui nous vient des premiers fidèles qui se réunissaient alors autour de la tombe d'Oane chaque septième jour de la semaine jusqu'au jour où ils se laissèrent aller sur la voie de l'acédie et des vices et en oublièrent même Dieu, préférant paresser.

D'ailleurs pour commencer cet office, nous allons entamer ensemble la prière du pardon. Je vous rapelle que je suis disponible pour toutes vos confessions. Il ne faut jamais oublier qu'à l'heure de notre mort, Le Très-Haut nous jugera et décidera de notre éternité.

Leanore

Qu'état-ce donc ces cloches qui sonnaient au loin...... Le tocsin.... une attaque ?
Léanore tentait d'ouvrir un oeil allongée sur le lit de camp, puis le referma.

Les cloches étaient joyeuses et continuaient leur chant

La jeune femme ouvrit donc les yeux, écouta plus attentivement..... Par Aristote, ces cloches appelaient à l'office. Un office..... qui ?

Elle enfila rapidement une robe propre et toute simple et guidée par le son des cloches elle arriva devant la cathédrale

Timidement elle poussa la porte et là dans l'a lumière qui filtrait au travers d'un vitrail, vit Xalta qui officiait. IL y avait quelques fidèles qui écoutaient et Léanore les rejoignit puis pria avec eux.

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Tomrone

Les cloches avaient sonnés et comme toujours, Tom était sûr qu'il arriverait en retard à l'église. Tant pis, d'un pas volontaire, il courut vers celle-ci.

Essoufflé, mais enfin devant, il y entra discrètement, ne voulant surtout pas déranger la cérémonie qui venait surement de déjà commencer.

S'installant au fond de l'église, saluant discrètement d'un signe de la tête les personnes présentes qui aurait tout de même remarqué son entré furtif, il put juste à temps entendre Xalta prononcer le Pardon. Ainsi, il le récita à son tour.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut vous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de vos péchés.
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Dragomir.

Dragomir se détendit en apercevant la demi rousse et parcourant précipitamment les quelques pas qui les séparaient , lui décocha son plus joli sourire. Il l'aurait bien prise dans ses bras mais ici, à l' église , il fut inconvenant d'adopter une telle attitude , la sobriété prévalait .

Votre frère est à Orléans et je devrai lui écrire pour que nous commencions nos cours car depuis qu'il a quitté l'armée, je n'ai point de nouvelles.

Je pense que mon maitre d'armes peut également râler devant mon manque d'assiduité mais l'armée me plait oui, je parcours le camps , de long en large, j'écoute les soldats , je participe enfin reprit il , taquin, je regarde les manœuvres militaires , allongé sur l'herbe.

Serai je prêt pour les prochaines joutes ou devrais je improviser, voila les pensées qui occupent mon esprit , j'aurai du chagrin à ne point y être !

Il rassura Xalta en posant une main sur son bras et lui montrant le monde qui affluait déjà...

oui, nous serons nombreux, ne vous 'inquiètez pas !

Puis la messe commença, il prit place , non loin du maire de Blois qu'il salua discrètement, et reprit la prière du pardon. Il n'avait pas encore le cœur rempli de cette amertume que d'autres trouvaient délicieuse , le ressentiment.

Elisel

Elisel aimait l'atmosphère des édifices religieux. En pénétrant à l'intérieur, immédiatement les voix se transformaient en murmures, les pas devenaient feutrés, comme si chacun s’efforçait de ne pas claquer ses solliers sur les pierres. La lumière tamisée provenant des vitraux tombait en taches floutées, nimbant chaque personne et chaque objet d’une aura irréelle, l'encens embaumait l'air… Quand le clergé était nombreux, avant, on pouvait également entendre les chœurs répéter dans la nef, formant un bourdonnement propice à la méditation.

Le temps que la messe débute, la blonde aristotélicienne se plongea dans cette ambiance, commençant déjà à laisser de côté les soucis, les pensées parasites, pour s’ouvrir au Très-Haut. Elle sourit au jeune homme qui venait s’installer près d’elle, et le salua d’un hochement de tête sans perturber le silence, semblant s’excuser sans un mot de ne l’avoir fait avant. Toute à sa joie de suivre une messe, elle avait occulté le reste.

D’autres pas, discrets, se faisaient entendre dans le fond. D’autres fidèles qui entraient sûrement, mais la maire ne se retourna pas, concentrée sur la diaconesse qui commençait l’office. Elle nota à part elle sa disponibilité pour une confession : déjà, quand elle avait reçu sa terre de Vrainville, le Cardinal Dariush lui avait proposé de se confesser. Habituée à le faire seule devant le Très-Haut dans sa chapelle d’Andéol, elle n’avait pas saisi l’occasion, mais peut-être une fois devrait-elle s’épancher vraiment ? Un jour…
Pour le moment, elle se contenterait de la prière du Pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Xalta

Elle avait commencé l'office, elle répondrait plus tard aux inquiétudes de son jeune écuyer. La cathédrale se remplissait tout doucement. Non, tous n'avaient pas oublié le chemin de l'église à son grand soulagement. Ils récitèrent tous en chœur la prière du pardon. Elle aussi avait des choses à confesser, elle renouvellerait surement cette expérience car la première lui avait apporté une aide bien précieuse. Elle laissa à chacun un laps de temps pour se recueillir. Puis elle rompit le silence de sa voix empreinte de gaieté, un sourire fin ourlant délicatement ses lèvres.

Je vois que nos rangs grossissent. Lorsque nous avons fait le choix du baptême nous avons décidé volontairement de suivre les préceptes que nous ont légués les deux prophètes Aristote et Christos. Suivre la voie de la Vertu est parfois bien difficile, nous sommes soumis à de nombreuses tentations, dans ces moments là, il ne faut pas oublier que la prière ou la lecture de nos saints écrits sont très souvent salutaires et que l'on peut y trouver aide et réconfort. Il ne faut jamais accabler le Très-Haut de nos soucis, car très souvent nous sommes souvent les propres artisans de nos malheurs, elle eut envie d'ajouter:" ni lui reprocher la mort de nos proches" mais elle se tut. A la place, elle enchaina
Ensemble, renouvelons notre confiance en Dieu en entonnant le Credo.

Tomrone

Après récité le Pardon, Tom écouta les paroles de Xalta, pleines de vérités.

Ensuite vint le temps de réciter le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Xalta

Elle s'approche du pupitre où repose le Livre des Vertus. Elle s’éclaircit de nouveau la voix.

Citation:

Dixième Méditation

Une mère était désespérée, son unique enfant était atteint d’une tuberculose et l’arrivée de la mort n’était qu’une question de jours. Barnabé qui faisait le tour d’un hospice en Berry remarqua cette femme et son enfant. Il s’approcha de la mère et s’assit à côté d’elle. Il pris la main du gamin, puis s’adressant à la mère il lui dit :

Connaissez-vous l’histoire de deux hommes, tous deux sérieusement malades, qui occupaient la même chambre d’un petit hôpital reimois ?

Elle fit signe de la tête négativement. Alors, Il repris…

Un des deux hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin de dégager ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur son dos. Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, leurs maisons, leurs métiers, leur participation dans le service militaire, ...

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait ce temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un bel étang. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient naviguer leurs bateaux modèles réduits. Les jeunes amoureux marchaient bras-dessus bras-dessous parmi des fleurs de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait voir la ville au plus loin.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait les scènes pittoresques. Ainsi, lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre la musique des troubadours, il pouvait la voir avec l’œil de son imagination tellement son compagnon l'avait dépeint.

Les jours et les semaines passèrent. Un matin, une soignante est arrivée pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui était mort paisiblement dans son sommeil. Elle fut attristée et appela le fossoyeur pour prendre son corps.

Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. Le soignante était heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était confortablement installé, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se hissa vers le haut, sur un coude, pour jeter son premier coup d’œil dehors depuis des semaines. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre. Tout ce qu'il vit fut un mur !

L'homme demanda à la soignante pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit : "Peut-être a-t-il voulu vous encourager".

Il s’arrêta et regarda la mère, attentive. Puis il repris :

Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, est doublé. Si vous voulez aider votre enfant, ne vous apitoyez pas sur sont sort, tout le monde le connaît. Vivez les derniers moments de sa vie avec lui, à ses côtés, mais pas dans le chagrin. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent.

Barnabé se leva, fit une petite croix sur le front de l’enfant, et embrassa la mère sur les deux joues. Il passa près des autres malades, puis s’en alla vers d’autres lieux. La mère tenta de suivre ses conseils. Deux jours plus tard, l’enfant rouvrit les yeux, le neuvième jour, il aidait sa mère aux champs… Un miracle ? Peut-être ! Laissons la réponse à Dieu…

Je viens de vous lire la 10ieme meditation de Saint Barnabé . Elle regarde l'assemblée, un sourire ourle ses lèvres.

Nous sommes peu nombreux, je vais donc changer un peu la façon de faire. Et vous questionnez qu'avez vous retenu et que doit on retirer comme enseignement?
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Leanore

Le credo fut récité.... Ils n'étaient pas nombreux mais on sentait quand même la ferveur.

Léanore écouta le texte avec attention et ce même si elle l'avait déjà entendu. Elle avait souvent fait le parallèle avec son travail : des malades, des morts, de la guérison, de l'espoir. De même elle avait côtoyé des malades qui pleuraient sur leur sort et d'autres qui affrontaient la maladie avec courage.

Fichtre, voici que Xalta voulait bousculer les habitudes. Cela devait être à la mode dans le duché.....

Léanore prit un peu le temps de réfléchir.

Je pense que cela peut s'élargir à notre façon d'agir et de vivre au-delà du fait d'être malade ou d'avoir un proche malade.
Donner un sourire lorsque son interlocuteur est trop fatigué pour le faire ou trop triste en s'oubliant peut être aussi parfois peut procurer du bonheur. De même se réjouir sincèrement du bonheur des autres alors que soit même ça n'est pas le top, peut nous aider nous-même.
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Tomrone

Tom avait écouté attentivement le texte que lu, Xalta. Le texte fini, Xalta posa une question à l'assemblée sur ce texte. L'effet de surprise aurait dû prendre le dessus, et ne laisser que quelque ligne du texte dans sa mémoire et ainsi avoir la plus grande difficulté pour répondre.

Mais plus que la lecture de ce texte si merveilleux, cela fut l'émotion que Tom ressentit à sa lecture. Retenant celle-ci bien au fond de lui en gardant bien gravé à présent ce texte. Il écouta la réponse de Léanore, avant de répondre à son tour.

Me concernant, pour moi ce texte et la plus belle représentation du don de soi envers l'autre. Il est l'exemple de dire qu'il faut savoir garder sa douleur en soit pour aider son prochain. Qu'il est inutile de croire que tout est noir et que pendant un instant de sa vie, on peut changer celle d'un autre et que le plus beau des instants d'une vie, s'appelle le présent...
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Xalta

Elle ecoute Leanore puis Tomrone, elle incline doucement la tête pour opiner à leurs propos.

En effet, la vie est un présent, il nous le faut vivre et apprécier quotidiennement les petites choses de la vie. Rien n'est totalement noir. Et l'on oublie souvent que nous pouvons rendre des couleurs chatoyantes à nos existence mais aussi celles des autres en se montrant généreux et désintéressés. Des petites attentions suffisent parfois à faire oublier les tracas, non seulement les nôtres mais ceux de nos amis ou de personnes que l'on rencontre.
Une écoute, une attention, un geste ou une parole peuvent donner le sourire. Et puis être attentionné aux autres permet aussi de dédramatiser nos propres problèmes ou malheurs.

Elle n’épiloguerait pas plus, le texte était clair, et les fidèles présents qui avaient répondu en avaient bien compris le sens.

Je ne vous retiendrai pas plus longtemps avant de vous libérer nous allons partager ensemble le pain de l'amitié.

Elisel

Le Berry... Mais pourquoi la diaconesse avait-elle choisi cette méditation ? Pourquoi ce Duché revenait entre tous, comme pour que ses pensées se tournent là-bas, et vers un échange de correspondances laconiques, stupides, juste pour garder le contact. Provocatrices aussi, peut-être. L'inconnu a meurtri plus d'un cœur, mais il l'a fait battre avant.
Le Berry n'était que le prétexte, l'histoire se passait à Reims. Trop tard, le mot avait fait son office, la baronne n'écoutait que d'une oreille, plongée dans ses pensées. Des questions, des doutes, de la curiosité. Une pointe de folie aussi, l'attrait du danger.

Et quand elle sortit de ses pensées, elle s'aperçut étonnée que les autres fidèles jouaient à l'explication de texte. Dieu qu'elle détestait ça ! Les "il a écrit telle chose, mais en fait voulait dire telle autre de manière implicite"...
Il a voulu dire ce qu'il a écrit, épicétou.

Et ce qu'elle retenait de cette méditation suivie à moitié, c'est que l'aveugle avait menti. Pour faire plaisir, pour redonner du courage, pour faire une noble action, certes, mais il avait menti. Epicétou aussi.
Et ça, ce n'était pas relevé. Pas une phrase, pas un mot, pas une discussion sur le sujet. Comme si c'était naturel, normal, autorisé.
Était-ce ce qu'elle devait retenir de cette méditation ? Le "il voulait dire telle autre", justement, quand ce qui était écrit était tellement évident qu'on ne pouvait que paraphraser ?
Le mensonge est autorisé, s'il ne nuit pas ?

L'idée tournait encore dans sa tête quand elle s'avança vers Xalta.
Elle ne lui avait finalement pas répondu, mais n'était pas sûre que ce qu'elle avait retenu aurait été apprécié, et avait préféré se taire.
Elle se contenta de joindre les mains, très concentrée, en inclinant la tête vers la maîtresse de cérémonie.

Merci Xalta. Cet enseignement fut très instructif, encore une fois. Dommage qu'il n'y ait pas plus de personnes pour y assister...
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Tomrone

La cérémonie touchée à sa fin et après avoir partagé le pain de l'amitié, il remercia Xalta pour cette messe.

Merci votre Grâce pour cette très belle messe. À très bientôt en ce lieu.

Un sourire, avant de la saluer, de saluer les fidèles présents à cette messe et de reprendre sa route pour rejoindre son chez lui.
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Xalta

Rentrés! Ils étaient enfin rentrés! Un voyage qui s'était prolongé du fait de détours, de retours, d'escortes et bien qu'elle aimait les imprévus car cela pimentait le quotidien, elle était des plus ravies d'être enfin arrivée à Montargis, ils étaient arrivés au petit matin, depuis leur départ de Dole, ils avaient choisi de voyager de nuit, cela n'était pas sans risque mais plus agréable qu'en pleine journée sous le soleil d'été qui avait décidé de jouer de chaudes prolongations. Elle aurait bien apprécié de dormi quelques heures mais son fils d'un an en avait décidé autrement et lui avait fait la surprise de la réveiller alors qu'elle venait seulement de poser sa tête sur l'oreiller. Un bon bain, un solide déjeuner et des centaines de câlins plus tard, elle prit la direction de la cathédrale orléanaise, Elle souhaitait remercier Dieu d'avoir veiller à leur sécurité et du fait qu'ils étaient tous vivants. Il est vrai qu'elle aurait pu se contenter d'une messe dans l’église de Montargis, mais elle se souvenait de sa discussion avec certains qui se plaignaient de l'absence d'offices dominicaux

Arrivée sur place avec sa petite troupe, elle embauche quelques enfants oisifs leur promettant quelques piécettes s'ils l'aidaient dans sa tache pour préparer al cathédrale , la décorer aussi. Quelques filles partirent cueillir des fleurs des champs, les garçons préférant largement l'allumage des cierges. Actions qu'ils agrémentèrent à voix basse d'allusions grivoises pensant que la diaconesse ne les entendrait pas. Raté! Elle avait toujours les oreilles qui trainaient. Le saint édifice fut prêt rapidement des fleurs égayaient non seulement l'autel mais aussi les travées. L'odeur des bougies se mêlait à celle de l'encens qui se répandait et vous emplissait le nez. Odeur si caractéristique des offices religieux. Petite bagarre amicale pour savoir qui tirerait pour faire tintinnabuler les cloches qu'elle trancha fermement. Salaire fut donné à chacun.

Les cloches se mirent à sonner joyeusement, répandant la nouvelle au-delà des toits qu'office il y aurait aujourd'hui.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

--Tancrede.lablanche.d.a

Ce matin, je me suis levé tôt, je les ai bien entendu tous ces chevaux, ces bruits dans le couloirs, je suis sorti de mon lit, je voulais voir. Mais Fémie veillait car réveillée aussi, elle m'a attrapé au vol et m'a recouché d'autorité me disant que Maman avait besoin de dormir un peu. Alors j'ai essayé. Vraiment. j'ai fermé mes yeux de toutes mes forces, mais rien, même la berceuse de Fémie n'y fit. Je tournais en rond dans mon lit. Elle a fini par céder en voyant mes grands yeux, elle m'a autorisé à jouer, mais je ne voulais qu'une chose aller me blottir dans les bras de Maman. Mais je me suis montré un grand garçon, je me suis amusé, j'ai déjeuné, j'ai été lavé, habillé tout cela a pris une éternité et puis profitant que Phémie s'absente pour aller jeter l'eau de mon bain, j'ai couru dans les couloirs, j'ai ouvert la porte de la chambre, maman était là sous les draps, je me suis approché à petits pas, j'ai grimpé sur son lit, il est haut ! Enfin je me suis glissé entre ses bras et lui ai claqué une grosse bise sonore. Elle a sourit, je pourrai le dire à Fémie qu'elle n'était pas fâchée. On a fait plein de câlins et de bisous. Ils sont doux ses bisous et elle sent bon Maman, toujours !

Et puis elle s'est levée, elle s'est préparée, j'ai repris un bain avec elle, c'était drôle. Puis on s'est fait tout beau tous les deux, on est monté dans le carrosse, j'ai mis ma tête par la fenêtre j'adore le vent qui souffle dans mes cheveux, j'ai les yeux qui pleuraient à force. Et on est arrivé dans la grande ville, avec sa grosse église. maman a recruté des tas d'enfants, je l'ai accompagné dans une petite pièce , elle appelle ça la sapristi , je crois. Elle a changé de robe, j'aimais mieux l'autre, celle-la est toute blanche et toute fermée. Et puis soudain, les cloches se sont mis à sonner, j'ai fait un bond!

Ding Dong Ding Dong Ding Dong.

Ca fait une drôle de musique. Je me suis mis sur un banc en serrant ma figurine en bois, c'est un cheval, je l'ai appelé Tav ! Comme le monsieur qui m'a fait faire du dada sur son dos dans une auberge à Plois, non pas Plois.. Blois !

Leanore

Les cloches de la cathédrales se mirent à tinter. Léanore était habituée à présent au silence de celles de la petite église. Elle s'habilla en toute hâte et se dirigea d'un pas rapide vers le lieu saint. Il lui fallait un peu plus de temps pour arriver à la "grande".

Arrivée sur le perron, elle ralentit sa course et prit le temps de reprendre son souffle avant d'entrer.
Elle remonta la nef et s'installa prête à écouter la parole. Le fils de Xalta était là aussi. Léanore lui sourit n'osant interrompre l'enfant dans sa contemplation du lieu.
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Xalta

Elle accueille les quelques orléanais qui ont fait le déplacement. Un sourire plus chaleureux à Leanore dont elle prend des nouvelles puis, elle s'éloigne vers l'autel, dépose une bise à son fils si sage. Puis mouvement de manche inspiration et elle se lance.

Je vous souhaite à tous la bienvenue. Nous sommes peu nombreux encore une fois, mais je garde espoir qu'un jour les cloches finiront par sortir de leur torpeur les Orléanais.

Pour commencer nous allons en chœur prononcer la prière du pardon afin d'entamer cet office plus sereinement. Je vous rappelle que la confession et le repentir sincère permettent si Dieu le veut bien une vie éternelle sur le Soleil à l'heur de notre mort.

Elle entame alors la prière que tous les fidèles connaissent, elle se recueille un instant. Laissant à chacun le temps de faire un mini examen de conscience, ce qu'elle fait elle-même.

Je vous rappelle que je suis libre pour toute demande de confession, les autres clercs de notre diocèse aussi d'ailleurs.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Tomrone

Les cloches... Mais oui les cloches ! Et voilà qui allait arriver encore en retard à l'église pour la messe ? Ben, Bibi !

Le temps d'enfiler un vêtement vite fait et le voilà à courir pour l'église.

Poussant la porte le plus discrètement possible, ne pouvant éviter un grincement de paumelles mal graissées, il se fit petit et se mit dans un coin pour prendre la messe en cours. Il aperçut Léanore, un peu plus haut, mais trop risqué de la rejoindre sans se faire trop remarquer.

Il écouta, Xalta, et récita le Pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut vous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de vos péchés.
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Xalta

Un sourire discret au retardataire. Puis elle enchaine avec le CREDO, profession de foi connue de tous les aristotéliciens enfin quand ceux-ci se souvenaient qu'ils avaient été baptisés et qu'ils se rappelaient que Dieu existait. Il faut dire que l'hypocrisie des fidèles, pas de tous mais de certains lui pesaient parfois. Combien se plaignait de l'absence de clercs ? de messe ? de baptême? de mariage ? Beaucoup ! Trop! Et souvent les mêmes qui désertaient les offices quand ils avaient lieu.

Enfin elle se dirige vers le pupitre où repose le Livre des Vertus.

Je vais vous lire un extrait du Livre de la Création.

Ce passage suit celui où Dieu a posé une question simple aux Créatures qu'il a créées. Sa question était la suivante: " Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"
Nombre de créature ne surent répondre, sauf Oane qui faisait partie des créatures humaines. Dieu prit ensuite une décision et c'est ce passage que je vais vous lire.

Livre de la Création
Chapitre VIII - « La décision »

1 Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

2 Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : "Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps !"

3 Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire."

4 Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : "J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées "jours", afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi."

5 "Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme "travail". Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais."

6 "Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour."

7 Alors Dieu ajouta un deuxième astre au-dessus du monde. A l'astre rayonnant de lumière qui éclairait le monde depuis les temps anciens et qu'il avait appelé "soleil", il en ajouta un autre, luisant froidement, qu'il nomma "lune". Dieu expliqua à Oane: "Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente."

Ce texte est primordiale car non seulement il explique comment les autres créatures ont perdu l'usage de la parole et pourquoi elles sont désormais à notre service, pourquoi la Créature sans Nom est parmi nous et pourquoi elle n'a pas de nom. Et enfin pourquoi nous sommes dotés d'une âme qui pourra effectué une ascension vers le Soleil si nous nous montrons digne de cet amour et de la confiance que Dieu nous a accordé. Alors que si nous écoutons la voix de la Créature Sans Nom, si nous nous éloignons de la parole divine, si nous cessons d'aspirer à la perfection alors nous vivrons une éternité sur la Lune.

Ce texte nous enseigne aussi que Dieu est Amour , qu'il nous en fait don et que c'est de notre devoir de perpétrer celui-ci non seulement par la foi mais par notre descendance.

Foi que nous devrions tous pouvoir partager le dimanche tel que Dieu l'a institué, mais les notions de partage, de fraternité aristotéliciennes semblent être de vains mots dans notre duché quand on voit que nos églises sont abandonnées, ne sont plus fréquentées. Que beaucoup d'entre nous ne se souviennent de la Foi et de ses clercs que lorsqu'on a besoin pour des offices particuliers. Hypocrisie de ces fidèles infidèles à leur serment de baptisés qui se plaignent mais qui n'ont pas de foi véritable puisque dès satisfaction obtenue en oublient de remercier leur Créateur.

Elle se tait, elle se rend compte qu'elle s'est un peu enflammée. Un silence plane un instant.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
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- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Leanore

Un accueil chaleureux et personnalisé.... Xalta pouvait se le permettre vu le peu de personnes présentes. Un léger grincement dans son dos, preuve que quelqu'un arrivait, ils purent tous entamer le Pardon.

Avant de commencer la lecture, l'officiante leur laissa le temps de se faire un petit examen de conscience. Léanore pria encore plus intensément qu'à l'ordinaire.

Léanore aima particulièrement le texte choisi par Xalta et elle l'écouta encore une fois avec plaisir malgré le petit pincement qu'elle avait souvent au fond du coeur.

Dans un premier temps, Léanore acquiesça aux paroles de la diaconesse puis celle-ci s'enflamma un peu. A tort, à raison ? Sans doute oui il y avait une part de vérité. Léanore jeta un coup d'oeil vers Tomrone puis autour d'elle.
Dommage que si peu de personnes entendent cela. D'un autre côté, s'il y avait eu plus de monde, Xalta n'aurait pas eu ce genre de réaction.

La jeune femme regrettait elle-aussi ce temps où l'heure de l'office était l'occasion de se retrouver, en famille ou sans. On voyait les enfants qui grandissaient. C'était un réel rendez-vous avec les autres, avec Aristote.

Une fois encore elle baissa la tête. SAns doute ne remerciait elle pas ARistote assez pour ses bienfaits.
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Tomrone

Le Pardon récité, Tom enchaîna avec le Credo.

Ensuite, il écouta Xalta, lire un nouveau texte et encore une fois, des frissons lui traversèrent le corps de la tête aux pieds, aux paroles récitées.

Encore une fois, les paroles que récita Xalta étaient si vraie et tellement profonde dans le ton de Xalta.

Encore une fois, il ne regretta pas d'être venu à l'église pour la messe.

Mais encore une fois, il regretta que si peu de fidèles soient présents.

Un sourire à Léanore quand celle-ci tourna la tête vers lui, avant de nouveau, de prier.
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Xalta

toujours le dimanche d'avant ! si si je vous le dis !

Elle se reprend, retrouve son calme, leur adresse un sourire. Elle referme le livre des vertus puis elle prend un pichet de vin, le pain qu'elle rompt en plusieurs morceaux.

Approchez vous donc, nous allons ensemble partager ce pain et ce vin dans un esprit de fraternité. Et nous remémorer ainsi que nous devons former une communauté solidaire et fidèle.

D'emplir un hanap du vin et de le faire passer à tous tout en distribuant le pain.

Puis de tous les congédier avec un sourire.

Je vous souhaite un bon dimanche que le Très Haut vous garde !

Elle file ensuite dans la sacristie en compagnie de son fils, se change pendant que Tancrède grignote le pain qui reste. Puis direction Montargis pour partager un repas en famille.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
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- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Islington

CEREMONIE DE COURONNEMENT DE SA GRASCE NINOUCHKA

Orléanaises, Orléanais,

A vous qui liront ou se feront conter,

Qu’il soit su que le jour du 15 septembre de l’an de Grasce 1461, sera un grand jour ! Celui du couronnement de notre Duchesse Ninouchka.

Vous êtes convié à assister à cette cérémonie qui se déroulera en la cathédrale d’Orléans, après l’office dominical. Sa Grasce souhaite que chacune et chacun s’y sente le bienvenu.

Soyons nombreux à l’entourer en ce beau jour!

Islington de la Neustrie
Seigneur de Montbeaufranc et de Rozières

Chancelier d’Orléans

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Aegidia

Dame Aegidia arrivât au galop sur son cheval vif argent ,.Elle sautât de son cheval , puis le confiât à un jeune garçon . En lui lançant une pièce.

Peux-tu me l'emmener à l'écurie , mais attention il a parfois mauvais caractère

Elle secouât sa cape ,puis entrât d'un pas martial dans la cathédrale , elle se signât et s'installât a l'égard , au fond de la cathédrale car personne n'était encore présent .
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Kalimalice

une fois n'était pas coutume pour la rouquine .La cathédrale pas trop la qu'elle trainait ,plutôt les camps militaires et les tavernes .Mais le couronnement de Ninouchka ,oui cela était important à ses yeux .

Elle avait été le témoin de son mariage . Son ami et mari mort ,elle avait toujours eut un œil pour veiller sur celle ci .Au certes ,elle criait pas sur tout les toits ,ne toucher pas à Ninouchka .Pourtant elle aurait du .Mais dans l'ombre elle était et dans l'ombre resterait

Toujours est il qu'en ce dimanche prenant les couleurs de l'automne ,elle prit la route de la cathédrale ,prête à soutenir la duduche si celle ci en avait besoin .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

La_hire

Cela faisait longtemps qu'Etienne de Vignolles n'était point venu en la cathédrale d'Orléans, mais en ce dimanche, il n'allait pas louper cette grande occasion. Le couronnement d'une duchesse d'Orléans était toujours jour de fête.

Il s'était levé de bonne heure et avait préparé ses plus beaux hab ... ses habits avant d'avaler rapidement une bonne tranche de gigot de la veille arrosée d'une bonne lampée de vin histoire d'être prêt pour attaquer cette journée qui serait certainement longue.

Il traversa Orléans à pied puis monta le parvis de la cathédrale avant de s'approcher des portes. Poussant le portillon de la grande porte centrale du fronton, il débloqua le mécanisme qui bloquait les deux ventaux de la lourde porte à double battants, puis ressortant, il s'appuya fermement sur ses jambes et écarta d'un mouvement fort les deux parties de la grande porte de façon à l'ouvrir en grand, dans un bruit qui ne pouvait pas passer inaperçu.

Il resta un moment devant cette porte grande ouverte puis entra dans l'édifice

Pour une grande occasion, pour une grande duchesse, il faut une grande porte !!

Puis il se dirigea vers le bénitier, se signa et alla s'asseoir à coté de Kalimalice dont il venait de s'apercevoir de sa présence.

Salut Marraine, ça flotte ? belle journée n'est-ce pas ?
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Xalta

Elle prit la direction de la cathédrale, faisant route depuis Montargis. Elle avait hésité à venir, son fils n’étant pas toujours en forme. Elle l'avait laissé aux soins d'Euphémie, il était entre de bonnes mains, mais elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour ce dernier. Elle était venue seule, elle en avait discuté avec son duc de cousin, mais elle avait bien compris ses raisons. Elle avait donner quartier libre à Soheil ainsi qu'à Jean Loing. Pourquoi était elle venue ? En souvenir de l'entente cordiale entre les deux femmes lors de l'Anjou et de la Bourgogne ? Possible. Entente discordante pour divergence d'opinion depuis. Par respect aussi surement. Jamais la Demi-Rousse ne changerait, elle dirait toujours haut et fort ce qu'elle pense et fait, elle ne se cachait pas comme d'autres_ Non chers lecteurs, elle ne donnera pas de noms, vous êtes déçus je sais_ Cela lui avait joué des tours et cela continuerait.

Comme elle était polie, elle salua ceux déjà présents, après s'être signée et agenouillée à l'entrée. Puis elle prit place dans un léger froufrou sur un des bancs. Elle se mit à prier silencieusement. A prier pour un grand nombre de choses et de personne.

Ursus

Ursus avait reçu la missive envoyée par le Chancelier Islington. En ce jour du 15 septembre, le couronnement de la Duchesse aurait lieu après les offices. Ninouchka avait humblement accepté de représenter le Duché en qualité de Duchesse sans l'avoir demandé. Elle succédait ainsi aux Ducs et Duchesses dont les noms resteraient à jamais gravés dans l'histoire.

Ninouchka se retrouverait sur le devant de la scène pour que brille sur sa tête la couronne ducale mais aussi pour encaisser les critiques acerbes des donneurs de leçons et des jaloux aigris. Non, il n'était pas facile de régner et le Duc de Chateaurenard préférait apporter son aide plutôt que de semer des embûches sur un parcours au combien difficile.

Sa épouse et ses filles l'accompagnaient en ce jour, ainsi que le dévoué Hector qui portait un gros sac sur son dos. On pouvait se demander si les usages permettaient qu'un domestique se retrouve sur le banc aux cotés de ses nobles maîtres, mais le valais avait montré tant d'insistance pour assister au couronnement de son amie que le Duc ne pouvait qu'accepter sa présence.

Ursus salua les personnes déjà présentes en la cathédrale et s'assit à coté d'Etienne et de Kalimalice, sa suzeraine, vassale, et amie de toujours.
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Leanore

Ah, il était quand même temps, s'était dit Léanore en recevant l'invitation au couronnement de la Duchesse, Ninou comme elle l'appelait avec beaucoup de tendresse.

Il est vrai que depuis qu'elle avait endossé le titre, Ninouchka n'avait eu guère le temps de penser à cette cérémonie. Elle avait été mise de suite dans le bain avec des menaces de guerre et d'arrivée de brigands sur le territoire. Tout semblait être rentré dans l'ordre..... on dit bien semblait...... et il était temps que Ninou soit mise au devant de la scène par cette cérémonie.

Léanore se dépêcha donc d'aller à la cathédrale, ne voulant pas râter l'arrivée de la duchesse. La jeune médecin portait une robe plus toute fraiche mais toute en simplicité.

En entrant elle salua les personnes déjà présentes et alla s'assoir non loin de Kali, sa suzeraine. Elle sourit pensant qu'il y a encore quelques années, elle se serait installée tout au bout, à l'écart. Mais elle se sentait bien ici dans cette cathédrale parmi ces personnes qu'elle connaissait bien à présent
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Feodor

Il avait évité depuis trop longtemps d'entrer dans la cathédrale d'Orléans. Croyait-il qu'il allait pouvoir agir de la sorte longtemps ? Certes non, et il savait qu'à un moment ou un autre il se devrait de franchir son Rubicon. L'atmosphère des lieux lui rappellerait forcément un environnement qu'il souhaitait oublier et lui procurerait une mélancolie certaine quant son regard irait se porter vers le chœur, lieu d'un trépas pas si lointain.
Un air étouffant vint lui prendre ses poumons quand il franchit le narthex. Il se signa puis situé au milieu de la nef, tout en évitant de regarder droit devant lui, il essaya de rencontrer quelques personnes connues. La chose lui avait parue évidente tant le couronnement de la duchesse allait attirer toute la population orléanaise. Leanore tout d'abord pour laquelle il essaya d'adresser un large sourire. Une frappe amicale ensuite dans le dos de son frère d'arme qu'il accompagna d'un clin d'oeil. Il passa ensuite devant Aegidia, Kalimalice et le chambellan qu'il salua avec la plus grande attention. Mais son pas l'entraînait vers celle qui l'avait confessé, celle qui l'avait écouté et aidé. Il arriva à sa hauteur et tout en la laissant se recueillir alla s’asseoir non loin de Xalta.
Le regard toujours lointain Feodor essaya de se changer les idées en pensant à la cérémonie qui allait avoir lieu. Que de chemin parcourut depuis et il se faisait une joie d'assister à un tel événement malgré tout. La tenue se voulait à la hauteur des honneurs rendus pour Ninouchka.

Galaad_le_pur

Le jour du couronnement de la duchesse d'Orléans était enfin arrivé. Après les derniers événements, le Duché semblait retrouver un calme relatif et la cérémonie allait enfin pouvoir avoir lieu en ce dimanche.
Galaad se rendit donc à la cathédrale d'Orléans où Ninouchka allait être mise à l'honneur.
En entrant dans la cathédrale, il se signa avant de saluer quelques personnes qui étaient déjà présentes.
Il resta indécis un long moment, ne sachant quel groupe rejoindre. Dans d'autres circonstances, il se serait certainement assis à une place un peu à l'écart ou aurait rejoint sa suzeraine. Mais aujourd'hui, cela allait être difficile.
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Elisel

Elisel n'avait pu se rendre à la dernière messe puisqu'elle prenait alors l'air pour quelques jours, mais elle ne voulait manquer celle là pour rien au monde. Bien que le mandat ducal de Ninou soit bien avancé, et qu'elle porte déjà sa couronne à merveille - elle se demandait bien si quelqu'un pouvait lui contester - la cérémonie était comme une étape, un coup à marquer, une confirmation du travail déjà accompli. Et elle voulait être là pour voir ça !

Un voyage cahoteux dans une boite à torture plus tard, et elle émergea à l'air libre, soulagée, au pied des marches de la cathédrale. Pour l'occasion, elle avait revêtu l'un de ses modèles préférés, aux couleurs des Andéol. Relevant sa chainse juste assez pour ne pas se prendre les pieds dedans, elle les gravit rapidement, pour entrer dans l'édifice avant que les cloches ne sonnent, pour une fois.

Les portes étaient grandes ouvertes, chose plutôt rare. Assez intimidantes pour vouloir se faufiler à toute vitesse à l'intérieur, et se faire voir le moins possible.
A l'intérieur, l'atmosphère était comme habituellement. Calme, feutrée, paisible. Propice au recueillement. Un agréable contraste après cette impression d'écrasement qui l'avait assaillie juste avant de franchir le seuil.

La blonde ne prit qu'un instant pour habituer ses yeux à la pénombre, moins prononcé de fait de la lumière qui se déversait largement par l'entrée béante, avant de se diriger vers le bénitier. Un signe, et elle porta ses pas vers les rangs de devant, ne manquant pas de saluer tout le monde au passage, d'une signe de tête ou d'un sourire.
Une fois installée, elle ferma les yeux pour se recueillir un moment, en attendant le début de la cérémonie.

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Thimote

La messe avait été dite en la Paroisse de Gien, Thimoté avait préparé avec beaucoup d'attention et de soin le couronnement qui était prévu pour ce 15 septembre au matin. Il était légèrement en retard, d'ailleurs, il du courir de Gien à la cathédrale d'Orléans...

Il court il court le cureton, le cureton des bois des dames, il court il court le cureton...

Il arriva sur le porte de la Cathédrale restée ouverte depuis hier.

Il y avait déjà quelques personnes présentes, il saluât tout le monde et rentra dans le presbytère afin de se changer pour la cérémonie.

Félicien le petit assistant de Monseigneur Thimoté s'amusait à faire sonner les cloches il n'est pourtant pas mince à faire...Thimoté attendait que d'autres personnes rentrent dans l'église...

Il s'agit d'un RP de plusieurs jours merci de respecter la date de l'évènement le 15/09! Bonne journée!

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Le Père Thimoté-Lovian Méléagant de Saxe-Cobourg
Archevêque de Sens

Mon mésange: Thimoté-Lovian Méléagant (Facebook)
Skype Pareil!

Dans une petite église, un petit saint est grand!

Ninouchka

Ce matin n'était pas un jour comme les autres. Elle avait à peine ouvert les yeux que déjà les pensées les plus diverses étaient nées dans son esprit.
On était le 15 septembre ... et ce jour resterait marqué dans sa mémoire.
Ooohh bien sûr, la journée commencerait comme toutes ses journées. Elle allait se lever, manger, s'apprêter comme chaque jour, dimanche compris, depuis qu'elle avait accepté ce poste de duchesse régnante
Elle irait même à Orléans comme elle le faisait très souvent et pourtant ... pourtant ce dimanche n'était pas un jour comme les autres.
En ce 15 septembre 1461, elle allait être couronnée en tant que duchesse d'Orléans par Monseigneur Thimoté, évêque du duché.
Les yeux grands ouverts, fixés sur le coin de ciel qui dépassait encore de la cîme de son pommier, elle était songeuse. Tant de choses s'étaient passées depuis le 16 avril ! Elle avait découvert ou compris tant de choses.

Enfin, elle s'extirpa de son lit. La chose ne lui était jamais facile ! Pour tout dire, c'était même le pire moment de sa journée ! Cet instant abominable où il fallait décider en pleine connaissance de cause qu'on sortait de son lit était un des moments les plus cruels qui soient ... en tout cas pour elle !

Mais en cette journée particulière l'effort lui sembla moins grand et c'est pleine d'énergie et d'entrain qu'elle finit par se lever.

Un coup d'oeil au pommier qui allait devoir être raccourci sous peine d'un jour masquer entièrement le ciel, puis elle descendit prendre un copieux petit déjeuner.
L'évêque lui avait dit "après la messe dominicale" ... ça allait faire long tout ça ! Donc il fallait de quoi tenir sans avoir l'estomac qui se mêle d'assurer le fond musical.

Ensuite s'apprêter et là aussi il fallait mettre le paquet ! Coquette elle l'avait toujours été, ce n'était pas nouveau, mais c'était toujours dans une relative simplicité. Elle n'était pas adepte des robes chargées et compliquées. Mais encore une fois, ce jour était un jour un peu spécial.
Elle avait donc demandé à sa jeune amie Aemilia de lui confectionner une robe à la hauteur des circonstances. Cette enfant avait réussi à lui trouver un modèle digne de son rang, assez recherché mais que la duchesse qu'elle était avait réussi à apprécier ! Un tour de force !

Quand elle fut enfin prête, que la voiture qui devait l'amener à Orléans fut devant la porte, elle commença à réaliser ce qui allait se passer et une forme d'anxiété vint prendre possession de son esprit. Elle adressa une prière muette au Très-Haut, lui demandant les grâces nécessaires à l'accomplissement de ce qui l'attendait.

La-bas, à Orléans, elle savait que Islington, son Chancelier serait là. Il l'attendrait aux pieds des marches de la cathédrale et il la conduirait auprès de Monseigneur Thimoté.
De tout son coeur, elle espéra que le peuple d'Orléans la rejoindrait, que les gens auraient compris qu'elle souhaitait que chacun se sente le bienvenu dans cette cathédrale qui était l'église de tous.
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Melina_de_valverde

Ooh naan ! le couronn'ment d'notre duchesse. Pfffiouuu d'jà avec mon allure que j'vais mettre un temps fou à m'rendre à la cathédrale...

Forcément elle risquait d'être en retard, que la cérémonie ait déjà commencé.
Mais n'ayant aucune prétention d'arriver première, l'important pour elle étant d'être présente pour son amie.

Lorsqu'elle arriva devant la cathédrale, elle remarqua les portes grandes ouvertes.
Sur le parvis quelques personnes et sans doute à l'intérieur, le monde devait s'installer.
Elle hésita. Entrer et se coller le dos à un pilier, dans l'ombre de cette cérémonie, ou alors patienter quelques instant sur le parvis, pour tenter d'apercevoir Ninou et lui adresser un petit signe de la main, un clin d'oeil pour lui dire, J' suis là Ninou et j' suis fière de c'que tu as fait et c'que tu fais encore.

La seconde solution lui sembla la plus appropriée. Elle chercha donc un coin où elle serait le plus à même de voir l'arrivée de la duchesse et se mit à patienter.

Arthur.d.amahir

En ce quinzième jour de septembre de l'an mil quatre cent soixante et un, le plus jeune garçon des Amahir, paré pour l'occasion, se mettait en chemin pour la cérémonie d'intronisation de la Duchesse d'Orléans. Au petit trôt, sur son cheval, l'épée ceinte à ses côté, faisant quelque soubresauts sur les flanc du quadripède, il parcouru les rues encore peu encombrées de la ville.

Les cloches sonnaient, elles se faisaient entendre de loin. A mesure qu'il se rapprochait, suivi de son protecteur, le son de la cohorte de cloches se balançant d'un côté puis d'un autre se faisait entendre de plus en plus à ses oreilles. Et c'est alors aux sons mélodieux de l''appel à la célébration qu'Arthur arriva sur la place de la cathédrale.

Un premier arrêt, le temps de regarder de loin qui était déjà sur le parvis. Il lui sembla ne point être en retard au vu du peu de chevaux et calèches présentes à ce moment. Il reprit alors un marche tranquille pour finalement s'arrêter et descendre de cheval, confiant les rênes de ce dernier à son protecteur, lui adressant une signe de tête pour le remercier. Ce dernier s'écarta avec les 2 montures pour aller les attacher à quelques anneaux non loin de là et veiller au bien de son maistre.

Arthur défroissa son vêtement, enleva les quelques traces de poussière qui aurait pu apparaitre durant le chemin jusqu'à l'église, puis montant jusqu'au parvis, rejoignant Mélina qu'il avait déjà entraperçu de loin. Puis se courbant comme il se doit, avec un brin d'exagération qui ne manquerait d'énerver la personnalité qui se tenait devant lui :

Bien le bonjour Dame Mélina, vous estes resplendissante !

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Maywenn

La gamine était de retour à Orléans depuis hier samedi, bah oui car là nous sommes dimanche ! Donc avant c'est... aheum bon

Elle revenait d'un agréable séjour dans le Bourdonnais Auvergne avec en toile de fond de la Diplomatie, elle avait croisé des personnes accueillantes, partagée un bon hypocras avec son homologue, trouvée une épée sous une feuille d'arbre, entendu parler de cornet de Murat, de la tour des pendus et tant d'autres histoires toutes aussi amusantes.
Elle serait bien restée davantage là bas, profiter d'un autre air, du repos, renouer un peu avec sa vie avant Orléans, une vie sans attache, une vie de bohème, sans chez elle...

Mais, il lui fallait régler une affaire urgente et revenir...
Le retour fut discret, un peu lasse et surement que la fatigue de sa première grossesse devait y être pour quelque chose.
Alors, à pas lent elle foula de ses petits pieds les pavées Orléanais, couvant avec ses yeux chaque ruelle de sa ville d'adoption, jusqu'à ce que ... ses deux petites billes bleus tombèrent sur une affiche "CÉRÉMONIE DE COURONNEMENT DE SA GRASCE NINOUCHKA "...
Elle continua sa lecture et tilta sur la date, c'était aujourd'hui !

Curieuse de l’événement car aillant gardé de bons souvenirs de Ninou et surement avec une envie de s'asseoir quelque part, elle prit doucement la direction de la cathédrale qui heureusement n'était pas bien loin.
Le parvis à porté de vue, elle fut surprise de voir des personnes se signer avant d'entrer, ce n'était pourtant pas une coutume Aristotélicienne...
Puis elles virent des étoffes, des personnes de la Haute, bref à coté elle faisait bien modeste la gamine, mais qu'importe personne n'allait virer de l'église une femme enceinte quand même ! Surtout elle... la petite Teigne aux yeux bleus.

Discrètement, elle s'installa sur le banc du fond avec un petit soupire de soulagement. Elle balaya, un sourire s'esquissa sur son visage à la vue de certaines personnes...
Mais pour l'heure, tout ceci lui donna faim ! Elle sortit doucement de sa besace un petit sachet contenant un tas de petits fruits confits ...

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Luigi_albergati

Luigi avait ciré ses bottes, avait mis son uniforme d'apparat, les breloques

, son chapeau et sorti en direction de la cathédrale.
Il se devait d'être présent pour le couronnement de la marraine de sa marraine.
Une amitié profonde s'était installé entre lui et la duchesse, amitié et respect réciproques et Luigi ne voulait en aucun cas louper cet évènement.

Il sortit donc de chez lui et se dirigea vers la cathédrale. Il croisa quelques vilains manants qui partirent en courant à sa vue mais ce n'était pas le jour de leur courrir après. Sur le parvis de la cathédrale, il retrouva tous les membres de la CDE et d'autres connaissances.

Il se fit discret et alla s'installer dans la cathédrale. Il manquait plus que sa Grasce.
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Rosemay

Le couronnement de la duchesse d'Orléans, Rose ne pouvait manquer ça, elle se souvenait qu'elle lui avait accordé le droit de s'installer à Orléans il y avait à peine quelques mois de ça et aujourd'hui devenue bailli d'Orleans,elle avait le plaisir de la voir souvent mais c'est en taverne qu'elle aimait le plus la rencontrer, là Rose pouvait encore plus apprécier sa gentillesse et sa simplicité. Assister à ce couronnement ce n'était pas par obligation comme membre du conseil, mais par amitié pour une personne qu'elle admirait.

Elle se prépara rapidement et se rendit en la cathédrale. Elle ne fut pas surprise en arrivant, beaucoup de monde était déjà présent. Elle salua poliment les personnes qu'elle croisait puis apercevant sa marraine elle s'installa près d'elle sur le banc.

Bonjour marraine je vois que tu as un p'tit creux... Hum! si je peux dire ! dit elle en riant doucement, posant les yeux sur son ventre arrondi. Tu partages ?

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Hector..

Quand Hector apprit de la bouche de son maître que Ninouchka devait être couronnée, il ouvrit de grands yeux et resta bouche bée. La surprise passée, il submergea ensuite le Duc de milles questions : où, quand, comment, qui, quoi, et bien sûr s'il pouvait se rendre à la cérémonie.

Le Duc de Chateaurenard connaissait depuis longtemps l'amitié particulière qui unissait son domestique à Ninouchka et il ne pouvait donc lui refuser cette faveur. Le domestique de la maison Valois, sauta de joie et faillit embrasser le Duc.

Le jour du grand jour, Hector se leva à l'aube et courut dans tout le domaine pour se préparer. Toilette, parfum lavande, petit costume, brossage et petit noeud autour du cou. Ursus lui confia un sac qui pesait bien lourd et Hector se demanda si c'était un cadeau pour la Duchesse. Il n'obtint aucune réponse et comme les cloches sonnaient déjà, il grimpa dans la charrette avec Marrion et Isabelle.

Devant la cathédrale, quelques personnes attendaient déjà. Il les salua, comme le faisait Ursus, et s'installa à ses cotés sur un banc.

Islington

Ce jour était enfin venu ! Le Blésois s’était levé très tôt. Le sommeil ne l’avait guère trouvé et il convenait d’arriver rapidement sur les lieux de la cérémonie de couronnement.

Abandonnant au petit matin, femme et enfants, il prit le chemin de la cathédrale empruntant les rues étroites d’Orléans où les commerçants s’affairaient déjà derrière leur étal qu’ils agençaient d’une main sûre.

Alienor, son épouse, viendrait plus tard le retrouver.

Il rejoignit rapidement le parvis de la cathédrale où il se mit à attendre la future couronnée. Ninou lui avait fait l’immense honneur de lui demander de l’accueillir et de remonter à son bras, la grande nef. Il fut sensible à cette attention qui témoignait de leur longue et profonde amitié.

De temps en temps, il levait la tête pour scruter le ciel. Vieux réflexe de normand. Mais les nuages semblaient survoler Orléans pour seulement assister chacun son tour, au couronnement de son amie.

Le Chancelier salua les têtes connues qui tour à tour, pénétraient dans l’édifice. Les tenues étaient soignées. Les coiffes impeccables.

Enfin, la voiture de Ninouchka arriva près du parvis. Il descendit les quelques marches pour venir sur les pavés de la chaussée. Il laissa le temps au cocher d’immobiliser complètement l’attelage puis s’avança lentement. Il attendit que l’autre proposé ouvrît la porte pour s’approcher du petit marchepied.

Dès qu’il la vit, le Chancelier la salua puis lui tendit la main pour l’aider à descendre de la voiture. Une petite pression de la main pour lui faire comprendre qu’il était là, que tous ceux qui l’appréciaient, étaient présents pour l’entourer lors de ce moment exceptionnel…… !
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Alonzo

Viendra ? Viendra pas ? Après moult réflexion, se souvenant qu'il était en représentation, il prit la décision d'assister à la messe de couronnement de sa grâce Ninouchka. .Il poserait ainsi ses fesses sur un banc de la cathédrale, le secrétaire d'état dict la tête de mule , et suivrait la cérémonie , attentif certainement à ce que la cérémonie soit millimétrée sinon à quoi bon ? La grandeur , la démesure , le prestige mais par pitié , point d'ennui !

les cloches sonnent, sonnent , sonnent ... didiou qui a dit que les curés ne mettaient pas de l’énergie à rameuter tous les fidèles sujets du roi.
En longeant les quais, observant la ville , l'italien remarque à l'agitation des quais que l'année est bien avancée désormais.
L'automne est bien là , les feuilles qui jongent le sol, le vent qui mugit entre les arbres, toute cette atmosphère propices à la mélancolie . Arfff, Finie la pêche au bord de l'eau, finies les promenades sur les bancs de sable ou sur les berges , puis il faudrait penser à rajouter du bois dans la cheminée de sa demeure, dès que la duchesse serait couronnée, tiens. A envoyer les cochons en forêt. Au prix du bois et à sa rareté , sur qu'il se gèlerait les fesses surtout depuis qu'il s'était fait voler sa bourse entre Orléans et Gien, comme un grand C qu" il était !
Le parvis de la cathédrale en approche , l'italien presse le pas, franchit le porche , se signe à l'entrée , à l'envers, il s'est toujours planté depuis sa pastorale, ce n'est point grave, tout le monde s'en fout .

Alienor28

Aliénor arriva à son tour à la cathedrale pour la couronnement de sa marraine et Duchesse d'Orléans Ninouchka. Elle avait revêtue pour la circonstance une jolie robe, chose assez inhabituelle pour être remarqué même par son époux qui lui en avait fait la réflexion juste avant son départ un peu avant elle pour préparer la cérémonie.

Elle salua son époux à l'entrée avec un petit clin d'œil. Elle entra puis se signa et se mit à prier pour Orléans en ce magnifique jour de septembre...........

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Tomrone

Le jour était déjà levé, et Rose n'était déjà plus là, à ces côtés à la cabane. Pourtant matinale à ces habitudes, cette fois-ci, cela fut Rose qui fut bien plus matinale que lui. Mais quelle mouche avait bien pu la piquer ?

C'est en découvrant sur la table de la cuisine, un morceau de vélin, lui notifiant que sa Rose était partie au couronnement de la Duchesse Ninouchka, que la question de la mouche fut enfin résolue.

Sacré non de non ! Le sacre de la Duchesse d'Orléans ! Ni une ni deux, il fit rapidement sa toilette pour foncer ensuite en vitesse vers la cathédrale. Le son des cloches était encore là, et un ouf de soulagement sorti de sa bouche.

Pénétrant dans la cathédrale, il se signa, face à l'Autel, jeta un oeil à gauche et un oeil à droite, tout en saluant d'un signe de la tête les personnes déjà présente et tout en respectant le silence religieux qui avait pris place.

Mais son oeil, gauche d'ailleurs, avait bien reconnu sa Rose et sa marraine assise l'une à côté de l'autre. S'en approchant, il finit par s'installer prés des deux jeunes femmes en leur souriant.
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Aemilia

[Alluyes la Riche, chez papa, direction la cathédrale]

Quelques jours avant son départ définitif de l'Orléanais. Il avait été convenu qu'elle quitterait les jup... les chausses de son père pour aller terminer son éducation auprès de sa nouvelle maman. Son précepteur lui avait appris tout ce qu'il pouvait, lecture, enluminure, calcul, vie politique, culture... Tout ce qu'une jeune fille, adoptée par un grand homme, devait connaître, hormis le savoir-vivre en société. L'éducation féminine, que seule une femme pouvait lui dispenser. Aussi, l'on avait préparé ses malles, les Lames avaient organisé le convoi pour la mener en sûreté jusqu'à la capitale tourangelle, et la gamine boudait. Pas qu'elle n'aimait pas la jeune princesse, car elle apprenait depuis peu à la connaître, et était à présent rassurée sur le fait qu'elle ne veuille pas se débarrasser d'elle. Mais bien parce qu'elle ne voyait déjà guère le patriarche, et qu'on la tienne davantage éloignée de son protecteur la mettait en rogne. Ajoutez à cela la puberté qui pointait le bout de son nez depuis quelques temps, et vous avez là une vraie bombe à retardement.

Toujours têtue, elle avait réussi à négocier d'aller assister au couronnement de sa future marraine avant le voyage. Une fois passée sa cotte de lin azur, accessoirisée d'une ceinture tissée galonnée d'or, dernier vestige de cet été ensoleillé, elle se fit déposer à la cathédrale Sainte-Croix. Ce lieu saint... Un des premiers endroits qu'elle avait visités. Première rencontre avec celui qui était à présent son aîné, cet être tant détesté qui la jalousait d'avoir soit-disant pris sa place dans la famille. Serait-il présent en ce jour? Chamailleries et piques acerbes seraient de la partie en ce cas.

L'adolescente s'installa rapidement sur un banc, sur le devant, bien placée pour voir la duchesse Ninouchka du Val Ancien. Devant, pour l'une des premières fois de sa vie. Fini le temps où elle devait se tenir debout tout derrière, avec la populace, car la plus jeune des Amahir avait à présent à tenir le rang qu'on lui avait offert. Prem's, pour voir m'dame gentille devenir la première dame de ce duché.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

William_wallace_ecos

Alors qu'il était en longue retraite, William reçu une invitation pour le couronnement de la Duchesse, il n'aurrai voulu pour rien au monde manqué cela!

Il salua ses amis qu'il croisa dans la cathédrale.
Voyant Rosemay il alla s'assoir a ses côtés.

Bonjour Rosemay, comment va tu depuis tout se temps?

Xalta

Elle releva la tête sortant de ses prières silencieuses. ses mains gantées restèrent entrecroisées. D'une inclinaison de la tête ou d'un sourire, elle salua. Puis, il fit son entrée, elle lui sourit quand elle le vit s'approcher, ravie de le voir ici. Elle devinait aisément que cette démarche ne devait pas être simple pour lui. Et puis un doute, enfin plus une question lui vint en tête savait il que c'est en ce lieu que son père fut foudroyé... Elle n'allait pas s'en enquérir maintenant, elle le ferait plus tard. De toute façon ils étaient amenés à se croiser pour de multiples raisons. Elle lui fit signe de s'approcher encore, une invitation muette mais elle était persuadée qu'il comprendrait. Une certaine connivence s'était installée entre eux.

Elle ne put s’empêcher de songer à son propre sacre qui avait eu lieu un an auparavant à quelques jours près. Un sacre que beaucoup avaient boudé volontairement. Leur en tenait elle rigueur? En ressentait-elle encore une amertume ? Non, pourquoi faire ? Ils étaient ainsi. Oh elle savait que certains la trouvaient dure, mais sa façon de montrer à elle qu'elle avait de l'estime pour la personne. Dans la logique "xaltanienne" quand on estime quelqu'un on peut lui parler ouvertement, sans ambages, sans flagornerie, s'opposer sans que cela soit pris pour manque de respect ou sentiment méprisant voire haineux. D'ailleurs plus elle estimait quelqu'un plus elle était ainsi, d'ailleurs elle en connaissait un qui en avait fait les frais. Alors que quand elle n’éprouve qu'indifférence ou désintérêt, elle laisse couler sans pour autant entrer dans un silence benoît. Faut pas pousser quand même !
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Ninouchka

Le paysage défilait sous ses yeux et en même temps que lui, les souvenirs.

Elle se revit à peine élue, un peu dépassée par des événements qu'elle n'avait jamais cherché.

Elle avait bien souvent ri au nez de ceux qui lui prédisaient un avenir de duchesse régnante. Elle ne se voyait pas du tout occupant ce poste et puis à quelques jours de sa démission, il y avait eu une petite phrase prononcée par la duchesse Xalta en taverne.

Elle lui avait demandé ce qu'elle dirait si son nom était avancé par la noblesse. Là encore elle avait ri, trouvant ça impossible. De plus, elle ne le souhaitait pas. Ça n'avait jamais fait partie de ses buts, elle la travailleuse solitaire, l'amoureuse des chiffres et des vieux papiers.

Puis Xalta avait mis un terme à son règne, le processus de choix d'un nouveau régnant avait été entamé et son nom à elle, Ninouchka, était cité, encore et encore et encore et encore.

Comment refuser un poste alors qu'on est plébiscité à ce point ? Elle avait réfléchi car elle restait pareille à elle-même ... la peur de ne pas être à la hauteur la paralysait et elle avait été sur le point de refuser.

Puis il y avait eu le sentiment du devoir à accomplir vis-à-vis de son duché et surtout quelques mots de Lexhor. Des mots qui avaient fait basculer sa décision, des mots qui lui avaient redonné courage les jours de mauvais temps, des mots qui l'avaient tenue debout lors des jours les plus noirs de son règne.

Elle avait aussi un suzerain, le duc de Beaugency, pour lequel elle avait grande estime et respect et elle avait eu envie qu'il soit fier d'elle. De tout coeur, elle espérait qu'il l'était.

Les débuts avaient été difficiles, mais elle avait eu la chance d'avoir à ses côtés la duchesse Xalta qui lui avait consacré tout le temps nécessaire à sa formation. Parfois, quand elle y repensait, elle se demandait ce qu'elle aurait fait sans elle. Pourtant, il n'est pas aisé de former quelqu'un qui est très différent de soi-même et qui n'a donc pas les mêmes façons de réagir, la même conception des choses.

A ce point de ses pensées, le bruit des cloches d'Orléans parvint à ses oreilles et elle se pencha à la fenêtre du coche. Déjà on voyait les tours de la cathédrale dépassant les toits des maisons.

Très vite ils furent aux portes de la ville où la milice, reconnaissant les armes ducales sur la voiture, fit s'écarter les badauds pour lui faciliter le passage sous les remparts.

Un dimanche à Orléans il fallait un peu de patience pour arriver au coeur de la ville. Le marché matinal, les flâneurs, les curieux attirés par l'événement encombraient les rues.

Pourtant, ils furent assez vite rendus sur place. Elle attendit prudemment assise, que les chevaux soient bien arrêtés et que le valet vienne lui ouvrir. Un peu de decorum ne ferait pas de mal pour une fois. Les gens ne venaient pas voir Ninouchka, ils venaient voir la duchesse d'Orléans. Il ne fallait pas les décevoir. C'était d'ailleurs pourquoi elle avait choisi une robe qui sortait de ses habitudes vestimentaires assez simples.

Elle se leva, descendit avec précaution le marche-pied, trouvant très vite la main secourable d'Islington. Elle lui sourit et lui sut gré de cette petite pression de la main qui appartenait à l'ami plus qu'au personnage officiel.

Elle avait voulu que ce soit le Chancelier qui la mène devant l'évêque d'Orléans. Il avait été son bras droit durant ce règne et il l'avait servie avec dévouement et loyauté. Il avait été son appui et elle avait trouvé normal que ce soit lui qui l'accompagne pour cette étape.

Elle salua les personnes présentes au pied des marches et sur le parvis puis elle posa sa main sur le bras d'Isly, lui sourit

Bonjour Isly ... allons-y ...
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Arthur.d.amahir

Toujours devant les portes de la cathédrale, petite discussion rapide avec Mélina, que déjà, il vit arriver sa soeur qui avait dû venir directement d'Alluyes le matin même. Cette dernière ne l'avait point encore et Arthur s'en amusait déjà, imaginant quelques stratégies farfelues pour s'approcher discrètement et lui faire peur... Mais pour le moment, elle rentrait s'installer et Arthur continuait à saluer les personnes montant les escaliers, tout en continuant de faire causette avec la Mélina.

Bien d'autres avait franchi les portes de la cathédrale : le Prévost, le Sergent, William, la Gouverneur, le Bailli, le Juge ; apercevant même Hector qui manquait bien à Arthur avec son tambourin a réveiller les morts. Il les salua tous à tour de rôle, bien que certains furent bien trop pressé de rentrer pour ne serait-ce que voir le salut du ptiot d'Amahir, le laissant seul avec le vent soufflant de travers. Mais, il faut dire que cela le faisait plutôt sourire de voir comment les convives rentraient dans la cathédrale telle des moutons dans une bergerie.

Voyant le cortège de la Duchesse en devenir, par le sacrement, il gratifia Mélina d'un léger sourire, l'informant qu'il allait à son tour rentré, et pénétra à son tour dans le majestueux édifice.

Regard lointain puis plus proche pour essayer de repérer sa soeur. Par déduction, il compris qu'elle devait se trouver sur le devant. Il se signa donc rapidement et contourna l'allée centrale par le passage de gauche, espérant que sa soeur ne serait point sur la droite. Avec la chance qu'il avait, pour sûr qu'il se pointerait du mauvais côté.

Avançant tranquillement, saluant de nouveau certains, même si parmi eux, certains pensaient, à tord, d'être salué pour la première foi, il cherchait de regard la gamine qui devait déjà se tortiller à devoir rester un place.

Yeux brillant de malice, il repéra la crinière jaune de la future victime sur un des banc du devant, côté droit....

"Scrogneugneu", pensa-t-il. Deux choix possibles : arrêter de faire le mariole et s'installer à son tour, ou bien, essayer de passer sur le côté droit discrètement, avant le début de la cérémonie... Se conduire en Amahir digne de ce nom ou en gamin ? Quoique de fait, l'un était parfois proche de l'autre...
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Maywenn

Mirabelle... fraise....cerise... oh m'en reste un melon !

Disait elle tout bas tout en plongeant ses petits doigts dans son petit sachet. Elle attrapa entre son pouce et son index la délicieuse petite tranche de melon confit et l'apporta jusqu'à sa bouche avec une gourmandise...proche de l’idolâtrie.

Elle faisait tranquillement fondre sa friandise quand une voix bien connue l'interpella.

Bonjour marraine je vois que tu as un p'tit creux... Hum! si je peux dire !
Tu partages ?

Elle esquissa un sourire et mit un peu de temps avant de lui répondre... bah oui quoi, elle était entrain de savourer la succulente chair de ce melon si sucré, dans la vie, il y a des priorités !
Elle se décala pour lui faire place et avala.

Oh ma Rosy ! Heureuse de te voir.
Et non je n'ai pas un petit creux... c'est lui qui en à un, nuance.

Disait elle en souriant tout en jetant un oeil sur son ventre comme pour désigner le coupable.
Puis elle lui tendit son petit sachet et vi, même si quelque part çà lui coûter, bah oui quoi ces p'tits fruit-fruits ! Mais bon.... c'était sa filleule et elle l'aimait bien, sur ses quatre filleuls elle était à la... *interférence* ...place !

Et bien sur.... qui dit gourmandise.... dit Tomrone ! Et çà n'avait pas manqué, le nougat sur patte fit son entré, et comme toujours dans la plus grande discrétion avant de s'installer comme peut s'installer le mystère lors des histoires qu'on peut raconter aux mioches pour leur foutre la pétoche.
Et sans même dire un mot, ah lala...

Bah alors... on ne salue plus sa soeurette ?

Disait elle avec un faux air sévère.
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Islington

Bonjour Isly ... allons-y ...

Le Chancelier regarda la Duchesse et lui rendit un sourire . Il donna la petite impulsion pour qu’ils montent les marches et pénètrent dans la Cathédrale.

La lourde porte franchie, leurs pas se mirent à résonner sur la pierre de la nef silencieuse. Isly adopta le pas le plus lent pour que Ninou profite le plus longtemps possible de tous ces regards tournés vers elle, les amis et les anonymes, les nobles et les roturiers, les nantis et les pauvres et de la lumière d’un soleil de septembre empruntant au passage les tons tranchés des vitraux de la cathédrale.

Isly percevait le murmure de l’étoffe de la robe de la Duchesse traînant sur le marbre.

Quelques toises les séparaient encore du chœur et de Monseigneur Thimoté. Le Blésois aurait voulu glisser à l’oreille de Ninou, deux ou trois mots mais …le protocole.

Le Chancelier conduisit la Duchesse près du luxueux fauteuil qui lui était réservé et abandonna son bras. Il s’inclina plus longuement qu’à l’accoutumée puis doucement rejoignit sa place.

La cérémonie du couronnement pouvait commencer !
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Melina_de_valverde

Melina attendait l'arrivée de la duchesse, quand Arthur vint la trouver avec un Dame Melina, qui lui fit quelque peu redresser les cheveux sur la tête. Quant au cérémonial qu'il lui admonesta, pour un peu, elle l'aurait bien mis à une quelconque corvée
voui voui, pour moi c't'est comme une réprimande qu'on me fasse ça... tssss tu vas voir Arthur comment que j' vais t' mettre à une corvée.. Hummm d'patates ? d' vaisselle ? à voir bientôt....

Elle ne fit guère de commentaire là dessus mais n'en pensa pas moins.
Après une petite discussion avec lui , elle vit s'approcher le carrosse aux couleurs du duché. Puis le chancelier s'en rapprocha et Melina admira sans réserve la grâce de Ninouchka.

Un petit geste de la main en sa direction puis ne voulant pas se faire remarquer davantage, elle les laissa gravir les marches jusqu'à la cathédrale, attendit quelques instants avant d'en faire autant, pénétra à l'intérieur de la cathédrale puis se dirigea vers un coin où elle pourrait assister à la cérémonie.

Hector..

C'était un moment solennel. Les murmures s’estompèrent devant les pas de la Duchesse et le silence ne fut troublé que par le bruissement de l'étoffe de la robe de Ninouchka.

Pressentant l'arrivée de son amie, Hector tourna le regard vers la porte de la cathédrale. Malheureusement quelques personnes qui n'avaient pas trouvé de place, l’empêchaient de suivre les événements. Il se déplaça alors sur la droite, puis à gauche, se mit sur la pointe des pieds, et finit par sautiller sur place. Enfin, il l'a vit. Oh quelle était belle sa Ninou !

Il agita alors les bras en tout sens pour qu'elle le voit. Mais avec toute cette foule cela semblait bien improbable. Il ne restait plus qu'à...

Niiiiiinouuuuuuuuuuuu. Ninoooooooooooooouuuuuuuuu

Pour être discret c'était raté ! Ursus, rouge de confusion, lui donna un coup de coude dans les cotes et lui lança un regard assassin. Comment pouvait on troubler de la sorte une telle cérémonie donnée dans un lieu saint ?

Hector réalisant sa bévue, baissa les yeux tel un enfant pris en faute la main dans la confiture. Ninouchka pourrait elle lui pardonner de se conduire d'une telle façon ?

Ninouchka

Sa main sur le bras de son ami et Chancelier, elle monta lentement les marches de la cathédrale, veillant à ne pas se prendre les pieds dans sa robe.
Là, en haut des marches, un petit geste de la main lui fut adressé par son amie Meli. La duchesse sourit et lâcha un instant le bras d'Isly pour lui répondre.
Reprenant leur progression, ils pénétrèrent dans l'édifice religieux et Ninouchka fut submergée d'émotions diverses. Emotive, elle l'avait toujours été et ses racines slaves n'arrangeaient rien ! Elle marqua un arrêt, elle avait besoin de se reprendre, de renvoyer les émotions quelque part en elle, bien à l'abri des regards. Il serait toujours temps de les laisser sortir plus tard, lorsqu'elle serait seule ou en très petit comité.
Il y avait, tant de têtes connues qu'elle ne savait de quel côté regarder. Elle aurait voulu adresser un sourire ou un signe de tête à chacun, mais même en marchant très lentement , elle était consciente de ne pas voir tout le monde.
C'est alors qu'elle entendit son nom qui résonna sous les voûtes de la cathédrale et en même temps, il y eut deux bras qui s'élevèrent au-dessus des têtes. D'abord interloquée, son visage se détendit dans un grand sourire lorsqu'elle reconnut Hector.
Elle regarda Isly, lâcha à nouveau son bras et envoya un bisou du bout des doigts à son ami si précieux. Elle sourit à Hector qui venait de se faire attraper, puis reposa sa main sur le bras du Chancelier pour reprendre la remontée de la nef.

Là-bas, à quelques pas, Monseigneur Thimoté les attendait. Islington la conduisit devant l'évêque pour qu'elle le salue puis jusqu'à son fauteuil ; ensuite il alla rejoindre son épouse.

Maintenant elle était seule ... et en même temps, elle ne l'était pas. Son regard avait accroché d'autres regards dans la foule présente dans la cathédrale et elle se savait entourée, soutenue.

A ce moment, elle vit au premier rang une petite jeune fille pour laquelle elle éprouvait une grande affection. Elle lui adressa un petit signe de la main et un sourire qui lui disait merci.

Elle se tourna vers Monseigneur Thimoté.

Elle était prête ...
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Clesa

Le blésois était devant la cathédrale le courrier dans sa poche annonçant le couronnement de la duchesse d'Orléans

Un peu en retrait il regardait tout en trifouillant sa poche les gens entrer pour assister à la cérémonie

Il reconnut quelques visages familier de Blésois venues pour assister leur amie. Car même si Ninouchka était la duchesse de l'Orléanais elle en était pas moins avant tout une amie très chère

Levant la tête il soupira en regardant les portes de la cathédrale. Ca faisait deux ans que le Blésois était fâché avec Aristote et depuis il évitait toutes les messes

Mettant lentement un pied devant l'autre il se dirigea en direction de l'entrée en murmurant

Tout façon je peux me mettre au fond personne me verra puis je suis pas obligé de prier

Il entra dans la cathédrale baissa la tête et se dirigea vers les bancs du fond
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Arthur.d.amahir

Et pendant le ptiot d'Amahir réfléchissait à rejoindre sa soeur de l'autre côté de l'allée centrale, voilà que la Duchesse en devenir rentrait dans la Cathédrale. Trop tard pour traverser, il allait falloir contourner par l'arrière. Demi-tour gauche et le voilà parti tranquillement, pendant que la foule avait les yeux rivés sur la personnalité du jour, vers l'arrière de l'église par l'allée côté gauche, traversa par grande enjambée l'allée centrale, pendant que la Duchesse avançait toujours plus avant vers l'autel. Puis il reprit une démarche plus tranquille, essayant de passer inaperçu.

Une trentaine de pas, il fut arriver au niveau du banc derrière celui où était assis sa soeur. Mais de fait, la Duchesse était aussi arrivé à l'autel... Mince, trop tard pour faire peur à sa soeur. Ca mettrait le bazar et ce serait peu convenable. Mais quand même, qu'est-ce-qu'il aimerait bien.

Il n'empêche que l'heure était à la cérémonie et réprima, tant bien que mal, son envie d'enquiquiner sa soeur. Ce serait pour plus tard. Il avisa tout de même une place sur le banc derrière sa soeur et s'y glissa en faisant de grand sourire au mondains dont ils risquaient d'écraser les pieds...
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Thimote

Les cathédrales et églises du pays étaient de plus en plus déserté pendant les messes et les autres évènements que les clercs officiaient, il est vrai que ce temps où nous avions des églises remplies à bien changé! Il n'en est pas seulement de la volonté de nos ouilles mais c'est aussi un manque de motivation de nombreux des curés en fonctions...Il faut avouer qu'être Curé n'a rien de très intéressant, la solitude, la pauvreté, vivre et écouter les problèmes des gens à longueur de journée sans pouvoir se plaindre et essayer de maintenir les gens dans le droit chemin...voilà le métier d'un curé...sauf s'il aime sa tâche et qu'il sait officier des messes en chantant, en dansant, et pouvoir pas après tout? Et si l'église actuelle avait besoin d'un nouveau rebondissement et que nous pouvions combiner protocole et innovation!

Les églises n'étaient pas déserté à l'époque parce que l'église était encore crédible à ce moment là...il n'était pas question de pouvoir mais de présence régulière et constante! Il était de terrain! Soit...il s'agissait ici d'une réflexion de notre évêque...il était encore en retard mais comme à ses habitudes il avait préparé la veille la cathédrale afin d'être certain de ne rien oublier.

Thimoté était bien arrivé et s'était déjà installé sur l'autel de la cathédrale...ils étaient nombreux à s'être déplacé des quartes coins du Duché...

Thimoté prit la parole

Conseillers Ducaux, Nobles d'Orléans, Clercs d'Orléans, Peuple d'Orléans ! Prenez donc place et installez vous....

Nous voici réunis ce jour pour procéder au couronnement de notre Duchesse.

Je vous remercie de votre présence en notre Cathédrale pour cet évènement non des moindres puisqu'il est l'avenir de notre Duché. Il s'agit ici de couronner, et de donner notre confiance à nostre Duchesse et son Conseil sans lequel il est souvent bien difficile d'avancer. Parce qu'ils ont chacun une place importante dans notre société par leur investissement humain. Chaque jour ils doivent ensemble travailler pour le bien-être de nos concitoyens! N'oubliez pas Mesdames, Messieurs que la tâche est souvent difficile car il faut pouvoir satisfaire tout le monde!

Vous leur avez offert votre confiance par les élections, ce moyen de vous exprimer et d'élire nos dirigeants! Vous les avez choisis et ils sont là! Ici pour vous remercier! Ils sont les messager du Très Haut. Ils œuvrent pour nous. Ils sont les exemples!

Notre Duchesse étant notre représentante ultime, elle est un exemple et cet exemple a séduit le peuple de notre beau Duché qui l'a choisi pour Duchesse.

In nomine Domini, et Christi et Aristotelis,

L'assemblée répond

Dominus Vobiscum

Thimoté reprit la parole pour enchainer...comme à ses habitudes il parle beaucoup et perd du temps...

Ninouchka du Val Ancien! Il est d'usage qu'en cet instant je prononce ces parole qui doivent s'inscrire dans votre Esprit et votre cœur. Vous devenez une Femme dont les actes, les propos seront jugés par l'Histoire. A cet instant vous devenez la guide, la protectrice de notre Duché! Vous êtes juste et une Femme de caractère ce qui fera votre réussite j'en suis convaincu! La défaillance ne vous est plus permise. Le Duché d'Orléans prendra exemple sur le caractère qui vous qualifie bien! Notre Force, fera notre grandeur!

Puis-je vous demander Duchesse de regarder l'assemblée....

Voyez cette assemblée. Elle est réunie autour de vous et vous accorde sa confiance! Vos agissement, vos pensées, vos décisions ne doivent avoir qu'un seul objectif, protéger. La protection contre nos ennemis, la protection contre la pénurie de vivre, la protection contre la pauvreté et la maladie...vous devez permettre à ses hommes et femmes de vivre en parfaite harmonie et en paix. Égaux face au bonheur! Comme pour vos prédécesseurs, il est d'usage que votre règne s'inscrit sur des valeurs. L'Eglise en ces temps vous demande de baser votre règne sur l'écoute et la compréhension.

L'évêque s'adresse alors aux paroissiens...

De nos voeux les plus sincères, souhaitons à notre nouvel Duchesse un heureux destin et une réussite parfaite dans sa mission.

Que notre Engagement réciproque, Vous Duchesse, Nous compagnons devant le très haut scelle un avenir prospère et radieux.

Que le Très haut guide ses pas et qu'Aristote et Christos soient une sources d'inspiration et de réconfort.

Amen

Pour commencer, récitons le Crédo, qui est le symbole de notre Foi.

Rosemay

Merci marraine !! je le prive pas au moins ce petit gourmand ? dit elle en souriant malicieusement

Alors qu'elle plongeait la main pour attraper une des douceurs de sa marraine, Tom arriva et tout sourire vint prendre place sur le banc. Rose fit disparaître vite le fruit confit dans sa bouche et lui sourit à son tour.

Elle laissait fondre la friandise pour la savourer quand Will arriva et prit place à son côté. Elle avala bien vite le fruit sucré et répondit en souriant à celui qui l'avait accueilli au conseil municipal et lui avait confiance.

Oh messire William le bonjour je suis contente de vous voir !! ça fait longtemps il est vrai !! Je vais bien ma foi et vous aussi j'espère ! C'est la première fois que j'assiste à un tel événement !! Que de monde !! ça fait plaisir à voir !!

Un cri retentit soudain sous la voûte, toutes les têtes se tournèrent vers l'allée centrale... Sa Grâce Ninouchka venait de faire son entrée. Bon sang qu'elle était belle. Rose la suivit du regard puis le frère Thimote prit la parole et elle écouta attentivement.

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Tomrone

Et voilà, comment se faire repérer tout en voulant rester discret ? S'asseoir à côté de May, pardi !

La voilà à ronchonner de n'avoir pas eu son petit bonjour. Un joli sourire ne lui avait pas suffi. Alala.

Oh ! Bonjour soeurette ! Dit-il d'un air innocent. Tu ne voulais pas non plus que je crie à tout va dans ce lieu sacré non plus. Je t'aurais salué comme il se doit à la fin de cette cérémonie, tu sais. Alala, la confiance...

Un sourire qui voulait en dire, long, avec de sourire de nouveau à Rose et d'enfin écouter le Père Thimote et de réciter le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________

Ninouchka

Elle écoutait les paroles de l'évêque. Des paroles qui la ramenaient au travail fourni en cinq mois déjà.
Lorsqu'il le lui demanda, elle regarda l'assemblée et ses yeux parcoururent les visages de ceux qui étaient là. Elle repéra même un bien caché de chez bien caché ... son ami de presque toujours ... Clesa.
Chacun éveillait un souvenir qui en entraînait d'autres à sa suite. Des moments heureux, des moments tristes, des moments qu'elle aurait voulu voir se renouveler, des moments qu'elle aurait aimé pouvoir effacer.

Lorsque Monseigneur Thimoté invita les personnes présentes à réciter le Credo, elle prononça les paroles avec foi et ferveur. Elle avait tellement besoin du Très-Haut pour accomplir correctement son travail.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Vanduc

Van arriva dans la cathédrale pour le couronnement de la duchesse. Ne voulant pas déranger, il décida de rester en retrait regardant de ce fait la célébration sans un bruit.

Il récita ensuite le credo dans sa tete.
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Islington

Le Blésois écouta avec attention Monseigneur Thimoté. Le moment était solennel. L'assistance était recueillie surtout au moment du prononcé du Credo.

Isly se mit à le réciter avec ferveur :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Rosemay

Le moment de la prière était venu et Rose récita le credo avec tous.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle
Amen

_________________

Alienor28

Aliénor écouta Monseigneur Thimoté et se mit à reciter le credo à l'unisson

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Xalta

La cérémonie commence. Elle écoute consciencieusement l'évêque. Elle croise ses mains gantées sur son ventre. Elle est sereine, comme à chaque fois qu'elle est dans un lieu saint. ils ont le même pouvoir apaisant que la Loire et depuis peu le Loing. Tellement de petites choses pouvaient expliquer qu'elle finissait toujours par oublier ses soucis, ou des solutions en fréquentant ces divers lieux. Puis elle joint sa voix à celles qui s’élèvent dans la cathédrale. Elle récite avec ferveur le Credo, profession de foi renouvelée.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Juge, elle espérait comme tout à chacun avoir mené une vie qui lui permettrait d’accéder au Soleil. Elle s'était confessée, avait été sincère dans son repentir, mais cela remontait à quelques temps, il lui faudrait surement retourner au confessionnel car nul n'est infaillible.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Aux hommes égarés Il était parfois si simple d'oublier les chemins de la Vertu.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Un exemple à suivre. Mais il y en avait tant d'autres, oubliés parmi les archanges ou les saints.

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle
_________________
Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Maywenn

Oh ! Bonjour soeurette !

Tu ne voulais pas non plus que je crie à tout va dans ce lieu sacré non plus. Je t'aurais salué comme il se doit à la fin de cette cérémonie, tu sais. Alala, la confiance...

"Oh... Bonjour soeurette....", je ne t'avais pas vu peut être, tss tss genre qu'elle est fine comme un fil, et minuscule comme une fée, ah çà encore... possible...
Mais fine, certainement pas, depuis que la gamine avait un chérubin bien au chaud dans son ventre.
Quoi qu'il en soit la gamine lui fit un sourire malicieux, un regard taquin et mangea un fruit confit. Sans lui en proposer un.
C'est qu'elle adore l’embêter son frérot et il lui rendait si bien ...

Mais trêve de blabla et de sucrerie. La Duchesse arriva, chuuuuuut.
Elle avala sa douceur et regarda de ses deux billes bleus son arrivée en se redressant un peu sur son ban, bah vi elle est petite...

Un sourire s'esquissa, c'est qu'elle était belle la Ninou dans cette imposante robe annonçant ainsi le début du cérémonial.
Elle écouta sagement bien qu'elle n'avait pas saisie tous les mots, est ce parce qu'elle était tout au fond ou alors bien trop dissipée à penser à ses petites sucreries... Mystère et boule de miel !
Cependant, elle allait devoir mettre ce projet à plus tard, car sa bouche allait être solliciter pour réciter le Credo.

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Ursus

Le trouble semé par Hector s'était dissipé et Ursus avait retrouvé son calme. Le credo entamé par les fidèles retentit dans la nef et il se joint aux autres pour le reprendre.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis

C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Condrit

Condrit se joint aux autres fidèles et récita le credo[i]

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis

C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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[/img]

Elisel

Elisel s'était retournée pour suivre la progression de la Duchesse dans la nef, comme une mariée menée à l'autel. Ne manquait que le marié. Une fois qu'elle fut sur le devant, Elisel reprit sa position pour suivre la messe de couronnement.
Elle n'avait jamais assisté encore à un office de Monseigneur Thimote, et elle sourit au fur et à mesure de son discours, tout en se demandant comme souvent si un jour, elle s'investirait plus avant dans l'Eglise, si toutefois c'était possible malgré ses études. Il fallait tellement d'aisance en public, pour diriger ces cérémonies...

A son invitation, elle récita le credo presque machinalement, les paroles se déversant presque seules de sa bouche, tellement elle le connaissait.
Par contre, si elle avait dû se concentrer sur les mots, elle en aurait sûrement perdu le fil. Tout ou rien, mais pas de morceau.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Ladyemeraude

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Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Melvinho

Ayant reçu l'invitation Melvinho a eu du mal à se retrouver comme d'habitude. Après avoir fait le tour de la ville il se retrouva enfin, entra discrètement et silencieusement pour ne pas déranger. Il prit place et commença à réciter le credo avec les autres fidèles qu'il connaissait par coeur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis

C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

La_hire

A l'invitation de Monseigneur Thimote, le Vignolles récita le credo avec les autres fidèles.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis

C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen
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Arthur.d.amahir

Dès le début de la cérémonie, Arthur se focalisa sur l'Archevêque et la Duchesse, et les paroles de ce premier. Il aimait ces moments solennels, empli de beauté, d'honneur et de spriritualité.
Et le moment venu, comme tout un chacun, il récita avec ferveur le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Thimote

L'évêque reprit la parole et s'approcha de la Duchesse.

En devenant la Duchesse d'Orléans vous jurez de servir votre peuple en suivant les principes aristotéliciens et en luttant contre toute forme d'hérésie. Vous jurez de servir votre duché dans son intérêt et de le protéger de ses ennemis. Vous servirez au mieux le Très Haut et le Royaume de France tout en suivant les enseignements et exemples d'Aristote et de Christos. Qu'ils vous gardent du pêché et que notre Père vous permette de résister à la tentation.

Puis prenant le bénitier et l'encens

Il est primordial pour un élu d'être vertueux, car ses décisions seront lourdes de conséquences, positives ou négatives, pour la multitude. En effet, elle devra toujours garder en tête qu'elle est responsable de plusieurs de ses frères. Elle devra donc toujours veiller à ce qu'ils puissent s'épanouir dans un monde leur offrant la possibilité de découvrir le message divin.

En retour, et malgré que tous les humains soient égaux devant Dieu, le peuple leur doivent obéissance, car Dieu a placé en eux sa confiance. Il les a chargé de mener à bien ce duché, et ils ne pourront le faire que si le peuple respecte la loi.

C'est donc une question de respect mutuel de la loi, des valeurs et des principes moraux.

Tout cela nous ramène à la cité idéale dont rêvait Aristote.

En effet, tous les hommes doivent participer à la vie de la cité, cité organisée avec une hiérarchie stricte et reposant sur le respect absolu des enseignements du prophète. Les humains pourront alors vivre dans l'amitié et la concorde et atteindre la perfection divine.

Puis saisissant le goupillon

Que cette eau bénite du Lac de Tibériade, dans lequel pêchait Saint Titus, fondateur de la Sainte Église Apostolique et Universelle de Rome, vous bénisse et apporte bénédiction à votre conseil et au duché d'Orléans.

Que cet encens vous apporte bénédiction

Je vous bénis et vous oint de la Sainte Huile. Désormais, vos actions seront faites sous le regard de Dieu et des hommes ainsi que sous celui de la Sainte Église.

Thimoté en prononçant ces paroles prend la couronne et la dépose sur la tête de la Duchesse

Une fois la couronne déposée. L'évêque d'Orléans Prononça quelques paroles.

Voici notre Duchesse. Elle est désormais béni et ses actions sont sous la bienveillance du Très Haut

Puis le Père Thimoté-Lovian Mélagant se mit en retrait pour laisser la cérémonie continuer.

Désolé pour le retard mais j'ai cassé mon ordinateur portable du coup, j'utilise un vieux pour l'instant mais la situation sera rétablie d'ici la semaine il est chez le docteur

)

Ninouchka

Le Credo terminé, l'évêque d'Orléans reprit la parole.

Ninouchka, qui avait déjà derrière elle plusieurs mois de règne les écoutait attentivement. Ces mots prenaient pour elle un air de bilan.

Elle aurait dû pouvoir être couronnée bien plus tôt mais son règne avait été mouvementé ... campagnes militaires, agressions du duché, maintien de la sécurité aux frontières pour protéger les accès au Domaine Royal, mairies occupées par des maires illégitimes ... bien des événements qui n'avaient pas incliné à organiser des festivités.

Puis enfin il y avait eu une éclaircie dans ce ciel qui avait été souvent sombre et ce jour elle devenait duchesse d'Orléans sous le regard du Très-Haut et aux yeux de tous.

Les paroles de Monseigneur Thimoté étaient autant de questions qu'elle se posait. Avait-elle rempli son rôle comme elle le devait ? S'était-elle comportée de la bonne façon ? Avait-elle agi sagement ? Humainement ?
Avait-elle toujours fait passer le bien du duché avant toute autre considération ? Avait-elle essayé d'apaiser les tensions, d'arrondir les angles ? Avait-elle été une duchesse digne du peuple d'Orléans ?

Il y avait tant et tant de questions qu'elle se posait, elle l'anxieuse. Elle qui avait toujours peur de mal faire, de blesser quelqu'un, de ne pas être à la hauteur.

Quand l'évêque se tut, elle le regarda, se disant que le Tout-Puissant serait le seul à même de juger car lui seul saurait ce qu'il y avait eu dans son coeur et dans son esprit à chaque geste posé, à chaque décision prise, à chaque parole prononcée.

Elle reçut l'onction de la Sainte Huile et l'eau bénite avec émotion.

Mais son émotion grandit encore lorsque Monseigneur Thimoté s'approcha d'elle avec la couronne et la déposa sur sa tête. Son coeur battait la chamade et c'est dans une sorte de brouillard qu'elle l'entendit dire

Citation:

Voici notre Duchesse. Elle est désormais béni et ses actions sont sous la bienveillance du Très Haut

Pendant quelques secondes elle resta comme figée, le temps d'apprivoiser la sensation provoquée par la couronne d'Orléans sur sa tête. Elle était à la fois plus lourde et plus facile à porter qu'elle ne l'aurait cru.

Enfin, elle leva les yeux et tourna lentement la tête vers la foule. Son regard cherchait Ursus.
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Ursus

Quand il croisa le regard ému de Ninouchka, Ursus sut que c'était à son tour d'entrer en scène. En tant que Chambellan, il représentait le monde extérieur et les relations avec les autres, relations pour lesquelles Ninouchka avait laissé ses armes personnelles pour prendre celles du duché.

Ursus prit le sac que tenait Hector et s'avança dans l'allée. Des dizaines de regards se tournèrent vers lui et il sentit son cœur cogner dans sa poitrine tant le moment devenait intense.

Aux pieds de la Duchesse, qui désormais portait la couronne sur sa tête, il dénoua le sac de toile. Il sortit un écu qui portait les armes d'Orléans.

Ninouchka du Val Ancien, c'est avec une immense fierté que je vous remets les armes de notre Duché. Elles deviennent en ce jour vos armes et portent la devise d'Orléans qui reflète votre engagement :

l'Orléanais vaincra fidèle à son Roy.

Je sais que vous en serez digne et que votre règne fera flamboyer les couleurs de notre Duché.

Ursus posa ensuite un genou à terre et tendit à la Duchesse les armes d'Orléans.

Ninouchka

Leurs regards s'étaient croisés et Ursus s'était levé apportant avec lui un sac de toile.

Arrivé devant elle, il ouvrit le sac et en sortit l'écu des ducs régnants d'Orléans.

A sa vue, les émotions qui avaient un peu reflué, ressurgirent de plus belle. Ces armes étaient devenues les siennes depuis quelques mois. Elle les arborait où qu'elle aille. Son duché elle l'aimait ! Son duché, elle estimait qu'il était le plus beau, le plus agréable, le plus doux à vivre même si il avait quelques défauts.

D'avoir voyagé avec l'armée, d'avoir rencontré des gens de toutes provinces et de tous bords, elle avait désormais la certitude que l'herbe n'était pas plus verte ailleurs. Que du contraire !

Son duché elle en parlait toujours avec fierté à qui que ce soit et elle savait qu'au cours de son règne elle l'avait fait aimer à d'autres qui l'avaient découvert grâce à elle.

Elle écouta les mots du Chambellan et quand il mit un genou en terre devant elle, elle prit l'écu entre ses mains pour le lever vers la foule rassemblée dans la cathédrale.

A son tour, elle prononça ces mots qui résonnaient comme un chant de guerre

L'Orléanais vaincra fidèle à son Roy !

Tendant la main vers lui, elle releva Ursus, le remercia d'un sourire, puis chercha Alienor et Etienne des yeux.
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La_hire

Sitôt le credo prononcé, La Hire s'était éclipsé afin d'honorer la mission qui lui était confiée en ce jour. Il était un peu nerveux face à la tâche inhabituelle qui lui était confiée mais il mesurait l'honneur qui lui était fait, lui l'homme d'armes, fidèle défenseur du duché d'Orléans, d'apporter à la future duchesse un des symboles de son pouvoir : l'épée.

Pendant qu'Ursus apportait les armes d'Orléans à Ninouchka, Etienne de passa la main dans les cheveux histoire de remettre un peu d'ordre dans ses longs cheveux. Il replaça sa ceinture, ajusta son pourpoint puis regarda l'arme posée sur son tapis de velours. C'était une arme splendide, finement ciselée, à l'acier brillant. Etienne imagina un instant le forgeron au coin de la chaleur de sa forgeron déployant patiemment tout son art et son savoir pour fabriquer cette arme exceptionnelle. Avait-elle été faite pour les souverains d'Orléans qui se la transmettraient du duc et duc ou était-elle beaucoup plus ancienne et donc chargée d'histoires plus ou moins oubliées des hommes ? Le guerrier n'en savait rien mais il imaginait sans peine cette arme brillant au soleil de mille reflets, tenue au clair par un chef de guerre montrant à ses hommes l'armée à tailler qui se trouvait de l'autre coté du champ de bataille. Le Vignolles posa doucement sa main sur la poignée et ses doigts se refermèrent pour la saisir délicatement. Tout en la soulevant, il mesura son poids, son équilibre, sa beauté. Une arme magnifique digne d'une grande duchesse. Guerrier accompli, il aurait pu l'admirer pendant de longs instants mais la devise du duché prononcée à haute voix par Ursus remettant les armes à Ninouchka le ramena à la réalité du moment.

Il se retourna et se rapprocha de la cérémonie. Il regarda Ninouchka prendre les armes d'Orléans, et prononcer à son tour la devise du duché. Elle remercia Ursus puis tourna la tête à la recherche de La Hire. Celui-ci prit une profonde inspiration, il souffla doucement puis posa le plat de la lame sur sa main gauche avant de faire glisser sa main droite sous la poignée. Il s'avança non sans émotion dans l'allée vers la duchesse puis arrivé devant elle, il s'inclina doucement du chef avant d'avancer doucement ses bras vers elle tout en la regardant dans les yeux.

Ninouchka du Val Ancien, c'est un immense honneur que de vous remettre vostre épée, symbole de la force armée de vostre duché, l'arme qui rassemblera et guidera vos fidèles soldats vers de nombreuses victoires.

Puis il mit un genou à terre et tendit les bras pour lui présenter l'arme. Il inclina doucement la tête en signe de respect et attendit.
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Arthur.d.amahir

Arthur, voyant se dérouler la remise du bouclier puis de l'épée au son de la devise d'Orléans, ne put retrnir une toute pitite - mais vraiment pitite hein! - larme.
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Ninouchka

Ce fut Etienne qui s'avança, ses longs cheveux vaguement disciplinés. Ninouchka ne put s'empêcher de sourire sachant que bien souvent il se contentait d'y passer la main pour y mettre de l'ordre.

Mais très vite, la solennité du moment lui revint à l'esprit et elle le regarda avancer, l'épée posée sur le bras.

Une épée magnifique ! Avait-elle une longue histoire ? Elle l'ignorait mais elle servait à chaque couronnement. Ça en faisait déjà quelques-uns que Ninouchka avait vécu.

Lorsqu'elle était arrivée à Blois, la duchesse était Ladymarianna. Puis ç'avait été plus ou moins dans l'ordre, Mike d'Andéol, Lexhor, Bourguignon, Aurae, Alexandre, Lexhor encore, Keridil, Xalta ... tous des grands noms ! Et puis maintenant c'était elle.

Lorsque Etienne fut devant elle et qu'il lui présenta l'épée des ducs d'Orléans, elle sentit un frisson la parcourir.
Elle s'en saisit par le pommeau avec précaution après une imperceptible hésitation. Pas question de blesser son chef des SSO, ni de se faire surprendre par le poids de l'épée. Avec un peu de chance, celle-ci devait peser aussi lourd qu'elle ... bon, oui, c'est de l'exagération. Mais de temps en temps, ça ne fait pas de mal.

Tout comme elle avait souhaité que ce soit le Chancelier qui l'amène auprès de l'évêque en tant que son bras droit à la CdN et que ce soit le Chambellan qui lui remette les couleurs d'Orléans en tant que lien avec l'extérieur du duché, elle avait émis le souhait que ce soit le chef des SSO qui lui remette l'épée, l'insigne de la force, de la sécurité du duché.

Elle prit quelques instants pour s'habituer à l'arme avant de relever Etienne d'un geste de la main accompagné d'un sourire. Ensuite, elle brandit l'épée des ducs vers la foule présente devant elle.

A nouveau, elle prononça la devise du duché

L'Orléanais vaincra fidèle à son Roy

Puis elle posa délicatement l'épée à côté de l'écu prête à accueillir Alienor.
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Alienor28

Alienor observait et écoutait chacun, tous présents pour suivre le couronnement de Ninouchka leur Duchesse. L'évêque d'Orléans avait béni la cérémonie, ils avaient récité le credo..

Ursus avait remis les armes, Etienne l'épée et elle devait remettre le heaume autre symbole du pouvoir en Orléans. C'était un honneur d'être présente au coté de sa marraine et d'avoir été choisis pour la cérémonie. Elle s'y était preparé car elle n'aimait pas parler du tout en public, elle savait la solennité du moment pour Ninouchka et le duché

Alienor vérifia si sa robe était bien mise et si ses cheveux ne s'étaient pas échappé de sa coiffe. Elle regarda un instant islington et lui sourit puis après une grande inspiration pour se donner un peu de courage, elle s'avança face à Ninouchka

Ninouchka reçoit ce heaume, ultime symbole de ta charge et ton autorité pour notre Duché

Qu'Aristote te garde ainsi que le peuple, que ton règne soit prospère et juste, que tes décisions soient reconnues par tous

Pour la Gloire du Roy, pour Orléans, vive la duchesse Ninouchka !

Aliénor posa son genoux au sol et remis le heaume dans les mains de la Duchesse
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Ninouchka

L'émotion due à la réception de l'épée n'avait pas eu le temps de disparaître que la duchesse vit s'avancer vers elle sa filleule Alienor.

A nouveau, son coeur s'emballa. Elle tenta de le calmer en accordant une attention anormale aux pas de la jeune femme. Elle les comptait comme si ça avait eu une importance capitale qu'elle en fasse vingt ou qu'elle en fasse trente.

Alienor tenait dans ses mains le dernier symbole du pouvoir ducal. Si c'était elle qui était chargée de remettre le heaume à la duchesse, ce n'était pas en tant que filleule. C'était en tant que Gouverneur d'Orléans.
C'était avec Alienor que Ninouchka partageait le pouvoir en Orléans. Le pouvoir ... un mot qui en faisait rêver beaucoup ! Un mot qui en cachait beaucoup d'autres comme "travail intensif", "nuits blanches", "responsabilités", "devoirs", "modèle", "oubli de soi", ... mais aussi "satisfactions", "réussites", "richesse des relations humaines", "initiatives", "découverte des autres" ...
Alienor, un genou en terre, tendit le heaume à Ninouchka qui le prit avec précaution. Elle releva le Gouverneur avant de refaire le même geste qu'avec l'écu ou l'épée. Elle souleva le heaume et se tourna vers le foule

L'Orléanais vaincra fidèle à son Roy !

Tout était dit, tout était fait. Elle était duchesse d'Orléans sous le regard du Tout-Puissant. Entrée tête nue dans la cathédrale, elle en ressortait couronnée. Elle sentit un frisson la parcourir, ayant tout à coup la sensation aiguë de l'importance de sa charge.

La duchesse se dirigea vers l'évêque d'Orléans qu'elle salua avec le plus grand respect.

Monseigneur, merci pour cette cérémonie, les paroles prononcées, le temps que vous m'avez consacré.
Permettez-moi maintenant de prendre congé de vous et d'aller rejoindre les Orléanais.

A nouveau elle se tourna vers les personnes présentes. Elle cherchait Islington des yeux.

Puis à voix basse à Ali et en lui souriant

Tu me le prêtes encore quelques minutes ? Juste le temps qu'il me ramène à ma voiture.
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Islington

Isly suivait la cérémonie avec émotion . Celle-ci fut à son comble lorsque son épouse remit le heaume à la nouvelle Régnante d’Orléans.

La cérémonie touchait à sa fin. Alienor s'était un peu éloignée. Le Chancelier sourit lorsque Ninou le chercha du regard. Il s’approcha, salua Monseigneur Thimoté puis offrit le bras à la Duchesse d’Orléans.

Il se pencha un peu vers Ninou et lui glissa à l’oreille un peu protocolaire.. « tu vois Ninou, tout s’est bien passé ! »
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Tomrone

Il avait suivi et surtout rien raté du sacrement de la Duchesse Ninouchka. Pour rien au monde, il n'aurait raté cela. Il a des personnes que l'on croise, et que l'on oublie et il y en a d'autre que l'on n'oubliera jamais.

L'émotion était à son comble et la cérémonie fut magnifique. Tom regarda, Ninou au loin, elle était magique à présent qu'elle avait revêtu sa couronne.

Laissant doucement et peu à peu, la foule sortir de la cathédrale, il suivit le pas, tenant la main de Rose.
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Rosemay

L'Orléanais avait une nouvelle fois couronné sa duchesse et Ninou irradiait de beauté et de grâce. C'était une grande duchesse. Rose était heureuse et fière d'appartenir à ce duché.

La cérémonie était terminée et sa main serrant celle de Tom elle le suivit dans la foule vers la sortie.
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Thimote

Citation:

Nomination d'un nouveau diacre pour Blois
Soeur Ayena de Talleyrand est nommée à la charge de Diacre de Blois

Nous, Monseigneur Thimoté-Lovian Méléagant de Forest, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, faisons annonce de :

Ayena de Talleyrand

Diacre de Blois

Ayena de Talleyrand

Puisse Aristote le guider,

Fait à Orléans, le 25ème jour du mois d'octobre de l’an de grâce 1461.

[img]Le Père Thimoté-Lovian.[/img]

Rolandcartier

C'était dimanche, le grand-prieur grégorien n'avait pas de célébrations au monastère d'Argentat.
Voulant réunir toutes les ouailles du duché au lieu de n'en réunir que quelques unes, il alla en la cathédrale d'Orléans.

Arrivé en la capitale, il monta au sommet du clocher nord et fît résonner les cloches afin d'appeler les fidèles.

(cliquez sur l'image)

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Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Xalta

Une messe.

Elle y va, c'est un événement rarissime il ne faut pas le rater. Elle quitte donc son bureau de connétable dans lequel elle travaillait depuis l'aube. Une génuflexion, un signe, elle entre dans la cathédrale , traverse la nef et prend place dans un des rangs, se plonge ensuite dans une profonde méditation.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Tomrone

Le son des cloches arriva jusqu'à lui et Tom se demanda la raison pour laquelle celle-ci pouvaient retentir. Un mariage ? Un baptême ? Et le temps que son cerveau fasse un tour, il se souvenu qu'aujourd'hui était dimanche et que le dimanche, cela était jour de messe !

Pas de temps à perdre, il emboîta le pas rapidement en direction de la cathédrale pour ne pas rater le début de la messe.

La grande porte était encore ouverte, il n'était donc pas trop en retard. Entrant, il se signa, posant un genou face à l'Autel et chercha un bac où s'installer. C'est là qu'il aperçut Xalta, déjà en pleine méditation et ne voulant point la déranger, il trouva une place en retrait et attendit sagement le début de la messe.
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Edward

Edward, présent au marché de la capitale, ouït les cloches. Il posa la miche de pain que lui proposait le vendeur à un prix raisonnable. Il inclina la tête vivement vers celui-ci afin de la saluer. Le jeune Maxence qui accompagnait Edward le regarda de ses yeux d'enfant sans comprendre cette réaction soudaine.

Edward quitta le marché en direction de la Cathédrale. Le jeune Maxence portant un livre pondéreux dans ses bras le suivait sans attendre et sans traîner le pied.

Arrivé devant la maison du Seigneur, Edward prit l'ouvrage que le jeune garçon tenait et ils entrèrent dans la Cathédrale. Edward laissa son arme à l'extérieur prêt du porche, il ne souhaitait pas faire entrer son arme dans une Sainte Maison.

Ils s'engagèrent dans la nef, mirent leurs genoux droits à terre en direction de l'Autel puis se relevèrent avant de s'installer sur un banc et d'attendre le début de la lecture du missel.

Rolandcartier

Voyant les ouailles arriver, le vicaire descendit du clocher et alla rejoindre l'assemblée, vêtu de sa bure grégorienne.
C'est alors qu'il lança, en chantant, tout en avançant lentement vers l'autel et accompagné par les chantres:

(cliquez sur l'image)

Citation:

Kyrie eleison, Kyrie eleison,
Aristote eleison, Aristote eleison,
Christe eleison, Christe eleison.

Arrivé devant l'autel, il salua l'assemblé.

Mes biens chers frères et sœurs, soyez les bienvenus en la maison du Très-Haut, afin de célébrer la messe dominical, preuve de notre amour envers le Seigneur.

Maintenant que nous nous sommes réchauffés avec ce si beau chant, lisons un extrait de l'hagiographie de Saint Louis, Roy de France.

Il se tourna vers le pupitre, sur lequel était disposé un livre, il l'ouvrit à la page de l'hagiographie de Saint-Louis et en lut une partie.

Citation:

Louis IX est né à Poissy le 25 avril 1214. C'est le fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille. À douze ans, il fait une confidence à son père « papa, lui dit-il, je veux faire mes propres expérience et apprendre à connaître la nature de la création».

Toute sa vie, la parole est très importante chez Louis IX. Il aime citer des exemples et des anecdotes qui lui permettent d'affirmer sa foi. Certaines de ses plus célèbres paroles lui survécurent : « ne fait pas à ton prochain ce que tu ferais à ta mère » (on le sait, Louis IX subira toute sa vie le joug d’une mère castratrice), ou encore le célèbre « Quand le fruit est mûr, il est temps de le lancer sur l’hérétique ». C’est donc par les paroles du roi que ressort sa foi profonde. Louis IX incarne l’idéal du prud’homme, à la fois pieux, courageux, bon, intelligent et sage, un homme qui défend la foi aristotélicienne par son courage.

Un jour, il dit: « La lumière de l'Orient s'est répandue sur moi par la grâce d’Aristote, et m'a rappelé d'entre les morts. »

Dans la seconde année de son gouvernement (1238), il signala sa pieuse ferveur en allant jusqu'à Sens pour recevoir la couronne d'épines de Christos, qu'il venait de faire racheter des Vénitiens, entre les mains desquelles elle avait été mise en gage par Baudouin, et la portant lui même depuis le bois de Vincennes, la tête et les pied nus, jusqu'à Notre-Dame ; et de là à la chapelle qu' il avait fait bâtir dans son palais, dite depuis la Sainte-Chapelle, où elle fut déposée.

Il fonde plusieurs établissements utiles, tels que les Hôtel-Dieu de Pontoise, de Compiègne, de Vernon, et l'hospice des Quinze-Vingts, pour y recueillir trois cents aveugles appartenant aux classes pauvres.
Louis IX a appris en Syrie que les érudit des princes d'orient, transcrivaient des livres et tenaient une université ouverte à tous les autres théologiens ; il suit cet exemple, ordonne qu'on transcrive les livres qui se trouvent dans les monastères, et fait ranger ces précieux exemplaires dans une salle voisine de la Sainte-Chapelle, créant ainsi les premières universités. Il y va souvent s'y délasser des travaux du gouvernement.

Il rend aux abbayes et aux cathédrales, entre autre, leur autorité sur la gestion des affaires religieuses et les charges de nommer leur clergé. Toute fois il imposa qu'ils soient correctement instruits et il fit imposer un diplôme de théologien pour les clercs ayant de hautes fonctions.

Il dirigera deux croisades. Lors de la première, il embarque pour l'Egypte en août 1248. Mais il est soudainement fait prisonnier à Mansourah. Il rentrera en 1254, après quatre années passées dans les prisons syriennes.

Fervent aristotélicien, il priait de la sorte:

Citation:

«Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose.
Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve,
Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres,
Aide-moi à protéger la terre languedocienne de l’ombre de la créature sans nom,
Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert,
Fait que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis. »

Saint Louis, Roy de France, s'en remettait à Dieu, pour défendre son royaume.
Il cherchait la lumière de Son Créateur pour guider ses actes et se comporter en souverain illuminé.
Qu'un Homme qui a le destin d'une nation entre ses mains, s'en remette à sa foi pour diriger, est la preuve d'un sens inné de la vertu, d'une capacité à se remettre en question et à en appeler au Créateur, comme pour prouver son caractère imparfait et en appeler à la perfection du Tout Puissant.

Comme quoi, même le plus saint des saints est sujet à l'imperfection, mais il ne faut jamais baisser les bras et toujours lutter pour atteindre la vertu, même étant une personne respectable de la société.

Il marqua un temps de pause, observant les gens présents, puis continua son sermon, d'un autre angle.

La gouvernance d'un état, d'un duché, d'un comté ou d'une cité, ne saurait donc être le fait d'un individu lambda, n'ayant qu'une conception purement matérialiste de la vie.
Le dirigeant ne saurait être un païen ignorant de ce qu'est la vertu, un sans foi, puisque cela, ne peut conduire au bien de l'Homme et au bien collectif.
Le gouvernant ne peut être qu'un fidèle connaissant le message du Très Haut et les enseignements des prophètes, d'ailleurs chez nous, le baptême est demandé pour pouvoir postuler à une charge.

Il marqua un autre temps de pause avant de s'en aller chercher le pain et le vin, dans la sacristie.
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Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Rolandcartier

Revenant de la sacristie, d'une mains le calice et d'une autre main une miche de pain, le vicaire vint devant l'autel et dit:

Puis, après avoir partagé le pain et le vin avec ses ouailles, il déclara:

Mes biens chers frères et sœurs, merci d'être venu témoigner de votre amour pour le Très-Haut.
Recevez la bénédiction du Très-Haut pour cette si belle semaine.

Allez en paix.
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Monseigneur Roland Cartier : Evêque d'Angers, Nonce apostolique en Orléans et Grand Prieur Grégorien.

Tomrone

Tom avait suivi attentivement et écouté la messe dite et après avoir partagé le pain et le vin à l'invitation du Père Rolandcartier, il le salua et s'en retourna chez lui, la tête un peu plus vide.
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Edward

Edward ayant suivit avec intérêt et attention la messe dans la cathédrale, il reçut le pain et me vin et remercia le donneur.

Merci à vous pour cette messe mon père. Elle ne peut être mieux dictée que sous le toit de la cathédrale d'Orléans par l'un des plus fidèles de l'Eglise.

Edward inclina la tête vers le père et quitta les lieux suivit du petit Maxence.

Melisende

En ce mois de décembre où un ciel trop bleu cache un froid trop dur, l'Archevêque de Sens s'était rendue vers l'Orléanais.
Oh que non, le chemin ne fut pas aisé... À force de se croire trop respectée, on finit par tomber...

Mais elle était là, devant la bâtisse, à se demander de quel saint on avait nommé ce qui finalement était une oeuvre plurielle plus que personnelle.

S'enfonçant dans l'édifice, elle se rendit rapidement dans ce qu'elle considérait comme son refuge : la sacristie.
Elle y pria quelque temps.

Ensuite, voyant l'aube teinter les vitraux, elle apostropha le personnel régulier de la cathédrale. Il était temps de faire sonner les cloches afin d'avertir les fidèles qu'une célébration, et non des moindres, allait avoir lieu.

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Thimote

Thimoté Evêque d'Orléans était présent dans la Cathédrale, un peu en retard comme à ses habitudes...il ne changera pas...il court il court le cureton des bois d'Gien, il court il court le cureton des bois d'Gien...

Xalta

D'un mariage inattendu

Mais pourquoi a-t-elle accepté ? Parce qu'elle a un coeur surement... ou parce qu'elle aime les histoires un peu folles ... surement cela d'ailleurs. Alors de bon matin branle-bas de combat, elle a réveillé tout son petit monde, vociférant des ordres à tout va, c'est qu'il lui faut se rendre à Orléans, il lui faut préparer le saint édifice, le décorer. Et cette dernière tache n'est pas des moindres, prise d'une soudaine folie, elle a ordonné qu'on lui trouve du rose, du rose et encore du rose: rubans, les dernières roses qui persistent à fleurir en ce mois de décembre, coussins pour les sièges. Non, elle n'est pas tombée sur la tête mais s'il y a bien une couleur qui est devenue redondante à Montargis depuis quelques jours c'est bien cette couleur. Alors tout est décliné dans divers tons de rose tout en restant malgré tout sobre et élégant. Ce qui ne fut pas une mince affaire. Mais en fin d'après-midi l’intérieur de la cathédrale se décline élégamment de rose. Cierges redressés et éclairant les différentes absides, encens qui embaume l'air d'un délicat parfum d'orient mais rien d'entêtant pour ne pas incommoder les futurs mariés.

Sa tenue de diaconesse l'attend sagement dans la sacristie, elle vérifie une dernière fois que tout est en ordre. Elle a longuement hésité sur le texte à lire au cours de la cérémonie. Durant cette journée, elle a écrit aussi à l'archevêque d'Alençon et à celui de Tours dont dépendent les futurs époux. Car malgré le coté improvisation, elle a fait les choses dans les règles afin que personne ne puisse dans le futur contester la légitimité de ce mariage. Elle a pensé à tout, du moins elle l'espère. Et les coursiers ont du tuer une ou deux montures car une réponse lui revient rapidement d'Alençon.

Livre des vertus: Ok
Eau bénite: Ok
Goupillon: Ok

En espérant que ce dernier ne lui échappe pas encore malencontreusement et termine sa course là où il est difficile de le récupérer.

Tenue de diaconesse: Ok
Pain et vin: Ok

Plissement d'yeux, moment de réflexion. Non tout semble prêt.
Alors elle file dans la sacristie mange un petit bout de pain avec du fromage, elle ne va pas officier le ventre vide. Elle enfile sa soutane, ajuste le tout, puis elle se dirige vers le fond de l'édifice, sous le clocher, elle attrape la longue corde, l'attrape bien haut, tire dessus de toutes ses forces et elle décolle du sol. Hiii! Et la voilà suspendue, elle monte et descend et le bourdon de la cathédrale se met à tintinnabuler joyeusement.

Il est l'heure ! L'heure de se marier !

Laissant le chant se terminait seul, s'estompant graduellement, elle traversa toute la nef et se tint sur le seuil pour accueillir qui de droit.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Shynai

SdR.

(*)

Ce qu'il fallait lire : « Tu as eu raison de nous, l'ami, mais j'ai mon orgueil. »

À la veille du jugement dernier, à quoi pense le Ried ? Déjà qu'il a horreur du pourpoint fuchsia qu'il fait l'effort de porter. Concession compensatrice de sa nonchalance, « des derniers jours », dirais-je, mais non... , permanente. Le vêtement que le fortuné s'est fait faire sur mesure pour un huitième de bagatelle a au moins l'avantage de dissimuler les bandages en sous couche. Le blanc satiné de ses braies met en valeur la couleur de son haut. Quand aux poulaines, il a opté pour un ton brun classique, qui finalement rappelle celui de la canne offerte par son attentionné vassal, aux premiers signes de ses faiblesses articulaires.
La vrai question est « La peau de quel animal a bien pu être utilisée pour obtenir le mauve qui pèse sur ses épaules ? »

Fardé de la sorte, Shynai culmine le transept. Que ressent-il alors que sa fiancée va faire son entrée ?

...Un profond sentiment de culpabilité.

(*Courrier envoyé à Judas la veille du mariage.)
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Layla_

C'est beau le rose et voir la vie en rose

"Dans une chambre coquette d'une superbe Auberge"

Nan mais elle n'en croyait pas ses yeux ni ses esgourdines la jeune du Ried, son cousin allait se marier ? C'est que la jeune femme n'imaginait pas son cousin en noce qui jamais ne voulais se remarier et là paf ! Miracle de l'amour une jolie femme enfin un joli Poney Rose avait réussit à mettre du rose partout dans la vie de son cousin qu'elle trouvait souvent triste et sévère. Comme quoi le rose ça fait plein de bonheur même si on sait que quelque chose de gris viendra plus tard ternir les cœurs.

La jeune du Ried se fait malmener par sa servante Pinprenella qui serre le corsage au point de rupture qui coupe le souffle de la brunette, c'est qu'il s'est bien remplit le corsage de la jeune femme l'allure n'a plus rien à voir avec il y a trois ans, elle est devenue une dame.

- Tu me fais mal Pinprenella ça va exploser si tu continues à serrer le lacet.

Et enfin Pinprenella s'occupe de la coiffure et la souffrance continue par le tirage de mèche, mais que fait-elle un chignon ? Mais non pas de chignon noooon.

- Stoooop! Je ne veux pas de chignon laisse détacher mes cheveux, je ne suis pas marié.

Oui pas encore se dit-elle ouf ! Car malgré son envie il y a quelque temps de trouver un époux et bien, elle fait marche arrière, car de voir certaine personne souffrir de ce sentiment, la jeune du Ried décide de se mettre la barrière infime, soit-elle, mais barrière tout de même.

"Arrivée devant la Cathédrale"

Dans une robe au couleur rose foncé pour faire plaisir à la mariée car elle avait failli faire une bourde se mettre en bleu, heureusement un ami lui a dit que le bleu était interdit pour le poney rose, ouf ! La bourde évitée c'est donc avec une tenue rose foncé très simple il ne faut pas faire d'ombre à la mariée surtout. De toute façon, elle n'avait rien pris d'autre pour le voyage puisque aucune cérémonie n'était prévue, alors c'était ça ou rien enfin pas rien, car venir toute nue au mariage de son cousin adoré aurait été comment dire irrespectueux non ? Même si la brunette aimait les défis celui-ci aurait été impossible à atteindre.

Et voilà la jeune du Ried attend, elle ne sait pas du tout le protocole dans ces moments.
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Sabaude

Le chemin de Montargis à la Cathédrale d'Orléans ne fut à ses oreilles que bruits de sabots, de roues et assourdissement. Nul mot n'a franchi ses lèvres. Il n'est guère maussade, bien au contraire l'humeur est agréable malgré le jabot. Il se réjouit que le mariage sorte le poney du près et le vicomte d'un passé devenu poix sous ses poulaines. Non, il est... en retrait. Témoin du futur marié, témoin d'une journée pas comme les autres, témoin de ce naufrage vestimentaire qu'est le pourpoint de son suzerain. Le rire et les remarques piquantes qu'il retient sont en partie responsables du scellement de ses carmines.

Arrivés il conserve le silence du voyage et adopte l'attitude requise quelques pas derrière le vicomte.
L'attention à accorder aux invités est étouffée dans l'oeuf , l'envie de s'asseoir naissante, l’appréhension d'avoir à prendre la parole arrivée à maturité.
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Erwelyn

Las, la Corleone était bien silencieuse en dedans du coche qui l'amenait à Montargis, sa Rosa à ses côtés. Angoissée, nerveuse, tendue comme une arbalète, la baronne se questionnait. La baronne avait peur. S'il y avait bien une chose dans la vie qu'elle redoutait le plus c'était d'une part le contact d'un homme qui lui faisait perdre toute contenance, et d'autre part cette chose étrange inventée qui s'appelait mariage. Car évidemment, la deuxième impliquait intrinsèquement la première, pas de doute la dessus. Lynette essayait de sortir du coton dans lequel elle était plongée depuis quelques jours, alors même que son futur lui avait fait sa proposition le plus sérieusement du monde, et qu'elle avait accepté, en tout connaissance de cause. Raide comme un piquet de nervosité, elle en vomissait d'angoisse, ce qui donnait une vision d'elle peu avenante, il fallait le souligner. Mais comme elle était noble, elle s’efforçait de ne pas dégobiller devant lui, tout de même. Cependant, depuis quelques heures, son estomac s'était tenu tranquille. Elle avait même réussi à avaler un repas léger, à le garder bien installé et avait fait passer tout cela avec sa liqueur de poire.

Toute de rose vêtue, car il ne fallait pas se leurrer, si à son propre mariage on ne portait pas une robe rose, on avait raté sa vie, les ballotements du véhicule la plongeaient dans une sorte d'hypnose, les prunelles fixées à un bout de tissu. Et lorsque l'arrêt fut marqué, la Jeneffe sortit peu à peu de son engourdissement, les bruits du dehors emplissant doucement ses oreilles. Ses mirettes furent posées sur sa Golden témouine, et c'est une voix légère tremblante qui sortit de sa bouche.

Nous sommes arrivées ?
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Rosalinde

- Manifestement.

Qu'elle semblait crispée, la Lynette ! Détendons un peu l'atmosphère.

- Ou alors nous sommes attaquées par une horde de dindes enragées, et je parle des animaux, non des prétendantes de Shynai.

Sourire malicieux arboré au coin de ses lèvres, juste avant qu'elle n'écarte le rideau qui masquait l'ouverture de l'un des côtés du coche. Oui, c'était bien la cathédrale, elles étaient arrivées.

- Teeeerminus ! Tout le monde descend !

Et d'ouvrir la porte, de sauter au bas de la voiture, et de réceptionner un Léonard dans ses bras. Après quoi, très galante, elle tendit la main à la future mariée pour l'aider à descendre.

- Et puis souriez un peu, on dirait que vous avez avalé un rat mort ! Cornefesse !

Au passage, elle lui glissa à l'oreille :

- Et puis de toute façon, si vous en avez marre de lui une fois mariés, je veux bien me dévouer pour le zigouiller.

Nouveau sourire, cette fois-ci, le plus innocent du monde. Qui ne lui aurait pas donné le bon Dieu sans confession ?
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Agathedr

Un calme inédit habitait, pour une fois, la volubile Agathe. Mais seul son fidèle Libur pouvait profiter cette ataraxie inhabituelle. Seule. Ce mot définissait parfaitement le ressenti de la fillette. Elle venait d'apprendre que son père, métamorphosé par l'amour, prenait épouse le jour même.

Des robes lui avaient été portées dans sa chambre en guise de faire-part.

Perplexe.

Souvent, elle avait douté de l'affection de ce père si peu démonstratif et tellement absent.
Nombreuses furent les excuses avancées.

Mais aujourd'hui, avec ce mariage, ce sont toutes les justifications douloureusement admises qui vacillaient.

Une fois de plus, Agathe se trouvait face à cette désopilante habitude des adultes : arranger les mots pour que leurs actes trouvent sens, à moins que ce ne soit le contraire...

Pourtant, le choix de l'épousée n'est pas en cause : Lynette remporte, haut le sabot, les faveurs d'Agathe. Non, cela se joue ailleurs. L'amertume des faux-semblants probablement.

Alors, machinalement, Agathe enfile une des tenues choisies pour elle, avec l'aide...d'une des chambrières de l'auberge...puisqu'elle est seule.

Seulement, avant de se rendre sur le lieu de cérémonie, elle fera un détour par l'extérieur du bourg. Juste le temps de cueillir un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Désormais, l'étoile ne brille plus que pour elle.

Xalta

Sur le seuil, elle accueillit tour à tour le futur époux qui est mené jusqu'à l'autel où il peut attendre tranquillement debout ou assis sur le fauteuil de velours noir et Sabaude qui le suit de près et qui affiche des lèvres pincées, Syrielle dont elle a fait la connaissance récemment et qui semble un peu perdue, elle la salue et la conduit dans les premiers rangs et tout cela avec un sourire. Puis vient une voiture dont descend Rosalinde qu'elle a croisée en divers lieux: tavernes, chapelle d'Amboise...et qui précède un nuage rose, enfin plutot un poney à la mine un peu chiffonnée. Puis arrive une petite fille : Agathe , fille du futur marié qu'elle mène près de son père laissant la mariée se préparer à faire son entrée. Son discours est a peu près rodé.

Au Vicomte, très laconique:

Bienvenue mon fils. Je vous laisse entrer et vous installer.

A Sabaude:

La Bienvenue également.

Elle aurait bien fait un commentaire sur le côté seyant du jabot mais elle préféra le silence pour une fois.

A Syrielle

Soyez la bienvenue. Vous verrez tout se passera bien, je vous guide jusqu'au marié et son témoin. Vous verrez ils sont fort élégants. Et vous êtes vous-même ravissante.

A Agathe

Bonjour jeune fille, vous êtes bien jolie. Et quel charmant bouquet vous avez cueilli. Voulez vous que je vous accompagne jusqu'à votre père ?

Puis elle revient à l’extérieur du saint édifice, elle s'approche de la future épousée et de son témoin.

Bonjours mes dames.
Soyez les bienvenues.
Je vais entrer à mon tour dans la nef et nous vous attendrons près de l'autel.
Vous entrez quand vous vous sentirez prête.

Puis elle laisse les deux femmes et file rejoindre sa place d'officiante.

( hrp: si soucis je peux moduler mon rp)

Erwelyn

Ils ont l'amour discret de deux amants qui se passionnent l'un pour l'autre, sans avoir consommé rien d'autre que quelques baisers volés. Affichant un détachement placide, mais brûlant de l'intérieur. Rien ne transparait et pourtant, leur folie à l'un comme à l'autre les mène jusqu'à l'autel. Les excuses ont été légion, menant à une surenchère de propositions. Qui les ont menés... là.

Un sourire s'accroche à ses lèvres aux dires de Rosa.

Dites, si j'avais mangé un rat mort, je serais encore en train de dégobiller partout ! Pis en plus, bonjour l'haleine...

C'est vrai quoi, un rat mort à digérer ça doit être coton, tout de même, et sûrement pas à faire le jour de son mariage ! Un coup de coude est envoyé à Rosa, juste avant de rejoindre la diaconesse. Un jeu de mot morbide sort de sa bouche.

Vous donnez pas cette peine, il y a arrive très bien tout seul...

Avant de coller un sourire forcé sur son visage arrivée devant la diaconesse.

Duchesse... merci à vous d'avoir été si prompte pour répondre à notre demande.

Enfin « notre »... elle-même avait été étonnée quand, le soir même où elle avait dit oui, la duchesse avait déjà été contactée par le futur époux. Prévoyant, le bougre...
Hochement de tête de la baronne aux explications données et un regard est aussi lancé à sa golden témouine.

Rosa, accompagnez-moi.

Son père n'est pas là, pas comme la première fois. Mais de toute façon, rien n'est comme la première fois. Cet homme là, au bout de la nef, n'a rien à voir avec son premier époux. Et la situation, pour autant qu'elle soit aussi tordue que la première, en est toute différente.

A peine entrée, en tout cas, la première chose qui lui saute aux yeux est la couleur. C'est rose, elle admire, est touchée par le geste de la duchesse qui va officier. Il n'empêche que ça ne calme pas son angoisse, que Rosa doit sentir sous les couches de tissu. Son petit cœur s'accélère au fur et à mesure de son avancée. C'est une histoire folle qu'ils sont en train de vivre.
Arrivée à hauteur du premier rang, son bras lâche celui de Rosa dans un dernier regard. Mais avant de le rejoindre, celui qui attend, là, son chemin bifurque vers la seule enfant présente dans l'église. La Corleone se penche vers Agathe, lui chuchotant à l'oreille, rien que pour elle « Tout va bien se passer Agathe, je prendrai soin de toi, c'est promis, comme un poney rose sait le faire », avant de lui déposer un baiser sur le front. Elle n'imagine que trop ce que l'enfant doit penser. Ce devrait être sa mère ici, devant elle, pas une inconnue. Mais la vie est cruelle, petit chaton.

En un demi-tour, elle darde alors ses prunelles dans celles de son futur avant de se placer à ses côtés.

Prêts ?

Non.
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Rosalinde

Ah ! Tout de même ! Le sourire attendu vient enfin. Et la répartie, aussi. Elle retrouve sa Lynette.

Arrive Xalta, qu'elle salue d'un signe de tête poli, accompagné d'un sourire. Rien à ajouter, elle est prête, on attend plus que le feu vert de la mariée. Qui le donne, quelques secondes plus tard, accompagné d'une prière. L'accompagner à l'autel. Pourquoi pas ? Après tout, Guillaume, dont ça aurait dû être le rôle, n'était pas là. Et sans doute aucun, Rosa était NETTEMENT plus couillue que Sabaude. Bwahaha.

Alors hop, elle prend le bras de la baronne, et zou ! Le mariage n'attend pas. Maintenant qu'elles y sont, de toute façon...

- Tadatatam ! Tadatatam !

Oui, elle se charge de la marche nuptiale. A voix basse, cômmême.

Une fois la nef remontée, le bras de Lynette est lâché, et la rousse va prendre place aux côtés du Renard. Et pour la première fois depuis bien longtemps, son regard se pose sur Shynai. Ah ouais. Merde. Elle aurait peut-être dû le croire quand il disait être mourant, en fait. Ah la gaffe.

Bravo, Rosa. Bravo. Du coup, elle se promet de lui faire des excuses, après. On va peut-être pas interrompre la cérémonie à cause des états d'âme de la Golden Témouine, non plus.
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Xalta

Tout le monde avait pris place dans la cathédrale. Tous étaient là: futurs mariés, témoins, et petite fille.

Shynai et Erwelyn lui font face, entourés de leurs témoins. Les voilà réunis pour ce mariage peu ordinaire. Connaissant peu les mariés, elle est obligée de faire un début de cérémonie classique. En général, elle a appris a connaître les époux lors d'une préparation de mariage ou bien en les côtoyant le duché n'est pas très grand.

Frères et sœurs nous sommes ici rassemblés en ce jour béni par le Très-Haut pour célébrer ensemble l'union non seulement de deux être mais aussi de deux âmes qui ont su se trouver. Le mariage n'est pas chose bénigne, car elle est un vrai acte de foi non seulement envers le Très-Haut mais aussi envers l'autre. Car c’est un choix qui est définitif, que nul ne doit pouvoir rompre. C'est un don de leur personne, total, sans réserve, sans condition et exclusif dont nous sommes les témoins privilégiés en ce jour.

Elle fait une courte pause puis elle reprend

Tous ensemble récitons notre profession de foi.

Elle laissa un certain silence s'installer, profitant de ce dernier pour se rendre au lutrin sur lequel reposait son Livre des Vertus. Il faut le reconnaître elle avait longuement hésité sur le texte et puis en feuilletant, elle était tombée sur une des méditations de Saint Barnabé.

J'ai choisi pour ce mariage un texte qui définit très bien pour moi ce qu'est le mariage.
Sauf qu'il est si bien écrit que je ne pourrais faire de sermon, à moins d'aimer faire des redites ou si vous me plébiscitez.

Un léger sourire amusé éclaire doucement son visage.

Il s'agit de la cinquième méditation de Saint Barnabé.

Après être passé par Bayeux, Barnabé continua à marcher jusqu’au soir tombé, et s’arrêta dans une auberge pour y passer la nuit. Il médita longuement, avant de s’endormir, sur ce qu’il avait vécu ce jour à Bayeux lors des noces d’un jeune couple. L’époux, issu d’une bonne famille avait épousé par amour une fille de fermier. Cependant, son éducation avait rendu son cœur plus dur qu’il n’aurait dû l’être : il traitait sa nouvelle épouse comme une moins-que-rien, et lui faisait sans cesse remarquer, par son attitude, que l’argent ne venait pas de sa famille, mais bien de la sienne. Pourtant, il l’aimait vraiment, mais ne savait le montrer. Barnabé ne trouvait pas le sommeil. Il se releva et se mit à écrit une lettre, une lettre pour cet homme :

Citation:

Cher ami,

Il fait nuit, pourtant je suis debout. Je tenais à vous écrire ces quelques mots suite à votre mariage auquel j’ai assisté à Bayeux car il m’a semblé que vous ignoriez certains préceptes qui découlent de l’union sacrée réalisée devant Dieu et les hommes.

Le mariage n'est pas l'effet du hasard ou un produit de l'évolution de forces naturelles inconscientes: c'est une sage institution du Créateur pour réaliser dans l'humanité son dessein d'amour. Par le moyen de la donation personnelle réciproque, qui leur est propre et exclusive, les époux tendent à la communion de leurs êtres en vue d'un mutuel perfectionnement personnel pour collaborer avec Dieu à la génération et à l'éducation de nouvelles vies.

Dans cette lumière apparaissent clairement les notes et les exigences caractéristiques de l'amour conjugal, dont il est souverainement important d'avoir une idée exacte.
C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel. Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais aussi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes. Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.

C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort. C'est bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils assument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial. Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier. L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.

C'est enfin un amour fécond, qui ne s'épuise pas dans la communion entre époux, mais qui est destiné à se continuer en suscitant de nouvelles vies. " Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation et à l'éducation des enfants. De fait, les enfants sont le don le plus excellent du
mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes.

Barnabé

Il posa sa plume, plia la lettre et se coucha. L’aube pointait à l’horizon, le coq chanta…

Elle relève les yeux et laisse le temps à chacun de s’imprégner de ces paroles.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Sabaude

Le regard ne saurait être distrait ou curieux des entrées, placements et avancées. Si dans son champ de vision Rosalinde est apparue, ses iris restent fixes sur le dos de son Suzerain, prêt à prêter l'épaule sous prétexte d'un faux pas s'il devait le voir vaciller.

Pour le credo il ne desserre les lèvres que pour profiter de l’écrin d'intimité que sa récitation de masse procure et saluer le témoin de la mariée.

Bonjour Rosita. Si nous avions du parier sur les circonstances de nos retrouvailles, je gage que nous n'aurions trouvé celle-ci. Ah et... vous êtes magnifique.

Choses dites il se tait et attrape le Barnabé au vol. Brave homme qui aurait vu sa lettre finir au feu s'il avait osé écrire tel torchon au vicomte. L'esquisse faciale est maîtrisée. Majeur et index écartent un tantinet le jabot de son cou pour la diversion et par inconfort. S'ils pouvaient passer au baiser, qu'il ôte ça vite.
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Xalta

Lecture faite, il est temps de passer à la suite les consentements mais avant elle pose une question, elle passera sur les petites notes d'humour qu'elle glisse généralement dans ses cérémonies, l'assemblée ne se prêtait pas à ce genre d'exercice.

Nous allons passer à vos consentements.

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que le Très-Haut leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Réponse sans surprise. Elle poursuit.

Que les alliances soient apportées.

Elle les bénit à l'aide d'un goupillon fermement tenu.

Elle se tourne vers le promis.

Shynai du Ried, en glissant cette alliance au doigt de votre promise veuillez réciter ceci:

Moi, Shynai, je vous reçois comme épouse et je serais votre époux. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves tout au long de ma vie.

_________________
Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Layla_

Voilà, voilà notre vicomte est marié à un beau poney rose, Sysy adore cette femme et ce qui rassure la brunette, c'est que sa cousine a de suite aimé Lynette, c'est que petite noisette est difficile. On récite des textes, on voit des échanges de regard complice, on entend des chuchotis, des anneaux sont échangés. Union faite presque enfin se sera fini dans peu de temps le couple convolera enfin dans l'intimité, cela ne nous regarde pas, d'ailleurs.

Syrielle est comme dans un rêve, elle est heureuse pour celui qu'elle considère comme un père, Lynette sera peut-être comme une mère enfin, elle n'en demandera pas tant, la jeune du Ried sait s'habituer à la solitude cela fait un peu partie de sa vie depuis son enfance. Elle vient de se rendre compte d'une chose importante, c'est que finalement le mariage ce n'est que des textes récités et deux anneaux échangés sur des promesses éternels devant notre très haut, sauf qu'en réalité que souvent, c'est des échanges d'intérêt quand on est noble, mais là, c'est sincère apparemment. Doute ? Questions ? Non plus la peine, elle ne fait plus aucune illusion sur les sentiments amoureux, ben, elle vient finalement d'ouvrir les yeux " ça n'existe pas le prince charmant ma petite Lucette".
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Shynai

Il y a ce scrupule qui lui noue l'estomac. Cette conscience punitive, actionnée opportunément par le marionnettiste aux iris d'azur.
Il y a cette goutte de sueur qui perle dans son dos. Le raidissant lorsqu'elle se répand entre les mailles du lin. Elle dissout ses principes, car si elle s’imprègne, c'est que le Ried va faire un choix qu'il regrette presque.
C'est ce « presque » qui le convaincra de le faire, justement. Car même s'il fait déshonneur aux promesses qu'il s'était faites vis à vis de la mère d'Agathe, il éprouve quelque chose pour celle qu'il prétend tout au plus vouloir féconder. Barnabé cautionnerait après tout, puisqu'il précise que « Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation [...] »

L'influence de sa lâcheté sur son regard l'a détourné jusqu'alors de la Baronne qui le côtoie. Invraisemblable pour le commun des mortels ; il fuit celle qu'il devrait dévorer des yeux. Il n'assume qu'à moitié, en démontre les mouvements de lèvres adaptés à l'énonciation du credo par ses proches, qui couvrent sa voix, qu'il économise. Mimétisme, et par dessus les autres récite :
« Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine ; en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et Indivisible ; en la communion des Saints ; en la rémission des péchés ; en la Vie Eternelle. Amen.»

Le vicomte fait enfin face à la Corleone, sous tension. Cette tension qu'elle lui transmet et qu'il développe à sa façon. Paranoïaque, il sent la pesanteur qu'une interdiction s'abattre sur sa dextre qui s'est saisie de l'alliance qu'il lui destine. Un simple anneau jaune, très différent de la dispendieuse bague qu'il lègue à sa fille, non sans valeur affective. Son acheteur véhiculera l'information lorsqu'il aura bravé ses affres célestes.

-" Moi, Shynai, je vous reçois comme épouse et je serais votre époux. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves pour le reste de ma vie. "

Adapté avant la fin en toute connaissance de cause.
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Xalta

Elle écoute le vicomte prononcer les mots qui le lient désormais à Erwelyn. Elle note qu'il a changé la fin, mais cela ne change rien à la valeur de l'engagement et puis lorsqu'on connait la situation, elle n'est donc pas surprise et puis chacun était libre d'ajouter ce qu'il voulait à cet engagement solennel. Elle se tourne vers Erwelyn.

Erwelyn Corleone de Jeneffe, en glissant cette alliance au doigt de votre promis veuillez répéter ceci:

Moi, Erwelyn, je vous reçois comme époux et je serais votre épouse. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves tout au long de ma vie.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Erwelyn

Il fuit son regard, elle en a conscience. Aussi, le sien se détache et se meut vers la diaconesse avec toute l'attention qu'elle mérite. D'abord le credo, sifflé entre ses dents. Plus le moment fatidique arrive et plus la Jeneffe a envie de reculer, de fuir jambes à son cou et de le planter là. Sans tomber, si possible. Et l'angoisse qui l'étripe alors se mue en culpabilité. Culpabilité devant Aristote pour, par deux fois, se retrouver face au sacrement du mariage sans de réelles bonnes raisons. Cette fois-ci, un peu, beaucoup, moins mais... se serait-elle tenue devant le Ried si les jours de celui-ci n'étaient pas comptés ? Peut-être que non. Elle serait restée froide, et distante, la glace faite femme. Un poney rose glacé, c'est joli aussi. Ça brille sous le soleil hivernal. Quoique, à bien y regarder, elle n'y avait pas changé grand chose ces derniers jours, c'était à se demander ce qui pouvait bien attirer le vicomte qui se tenait à ses côtés. A part son utérus, s'entend.

Son oreille se concentre sur la lecture de la duchesse, avec l'impression que chaque mot, chaque syllabe lui colle à la peau et l'attaque comme de petites piques qui viendraient s'écraser sur elle. Une impression que la diaconesse a lu en eux, ce qui fait se ratatiner encore plus la baronne.
Et lorsqu'il se tourne vers elle, elle a du mal à supporter son regard. Du moins essaie-t-elle de déchiffrer les pensées qui, sous ce front, le taraudent et le torturent. Peu de succès, cependant. Voilà bien longtemps que la baronne a abandonné de comprendre les hommes. Voilà bien longtemps qu'elle s'est dit que jamais, elle ne se marierait.
Oups, raté... fichtre !

Comme dans un brouillard, elle l'entend prononcer cette phrase qui la fait cauchemarder et dégobiller le contenu de son estomac à longueur de journées depuis le vendredi. Voilà... il l'a dite jusqu'au bout. Une petite touche rajoutée à la fin, cependant et c'est un rire nerveux qui commence à lui monter à la gorge. Cette situation lui semble ubuesque. Totalement.

Moi Erwelyn je...

Silence.
Bon sang, n'était-elle pas en train de faire la plus énorme bêtise de sa vie ? Pourquoi avoir accepté après avoir refusé durant des jours, et des jours. Pas question de confiance ici, car jamais la Corleone n'accorderait la moindre confiance à un mâle. A part peut-être, certains, mais sûrement pas ceux qui lui parlaient mariage ou amour. Ce qui, notons-le toutefois, n'arrivait pas très souvent. Alors pourquoi avait-elle dit oui ? Un gros brin de folie et inconsciemment une envie d'enfanter. Et... ce sentiment sur lequel elle n'arrivait pas à mettre de mot. Lui non plus, d'ailleurs, ce qui les rendaient, finalement, plus proches qu'ils ne pourraient croire. Elle ressentait quelque chose pour lui, indubitablement, mais étant une professionnelle du refoulement de sentiments et du camouflage, nul n'aurait pu s'en douter. Même pas elle, c'est dire. Puis enfin, venait l'envie de vivre intensément cette relation dont, bientôt, elle serait privée.

Alors elle réussit à arrimer son regard dans le sien et à lui offrir un sourire. Rassurant. Doux. Noble. Ouais, tout ça en même temps, même si la trouille lui tord les boyaux. Elle est poney rose ou pas poney rose, cornefianchtre ?! Depuis quand la folie lui fait peur, hein ? Aller mon époux, vivons ces derniers jours comme deux adolescents inconscients de leur avenir, faisons-nous ce plaisir.
Saisissant l'anneau destiné à son futur époux, elle annonce, après un long, très long moment de silence, où, chers lecteurs, vous avez pu avoir une idée de l'étendue des pensées de la Corleone.

Moi, Erwelyn, je vous reçois comme époux et je serai votre épouse. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves... pour le reste de votre vie.

Oui parce que hein... à part si elle se viandait à la sortie de la cathédrale – ce qui était tout à fait envisageable pour la poney rose, précisons-le – c'était lui qui était prédestiné à mourir le premier, tout de même. Ce qui ferait d'elle, ô joie, une veuve. Et si tout se passait selon les dernières volontés de son cher et tendre, une veuve enceinte...
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--Wendoline.

Sa dernière missive l'invitait à ses noces, et même si elle ne saisit pas tout, même si elle n'arrive pas à en comprendre le sens, il est son ami avant tout. Elle a volontairement laissé passer plusieurs jours avant de se décider. Ne souhaitant pas agir sous le coup d'émotions contradictoires, elle a préféré digérer l'information.

Il lui a écrit une chose étrange "..... je me suis laissé prendre au jeu de l'amour et du hasard..."

Moue dubitative et pourtant il est bien là près de celle qu'il a choisie pour épouse, lui qui disait que....

Au fond de la cathédrale elle écoute son amie Xalta officier et ses paroles résonnent à son oreille..... un choix définitif, un don de leur personne....

Quel couple paradoxal tout de même.

Arrivent les consentements. Elle fixe le couple de dos et lorsqu'il se tourne légèrement, le profil de Shynai apparait émacié, la voix hésitante. Tout semble irréel. Mais la fiancée répond en écho à ses voeux.

Xalta

Les vœux avaient été prononcés par l'épouse après un certain silence. Ils étaient tous accrochés aux lèvres de la Poney Rose. Pendant ce temps, son œil avait parcouru aussi l'assemblée, elle crut reconnaître au fond de la cathédrale son amie Wendoline. Les mots scellant leur destin allaient franchir à leur tour la bouche de la diaconesse. Pour certains , cela sonnait comme une sentence, pour d'autres comme un heureux dénouement. Quand serait-il pour ce couple un brin atypique ?

Je vous déclare mari et femme !

Avant de vous autoriser à donner votre premier baiser en tant que mari et femme, je vais poser une question aux témoins.

Elle pose alors son regard sur chacun.

Vous êtes les témoins de ce mariage, par votre présence vous avez voulu montrer à vos amis que vous étiez à leur côté.

Vous engagez vous à le rester ? A partager avec eux les bons moments de leur vie ? Mais aussi à les soutenir dans les mauvais moments ?

Vu l'état chancelant de la santé de l'époux, les mauvais moments seraient pour bientôt. Avait-elle bien fait en fait d'unir ces deux-là sachant que l'issue serait prochainement fatidique pour l'un des deux ? Une petite voix lui soufflait que oui. De toute manière qui pouvait savoir quand la Mort frapperait, même pour des couples en bonne santé. Bien des couples sans avoir cette épée de Damoclès avaient connu des fins tragiques, et même son mariage en soi avec Belgarion, n’était-il pas mort au bout d'une seule année de mariage !
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

Sabaude

D'un baiser suspendu après deux Oui répondus, l'issue est à portée de lèvres.....de témoins.
La question de la diaconesse hisse son regard charbonneux jusqu'au sien, troublé il s'y enfonce. Ce n'est pas la femme qui met momentanément en échec toute tentative d'ouverture de bouche, mais le passage qu'elle vient de leur servir. L'esprit du vassal bute sur les termes, sur le mot, sur la relation qui ne saurait-être, écarté de celle-ci, façonné pour ne pas l'envisager: l'amitié.
Un instant déconcerté il reprend pied, si son dévouement pour l'un est indéniable, par l'union il le devient pour l'autre. Au feu les mots qui maladroitement définissent les liens, nul besoin dans son cas de s’embarrasser de ceux-ci.

Ses iris délaissent l'officiante et englobent le couple. Qu'ils profitent sans se soucier des mauvais jours. Les carmines enfin livrent leurs fruits volontairement dépouillés de la notion de terres ou d'obligations:

Moi, Sabaude Renard, je m'engage à rester au côté de Shynai et Erwelyn ici présents , à partager les bons moments de leur vie s'ils le souhaitent et à les soutenir dans les mauvais moments.

Entorse pour le prénom, tant pis. Il ne s'est pas engagé en tant que vassal.
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Brunehautdartois

Discrètement elle avait pris place au premier rang,auprès des proches de la famille, par son lien qui l'unissait au témoin du marié ne l''était elle pas elle aussi.
Pour cette cérémonie, spéciale, elle ne portait pas de rouge, entorse faite pour le plaisir de la mariée, Erwelyn, celle qui emportait tous les suffrages auprès de l'entourage du marié, mais pas de rose pour elle, fallait pas pousser non plus, et avait opté pour une robe de velours violine.

Elle était arrivée juste à temps pour l'échange des consentements et des anneaux, et aussi pour écouter et observer celui qui venait d'à son tour prendre la parole, son époux.
Ce moment d'échange ils l'avaient partagé eux aussi, il n'y pas si longtemps, et pourtant elle avait l'impression qu'un temps indéfini c'était écoulé depuis.
Pourtant au fond d'elle même rien n'avait changé, son regard qui se porte sur lui est toujours empreint de la même passion.
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Rosalinde, incarné par Shynai

Salement, voilà que la nouvelle dame de Foulletorte se fait griller la priorité par un Renard vicomtal. Ah elle est belle la galanterie ! Tout se perd de nos jours ma bonne dame, tout ! Mais enfin, maintenant qu'il avait parlé, c'était au tour de la rousse Amante de France. Qui se débattait toujours avec sa culpabilité, que l'hésitation de Lynette avait comme renforcé. La pauvre chérie, accepter délibérément de s'unir à un moribond... C'était sans doute plus de courage que Rose n'en aurait jamais. Enfin. Au moins, cela devrait limiter les risques de se fader une interminable procédure de dissolution. Ce qui serait toujours ça de gagné.

Bref. Elle avait toute l'assistance suspendue à ses lèvres, et les deux époux n'attendaient plus que ses paroles pour pouvoir sceller leur union du sacro-saint baiser. Mais, serait-ce devant un Dieu auquel elle ne croyait qu'à moitié, Rosa ne prenait pas ses engagements à la légère, aussi en pesa-t-elle chaque mot avant de le prononcer. Elle fit donc encore durer l'instant, quelques fractions de seconde, avant de prendre la parole. Même Léonard ne bronchait pas, ce qui était un miracle en soi.

- Lynette... Tu sais que tu peux compter sur moi, quoi qu'il arrive. Qu'il faille... Repeindre un poney en rose, me déguiser en toi, te tenir les cheveux pendant que tu vomis, hurler de joie lors de nos retrouvailles ou être l'épaule sur laquelle pleurer. En plus de tout le pataquès usuel entre suzeraine et vassale.

Et oui, le tutoiement était venu assez instinctivement. Ce qui allait contraster avec la suite.

- Vicomte... Je tenais d'abord à m'excuser. Pour tout le mal que j'ai pu dire de vous à votre nouvelle épouse, parce que j'ai menacé de vomir symboliquement, et aussi parce que je pensais que vous n'étiez qu'un sale menteur. Ce qui n'est manifestement pas le cas.

Voilà. C'était fait, avant qu'il ne soit trop tard. Restait à retrouver le fil, et répondre à la question de la duchonesse. Oui, ceci est la contraction de duchesse et diaconesse. J'ai bien conscience que c'est très moche, mais ça me fait rire.

- Et c'est la conscience ainsi libérée que je peux en toute connaissance de cause m'engager à partager bons comme mauvais moments à vos côtés à tous deux.

Et ouais, tout ça pour ça. Mais pour couronner le tout, elle les gratifia de son plus beau sourire. Tout suintant de sincérité, et qui en bonus pour le marié, voulait dire "t'inquiète paupiette, je prendrai soin d'ta meuf quand t'auras cané wesh".

Xalta

O temps suspend de nouveau ton vol, après le silence de la mariée, voici le mutisme des témoins, plus ou moins long. Si le Renard reste très formel dans la formulation de sa réponse, la Concubine* royale s'exprime dans son style propre et très imagé, qui malgré la situation réussit à soutirer un discret sourire amusé qui passa inaperçu puisque les yeux n'étaient pas rivés sur elle.

Fort bien.
Puisque tout est désormais conforme.

Vous pouvez vous donner le premier baiser en tant qu'époux avec la bénédiction du Très Haut

Alors certains couples se contentaient d'un chaste baiser, joues ou lèvres closes, d'autres d'un baiser sur la joue et à cette évocation ses pensées s'envolèrent vers un autre couple un peu atypique qui lui manquait. Qu'en serait-il de celui-ci ?

Puis, elle leur adresse un sourire cordial parce que même si le contexte est hors-norme, il ne faut jamais cesser d'apprécier chaque instant.

Que le Très Haut vous garde !

Le présent est un cadeau, vivez le aussi intensément que possible.

La messe est dite. Leur sort scellé.

* rien de péjoratif
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

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- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.

--Erwelyn..

Ah, le mot des témoins ! Son regard se tourna vers Sabaude, petit rictus aux lèvres. Il n'y avait pas de raison qu'il n'y ait qu'eux, futurs mariés, qui s'angoissent au sein de cette cathédrale, cornefianchtre. Rester silencieux ayant été la promesse avancée par le vicomte depuis deux jours lors de ce moment, les prunelles de la poney rose se concentrèrent sur lui. Allait-il ouvrir la bouche ? Et si fait, il osa. Rapide, efficace, pas de mauvais jeux de mots. Un Renard sans vraiment de panache mais franc, contrairement au goupil. L'animal, bien sûr.
Vint ensuite Rosa. Et là, ses lèvres s'étirèrent, laissant apparaître ses quenottes. Yalla ! Voilà pourquoi Lynette l'avait prise pour vassale ! Elles étaient faites pour s'entendre, on vous le dit depuis le début. Ses évocations la font même lancer un petit rire. Fichtre, avaient-elles déjà vécu tant de choses ensemble ? Le temps passait si vite en si bonne compagnie. Un peu plus sérieuse était la suite, Rosa avait bien du se rendre compte en avançant dans la nef que le futur n'était pas dans ses meilleurs jours.

Son visage ayant retrouvé des couleurs – et non, ça n'était pas dû à l'alcool, pour une fois – Lynette leva un visage plutôt serein vers son époux vu la situation qu'elle était en train de vivre. Merci Rosa qui l'avait aidée à retrouver le sourire. Ça sert à ça les témoins, hé !

Félicitations, vous venez d'épouser un poney rose porte bonheur, modèle unique en son genre.

Et c'était pas de la tarte !
Lorsque ses lèvres se scellèrent aux siennes, Lynette prit conscience de toute l'étendue du chemin qu'ils avaient parcouru, en si peu de temps. Et de tout ce qui leur restait à faire, encore, en un temps encore plus restreint... Aussi, elle s'appliqua, durant ce premier baiser en tant que mari et femme, à faire passer sur ses lèvres toutes les émotions qu'elle pouvait ressentir en cet instant.
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Arthur.d.amahir

Et voilà, c'était le grand jour... Pourquoi d'ailleurs était-ce un grand jour ? Parce que c'était la coutume à l'époque ? Pas essentiellement. L'essentiel était la signification qu'avait pour les gens cette cérémonie. Et pour le jeune Arthur, elle était grande. Cette cérémonie lui permettait de dire haut et fort que l'Orléanais serait dirigé, autant que possible, selon les préceptes de la religion Aristotélicienne. Que l'on soit noble, simple roturier, au cul-terreux, le Duc travaillerait en respectant les vertus de l'amitié, du don de soi, de la tempérance, de la justice et de la conviction (pour les néophites qui aiment lire : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=8681 ^^ En bas du premier post juste avant le CREDO). Et d'ailleurs c'était pour cela que tout le monde était convié à la cathédrale d'Orléans en ce jour.

Pour l'occasion, avec l'accord de l'évêque, Monseigneur Thimoté, il avait fait notemment mettre quelques étendards aux couleurs du Duché d'Orléans, et quelques autres ornementations qui ne dérangeaient point le culte, mais qui mettait encore plus en excergue la beauté intérieure de l'édifice religieux.

En cette matinée du 22 janvier de l'an de grasce 1462, la cathérale ouvrait ses portes. Protocole oblige, la famille avait les places de devant et s'en suivait, la noblesse, les membres du Conseil des Elus, les bourgeois et enfin les moins nantis. Vu le monde qui pouvait venir, certains devraient malheureusement rester sur le parvis.

Quand à lui Arthur, il se préparait dans l'hostel particulier des Amahir à Orléans. La tension était au rendez-vous, ainsi que les derniers ajustements de la tenue et les "Ouilles" lors des passages de peigne dans la tignace du jeune homme.
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Chadada

Blois, le 22 janvier 1462 au petit matin.

Le jeune Mathevet avait croisé un peu de partout, ici et là, les affichettes annonçant la cérémonie du sacre du Duc à Orléans. Il avait noté la date dans un coin de sa mémoire et il savait donc ce matin là qu'il devait filer en vitesse pour la capitale et sa cathédrale.
Il avait par contre omis d'acquérir une tenue digne d'un sacre... et dû donc se satisfaire des habits les moins usés qu'il trouva dans ses armoires bien peu chargées. Entre les bacs de l'université et ses nouvelles charges dans le Duché, il n'avait que peu de temps pour fréquenter les tisserands malheureusement.
C'est donc habillé correctement mais sans classe qu'il sortit de chez lui en attachant son mantel. Toujours flanqué de sa monture emprunté à Montargis, il fila en direction de la capitale, le jour se levant à peine sur Blois.

Quelques heures plus tard, cathédrale d'Orléans.

Enfin, Chadada se trouvait à l'entrée de la Cathédrale dont les portes étaient grandes ouvertes. Déjà quelques personnes discouraient à droite à gauche, mais l'ambiance était encore calme, le jeune Mathevet étant arrivé plus tôt que prévu. Il parcourut donc du regard la foule à la recherche d'une tête familière avec qui entrer dans la maison du Très Haut.
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Ursus

Ayant intégré la Garde Ducale, Ursus souhaitait se rendre sur les lieux avant l'arrivée du Duc d'Orléans. De petites ruelles sombres côtoyaient la cathédrale, et quelques brigands pouvaient s'y cacher afin de fomenter un mauvais coup. On avait déjà vu des enlèvements pour demande de rançon. Son altesse Lexhor était bien fortuné et il n'était pas stupide d'envisager une telle éventualité.

Le Duc de Chateaurenard, inspecta tout le quartier, la main sur le pommeau. Il demanda l'identité de chaque passant et vérifia sur son registre si celui ci n'était pas recherché pour quelques délits. Il croisa aussi quelques filles de joie, et déclina leurs avances. Ursus, fidèle à son épouse n'avait jamais eu envie de passer marché avec ces joliettes. Calme absolu également dans les tavernes. Il revint vers le parvis pour se poster à l'entrée de la cathédrale.

Mais voilà qu'il aperçut un homme à cet endroit. Serait ce un gueux qui attendrait de faire violence ? Ursus allait le prendre par le bras quand il reconnut son ancien ambassadeur auprès des ordres royaux. Il occupait désormais le poste de directeur des services secrets.

Bonjour Messire Chadada. J'ai inspecté le quartier. Tout semble tranquille.
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Emerick_42

Emerick qui avait été invité avait par sécurité fait un tour aussi pour s'assurer de la sécurité du duc puis rentra dans la cathédrale et attendit en silence

Dada76

Dada en tant que garde de du Duc avait pour mission d’inspecter la Cathédrale avec Leanore avant que tous
arrivent et que ça Grâce fasse son entré. Il fit le tour plus d’une fois mais ne vit rien de suspect.
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La_hire

[à l'intérieur de la cathédrale d'Orléans]

Bien avant le début de la cérémonie, le capitaine de la garde ducale était allé parcourir la cathédrale d'Orléans. Il n'y cherchait rien de particulier, regardant ça et là, à la recherche d'un détail inhabituel, regardant les quelques personnes dans l'édifice qui priaient à genou ou allumaient un cierge sur un candélabre devant un petit autel dans une chapelle dédiée. Son attention cherchait LE détail qui aurait éveiller en lui un soupçon , une question, une crainte. Il ne savait pas ce qu'il cherchait mais tel un chien cherchant à déloger le gibier, il fouinait. Ayant parcouru la nef puis le transept, il explora le cœur et chercha la "porte de derrière", celle qui permettait une entrée en toute discrétion bien que ce qui l'intéressait aujourd'hui était la sortie. Il l'ouvrit et inspecta le couloir qui se trouvait derrière avant de revenir au lieu même où se déroulerait la cérémonie. Il parcourut les bancs installés devant l'estrade puis revint vers le centre de la nef. Un dernier regard circulaire puit il sortit pour rejoindre l'hôtel particulier de la maison d'Amahir.

[hôtel particulier des Amahir]

Vassal de sa Grâce Lexhor, Etienne connaissait bien les lieux. Arrivé dans le jardin, il attendit un moment, regardant le ciel puis les buissons et arbres peu colorés en cette saison. il attendait Kalimalice et Aegidia à qui il avait donné consignes lorsqu'un valet qui le connaissait vint lui demander pourquoi il n'entait pas. Etienne hésita puis il renonça

Va dire à sa grâce qui se prépare que je suis arrivé et que j'attends une partie de la garde ducale pour la cérémonie.

Le valet hocha du chef puis rentra dans la maison.

Etienne releva le col et ajusta son mantel. Pour l’occasion, il avait choisi un court mantel genre pourpoint épais de façon à se protéger du froid tout en lui laissant un accès facile à ses armes. Braies noires neuves, chemise amidonnée, bottes cirées, gants de cuir, il avait eu le temps nécessaire ces jours derniers pour soigner ses habits voire d'en acheter d'autres neufs afin d'être correctement habillé pour cette grande occasion. Épée au fourreau, dague dans la ceinture, le capitaine était prêt.
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Leanore

Petite porte dérobée, entrée discrète. Elle arriva par derrière la sacristie. Un tantinet curieuse et parfois espiègle, elle passa la tête dans la sacristie. Avec un peu de chance elle verrait le prêtre s'habiller......
Rorrrr Léanore voyons...... Elle repensa soudain à Casim. Il l'avait baptisée à Patay, il était très proche de ses paroissiens. Présent en taverne, messe vivante, on y allé pour Aristote mais aussi pour lui. Elle repensa aussi à son amie Cédricalbin qui adorait le taquiner et voulait absolument savoir ce qu'il avait sous sa robe de bure......
Voilà que tu veux faire pareil Léanore.... ! Pas sérieux ça.

Elle entra dans la nef, faisant attention où elle mettait les pieds. La tisserande chargée de fournir les uniformes n'avait pas vraiment le compas dans l'oeil : la cape traînait, les manches étaient trop longues. Léanore avait du les retourner plusieurs fois sur leur revers et du faire plusieurs tortillons à la culotte, serrant plus que de raison la ceinture. A son côté, contre sa hanche, battait sa besace contenant le matériel d'urgence.

Bref..... elle avait plutôt l'air d'un polichinelle. Elle ne s'en inquiétait pas. Il fallait assurer la protection du Duc discrètement. Donc on ne la verrait pas. Elle se cacherait derrière ce pylone. Ah ben non....... elle repensa aux instructions. Allons, ce n'est pas toi que l'on va regarder mais le Duc.

En attendant, elle fit le tour de la cathédrale. Ses pas résonnaient sur la dalle. Elle veilla à vérifier les moindres recoins. C'est qu'il y en avait dans une cathédrale mine de rien. Machinalement elle posa sa main sur la petite dague dont la lame était stylisée du bâton d''asclépios. L'obscurité, le silence pouvait faire imaginer des choses et elle avait cru voir une ombre là. Mais rien. Juste l'ombre d'une des statues.

Elle s'accorda une lègère prière, toute seule là, dans cette alcôve juste éclairée par une chandelle qui finissait de vivre. Elle en ajouta une nouvelle, pria pour le Duc, pour ceux qu'elle appréciait, pour les autres aussi, ça ne coûtait rien, pour elle. Qu'Aristote lui accorde la lumière, la force, l'intelligence pour guérir tous ces gens et tout le reste qu'une jeune femme pouvait désirer.

Elle vit Dada qui faisait sa ronde lui aussi. Une fois son petit tour terminé, elle se dirigea vers l'entrée, près des portes. Celles-ci seraient bientôt ouvertes elle devait être prête.
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Aegidia

hôtel particulier des Amahir
Après être passé à l'hôtel de son époux pour mettre des habits corrects pour la cérémonie , une cape neuve bleu à la couleur de Orléans , un pantalon noir et une chemise noire ,et elle avait cirer ses bottes pour qu'elle brille ; elle avait comme à mon habitude un poignard dans une botte et un autre caché sous sa ceinture . Elle avait bien aiguisée son épée qu'elle portait du coté gauche dans un fourreau aux couleurs de Orléans . Elle connaissait de sa ville toutes les impasses et les ruelles qu'elle avait parcouru nuit et jour avec son armée ..
.Aegidia arrivât devant l'hôtel des Amahir , elle n'était point une habituée de ce lieu .Elle attendit donc devant la porte . tout en regardant les passants avec son air le plus menaçant .
L'ordre du capitaine était d'être près de sa grâsce ,le plus prêt pour veiller à sa sécurité et l'accompagner à la cathédrale .
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Tomrone

Les cloches de la cathédrale n'avaient pas encore sonnées, mais pour une fois que Tom pouvait arriver dans les premiers, il n'allait pas se gêner. Au moins, cela évitera de se faire remarquer en fessant grincer la grande porte en entrant.

Tout était bien calme, malgré que l'on sentait bien, déjà quelque petit fourmillement.

Il avait laissé un petit mot à Rose sur la table de la cabane, lui disant de là rejoindre directement à la cathédrale, le temps qu'elle termine son travail au château.

Il pénétra donc dans la cathédrale, se signa en posant un genou à terre, face à l'autel et s'installa tranquillement, en profitant pour se plonger un instant dans la prière, en attendant Rose et le début de la cérémonie.
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Rosemay

Le petit mot du matin, celui que Tom laissait pour Rose quand elle rentrait de sa garde ou inversement, ce matin là, elle trouva celui Tom sur la table l'informant qu'il l'attendait à la cathédrale. Elle fit rapidement un brin de toilette pour effacer les traces d'une nuit de veille sur les remparts et se rendre présentable pour le grand événement du jour auquel elle était ravie d'assister.

Enfin prête, elle parcouru les ruelles pour arriver enfin sur le parvis et entra dans l'édifice pour rejoindre Tom qu'elle trouva en prière. Elle prit place à côté de lui et glissa une main dans la sienne en murmurant pour ne pas briser le silence du moment.

Je suis là mon coeur.

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Kalimalice

[Dans son petit moulin elle se préparait pour la cérémonie.]

On lui avait dit de mettre la tenue de la garde, ce qu’elle fit sans rechigner vu que les jupons ce n’était pas sa tasse de thé. Braies, chemise et cuissarde au couleur d’Orléans sans oubliés sa rapière au fourreau et lames une dans la botte l’autre sur son cœur .la voila parée

Puis elle prit l’étandard

Le temps étant froid elle s’emmitoufla dans une cape, elle prit la direction de l’hôtel particulier d’Amahir .Etienne lui avait dit pas trop rapproché duchesse, mais suffisamment pour veiller sur sa grâce Arthur.
Du coup l’ordre l’avait satisfaite, faut dire qu’elle avait fait la moue plusieurs fois durant les ordres d’Etienne .Elle voulait pas lacher le môme comme si que c’était le sien.
Scellant sa monture, elle prit la direction de la demeure du jeune duc.

Aegidia était déjà là poireautant devant la porte

Bonjour Gidi, en forme .Bon nous sommes à l’heure.

Jetant un œil dans la propriété, essayant de voir si le carrosse état prêt.

Etienne, nous a dit rapproché, Rapproché j'espère que cela veux pas dire qu'on assoie le môme sur nos genoux

Et de partir à rire des ses sottises .Comme ci que le protocole allez permettre ce genre de chose

Bon sérieusement , quand le cortège démarre on se met sur les cotés du carrosse.
Ou alors j’ouvre le cortège avec mon étendard.

Tu en dis quoi Gidi ?
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Aegidia

hôtel particulier des Amahir
Aegidia se mit à rire en entendant les paroles de Kalimalice . Elle qui attendait patiemment le bon vouloir de leur jeune Duc et du capitaine. Elle voudrait bien aussi que son cheval vif-argent se calme , car il adorait aller au galop, mais elle avait prévu quelques légumes pour lui .
Bonjour Kalimalice . Je le trouve un peu grand maintenant pour le mettre sur mes genoux mais le mettre sur mon épaule peut-être en cas de danger .
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Chadada

Sentant quelqu'un arriver derrière lui d'un pas vif et décidé, le jeune Mathevet se retourna et tomba nez à nez avec le Chambellan d'Orléans. D'abord surpris il fit un pas recul avant de sourire au Duc.

Ursus a écrit:

Bonjour Messire Chadada. J'ai inspecté le quartier. Tout semble tranquille.

L'Orléanais avait l'air un peu soucieux. Il faut dire que la garde royal devait un peu être sur les dents. L'évènement n'était pas des moindres, un sacre n'est jamais anodin et attire toutes sortes de gens, bons comme mauvais. Pour ne rien arranger, le climat actuel chez les provinces voisines ne pouvaient qu'augmenter les risques.
Mais Chadada savait que le Duc pouvait compter sur sa garde.

Bonjour votre Excellence. Tout est encore calme effectivement et le Duc peut compter sur une garde rapprochée des plus efficaces je n'en doute pas une seconde.

Il sourit au Chambellan.

Gageons que la cérémonie sera belle et sacrera un grand Duc pour Orléans.
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Ayena

Que quelque chose anime ce long et rigoureux hiver n'était pas pour déplaire au peuple d'Orléans : Ayena eut du mal à arriver jusqu'à la cathédrale avec sa voiture tant les rues étaient encombrées de curieux cheminant vers l'édifice et donc vers le sacre.

La jeune femme se fit déposer non loin de l'entrée : plus elle était près et moins elle aurait à marcher et donc à souffrir. Elle avait cru arriver en avance pour avoir le temps de trouver une place assise, mais la jeune femme, qui, si elle était noble, ne l'était point en Orléans, faillit rester debout. Fort heureusement, son valet, d'un regard épicé, fit fuir deux bourgeois. Juste ce qu'il fallait.

Enfin assise, Ayena de Talleyrand s'autorisa à regarder le magnifique décor mis en place pour cette cérémonie. Elle trouva cela merveilleux. Mais il faisait un peu froid, en vrai. D'un geste inconscient, elle lissa sa robe, se félicitant d'avoir mis de la fourrure, mais regrettant son grand manteau en peau de loup.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

La_hire

[Hotel des Amahir]

Etienne attendait patiemment près de la maison lorsqu'il entendit deux voix qu'il reconnut immédiatement et qui se rapprochaient accompagnées du bruits du crissement de quatre bottes sur le gravier. Aegidia et Kalimalice qui s'étaient retrouvées pour prendre leur service approchaient de la maison parlant du futur duc comme l'enfant qu'elles avaient connu et dont elles avait visiblement du mal à enlever cette image. La Hire sourit, leva les yeux et hocha négativement de la tête. Ah l'instinct maternel pensa-t-il ... Pourtant le jeune d'Amahir, le fils de Lexhor, le jeune enfant qui s'intéressait très tôt à l'économie suscitant le respect des économistes reconnus du royaume avait bien grandit et cet enfant devenu un jeune homme, allait être bientôt couronné duc d'Orléans. Il sortit de sa pensée lorsque les deux femmes arrivèrent devant lui.

Bien le bonjour Aegidia, bien le bonjour Marraine ... Alors Kali, prête pour voir notre duc sortir de son statut de jeune homme pour devenir un homme, un meneur, un chef de guerre ? ... Mais dis moi, tu vas te prendre une sacré gifle le jour où notre souverain va ramener une fille au château et annoncera qu'il va se marier ? La Hire se mit à sourire ... pour peu qu'il te confie l'éducation de ses enfants ... le sourire se fit plus appuyé imaginant la scène. oui pour éduquer des enfants de haute noblesse, le mieux c'est de prendre une viei... euh je veux dire une femme expérimentée et de noble maison. Là, le capitaine se mit à rire imaginant sa marraine en robe et entourée d'une marmaille bruyante et taquine !!

Puis se calmant. Bon revenons à nos moutons et à notre mission. Proximité immédiate dans la cathédrale, idem pour le transfert. Prenez chacune un coté du carrosse, moi je prendrai l'arrière jusqu'à l'arrivée. Le capitaine de la garde imagina les deux femmes marchant au rythme du carrosse, une main sur le pommeau de l'épée, l'autre sur le garde-boue de la roue avant du coté dont elles ont la surveillance, scrutant la foule le long du parcours à la recherche d'un détail qui attirerait leur attention et leurs doutes ... Il reprit.Le carrosse s'arrêtera devant le parvis et Arthur gagnera à pied la cathédrale. Seul jusqu'à ce que le chancelier vienne à lui. Ursus et Dada présent dans la cathédrale protégeront la marche de sa grâce, vous assurez les flancs, je resterai en arrière, Leanore me rejoindra. Il souffla doucement imaginant la scène . S'il décide de prendre un bain de foule parmi le peuple avant d'entrer, on s'adapte. Nous passerons immédiatement en zone restreinte, je veux une protection au corps à corps et je viendrai vous prêter main forte si besoin. Je ne vous cache pas que c'est un moment que je redoute même si notre duc est très aimé de son peuple, il n'est pas à l'abri d'un acte terroriste. Une fois entré dans la cathédrale, vous ouvrez la marche de sa grâce jusqu'à l'autel, vous prenez position et on adopte le dispositif retenu.

Etienne regarda les deux femmes et comprit dans leur regard qu'elles avaient parfaitement compris que la mission qui leur était assignée ce jour était d'une importance vitale car l'événement était d'importance. Etienne sentait en lui monter la pression et tous ses sens se mettre en action, il n'avait plus vraiment l'air de plaisanter. Pour lui et la garde, la journée serait longue ...
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Arthur.d.amahir

[Hostel des Amahirs]

Aïe !!! Mais Ouille !!! Mais c'est pas fini ? A ce tarif là, je ne vais plus avoir un seul cheveux sur le caillou...

Quoi ? Arthur, nerveux pendant qu'on lui peignait les cheveux comme il le faut ? Pensez donc ! Ce n'était juste que le jour de son couronnement avec tout ce que cela comportait de protocoles et de choses à faire et qu'on pouvait oublier... Et s'il se ramassait sur le parvis, s'emmelant les pieds dans le tapis ? .... Y'a un tapis d'ailleurs ou pas ? Bon, disons que le jeune Duc était, une fois n'est pas coutume, nerveux de chez nerveux.

Il subit la fin de sa préparation, sans trop de récriminations envers ses valets, lorsqu'un le garçonnet envoyé par Etiene, lui rapporta que le Capitaine de la Garde était déjà présent attendant l'arrivée d'Aegidia et de Kalimalice. Il résista à l'envie de filer droit vers la fenêtre, comme un gamin qui a besoin de voir une personne pour se réconforter un peu, et remercia le valet :

Je te remercie. Préviens la Capitaine que je serai là d'ici une dizaine de minute.

Il attendait le patriarche de la famille... En ce moment particulier, il souhaitait sa compagnie plus que de tout autre personne. Ce dernier n'était pas encore arrivé à l'hostel de la famille, mais il espérait qu'ils pourraient partir ensemble pour la cathédrale, ainsi qu'avec le reste de la famille. Tout comme il aurait souhaité y voir son grand frère Kéridil... Son coeur se serra un instant... Et comme pour chasser la pensée de son esprit :

J'espère que l'évêque ne sera pas en retard...
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Kalimalice

[Hostel des Amahirs]

Alors qu’elle se tapait la papote avec Gidi dans le froid .Faisant bataille de réchaufette .Saute sur un pied saute sur l’autre pour se réchauffer les pieds .
Les voila surprise pas l’arrivée du capitaine de la garde

Bien le bonjour Aegidia, bien le bonjour Marraine ... Alors Kali, prête pour voir notre duc sortir de son statut de jeune homme pour devenir un homme, un meneur, un chef de guerre ? ... Mais dis moi, tu vas te prendre une sacré gifle le jour où notre souverain va ramener une fille au château et annoncera qu'il va se marier ? Pour peu qu'il te confie l'éducation de ses enfants
Oui pour éduquer des enfants de haute noblesse, le mieux c'est de prendre une viei... euh je veux dire une femme expérimentée et de noble maison.

soupirant et dodelinant de la tête, une moue au coin des lèvres

Bonjour cher filleul, pfft….fttt. Allons, allons ne te moque pas de moi .C’est vrai tu as raison je ne vois pas le temps passé .Et bien oui c’est vrai je ne l’ai pas vu grandir Arthur .Mais tu as raison le môme est devenu un grand dans plein de domaine.
Et bien quand il m’annoncera qu’il se marie, effectivement je prendrais une gifle mais pas celle que tu crois. ?????

et de sourire un tantinet moqueur

Je me rendrai compte que les années, lui à grandi et moi j’ai vieilli, mais méfies toi je ne suis pas encore si vieille que tu le penses et je pourrai bien te mettre une correction.
J’ai toujours la lame aussi vive
Quand à éduquer ses enfants pourquoi pas, mais se sera sur un champ de bataille .ou dans les murs d’une caserne. Qui sait ???

et de rire de bon cœur, sachant que les moqueries d’Etienne n’était que pour la taquiner.

Elle écouta attentivement les ordres d’Etienne et pour le faire maronner un peu car en faite elle adorait le chercher .Entre eux s’était institué le jeu du chat et de la souris .
Elle se mit au garde à vous

Oui Chef .Bien chef .A votre ordre chef

et d’éclater de rire ,en voyant son visage se déformer .Le froid provoquait une buée qui sortait de son nez tel un taureau qui allait chargé
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Tomrone

Le calme, le silence d'un instant, merveilleux moment d'apaisement dans la prière et la foi.

Les yeux fermés, l'esprit lointain, il sentit une présence arriver près de lui avant de sentir la douceur d'une main, une douceur qu'il connaissait si bien.

Ouvrant les yeux, il serra doucement, sa main de celle de Rose et lui sourit.

Coucou, mon ange, je suis content que tu sois déjà là. Pour le moment tout est encore calme, mais je pense que les cloches ne devraient pas tarder à sonner.
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Aegidia

[Hostel des Amahirs]
Aegidia vit arriver le capitaine . Elle écoutât attentivement les ordres .
Puis en entendant les paroles de Kalimalice ,elle se cachât la figure dans sa cape pour rire .
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Ursus

[Sur le parvis de la cathédrale.]

Les alentours et l'intérieur de la cathédrale avait été inspectés. Tout semblait sécurisé. Ursus attendait l'arrivée du Duc d'Orléans et de son escorte. Il pourrait ainsi contrôler l'entrée de toutes les personnes.

On ne voyait en fait pas grand monde. Un froid vif soufflait par instant et le Chambellan devait frapper ses bottes au sol pour ne pas geler sur place.

Le temps semblait un peu long. Que se passait il à l'Hostel des Amahir? Arthur s'était il bien réveillé ? Avait il mis sa culotte à l'endroit ? Tant de questions, qui resteraient sûrement sans réponse. Le plus important était qu'il arrive icilieu et qu'on lui donne les armes d'Orléans.
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Melisende

Le bruit avait couru jusqu'à ses oreilles, qu'elle ne trouvait pourtant ni longues, ni grandes. Ainsi, l'Archevêque de Sens prépara un équipage, afin de se rendre à Orléans, pour assister à cet événement.

Le voyage avait été pénible, comme bien souvent, entre Champagne en crise et temps hivernal. Cependant, point de mauvaise rencontre, c'était à noter. Mgr Mélisende avait pris ses quartiers dans un couvent proche, afin de ne pas trop se mêler à la folie citadine. Oui, présentement, elle cherchait un peu de calme et de sérénité.

Le matin du 22 janvier 1462, elle se rendit jusqu'à la Cathédrale, accompagnée de son fidèle garde et de deux pages. Pour l'occasion, elle avait revêtis ses beaux habits violets d'Archevêque; rochet, mosette et chapeau inclus. Arrivée devant la cathédrale, elle monta les quelques marches du parvis et, ne connaissant que peu de monde en ces lieux, se décida à entrer dans l'édifice, en espérant y trouver l'évêque d'Orléans.
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Valeria053

Val emmitouflée, arriva sur le parvis de la cathédrale, avec son fidèle garde Honfroi, le froid cinglait son visage, elle regarda autours d'elle voir si elle était seule, quand elle aperçut Ursus, elle s'approcha

Bonjour Ursus, Comment vas tu ?
Quel froid! Il a peu de monde pour le moment

Elle ressera sa cape pour ne pas avoir froid
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Ursus

Ursus sourit en voyant Valéria. Cela faisait du bien de voir les premiers arrivants. Il se frotta le bout du nez car cela piquait un peu. Rien à signaler pourtant : aucune stalactite de glace ne se formait... du moins pas encore.

Bonjour Val.

Non, il n'y a pas grand monde pour l'instant. Je n'ai croisé que Chadada et quelques personnes. Tu peux entrer te mettre à l'abri si tu veux. Je pense qu'Arthur devrait bientôt arriver.
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Octavesaintange

Octave pénétra dans la grande cathédrale d'Orléans. Aujourd'hui était couronné son duc et ami, Arthur. Pour l'occasion, Saint-Ange avait revêtu son nouvel uniforme de Capitaine, flambant neuf. Messire d'Amahir lui avait fait honneur en lui demandant de lui apporter l'Epée d'Orléans.

Point en retard, pour une, une fois n'étant pas coutume, il rentra dans la cathédrale...
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La_hire

[hôtel des Amahirs]

Lorsqu'il eut fini de donner ses instructions, Kalimalice se mit immédiatement au garde à vous, les doigts sur la couture ds braies puis se lâcha

Oui Chef .Bien chef .A votre ordre chef

et d’éclater de rire ,en voyant le visage de son filleul se déformer, le froid provoquant une buée sortant de ses naseaux tel un taureau qui allait charger ...

La Hire respira un grand coup, grimaçant ... regardant Aegidia riant sous cape.... puis Kali ... puis les deux femmes ... capitaine de la garde il était certes mais il revendiquait toujours quoi qu'il advienne son identité avant toute chose, bien avant grade ou fonction ou titre. Et la sempiternelle réponse en pareille circonstance sortit d'elle même :

Et arrête de m'appeler Chef !!!

Il regarda les deux femmes sourire en coin, il ne leur en voulait aucunement mais cela se réglerait tout de même ce soir autour d'une chope de bière ou d'un bol de vin chaud à la canelle ! Chef ... sans déconner !
Puis il se tourna vers la bâtisse, cherchant la fenêtre correspondant aux appartement d'Arthur.

Il va finir par être en retard fit-il à l'attention des deux femmes.
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Thimote

Comme à son habitude cet évêque d'Orléans était encore et toujours en retard! De quoi agacer son entourage! Non mais vous pensez qu'un jour il sera à l'heure? enfin l'heure...entre le matin le midi et le soir...qui peut vraiment avoir la notion du temps? faut-il être pressé? Nous devons nous presser, courir pour rattraper le temps, courir pour oublier que nous sommes en retard et gagner quelques minutes...aujourd'hui, nous n'avons rien pour le gagner, bien qu'une charrette tirée par des cheveux, des machines à presse plus rapide que jadis, un pressoir vinicole plus rentable et plus rapide, des arcs à flèche pouvant précipiter la mort de quelqu'un! Plus rapide que l'éclair! Chaque jour l'Homme essaye de gagner du temps, cette chose qu'il s'est lui même inventé! Chaque minute gagnée le fait sourire et il en est contant, chaque minutes de perdues lui fait l'effet inverse! Plutôt râler, souffler et...parfois même il en a une boule au ventre parce qu'il a besoin de maîtriser cette chose que chacun veut...vivre le plus longtemps, ou un maximum de chose avant la mort?

Soit! Il court il court, le cureton, le cureton des bois des dames, il court il court le cureton...en retard, en retard, j'ai rendez-vous quelque part, en retard, en retard j'ai rendez vous quelque part!....

Pas d'excuse! Mais il arrive enfin au loin on peut l'apercevoir!...!!

Il atteint le porche de la Cathédrale...Enfin!!!
AAAhhhhhh nooooooonn il chut!!! En plein sur le marche!!!

Islington

[Salle annexe à celle du trône]

De bon matin, le Chancelier penétra dans la salle annexe ou étaient provisoirement remisées les armes d'Orléans ; Heaume, bouclier et épée. Le Blésois était accompagné de ses trois meilleurs hommes. Chacun d'entre eux prit un objet et l'enveloppa soigneusement dans un tissu sous le regard attentif du Chancelier.

Quelques minutes plus tard, ils prirent le chemin de la cathédrale avec leur précieux chargement.....

Dada76

Dada vit le Capitaine de l'OST entré dans la cathédral et ce dirigea vers lui pour le saluer.

Bonjour Capitaine, vous apportez l'épée au Duc?.
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Octavesaintange

Saint-Ange vit le grand maistre Dada s'approcher de lui et le saluer

Bonjour Grand Maistre ! Effectivement sa Grâsce m'a fait l'honneur de me désigner pour lui apporter l'épée d'Orléans.
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Leanore

Elle faisait les cent pas sur le petit espace qui séparait les lourdes portes et le début de la nef. Elle était à son poste, attendait impatiemment leur arrivée. Déjà des personnes s'installaient. Léanore les connaissait et nul besoin de les fouiller. De toute façon ce n'était pas les consignes.

L'évêque arriva également et à présent, son regard ne quitta pas les portes, guettant un bruit de sabots de chevaux tirant carrosse sur les pavés,

Machinalement elle replaça une mèche folle, et resserra la ceinture. L'attente était insupportable. Et si...... s'il était arrivé quelque chose sur le chemin, si un fou avait attenté sur le chemin et non ici.

Soucieuse d'obéir aux ordres, elle ne pouvait que rester à son poste, la gorge un peu serrée, et certainement le visage un peu pâle.
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Octavesaintange

Octave parcourant la nef jetta un regard aux portes. Il y vit Dame Léanore qui semblait nerveuse. Saint-Ange, toujours serviteur de ses dames, s'en alla quérir de son état.

Bonjour Dame Léanore ! Vous allez bien ?! Vous semblez toutes pâle.
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Ninouchka

Levée tôt, elle s’était apprêtée avec soin. Ce jour était celui du couronnement de leur Duc. Après une toilette minutieuse et quelques soins plus raffinés, elle s’était vêtue de la robe portée lors de son propre sacre. A circonstances semblables …

Elle avait fait avancer sa voiture, désormais aux armes de Tremblay-en-Chartrois, y était montée la tête pleine de pensées diverses qui avaient eu l’avantage de l’occuper tout au long du chemin qui la menait à Orléans.

Elle entrait en ville alors que les cloches s’en donnaient à cœur joie pour emplir le ciel de la capitale de leurs chants.

Ninouchka sourit en voyant la foule de plus en plus dense au fur et à mesure qu’on approchait du parvis de la cathédrale. En ce matin de janvier, Orléans avait des airs de Paris, la taille en moins.

Parvenue devant les marches, elle sortit de voiture, sourit aux Orléanais qui attendaient là, dans l’attente de voir le duc Arthur. Elle répondit par quelques mots aimables aux badauds qui s’étaient approchés et lui posaient des questions sur sa santé, ce qu’elle devenait.

Lorsqu’elle entama la montée des marches, malgré elle des images vinrent s’imposer … il n’y avait que quelques mois, elle avait fait la même chose, vêtue de la même robe, au bras du Chancelier qui avait pour mission de la mener à l’autel.

Que tout cela semblait à la fois proche et lointain ! Que tout cela était encore chargé d’émotions et de sentiments divers ! Comme son regard au fil des six mois passés à la tête du Duché avait changé sur bien des choses, sur bien des gens !

Sur le parvis, le premier qu’elle salua fut le Chambellan d’Orléans, alias un Garde Ducal.

Bonjour Ursus … tout va bien ?

Elle entra ensuite dans l’édifice religieux à pas lents. Il n’y avait pas encore grand monde et elle put ainsi aller saluer tous ceux qui étaient déjà là ... Leanore, Valeria, Ayena, Rosemay, Tomrone, Chadada, Dada devenu Grand Maître des Faucons, Octave devenu Capitaine Royal, Monseigneur Melisende leur archevêque, Monseigneur Thimote leur évêque.

Pour chacun, un sourire, un petit mot … bonjour, comment allez-vous, heureuse de vous revoir – ou heureuse de te revoir – selon le degré de familiarité … des mots ordinaires, des mots de tous les jours mais qui entretenaient les liens.

Enfin, elle prit place à l’endroit qu’on lui indiqua et elle attendit sagement l’arrivée du Duc.
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Lexhor

[Hôtel d'Amahir - Ben c'est nouveau ça, depuis quand ?]

Un coche frappé des armes d'Orléans et d'Amahir arriva près de la -forcément grande- bâtisse dans laquelle un jeune homme au destin bien particulier terminait de se préparer. Il avait fallu se frayer un chemin dans les rues d'Orléans, plus bondées encore qu'à l'accoutumée. La cérémonie du couronnement du duc d'Orléans avait attiré nombre de badauds qui se pressaient dans les rues en direction de la cathédrale Saint-Croix.

Dès que la voiture fut arrêtée, un petit page en sortit en trombe, saluant furtivement la garde ducale avant de s'engouffrer à toute vitesse dans l'hôtel. Il avait pour mission d'avertir le duc que son coche était avancé et qu'il ne fallait plus traîner afin de rattraper le retard déjà accumulé.
Le patriarche était bien sûr à bord, chargé de l'organisation du trajet jusqu'à la cathédrale.
Le moment était solennel et il espérait trouver les mots à adresser à son fils durant le trajet. Il y avait tant à dire.
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Kalimalice

Encore une fois elle avait réussi à l’énerver. Et de rétorquer Oui Chef ,je t’appellerai plus chef

Eclatant de rire en regardant le visage d’Etienne,pour sure qu’elle allait le payer … et Gidi qui en ratait pas une

Elle commençait à se demander ce que faisait Arthur quand un carrosse arriva au couleur d’Orléans et de la famille Amahir

Un page sorti et le maitre attendit à l’intérieur .La Cheroy se plaça prêt de la porte comme le lui avait indiqué Etienne, salua Lexhor d’un hochement de tête

Bonjour Lex .

Aujourd’hui est un grand jour pour Arthur, mais je suppose aussi pour toi son père .Tu peux être fière de ton fils .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

La_jacasse

Un événement dans le duché et la pipelette, n’en manquait pas une.
La foule amassée devant la cathédrale sainte croix, elle essayait de se faire un passage .Bousculant l’un bousculant l’autre

Allons laissez passer, je veux voix le petit Amahir .C’est qu’il a grandi le bougre et prit la tête du duché.

La voila arrivée au première loge, elle se cola contre un garde qui de son corps faisait rempart. Pour l’instant rien ne se passait, la noblesse montait les marche de la cathédrale .Sur le perron se tenait des gardes.

Pour l’instant il ne lui restait qu’à attendre car pas sure que si elle monte, on la fasse pas redescendre, elle ne faisait pas parti de la haute.

Ursus

L'hiver était bien là. Après les bourrasques de vent glacé, on vit dans le ciel, aux couleurs de plomb, de petits flocons virevolter. Ursus, vétu en l'occasion d'un gambison recouvert d'une cotte de maille, bénéficia en la circonstance d'une troisième couche, blanche et légère celle ci, qui lui eut permis de concurrencer les joyeux bonhommes de neige que l'on élevait en cette saison.

Citation:

Bonjour Ursus … tout va bien ?

Bonjour votre grasce. Je vais fraichement mais surement !

Puis vint une étrange personne que le Duc de Chateaurenard ne connaissait point.

Citation:

Allons laissez passer, je veux voix le petit Amahir .C’est qu’il a grandi le bougre et prit la tête du duché.

Halte là, qui va là ? Pourriez vous décliner vos noms et adresse, Damoiselle ?
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Leanore

Perdu dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'on l'aborda. Instinctivement sa main se posa sur le pommeau de la petite dague. Fichtre voilà qu'elle avait failli. Heureusement que le Duc n'était pas encore arrivé, heureusement que le capitaine de la garde, qui posait sur elle son regard plus souvent qu'il n'était nécessaire ne l'avait pas surprise à rêvasser.

OH!!!!! Octave c'est vous....... vous m'avez....

Non !!!!! Ne le dis pas.......

Toute pâle ? Des restes de la maladie sans doute et..... j'imaginais déjà mille maux au convoi ducal car je trouve qu'il était un peu long à arriver.

OUi..... elle avait dit convoi...... Convoi précieux qui comportait non seulement ARthur mais aussi l'homme et les femmes qui l'accompagnaient.

Déjà la cathédrale se remplissait. Ninou la salua d'un petit signe de main, elle y répondit ne voulant pas quitter son poste. Son regard revint sur Octave

Et vous ? Prêt pour remettre l'épée, symbole du chef de l'armée à notre Duc ?

Elle ne verrait certainement pas ce moment-là, occupée à surveiller ceux qui étaient venus pour l'évènement.
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Elisel

Le couronnement après la cérémonie d'hommage... Les événements n'étaient-ils pas un peu à l'envers ? Qu'importait, c'était un événement à ne pas rater ! Il y en avait bien d'autres auxquels Elisel aurait aimé se rendre, mais les journées n'avaient malheureusement que vingt-quatre heures.
Pour cette fois, tout de même, elle avait fait l'effort de réserver de son temps, et était montée à la capitale dès la veille. Un petit tour dans son appartement pour éviter qu'il ne prenne trop la poussière, pour prendre la température du marché et des tavernes, uns soirée au calme, et le lendemain elle était fraîche et dispose pour une journée placée sous le signe du faste et de la joie. Un repas était prévu ?

Elle s'habilla d'une de ses dernières créations, - quoi de mieux que d'être sa propre vitrine ?- qui pour une fois n'était pas à ses couleurs, s'apprêta avec soin, fixa sa coiffe pour qu'elle ne tombe en aucune circonstance, puis se rendit en coche à la cathédrale.
L'accès en était difficile : les badauds se pressant en bas du parvis, les soldats vérifiant qu'il n'y avait pas d'intrus qui en voudraient à la vie du Duc, les autres voitures qui déposaient leur chargement... Néanmoins, la blonde finit par arriver, et s'extirpa avec soulagement de sa boite, prenant à peine un instant pour défroisser les plis avant de monter les marches en saluant la garde au fur et à mesure de sa progression.

A l'intérieur, de la même façon, elle vint saluer ses connaissances les plus proches, grimaçant de voir Ayena reléguée à l'arrière et avec qui elle ne pourrait donc pas papoter durant la cérémonie. Elle la gratifia d'un sourire chaleureux, contente qu'elle se soit déplacée, puis s'engagea plus avant dans l'édifice, continuant ses saluts jusque Ninou à qui elle fit une bise enthousiaste, avant de retourner s'installer quelques rangs derrière elle.

Place au spectacle !
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

--Xalta_par_xalta

Un coursier parti depuis quelques jours déjà , arrivait enfin en Orléans. Il y avait de l'animation, les rues étaient bigarrées, il flottait une forme d'effervescence ce qui soulagea l'homme qui avait reçu pour consigne de ne point s'arrêter quasiment afin d'arriver au jour du sacre. C'est qu'elle n'avait pas l'air commode la duchesse quand elle lui avait donné ses consignes. Heureusement elle payait grassement.

Mais comment donner le courrier. Il se présenta donc devant une grande bâtisse on lui avait dit que c'était là que demeurait le duc d'Orléans. Il se présenta devant les gardes.

Bien le Bonjour,
Je suis Jacques, j'ai un pli pour le duc d'Orléans venant de la duchesse de Châteauneuf

Pourriez vous le lui remettre et me faire un petit reçu que je puisse toucher la fin de mes gages ?

Citation:

A vous Arthur d'Amahir, Duc d'Orléans

De nous Exaltation Lablanche, duchesse de Châteauneuf-sur-Loire, de Sedan, baronne de Chaumont et dame de Tronchay

Sincères salutations,

Vous recevrez , je l'espère , ce courrier , le jour de votre sacre et qu'il vous trouvera en bonne santé bien que peut-être fébrile, inquiet et impatient pour ce jour particulier. Bien qu'éloignée d'Orléans et me trouvant actuellement sur les routes languedociennes, mes pensées vont vers vous jeune homme qui allait prêter serment devant Dieu et les Hommes d'être un duc éclairé, avisé et juste.

Qualités dont vous avez fait montre depuis votre élection par la Grande Chambre. Malgré votre jeunesse vous avez su montrer que la valeur n'attend pas le nombre de vos années. C'est une charge bien lourde qui pèse sur vos épaules mais vous avez le soutien de bon nombre de vos proches et amis, je ne me soucies donc pas pour les mois à venir.

Si nous nous souvenons toujours du jour où nous apprenons que les votes des électeurs de la Grande Chambre nous ont désigné comme Duc régnant, vous n'oublierez jamais votre sacre, quand vous vous retrouvez face au peuple constitué de sa noblesse, de ses bourgeois, de ses paysans avec les insignes du pouvoir qui sont vôtres. C'est une émotion immense, terrible qui nous submerge, du moins c'est ainsi que je m'en souviens. C'est le moment où nous ressentons le poids des attentes de chacun. Je ne veux pas vous effrayer, ce n'est point l'objectif de ce courrier mais seulement de vous dire que par cette cérémonie vous allez former une alliance sacrée avec Orléans.

Que le Très Haut vous guide et vous inspire! Agissez toujours selon votre conscience, Laissez vous guider par le Bien de tous et fermez vos oreilles aux mauvais conseillers, à vos détracteurs.

De façon moins formelle et impersonnelle, je voulais simplement vous dire que j'éprouve une fierté toute maternelle à vous voir ainsi. J'ai encore souvenir de nos discussions, même si elles se sont espacées depuis que vous avez été élu duc. Le pouvoir éloigne toujours mais sachez que vous ne serez jamais seul et si vous avez pu compter sur moi par le passé, dans le futur vous le pourrez toujours.

Que le Très Haut vous garde!

X. L. d'A. d'I.

Aegidia

[hôtel des Amahirs]
Aegidia qui surveillait la rue et la porte de l'hôtel vit arriver un carrosse aux armes des Amahir .
Kalimalice s'adressât àla personne présente dans le carrosse . C'était le père de Arthur .
Elle saluât Messire Lexhor ,puis remontât sur son cheval vif-argent et se postât près du carrosse .
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La_jacasse

Finalement curieuse qu’elle était, elle fit tant et si bien qu’elle réussi à passer la garde et monter les marches.
Même pas à la moitié du chemin elle vit d’entrer qu’elle n’allait pas passer et pas raté, un

Halte là, qui va là ? Pourriez vous décliner vos noms et adresse, Damoiselle ?

La voila qui rougit, elle d’habitude si téméraire surtout dans le babillage, ne sait plus comment s’en sortir

Et ben, et ben et ben ....Voyez vous messire .Je me nomme Petronille , Mais bien souvent on m’appelle Jacasse .Ben faut dire que je cancane souvent

J’habite le beau village d’Orléans .Je vends sur le marché bien souvent du poisson que les pécheurs m’apportent .Et c’est dans notre village que j’ai connu notre duc Arthur .
Pas bégueule il était à l’époque, du coup j’espère qu’il n’aura pas changé en grandissant

Puis hésitant, elle continua, pas pour rien qu’on l’appelait la Jacasse

Mais dites messire? A votre tête et votre ton je n’ai pas l’air d’être la bien venue, cela veut il dire que le peuple ne peut rentrer et doit rester dehors à se geler

Marmonnant dans sa barbe, pffff sont ben capable de cela ceux de la haute .

Arthur.d.amahir

[Hôtel d'Amahir - Ben c'est nouveau ça, depuis quand ? -> Depuis qu'il faut bien crécher en quelque part quand on est à Orléans ^^]

Le bruit d'un coche : son père ? Le jeune d'Amahir eut très vite la réponse en voyant arriver un jeune page dans le hall d'entrée alors que lui-même descendait l'escalier menant au premier de la - forcément grande - bâtisse.

Ce dernier l'avertit de l'arrivée de son père. D'un bref hochement de tête, il remercia le messager, accelerant d'un coup le pas. Sa cape, qui le protégeait du froid tout autant qu'elle protégait la belle tenue du jeune homme confectionnée par les doigts agiles de sa soeur, voleta alors qu'il passa précipitemment l'huis donnant sur le jardin. Son visage s'illumina.

Il descendit les marches du perron d'un pas plus mesuré, l'envie le rongeait de courir vers le coche et d'y pénétrer pour serrer son père dans ses bras, tout comme quand ce dernier rentrait de grandes campagnes militaires. Débrouillard et fort, le jeune Arthur l'était. Il ne laissait que rarement ses sentiments transparaitre. Mais en ce moment de nervosité où l'on se sent comme nu, désemparé, tellement l'événement est important, le contact familier du paternel lui manquait plus que tout.
Et malgré le contrôle qu'il pouvait avoir sur lui, l'on pouvait lire dans la démarche et la regard du jeune homme, comme un empressement de rejoindre le coche.

Mais il y avait encore un obstacle entre lui et son père : "La garde ducale !! Quelle idée d'avoir une garde ducale !" Oui, la nervosité fait parfois penser tout et n'importe quoi. Il la chérissait sa Garde Ducale, mais là c'était simplement un obstacle en lui et son père, scrogneugneu...
Mais bon, le jeune d'Amahir avait une bonne éduction et à son grand dam, la bienséance reprit le dessus :

Bien le bonjour Capitaine !
Dame Aegidia ! Dame Kalimalice ! Ravi de vous voir. Je tenais à vous remercier d'être présent en ce moment si particulier. Je remercierai les autres un peu plus tard.
Si vous le voulez bien, nous allons pouvoir y aller.
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Dada76

Dada s'inclina.

Bonjour Dame Ninouchka.
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Ellesya_de_la_louveterie

Mal lunée, la Louve ? Sans nul doute.
Tout d'abord, quelques jours plus tôt, elle découvrait que son époux avait déserté leur demeure turonne sans vraiment prendre congé. Il avait vaguement parlé d'un retour en Orléans peu après son arrivée. Et un beau matin, la partie orléanaise de la mesnie s'était évaporée.
Ensuite, l'invitation était arrivée si tardivement qu'elle avait été contrainte de hâter et houspiller son monde pour parvenir dans les temps en la capitale orléanaise. Heureusement que ce n'était qu'à un jet de pierre. Elle était malgré tout mécontente de n'avoir pas su préparer au mieux le voyage, craignant que Gaultier attrape la mort. C'est qu'elle ne tenait pas non plus à la laisser à Tours, au cas où ses frères aînés auraient le désir de le mieux connaître.

Son époux s'étant assez peu soucié du sort de son épouse et de leur fille, la princesse avait donc gagné l'appartement qui lui appartenait en propre. Aemilia et elles avaient à peine le temps de se préparer.
Et Lu réapparut alors qu'elles mettaient une dernière main à leurs mises en annonçant que Son Altesse ne les avait pas inclues dans son programme.
Ellesya grommela en laissant une suivante achever le chignon qui serait retenu par une résille d'argent et un cercle de même. Pour ce jour faste, la jeune femme avait choisi de porter la première robe qu'Aemilia, ne la connaissant pas encore, lui avait cousu à la demande de celui qui n'était alors qu'un courtisan assidu. Elle en aimait le ton, la fourrure, la coupe, les sensations de la soie...

Avant de quitter la chambre de parement, elle se couvrit encore de la longue cape immaculée et lança à Aemilia :

Vous êtes ravissante, Damoiselle d'Amahir !

Ne tardons plus. Ce serait des plus embarrassants d'arriver après le début de l'office.

L'invitation tardive ne l'engrignait pas envers Arthur qui avait bien assez à songer en vue du grand événement qu'il allait vivre. Mais que Lexhor ait omis de transmettre tant d'informations importantes -à ses yeux- avait ranimé l'humeur querelleuse de sa tendre épouse.

L'heure n'était plus à aller dire quelques mots d'encouragement et d'affection au nouveau Duc. Et puis entre un ancien Duc et un nouveau, un père et un fils, elle concevait aisément que sa présence fut de trop. Elle aurait réagi bien différemment si Lexhor lui en avait touché ne serait-ce qu'un mot.
De plus, Sya songeait qu'elles ne feraient qu'encombrer son beau-fils.
Aussi la voiture armoriée des loups et des corsèques conduisit, non sans mal, les deux femmes jusqu'à la cathédrale. Devant celle-ci, elle salua Ursus, qu'elle croisait surtout au détour des champs clos.

Pénétrant dans le lieu consacré, il apparut que le troisième Duc d'Orléans arborant le nom des Amahir n'était pas encore céans. De même que le goujat qui lui servait de père. Un sourire de soulagement fut adressé à Aemilia, qui était de toute beauté, aussi blonde qu'elle-même était brune. Si seules huit années les séparaient, les rôles avaient été finalement bien accueillis par l'une et par l'autre, comblant chacune un besoin ou une blessure de l'autre.
D'autres sourires et saluts discrets, notamment pour Tomrone et Rosemay, au mariage desquels son époux et elle s'étaient rendus et dont elle avait entendu beaucoup de bien, ou Ninouchka, Valéria, qui avaient assisté à son mariage quelques mois plus tôt, et d'autres encore. Mais l'heure tardive ne permettait plus de s'attarder. Peut-être qu'après l'office, cela serait possible.

Remontant l'allée centrale, elle se sentait submergée par le brouhaha de la foule présente, chamarrée, festive. Elle était heureuse pour Arthur qu'une si belle ambiance accueille bientôt son arrivée. Avisant la présence de Léanore, la princesse lui sourit avec aménité, ne doutant point qu'elle fut présente, elle en était toutefois ravie. Ses connaissances orléanaises n'étaient pas rares, mais aucune qui eut vécu avec elle l'agrandissement de sa maisonnée...
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>Blason pour la partie "France" des RR

La_hire

[Un Hotel avenue Foch : 140.000 ]

Le jeune d'Amahir venait de paraître, apparemment prêt à embrasser son destin, et La Hire tenta d'imaginer un instant la pression qui devait désormais se faire sentir sur ses jeunes épaules. Ce matin fils de, et ce soir il serait duc d'Orléans, aimé et responsable de la destinée de toute une province. Etienne frissonna à cette idée, c'était bien là un truc pour perdre sa liberté d'action mais également sa liberté de parole et son libre-arbitre, tout en ayant de nombreuses connaissances dans divers domaines, aussi il se dit qu'il fallait avoir bien des qualités pour être duc. Arthur, il en était persuadé, avait toute les compétences nécessaires, y compris la diplomatie ce qui manquait sérieusement au capitaine de la garde.

Etienne le salua respectueusement d'un hochement de la tête.

Très heureux et honoré de vous servir en ce jour votre Grâce.

Puis à l'adresse de Kalimalice et d'Aegidia

En piste !!!

Etienne de Vignolles perdit son sourire les choses sérieuses commençaient.
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Thimote

Thimoté se leva faisant semblant de rien personne n'avait remarqué sa chut! Heureusement, il y a toujours des habits à l'église, c'était la ménagère qui faisait le necessaire pour qu'il y en ai toujours assez...

Thimoté se changea rapidement puis les cloches ressonnent et raisonnent dans le duché, au loin certains villages pouvaient l'entendre, certains même disent l'entendre de leurs villes!

Monseigneur Thimoté debout sur l'autel pris la parole...

Mesdames et Messieurs! Désolé pour le retard...

Est-ce que tout le monde est présent afin de pouvoir commencer la cérémonie??

Kalimalice

Voila qu'Arthur sortait .La Cheroy sentait bien qu'il était nerveux ,la démarche , le regard du jeune Amahir le prouvait .

Elle se recula laissant place ,pour qu'il atteigne la porte du coche .Mais la elle le reconnaissait bien .Il s'arrêta et pris de saluer un a un sa garde ducale
Voila qu'elle était toute émue de le voir ainsi paré pour ce grand jour qui ferait de lui le responsable de l'avenir de l'orléanais .La tache était grande mais elle avait foi en lui .A mainte il avait prouvé ses compétences.
Lexhor pouvait être fière de son fils

Elle fit l'effort d'une révérence accompagnée d'un sourire

Ne me remerciez pas votre grâce ,je suis fière au contraire que vous m'ayez choisi pour vous accompagner et veiller sur vous .

Effectivement ,je crois que l'on peut y aller
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Aegidia

Il était bien beau Arthur quand il sortît enfin de l'hôtel , mais c'était un jour très important .
Elle le remerciât en le saluant ,car elle était fière de faire partie de la garde Ducale .
C'est un honneur de faire partie de votre garde ,votre grâsce .

Elle se replaçât près du carrosse , un peu en retrait . Le capitaine avait donné le signal .
Elle se redressât sur son cheval et attendit le départ . .
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Lexhor

[Dans le coche, en bas de l'hôtel familial donc, sûrement acheté par le fils sur le trésor paternel. Ha ces gosses, un appartement ne leur suffit plus, il leur faut carrément un hôtel ! Plus gourmand que le père, le fils.]

Il n'avait pas eut à patienter longtemps, du moins le temps ne lui avait pas paru long. A peine eut-il le temps de saluer Kalimalice et d'avoir une brève discussion avec elle qu'Arthur pénétrait dans la voiture devant le mener jusqu'à la cathédrale. L'on pouvait déceler chez le jeune homme différentes émotions qui semblaient le tirailler. La joie, la nervosité et une certaine peur, au moins. La situation amusait beaucoup le père qui ne s'était jamais posé autant de question que son deuxième fils pouvait se poser.
Une fois Arthur en face de lui dans le coche, la porte fermée et l'attelage juste lancé, le prince se retrouva enfin avec son fiston.

Dieu te garde mon fils.

Léger sourire.

Tu sembles bien agité. Ce n'est pourtant pas la première fois que tu te rends à la cathédrale n'est-ce pas ? Alors quelle peut-être la raison de cette apparente nervosité mon jeune lionceau ?

Le sourire ne pouvait désormais plus être dissimulé, entre torture paternelle et volonté manifeste de détendre un jeune homme qui en avait plus que besoin.
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Ursus

Ursus rechercha sur son registre le nom de Pétronille ou de La Jacasse à Orléans. Mais il ne trouva point cette Damoiselle. Cela cachait il quelque chose ? Parfois, les registres étaient incomplet.

Quoiqu'il en soit on ne pouvait lui refuser l'entrée dans la cathédrale. Toutes les personnes pouvaient venir voir le couronnement : petits et grands, nobles et roturiers, paysans et vagabonds. Il garderait tout de même un œil sur la prétendue orléanaise. Sait on jamais...

Citation:

Mais dites messire? A votre tête et votre ton je n’ai pas l’air d’être la bien venue, cela veut il dire que le peuple ne peut rentrer et doit rester dehors à se geler

Ne vous méprenez pas Damoiselle. Je ne fais que veiller à la sécurité du Duc d'Orléans. Vous pouvez donc entrer dans la cathédrale et acclamer notre Duc.
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Galaad_le_pur

Galaad arriva devant la cathédrale juste avant que le carrosse ducal ne fasse son apparition.
Il était plus que temps d'arriver.

Le passage devant les gardes fût des plus rapides et les salutations de rigueur des plus rapides pour ne pas dire expéditives Cela le gênait un peu de ne pouvoir accorder plus d'attention à chacun, mais il aurait certainement le temps de le faire plus tard, une fois la cérémonie terminée.

Il entra dans la cathédrale et eut juste le temps de se signer et d'aller se mettre dans le fond. Il allait devoir rester debout. Voilà ce que c'est que d'arriver toujours en retard, surtout lors d'un événement de cette importance.
Il était évident que la cathédrale allait être remplie, tant le peuple orléanais était nombreux à vouloir assister au sacre du jeune duc entre les mains duquel se trouvait maintenant l'avenir de l'Orléanais.
Il était loin d'avoir la meilleure place mais il était à l'intérieur, ce qui n'était déjà pas si mal. Et puis il était présent et c'était finalement là l'essentiel.
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Octavesaintange

Dame Léanore, oui je suis venu remettre l'épée d'Orléans à sa Grasce, il m'a fait cet honneur de me demander de lui apporter.

Octave lui fit son plus beau sourire, et toussota un coup pour masquer ses émotions devant Dame Léanore, lui qui la trouvait si belle...

Il avança donc un peu plus sur le parvis, et regardait la foule qui petit à petit remplissait la cathédrale, en ne cessant de jetter de petits regards de temps à autres pour s'assurer qu'il n'arrivait rien à sa dame de cœur médecin...
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La_hire

[entre la demeure des Amahirs en Orléans et la cathédrale]

Debout sur le marche-pied arrière à coté du laquais préposé à l'ouverture de la portière le capitaine de la garde scrutait les villageois qui regardait passer l'équipage. Scrutant parfois les gens, parfois les toits, le Vignolles était attentif au moindre détail inhabituel qui aurait inévitablement attiré son attention. Il reconnu intérieurement que l'option de rester à cheval de la part d'Aegidia pouvait être utile s'il fallait fendre la foule ou aller rapidement en un point ne se trouvant pas sur l’itinéraire de le calèche. Cependant il appréciait de ne pas avoir pris sa monture car elle aurait certainement été une entrave dans sa liberté de mouvement au cas où son devoir lui aurait dicté de faire rempart de son corps face à une menace imminente. Il regretta néanmoins de ne pas avoir donné ordre identique à Kalimalice, ses vieux os préféreraient certainement chevaucher tranquillement au creux d'une selle douce et confortable plutôt que de devoir faire de l’exercice pour intercepter une éventuelle menace. Mais bon, peut-importe les moyens pour y parvenir, il avait une seule et unique mission : la sécurité d'Arthur.

Tout en avançant vers la cathédrale, il lui arrivait de penser à Leanore qui l'attendait ainsi que tout le cortège ducal. Contrairement à ses collègues féminines de la garde, elle n'avait pas émis autant qu'elles la volonté farouche d'assurer la protection plus que rapprochée du duc, aussi Etienne avait cru bon en désignant les binômes et de lui demander de faire équipe avec lui. Il espérant de la sorte la mettre plus à l'aise au sein de la garde qui outre Leanore, ne comprenait que des guerriers aguerris par de nombreuses campagnes armées, espérant également lui inculquer quelques bottes dont il avait le secret dans le maniement de la dague notamment. Ils se connaissaient depuis quelques temps déjà, se fréquentant à la chambre de la noblesse ou ayant récemment fait partie ensemble de la même liste électorale puis de la chambre des élus, mais la récente crise de fièvre angevine avait rapproché le patient du médecin, le seigneur de la dame, l'homme de la femme, d'autant que l'auscultation fut longue et ... complète !

Etienne sourit brièvement lorsque l'idée lui traversa l'esprit, finalement le destin était bien fait, d'ailleurs La Hire n'était-il pas le valet de coeur ??

Il reprit sa surveillance alors que le petit cortège s'avançait dans les rues d'Orléans en direction de la cathédrale.
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--Xalta_par_xalta

Le garde devant l'hôtel d'Amahir, la demeure où donc résidait le duc l'ignora totalement. Il put assister impuissant à un départ massif des hommes et des femmes en armes, des personnes fort bien vêtues aussi et a priori le duc lui-même. Tout le monde prit la route de la cathédrale.

Notre bonhomme décida alors de ranger le vélin dans sa sacoche et d'attendre un moment plus propice. Il prit alors le parti d'aller boire un verre ou deux dans une taverne à proximité.

La_jacasse

L'homme lui décoche un sourire ,finalement l'avait pas l'air si méchant que cela le messire et le ton lui paru moins cinglant .Cela devait être normal après tout fallait bien que l'on comprenne que la vie du jeune Duc était en jeu dans un aussi grand bain de foule

Ne vous méprenez pas Damoiselle. Je ne fais que veiller à la sécurité du Duc d'Orléans. Vous pouvez donc entrer dans la cathédrale et acclamer notre Duc.

Elle fit la révérence et remercia l'homme avant de s'enfiler dans la cathédrale ,mais bien sure à l'arrière les place de l'avant été ait réservé à la noblesse

Merci messire .Je vous promet je me ferais toute petite et même j'éviterai de jacasser

Arthur.d.amahir

Aux différentes paroles prononcées par les membres de la Garde Ducale, Arthur répondit par un sourire et un hochement de tête en gage de remerciement. Puis il monta dand le coche qui se mit en branle pour sortir de la cour de l'hostel et prendre la direction de la cathédrale.

En d'autre circonstances, il aurait prêté attention au jeune garçon planté devant la garde de l'hostel alors que le coche passait devant. Mais en ce jour, sa nervosité et la discussion qui s'engagea avec son père, lui fit malheureusement bien vite oublier l'image du bonhomme vu rapidement du coin de l'oeil.

Arthur était devant son père, souriant maintenant comme jamais, simplement heureux de sa présence pour ce moment si important dans sa vie. Il ne répondit pas directement à la question de ce dernier :

Qu'Arisote veille sur vous Père.
Je suis très heureux que vous soyez présent à mes côtés, en ce moment important.

N'étiez-vous point agité à vostre couronnement ? Enfin pour le premier ? N'aviez-vous point peur que quelque chose se passe mal ? Et si je fautais à un moment de la cérémonie ? Et si un signe de mauvaise augure apparaissait ? Et si je décevais tous les Orléanais par un de mes comportements lors de cette cérémonie ? Et si les gens ne venaient pas ou peu ? Et si je faillissais à mon serment avec le Très-Haut et les Orléanais ? Et si je chutais en avançant vers la nef ?
...

Les questions du jeune homme dans lesquelles il déversait toutes ses craintes, même les plus délirantes et infondées, pouvait continuer encore si son père ne le faisait taire. La nervosité qui était la sienne lui faisait penser tout et n'importe quoi.
Pendant ce temps le coche circulait plus au moins librement dans les rues orléanaises pour rejoindre la cathédrale.
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Emerick_42

Emerick était toujours à l'intérieur et attendait donc...

Islington

[A l'intérieur de la cathédrale]

Le Chancelier arriva sur le parvis de la Cathédrale accompagné de ses trois hommes de confiance. Chacun d'eux portaient les armes d'Orléans protégées par un tissu rouge.

Ils pénétrèrent dans l'édifice, traversèrent la nef puis déposèrent sur une table recouverte d'une étoffe aux couleurs d'Orléans, les armes soigneusement briquées.

Les hommes d'Islington se retirèrent puis regagnèrent Blois. Quant au Chancelier, il resta près des armes d'Orléans .

Chadada

Le jeune Mathevet avait désormais retiré sa toque depuis qu'il avait franchit le seuil de la cathédrale. L'édifice commençait à être copieusement garni et l'excitation du moment à venir commençait à monter doucement dans cet endroit plus habituellement dévoué au recueillement. Cela faisait la beauté de ce genre de cérémonie.

Le Directeur des Services Secrets s'attela à remonter les rangs d'assises par une petite allée latérale, adressant quelques signes de tête par ci pas là pour saluer des têtes connues.
N'étant ni noble ni élu, il n'aurait pas dû s'aventurer autant en avant, mais une missive du Duc d'Orléans reçue quelques jours seulement avant le sacre avait changé la donne et la cérémonie ne serait plus la même pour lui. Il aurait un rôle et à y jouer et c'est donc à l'avant, tout près de la Nef qu'il devait s'installer.

Plus il arrivait près du but, plus il sentait une petite tension monter, jeune homme alors entouré des sommités du Duché qu'il était. Il regagna la place qui lui était dévoué en accélérant le pas et s'y installa avant de baisser le regard vers ses chausses un instant.
Il se signa puis releva la tête. Les heures qui allaient suivre seraient belles et joyeuses, autant en profiter pleinement.
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Aemilia.d.amahir

Quoi? Le sacre de son frère? Et on ne la prévenait que maintenant? N'importe quoi. Bon, elle devait bien s'en douter, puisqu'il avait passé commande auprès d'elle d'une tenue pour l'évènement. Mais quand même. On ne prévenait pas une fashionista aussi tardivement, au risque qu'elle ne soit pas prête à temps. Résultat? La mère et la fille partirent en trombe de Tours, où elles résidaient toutes deux maintenant. La route fut donc courte, puisque le cocher avait pour ordre d'aller à toute vitesse, quitte à les rendre malades sur la route. Et que se passa-t-il à Orléans? Lexhor les avait complètement oubliées. De quoi rendre furieuses les deux dames de la famille. Gaultier était trop jeune et ne se rappellerait même pas de ce qu'il se passerait ce jour.

La blonde aida la brune à se vestir, la brune aida la blonde, les cheveux furent coiffés, démêlés pour la plus jeune, et les suivantes un peu houspillées au passage, à défaut de ne pouvoir s'en prendre à l'indigne père et époux qui avait préféré aller crâner auprès du fiston mis à l'honneur ce jour.

Princesse, vous l'êtes tout autant!

Et d'un sourire elle prit les mains de sa mère, qui l'entraînait déjà dehors. La voiture de la louve et de l'agnelle - si si, ça peut copiner! - les emmena rapidement jusqu'à la cathédrale, plongeant la blonde d'Amahir dans ses pensées... retour sur ce lieu qu'elle a un peu connu, un jour où elle avait rencontré feu l'autre adopté de la famille... Et sur cette ville, qu'elle avait un peu appréciée, mais plutôt délaissée au profit de ses études à Alluyes. A Tours, grandie, elle vivait enfin une véritable vie de jeune femme. La surprise serait peut-être grande pour certains villageois qu'elle avait quittés enfant, et qu'elle allait peut-être revoir adulte.

Dans les pas de sa mère, Aemilia avançait dans sa cotte de Damas orangée, sur laquelle une cotte hardie de velours ciselé vert à encolure carrée avait été passée, réhaussées toutes deux d'une ceinture d'orfèvrerie à pans. Un sourire par ici, une révérence par là, car même si elle était un peu contrariée d'avoir été pressée, elle se devait de tenir son rôle de fille, de soeur, et de demoiselle bien élevée.

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Lexhor.d.amahir

Alors que le coche avait prit son allure de croisière et se rendait sans tarder en direction de la cathédrale, le père et le fils pouvaient discuter un peu. L'occasion pour Lexhor de lever les doutes que nourrissaient Arthur. Le jeune homme avait à cœur de bien faire et d'être à la hauteur. C'était légitime mais source d'angoisse.
Le prince arbora un léger sourire et coupa son fils dans son énumération avant qu'il ne parvienne, à force de si, à mettre Paris en bouteille.

Arthur. Peux-tu me rappeler le nom que tu portes ?

Thimote

Monseigneur Thimoté attendait des nouvelles de l'Archevêque de Sens qui s'était propose de venir aider à la cérémonie...mais il ne la voyait pas arriver...

Alienor28

Aliénor entra dans la cathédrale d'Orléans, se signa et rejoignit les membres de la chambre déjà présents. Elle sourit à son époux qui venait d'amener les armes du Duché. C'était au tour du jeune Arthur d'Amahir d'être couronné en ce lieu saint et Aliénor ne put s'empêcher de se rappeler des premiers jours où le jeune homme avait commencé à travailler comme commissaire au commerce. Il n'avait jamais démérité dans ses taches.

Que de souvenirs depuis cet instant..........................

Aliénor le suivrait et l'aiderait autant qu'elle le pourrait durant encore les prochains mois car elle le savait être une personne de confiance, travailleur et honnête.
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Melisende

L'Archevêque Mélisende s'était longuement préparé dans la sacristie. Elle requérait régulièrement des informations auprès de ses pages-assistant, afin de savoir si il était temps de commencer.

Elle avait revêtu pour l'occasion ses plus beaux habits de cérémonie, car elle savait qu'un tel événement était important pour les fidèles et notamment les plus nobles d'entre eux. Et ce n'était pas à négliger ces temps-ci.

Impatiente et se demandant bien se qui se tramait à l'intérieur ou sur le parvis, Mgr Mélisende fit son entrée dans la nef et vint rejoindre, en saluant d'un sourire, l'évêque d'Orléans.

Je pense qu'il serait temps de commencer, non ?

Edit : désolée, je suis allée un peu vite.

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Leanore

Des voix murmurés, des chuchotis, des bribes de conversations perçues ça et là.
Un regard vers le choeur, l'évêque et l'archevêque discutaient là tout au fond et Léanore commençait à percevoir l'impatience de l'assemblée.

Le héros du jour n'avait pas encore franchi les portes de la cathédrale..... Mais que faisait-il ? Mais que faisaient-ils ?
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Arthur.d.amahir

[Dans le coche, en direction de la cathédrale]

Dans son imbroglio de pensée, Arthur n'avait nullement songé que son père lui poserait une telle question... Le nom qu'il portait... Cela le coupa net dans son élan et resta bouche bée quelque seconde le temps de remettre de l'ordre dans ces idées. Legèrement penaud, il reprit :

Amahir... Je suis un Amahir...
Mais je ne vois pas en quoi cela m'empêcherait de tomber par terre en marchant vers l'autel...

Il émit un léger sourire, rigolant lui même de la bêtise de sa dernière phrase... Cela eut pour le moins le mérite de le distraire de ses pensées loufoques.

Merci à vous Père.

Le reste du voyage se déroula sans heurs... si ce n'est quelques nids de poules ou les ralentissements sur le chemin. Il serait en retard. Rien de bien affolant, mais en retard quand même.
La discussion se poursuivait avec son père, sur un ton moins anxieux, Arthur profitant de ce moment priviligié avec le Pater Familias.
La cathédrale étant en vue.
Dans quelques minutes, il serait devant le parvis, descendrait du coche pour se présenter à l'entrée du maginifique édifice et se présenter devant l'évêque en ce mercredi 22 janvier 1462.
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Leanore

L'oreille était aux aguets, le coeur était battant, et l'esprit reprit rapidement un cours plus serein lorsqu'elle entendit des hennissements de cheval, le roulement d'un coche qui s'arrête, quelques vivats de la foule qui n'avait pas pu entrer dans la cathédrale.

IL arrivait..... ILS arrivaient..... Enfin

Elle se redressa, réajusta encore sa tenue tant bien que mal, ne voulant pas paraître trop ridicule surtout après avoir vu passer toutes les dames joliment parées. Ninou, Ellesya....
Elle avait même failli ne pas reconnaître Amelya qui avait bien grandi. Ce n'est parce qu'elle suivait Ellesya que Léanore avait fait le rapprochement. Et surtout ce petit air boudeur qui avait parfois du mal à la quitter lorsqu'elle était enfant. Elle se souvint du jour où elle l'avait consolée pour la perte de son mouton, l'aidant à enterrer la bête. Et ce jour où elle avait soigné un saignement de nez. La jeune fille ne l'avait pas vue, ou alors...... L'avait oubliée.....ou.......

Ne pas regarder vers le passé et diriger les yeux vers l'avenir. Et cet avenir se trouvait là derrière la porte qui allait s'ouvrir d'ici quelques minutes.
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Kalimalice

Arthur pris place près de son père et la rouquine près de la porte sur ses jambes comme lui avait ordonné son chef ,Sourire sur ses lèvres à l'idée de parler du chef !! Ah qu'il aimait pas cela Etienne .Mais bon cette fois elle pensait et du coup il entendrait pas .

Un cheval lui aurait permis de surplomber la foule et d'économiser ses gambettes certes de sa faute aussi .N'avez t ' elle pas clamer à mainte reprise qu'elle ferait bouclier de son corps pour proteger le môme Amahir .
pfff parfois faudrait tourner sept fois sa langue dans sa bouche

Donc reprenons la marche ,le carrosse avançait doucement ,traversant la foule .La Cheroy essayait bien de tendre l'oreille pour écouter ce que se raconter le père et le fils .Mais peine perdue entre les roues qui crissaient sur les pavés ,les acclamations de la foule ,ben elle entendait rien .
Le trajet se fit sans encombre ,elle eut ben peur quelque fois qu'une roue de la carriole se décroche sur les nids de poule ou lorsque le cocher était obligé de s'arrêter devant quelques curieux bien trop proche du coche .
Qu'a cela ne tienne entre gidi ,Etienne et elle en deux en trois mouvements ils faisaient rentrés tous ce petits monde dans les rangs et le carrosse reprenait sa route clopin-clopant .

Enfin la cathedrale se dessinait et la mere poule qu'elle était se sentait rassuré le voyage s'était bien passé .

Restait la cérémonie ,on sait jamais un bredin pourrait bien prendre l'idée de s'en pendre à sa grâce .Ou encore pire Arthur pourrait s'emmêler les pinceaux et se ramasser le nez sur le parvis ou bien la nef .
La ce serait la catastrophe .Que ferait elle ? faire de son corps rempart en cas de menace .Ca elle savait ,mais le ramasser par terre ,sans que personne ne remarque rien ,c'était une autre paire de manche .
du coup elle se mit à parler seule ,de toute façon avec le bruit personne ne l'entendrait

Calme toi ,calme toi Kali .respire ,respire .Pour l'instant tout va bien
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

_bertille

Elle s’était tankée pas trop loin de la cathédrale pour voir arriver le duc et bien sure sa Kali.

Servante, de la Cheroy qu’elle était mais elle la considère comme sa fille depuis le temps qu’elle la servait

Quand elle lui avait dit qu’elle allait assurée le trajet dans une garde rapprochée, elle fit bien comme à son habitude la grimace.
Quand s’arrêterait-elle de toujours être au premier rang pour se faire occire .A croire que sa vie ne pouvait être qu’épée à la main.
Quand elle s’était marié avec le messire de Cheroy, elle avait espéré qu’elle ferait comme toutes les dames de la noblesse .Qu’elle resterait un peu chez elle, ferait des mouflets .Oh certes elle en avait pondus mais très vite elle les avait placés dans des écoles religieuse pour qu’ont leur apprennes les bonnes manières et elle la kali elle avait remis ses braies et zou elle était reparti encore courir.
Elle ne s’arrêterait donc jamais, toujours a vouloir défendre la veuve et l’orphelin et pis fidele à la monarchie qu’elle était et pis à son duché .Cela en faisait des choses à défendre et lui laissait peu de temps pour le reste.

Aussi Bertille se retrouvait de plus en plus souvent seule au domaine, le ménage cela servait plus à grand-chose et pas de belle table à préparer pour la patronne.
Lui restait donc le cortège du duc, afin de l’apercevoir.

Lancellin

Lancellin avait été prévenu par sa mère Dame Aegidia qu'il devait venir près de la cathédrale avant la cérémonie du sacre du duc Arthur. Il avait mit des habits propres .de couleur bleu.

Elle allait encore le gronder mais il aimait mieux écrire des rimes que d'apprendre l'usage de l'épée. Il avait bien entendu les cloches sonner mais il était plonger dans ses pensées .

Sa mère n'était pas toujours facile , et les ordres du jour était de venir près des marches , attendre le carrosse et récupérer le cheval de sa mère vif-argent pour le ramener dans son écurie . .Elle lui avait donner aussi des carottes ,car le cheval était pas facile non plus .Mais il avait oublier , le cheval allait être difficile à tenir . .
Il vit le carrosse qui arrivait ..

Lexhor

Le prince ne pu s'empêcher de rire à la réponse de son jeune fils qui prenait tout au premier degré. Il était redevenu petit garçon avec l'importance de la cérémonie à venir mais il lui faudrait bien vite revenir à a réalité.

Avec un nom pareil, rien ne peut t'arriver à part de grandes choses.

Léger sourire avant de changer la conversation vers des choses plus légères. Inutile de torturer plus le gamin durant le voyage.
Bien vite la cathédrale se profila et le coche s'arrêta. Cette fois, il était temps de déstabiliser à nouveau Arthur pour tester sa résistance et sa capacité à faire front.

Tu es un Amahir, Arthur, et un jour pas si lointain tu seras Surintendant des Finances.

Hop, balancé l'air de rien. Puis, tranquillement.

Je passe devant, c'est moi ton premier garde du corps aujourd'hui !

Sans attendre il ouvrit la porte et descendit du coche, attendant Arthur devant, avant de marcher le premier et le conduire jusqu'à l'autel.
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La_hire

Sitôt le coche arrêté, La Hire avait sauté du marche pied en même temps que le laquais préposé à la porte. Un rapide coup d'oeil circulaire pour s'assurer du périmètre, puis voyant le duc d'Alluyes en sortir pour accompagner son fils à la cathédrale, d'un regard à destination des deux gardes ducaux Kalimalice et Aegidia puis d'un bref mouvement de tête, il leur indiqua les flancs comme nouvelle zone de protection temporaire. Improviser, s'adapter, dominer ! Puis il suivit à quelques pas le duo père-fils en direction de la cathédrale.

Il ne savait pas pourquoi mais il avait curieusement mal à la tête et fit une légère grimace ... il secoua brièvement la tête en se disant qu'il faudrait qu'il aille voir le médecin ! Elle saurait lui prodiguer d'excellents soins.
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Aegidia

Dès le carrosse arrivé près de la cathédrale , elle sautât de cheval ,elle avait vu le regard de son capitaine .

Elle tendit les rênes à son fils qui était aux pieds des marches .
Bonjour, Lancellin emmène le à l'écurie .

Elle courût et se mit près du père et de son fils , du coté droit de Messire Athur à une portée correcte et respectueuse, pour le protéger .
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Kalimalice

Le coche stoppa devant les marches .Le laquais ouvrait la porte sous le regard d'Etienne presque plus rapide que lui .
Mais en chef qu'il était il leur indiqua les flans comme zone de protection .

Le temps que Gidi refile sa monture a son mouflet ,la voila à la droite d'Arthur .
la Cheroy écarquille les yeux à droite Gidi à gauche le père du petiot .Ben voila ne lui restai palus qu'a se mettre à côté de Lex qui l'eut cru qu'un jour elle serait sa protection .

Voila tout le mode était en place ,restait plus qu'a entamer la montée des marches .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Arthur.d.amahir

Arthur sourit tout simplement... Surintendant des Finances... Il pensa fortement à l'actuelle qui aurait sûrement à redire de cette phrase lors de leur conversations privées.

Surintendant... Bah tiens ! Vous n'escomptez pas me voir souvent alors dans les prochaines années à venir, car j'aurai de quoi m'occuper selon vos dires. Surintendant... Nous allons déjà essayer de faire un bon Duc. Pour le reste, nous verrons plus tard.

Et voilà comment le patriarche ramena le jeune homme majeur, et encore puceau selon certains racontars, à la réalité et hors de ses pensées débiles : en parlant travail... Ouais, s'il y a bien une chose qui permettait à Arthur de se focaliser en oubliant tout le reste, c'est bien le travail et l'échange d'idée.

Un sourire amusé quant il vit son père descendre du coche, annonçant bille en tête qu'il serait son premier garde du corps pour ce jour. Arthur, encore dans le coche :

Je vous laisse vous entendre avec mon Capitaine, cher Père...

Il détacha sa cape, et sortit du coche.

Je suis présentable ?

Petit sourire à l'intention de son père et de ses gardes. Et le cortège se mit en marche vers l'entrée de la cathédrale. Il sourit à tout va, fit quelques hochements du chef ici et là pour saluer les têtes connues, et les moins connues d'ailleurs. Un sourire un peu plus appuyé pour son Maistre en médecine quand même... C'est bien la moidre des choses.

Ca y est, on y était, le Duc se trouvait devant l'ouverture béante. Les bannières ondulaient légèrement dans la cathédrale, avec la brise qui parvenait à y rentrer plus ou moins. La cathédrale était bien remplie. L'évêque, et, oh très agréable surprise, l'archevêque, attendaient sagement devant l'autel.

Entourée de sa Garde Ducale - montrez-vous c'est le moment

- et de son père en tête de cortège, il s'avançait tranquillement vers la nef, souriant.
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Leanore

Les cloches s'accélérèrent au rythme des battements de son coeur, les portes s'ouvrirent faisant résonner dans la nef le grincement des gonds. Le brouhaha parvenait à peine à le couvrir. Tous dans un élan tournèrent la tête vers la lumière qui venait de l'extérieur, avec en contre-jour, une silhouette, plus tout à fait un enfant, pas encore un homme fini.

Lorsque Arthur fit quelques pas, la silhouette se dessina un peu plus, le visage mi-inquiet, mi-réjoui apparut, Léanore en eut le souffle coupé. Sa première pensée fut : qu'il est beau !!!!! Puis elle s'inquiéta pour la sécurité du Duc, car à coup sûr, ça ne serait pas avec un attentat meurtrier qu'il succomberait mais bien d'une ruée de jeunes filles à marier qui risquaient de venir l'étouffer de leurs baisers.

Il passa près d'elle, lui sourit. Elle lui rendit son sourire, fière..... POurtant il n'était pas son enfant mais elle l'avait vu grandir et devenir ce qu'il était aujourd'hui. Elle ne doutait pas qu'il n'avait pas fini de faire de grandes choses.

Ses camarades de la Garde Ducale sur un signe de tête de Etienne prirent place pour continuer le service d'ordre. Le regard de Léanore quitta son Duc pour se poser sur l'homme qui dirigeait d'une main de maître cette mini-armée qui se composait de personnes toutes les plus différentes les unes des autres tant par le caractère que par le physique. Sa silhouette se dessinait aussi dans le contre-jour, haute, imposante. Tout comme elle et les autres membres, il portait l'uniforme aux couleurs du duché et il fallait l'avouer il le portait plutôt bien. Elle secoua la tête...... Allons ma fille, tu ne vas pas tomber en pâmoison comme les autres jeunes filles devant le prestige de l'uniforme. Il n'y avait pas que les tissus dans les vie, et dedans ce pourpoint, ces braies seyantes, il y avait un homme, ma foi.... hum.....

Elle fronça un peu les sourcils....rougissante pour ses pensées bien sûr mais aussi de honte devant l'aspect qu'elle présenterait avec une culotte trop grande. Son inquiétude s'accentua lorsqu'elle vit Etienne grimacer....
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Arthur.d.amahir

Pas grand chose qui se passe pendant qu'il se dirige vers l'autel : tout le monde semble l'observer sans rien dire. Quelques sourires distribuer en ce jour heureux. Et toute la petite cohorte arriva enfin devant l'autel. Sans avoir chu comme il le redoutait au départ, il salua du chef l'évêque et l'archevêque.

La cérémonie pouvait alors commencer.
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--Maywenn_de_walburghe

[Les Angels sont de retour pour vous jouer un mauvais tour ....
Meuuuuuh non voyons !]

A peine sont ils partis d'Orléans pour le Bourdonnais Auvergne que les revoilà à .... Orléans.
Quel mois agité, pas un jour sans son lot d'imprévu, de rendez vous, de route, et autres...
Comme ce jour, le sacre de son Arthurito. Evidemment, vu l’événement et surtout la personne dont elle avait une profonde estime, elle ne pouvait faire autrement que de venir et de partager cette journée avec les autres orléanais....

Heureusement... la route n'était point trop longue et même agréable si on suis le lit de la Loire, cela apporté même son lot de romantisme, dommage qu'à cette époque de l'année le temps soit encore si froid.

Les montures bâtèrent le sol quand ils arrivèrent devant la Cathédrale. Les 3 Angels, bah oui l'époux, l'épouse et le bébé sagement accroché au dos de sa môman.

Plus personnes devant les portes, la gamine se mordilla la lèvre.

Je crois que nous sommes légèrement en retard... Mon ange...

Le temps de se garer correctement, le trio entra discrètement dans l'édifice à pas de loup pour s'installer sur le banc le plus proche. Opération discrétion nom de code : Non, nous ne sommes pas arrivés en retard !

Tout se déroula sans un bruit même le décrochage du marmot pour l'installer sur ses genoux, bah oui quoi lui aussi il avait le droit de regarder un peu, bien qu'à son tout petit âge, il ne voyait pas grand chose avec ces deux tous petits yeux cro meuuugnons.... aheum bref.

La gamine balaya des yeux la salle, elle esquissa un sourire en reconnaissant quelques nuques et arrières de têtes, ouai ouai très observatrice la Teigne !
Elle reconnut sa chère Rosy, la sage Ninou, des anciens colistiers, des anciens voisins...
Et au milieu de tout ce petit monde, l'Arthurito d'une élégance digne de l’événement, elle ne pouvait s’empêcher d'esquisser un sourire en voyant celui qui fut durant des mois palpitant son Chef adoré.

Puis... peut être est ce à cause de l'humidité des lieux, voilà que le petit ce mit à éternuer une fois.... deux fois.... trois fois ...en crescendo s'il vous plaît !

Chuuuut.... chuuuut.... N'allons pas nous faire remarquer....

Lui souffla t'elle en souriant tout en le couvrant davantage dans ses bras ...

Silver_angel

Si il y a bien un adjectif pour qualifier la famille Angel, c'était bien celui d'aventurier. Essentiellement plus sur les routes que chez eux, d'ailleurs ils n'en avaient plus de chez eux pour le moment, ils vagabondaient de ville en ville par plaisir ou par nécessité, mais pour l'instant l'occasion était de retrouver un nouveau domicile pour commencer une nouvelle vie familiale avec le petit chérubin qui s'était naturellement fait une petite place dans ce couple angéliquement maygique.

Et encore, un rendez vous à ne pas manquer puisque c'était le sacre de leur ancien maire d'Orléans et qu'ils avaient été généreusement invités par lui-même, c'était donc une occasion qui ne pouvait être manquée. Comme à son habitude, sa chère épouse leur avait confectionné avec ses jolies doigts de fées une tenue assortie pour se rendre présentable pour cet évènement aussi important. Mais comme à leur habitude ou presque, la notion du temps était une chose qui ne leur était pas franchement instinctive à part sur le moment où le soleil se couchait pour des raisons qui leur sont propres, de ce fait... Ils étaient encore en retard, et pressèrent donc l'allure afin d'arriver avant que la cérémonie commence...

Une fois arrivée devant la cathédrale, il descendit de son cheval avec sa grâce habituel d'un homme habitué à monter sa monture, et aida sa belle et charmante épouse à descendre de son fidèle Amparo, il lui tendit le bras et se rendirent tout les deux à l'intérieur de la cathédrale où déjà du beau monde était présent, donc l'acteur principal : le futur duc Arthur. Discrètement, en faisant le moins de bruit possible, ils trouvèrent des places pour s'installer et suivre la scène comme si ils étaient depuis le début.

Melisende

L'Archevêque de Sens avait entendu un brouhaha se former sur le parvis. Intriguée, elle finit par se rendre compte que cela signifiait l'arrivée du Duc.
Elle se présenta donc à l'autel, pour lui faire bon accueil, lui laissant le soin de remonter la nef à son aise. Des bruits s'echappaient d'ici où de là, mais rien de bien gênant. C'était à vrai dire même plutôt silencieux, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Elle salua le duc ostensiblement lorsqu'il arriva devant lui et l'invita à prendre place.

Ensuite, tendant les bras en un signe accueillant, elle commença la cérémonie :

Mes chers fidèles, bon peuple d'Orléans, votre Grâce,
soyez les bienvenus dans votre maison; cette maison consacrée au Très-Haut mais avant tout à tous les fidèles.

Laissez moi tout d'abord me présenter, car il est vrai que je n'ai que trop rarement l'occasion de venir par ici : je suis Mgr Mélisende, Archevêque de Sens. Et ravie d'être ici en ce jour particulier, puisqu'ensemble, nous célébrerons sa Grâce Arthur d'Amahir.
Je serais également accompagné de l'évêque d'Orléans, que vous connaissez bien, Monseigneur Thimoté.

Elle accompagna cette dernière phrase d'un geste vers l'évêque d'Orléans. Ensuite, elle prit une petite pause. Et enfin :

Mais tout d'abord, mes chers amis, prions ensemble le Très Haut qui nous a réuni ici ce dimanche :

le Credo a écrit:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

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Ayena

La cérémonie avait été longue à commencer. Le petit Duc se faisait déjà espérer. Un vrai bourreau des coeurs... Mais enfin il apparu et l'on pu commencer. Ayena qui commençait à avoir les mains froides, se dit qu'il était tout de même plus agréable d'avoir de la compagnie pendant la messe. Pour l'heure, reléguée loin des nobles, elle avait vu passer sous son nez Ninou ou Elisel et regrettait de ne pouvoir commenter la cérémonie comme une bonne petite radoteuse. Tant pis. Mais s'il y avait un festin après et qu'à nouveau on la plaçait dans un placard, promis, elle fuirait.

Bref.

Monseigneur Mélisende commençait l'office. Et unissant sa voix à celle des autres, Ayena récita le Credo.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Dada76

Le Duc était enfin arrivé, maintenant il fallait vraiment faire très attention. Il y avait beaucoup de monde, ça ferait plaisir au Duc mais ça ne facilitait pas la tache.

Dada se mis au milieu de la cathédrale et cherchait ceux qui pourraient nuire. Il croisa le regard de Leanore qui était sur la même ligne de défense que lui et lui fit signe que tout ce passait bien pour l’instant.

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Aegidia

Aegidfia avait accompagné sa grâsce jusqu'à l'Autel. Les ordres étaient de rester le plus près mais sans gêner la cérémonie .

Elle se déplaçât donc un peu de l'autel et se mit de coté ,bien droite ,pour surveiller à la fois son Duc et l'assistance .La main sur la poignée se son épée mais cacher par la cape aux couleurs de Orléans ,
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La_hire

La Hire était entré dans la cathédrale à la suite d'Arthur et de son père. remontant l'allée à quelques pas des deux Amahirs, il se remémora du dernier sacre ducal auquel il avait assisté, c'était celui de Ninouchka où il avait eu l'insigne honneur de lui apporter l'épée d'Orléans. S'il n'en était pas de même aujourd'hui bien évidemment, le Vignolles se sentait tout de même honoré puisqu'il entrait dans la cathédrale comme capitaine de la garde ducale et tout le groupe qu'il dirigeait était présent ce jour pour la protection d'Arthur.

Etienne chercha du regard un à un ses hommes et constata qu'ils et elles étaient tous en place aux différents endroits qu'il leur avait indiqués lors du briefing de la veille. Il rejoignit à son tour la place qu'il s'était attribuée dans le dispositif, derrière l'assemblée de la noblesse et des invités et rejoignit Leanore déjà en place avant l'arrivée du souverain. Il n'était pas spécialement inquiet, pas spécialement joyeux non plus et son visage ne laissait paraître aucune émotion. Il avait une mission à mener, il avait un groupe à diriger, seule la mission comptait pour lui. Il s'approcha de Leanore et resta de marbre quelques instants, scrutant doucement les visages des gens présents dans la cathédrale puis sans détourner son regard, il inclina la tête vers Leanore et il demanda à voix basse.

as-tu vu quelque chose qui te pourrait te paraître anormal avant l'arrivée d'Arthur ?
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Chadada

Le Duc d'Orléans avait traversé la cathédrale pour le long couloir central formé par les chairs, flanqué de la garde ducale. Il avait le visage quelques peu fermé, mais qui ne l'aurait pas eu dans de telles conditions ?
Le jeune Mathevet pour sa part restait assis sur son banc, concentré et attentif. Il s'agissait de ne pas louper le moment où il devrait intervenir.

Enfin la cérémonie commença, ouverte par l'Archevêque de Sens qui invita la foule à prier. Chadada s'exécuta.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
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Leanore

Il ne s'agissait plus de se laisser détourner par quoi que ce soit. Le regard, les oreilles, tout devait être opérationnel. Léanore suivit un instant le Duc remonter l'allée, il allait vers son destin.

Chacun de ses coéquipiers de la garde était en place. Elle s'interrogea soudain sur l'endroit de où pouvait venir le danger : au premier rang, là où se tenait toute la noblesse ? Elle n'y pensait pas un instant. Au milieu alors ? Elle en doutait également. ET les gens qui se tenaient au fond, étaient à ses yeux tous de braves gens qui elle n'en doutait pas une seconde n'en voudrait à la vie du jeune Duc.

Le capitaine ne montrait aucune émotion et la jeune femme admira son sang-froid. Encore quelques minutes plutôt, elle fondait de fierté devant la prestance de son élève es médecine. Elle se ressaisit, autant qu'elle put, refouler toutes les émotions qu'elle pouvait ressentir, et fit non de la tête à la question d'Etienne.

Non...... Rien de suspect..... Mon..... Capitaine

Non, autour d'eux, des paysans sans faux, vêtus de leurs plus beaux atours, quelques bourgeoises qui avaient sorti pour l'occasion leurs perles, des artisans en habits neufs. Ils entonnèrent le crédo à l'unisson et tout en restant sur ses gardes, elle le récita intérieurement pour le Duc bien sûr mais aussi pour ceux qu'elle chérissait.

Kalimalice

Le cortège avancé au milieu de la nef .Le petit duc, son père, d’un côté Gidi de l’autre la Cheroy et à l’arrière le capitaine de la garde .Il avait fière allure Etienne, pas peu dire qu’elle était fier la Cheroy de voir son filleul tenir pareil poste.

Les cloches sonnaient, mais dans la cathédrale régnait un silence solennelle ou seul les pas martelaient le sol. Les regards se tournaient vers le jeune homme avançant jusqu'à l’autel .Arrivée sans encombre, pas de gamelle rien tout le monde à sa place.
Elle fit deus trois pas de côté, juste assez pour être à porter de main d’un détraqué qui en voudrait à sa grâce.

L'Archevêque déjà la invita l’assistance à se mettre en place et sans plus attendre commença la cérémonie
La Cheroy elle debout main sur la poignée de son épée se plia au credo à voix basse

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
_________________

Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Tomrone

l’Archevêque commença la cérémonie et s'exprima devant tous les fidèles. Puis le Credo retendit et Tom reprit à son tour celui-ci.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
_________________

Arthur.d.amahir

Arthur hocha respectueusement du chef, en émettant un léger "Monseigneur" pour saluer l'Archevêque qui lui faisait l'honneur de sa présence. Il se nota dans un coin de la tête de penser à la remercier de cette attention à son égard qui lui faisait on ne peut plus plaisir.

Il était heureux de voir autant de monde, et surtout d'amis, présents au sein de la Cathédrale, toutes ces personnes qui l'avaient accompagnés durant sa vie, dans les moments plus ou moins joyeux ou difficiles, et qui continuait de le faire.

Après une rapide présentation, l'Archevêque débuta la cérémonie avec le Credo, si bien connu. A l'unisson, enfin ... plus ou moins... la cathédrale se rempli des voix déclamant la prière, auquel il ajouta sa voix :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
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--Maywenn_de_walburghe

La gamine curieuse de nature, regarda l'assemblée, les lieux... tous ces gardes autour d'Arthurito, c'était limite étrange, l'aurait on menacé ? Serait il la proie de quelques esprits turpides ou de demoiselles hystériques et incontrôlables ?

Trêve de questionnement. L'orchestre de la cérémonie en soutane prit la parole, c'était le moment de répéter tous ensemble le Credo.
Elle glissa sa main dans celle de son époux et le récita en inclinant légèrement la tête.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Ursus

Après l'entrée du Duc dans la cathédrale, Ursus secoua un peu ses épaules pour balayer la neige qui s'était déposée. Il pénétra ensuite dans la nef et rejoint les autres membres de la Garde Ducale.

La cérémonie commençait, par le credo maintes fois récité.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Lexhor

Le père avait précédé le fils tout le long du chemin qui les menaient du coche à l'autel de la cathédrale, lui ouvrant symboliquement la voie comme un père se devait de le faire pour un fils.
L'émotion l'avait finalement envahit et il avait retrouvé un certain sérieux désormais. Il réalisait maintenant pleinement ce qui allait avoir lieu. Arthur serait le second de ses fils à l'imiter, chacun allant plus vite encore.

Lorsqu'ils furent arriver là où Arthur devait se placer, Lexhor posa sa main sur son épaule avant de rejoindre le banc au premier rang où son Ellesya et Aemilia étaient installées.
Il prit le temps de déposer un baiser sur le front de sa fille puis un second chaste mais appuyé, sur les lèvres de son épouse.
Bien vite l'archevêque ouvrit la cérémonie par le crédo que Lexhor récita avec conviction.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
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Islington

Le Blésois reprit avec l'ensemble de l'assistance le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle

Octavesaintange

Octave dans le fond de la cathédrale resta près de la porte, guettant le danger, pendant que l'assistance récitait les bondieuseries d'usage. Il jetta un coup d'œil à l'intérieur et resta quelques secondes à admirer le minois d'une jolie blonde qui était dans là. Ensuite, il reporta son regard à la porte et aux arrivées des derniers retardataires.
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Ellesya_de_la_louveterie

Le jeune Duc d'Orléans avait enfin fait son entrée, accompagné de sa garde et de son discourtois géniteur. Heureusement pour celui-ci, la bougonnerie de la princesse s'envola. Son beau-fils était charmant et digne. Le bonheur d'être présente ce jour pour lui, comme tant d'autres, venait de gommer sa mauvaise humeur.

Bien que n'ayant jamais connu la mère de ce dernier, elle sourit doucement en songeant à la fierté de celle-ci qui devait probablement suivre son fils de sa résidence céleste. Cette pensée lui était apparue naturellement alors qu'elle suivait Arthur du regard. Une prière fut également murmurée pour Keridil qui manquait cruellement au tableau des Amahir en ce jour particulier.

Sya glissa un sourire à Aemilia qui avait si bien mis en valeur son frère tandis que son époux approchait enfin, prêt à braver la tempête ou tout simplement ignorant l'ire qu'il s'était attiré les heures précédentes. L'orage étant toutefois passé, il eut droit à un léger sourire et des lèvres généreuses en retour de son sage baiser.

L'office débutait enfin et le Credo s'élevait vers la Très Haut, du moins aimait-elle à le penser.

A peine eut-elle prononcé l'ainsi soit-il, qu'elle glissa discrètement ses doigts entre deux de son époux, en songeant aux sentiments doux-amer qu'il devait peut-être ressentir.
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>Blason pour la partie "France" des RR

Aemilia.d.amahir

Et voilà qu'on les installe devant, aux premières loges. Au moins, pour une fois, la blondinette ne raterait rien du spectacle. Il manque juste le pop corn et les lunettes 3D. Ah pardon, ça n'existe pas encore. Son frère entre, majestueux, merveilleux, et blond. Il porte la tenue qu'elle lui a cousu, et il ne l'a même pas enfilé à l'envers. Ainsi rassurée, Aemilia s'installe bien au fond de son siège, et rapidement, sa mère et elles sont rejointes par le père, qui n'oublie pas de poser un baiser sur son front avant de s'occuper de son épouse. Bon, à moitié pardonné. Contre quelques nougats, comme quand elle était enfant, elle ne lui en voudrait certainement plus.

Déjà, la cérémonie commence, et le Credo est récité. La damoiselle s'entraîne, car bientôt, elle confirmera son baptême. Ecoutant d'une oreille attentive sa mère si pieuse, elle parle tout bas, sans se tromper, tout en se rappelant des conversations qu'elle avait durant son enfance avec son copain Ari.

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Melisende

Le public était assidu, la cathédrale ne sonnait pas creux : cela réjouissait l'archévêque. En ces temps tantôt moroses, cette petite flamme qui continuait à briller dans la nuit, alors qu'on devinait à peine la mêche, cela était réconfortant.

Je vous l'ai dit, ce jour est bien particulier, pour chacun d'entre nous.

Nous allons aujourd'hui affirmer une relation primordiale entre le Spirituel et le Temporel. Cet acte, ce n'est pas une interférence, ce n'est pas une contrainte, ce n'est pas une soumission de l'un à l'autre.
Il faut le voir comme un mariage, comme une alliance, comme une volonté commune de travailler ensemble pour le bien commun. Il y a toujours eu un respect mutuel, mais le respect, cela n'engage en rien.
Aujourd'hui, nous allons aller au delà...

L'archevêque savait que cette cérémonie allait être chargée, et donc ne voulait pas ennuyer trop l'audience, qui, à coup sûr, attendait la suite.

Je vais maintenant vous lire un passage du livre des Vertus, qui concerne un personnage fascinant, le Premier Scolarque Théophraste, dont le nom signifie Divin parleur... Cependant, durant le récit (qui n'est autre que son hagiographie), il n'est encore que Tyrtame, disciple d'Aristote, notre prophète.

Citation:

Tyrtame débarqua à Axos, sur la côte de la Troade, non loin d'Athènes, où Aristote avait fondé le Lycée et enseignait la théologie à ses nombreux disciples. Il s'investit alors énormément dans l'étude de cette nouvelle science, écoutant les longs discours du prophète sur la nature unique de Dieu, sur la vertu et sur l'amitié. Tyrtame devint ainsi le meilleur disciple et l'ami d'Aristote qui voyait en lui un grand avenir. Souvent, il retrouvait Aristote et ensemble, ils devisaient :

Tyrtame : -"Maître, nous savons que Dieu est unique, il est le moteur du monde et la finalité cosmique de l'univers. Mais si nous sommes ses enfants, que notre quintessence est divine, ne sommes-nous pas l'instrument de Sa volonté ?"

Aristote : -"Vois-tu mon ami, Dieu est celui qui voit tout, qui entend tout, qui peut tout. Sa volonté fut de nous créer avec cette terre, Il nous a donné ce que nous avons pour subvenir à nos besoins, mais a-t-Il décidé de nous imposer Sa volonté ? A-t-Il voulu nous forcer à l'aimer ?"

Tyrtame : -"Certes non, Il vous a demandé d'éclairer l'humanité sur Sa propre nature."

Aristote : -"Et pourquoi ce choix ? Pourquoi n'est-Il pas simplement apparu à l'Homme ?"

Tyrtame : -"Le Très Haut vous a choisi parmi les Hommes parce que vous n'êtes pas d'essence divine. Son choix fut de laisser à un homme le soin de guider les autres. Par ce choix, Il nous a laissé la liberté de croire en vos paroles et, in fine, de croire en Lui."

Aristote : -"Tu as vu juste mon cher ami. Si Dieu s'était imposé aux Hommes, alors, nous n'aurions été que de braves moutons. Qu'Il nous ait laissé dispenser Sa volonté à nos pairs nous prouve qu'Il croit en nous, et par conséquent, qu'Il nous considère comme Ses enfants, capables d'apprendre et de comprendre."

Mes chers amis,
que nous apprends ce texte ?

Tout d'abord, il nous rappelle cette évidence :
L'homme n'est pas d'essence divine.
Il est perfectible, et ainsi, il est en mouvement.

Démonstrative, l'Archevêque désigna le plafond de la cathédrale[/]

D'un côté : Dieu.
Aristote lui même le considère Tout-puissant : [i]" celui qui voit tout, qui entend tout, qui peut tout...
Il semble inaccessible, invincible, indestructible, inamovible...

Montrant maintenant la foule.
De l'autre, l'humain...
Sa création, avec tous ses vices et défauts...

Ô oui, Il aurait pu nous faire parfait... Mais à quoi bon ?

Voyez-vous, mes amis, la perfection, c'est comme un plafond. On ne peut aller plus haut.
Quel but, quels objectifs a un être parfait ? Il ne peut ni devenir meilleur car il est au sommet, ni devenir plus mauvais, car sa perfection le lui interdit.

Ainsi, Quelle Chance !!
Le Très Haut nous a fait imparfait... Quelle Chance et quel défi également.

Cette imperfection nous oblige à devenir meilleur. C'est un synonyme d'action, de mouvement, de liberté, de conscience en un meilleur.
Et ainsi, quel est notre moteur ? Dans le sens : "quel est ce qui nous insuffle la volonté d'aller plus loin, plus en avant ?"
Ce moteur, c'est notre Foy.

Il était temps de terminer ce sermon avant que la majorité ne s'endorme.

Mes chers fidèles, n'oublions jamais cette foy qui nous anime, ce feu sacré, ce don de Dieu, ce moteur de toute chose...

Bon voilà, ça c'était fait, il était temps de passer à la suite. Elle fit un petit signe à Mgr Thimoté.
Il était temps de passer au temps fort de la cérémonie.
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Elvi

Des chevaux, du brouhaha dans la cathédrale, du monde... Il se passait quelque chose et cela l'intriguait. Il y avait bien longtemps qu'Elvi n'y était plus entrée. Elle se décida donc.

Arrangeant rapidement sa tenue d'une main sûre, elle entra, et constata qu'en effet du monde se pressait là.
Le Crédo était récité par chacun. Elle s'empressa de joindre sa voix à celle des autres, très discrètement pour ne pas déranger.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Puis elle observa les participants depuis le fond où elle s'était glissée. Qu'ils étaient beaux, tous ainsi apprêtés ! Tiens Octave dans le coin ! Arthur en grande tenue, magnifique, éclatant et quelque peu séducteur ! Les jeunes filles n'avaient qu'à bien se tenir...
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"Une amitié pour être bien trempée doit l'être dans le sang des autres" M. Audiard

Arthur.d.amahir

Le jeune Duc avait écouté avec assiduité les paroles de l'archevêque dont il buvait chaque parole. Il était un fervent croyant et n'avait entendu pareil sermon depuis quelques temps déjà. Son coeur s'en réjouissait.

Il était maintenant temps pour Monseigneur Timothé de prendre les rênes de la cérémonie. Arthur dirigea donc son regard vers lui, avec une paix intérieur retrouvée suite à la lecture de l'Archevêque
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Ayena

Et il n'étonna point Ayena de constater que comme bien souvent, Monseigneur Timothe se faisait attendre pour prendre la suite. Il devait encore être dans la lune. Il faudrait que la diaconesse lui dise, un jour, qu'il fallait dormir la nuit pour être en pleine forme le jour...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Mgr_melisende

Devant l'hésitation de Mgr Thimoté, Mgr Mélisende prit le relais.

Notre prophète Aristote nous l'a enseigné : « L'homme est un animal politique ».
Mais il faut revenir au sens primordiale de "politique". En effet, je m'adresse aujourd'hui à celui qui a oeuvré pour la "Polis", la cité...
Nous fêtons aujourd'hui le dévouement d'un homme pour sa cité, pour sa communauté...

J'appelle donc Sa Grâce Arthur d'Amahir à me rejoindre.

Arthur.d.amahir

Contre toute attente, ce fut Monseigneur Melisende qui reprit la cérémonie. Monseigneur Thimoté semblait perdu dans sa contemplation pour le Très-Haut.

Le jeune Duc, la tête haute, s'avança des quelques pas qui le séparait de l'Archevêque. Il ne savait pas trop comment faire. Fallait-il plier le genou maintenant ? Etait-ce plus tard ? Il avait révisé pourtant... Mais ce fut ce détail, à ce moment précis qui lui manqua. Mais pour autant, cela ne le rendit point nerveux. Encore emplis du sermon de l'archevêque, il était encore comme dans un songe, et rien de le perturbait, tel un drogué planant, mais sans le filet de bave dégoulinant...
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Thimote

Monseigneur Thimoté s'avança devant l'assemblée, debout sur l'autel face aux fidèles et citoyens de notre duché. Il invita d'un geste le Duc à s'approcher de lui et prit la parole

Durant cette cérémonie, les pouvoirs temporel-spirituel ont pu une fois de plus prouver et montrer que les relations étaient bonnes! Les relations entre les deux intéressés sont important pour la stabilité d'un Duché et celui d'Orléans a toujours pu se montrer et patient face à la lenteur de l'église et l'église à toujours pu se montrer ouverte au changement, aux décisions prises par les autorités dans un but de défendre notre Duché aussi bien économiquement, politiquement mais aussi militairement parlant!

Je ne peux me prononcer en le nom des évêchés de la Province de Sens mais en celui du Diocèse d'Orléans, je peux vous dire que depuis mon arrivée en ces terres, je suis heureux, fier, et je vois un très bon avenir pour notre Duché!

Si je peux aussi sollicité à l'avenir le pouvoir notre Duché afin qu'un meilleur dialogue et une ouverture vers un travail en commun puisse se faire davantage et d'avantage afin de mieux collaborer et peut-être dynamiser l'église et l'état ensemble! Dans une contrée nordique, proche de la mer une citation dit: "L'union fait la Force!"

Maintenant Monsieur le Duc, si vous avez quelques mots à nous dire avant d'entamer les réjouissances?

Arthur.d.amahir

Et tandis que l'évêque faisait un discours très politisé pour un lieu spirituel, Arthur relevait le menton, qui avait perdu en hauteur le temps que Monseigneur Thimoté prenne la parole.

Les propos de ce dernier n'était pas dénués de sens. Et il y avait matière à réflexion. Mais pour autant, il évita de partir sur le même terrain. Les discussion avec l'église viendrait après. Il se retourna vers

Nous sommes heureux de nous retrouver devant cet autel pour prêter serment devant le Trés-Haut et devant vous tous chers Orléanais, de nostre engagement pour vous et pour le Duché. Nous ne prétendrons point être un Duc parfait, mais nous travaillerons à ce que le Duché, sous le regard d'Aristote, rayonne à travers tout le Domaine Royal, et le Royaume de France.

Nous vous remercions tous d'être venu pour ce moment important pour le Duché, pour vous et pour nous. Nous remercions aussi Monseigneur Mélisende et Monseigneur Thimoté pour leur accueil en cette magnifique cathédrale.

Qu'Aristote veille sur vous tous, sur l'église Aristotélicienne et sur le Duché d'Orléans !

Il sourit à toutes et tous alors qu'il en finissait avec ses paroles sincères, teintées d'émotions. Voir toutes ces personnes qui croyaient en lui, tournées comme un seul homme vers lui, lui, Arthur d'Amahir, tout jeune qu'il était. Sa carrière entière était un suite de poste occupés trop jeune diront certains. Cela ne l'avait jamais effrayé pour autant. Mais là, le regard de sa famille, des ses amis, posé sur lui, et le regard de l'ensemble de l'assemblée pesant sur épaules, lui firent prendre conscience encore plus, de la charge qui allait être sienne. Son visage se mue alors en un regard de détermination et son amour pour le Duché n'en fut que plus renforcé à cet instant.

Aegidia

Dame Aegidia était restée droite et attentive pendant toute la cérémonie .Elle se tenait toujours le plus près de son Duc .
Elle avait appréciée les paroles de Messire Arthur .

C'est maintenant qu'il fallait faire attention car la foule serait pressée de sortir et de féliciter sa grâsce .
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Thimote

L'évêque d'Orléans était novice en la matière de couronnement. Il s'approcha du Souverain Ducal en parlant

Telle là douce chaleur du Soleil qui s’éparpille avec parcimonie ci et là comme en une fine caresse de lumière,

Telle les somptueuses colline de l'Artoi qui pointe leurs sommets vers les cieux comme un Seigneur surveillant de son imposante masse patriarcale les êtres qui vivent à sa base,

Telle les grandioses Tourelles d'Orléans, qui de son immense unité offre le refuge et la bonté à tous,

Telle la Loire profondes qui entours notre demeure et nous protègent en chaque instant,

Notre nouveau Duc, Frères des Frères et Père de tous, règnera.

Et de part son règne qui dors et déjà est Historique,

il apportera d’une mains légère l’équilibre et l’amour indispensable au bien être de nos contrées et de nos confrères,

Apportera d’une main légère le souffle de vie et de bonheur que nous désirions suite aux grands maux mondiaux qui nous ont fait tant souffrir,

Apportera d’une mains légère et protectrice, les regains de forces et de solidarités qui nous permettrons de traverser les temps avec sérénité,

Apportera d’une mains légère la bienveillance et la surveillance patriarcale à tout les égards.

*Marque une courte pause*

De par son être il sera, Terre, Mer, Feu et Air

De par son être il sera, Mère, Père, Fils et Fille

De par son être il sera, l’Unicité, la Diversité, le Rien et le Tout

Telle le tronc de l’arbre qui supporte les branches et les feuilles de son être qui s’élève majestueusement vers le soleil, le Duc nous supportera et nous élèvera vers le ciel, haut, toujours plus haut.

Là ou la plus grande et la plus saine des richesse de ce monde nous attend,

Là ou nos êtres trouveront l’élévation et l’absolue cohésion.

Tel le lac paisible qui, dans un duo complice avec l‘attraction, étend ses Ruisseaux toujours plus loin, qui deviendrons à leur tour Rivière puis un jour Fleuve afin d’aboutir à la conclusion de l’harmonie et de se déverser de la grande et Absolue Mer.

Le Duc, avec la complicité du Conseil Ducal, étendra son règne et nous emmènera loin, encore plus loin et toujours plus loin,

là ou le Savoir est avide d’être découvert,

là ou nous apprendrons ce qui manque encore à notre enseignement.

Et comme ceux qui l’ont précédés, qui autrefois nous ont émerveillés et réconfortés, qui nous ont rassurés et guidés à travers de nombreux périples , il nous émerveillera et nous réconfortera, il nous rassurera et nous guidera vers au-delà.

Et par sa présence, sa volonté et sa bonté, nous lui faisons tous allégeance….

*Les paroles du l'Evêque résonnent en un doux écho se répendant aux travers de la Cathédrale*

* Sort un draps en Soie et le déballe délicatement. En sort une couronne magnifique. Sans mots, Le Père Thimoté lève la couronne en directions des cieux, afin que tous puissent la voir*

Et dès lors Mes Amis, il est l’heure du couronnement, et c’est avec le plus grand honneur que je demande au Duc, élu du peuple par le peuple, s'approcher, ainsi que vous tous! Très chers invités.

*Dépose avec légèreté la magnifique Couronne au sommet de la tête du nouveau Duc*

Vostre Altesse Ducal, tout le peuple ainsi que l'Eglise Aristotélicienne vous font Allégeance.

Vive le Duc et VIVE ORLEANS!!!

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La_hire

Le capitaine de la garde s'était mêlé à la population qui avait pris place au fond de la cathédrale, ou la l'entrée puisqu'elle n'arrivait pas à atteindre le fond où se trouvait le cœur, donc son duc. Debout parmi les orléanais, il cherchait du regard la position de ses hommes mais son regard était particulièrement attiré par l'un d'eux, enfin par l'une d'elle. Inexorablement il cherchait Leanore et attendait qu'elle tourne la tête espérant qu'elle avait repéré sa position.

Le moment du couronnement approchait, ça tombait bien il avait soif !

curieux ces messes où on a souvent soif ...
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Arthur.d.amahir

Et l'évêque partit dans une envolée lyrique que le Duc ne lui connaissait point du tout... D'ailleurs, lui-même ne comprenait point tout. Etait-ce cela être touché par la grasce du Très-Haut ? Il se posait réellement la question à ce moment là. Quoiqu'il en soit, c'étaient de jolies paroles même s'il était certain que tout le monde ne comprendrait pas tout. Il sourit alors qu'il s'avança pour plier le genou devant l'Evêque et de faire poser sur la tête la couronne ducale.

Il se releva, et se retourna vers l'assemblée des personnes présentes, alors que l'évêque prononça les paroles d'usages :

Citation:

Vive le Duc et VIVE ORLEANS!!!

Venait maintenant le moment pour le Gouverneur de venir lui remettre les Armes d'Orléans, pour le Capitaine Royal de venir lui remettre l'Epée d'Orléans, et enfin au Directeur des SSO de venir lui remettre le Heaume d'Orléans. Ces trois objets formaient les symboles du pouvoir ducal en Orléanais.

(Vous les trouverez ICI. Merci à JD Xalta pour l'info. ^^ )

_________________

Leanore

Les paroles de l'évêque couvraient à peine le brouhaha des Orléanais présents. Léanore n'en perçut quasiment aucun mot. Tout ce qu'elle entendit fut : "Vive le Duc et Vive Orléans".

Elle se joignit à tous pour crier avec sincérité ces quelques mots. Le silence petit à petit reprit son droit et Léanore savait que bientôt serait remis les trois symboles du pouvoir ducal.

Elle aurait tant aimé voir ce moment mais son devoir était ailleurs, la protection. Elle circulait comme elle pouvait dans la foule, tâchant de ne pas écrabouiller quelques pieds au passage. Elle sourit, en voyant les enfants juchés sur les épaules de leur père, ou les femmes se hissant sur la pointe des pieds pour mieux voir.

Tout ce qu'on entendait à présent était le calme, le cliquetis de quelques objets que l'on manipule et des pas feutrés, étouffés.

Elle ne sut pourquoi mais son instinct la fit se retourner et son regard croisa celui d'Etienne qui l'observait. Elle espérait mener son rôle non pas à la perfection, cela serait trop beau pour une première mission..... Mais au moins sans faire honte à la garde ducale et surtout au capitaine.

Le capitaine......Elle sentit le rouge monter légèrement aux joues. Il la regardait. Que pensait-il ? Lorsqu'ils avaient quitté la salle de réunion, il lui avait pris la main. Pendant un instant elle ne sut quoi faire.... Attendait-il qu'elle vienne vers lui pour lui faire un léger rapport. Elle décida que oui..... en tout cas, c'était une bonne excuse pour aller vers l'homme à qui elle trouvait belle allure dans son uniforme.

Elle se faufila donc, petite souris vers.... hum.... Non pas vers le gros chat.....
Elle se faufila donc frêle silhouette vers la prestance et la force. Un sourire timide aux lèvres..... Il fallait dire quelque chose.

Rien à signaler mon capitaine....

Un homme voulant s'approcher sans doute de la nef, la bouscula au passage et perdant l'équilibre, elle n'eut pas le choix que de se retenir au bras d'ETienne.

La_hire

Bien campé sur ses jambes, les bras croisés sur son torse droit, La Hire regardait le duc et l’évêque et lorsqu'un "Vive le Duc, Vive Orléans" résonna dans la nef, Etienne se contenta de sourire quelque peu amusé.

Il tourna sa tête une énième fois vers Leanore afin de chercher son regard ... mais il le trouva plus près que prévu lorsqu'elle se cramponna à son bras. L'instant de surprise passé, il l'attrapa leste comme un ... chat ! dans ses bras musclé pour ne pas qu'elle se vautre lamentablement sur les dalles de la cathédrale. Avait-elle glissé ? quelqu'un l'aurait-elle poussée ? si c'était le cas, Etienne l'aurait remercié mais d'un rapide coup d’œil circulaire il ne remarqua personne en mouvement qui aurait pu bousculer la jeune femme un instant plus tôt. Une agréable pensée lui traversa l'esprit : et si Leanore avait fait exprès de tomber sur lui ???? Etienne la regarda souriant en sentant son corps dans ses bras.

Alors toubib .... tu te prends les pieds dans le tapis ???

Puis il l'aida doucement à se redresser
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Leanore

Elle sentit un bras la soutenir et la relever, un bras qui la gardait un peu plus longtemps qu'il n'aurait fallu.

Alors toubib .... tu te prends les pieds dans le tapis ???

Instinctivement, son nez se baissa pour voir le tapis en question. Quelle idiote elle était, point de tapis juste les braies trop grandes qui plissaient un peu et qu'il fallait discrètement remonter. Tout ceci ajouté à son trouble il n'en fallut pas plus pour qu'elle pique un fard. Elle tenta de retrouver contenance, ne voulant pas paraître ridicule, et surtout que ce soit lui qui ne la trouve pas ridicule. Allez il fallait s'en sortir avec un trait d'esprit, elle secoua la tête de droite à gauche

Non Mon Capitaine...... mais je retiens une première leçon pour être un bon garde ducal : vérifier que l'uniforme est à la bonne taille

Elle jeta un coup d'oeil vers Kalimalice et Aegidia les deux autres femmes du groupe. Elles étaient soldats depuis longtemps et leur tenue d'apparat était parfaite.
Son regard revint vers Etienne et elle le regarda de la tête aux pieds puis des pieds à la tête. Vu de près il lui paraissait encore plus impressionnant, elle pouvait voir chaque détail de la tenue, élimée à certains endroits mais d'une propreté impeccable, les boutons qui luisaient et le contenu très avenant aux yeux de la jeune femme.

Mgr_melisende

L'archevêque de Sens suivait la cérémonie avec grand intérêt. Elle était ravie de voir la façon dont procéder son collègue d'Orléans. Cependant, elle tiqua un peu sur les avant dernières paroles...
Mmmhh... l'EAR ne fait pas alégeance...
Mais finalement, ce n'était qu'un détail, une envolée qui faisait écho aux précédentes
Et le plus important était que le duc soit couronné.

Lorsque les paroles "vive le duc" furent prononcées, elle les accompagna. Elle sourit au duc, car ce devait être également un bon moment pour lui.

Ensuite, voyant une certaine incertitude, elle convia un page à s'activer pour que les objets du sacre (hors couronne) soit remis.
Faites signe au gouverneur...

Alienor28

Aliénor s'approcha du Duc, les couleurs d'Orléans comme le voulait la tradition, elle lui tendit. elle se souvenait de la dernière fois, présente également au couronnement de Ninouchka. Le même instant, faire les même gestes et ne rien oublier. Elle fit la révérence, sourit et d'une voix ferme dit

Arthur d'Amahir je vous remets les armes de notre Duché. Elles deviennent en ce jour vos armes. Soyez en le garant durant tout votre règne et portez les fièrement. La devise inscrite est votre engagement envers votre peuple réunis en ce jour. L'Orléanais vaincra fidèle à son Roy
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Ayena

La cérémonie avait été longue. Mais sans doute était-ce le principe d'un sacre ducal. Ayena en était à sa première cérémonie, et forcément, elle n'avait pas de point de comparaison. On remit les armes d'Orléans à Arthur et le peuple commença à crier sa joie. Ayena sourit. Elle aimait bien ce genre d'atmosphère.
Mais gageant qu'il y allait avoir bousculade et qu'en boiteuse qu'elle était, elle allait se faire chahuter, elle prit déjà la direction de la sortie.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Thimote

Ayena allait être faite Archidiacre d'Orléans, Monseigneur Thimoté lui avait donné rendez vous ce vendredi afin de célébré son intronisation pour cette nouvelle fonction, soucieux d'avoir quelqu'un d'actif pour le seconder à la tête du Diocèse d'Orléans.

Ayena

Depuis qu'elle avait appris que sa charge au sein du diocèse allait évoluer, la jeune femme avait jeuné. Ainsi, depuis mercredi, seul de l'eau et un crouton de pain le matin avait passé l'épreuve de son estomac. Elle avait ressenti le besoin de cette épreuve physique pour pouvoir arriver à la cérémonie plus sereine, moins tiraillée par les affres du corps, plus encline à offrir son esprit à l'Amour qu'elle devait à Dieu.
Il fallait avouer que lorsqu'elle arriva en la cathédrale ce vendredi là, elle était affaiblie. Affaiblie, fatiguée, mais heureuse. Un certain bien être l'emplissait, de celui ressentit par les gens qui savent qu'il font les choses qu'il faut faire.

Elle entra dans la Maison de Dieu, vêtue d'une tenue simple, un peu datée, mais qui lui avait semblé la plus appropriée pour son intronisation. A vrai dire, le choix avait été rapidement fait. La Talleyrand n'avait dans ses coffres que de riches parures, et celle-ci était la moins tapageuse. C'était ça, d'être une fashionista.

Bref, elle entra.

Il fallut un moment pour que ses yeux s'habituent à la lumière intérieure, qui tranchait avec le soleil tout neuf que la saison offrait. Lorsqu'elle vit Thimoté, elle s'approcha de lui.

- Monseigneur, je suis prête.

Et maintenant, action !
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Shantaram

Shanta avait appris que dame Ayena allait être intronisée archi diaconesse ! un bel évènement...

Pour l'occasion elle fit la route pour se rendre à la cathédrale et être témoin de cette cérémonie qui devait importer à celle qui l'avait récemment baptisée.

La cathédrale était impressionnante avec ses arches, et ogives grandioses... Shanta s'installa sur un des bancs et attendit patiemment la suite des évènements.
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Chadada

Le jeune Mathevet pressait sa monture. Il avait fait le court déplacement jusqu'à Orléans, délaissant pour une journée sa mairie et la ville de Blois pour voir Ayena être intronisée. Il ne voulait pas manquer cette cérémonie qui marquait pour la Blésoise une nouvelle étape dans sa vie et sa Foy.
C'est au triple galop qu'il arriva en vue de la Capitale du Duché. Il mit pied à terre en entrant puis se dirigea parmi les ruelles qu'il commençait à bien connaître pour se faufiler jusqu'à la cathédrale. Il confia alors sa monture à de bonnes mains, un jeune garçon qui ferait un bon travail en échange de quelques écus, enleva sa toque qui ne le quittait jamais et pénétra dans l'édifice religieux.
La cérémonie n'avait pas commencé, il n'était pas en retard. Il se signa, suivi les longues rangées de bancs pour trouver une place plutôt vers la nef.
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Nkyckemoi

Nky avait eu vent de l'intronisation de dame Ayena qu'il avait connu suite à un tragique événement, et avec qui il avait sympathisé avec le temps, il avait décidé, ce même si il ne ce sentait pas tout a fait à sa place dans ce genre de lieu, de venir assister à la cérémonie.
La cérémonie semblait avoir commencé quand il arriva à la cathédrale, il entra discrètement et s’assit derrière pour ne ^pas déranger.

Arthur.d.amahir

De l'activité au sein de la communauté ecclésiastique de l'Orléanais ! Le Duc n'aurait pu rater pareil occasion. Il est des choses que l'on se doit de fêter. Et lui pour qui la religion comptait tant, ne pouvait imaginer rater la cérémonie d'intronisation d'Ayena.
Il avait déplacé quelques rendez-vous secondaires afin d'y assister.

Vêtu simplement, il arriva à la cathédrale où se pressait déjà quelques personnes dont des têtes biens connues. Son fidèle valet le suivait, comme d'habitude. Et le Duc saluait, tout sourire, les personnes qu'il connaissait, et même celles qu'il ne connaissait pas ou peu d'ailleurs.

Bien le bonjour à toutes et tous.

Puis, il se dirigea vers la personne centrale de la cérémonie :

Bien le bonjour Dame Ayena !
Nous venons vous féliciter pour cette intronisation qui je l'espère, fera du bien à l'Orléanais.

Et sans plus de mots, il alla s'installer sur un des banc de devant, réservé à son ducal séant.
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Galaad_le_pur

De retour à Blois, Galaad avait appris qu'Ayena allait être intronisée archidiaconesse.

Il avait été témoin de la façon dont elle avait su redonner vie à l'église de Blois et ne doutait pas de sa volonté d'aider à donner un nouvel élan, à plus grande échelle, au diocèse.
Aujourd'hui, elle franchissait la première étape qui allait, avec l'aide du Très-Haut, le lui permettre et il avait tenu à être présent pour y assister.

Il s'était donc rendu à Orléans où devait se dérouler la cérémonie. Arrivé sur les lieux, il entra dans la cathédrale où se trouvait déjà l'assemblée et alla s'asseoir sur un banc en essayant de ne pas trop perturber le cours des événements.
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Ayena

Un instant, elle fut seule avec l'Eveque. Un échange de regard avant que la cérémonie ne commence.

Et puis la jeune femme prend conscience de bruit dans son dos : des fidèles sont venus. Elle se retourne, pensant juste jeter un regard par dessus son épaule. Et puis, finalement, elle pivote totalement, appuyée sur sa cane. Là, devant elle, ce sont les fidèles de Blois qui se sont déplacés : Shanta, Chadada, Nky, Galaad... Ho, elle ne dit mot, mais son regard est significatif : elle les remercie d'une étincelle pétillante dans l'oeil. Ou bien est-ce un début de larme ? Qu'importe. Elle est émue. Et fière aussi. Ce sont ses paroissiens. Elle leur sourit.

Et puis le Duc entre à son tour. La Talleyrand s'en étonne, mais considère que c’est là une bonne chose. Elle lui accorde un signe de tête aimable.

- Bonjour Votre Grâce.

Faire du bien à l'Orléanais ? Ouai, grave. Ça allait faire du spectacle, en tout cas, une Archidiaconesse qui allait se battre contre des moulins à vent.
Le Duc était sans doute bien jeune pour réaliser qu'il fallait être bien désespéré pour avoir une vocation aussi grande que celle d'Ayena.

- Nous vous remercions et espérons ne point avoir à décevoir les fidèles Orléanais... Et le Très Haut.

Voilà voilà. Maintenant, elle fait de nouveau face à Thimoté. Et elle attend la suite. Ou plutôt, le début.
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Thimote

La Cathédrale d'Orléans était le siège d’un évènement fort attendu. Sous la voûte de l’église s’élevait la rumeur des gens présents pour l’occasion. Le Père Thimoté, vêtu de ses plus beaux habits, s’adressa à la foule qui s’étendait devant lui.

Orléanais, Orléanaise, en ce 18ème jour du mois d'avril en l'an de grâce 1462, nous sommes tous ici présents pour célébrer l’intronisation de Dame Ayena à la charge d'Archidiacronesse d'Orléans. Se faisant, elle me secondera dans la gestion du Diocèse d'Orléans ainsi que pendant les messes, et sera en mesure d’accorder les sacrements aristotéliciens. Dame Ayena m’a fait part du souhait de s’investir corps et âme dans la très sainte Église Aristotélicienne.

Par cela, elle accepte de consacrer sa vie à l’Eglise, de faire preuve d’abnégation envers la communauté aristotélicienne toute entière, et de se faire porteur du message divin et modèle de probité.
Ayena, pécheresse parmi les pécheresse, reconnais devant Dieu tes fautes passées pour te purifier de ces actes qui ont nui aux autres créatures ainsi qu’à ton âme. Renonces-tu à jamais au pêché, et fais tu vœux de servir Dieu et l'église jusqu'à ton trépas ?

Ayena

On était déjà le dix-huit ? Que le temps passait vite dans le Royaume des Hommes ! Ha ? Elle avait dit corps et âme ? Purée, elle ne s'en souvenait pas. Elle disait des choses, parfois, et ne s'en souvenait plus le lendemain. Pauvrette. Pauvrette ET pécheresse. Elle allait finir par mal le prendre, la bougresse. Ca se portait sur sa tête qu'elle était mauvaise dans l'âme ? Et servir Dieu jusqu'à son trépas ? Par bleu, il y allait un peu fort, l'Eveque, là, nan ?

Voilà dans quel état étaient les pensées d'Ayena en entendant le début de la cérémonie. Lorsqu'elle compris que la dernière phrase était une question et que de toute évidence, on attendait une réponse, elle prit le temps d'inspirer et d'expirer, et répondit. Avec ses mots à elle. Le sens était le même. Mais indéfectiblement, comme toujours, elle faisait en sorte de s'approprier les mots. Pour qu'ils sonnent plus vrais.

- Je consacrerais mon temps à l'Eglise, au service du Très Haut, guidant la communauté aristotélicienne d'Orléans, et davantage si Dieu le veut. Je confesse devant vous, mes Amis, devant tous les Saints et devant le Très Haut, tous mes péchés, qu'il soit de pensées, de paroles ou d'actions. Je promets de renoncer à ces péchés à l'avenir. Et je servirai Dieu et l'Eglise, oui, Monseigneur.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Thimote

Elle avait l'air d'hésiter mais pour finir elle s'est lancée! Elle l'avait fait, elle s'était engagé! Il se faisait de la peine notre évêque, il savait combien les personnes motivées au sein de notre sainte église pouvait souvent abandonné par dépit manque de motivation des autres clercs.

Heureux de te l'entendre dire! Je sais que la mission n'est pas mince, mais j'espère que nous arriverons à faire de notre Orléans une terre saintement aristotélicienne! Nous en avons grand besoin!

Reprends à présent le credo aristotélicien et récite le:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Ayena

Il avait perçu en elle le doute, qui, sans doute ne la quitterait jamais : était-elle faite pour cela ? Arriverait-elle à tenir cette charge sans faillir ? Ou bien alors s'épuiserait-elle à la charge sans aucun résultat ? Ha ! L'important n'était-il tout simplement pas d'oeuvrer avec foi ? De continuer à sourire, comme elle savait si bien le faire ? Et surtout, d'être optimiste...

Reprenant à la suite de l'Eveque la prière qui était autant un serment, elle dit, avec une conviction retrouvée :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Et, tout en même temps que les fidèle derrière elle, elle lança :

- Amen !
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Arthur.d.amahir

Tant qu'à réciter le credo, autant que cela soi en choeur. Le Duc emboita donc le pas à l'évêque et à la future Archi-diaconesse :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen !
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Aegidia

Dame Aegidia qui surveillait toujours son Duc près du château, l'avait vu sortir discrètement et vêtu simplement . Elle le suivit aussi discrètement et le vit entrer dans la cathédrale . Quand il fut assis sur le banc ducal , elle se postât à deux pas , derrière le banc pour le protéger . .
Elle suivit la cérémonie avec sérieux et entonnât à voix basse le crédo .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen !
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Thimote

Impressionné par tant d'enthousiasme et d'assurance, les fidèles en choeur...Thimoté hocha la tête en signe d'approbation, et s'approcha d'Ayena. Appliquant l’huile sainte sur le front de l'aspirant, Ayena continua en ces termes :

Reçois à présent cette onction, et répètes ces paroles qui consacreront ta pénitence.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Ayena

Ayena sourit doucement en entendant les différents "amen" par derrière elle. Cela la réjouissait toujours autant d'entendre les paroissiens rugir à l'unisson de leur foy.

Quand à l'onction... Il fallait espérer que ça soit de l'huile d'olive... C'était quand même plus classe, une bonne huile venue du Sud ! De son chez elle !

A nouveau, on lui demande de répéter une prière. Si elle avait su, elle aurait réviser avant. Quel travail de mémoire que d'être ordonné !

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Thimote

Thimoté sourit et reprit :

Sache toutefois que le pardon accordé par la confession n’abroge en rien tout acte réalisé en parfaite conscience d’une possibilité de rémission des pêchés. Dès lors, tu t’engages à ne plus pêcher, ni en actes, ni en paroles, et à devenir un gardien de pêcheurs, pour les guider vers une vertu qui n’aura plus de secrets pour toi.

Relèves-toi, ma fille. Te voici désormais et officiellement Archidiacre d'Orléans devant Dieu. Va, présente toi à tes fidèles, et livre leur la bonne parole.

Ayena

Et Ayena fut intronisée Archidiaconesse. C'est alors que vint son tour de parler aux fidèles à qui elle tournait le dos depuis le début de la cérémonie. Elle se retourna et regarda la toute petite assemblée. Elle sourit. En réalité, elle réalisa ce qu'elle faisait là, ce qui venait de se passer. Elle comprit qu'elle allait prendre la parole en tant que clerc dans la cathédrale d'Orléans. Ca n'était pas rien. C'était même beaucoup.

- Je viens d'être intronisée Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans. Je suis Ayena de Talleyrand, au service du Très Haut, de la communauté, des fidèles.

Elle avait parlé bas, comme peu consciente des dimensions du lieu, si habituée à sa petite église blésoise.

- Je vous sais dans l'attente, je vous sais dans l'espoir. Pour preuve, vous êtes venus ce jour. Et même si vous êtes peu nombreux, vous êtes là, c’est important. Merci.

Nouveau sourire, ému.

- Je ne suis pas douée en discours.

Haussant les épaules.

- Sinon j'aurais fait de la politique.

Nouveau sourire, comme amusé.

- Par contre, il y a une chose que je sais faire, et qui me plait. C'est de chanter. Alors chanter avec moi, mes amis.

La voix, petit à petit, s'était affermie. Il suffisait simplement à la jeune femme de prendre ses marque.
Lorsque sa voix chantée s'envola, chacun pu comprendre pourquoi les cantiques lui plaisaient tant : elle avait une belle voix, qui faisait vibrer ce qu'elle racontait, qui montrait sa ferveur et sa foy.

- Sur toi, ô Très Haut, je m'appuie,
Ne laisse pas triompher notre ennemi,
Cette créature sans nom qui veut notre malheur,
Malgré le péché qui est au fond de nos coeurs

Epargne-moi,
Je suis prêt à suivre tes voies.
Fais moi connaitre la route
Qui fera disparaître mes doutes.

Rappelle ta tendresse.
Oublie les péchés de ma jeunesse,
Ne m'oublie pas dans ton amitié,
Aies pitié.

Ne me laisse pas orphelin,
Toi qui montre le chemin,
Aux pauvres l'amour et la vérité,
La justice à ceux qui ont péché.

En Toi nous avons un défenseur,
Dans l'attente du soleil radieux.
Moi qui ne suis qu'un misérable,
Que ton soutien me soit agréable.

Vois ta création qui est en guerre
Protège moi ainsi que mes soeurs et frères,
Aide nous dans la détresse
Supprime de nos coeurs toute faiblesse.

Mais délivre nous de la haine,
Donne nous des pensées saines
De toutes angoisses libère nous.
Ô Très-Haut, veille sur nous.

Les dernière notes s'envolèrent dans le lieu sacré, qui avait été bâti pour que ce genre de choses résonnent.

- Mon intronisation est un renouveau. Aussi, j'aimerai que nous partagions ce jour le pain de l'amitié. Parce qu'il est le symbole du partage, et que cela m'est cher.

A cette intention, elle avait apporté une grosse miche, à la croute dorée. Après un sourire à Monseigneur, elle en découpa plusieurs morceau, qu'elle distribua aux fidèles. Puis, elle s'assit parmi eux, comme la douleur à sa hanche devenait trop aigue, et, avec eux, partagea le pain de l'amitié.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

[Dimanche 18 mai 142. Messe dominicale. Petit matin.]

C'est le petit matin, c'est un dimanche. C'est jour de messe.
Archidiaconat oblige, et de nombreuses paroisses étant sans clercs, Ayena a opté pour officier ce jour en la cathédrale. Blois aura le droit à sa cérémonie toute personnelle demain. Une cérémonie intime, avec les habitués, pour des retrouvailles autour d'une miche du partage.
Mais aujourd'hui, l'Archidiaconesse a choisi de proposer à ses paroissiens de Gien, Montargis, Orléans, Patay, et ceux de Blois aussi, parce qu'une messe de plus, ça ne fait pas de mal, un message d'espoir : elle est là, eux aussi, c’est la belle vie.

Alors elle a fait balayer la cathédrale. Elle a fait bruler de l'encens. Et elle a fait cuir du pain à partager. Aujourd'hui, c'est renouveau dans le Diocèse d'Orléans et pour Montargis : il y a messe. Les cloches sonnent. Et Ayena, qui commence à connaitre les Orléanais, se place sur le parvis, s'appuie sur sa cane et attend, patiemment, se doutant que peu de monde fera le déplacement. Mais ça n’est pas grave. Elle les aura à l'usure.

Elle ne sait pas encore qu'en fin d'après midi, elle va devoir officier pour deux baptêmes pour lesquels Monseigneur Timothé s'était engagé et fera faux bon. Elle ne le sait pas encore, mais si la journée commence bien, elle finira un peu moins bien. Il est tôt, les âmes sont légères. Profitons-en.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ayena

Ayena attendit, refit sonner les cloches. Et lorsqu'elle fut certaine que personne ne viendrait, elle souffla elle même les cierges et sortit de la Maison du Très Haut pour retourner chez elle.
Aujourd'hui, les cloches avait réveillé ceux qui n'en avait plus l'habitude, la prochaine fois, dans deux semaines peut être, certains se déplaceraient sans doute...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Eliwena_aybara

Eliwena arrive de bon matin souriante afin de présenter sa requête à l'Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans Ayena de Talleyrandafin afin d être baptisée, timide elle attends son tour en s'assurant qu'il ne reste aucun brin de laine à sa tenue.

Ayena

Ayena allait partir lorsqu'elle s'aperçut qu'une jeune femme arrivait. Les portes de la cathédrale avaient déjà fermé et la Boiteuse allait remonter dans sa voiture à chevaux pour rentrer chez elle.

- Bonjour.

Un pressentiment. Celle qui est là sur le parvis n'est sans doute pas venue là de façon hasardeuse.

- Vous cherchiez quelque chose peut être ? La messe n'aura pas lieu ce jour, peut être un autre fois...

Ayena leva un sourcil, se demandant si elle avait fait fausse route et si celle qui se trouvait là sur le parvis n'était point venu pour autre chose que la rencontrer...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Eliwena_aybara

Eli un peu perdue dans ses pensées relève la tête en entendant des pas résonner sur le sol

Bonjour Dame je suis Eliwena_aybara de Cerise et je suis à la recherche de l'Archidiaconesse du Diocèse d'Orléans Ayena de Talleyrand afin afin d'être baptisée selon le rite de la très sainte Église Aristotélicienne je pensais la trouver en ce lieu mais peut être est-ce fermé car comme vous dites ce n'est pas jour de messe.

ELi soupira soudain mal à l'aise croisant et décroisant ses mains surtout que la dame semblait sur le point de partir dans une voiture à chevaux située à quelques pas d'elle.

Veuillez m'excuser je ne vous retarderai pas davantage j'aurais du venir un dimanche que c'est bête de ma part de n'y avoir pas songé .

Ayena

Ayena sourit et inclina la tête.

- Je crois que c'est le très Haut qui vous a guidé jusqu'à moi. Vous avez une chance incroyable. Je suis celle que vous cherchez.

Tadaaaam ! La Boiteuse désigne sa voiture.

- Je dois partir pour le moment, j'ai des affaires qui m'appelle. Mais je vous propose de nous retrouver la semaine prochaine à l'abbaye Saint Thomas d'Aquin pour votre pastorale ? Nous aurons le temps de discuter de votre baptème. Mercredi. Cela vous va, mercredi ?
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Eliwena_aybara

Elie après l'avoir aidée a monter dans sa voiture à chevaux la regarde partir après l'avoir assurée qu'elle serait présente au rendez vous fixé par celle ci pour le mercredi.

Ayena

On placarda ceci sur la porte.

D'Ayena de Talleyrand,
Aux paroissiens orléanais.

Les idéaux, c'est bien. La vertu, c'est bien.
Mais devoir porter tout cela sur deux seules épaules qui furent les miennes, c'est trop lourd.

Apprenez par conséquent notre démission de l'archidiaconnat. Nous vous souhaitons bien du courage à vous paroissiens, devant l'absence totale de l'évêque Timothé.
Mais nous n'avons finalement pas la vocation de faire tout son travail dans l'ombre et l'anonymat. La solitude est pesante, mais la masse de travail nous a noyée. Les autres clercs prendrons le relai... A moins qu'il n'y ait pas d'autres clercs.

Ajoutons un message personnel à tous les paroissiens qui nous ont gentiment harcelée pour telle ou telle cérémonie. Sachez que tenir quatre paroisses n'est pas une sinécure et qu'en sus, nous sommes mère d'un jeu enfant, tutrice de deux autres. Nous sommes une femme, avec ses défaillances, mais surtout, avec le même nombre d'heures que chacun dans une journée. Celui qui trouvera la recette pour allonger les jours sera bien éclairé de nous l'envoyer.
Alors non, nous ne fumes pas infaillible, oui, nous nous confesserons mille fois, et bien sûr nous avons fait des erreurs, comme chacun. Mais les souligner sans cesse à quelqu'un qui se dévoue corps et âme, c'est ou une ignorance incroyable, ou une volonté de nuire assumée.

Blésois, nous ne serons plus non plus votre diaconesse. Quitte à retrouver le temps de vivre, autant le faire pleinement. Soyez soulagés, un hérétique a l'air de vouloir occuper l'église et dire des messes. Vous voilà rassurés, nous nous doutons. L'église n'aura jamais été aussi pleine qu'avec lui.
Nous n'occuperons donc plus notre place au conseil municipal.
Le cabinet médical ne sera plus non plus ouvert sur demande, ça aussi ça prend du temps, et il nous est inconcevable de nous rendre compte que les malades se sentent en droit de nous malmener pour être guéris, ou en droit de nous accuser de les ignorer quand une réponse par pigeon ne leur arrive pas dans l'heure. Plus de consultation, plus d'essences, plus rien. A bas le dévouement.

En dernier mot, sachez que nous laisserons aussi nos autres charges en Orléanais. Nous avons bien compris qu'ici, celui qui s’investit se voit attendre au tournant avec une masse de reproches et de griefs. Ne vous demandez plus pourquoi le Duché n'est pas si peuplé que d'autres. Ainsi, nous ne prendrons plus de garde de meneuse de maréchaux, nous ne nous occuperons plus du doyennat de l'université ni n'y donnerons des cours. D'autres, sans doute, se batterons pour récupérer ces rôles... Ou pas.

Bon vent, Dieu vous garde, s'il en a encore le courage.

A.

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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Eliwena_aybara

Eli ayant été planté a l'abbaye Saint Thomas par Dame Ayena se demande qui va bien pouvoir s'occuper de sa pastorale en prévision de son Baptème.

Elle revient donc a la Cathédrale pour s'y asseoir en attendant que son remplaçant ou remplaçante se manifeste bientôt en soupirant.
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Maestoso

Récemment diacre de Patay, l'évêque Thimoté lui a proposé de s'occuper des croyants en pastorale qui furent abandonnés, c'est naturellement qu'il rejoint la cathédrale pour trouver à attendre la jeune Eliwena dont il avait entendu parler. Il était visiblement là pour réparer une partie des dégâts causés par le départ impromptu de l'archidiaconesse Ayena. Après l'avoir saluée, il s'approche d'elle et lui murmure posément :

Bonjorn Eliwena, tu as toujours envie de faire ta pastorale ?

Eliwena_aybara

Eli se leva en voyant arriver une personne qui se dirigeait dans sa direction, surement un assistant de l'évêque Thimote songea t'elle.

Lui sourit largement lorsqu'il s'adressa à elle

Bonjorn Eliwena, tu as toujours envie de faire ta pastorale ?

Le salut a son tour avant de lui répondre

J'attends ce moment avec impatience je ne changerai certes pas d'avis rendue si près du but.

Je me demandais si Laudas, un ami qui doit me rejoindre dans quelques instants pourrait se joindre à moi car il désire lui aussi se faire baptiser.

Lui sourit en attendant sa réponse puis dirige son regard vers l'entrée de la Cathédrale espérant le voir arriver.

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Maestoso

Il sourit, "si près du but" alors qu'elle n'a pas même commencé la pastorale, c'est l'optimisme des jeunes gens ! Une pastorale hélas, prend beaucoup de temps. Il lui répond calmement :

Très bien, je me présente, Apollon Maestoso, diacre de Patay & de Blois. L'évêque m'a demandé de me charger de toi notamment.

Nous ferons alors cette pastorale à trois, pourvu que ton ami soit assidu.
Suis-moi, nous allons reprendre les cours à l'Abbaye, et dis à ton ami de nous rejoindre promptement.

Laudas

Laudas arriva à la majestueuse Cathédrale D’Orléans.
Un peu perdu, il trouva son chemin grâce aux indications de la belle Eli qu'il aperçu justement en compagnie d'un Sieur.

Ha! Eli, tu es là!

Il se racla la gorge, et repris ses paroles un ton plus bas

Pardonnez-moi, je n'ai pas l'habitude de tels endroits.

D'une voix, plus basse, il se présenta à l'homme, qui, à en juger par l'apparence, devrait être leur guide dans leur apprentissage.

Votre Éminence, c'est un honneur. Je suis Laudas.

Maestoso

Débordé de besogne, le vieux diacre voit un homme venir & se pieusement présenter.

Bonser sieur, je serai votre professeur, et ma fonction ne me donne pas droit au titre d’Éminence, appelez-moi Révérend, ou simplement mon frère.

Il l'invite à le suivre & fait de même avec la jeune femme.

Mais allons, pressons mes enfants, suivez-moi à l'Abbaye Saint-Thomas, nous avons beaucoup d'étude devant nous.

Thimote

Une moine du diocèse était en voyage afin de faire propager la nouvelle, une affiche au porche de chaque église afin que chacun soit informé de cette annonce.

[quote="Thimote"]

Citation:

Nomination d'Apollon Maestoso comme Archidiacre d'Orléans,

Nous, Thimoté Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la nomination de Frère Apollon Maestoso au poste de d'Archidiacre d'Orléans. Lui qui arrive à un moment important pour notre Diocèse où la foy renaît.

Nous lui offrons notre bénédiction épiscopale par cet acte de nomination et lui souhaitons de réussir la lourde tâche que nous lui confions.

Dieu sait la vérité,

Fait à Orléans, le 24e jour du mois de juin de l’an de grâce 1465.

Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans

Thimote

Citation:

Révocation et interdiction de reprendre une fonction religieuse pour Ayena,

Nous, Thimoté Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Révocation avec interdiction de reprendre une fonction religieuse de Sœur Ayena au poste de d'Archidiacre d'Orléans.

Nous prenons cette décision suite au fait que Ayena a désertée ses fonctions lors d'une absence d'une durée d'un mois et demi pour motif impériaux d'ordre familiaux et maladie.

Celle-ci a abandonné les fidèles alors qu'elle avait préparée des cours pastoraux et certaines cérémonies abandonnés en cours de route. Le non respect de ses engagements qui sont de remplacer l’évêque en cas d'absence, les responsabilités qui lui incombait n'ont pas été respectées.

Nous invitons donc cette personne a s'excuser auprès des fidèles qui ont été affecté par ce départ précipité.

Nous lui offrons notre bénédiction épiscopale par cet acte de nomination et lui souhaitons de réussir la lourde tâche que nous lui confions.

Dieu sait la vérité,

Fait à Orléans, le 20e jour du mois de juin de l’an de grâce 1465.

Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans

Melina_de_valverde

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Mise sous interdit

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

Teska

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le cinquième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole

--Crieur_ecclesiale

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Commissionnement d'une missa

Nous, Son Éminence Arnault d'Azayes, Marquis d'Ancône, Seigneur d'Eyguières, Cardinal romain électeur de la paroisse de Saint Ripolin des Anges, Archevêque d'Arles, Vice-primat francophone du SRING, Premier vice-primat français, Légiste pontifical, Chancelier de Cyril Kad cardinal d'Azayes,
En notre qualité de Chancelier de la congrégation de l'Inquisition,

Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, disons, statuons et ordonnons la commission de la missa Marie Clarence de la Rochefoucauld-Mirandole pour enquêter et auditionner suite à la plainte déposée contre frère Maestoso. Dépouillons de toute autorité tout évêque, officialité épiscopale ou inquisiteur enquêtant sur ladite plainte.

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le cinquième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

---------------------------------

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Convocation et temps de Grâce pour Maestoso

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis commissionnée et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

Maestoso

un temps de Grâce de 7 jours à daté de ce jour

Pour rappel :

Citation:

Article 12 : Passé le temps de grâce, toute personne convaincue d’hérésie, de faute d’hérésie, ou d’apostasie, qui ne s’est présenté elle-même, devient suspecte.

Article 19 : Si Le suspect cité ne comparaît pas – qu'il se cache, ait pris le maquis ou choisi l'exil, il est systématiquement condamné par contumace "comme hérétique par sentence définitive". Ceci implique la confiscation immédiate de ses biens qui seront vendus aux enchères au profit de l'autorité qui détient le pouvoir spirituel supérieur sur le lieu où le condamné était domicilié.

Par la même annonce, appelons tout les habitants et fidèles à témoigner. Toute personne ayant des informations qu'il juge essentielle quand au comportement du prévenu, de divers faits est invité à venir faire sa déposition.

Pour rappel

Citation:

Article 11.2 : Le témoin dénonce toute implication personnelle dans la « perversion hérétique » du prévenu. Il doit jurer de garder la foi aristotélicienne et d'abjurer toute hérésie.

Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole

Roland_cartier

Citation:

« Alors, Dieu décida de leur permettre d’apprendre ce qu’était l’amitié, afin que, plus jamais, un humain n’en tue un autre. »
I-2-VII-6

Aux fidèles de France, de Berry et d'ailleurs,
À l'universelle aristotélité,
À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,
Salutations et bénédictions cardinalices.

Pour l'assemblée des évêques de France,
SE Arnault d'Azayes, cardinal-archevêque d'Arles,
Premier vice-primat de France.

Donné à Rome le huitième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

---------------------------------

--Soeur_marie_clarence

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Commissionnement d'une missa

Avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, disons, statuons et ordonnons la commission de la missa Marie Clarence de la Rochefoucauld-Mirandole pour enquêter et auditionner suite à la plainte déposée contre Teska. Dépouillons de toute autorité tout évêque, officialité épiscopale ou inquisiteur enquêtant sur ladite plainte.

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le douzième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

---------------------------------

--Soeur_marie_clarence

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Convocation et temps de Grâce pour Teska

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis commissionnée et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

Teska

un temps de Grâce de 3 jours à daté de ce jour

Pour rappel :

Citation:

Article 11.2 : Le témoin dénonce toute implication personnelle dans la « perversion hérétique » du prévenu. Il doit jurer de garder la foi aristotélicienne et d'abjurer toute hérésie.

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le douzième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole

--Soeur_marie_clarence

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Convocation et temps de Grâce pour Teska

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis commissionnée et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

Teska

un temps de Grâce de 3 jours à daté de ce jour

Pour rappel :

Citation:

Article 11.2 : Le témoin dénonce toute implication personnelle dans la « perversion hérétique » du prévenu. Il doit jurer de garder la foi aristotélicienne et d'abjurer toute hérésie.

Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole

--Soeur_marie_clarence

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Verdict du procès de l'Inquisition à l'encontre de l'Archidiacre Maestoso.

Sujet :

Fonction de l'accusé

Lieu :

Missus:

Pour rappel :

Citation:

1.1. La justice d’Eglise est compétente dans les cas : d’hérésie, de schisme, d’apostasie, d’insulte ou de diffamation envers l’église, ses institutions, ses membres ou ses enseignements.

1.2. La justice d’Eglise connaît de toutes les violations des dispositions du droit canon, en particulier des actes d’insubordination des clercs à l’encontre de leur hiérarchie.

Article 6 : Dans l’articulation des sources du droit, la Justice d'Église puise ses sources, dans l'ordre, chaque source citée prévalant sur la suivante :
- Du Dogme Aristotélicien
- Des Doctrines
- Du Droit Canon
- Des accords, traités ou concordats validés par les autorités compétentes de l’Église
- De la coutume jurisprudentielle
- De l’usage

L'accusé ayant juré sur le livre des vertus la vérité et reconnus le dogme, les doctrines et les enseignements de l ‘Église Aristotélicienne

1. Comportement déplacé en tant que fidèle et au regard de sa fonction incluant :

* Comportement insultant envers les fidèles,
* Comportement agressif envers les fidèles,
* Comportement déviant et non vertueux en tant que citoyen et guide spirituel dans la communauté temporelle,
* Tentative d’assassinat sur un enfant.

Les accusations, témoignages furent multiple sur ce sujet vaste. D'abord de spéculation sur marché avoué aux témoins, l'accusé a été aussi en aveux lors de son procès d'insultes (ânesse, idiote, imbécile pour quelques mots entre autres) et de propos déplacés envers les fidèles. Il a reconnu également avoir coupé les cheveux avec mains boueuse et au couteau d'une dame alors que celle-ci ne voulait pas, reconnu avoir dessiné un phallus sur le front d'une autre dame, tenter d'étrangler un enfant à mort pour le pire des cas.

Toutefois, il avoue les faits sans pour autant s'incriminer la faute la rejetant une fois sur l'alcool ou sur un supérieur ou une tierce personne rejetant ainsi sa responsabilité dans les faits tout au long du procès.

L'accusé précisant que les faits date d'avant son entrée en fonction.

L'enquête ne nous à permis de révéler le caractère erroné de ces propos. Certes certains de ces faits remontent à avant sa nomination mais pas tous. Ainsi le dessin phalliques date de début juillet (selon les propos de plusieurs témoins dont un étranger au duché) comme d'autre propos diffamant tenu après le 26 juin.

Aussi, l'accusé n'a pas mentionné s'être confesser avant son entrée en fonction, ce après notre question de savoir s'il en avait été le cas et si oui, par qui. Autant reconnait il ses fautes, autant n'a t'il jamais dans le procès fait aveux de repentit, de regrets sincères.

De par ces faits, en tant que fidèle Maestoso n'a pas eu une attitude digne de vertu mais encore plus en tant qu'Archidiacre entrant dans la fonction ecclésiastique sans même suivre les enseignements du dogmes ni les appliquer puisque de ses péchés, il n'éprouve aucun regret ni n'a jamais demander confession que ce soit avant ou post son entrée en fonction.

En résumé sur ce sujet :

* Nous avons décelé mensonges après qu'il ai juré sur le livre des vertus.
* L'accusé est en aveu mais sans repentit, ni conscience morale de ses actes.
* L'accusé n'a jamais reçu le sacrement de la confession avant et après son entrée en fonction.
* L'attitude de l'accusé porte préjudice à sa communauté de fidèles
* Instauration d'un climat peu propice à la confiance et à la communion.

Nous reconnaissons l'accusé COUPABLE de ces faits.

2. Ingérence dans l'enseignement.

Selon témoin, Maestoso aurait donné une pastorale en taverne et donnerait cours alors que le séminaire de sens est fermé depuis le 26 juin et que Maestoso passe sa licence de professorat.

Ce dernier c'est justifié en expliquant que son prédécesseur faisait ainsi (prédécesseur enseignant avant la fermeture officielle). Que la taverne était un enseignement factice d'entrainement et qu

Il a reconnu donner cours à Eliwena & à son compagnon Laudas, dans l'abbaye Saint-Thomas d'Aquin.

Nous reconnaissons l'accusé NON COUPABLE de ces faits. Ou plutôt non responsable de ces fait mais prescrivons une surveillance et enquête plus approfondie sur la gestion du séminaire à voir avec la préfecture de l'enseignement.

3. Insulte et diffamation envers les membres de son diocèse et supérieur.

De plusieurs témoins, nous avons eu les révélations que l'accusé se moquait de son évêque et plusieurs fois dans le procès, ce dernier a effectivement remise certaines fautes sur son évêque comme la gestion du séminaire de Sens.

Il a également insulté et diffamé publiquement des membres de son diocèse. Tout d'abord en la personne de Garance de Grimaud dont le rapport de plusieurs témoins nous fond la mention du mot "ânesse", traité de femme infidèle, d'hérétique. Se plaignant lors du procès devant tout le public que cette dernière ne faisait pas son travail alors que cette dernière débute à peine.

Lorsque nous le questionnons sur le séminaire de Sens dont il est justifié au final, il a également mit dans le même panier pour se justifier une autres diaconesse, Hecat de Blois. Cette dernière nous ayant interpellé pour signaler que Maestoso lui avait envoyé des courriers sur divers sujet en ayant encore mentionné la diaconesse Garance comme simple d'esprit.

Nous reconnaissons l'accusé COUPABLE de ces faits.

4. Entorse au droit canon : non-respect de la hiérarchie de l'Eglise selon divers points :

* Insinuation erronée de nomination ou révocation auprès des fidèles et des diacres.
* Création de fonction non renseignée dans le droit canon : le poste de sous-diacre.

Un témoin nous avait averti que verbalement, Maestoso lui avait confié vouloir révoquer une diaconesse et nommé hors :

Citation:

Article 10 : L’Archidiacre – le quadriptyque causal :

La cause matérielle = Il doit être fidèle de l’Eglise. A défaut de Vicaire Diocésain, il ne peut y avoir qu'un archidiacre par diocèse ou archidiocèse.
La cause efficiente = Il est nommé par son évêque.
La cause formelle = Il est intronisé par l'évêque qui le nomme.
La cause finale = Il a la charge d’aider et suppléer son évêque dans la gestion du diocèse.

Et selon le droit canon, seul l'évêque ou un curé d'une paroisse peut nommer les diacres. Maestoso est a été en aveu lors du procès sur le sujet et à récidivé dans sa faute lors d'un courrier envoyé à la diaconesse Hecat. Lui expliquant que s'occupant des diacres, il pouvait les révoquer. Il déroge ainsi à la responsabilité de l'évêque ou du curé en outrepassant volontairement sa fonction.

Pour le second point, il a avoué au procès avoir parlé à une fidèle de vouloir nommer et révoquer une diacre pour mettre la fidèle au poste de sous-diacre. Donc re nomination de sa part mais aussi le terme "sous-diacre" ne figure pas dans le droit canon.

Nous reconnaissons l'accusé COUPABLE de ces faits.

5. Abus de pouvoir :

Du point 4, nous remarquons que l'accusé se sert de sa fonction pour asseoir un confort personnel et abusé de son pouvoir.

Aux fidèles, il aurait tenté d'usé de son titre de religieux pour extorquer des témoignages d'après une témoin. Témoignage contre un dame et dont l'affaire était clôture puisque le fils de cette dernière était victime de possession. Le cas dépendant donc de la confrérie des exorcistes.

Lors du procès, Maestoso à invoqué avoir demandé un témoignage oui mais pour un cas de sorcellerie non le cas invoqué par le témoin. La témoin nous ayant renseigné que Maestoso avait demandé les états civils et religieux de la dame, il est difficile de tirer la vérité de ces faits. Nous en déduisons qu'un des deux ment sans pouvoir ici décelé la vérité à notre grand regret.

Toutefois, durant le procès, les courriers d'une diaconesse nous ont permis de décelé que Maestoso se servait effectivement de sa fonction pour menacer de révocation, de nomination sous des questions voilées.
Cependant, ceci se rapportant au point 4 et ne pouvant être jugé deux fois :

Nous reconnaissons l'accusé NON-COUPABLE de ces faits.

6. Entorse au dogme : nomination de la créature sans-nom.

L'accusé à reconnu avoir nommé la créature sans-nom lors du procès. les faits se déroulant en public après nomination dégradante de fidèle, il aurait avoué préféré répété le surnom que le nom du "diable".

Hors, le Très-Haut tel qu'il nous l'est compté dans le chapitre de la Création à décider lui-même de ne pas nommer la créature prônant la voie du plus fort. L'archidiacre c'est dont permit une fantaisie personnelle outrepassant les enseignements de l'Eglise. Lors du procès, ce dernier à reconnu qu'il s'agissait là d'une impropriété selon ses termes, il est donc en aveu

Nous reconnaissons l'accusé COUPABLE AVEC REPENTANCE de ces faits. Entendons que les faits sont avérés mais que l'accusé a fait démonstration de regret lors du procès

CONCLUSION.

Pour les 6 chefs d'inculpations rassemblés, l'accusé est reconnu coupable de 4 d'entres eux.

L'accusé fait preuve d'un comportement non vertueux comme fidèle de l'église mais en tant que représentant de la Sainte Eglise Aristotélicienne romaine. Dégradant l'image de cette dernière, diminuant la confiance des fidèles pour l'Eglise, non respectueux de ses collègues. Mentant après avoir juré sur le livre des vertus, moqueur, désintéressé par la justice, il n'a fait montre d'aucune repentance pour les faits graves qui lui étaient reprochés et remet systématiquement la faute sur autrui. Un courrier durant procès nous à bien montré qu'il n'a cure des avis d'autrui et se présageait déjà avoir plus à faire d'ici quelques semaines. De sa fonction, il a montré sa méconnaissance du droit canon et du dogme.

Ainsi il est clair que laisser la situation tel quel en Orléan avec l'accusé serait un danger pour la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine et lui nuirait gravement. De même que pour la cohésion des fidèles et du diocèse.

La peine de l'accusé sera transmise prochainement et en conséquence des actes dont il a été jugé.

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le vingt-quatrième jour du mois de juillet de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII.

Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole

--Soeur_marie_clarence

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Mise sous interdit

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis commissionnée et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

la mise sous interdit de frère Maestoso

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--Soeur_marie_clarence

Citation:

Fiat justicia pereat mundus
Jugement divin de Teska et finalité de son corps.

Nous, Mère Marie-Clarence de la Rochefoucault-Mirandole, Vice-préfète de l'office de Saint Théodule, Exorciste, Magister au séminaire Saint-Benoit de Noirlac et Inquisitorial d'Arles, Maitre des novices de Noirlac et Sainte Illinda,
En notre qualité de Missa Inquisitionnis commissionnée et secrétaire de la congrégation de l'Inquisition,

l'anathème post-mortem de Teska et son incinération

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Hecat

Thimote a écrit:

Citation:

Nomination d'Hécat comme Archidiacre d'Orléans,

Nous, Thimoté Lovian Méléagant, Évêque d'Orléans, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la nomination de Soeur Hécat au poste de d'Archidiacre d'Orléans. Cette annonce faisant suite à l'enquête par l'Inquisition en la personne de Frère Apollon Maestoso, Archidiacre faisant fonction à ce jour.

Nous lui conférons notre bénédiction épiscopale par cet acte de nomination et lui souhaitons de réussir la lourde tâche que nous lui confions.

Dieu sait la vérité,

Fait à Orléans, le 8ème jour du mois d'août de l’an de grâce 1465.

Le Père Thimoté Lovian Méléagant
Evêque d'Orléans

_________________

Thimote

L'Evêque d'Orléans était arrivé en ce début d'après midi de lundi afin terminer les préparatifs de la Cathédrale qui allait recevoir le conseil ducal d'Orléans, pour afin de préparer la bénédiction. La cathédrale était prête depuis hier il n'y avait que quelques finissions, elle pouvait accueillir les conseillés ducaux et les quelques invités. Les cloches sonnaient l'appel aux fidèles et proclamait l'ouverture de la cathédrale.

Thimoté s'avança sur le parvis de la Cathédrale, il s'approcha de l'autel. Puis il se dirigea vers les orgues de la cathédrale qui chantèrent subitement. Il avait laissé les portes ouvertes, le son harmonieux parvenait donc sur la place devant la cathédrale où le peuple faisait silence...

Il n'y avait plus qu'a entendre que tous le monde entre dans la cathédrale ainsi que le conseil soit présent

.

Ninouchka

Elle s'était apprêtée avec soin, comme toujours, puis avait pris le chemin d'Orléans.

A son arrivée devant la cathédrale, elle vit que les grandes portes étaient ouvertes, signe qu'une cérémonie allait avoir lieu. Un autre signe qui ne trompait pas c'était le son des cloches qui résonnait dans l'air de la capitale. Il disputait au chant des orgues l'annonce de la bénédiction des Elus ducaux.

Elle gravit les marches saluant d'un sourire les Orléanais qu'elle reconnaissait et qui s'étaient approchés de l'édifice religieux.

Elle entra dans la cathédrale, s'aperçut qu'elle était la première. Elle s'avança vers Monseigneur Thimote, s'inclinant profondément et respectueusement devant lui

Mes respects Monseigneur.

Elle lui sourit

J'espère que vous allez bien
_________________

Rosemay

C'était le jour de la bénédiction des élus du conseil. Il ne s'agissait pas d'être en retard et Rose mit un soin tout particulier à sa toilette avant de se rendre à la cathédrale. Tom viendrait surement la rejoindre sous peu.

La journée s'annonçait belle et les cloches retentissaient déjà dans la ville, elle pressa le pas. Sur le parvis, la grande porte laissait échapper les sons d'un l'orgue. Au passage la jeune bailli salua quelques personnes d'un sourire aimable et pénétra dans l'édifice.

Elle aperçu Ninou et Monseigneur Thimote et remonta l'allée centrale pour aller les saluer.

Monseigneur mes respects dit elle en s'inclinant devant l'évêque. Puis se tournant vers Ninou elle posa une bise amicale sur sa joue. Le bonjour Ninou contente de voir que je ne suis pas en retard. Leur souriant elle ajouta... Comment allez vous tous les deux ?

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Hecat

C'était le jour de la bénédiction des élus et pour une fois elle avait décidé d'y assister. Et c'est dans une très jolie robe et non dans sa tenue d'Archidaconesse qu'elle entrerait dans la maison du Seigneur contrairement à ces dernières semaines. Après qu'Anselme l'ait conduit sur le parvis de la cathédrale, elle pressa le pas, se signa arrivée devant les portes ouvertes et s'enfonça dans la nef pour rejoindre les présents. Elle approcha d'eux et leur sourit avant de les saluer.

Bonjour à tous !
Comment allez vous ?

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Tomrone

Les cloches de la cathédrale retendirent, et ils s'appelèrent au jour de la bénédiction des élus du conseil. Rose avait déjà prit le pas vers la cathédrale et Tom en fit de même, le temps de finir de se préparer.

Arrivant à temps devant le parvis, il aperçut déjà du monde sur celui-ci. Il s'approcha salua Ninou d'une bise sur la joue, d'un sourire Hecat et s'inclina devant l'Évêque avant de se mettre à côté de Rose.

Bonjour à tous ! Monseigneur, mes respects ! Belle journée n'est-il pas pour une bénédiction ?
_________________

Ptitbroth

Ptit en ce jour particulier, Ptit avait revêtit une belle tenue et Isabeau une robe qui tourne,
les cloches se mirent à sonner alors qu'ils étaient en route pour la cathédrale, une fois sur le parvis,
ils rejoignirent les élus déjà arrivés ainsi que L'Evêque d'Orléans.

Bonjour, Monseigneur et chers collègues
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Thimote

Il était vrai qu'il faisait beau en ce jour de bénédiction, après ces quelques jours de pluie, il était temps qu'un rayon de soleil ne sorte le bout de son nez...

Ninouchka, Rosemay, Hecat, Tomrone, Ptitbroth, Je vais on ne peut mieux et vous même? Bienvenu dans notre Sainte Cathédrale d'Orléans! Quel plaisir de pouvoir vous y accueillir! Effectivement en ce beau jour ensoleillé! Plaisant après les quelques jours de pluies que nous avons eu! J'espère que vous allez tous aussi bien que moi!

Dame Hécat, cela change de vous voir sans votre soutane, je m'étais déjà habitué...mais cette robe vous va à ravir!

Hecat

Ils furent vite rejoint par Tomrone et Ptit son ancien douanier préféré. elle leur sourit également.

Bonjour à vous deux.
En effet c'est une très belle journée.

Puis se tourna à nouveau vers Thimoté, souriant davantage.

Merci Monseigneur.
Il est vrai que je commence à en prendre l'habitude aussi mais la j'en profite ne de pas être devant l'autel et pouvoir m'habiller normalement. Bien que j'aime beaucoup ma tenue d'officiante, j'ai tout de même un faible pour les belles toilettes je dois bien l'avouer. Je suis coquette que voulez vous ? Mais je ne pense pas que le Très-Haut m'en voudra pour ça.
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Chadada

Le jeune Mathevet pressait le pas, il n'était pas en avance. Et il faut bien dire que cela la foutait mal, un Gouverneur qui arrive en retard à la Bénédiction de la Chambre des Elus...
Il fut déjà rassuré de voir que la cérémonie n'avait pas commencé et encore plus de se rendre compte qu'il n'était pas le dernier.

Les cloches sonnaient encore quand Chadada gravit au pas de courses les marches qui le séparaient du parvis. Il retira sa toque pour saluer l'Eveque d'Orléans.

Monseigneur bonjour, merci encore à vous pour l'organisation de cette cérémonie importante aux yeux de nos élus. Souriant il ajouta. Je me tiens bien entendu à votre disposition pour le déroulement de la cérémonie.

Il salua ensuite un par un les élus présents ainsi que les personnes qu'il reconnaissait dans l'assistance.
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Silfiac

Un courrier par-ci, un courrier par-là, hop, ça c'est fait, Mince c'est aujourd'hui la bénédiction !

Hop un ptit tour dans son appartement à Orléans, histoire d'être présentable pour rentrer dans la cathédrale.

Une fois arrivé, devant l'entrée, Silf regarda l'intérieur de la cathédrale, petit sourire, je n'étais pas le dernier !

Puis entra donc dans le lieu.

Monseigneur, Bien le bonjour, je vais de ce pas rejoindre mes camarades

Ladymarie

Isabelle avait eu vent qu'il y avait bénédiction des Élus aujourd'hui. Elle revêtit une jolie robe espérant voir son Asamco et surtout qu'il la trouve toujours belle.

Elle se signa en entrant. Souriante elle salua les gens qu'elle connaissait et ceux qu'elle connaissait pas.

C'est un peu inquiète qu'elle se rendit compte que son chéri n'était pas présent. La jeune fille prit donc place derrière la Cathédrale et attendit la suite.
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Asamco

lundi 1er septembre 1462, à la Caserne de l'Ost Orléanais.

Vite, ce n'est pas le moment d'être plus en retard. Asamco avait été retenu par une réunion à l'Ost et devait maintenant se rendre en vitesse pour la bénédiction des élues. Heureusement que ses beaux habits l'attendaient dans son dortoir. Il changea son uniforme d'officier, enfila ses autres vêtements et hop! Direction la Cathédrale.

Quelques minutes plus tard, devant la Cathédrale d'Orléans.

Enfin arrivé, ouf ! Il entra le pas pressé, ne s'étonnant pas d'y voir déjà plusieurs personnes. Il se demandait si Isabelle serait déjà arrivée et la trouva sans mal à l'arrière de la cathédrale. Pas très difficile de la voir, comme toujours, elle était si ravissante. Quel idiot pouvait-il être, il arrivait en retard et elle devait sans doute l'attendre. Avant même de dire bonjour aux autres, il se dirigea vers elle.

Bonjour toi ! Qu'est-ce qu'elle te va bien cette robe ma chérie. Tu es magnifique, on dirait un ange !

Il aurait voulu passer plus de temps afin de parler avec la douce Isabelle, femme qu'il aimait terriblement, mais il devait passer le bonjour à ses collègues et à l'Évêque.

Si tu veux bien m'attendre mon amour, j'en ai pour une minute. Je dois aller saluer mes collègues.

Il se dirigea donc vers le groupe d'élues et de l'Évêque. Il salua chacun d'eux avec le sourire, présenta ses respects à Monseigneur Thimote avant de retourner près d'Isabelle en attendant le début de la bénédiction.

Shantaram

Shanta se rendit en la Cathédrale d'Orléans pour assister à la bénédiction des élus. Elle ne faisait pas partie du conseil ducal mais mettait un point d'honneur à être témoin de cette cérémonie - Plusieurs de ses anciens collègues des précédents conseils ducaux y étaient, et ses amis aussi. En sa qualité de mairesse de Blois, elle savait le travail et l'investissement de chacun d'eux au sein du Conseil ducal, les Maires étant membres participants de la CDE.

Elle avait participé à deux mandats ducaux juste avant celui-ci et une telle cérémonie n'avait pas eu lieu. C'est une bonne idée que la remettre au goût du jour pensa-t-elle...

La jeune mairesse salue les personnes rencontrées et alla s'asseoir dans un coin de la nef centrale, attendant la suite.

Thimote

De plus en plus de fidèles affluèrent au sein de la cathédrale, il y avait un certain temps que celle-ci n'avait pas été aussi fréquenter, certains avaient déserter mais...Monseigneur savait quoi dire pendant son sermon profitant de la situation pour en parler justement..., mais il était heureux de pouvoir rencontrer ces personnalités importantes qui s'investissent pour le bien du Duché d'Orléans. Il avait toujours été fort attaché au duché...pour y être né il y a quelque année. L'église étant difficile à intégrer et il faut souvent voyager pour évoluer et avoir des élévations de charge il avait fait le nécessaire mais il était revenu sur ses terres natales. Demain, il sera peut-être tenu à prendre une charge supérieur mais s'il devait partir...ce ne serait pas loin du Duché d'Orléans, peut-être même qu'il aurait une paroisse de ce duché dans ses attributions!

Lorsque l'on est amoureux d'une terre, il est difficile de s'en défaire...être amoureux..un comble pour un évêque...ah oui mais d'une terre ce n'est pas de l'amour qui le détacherait de sa voie...de l'amour qu'il a envers le très-haut.

Il sourit aux quelques arrivant et répondit au salutation.

Chadada c'est un honneur pour moi. Cette cérémonie est aussi un soutient pour les élus d'Orléans qui le méritent, s'impliquer avec autant de passion, d'ardeur et surtout de volonté c'est important et nous en avons besoin!

Silfiac, Ladymarie, Asamco, Shantaram, bienvenu à chacun en cette sainte-cathédrale d'Orléans. Merci à vous pour votre présence.

Pouvez-vous me dire si il y a des absents ou si nous pouvons commencer?

Chadada

Chadada fit un tour de la foule du regard, essayant d'apercevoir l'ensemble des élus. Il grimaça un peu avant de revenir à l’Évêque.

Il nous manque quelques élus je pense. Mais entrons dans la cathédrale peut-être et commençons, cela devrait faire se presser les retardataires j'imagine !

Il sourit à l’Évêque.
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Dotyy

Elle était en retard. Terriblement en retard même. Pas qu'elle avait oublié la cérémonie non, elle avait tout bonnement oublié l'heure. Elle pestait encore contre elle-même quand elle arriva devant l'église. Elle c'était préparée en vitesse, enfilant la première robe qu'elle sortit de l'armoire sans se soucier si elle convenait à ce genre de cérémonie... Pas le temps de faire des chichis... Puis bon, elle était Dotyy. Personne ne serait choqué sauf si elle avait choisi une petite tenue pour la nuit mais heureusement ce ne fut pas le cas.

C'est donc en courant, joue rouge, robe relevé pour aller plus vite qu'elle arriva devant tout le monde. N'importe qui aurait eu honte à se cacher dans un trou mais pas la rousse. On assume son retard et son état.

Bonjour à tous. Pardon pour le retard mais j'arrive à temps à ce que je vois.

Puis se tournant vers l'Evêque.

Monseigneur, quel plaisir de vous rencontrer. Je suis Dotyy de Manchecourt.

Elle le salua poliment puis alla faire la bise à tous. Pas de jaloux tout le monde aurait le droit aujourd'hui aux lèvres de la rousse sur sa joue. Puis elle suivit les autres à l'intérieur.

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Valeria053

Val courait un peu partout depuis son retour, plein de chose à rattraper et c'est donc tout naturellement qu'elle arriva en courant à la cathédrale, elle grimpa les marches, une fois sur le parvis, elle rajusta sa coiffure, sa robe et sa couronne toujours de travers celle la enfin voilà elle était prête, une grande inspiration pour reprendre son souffle et elle entra.
Elle salua les personnes présentes et ses collègues.

Monseigneur pardonnez mon retard, même si je suis impardonnable de ne point être à l'heure à l'office.

Elle s'inclina doucement et alla s'installer pour suivre l'office.
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Alienor28

Aliénor arriva comme de bien entendu en retard très prise par ses fonctions diverses lui laissant peu de répit, sans compter son époux absent qui lui manquait de plus en plus. Elle avait pris le temps de se préparer tout de même et de mettre une robe pour changer.
Elle entra dans la cathédrale sans bruit et salua les personnes présentes puis l'Evêque

Monseigneur et Gouverneur veuillez pardonner mon retard à l'office

Elle s'inclina et s'installa pour ne pas faire plus attendre les élus présents

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Thimote

Toujours de plus en plus de personnes arrivèrent à la cathédrale, tout le monde avait suivi l'avis de Chadada et tous étaient rentrés dans la nef afin de faire courir les quelques retardataires, mais personne n'était vraiment en retard...ils avaient tous le temps, cette journée était consacrée aux élus du duché et ca méritait bien d'attendre car en ce jour, la cathédrale serait remplie et l'église était présente, visible, et mise à l'honneur aussi car il y a ici une preuve que l'église et le pouvoir temporel peuvent travailler ensemble, fêter, et se respecter. Orléans était un diocèse que Monseigneur Thimoté ne regrettera jamais d'avoir eu à sa charge! Il aurait du mal à quitter cette région mais il ne sera jamais très loin de son duché natal!

Dotyy de Manchecourt, je suis enchanté de vous rencontrer il lui avait fait un bise-main. Il ne connaissait pas la charmante demoiselle qui s'excusait de son retard mais il la salua en souriant Point de retard...nous sommes dans un havre de paix et d'amour...et l'amour n'est pas chose pressé nous avons le temps c'est un honneur et un plaisir de vous accueillir tous en ce lieu!

Thimote

La nef s'était remplie, plusieurs fidèles étaient venus, les conseillers...

Le prélat avait quitté sa place pour se rendre dans la sacristie. Quelques détails à règler, mais rien de bien crucial. Rien de bien long non plus, car quelques instants après, l'Evêque d'Orléans et les chanoines de la cathédrale se trouvaient dans le narthex, saluant les derniers fidèles prenant place. Monseigneur de Namur avait sa crosse, de bois joliment sculpté, tandis qu'un chanoine tenait sous son bras le Livre des Vertus, reliure de cuir et signets de soie, un tiers tenant la croix processionnelle, d'or incrustée de bijoux, et quelques autres maints cierges allumés.

Pendant un moment, seul le bruit du bois que l'on accroche, sur lequel on s'assoit, le bruit des chausses que l'on frotte sur les dalles de pierre et quelques forts et audibles chuchotements emplissaient la cathédrale, lorsque soudain...

Premier chant, que le choeur grégorien, dans le jubé, entonne avec vigueur.

Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tous les genoux fléchissent.

Les clercs du chapitre diocésain ajoutèrent leurs voix à ceux des moines. Ceux-ci ont entre-temps formé un cortège présidé par l'Evêque: c'est la procession d'entrée. Le saint livre est porté bien haut tandis que le petit groupe remonte la nef. Tous firent honneur à l'autel pour ensuite aller prendre place.

Monseigneur de Namur prit quant à lui place derrière l'autel pour prononcer les usuelles paroles de bienvenue.

Messeigneurs et excellences, mais surtout chers frères et fidèles, je ne saurais être plus heureux, car rien n'est plus beau que de voir des élus remercier notre Très-Haut. C'est la manifestation la plus profonde de respect envers le message, les enseignements de notre prophète Aristote.

C'est aussi une occasion pour nous de nous rassembler. La messe est porteuse de paix et d'amitié, mais aussi de concorde. Par cette messe de bénédiction, ce n'est pas un Conseil qui demande à Dieu protection, mais un peuple qui apporte protection à ses nobles élus.

L'Église porte les messages et unit peuples et politiques.

Nous prions donc en jour pour la paix et la concorde, chevaleresques valeurs. Et c'est cela qui devrait nous réjouir.

Maintenant, je suggère que nous récitions ensemble le crédo, signe de notre foi en ce que nous avons si saintement réalisé

Ce qu'il fit avec passion...

Je vous laisse réciter votre crédo les amis

Chadada

Le jeune Mathevet avait entonné avec enthousiasme le chant d'ouverture de cette cérémonie, assis sur les premiers bancs en compagnie des autres membres de la Chambre des Élus.
Il écouta ensuite avec attention les paroles de l’évêque avant de réciter à son tour le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète
le fils de Nicomaque et Phaetis
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote
à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Éternelle.

Amen.
_________________

Rosemay

Rose avait écouté le chant du choeur grégorien s'élever sous les voûtes de la cathédrale puis récité le credo avec ferveur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète
le fils de Nicomaque et Phaetis
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote
à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Éternelle.

Amen.

_________________

Alienor28

Aliénor écouta le début de l'office et se mit à réciter le credo avec ses collègues en cœur

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète
le fils de Nicomaque et Phaetis
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote
à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Éternelle.

Amen.
_________________

Tomrone

Et voilà, s'était parti, la cérémonie commença et Tom récita en coeur le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote son prophète
le fils de Nicomaque et Phaetis
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote
à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Éternelle.

Amen.
_________________

Thimote

Le prélat déclara ensuite :

Mes enfants, Conseillés du Gouvernement d'Orléans, par cette onction, je vous lave de vos pêchés, et vous invite a régner sur le Duché d'Orléans en bon père de famille et en suivant les préceptes aristotéliciens.

Vous vous élevez en ce jour en intégrant celui-ci. Si vous êtes désormais, en tant que représentant du peuple, amené à diriger vos gens, qui vous doivent obéissance et respect, n'oubliez cependant que vous serez leur égal, devant Dieu, lors de votre trépas.

Aussi, je vous invite a vivre dans la vertu, afin que votre existence vous mène en le Paradis Solaire. Pensez au bien que le pouvoir qui vous a été confié peut apporter à tous. Usez de vos mains pour le propager! Merci de vous voir aussi dévoués pour notre Duché. AMEN

Tous, nous demeurons égaux devant le Très Haut lors de notre jugement.

Je vous bénis !

La bénédiction venait de se terminer. L'évêque d'Orléans avait sorti le vin afin que le partage se fasse.

Hecat

Elle avait profité de passer par la cathédrale avant de se rendre au château et y affiche son annonce.

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Kaherdin

La cathédrale d’Orléans… Elle était majestueuse, pleine de lumière colorée par les multiples vitraux, d’arabesque sculptée, de pierre peinte, de tableau et de bois gravé.

Kaherdin la voyait pour la première fois. Il était passé par Orléans en coup de vent lors de son arrivée dans le diocèse et n’avait pas eu le loisir de la visiter avant d’emménager à Patay et de prendre la charge de l’église du village.

Oui, cet édifice était un hommage au Très Haut et l’évêque était admiratif du savoir-faire des artisans qui avaient œuvré à sa construction. Kaherdin inspectait chaque détail avec attention, surtout les gravures sur bois car son père était charpentier, il lui avait appris les rudiments du métier et avait ainsi transmis sa passion du bois. Mais l’ébénisterie, c’était une autre paire de manches !

Un acolyte eu finalement le courage d’interrompre son supérieur dans sa contemplation afin de lui rappeler le pourquoi il était à Orléans aujourd’hui. Kaherdin se redressa et adressa un sourire chaleureux à l’acolyte, le jeune garçon lui rappelait ses propres années de formation il y a une dizaine d’années. Du haut de ses vingt-six ans, l’évêque était un jeunot parmi ses paires, mais son prédécesseur monseigneur Thimote avait cru en lui et lui avait permis de se tenir ici aujourd’hui. Kaherdin était bien décidé à faire en sorte de ne pas décevoir son mentor, aussi suit-il l’acolyte jusqu’à la sacristie où il donna l’ordre de faire sonner les cloches et revêtit son aube de cérémonie.

L’évêque se rendit ensuite jusque sur le parvis de la cathédrale pour accueillir les participants à la bénédiction des élus.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Hecat

Le jour de la bénédiction des nouveaux élus du duché était arrivé. Cela faisait 15 jours que la liste ECO était en poste et malgré quelques petites déconvenues qui avaient réduit leur effectif, ils allaient aujourd'hui recevoir la bénédiction de l'évêque, afin que le Très-Haut les gratifie de ses biens faits durant la durée de leur mandat. Elle avait choisit une de ses plus belles robes et une fois prête, elle rejoignit son coche dans lequel elle monta aider d'Anselme et prit la route d'Orléans pour rejoindre la cathédrale. Une fois arrivée devant le parvis, elle descendit sourire aux lèvres et marcha vers son supérieur hiérarchique.

Bonjour Monseigneur.
Comment allez vous ?

Elle espérait que les autres ne tarderaient pas, car il faisait assez frais en ce lundi de décembre.
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Woainy.de.rohan

Woainy avait peur d'arriver en retard mais quand elle arriva enfin sur le parvis de la cathédrale elle ne trouva présente que Sœur Hécat et Monseigneur Kaherdin.
Elle alla au devant d'eux pour les saluer...

Bonjour, Monseigneur, bien heureuse de vous voir en ce lieu...

Puis, s'adressant à Soeur Hécat

Vous voilà bien magnifique dans cette robe, Ma Soeur, et contente de vous revoir également.
J'espère que vous allez bien tous les deux ?

Pour cette occasion assez spéciale, Wo avait revêtue la robe que lui avait confectionnée son amie Théréza, comme cadeau de mariage. De plus Wo se trouvait fort jolie dans cette toilette dont les couleurs lui allait très bien.

Ce n'est pas tous les jours qu'on faisait parti du Conseil des Élus et qu'on recevait la bénédiction d'un Évêque, tout de même.
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Dealius

Dealius, s'habillât et pris le chemin de la cathédrale où se déroulerai la bénédiction des nouveaux élus.

Il pressât légèrement le pas, se disant que de toute façon il serait forcément en retarddonc inutile de courir.

En arrivant devant la cathédrale, il pris le temps de l'observer, il n'avait pas eu l'occasion de la contempler d'aussi près et admirât le travail de précision effectué.

Il revint à lui, se rappelant l'objet de sa venue et vît Monseigneur Kaherdin, Hécat ainsi que son amie Woainy sur le parvis.

Bonjour, Monseigneur, ravi de vous revoir en ce lieu, dit-il à l'évêque en souriant. Il saluât Hécat et fît une bise a Woainy.
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Silfiac

Arriver au pied de la cathédrale, il salua Dealius, puis fit une bise à WO et Hecat, déjà arriver sur les lieux.

Puis l’évêque était présent pour les accueillir, la messe était bien évidement pas commencer.

Bonjour Monseigneur, merci encore à vous de vous avoir libérer pour nous.

Kaherdin

Les nouveaux élus arrivaient un par un. Sœur Hécat tout d’abord, suivit de dame Woainy, puis le sieur Dealius et enfin le gouverneur Silfiac. L’évêque accueillit chacun comme il se devait.

Ma foi, je me porte fort bien, j’ai rarement autant voyagé. Je suis ravi également de voir chacun d’entre vous et c’est tout naturel pour moi de venir bénir le nouveau conseil.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Edward

Le jeune Commissaire aux Mines et aux grands travaux vint, ravi, pour la bénédiction de la CdE. Il salua d'un sourire les présents. Il reconnu l'homme qui avait traversé le Duché jusqu'à Gien pour deux mariages. Il le salua à son tour et rejoint le groupe en attendant la cérémonie.

Ludovicus

arrive a la cathedrale saluant les personnes presente

Bonjour a vous tousse.

retire son haume, main sur la garde de son epee ce place pour la ceremoni en attendant le debut.
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Rosemay

Le nouveau conseil allait être béni, Rose commençait à en avoir l'habitude, mais c'était toujours un plaisir de se rendre à la cathédrale.

Elle s'habilla chaudement, ces dernier temps elle n'avait pas la grande forme, mais en arrivant sur le parvis, alors qu'elle pensait voir Thimote, elle fut prise d'un léger malaise, celui qui se tenait sur les marches n'était autre que l'évêque chargé de son divorce. Elle s'arrêta un instant pour reprendre contenance et s'avança le plus dignement possible pour le saluer.

Le bonjour Monseigneur dit elle d'une voix étranglée par l'émotion en s'inclinant et tentant d'accrocher un sourire sur ses lèvres.

D'autres membres du conseil étaient déjà présents mais Rose se contenta de les saluer d'un signe de tête et d'un petit sourire avant de s'installer au fond de la cathédrale.
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Asamco

Le prévôt arriva à la cathédrale le pas très pressé. Il n'avait nullement envie d'être le dernier arrivé. Il était débordé par le travail en ce moment et courait bien plus qu'il ne marchait. Il arrêta un moment sur les marches de la cathédrale, afin de replacer ses habits et de reprendre son souffle. Il entra et salua ses collègues ainsi que monseigneur Kaherdin. Il attendit la suite des événements.

Ezze

il courut comme jamais afin d arriver a peu prés a l heure pour une fois
il arriva essoufle et tout rouge devant le parvis de la cathédrale

Bonjour.....pffffff comment ça va,je suis pas en retard?pfffff

se parlant tout bas a lui même

idiot la prochaine fois par a l heure....

i se redressa et repris son souffle,et regarda tout le monde avec un grand sourire,pour caché sa gène
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Lucky.luke

Lucky se promenai sur la grande place. Il devait se rendre à la cathédrale pour assister à la bénédiction de élus et arriva tranquillement devant la belle bâtisse sur sa jument qui l'accompagnait dans tous ses voyages.

Il s'arrêta sur le parvis de la splendide cathédrale et laissa sa jument aller se désaltérer à la fontaine qui n'était pas loin en prenant soin, bien sûr, de l'attacher afin qu'elle ne s'éloigne pas trop ou que quelqu'un vienne l'embêter.

Il monta ensuite les marches de l'édifice et salua d'un signe de tête les personnes présentes. Il ne connaissait pas grand monde à part le tribun de Patay, Dealius, qui était aussi Vice-Chambellan et Commissaire au Commerce, Woainy, la Porte-Parole, qui tenait très bien son rôle d'ailleurs vu son côté très grande gueule et un peu (beaucoup ?) gamine, sire Edward, le Commissaire aux Mines et aux grands Travaux, avec qui il aimait bien travailler, Sœur Hécat qui avait fait sa pastorale et, bien sûr, Monseigneur Kaherdin, l'évêque d'Orléans et curé de la paroisse de Patay.

Il serra la main à Dealius ainsi qu'à Edward en faisant un sourire à ce dernier puis présenta ses hommages à Sœur Hécat pour la remercier de lui avoir fait passer sa pastorale.

Bien le bonjour ma Sœur. Je suis heureux d'être ici en ce jour béni en compagnie de vous tous. Je voulais vous remercier chaleureusement pour m'avoir fait passer ma pastorale. dit-il en faisant une petite révérence à Sœur Hécat. Il me faut maintenant trouver un parrain ou une marraine pour mon baptême et j'espère trouver cette personne très prochainement.

Se tournant vers Edward.

Bien le bonjour à vous sire Edward. dit-il calmement en souriant.

Il se mit ensuite un peu sur le côté au cas où d'autres personnes arriveraient et attendit la suite...

Melvinho

Le jeune homme toujours en retartd arriva à son tour, tout le monde ou presque était déja arrivé dans la cathédrale. Il entra très discrètement pour éviter de faire du bruit. Il alla prendre place et salua ses collègue d'une voix aussi basse

Hecat

Quelques minutes déjà qu'elle patientait voyant ses colistiers arrivés les uns après les autres. Elle leur sourit, les saluant. Puis un sourire plus chaleureux à Lucky.luke qui vient assister à la cérémonie.

Bonjour Lucky, ravie de vous revoir.
Vous n'avez pas à me remercier, ce fut un plaisir de vous guider pour votre pastorale. Et n'ayez crainte je suis sure que vous trouverez un parrain et une marraine pour vous accompagner lors de votre baptême. Il vous suffit d'écouter votre coeur.

Elle lui sourit de plus belle et regarda rapidement si tout le monde était la. C'est qu'il faisait pas bien chaud. Cela semblant être le cas elle se tourné vers son évêque lui souriant.

Monseigneur, les élus sont tous la nous pouvons entrer et commencer.

Puis elle entra, se signa et traversa la nef afin de regagner les bancs du premier rang.
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Kaherdin

L’évêque patientait froidement dans son aube blanche que les derniers élus viennent rejoindre leur confrère. Ce qu’ils firent un à un.

Monseigneur Kaherdin salua sir Edward qu’il avait eu l’occasion de croiser lors des dernières cérémonies que l’évêque avait officié à Gien.
Un homme en arme arriva à sa suite, suivie de dame Rosemay que Kaherdin avait rencontrée dans la triste circonstance de son divorce. Il la salua d’un signe de tête.

Le bonjour dame, je suis heureux de vous revoir dans d’autre circonstance.

Vint ensuite le prévôt qui avait rapidement pu mobiliser une petite escorte pour que l’évêque puisse traverser le duché en toute sécurité, suivit de Ezze tout essoufflé –le clergé était manifestement bien représenté dans cette liste, puis un patichon fit son apparition – un futur membre de la grande famille d’Aristote, et enfin un jeune homme qui se fit discret.
L’archidiaconesse informa ensuite son évêque que l’équipe était au complet.

Parfait, rentrons nous réchauffer à la lumière du Très Haut en ce cas.

Et l’évêque mena la troupe à travers la nef. Tous s’installèrent et le silence se fit. Monseigneur Kaherdin fit signe à la chorale qui entonna un chant tandis qu’une procession d’acolyte amenait le Livre des Vertus.

Rendons grâce au Très-Haut

en Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestiné à être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Épargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fut notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tous les genoux fléchissent.

Le chant prit fin et le Livre fut posé sur l’autel. L’évêque prit la parole.

Très cher représentant du peuple orléanais.
Je vous accueille en ce jour en la cathédrale d’Orléans afin de bénir le conseil que vous avez formé pour représenter le peuple de notre duché. C’est avec plaisir que j’officie donc aujourd’hui pour vous remercier de et vous encourager à convenablement gérer le duché durant ces deux prochains mois.
Merci également d’être ici aujourd'hui, car si le temporel et l’intemporel ne doivent pas s’influencer, ils travaillent néanmoins tous deux au bonheur de concitoyens.
Proclamons maintenant notre foi en récitant le credo de notre Église.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Woainy.de.rohan

Woainy s'était installée au milieu de la nef, elle écouta Monseigneur Kaherdin commencer la messe de bénédiction et sur sa demande récita le credo avec tous ses colistiers.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Puis elle se signa et attendit de savoir si elle pouvait se rasseoir.
_________________

Dealius

Après avoir suivit l'évêque, il s'installât légèrement en retrait et écoutât le chant.
Il récitât ensuite le credo avec ferveur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
_________________

Hecat

Une fois assise, elle ferma les yeux et écouta le chant que la chorale entamait se concentrant ensuite sur les paroles de Kaherdin, rouvrant les yeux avant de réciter le crédo.

_________________

Edward

Le jeune homme écouta le chant et récita le credo lorsqu'on l'invita à le réciter.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Melvinho

Melvinho écouta le chant du credo et récita avec les autres.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Rosemay

Rose écouta les paroles de l'évêque après avoir écouté le chant de la chorale, puis récita le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.
_________________

Asamco

Asamco écouta le chant puis récita le credo en coeur avec ses collègues.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Kaherdin

Une fois que tous eurent récité leur credo, l'évêque poursuivit.

Mes enfants, Conseillés du Gouvernement d'Orléans, par cette onction, je vous lave de vos pêchés, et vous invite à régner sur le Duché d'Orléans en bon père de famille et en suivant les préceptes aristotéliciens.

Vous vous élevez en ce jour en intégrant celui-ci. Si vous êtes désormais, en tant que représentant du peuple, amené à diriger vos gens, qui vous doivent obéissance et respect, n'oubliez cependant que vous serez leur égal, devant Dieu, lors de votre trépas.

Aussi, je vous invite a vivre dans la vertu, afin que votre existence vous mène en le Paradis Solaire. Pensez au bien que le pouvoir qui vous a été confié peut apporter à tous. Usez de vos mains pour le propager! Merci de vous voir aussi dévoués pour notre Duché. AMEN

Tous, nous demeurons égaux devant le Très Haut lors de notre jugement.

Je vous bénis !

Monseigneur Kaherdin fit le geste de bénédiction puis invita les élus et autres fidèles à quitter la cathédrale tandis que la chorale entonnait le chant de fin.
_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Hecat

Le crédo récité, ils se firent ensuite bénir. Quand la cérémonie fut terminée, elle ferma les yeux priant un moment pour remercier le Très-Haut de veiller sur eux. Elle se signa à nouveau et alla remercier son évêque avant de quitter la cathédrale et de rentrer à la Rose Noire, retrouver ses anges.
_________________

Silfiac

Silf récita aussi le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amen.

Une fois fini, il suivi les autres vers la sortie de la cathédrale.

Hecat

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Hecat

[Grande messe de Noël]

Le soir du réveillon était arrivé et la Grande messe de Noël allait bientôt commencer. La de Monferrat était arrivée quelques heures avant l'office afin de parfaire la décoration de la cathédrale et préparer la crèche. Pour cela il avait été convenu que les enfants des clercs du duché seraient déguisés et tiendraient place dans la crèche. C'est ainsi que les 3 enfants de Ladyemeraude et les 5 anges de l'Archidiaconesse se firent habiller pour l'occasion. Les autres membres du clergé arrivant peu à peu et regagnant la sacristie pour se préparer. L'heure approchant tout le monde se pressa pour parfaire sa tenue et se placer devant l'autel, un oeil sur les enfants qui se tenaient non loin d'eux dans le décor de crèche confectionné pour l'occasion, leurs gouvernantes veillant sur eux également. Les cloches retentirent alors et les fidèles franchissaient les grandes porte de la cathédrale.

_________________

Thirius

Thirius, à entendre les cloches appeler à la prière était pleine de joie et de tristesse...
Patay la Grande, avait connue une famine, et cela risque de ce répéter à nouveau à cause de la cupidité de certains....

arrivant sur le parvis la procession du clergé commençais, il s apprêter à rejoindre la foule.

Alfhild

Les cloches de la cathédrale sonnaient et retentissaient dans tout le duché. Une invitation mélodieuse destinée à tous les habitants et les voyageurs de la région. Il ne faut pas être extrêmement croyant pour assister à cette messe.
Un dernier coup d’œil dans le miroir, puis nous avons pris la route.
La nuit tout nous paraît plus beau, même le sont des cloches. Est-ce parce que notre vision diminue et que tous nos sens sont en alerte?
Peut-être.
Après une marche pas trop longue nous sommes enfin arrivée, devant la cathédrale nous l'avons observé tout en nous disant que cela faisait longtemps que nous n'avions pas franchi les portes d'une église. Aucune raison particulière n'a cela. Mais la grande Messe de noël était l'occasion de remédier à cela.
Nous avions passé beaucoup de temps à nous préparer afin d'être présentable. Pas une mèche rebelle ne nous avait résisté, pas de plis disgracieux dans nos vêtements, enfin pour le moment!
Les gens commençaient à affluer. Il était de se mêler à eux, en tout bien tout honneur, hein, et d'entrer dans la cathédrale.

Garot

Il y a de l'affluence devant la cathédrale, les cloches résonnent dans le ciel étoilé. Le froid n'a pas empêché les habitants de se rendre dans le lieu de communion, les gens se pressent à l'entrée pour avoir la meilleur place, pour ne rien perdre de ce magnifique moment. Garot entre et prend place parmi les fidèles.

Cassandre_

Il avait dit que tout ne se passerait pas comme la blondinette l'avais souhaité cette année. La missive qu'elle avait reçu quelques heures plus tôt lui avait serré le coeur. Elle aurait tellement aimé qu'il soit avec eux. Cependant, cette journée et la suite se voulaient festives, alors il était hors de question pour Cassie et Edward de louper la messe de minuit qui se déroulerait à la cathédrale.

Pour l'occasion, elle porterait une robe simple dans les tons, puisqu'elle était rouge. Bien que le noir fasse aussi parti du décors.

A l'appel des cloches, la Castelléo apparu sur le parvis au bras de son châtain. Les émeraudes cherchèrent par réflexe, d'autres visages connus.
_________________

Edward

Le jeune seigneur fit son entré dans la cathédrale avec son aimée à son bras. Il était vêtu d'un lourd manteau brun, lourd par les nombreuses fourrure qui cachaient le gorge du jeune homme. Le temps n'était pas propice à sortir peu couvert. De plus tomber malade était la pire chose qui pouvait arriver à Edward : les prochains jours s'annonçaient être les plus longs et les plus mouvementés pour le jeune homme. Cependant le froid n'allait pas l'empêcher de sortir et surtout pour la messe de minuit.

Il pénétra l'édifice qu'il avait visité quelques jours plus tôt pour la bénédiction des Elus et fit comme sa douce, il chercha à travers la foule encore peu nombreuse, quelques visages familiers. Il reconnu Alfhild, la nouvelle contremaître du Duché d'Orléans qu'il salua d'un sourire sincère. Mais aussi Thirius, l'ancien maire de Patay et enfin Hecat la connétable du Duché d'Orléans pour ce mandat Ducal, sa colistière.

Toujours couvert jusqu'au cou de ses fourrures en raison de la fraîcheur qui habitait la cathédrale, le jeune seigneur s'avança avec sa douce un peu plus dans 'édifice fuyant les portes, qu'il compara au grand nord, afin de protéger son aimée du courant d'air. Il l'enlaça de ses bras une fois stoppé pour la couvrir davantage un temps soit peu.

Ladyemeraude

Sarah venait d'entrer à la sacristie toute souriante en cette soirée .
Bonjour mes soeurs et frères. Je suis heureuse que tout le clergé soit enfin réunis.
Soeur Hécat la crèche est magnifique et le petit Christo aussi
Elle s'avança vers les enfants et fit un bisous sur le front de ces petits trésors.

Se retournant vers Hécat ,

Ma soeur Hécat comment allons nous proceder pour l'ouverture de la messe ?

_________________

Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Javed.

La veille ou la veillée de Noël. La même chose. Il se présente sans son armure, détail à notifier. Tout beau, tout frais. Le jeune homme fait son apparition. Il s'incline devant les habitants d' Orléans, inconnus pour la plupart, à peine discutés avec d'autres. La Cathédrale en impose, grandiose comparée à l'église. Elle brille, d'un éclat de fête. Il plonge dans l'atmosphère, longe la nef, pour le choix de sa place. En silence. La suite serait à la guise de la réunion du Clergé en cette nuit, une veillée. Il salue sur son passage:

B'soir Ladyemeraude, Cassandre, Edward

Ladyemeraude

Sarah attendant que l'évêque débute la messe, entendit Jared la saluer, elle alla vers lui
souriante. Heureuse de le voir à la Cathédral comme promit.

Bonjour Jared je suis contente de vous voir ici lieu. Nous attendons notre Évêque pour
commencer la cérémonie.
_________________

Sacristain et chanoinesse au sein du conseil diocésain!
professeur du séminaire.

Monseigneur_thimote

A DIFFUSER DANS TOUTES LES PAROISSES! ET AUTRES ENDROITS CITOYENS.

Province de Sens

Citation:

Nous, le Père Thimoté-Lovian Méléagant, Archevêque métropolitain de Sens. Au nom de la Sainte Église Romaine et de la Province de Sens
Aux responsables ducaux et Ducs, Vicomtes, Seigneurs, Maires, Conseillers municipaux, Fidèles, Laïcs, aux Peuples et citoyens des paroisses de l'Archidiocèse de Sens et autres contrées, à ceux qui liront ce message et à tous ceux qui ont la foi,
En ce Saint mercredi 14ème jour du mois de janvier de l'an de grâce mille quatre-cent soixante-trois,
En la Province de Sens

Sâlut,

Nous, Monseigneur Thimoté-Lovian Méléagant, Archevêque de Sens, nous avons pris la décision de vous convoquer tous pour un grand concile qui aura lieu en les murs de la Province Ecclésiastique de Sens. Nous insistons sur le fait qu’il est important d’y participer. Nous souhaitons pouvoir travailler ensemble sur les problématiques de l’église et vous exposer les projets qui seront à élaborer. Les participants au premier concile seront nommés membres effectifs de ce concile et nous pourrons statuer quant à la légitimité de l’assemblée et des droits de celle-ci. Les participants peuvent ne pas être baptisés puisque nous pourrons le faire une fois l’intégration au sein de ce concile.

Date maximum de présence au nouveau concile provinciale de Sens est le 18ème jour de ce mois-ci.

Notre objectif est de faire participer ceux qui le souhaitent et de donner la possibilité aux fidèles d’avoir une meilleure situation au sein de l’institution religieuse.

Nous vous remercions de votre participation et nous souhaitons que ceci suscite un intérêt pour notre sainte église.

Tentez l’aventure avec nous !
Dieu sait la vérité.

Le Père Thimoté-Lovian Méléagant,
Archevêque métropolitain de Sens

Code:

[quote][img]http://img11.hostingpics.net/pics/505988sens3.png[/img][img]http://nsm02.casimages.com/img/2009/11/03//091103113914522824781428.png[/img][img]http://img11.hostingpics.net/pics/692491Thimot3.png[/img]

Nous, le Père Thimoté-Lovian Méléagant, Archevêque métropolitain de Sens. Au nom de la Sainte Église Romaine et de la Province de Sens
Aux responsables ducaux et Ducs, Vicomtes, Seigneurs, Maires, Conseillers municipaux, Fidèles, Laïcs, aux Peuples et citoyens des paroisses de l'Archidiocèse de Sens et autres contrées, à ceux qui liront ce message et à tous ceux qui ont la foi,
En ce Saint mercredi 14ème jour du mois de janvier de l'an de grâce mille quatre-cent soixante-trois,
En la Province de Sens

Sâlut,

Nous, Monseigneur Thimoté-Lovian Méléagant, Archevêque de Sens, nous avons pris la décision de vous convoquer tous pour un grand concile qui aura lieu en les murs de la Province Ecclésiastique de Sens. Nous insistons sur le fait qu’il est important d’y participer. Nous souhaitons pouvoir travailler ensemble sur les problématiques de l’église et vous exposer les projets qui seront à élaborer. Les participants au premier concile seront nommés membres effectifs de ce concile et nous pourrons statuer quant à la légitimité de l’assemblée et des droits de celle-ci. Les participants peuvent ne pas être baptisés puisque nous pourrons le faire une fois l’intégration au sein de ce concile.

Date maximum de présence au nouveau concile provinciale de Sens est le 18ème jour de ce mois-ci.

Notre objectif est de faire participer ceux qui le souhaitent et de donner la possibilité aux fidèles d’avoir une meilleure situation au sein de l’institution religieuse.

Nous vous remercions de votre participation et nous souhaitons que ceci suscite un intérêt pour notre sainte église.

Tentez l’aventure avec nous !
Dieu sait la vérité.

Le Père Thimoté-Lovian Méléagant,
Archevêque métropolitain de Sens

[img]http://img11.hostingpics.net/pics/373772ThimotJ.png[/img][/quote]

Kaherdin

L’évêque attendait le cortège ducal sur le parvis de la cathédrale. Revêtu de son aube blanche et coiffé de sa mitre, il scrutait l’assemblée qui approchait sur le fond sonore du carillon qui les accueillaient dans la maison du Très Haut.
_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Ursus

Le cortège parti du Fort de Tourelles, avait traversé Orléans en passant par la Porte Sainte Catherine et les boulevards. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas vu autant de personnes rassemblées et le Duc ne pouvait que s'en réjouir.

En arrivant sur le parvis de la Cathédrale, Ursus aperçut l’Évêque Kaherdin qui les attendait. Il s’approcha de lui et s'inclina.

Que le Très Haut vous bénisse Monseigneur. Comme vous pouvez le voir, c'est un grand jour pour les orléanais.
_________________

Zelenka

La vie ne laissait que peu de choix aux êtres vivants les obligeant à faire ceci ou cela, les retenant loin de ceux qu'ils aiment ou loin des lieux où ils devraient être. Bref c'est ainsi que Zelenka ne pu se rendre au défilé du couronnement, ce qui l'avait chagriné mais des affaires l'avaient retenues à Adonville durant le défilé mais elle se devait d'être présente à la Cathédrale.
C'est ainsi qu'elle arriva sur le parvis de ladite Cathédrale, endimanchée mais toujours armée, seule la pointe brillante de son épée était visible de tous mais qui pouvait bien savoir ce qui se cachait sous son épais mantel de fourrure, à part elle-même.
Elle s'approcha du Duc Ursus afin de lui présenter personnellement ses excuses pour son absence mais la politesse voulu qu'elle le laisse finir son échange avec l'évêque, elle attendit donc sagement non loin d'eux.
Elle s'inclina devant les deux hommes, les saluant tour à tour avant d'engager la conversation avec Ursus

Veuillez excuser mon absence lors du défilé, des affaires urgentes sur mes terres m'ont tenues éloignée d'Orléans. J'espère que tout s'est déroulé comme vous le souhaitiez. laissant un léger sourire se dessiner sur son visage
_________________

Aemilia

Entre le cortège et le défilé. Petit hostel réservé à ceux qui désiraient se changer, où l'agnelle fit escale, retrouvant ses caméristes et son paravent de défilé - elle est maistre-couturière, donc elle a toujours un paravent, c'est logique non? - qui l'attendaient avec sa châsse de rechange. Et après extraction et échange des couches supérieures, l'enfilage de ses boucles blondes dans la résille perlée, et l'épinglage de sa toque à plume, l'Amahir rejoignit la cathédrale. Soulevant délicatement le jupon de sa robe à vertugadin de satin crème et soie damasquinée de Lucques violacée, Aemilia monta les quelques marches la séparant du parvis, et enfin, révérença le régnant comme il se doit.

Vostre Grasce...

Se relevant en souriant, mini-Lexhor posa un regard bienveillant sur celui qui s'amusait à lui faire peur quand elle était enfant, à brandir son épée et à jouer au grand méchant duc. Que le temps passait vite... Depuis quelques jours, ses souvenirs d'enfance remontaient à la surface, insufflant à l'agnelle des envies de déménagement. Qu'en serait-il... Que déciderait-elle...
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien

Ursus

Le cortège arrivait progressivement sur le parvis de la Cathédrale. Les Faucons de l'Ost orléanais prirent position devant les portes afin d'assurer la sécurité. Des éclats de voix retentissaient sur la petite place et cette joyeuse animation réveillerait sans doute les orléanais qui vivaient aux alentours.

D'autres, ayant quelques lieues à parcourir, arriveraient plus tard. Il en était ainsi pour Zelenka, qui n'avait pu se rendre à temps au Fort des Tourelles.

Vous êtes toute excusée Dame Zelenka et vous serez là pour le couronnement. Je vous remercie d'avoir parcouru tout ce chemin pour y assister.

Puis ce fut Aemlia qui vint le saluer. A chaque fois qui la revoyait une vague de souvenirs déferlait dans sa mémoire. D'heureux souvenirs de taverne. Du temps où il s'amusait à faire peur à la petite en prenant une grosse voix et en brandissant son épée. La belle jeune fille qui se trouvait devant lui n'avait plus l'âge de grimper sur ses genoux. Le visage du Duc avait pris quelques rides et elle était Duchesse. Ursus s'inclina devant elle et lui sourit.

Votre Grace. Votre présence éveille en moi de doux souvenirs. C'est un grand plaisir de vous revoir icilieu. Sachez que vous êtes la bienvenue en Orléans.
_________________

Aegidia

la capitaine royale, Dame Aegidia De La Lande Fleurie ,avec ses deux gardes ducaux , était satisfaite car les faucons s'étaient placées ,comme il le fallait sur le parvis .
Elle fît un salut discret au capitaine des faucons .
Elle restait vigilante , car tant que sa grâsce le Duc Ursus ne serait pas rentrer dans la cathédrale ,il faudrait veiller à sa santé .

Elle se tenait donc à ses cotés , la main sur l'épée cachée sous sa cape .
_________________

Della

Et Della avait suivi la foule, toujours accompagnée de son rejeton qu'elle gardait à l'oeil en bonne mère protectrice qu'elle était surtout depuis que ce gamin avait pris l'habitude de lui fausser compagnie.

Puisqu'on arrivait à la Cathédrale, elle pouvait enfin déposer les armes que ses vassaux se chargèrent d'emmener à l'auberge la plus proche, là où ils l'attendaient pour rentrer à Chartres.
Ainsi libérée, elle se sentait plus légère dans sa somptueuse robe made in Clarinha.

Le fils et la mère gravirent les quelques marchent qui menaient à l'entrée de la Cathédrale où ils ne se privèrent pas de saluer l'Evêque comme il fallait le faire, à la suite du Duc Ursus et d'autres nobles déjà arrivés.

Le bonjour, Monseigneur.
Je suis Della de la Mirandole, Duchesse de Chartres entre autres, et voici mon fils Clément d'Amahir-Euphor.
Lorsque cela fut fait, elle se retira, laissant la place aux autres et surtout, filant tout droit devant, pour avoir une place d'où on peut tout voir et entendre, histoire de ne pas s'ennuyer de trop. Puis...il fallait bien que Clément voit tout alors elle le poussa devant elle, histoire qu'on laisse passer "le petit".
_________________

Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Shantaram

Shanta qui avait regardé le défilé se dérouler sous ses yeux, du haut des remparts où elle s'était installée... redescendit tranquillement de ceux-ci et laissa la noblesse, les hommes d'armes entrer dans la cathédrale orléanaise...

Elle reconnut bon nombre de personnes qui devisaient ensemble et s'installaient à l'avant. Le couronnement d'un duc n'était pas chose ordinaire - elle ne voulait surtout pas louper cet événement exceptionnel d'autant qu'il s'agissait du couronnement d'une personne qu'elle appréciait tout particulièrement.

Elle vit entrer son ancienne PSE Dame Della de la Mirandolle... Celle-ci ne l'avait pas aperçue mais Shanta sourit... elle n'avait pas eu l'occasion de la revoir depuis son départ soudain du secrétariat d'Etat. Elle le regrettait mais la vie est ainsi faite... Elle vit un enfant qui l'accompagnait, probablement son fils...

La mairesse blésoise, entra donc dans la cathédrale, s'installa à l'arrière contre un des piliers... Elle était venue seule et souhaitait rester la plus discrète possible, admirant secrètement les belles toilettes, les uniformes et la solennité de la cérémonie...
_________________

Rosemay

Le cortège était arrivé sur le parvis de la cathédrale. Rose salua l' évêque poliment, elle en aurait bien profité pour lui demander si il avait enfin pris sa décision à son sujet, mais ce n'était ni le moment ni le lieu, elle s'inclina donc devant lui avant de reprendre sa place à côté d'Isabelle.

Monseigneur Dit elle simplement en inclinant la tête.

Petit à petit toute la noblesse venait saluer le Duc. Rose pouvait admirer de près les toilettes de ces dames, plus belles les unes que les autres. Elle n'était pas envieuse de tant de luxure, l'important n'était il pas ce qu'il y avait sous l'apparat?

Elle aperçu son amie Shan qui se faufilait à l'intérieur de la cathédrale. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle, la garde était en place, le Duc était bien protégé. Elle s'approcha d'ursus simplement, comme elle le faisait durant les joutes et sans plus de formalité protocolaire elle demanda.

Vôtre Grâce, ce fut un immense honneur pour moi de marcher à vos côtés. Vous connaissez mon respect et mon admiration... Me permettez vous de rejoindre mon amie Shantaram pour suivre avec elle votre couronnement ?
_________________

Dealius

Deal avait attendu que le cortège et la foule suive avant de prendre la direction de la cathédrale tranquillement.

Il marchait sans se presser, admirant quelques paysages dont il n'avait jamais pris le temps d'admirer et arrivât au pied de la cathédrale.

Il fît signe a deux, trois personnes et entrât discrètement pour suivre la cérémonie dans un coin.

Kaherdin

L’évêque accueilli le futur duc, premier à s’avancer sur le parvis.

Que le Très Haut vous bénisse également mon fils. Il est toujours plaisant de voir tant de gens rendre visite au Seigneur.

L’évêque salua ensuite toutes les personnes qui pénétraient dans l’édifice, tant grandes que petites gens.

Le bonjour à bous aussi dame Della, je suis enchanté de faire votre connaissance.

L’homme du Très-Haut salua également dame Rosemay, ce qui lui rappela qu’il devait rendre un jugement à son sujet. La chose avait assez duré. Il finit ensuite par rentrée lui-même dans la cathédrale et alla se placer derrière l’autel. Il attendit que le calme se fit et que chacun soit installé avant de commencer.

Mes chers enfants, bienvenu dans la maison du Très Haut. Débutons la cérémonie en lui rendant hommage.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Exaltation_

Ils s'étaient changés et il rejoignent désormais la cathédrale. Bras glissé sous celui de Belgarath. Il est son otage depuis un mois maintenant et elle ne compte pas le laisser s'échapper. La surveillance était simple, il ne cherchait pas à fuir non plus, il était certainement sous l'emprise de ce qu'on appellerait quelques siècles plus tard le "syndrome de Stockholm ". Il l'avait aidée à choisir sa tenue. Quand ils arrivent enfin à la cathédrale, beaucoup de monde est déjà présent. Elle salue tout à chacun puis ils s'installent dans un des rangs.

L'évêque commence la cérémonie avec le credo qu'elle récite en chœur avec l'assemblée

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Vanduc

Le Presque Chambellan avait rater le cortège ayant eu un contretemps. Il se dépêcha de rejoindre la cathédrale.
Il retrouva certaines personnes qu'il connaissait bien.
La cérémonie commença. Il s'installa donc dans l'un des rangs et écouta silencieusement.
_________________

Ursus

Ce fut ensuite au tour de Rose de venir saluer l’évêque. Ursus était ravi d'avoir pu marcher à ses cotés le long du parcours.

Votre compagnie m'a fait grand plaisir Rose. Vous pouvez bien sûr rejoindre votre amie, si vous le souhaitez.

Ursus s'éclipsa ensuite pour aller se changer dans l’hôtel particulier situé près de la cathédrale. Il revint quelques instants plus tard vêtu d'une simple chemise blanche et de braies noires.

Il s'approcha de l'autel afin de se rapprocher de son épouse, sa fille et bien sûr de l’évêque qui entamait le Credo.

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Della

La manoeuvre n'avait pas trop mal marché, Della et Clément avaient pur trouver place dans les premiers rangs. Ce qui était quand même mieux que de devoir se contenter de deviner ce qu'il se passait près de l'autel à cause des têtes devant soi et du brouhaha des parlottes dans le fond de l'église, comme cela était souvent le cas. Au moins Clément, pieux parmi les pieux, était heureux, il allait pouvoir suivre en direct live la messe de couronnement d'Ursus.

Bientôt la cérémonie débuta et la Renarde récita le Credo avec conviction.
« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »
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Parait qu'on est en deuil et qu'il faut le faire savoir. C'est fait

Rosemay

Rose salua le Duc en s'inclinant comme il se doit et le remercia.

Merci votre Grâce c'était une joie pour moi aussi.

Elle s'inclina devant la Duchesse et salua Isabelle également.

Duchesse ... Isabelle ... Ce fut un honneur de vous accompagner.

Puis la jeune femme s'éclipsa pour rejoindre Shan. Elle la trouva près d'un pilier et vint glisser son bras sous le sien amicalement.

Bonjour ma Shan... Tu as choisi un bon emplacement d'ici on ne va rien rater de la cérémonie.

Mais déjà l'évêque appelait à la prière et Rose se joignit aux fidèles.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

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Ninouchka

Se changer en compagnie de plusieurs autres femmes, voilà qui n’était pas dans ses habitudes mais sa femme de chambre veilla à lui fournir un minimum d’intimité.

Lorsqu’elle fut habillée, maquillée, coiffée pour le Couronnement du duc Ursus, elle quitta l’hôtel particulier toujours accompagnées de « ses hommes » comme les avaient appelés sa filleule.

Ils se frayèrent un chemin dans la foule et leur présence fut une aide précieuse tant il y avait de monde sur la place. La duchesse répondait aux saluts de ceux qui s’adressaient à elle, saluait d’un sourire ceux dont elle croisait le regard et échangeait parfois un mot très court avec l’une ou l’autre relation plus proche.

Ils finirent par arriver au pied des marches de Sainte-Croix et ils les gravirent sans tarder. En haut de celles-ci, l’évêque d’Orléans accueillait chacun avant que tous ne pénètrent dans le magnifique édifice pour entamer la cérémonie.

Leur petit groupe se sépara alors, la Blésoise devant s’installer tout devant pour diverses raisons de protocole ou de facilité.

Elle prit place et dès que l’office commença, elle se joignit aux autres pour un Credo plein de foi

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Shantaram

Shantaram vit avec un plaisir non feint, son amie Rose qui venait de quitter le duc pour la rejoindre. Elle fut émue par cette expression de réelle amitié. Quand Rose lui prit le bras elle ressentit une forte émotion.
Elle sourit ouvertement à Rose et récita à l'unisson le credo.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. "

L'amitié est bien la plus belle des choses en ce monde...
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Aegidia

Dame Aegidia n'avait pas laissé sa grâsce le Duc Ursus , seul pour allez se changer . Elle avait attendu dans le salon de l'hôtel particulier puis avait raccompagné de Duc dans la Cathédrale .Il s'installât près de son épouse et de sa fille .
Elle s'installât debout dans l'allée ,le plus près possible de sa grâsce ,que la bienséance lui imposait .
Elle avait demander aux deux autres gardes , de prendre place sur les fauteuils derrière le Duc .
Elle surveillait régulièrement les personnes qui rentrait dans la cathédrale et qui prenait place .
Le conseil ducal sur les chaises réservées , et les membres de la noblesse dans la partie de la cathédrale qui leur était destinées .
Les habitants entraient encore dans le lieu sacré, quand l'évêque lançât le crédo .
Elle le récitât doucement à voix basse .

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

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Fred.109

Fred qui avait attendu sa Suzeraine, arriva en retard, car elle était passée devant tandis qu'il cherchait sa chemise...Il se fit tout petit et se faufila parmi les nobles en prière pour venir la rejoindre...en catimini...Puis il murmura son Credo...

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

Vanduc

Colin récita le crédo. C'était un moment important autant pour le duché que pour Ursus.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »
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Islington

Islington assistait au fond de la cathédrale à la messe . Il se récita à l'unisson des autres participants le Credo :

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. "

Kalimalice

La Cheroy avait fait comme tout le monde profitant de l’hôtel particulier pour se changer .
Bertille connaissant ses gouts ,elle lui avait préparer deux tenues .Une en femme d'arme et une en noble dame restait plus qu'à choisir .
Kali préférât la tenue que lui avait offerte Keridil ,souvent elle pensait à lui regrettant l'homme devenue ami avec qui elle avait partagé pleins de choses .

Elle demanda à Bertille de la coiffer et pour une fois elle disciplina sa tignasse rousse en une longue tresse .
dernier regard de l'ensemble la tenue verte lui allait à merveille et c'est ainsi qu'elle alla rejoindre la cathédrale .

Rentrant derriere Ursus et suivant les consignes d'Aegidia ,elle se mit derriere lui .Un sourire à Isadam ,elle lui aurait bien décoché une bise ,un petit signe à sa filleule Isabelle .
Le prête ne perdit pas de temps et entama la cérémonie par le credo .

Elle s’exécuta et récita la prière

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. "
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Arthur.d.amahir

Arthur s'était fait discret, car quelque peu en retard. Siégeant un peu en recul pour éviter de déranger la cérémonie qui venait de commencer, il suivait avec attention le déroulement de la cérémonie et priait avec ferveur pour son Duc.
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Ladymarie

Recueillit, Isabelle suivait la cérémonie. Les mains jointes elle pria avec l'assemblée.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. "

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_leanore

Elle n'avait pas suivi le cortège et était allée directement à la cathédrale. Chose étonnante pour Léanore, elle arriva fort en retard et ne put assister à l'arrivée du nouveau duc. Les portes étaient fermées, et on entendait les prières qui réussissaient à passer à travers le bois. Ne restaient sur le parvis que quelques rubans décrochés d'une tenue sans doute et un mendiant assis sur le coin du perron.
Léanore lui donna l'obole puis se glissa doucement dans l'édifice le plus discrètement possible. Celà lui allait tout à fait d'ailleurs. C'était ce qu'elle était depuis sa prime enfance. Elle rejoignit un banc un peu à l'écart et prit le credo en route. Finalement elle n'avait pas encore râté grand chose de la cérémonie.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Galaad_le_pur

Galaad avait escorté la duchesse sur le chemin entre l'hôtel particulier et la cathédrale.
A peine le temps de saluer quelques connaissances sur leur passage et d'adresser un sourire à celles déjà installées un peu plus loin et Ninouchka les quitta pour gagner les premiers rangs. "Ses hommes" allèrent s'installer dans la partie qui leur était réservée.
A l'unisson, Galaad récita le crédo que l'évêque venait d'entonner pour lancer la cérémonie.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »
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Kaherdin

Lorsque la foule eu fini de réciter le crédo, l’évêque s’adressa à nouveau à elle.

Mes enfants, notre prophète Aristote nous l'a enseigné : « L'homme est un animal politique ».
Mais il faut revenir au sens primordial de « politique ». En effet, je m'adresse aujourd'hui à celui qui a œuvré pour la « Polis », la cité...
Nous fêtons aujourd'hui le dévouement d'un homme pour sa cité, pour sa communauté...

J'appelle donc Sa Grâce Ursus à me rejoindre afin qu'il puisse s'adresser à vous.
_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Ursus

Le Credo résonnait encore dans la nef quand l'Evèque Kaherdin, reprit la parole pour lui demander de s'approcher. Ursus regarda l'assemblée qui se tenait tout autour. Il vit ses proches, ses amis, et de nombreuses personnes qu'il appréciait. Il leur devait tant. Il se tourna vers eux et s'inclina.

La cité, Orléans, notre Duché. C'est en effet pour cette raison que je suis icilieu devant vous.

Son cœur cognait dans sa poitrine. L'émotion le gagnait et l’empêchait de trouver les mots. Ce n'était pourtant pas un discours qu'il devait faire. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment. Il regarda la statue d'Aristote qui se tenait dans l'ombre de l'abside cherchant dans sa sagesse les paroles du juste.

Aussi, je fais le serment de défendre cette terre et son peuple, par la diplomatie ou l'épée comme le firent nos prédécesseurs.
_________________

Kaherdin

Monseigneur Kaherdin prit ensuite le bénitier et l'encens.

Duc, vous vous devez d'être vertueux, car vos décisions seront lourdes de conséquences, positives ou négatives, pour l'ensemble de la population de l'Orléanais. En effet, vous devrez toujours garder en tête que vous êtes responsable de nombreux de vos frères et soeurs dans l'amitié aristotélicienne. Vous devrez donc toujours veiller à ce qu'ils puissent s'épanouir dans un monde leur offrant la possibilité de découvrir le message divin.

En retour, et malgré que tous les humains soient égaux devant Dieu, le peuple vous devra obéissance, car Le Très Haut a placé en vous sa confiance. Il vous a chargé de mener à bien ce duché, et vous ne pourrez le faire que si le peuple respecte la loi.

C'est donc une question de respect mutuel de la loi, des valeurs et des principes moraux.

Tout cela nous ramène à la cité idéale telle qu'Aristote la concevait.

En effet, tous les hommes doivent participer à la vie de la cité, cité organisée avec une hiérarchie stricte et reposante sur le respect absolu des enseignements du prophète. Les humains pourront alors vivre dans l'amitié et la concorde et atteindre la perfection divine.

Puis saisissant le goupillon.

Que cette eau bénite du Lac de Tibériade, dans lequel pêchait Saint Titus, fondateur de la Sainte Église Apostolique et Universelle de Rome, vous bénisse et apporte bénédiction à votre conseil et au duché d'Orléans.

Il mit ensuite son doigt dans le Saint Chrême.

Je vous bénis et vous oint de la Sainte Huile. Désormais, vos actions seront faites sous le regard du Très Haut et des hommes ainsi que sous celui de la Sainte Église.

Enfin, prenant la couronne et la déposa sur la tête du Duc, l’évêque conclut.

Par ce couronnement, vous êtes, pour la durée de votre mandat, le représentant du Très Haut sur l'Orléanais pour tout ce qui touche au temporel.
_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Ursus

L’Évêque Kaherdin reprit ensuite la parole pour évoquer les responsabilités du Duc et les devoirs du peuple. Respect mutuel, participation à la vie de la cité, amitié, concorde. Ursus ne pouvait qu'adhérer à ses sages paroles.

Ursus eut droit ensuite à l'eau bénite et à la Sainte huile. Était ce celle de Clovis ? Non quand même, ce n'était pas une couronne de Roi qu'il porterait, mais une couronne de Duc. C'était une grande responsabilité et un grand honneur.

La tache n'était pas facile, mais Ursus avait à cœur d'accomplir sa mission. Il y mettrait toute son énergie, toutes ses forces comme lorsqu'il se jetait dans une bataille.

Le Duc d'Orléans s'inclina devant l'Evéque.

Monseigneur, je vous remercie d'avoir accepter l'office de cette cérémonie de couronnement. Sachez que j'en garderai un souvenir ému.

C'était désormais à Xalta, Kalimalice et de Ninou d'accomplir leur mission : apporter le blason, l'épée et le heaume qui étaient transmis d'un Régnant à l'autre.
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Exaltation_

La cérémonie suit son cours. . Différente de celles qu'elle avait en mémoire. Le changement ce n'est pas si mal: autre évêque, autre façon de faire. Elle a écouté religieusement tout le déroulement, légèrement appuyée contre Bel.garath dont elle tiendrait la main si elle ne se retenait pas. Elle se contente d'effleurer de sa main gantée la sienne. Le jeune homme, oui jeune car elle est plus âgée d'une année ou deux, trois ? Ils s'en amusent d'ailleurs.

Un silence s'installe. Un blanc, un ange passe , deux peut-être et puis soudain, elle réagit, confuse, elle chuchote à Bel:

Excuse moi, je dois sortir du rang, il me faut porter le blason d'Orléans à Ursus.

Des armes qui sont posées non loin d'elle, elle s'en saisit au passage, puis elle s'avance solennelle vers Ursus, un salut respectueux envers l'évêque puis à Ursus. Elle lui offre cérémonieusement l'etoffe bleu fleurdelisé.

Ursus, je suis devant vous en ce jour pour vous remettre les armes du duché d'Orléans. Elles seront vôtres à présent, soyez en digne et faite briller notre duché hors de nos frontières.

Puis elle laisse Ursus réceptionner les armes d'Orléans, enfin elle retourne s'asseoir près de lui.

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Ursus

La Duchesse de Châteauneuf-sur-Loire se trouvait en si bonnes mains qu'elle semblait avoir oublié sa mission. Cela fit sourire Ursus de la voir s'affairer pour retrouver le blason du Duché.

Une fois dans ses mains, elle le lui porta ensuite, très dignement, la tête haute, et Ursus se sentit soudain tout petit devant cette grande Dame. La Duchesse avait énormément donné pour son Duché, et elle continuait toujours de le faire malgré son éloignement. Il avait appris à la connaître et à l'apprécier au fil des années et c'est tout naturellement qu'il avait pensé à elle pour lui apporter les armes du Duché :

D’azur aux trois fleurs de lys d’or, au lambel d’argent.

Dieu qu'il était beau ce blason !

Il chuchota, complice, à son oreille.

Je ne vous ai jamais vu aussi heureuse votre Grasce, et cela me fait grand plaisir. Elfi, la loutre aurait elle enfin exhaussée votre vœu ?

Puis levant bien haut le blason.

Que ses couleurs brillent dans l'azur et que vive le Duché d'Orléans

Lilium in corde suo, Orleans vincet

(Le Lys en son cœur, Orléans vaincra)

Exaltation_

Alors qu'elle lui offrait les couleurs d'Orléans, il lui chuchota à l'oreille. Ce murmure fit naître un sourire radieux et amusé à la fois. La loutre, non elle n'avait pas oublié cet épisode. Comment aurait-elle pu ? Elle se souvient très bien de cet épisode en bord de Loire, un rêve ou non, cela demeurait un instant magique. La loutre lui avait proposé d'exaucer un voeu: la renommée, la richesse ou l'amour. Elle avait demandé seulement un être à aimer. Depuis, elle avait été comblée, certes, son premier époux était mort, elle était "divorcée" du second, mais elle avait aimé et avait été aimée en retour et de cet amour étaient nés deux fils qu'elle chérissait. Et puis depuis peu, il y avait le seigneur d'Aunay sous Auneau et bien que leur relation soit récente, elle appréciait chaque jour qui passait davantage, il l'apaisait.
Un sourire se fait complice quand elle murmure à l'oreille d'Ursus

Je crois, oui.

Et tandis qu'il prononce d'une voix cérémonieuse quelques mots qui trouvent écho en elle, elle s'éloigne de lui. Ursus, elle le connaissait peu , finalement, bien qu'ils aient souvent discuté ensemble du duché et de choses plus légères. Elle l'avait toujours connu œuvrant la plupart du temps dans l'ombre pour la capitale mais aussi pour le duché. Il était devenu avec le temps un pilier du duché, une figure incontournable et qu'on l'aime ou non, c'était un fait indéniable.

_______________________________

Kalimalice

Alors que sa grasce Exaltation Lablanche d’Abancourt ,retournait à sa place .La Cheroy se déplaça à son tour pour prendre l’épée

Elle vit que Xalta prenait place prés d’un de ses amis .Belgarath et Xalta cela pouvait faire un couple hors du commun.
Mais bon le sujet n’étant pas les amours des uns et des autres, il fallait revenir ce à pourquoi elle tenait dans une cathédrale une épée .Elle prit dans ses mains cette épée symbole

Epée qu’elle avait déjà remise une fois à sa grasce Aurae quand celui-ci l’avait battu d’une courte tête pour être duchesse d’Orléans.
C’est avec fierté qu’elle s’avança vers Ursus cet ami de toujours ils avaient grandis ensemble dans le petit village de Montargis

Elle lui tendit l'épée d'Amro, arme du premier duc orléanais nommé par le Roy Levan III de Normandie.

Ursus de Valbois , te voilà Duc d'Orléans. Par cette épée que tu reçois, n'oublies jamais que ton rôle est de défendre ces terres et ces habitants, par la diplomatie, ou les armes.

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Bel

Bel' avait participé au défilé avec les autres nobles Orléanais, et s'était dirigé ensuite vers l'Hostel pour se changer. Forcément, il avait mis moins de temps que X pour se changer, et c'est tout naturellement qu'il attendait devant qu'elle soit fin prête. L'attente valait sacrément le coup. elle ressortie de l'Hostel, resplendissante et après quelques compliments sur sa beauté, et sa tenue, il lui offrit son bras pour que tous deux marchent vers la cathédrale.

Celait faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas remis les pieds. D'ailleurs, il ne se souvenait plus de quand cela datait et pour quelle occasion. M'enfin, ce n'était pas grave. Il saluait les personnes se trouvant sur le parvis, mais saluait beaucoup plus amicalement, d'une franche accolade, les Lames qui se trouvaient la. Il ne les avait pas revu depuis le Berry... ça datait aussi, et c'était toujours un plaisir que de les retrouver, mêmes après de longs mois de séparation.

Puis la cérémonie allait commencer. Il rejoignit rapidement X, puis ils s'installèrent dans les rangs de la cathédrale. L'éternel credo était à réciter, et c'est donc en choeur avec tous les gens qu'il le récita. La dernière fois qu'il l'avait récité, il s'en rappelait très bien... c'était à son mariage. Ca datait aussi, tiens!

Il sourit lorsqu'il sent la main gantée de sa belle l'effleurer, et ne peut s'empêcher de poursuivre ce petit jeu avec elle, l'effleurant aussi, puis d'un coup, elle semble s'affoler. Bel' est sorti de ses pensées puis a à peine le temps de balbutier un "Euh... oui oui, vas-y"

Il lui lâche la main, qu'il avait fini par prendre entre ses doigts puis la laisse filer faire ce qu'elle avait à faire. Après avoir remis le Blason d'Orléans, celui ci se pencha vers elle et murmura quelque chose que bien entendu, personne ne pouvait entendre, même en tendant sacrément l'oreille. Il la regardait, et elle souriait largement, ce qui fit naître un sourire sur son propre visage. Puis elle revint, il lui relaissa sa place, puis se pencha vers elle alors qu'elle s'asseyait "Tout va bien?", puis il lui reprit la main. Ils étaient dans une cathédrale, certes, mais il ne voyait pas pourquoi cela devrait être interdit. Ce ne devait sûrement pas être un péché de prendre la main de la femme qu'il aimait. Et puis, si jamais ça l'était, pas de soucis, il irait se confesser plus tard auprès d'elle. Un nouveau sourire se dessine sur son visage suite à cette pensée.

Ursus

C'était ensuite au tour de Kalimalice d'apporter l'épée des Ducs d'Orléans. Une simple épée, dont le pommeau ne portait pas de pierreries, ni d'or, ni d'argent, mais dont la valeur provenait des mains qui l'avait saisie. Il effleura, un peu tremblant du bout des doigts, le fil du tranchant. Aucune ébréchure, aucune rayure sur l'acier. Une belle lame... parfaite.

Un peu songeur, le Duc se tourna ensuite vers sa suzereval. Que de moments partagés. Que de temps passé depuis les soirées dans sa petite maison. Un feu de bois, un alcool au goût étrange venu d'ailleurs, et de longues histoires que l'on écoutait, les yeux brillants devant les flammes. Kali était plus qu'une amie, c'était une sœur pour Ursus. Alors la prit dans ses bras pour lui donner l'accolade et lui murmurer.

Merci Kali. Qui aurait pu penser qu'on se retrouve là un jour ?

Le Duc d'Orléans saisit ensuite la fusée à pleine main et brandit la lame vers les arcs brisés de la Cathédrale. Que dire d'autres quand se tient à ses cotés, une vaillante guerrière, un vétéran de l'Ost des Faucons ?

L'Orléanais vaincra, fidèle à son Roy.
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Ninouchka

Les duchesses Xalta et Kalimalice avaient rempli leur office.

C’était son tour maintenant. C’était une première pour elle. Jamais encore elle n’avait été appelée à remplir ce genre de mission. Son cœur cognait dans sa poitrine. Elle était émue, se sentait un peu fébrile.

Mais fébrile ou pas, le duc attendait, il fallait y aller. Elle se leva, se redressa, se raidit pour endiguer les émotions ressenties.

Elle prit le dernier symbole qui avait été disposé à proximité, respira profondément, retrouva son calme.

Elle fit les quelques pas qui la séparaient du duc, tenant dans ses mains le heaume.

Elle salua respectueusement Monseigneur Kaherdin puis s’inclina profondément devant le duc Ursus.

Lui tendant le heaume elle dit d’une voix claire

Ursus de Valbois, c’est pour moi un grand honneur de vous remettre ce heaume, signe de votre autorité incontestable en notre duché. Que votre volonté soit respectée par tous tout au long de votre règne. Que celui-ci soit juste et prospère sous la protection du Très-Haut.

Un petit silence, puis

Pour la gloire de notre Reyne ! Pour l’Orléanais ! Vive le duc Ursus !

Ayant, elle aussi, remplit sa mission, elle retourna à sa place, prête à se joindre aux vivats de la foule présente dans la cathédrale et qui ne manquerait pas de saluer le nouveau duc d’Orléans

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Ursus

Après l'épée, c'était au tour du heaume. Le Duc d'Orléans, appréciait beaucoup les valeurs humaines que Ninouchka portait en elle : Toujours prête à écouter, comprendre, et encourager les personnes qu'elle appréciait. Il sourit en la voyant s'approcher et se demanda ce que pouvait cacher son calme apparent.

Il n'eut cependant pas besoin de deviner ce que signifiait ce qu'elle dit ensuite. Le message était clair et se fut au tour d'Ursus de frisonner d'émotion. Le soutien de la Chancelière était fort et d'une force que peu de personnes n'auraient pu imaginer. Ce début de règne n'était pas facile, mais Ursus aimait se battre, relever les défis. C'est ce qu'il avait fait toute sa vie et qu'il ferait toujours.

Exaltation, Kalimalice, Ninouchka, vous détenez en vous les valeurs que chaque Noble devrait montrer : la loyauté, le courage, la générosité et la simplicité.
Vous avez la force et l'esprit de justice des chevaliers. Toujours vous serez là pour récompenser ceux qui le méritent et fustiger les fourbes et les malfaisants.

Vous, Peuple orléanais, soyez digne et fier de votre Duché tout comme je le suis. Si certaines choses ne vous plaisent pas, battez vous pour les changer. Et dites vous bien que seul on n'est rien.

Virtus unita fortior ! Vive l'Orléanais !
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Aegidia

Dame Aegidia était rester silencieuse et attentive pendant la remise des différents symboles les couleurs d'Orléans , l'épée et le heaume .
Elle ne bougeait pas droite et fière a coté de son Duc .

Mais elle surveillait ce qui se passait dans la cathédrale a l'affût du moindre signe de désordre et de mécontentement .
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Della_

C'était joli tout ça, on aurait dit que le temps s'était arrêté pendant que le Duc recevait ses attributs à grands coups de "Vive Orléans et vive la reine !".

C'était calme dans la cathédrale, un peu trop d'ailleurs, ça donnait envie de bailler et de s'étendre en tirant les bras vers le haut et en levant les jambes hors du sol. Mais ça ne se faisait pas. Quoique...bailler...avec discrétion, on pouvait et Della ne s'en priva pas. Une envie subite de chatouiller son fils la prit, histoire de se bouger un peu mais le regard qu'il lui lança la porta à croire qu'il venait à l'instant de lire dans ses pensées. Elle lui adressa un sourire figé.
C'était pas tout ça mais elle commençait à avoir faim et soif.

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Chadada

Le jeune Mathevet, fort pris ces temps-ci, n'avait pu se libérer à temps pour arriver ponctuellement à la cérémonie. C'est donc pendant que celle-ci battait son plein qu'il se faufila à l'intérieur de la Cathédrale afin d'assister à ce moment important qui marquerait à n'en point douter la vie de son Suzerain.

Comme les autres retardataires, c'est du fond de l'édifice qu'il suivit donc la cérémonie, arrivé juste à temps pour voir les emblèmes habituels du Duc d'Orléans remis à Ursus.
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Isadam

La Duchesse de Châteaurenard écouta attentivement les paroles de Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans. S’en suivit la bénédiction et il déposa la couronne sur la tête du nouveau Duc.

Les duchesses se succédèrent, sa Grasce Exaltation remit les armes du Duché, sa Grasce Kalimalice remit l’épée et sa Grasce Ninouchka remit le heaume.
La cérémonie prenait tout son sens. De petits bruits sourds planant dans la Cathédrale, laissaient percevoir l’émotion des Orléanais présents.

Le regard d’Isadam ne quittait pas son bel Ursus. Ces paroles qui raisonnèrent, témoignaient sans aucun doute ses valeurs profondes et sa détermination.

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Aegidia

Dame Aegidia commençait à trouver la cérémonie longue et se posait la question , que faisait l'évêque .
Elle le regardât, il devait communiquer avec Aristote car il avait les paupières baissées .

Il faudrait quand même qu'il se décide à terminer la cérémonie par une belle bénédiction ,car elle avait des fourmis dans les jambes et avait un peu soif .
Elle n'osait pas allez lui parlez ,cela n'était pas très respectueux .Peut-être tousser elle était indécise
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Kaherdin

Durant la remise des symboles, l'évêque restait attentif. C’était la première fois qu’il couronnait quelqu’un et il tâchait de lier ses souvenirs de la procédure avec ce qu’il voyait. Il était tellement concentré qu’il en oublia de reprendre la parole une fois que les armes, l’épée et le heaume furent remis au duc.

Se ressaisissant, il s’avança et proclama :

À présent que les symboles du pouvoir orléanais ont été remis, je — au nom du Très Haut, de son prophète et de son fils — vous bénis. Vous Ursus de Valbois et vous, peuple d’Orléans. Virtus unita fortior ! Vive l'Orléanais !

Se saisissant du récipient contenant l’eau bénite, l’évêque aspergea l’assemblé tout en prenant l’allée centrale afin de clôturer la cérémonie devant les portes de la cathédrale.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Kaherdin

En ce premier juin, c'était devenu une habitude depuis sa prise de fonction au diocèse, l'évêque se trouvait sur le parvis de la cathédrale pour bénir l'assemblée nouvellement élue. Le temps se réchauffait et le soleil, comme animé par toute les âmes pieuse qui y séjournaient, dardait ses rayons sur la cathédrale en propageant les mosaïque de couleurs des vitraux.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Hecat

Ce jour la était un jour important. Celui de la bénédiction des élus. La de Monferrat avait revêtu une des plus belles robes qu'elle avait dans la taille "baleine". A un peu plus de 2 mois et demi du terme, son ventre était rond et proéminent et cela ne facilitait pas les choses pour se vêtir. Heureusement pour elle, elle avait une excellente couturière. Le coche prêt, elle monta prendre place dans celui-ci avec l'aide d'Anselme et prit la route pour se rendre à la Cathédrale. Le trajet terminé, il l'aida à descendre et l'Archidiaconesse traversa le parvis le plus rapidement qu'elle le pu pour rejoindre son Evêque qui attendait la.

Bonjour Monseigneur.
Quel beau temps nous avons la ?

Elle lui sourit chaleureusement discutant un peu avec lui en attendant que les autres élus et les Orléanais désireux d'assister à la cérémonie arrivent.
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Dealius

A peine le temps de finir ses occupations qu'il se rappelât la bénédiction qui avait lieu ce jour. Il sortît en trombe du bureau et filât se rendre à peu de chose près présentable avant de prendre la direction de la cathédrale.

C'est perdu dans ses pensées, qu'il arrivât sur le parvis sans même sans rendre compte. Il mis quelques instants pour voir qu'Hécat et Kaherdin se trouvaient déjà sur place, à quelques pas. S'approchant doucement, il les saluât, joignant un signe de tête en guise de salutation.

Monseigneur, Hécat, ravi de vous revoir.

Il leur adressât un petit sourire tout juste perceptible, retournant machinalement dans ses pensées en attendant que les autres arrivent.

Rosemay

Un jour particulier que ce premier jour de Juin. Les membres du conseil recevraient la bénédiction de monseigneur Kaherdin, Rose mit un soin particulier à sa toilette et se rendit à la cathédrale.

L'évêque était déjà à attendre les élus en compagnie d'Hecat et de Dealius. Elle s'avança en souriant pour les saluer.

Bonjour Monseigneur dit elle en s'inclinant avant d'aller biser Hecat et Deal. Bonjour vous deux voila une belle journée pour une bénédiction ajouta t elle
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Shantaram

La jeune femme en ce jour important pour tout le conseil ducal se mit sur son 31. C'était le jour de bénédiction de Monseigneur Kaherdin.

Elle arriva donc à la Cathédrale d'Orléans, salua Monseigneur et Soeur Hecat déjà présents puis ses amis Dealius et Rose qui l'avaient devancée.

La jeune Gouverneur était émue et légèrement tendue. Pour elle les cérémonies devant le Trés Haut prenaient une importance exceptionnelle. Elle savait l'engagement auquel elle et tous les élus ducaux se soumettaient et savait que ce n'était pas une charge facile ni pour elle ni pour eux. La Bénédiction leur serait très utile pour les aider à travailler sereinement et activement.
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Rosalinde

Premier juin, jour de la bénédiction. Elle le savait sans doute mieux que quiconque puisqu'elle avait elle-même rédigé l'annonce correspondante. Et ce jour elle avait choisi la simplicité d'une robe de lin non-teinte, tandis qu'une guimpe de gaze entourait ses cheveux roux et n'en laissait pas dépasser un seul, comme il seyait à une veuve. Si souvent elle faisait des entorses au code vestimentaire, ce n'était jamais les jours de messe, elle avait suffisamment péché dans sa vie pour courroucer Dieu encore davantage.

Entrant dans la cathédrale, elle se signa, puis alla rejoindre le petit groupe des conseillers. Diable, l'Orléanais ne s'était pas déplacé en masse... Comme pour tout d'ailleurs. Ce duché lui semblait avoir perdu son âme, et elle en était grandement attristée. M'enfin. Les derniers à faire de la résistance étaient là, et elle alla les saluer.

- Bonjour à vous tous.

Et d'ajouter...

- Eh bien ! Je pensais être en retard, en fait non.
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Euronium

La date était pourtant facile à retenir, il se souvenait parfaitement à présent avoir entendu Hecat dire "Le 1er juin aura lieu la bénédiction des élus".
Mais rien n'y avait fait, si on ne lui avait pas rappelé le matin même que la bénédiction était ce jour, Euro aurait complètement oublié.

Et il s'en serait mordu les doigts, car aux vues des premiers jours de travail avec l'équipe ducale, il aurait bien besoin de la bénédiction du Très-Haut pour mener à bien sa tâche.

Il entra dans la Cathédrale, marqua un temps pour apprécier comme il se doit l'ampleur de l'événement.
Puis, il s'avança le long des allées, dans un silence respectueux, afin de ne pas troubler la quiétude de ce lieu.

Ursus.

Le Duc d'Orléans venait en la Cathédrale pour assister à la cérémonie mais non pour être béni. Son eau bénite, il l'avait déjà reçue lors de son couronnement. A chacun son tour!

Il entra le plus discrètement possible dans la nef et s'installa sur un banc à quelques toises des élus.

Quelques uns étaient déjà arrivés. Il les salua en les encourageant d'un sourire.

Islington

Isly arriva sur le parvis de la cathédrale. Il pénétra rapidement dans l'édifice en saluant ceux qui étaient déjà présents .

Il se mit à attendre le début de l'office.
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Hadrian.

Le Chéroy arriva à cheval sur la place située devant la cathédrale. On entendait retentir les sabots de sa monture sur les pavés annonçant alors son arrivée immédiate à la cérémonie. Il mis pied à terre et donna les rênes de son - presque - destrier à qui de droit avant de monter sur le parvis de la cathédrale. Une fois devant la porte, il passa la main sur son habit afin d'en ôter les éventuelles plissures et pénétra dans le monument. Il salua toutes les personnes présentent tout en inclinant le haut de son corps devant les ducs avant de prendre place à côté des autres conseillers élus, debout, afin d'attendre le début de la cérémonie.
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Hecat

Les élus commençaient à arriver les uns après les autres. Un sourire par-ci et une bise par la avant de regagner la nef. Elle se signa en passant la porte et traversa l'allée qui la menait au premier rang face à l'autel. Elle prit place n'en pouvant plus d'être debout et ferma les yeux, mains posées sur son ventre, priant intérieurement en attendant que tous soient arrivés et que la cérémonie puisse commencer.
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Valeria053

Val arriva à la cathédrale, elle ne s'attarda pas fit un signe de tête aux connaissances,et s'installa dans un coin.
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Kaherdin

L'évêque salua chaque arrivant et avait plaisir à retrouver tout les deux mois certain visage. Finalement, jugeant avoir patienté suffisamment pour permettre aux retardataires d'arriver et suffisamment peu de temps pour que les présents ne s'impatiente pas trop, Il finit par rentrée lui-même dans la cathédrale et alla se placer derrière l’autel. Il attendit que le calme se fit et que chacun soit installé avant de ommencer.

Mes chers enfants, bienvenu dans la maison du Très Haut. Débutons la cérémonie en lui rendant hommage.

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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Rosalinde

Eh bien, c'était la foire aux taiseux. Si seulement une telle paix pouvait régner au sein de la CdE ! M'enfin ! Après un haussement d'épaules parlant, elle s'installa dans les premiers rangs et récita le credo.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Dealius

Après avoir fait un rapide signe de tête aux nouveaux arrivants, il entrât et se posât dans le fond lorsque que l'évêque prit place.
Ecoutant, il récitât à mi-voix avec les autres.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Hecat

Elle clos ses prières intérieures et ouvrit les yeux en entendant la voix de l'Evêque. Il faut dire que le calme des lieux saints était reposant pour elle. Elle supportait de plus en plus mal la vue de certaines personnes qui ne lui inspirait que nausées et dégout. Des gens qui se prétendaient aristotéliciens et osaient mettre un pieds dans la maison du Seigneur alors qu'ils étaient juste bon à écraser les autres et à cracher leur venin. Des âmes faibles, guidées par le sans nom. Puis de sa voix douce elle récita le crédo.

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Shantaram

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Shanta récitait en union avec ses collègues, la profession de foi aristotélicienne.
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Islington

Le Blésois récita le Credo espérant qu'un minimum de bon sens et une once de respect de l'autre réintégreraient la Chambre des Elus. Rien n'était jamais impossible et il restait un mois....

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Euronium

Euro connaissait sur le bout des doigts la foi Aristotélicienne, il avait d'ailleurs rappelé récemment quelques uns de ces préceptes à notre soeur Hecat.

C'est donc tout naturellement, en fervent aristotélicien, qu'il récita le Credo, à haute voix.

Hadrian.

Puisque le protocole de la cérémonie était ainsi, le Chéroy récita en chœur avec ses camarades conseillers le credo.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »
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Ursus.

Ursus priait en attendant le début de la cérémonie. Mais nul ne connaitra jamais ses prières, car les pensées doivent rester intimes et secrètes.

Partagé entre la colère et la tristesse, il parvint, grâce à cette prière, à retrouver la paix.

Le temps d'un silence et ce fut le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Kaherdin

Une fois que tous eurent récité leur credo, l'évêque se dirigea vers le pupitre où reposait le livre Saint pour poursuivre par une lecture de la Vita de Christos. Durant la récitation et l’accueil, il avait perçu une certaine tension et des regards noirs entre membres du conseil, aussi choisit-il un texte approprié.

Mes filles, mes fils, mes sœurs, mes frères, entendez la parole de Christos à travers le Chapitre XII du livre de sa vie : le Centurion, la confession et le baptême.

Chapitre XII : le Centurion, la confession et le baptême a écrit:

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des Romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Église.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des Romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leur soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. À vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Une fois la lecture terminée, l’évêque embrassa du regard l’assemblée et reprit.

Par la lecture de ce texte, je voudrais attirer votre attention sur le fait qu’à ses débuts, Christios était vu comme un agitateur par les détenteurs du pouvoir temporel. Cependant, il s’est toujours montré ouvert à l’avis de tout un chacun et prompt à pardonner les fautes des mortels dans le respect de la volonté du Très Haut, son Père. Je vous encourage donc à suivre son exemple.

L’évêque prit ensuite le récipient d’eau bénite et aspergea les rangs en passant entre les rangées.

Conseillés du Gouvernement d'Orléans, par cette onction, je vous lave de vos pêchés, et vous invite à régner sur le Duché d'Orléans en bon père de famille et en suivant les préceptes aristotéliciens.

Vous vous élevez en ce jour en intégrant celui-ci. Si vous êtes désormais, en tant que représentant du peuple, amené à diriger vos gens, qui vous doivent obéissance et respect, n'oubliez cependant que vous serez leur égal, devant Dieu, lors de votre trépas.

Aussi, je vous invite à vivre dans la vertu, afin que votre existence vous mène en le Paradis Solaire. Pensez au bien que le pouvoir qui vous a été confié peut apporter à tous. Usez de vos mains pour le propager! Merci de vous voir aussi dévoués pour notre Duché. AMEN

Tous, nous demeurons égaux devant le Très Haut lors de notre jugement.

Je vous bénis !

Monseigneur Kaherdin fit le geste de bénédiction puis reprit.

Si vous ne l’avez pas encore vu, j’aimerais finalement attirer votre attention sur une réglementation que le conseil diocésain vient de mettre en place.

Citation:

DU DOGME DE L'AMITIE ARISTOTELICIENNE

L'Amitié Aristotélicienne au sens large, qui est une communauté de vie: Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Le baptême introduit le fidèle dans une union avec les autres baptisé et une communion avec les Saints.

Le Baptême, ou rite d'entrée dans l'Église Aristotélicienne, donne au nouveau croyant les prémisses de l'amitié Aristotélicienne parfaite. Cette amitié est encore en puissance et demande à être développée par un contact avec Dieu dans la prière et les sacrements, et aussi par le témoignage de douceur et de compassion avec les autres.

Le baptême introduit donc dans une famille divine et humaine. Divine car il met en relation avec Dieu. Humaine car il intègre dans la société humaine de l'Église Aristotélicienne.

COMMENT INTEGRER LA COMMUNAUTE ARISTOTÉLICIENNE

Conditions concernant les demandes de baptêmes :

- le croyant devra lors de sa demande répondre sincèrement sur ses motivations à vouloir entrer dans la communauté aristotélicienne. Selon la réponse et la sincérité de la personne, le clerc en charge de la demande statuera sur la décision de dispenser la pastorale afin d'accueillir par la suite le futur fidèle.
- Le croyant devra cependant pour prouver sa bonne foy, montrer qu'il assiste régulièrement aux offices dominicales.
- Les demandes faites à moins d'un mois d'une élections ducale et à moins de 2 mois d'une élection municipale ne seront pas acceptées à l'exception que la personne s'engage par écrit à ne pas participer à ces élections. Afin de démontrer que leur démarche est sincère et non par intérêt pour obtenir une éligibilité électorale. Si la personne rompt son serment, il sera demandé au Conseil Nobiliaire de refuser sa candidature.
- Toutefois, il pourra cependant y avoir possibilité que le clergé déroge à ce point. Les conditions seront alors précisées par le clergé.

Le Baptême :

- Une durée de deux semaines minimum sera requise après l'obtention de la pastorale pour recevoir le sacrement du baptême.
- Le futur baptisé devra cependant agir comme un bon Aristotélicien et assister régulièrement aux offices religieux.
- Si tel n'était pas le cas, le clerc en charge d'officier le sacrement du baptême pourrait rallonger la période entre la pastorale et la célébration du baptême.

Le Mariage :

- les futurs mariés devront montrer qu'ils sont de très bons aristotéliciens en assistant régulièrement aux offices.
- Les futurs mariés devront respecter un délais d'un mois et demi après leur baptêmes avant d'entamer les préparatifs du mariage.
- Ils devront lors de leur demande expliquer avec sincérité pourquoi ils veulent s'unir devant le Très-Haut
- Ils devront ensuite faire tout ce qui est nécessaire à la préparation de la cérémonie (préparation au mariage, confession, bénédiction du clerc en charge de la cérémonie)
- La préparation terminée il devra s'écouler minimum 2 semaines avant la célébration du mariage. (délai de publication des bans)

A qui s'adresser :

- Pour toute demande de sacrement, le croyant doit s'adresser au clerc en charge de la paroisse de sa ville, seule personne autorisée à officier dans sa paroisse. Si le clerc ne pouvait cependant ne pas être disponible, le croyant pourrait se tourner vers l'Evèque ou l'Archidiacre en charge du diocèse, qui eux peuvent exercer dans chacune des paroisses du diocèse.
- Dans le cas ou un croyant souhaiterait recevoir le sacrement d'une personne extérieure au diocèse de sa ville d'origine, une demande auprès de l'Evêque devra être faite afin d'obtenir une dérogation.

Rédigé à Sens après délibération du clergé dicésain, le 11 juin 1463,
par Soeur Hécat de Rosemont de la Rose Noire de Monferrat,
Première Archidiaconesse de Sens.

Finalement, il invita les élus et autres fidèles à quitter la cathédrale tandis que la chorale entonnait le chant de fin.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Hecat

Le crédo récité, elle pose l'azur sur l'Evêque, écoutant le passage du livre des vertus qu'elle avait lu de nombreuses fois déjà, s'en étant inspirer pour certains sermons. Puis ferma les yeux quand il passa devant eux pour les bénir avant de les ouvrir à nouveau. Elle se leva ensuite pour aller remercier Kaherdin avant de prendre la route de Fleury pour rejoindre ses anges.
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Hecat

Citation:

Nomination de Garance de Grimaud au poste de Diacre de Blois,

Nous, Hécat de Rosemont de la Rose Noire de Monferrat, Première Archidiacre de Sens , devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Annonçons la nomination de Sœur Garance de Grimaud au poste de Diacre de Blois. Elle aura à cet effet la charge de la paroisse de Blois pour la menée des offices dominicaux et la réalisation de l'ensemble des sacrements communs baptême, mariage, funérailles, Eucharistie.

Nous lui offrons notre bénédiction épiscopale par cet acte de nomination et lui souhaitons de réussir la lourde tâche que nous lui confions.

Dieu sait la vérité,

Fait à Sens, le 16e jour du mois de juin de l’an de grâce 1463.

Soeur Hécat de Rosemont de la Rose Noire de Monferrat,
Première Archidiacre de Sens

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Leanore

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--L_abbe_stouquette

Le Vieil Abbé, voyant l'affiche au dessus, se dit que ça allait être assurément un très beau mariage...
Puis il en vient à sa propre affiche :

Islington

CEREMONIE DE COURONNEMENT DE SA GRASCE VALERIA GAMBIANI DE VALROSE

Orléanaises, Orléanais,

A celles et ceux qui liront ou se feront conter,

Qu’il soit su que le jour du 5 octobre de l’an de Grasce 1463 sera un grand jour ! Celui du couronnement de notre Duchesse Valeria Gambiani de Valrose qui devriendra la XXVIème Régnante de l’Orléanais !

Vous êtes ainsi convié à assister à cette cérémonie qui se déroulera en la cathédrale d’Orléans. Sa Grasce Valeria souhaite que chacune et chacun s’y sente bienvenu.

Soyons nombreux à l’entourer en ce beau jour!

Islington de la Neustrie
Duc de Vitry-aux-Loges, Vicomte de Villemomble, Baron de Bellegarde

Chancelier d’Orléans

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Hecat

Pour toute demande de sacrement vous pouvez contacter directement l'officiant en charge de la paroisse de votre ville ou vous rendre à l'Abbaye Saint Thomas d'Aquin ou à l'Archevêché de Sens.

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Kaherdin

L’évêque attendait le cortège ducal sur le parvis de la cathédrale. Revêtu de son aube blanche et coiffé de sa mitre, il scrutait l’assemblée qui approchait sur le fond sonore du carillon qui les accueillaient dans la maison du Très Haut pour le couronnement de la nouvelle duchesse.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Valeria053

Val se réveilla ce matin là dans ses bras comme chaque matin depuis qu'il avait conquit son cœur, ce cœur devenu si froid par les disgrâces de l'amour qu'elle avait subi. Mais elle renaissait grâce à lui, il lui réchauffait ce cœur meurtri, il la faisait vivre.
Elle se leva et alla à la fenêtre, la lueur du jour pointait à l'orient, elle voyait au loin le clocher de la cathédrale dans le soleil levant.
Le jour était arrivé, le sacre...
Cette angoisse naissante depuis quelques jours s'accentua en elle, elle devenait duchesse d'Orléans.
Elle avait tant subi de déconvenues, d’échecs en huit années, qu'elle n'y croyait plus et pourtant elle était élue, peut être une duchesse par défaut pour certain, mais elle donnerai le meilleur d'elle même pour prouver à ses détracteurs qu'ils la connaissaient bien mal.
Heureusement elle était entourée par ses amis de toujours, les fidèles qui répondaient toujours présents.
Octave avait géré sa sécurité, et ça aussi elle lui en était reconnaissante. Mais des hommes et des femmes allaient se mettre en danger pour elle et cela l'inquiétait.
Il est vrai qu'il y avait eu des tensions à sa nomination, elle avait entendu des "catins" hurlé quand son nom fut annoncé, la colère du peuple elle pouvait la comprendre, l'entendre, car elle aimait les orléanais mais les mots furent blessants, sa force de caractère la fit surmonter mais la blessure était là, par chance elle avait appris à pardonner.
Elle chassa les mauvais souvenirs d'un mouvement de tête, le regarda, l'embrassa et partie enfiler sa robe, celle qu'il avait choisi, une robe simple à leur image.

La robe enfilée, Adelinde lui démêla les cheveux, les laissant libres sur ses épaules.
quand elle revint, il était déjà parti, surement pour organiser sa sécurité.
Un soupir elle aurait tant voulu un autre baiser, ce baiser qui lui donnait tant de force.
Elle enfila sa cape, descendit dans la cours, respira profondément cet air frais automnal.
Elle aurait voulu chevaucher avec zgang, mais le protocole était autre, elle monta donc dans le carrosse, un claquement de fouet du cocher et la voiture partie, elle regardait défiler les échoppes, les gens puis la voiture attelée s'arrêta, le moment était arrivé.
Il fallait descendre, elle attendit, pria, pensa à son cousin Sebbe, à son premier suzerain Fur tous deux partis mais qui étaient ses mentors, elle pria pour les Orléanais sur le front, pour la Champagne, pour tous ceux qui souffraient.
La porte s'ouvrit, on l'aida à descendre et elle avança sur le parvis, monta les marches de la cathédrale, le cherchant du regard, à coup d’œil à ses hommes qu'ils avaient posté pour sa protection.
La garde ducale n'était pas loin non plus.
L'évêque était là, elle se dirigea vers lui

Monseigneur, bonjour, merci de m'accueillir dans la maison du très haut en ce jour important pour Orléans et pour moi.

Elle s'inclina devant l'évêque et espéra le voir non loin d'elle
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Aegidia

Dame Aegidia après une nuit passée à pécher au lac pour sa pitance , avait fait une toilette sommaire dans le lac . Elle espérait ne point trop sentir le poisson . Elle passât rapidement au campement des soldats de l'armée de Asamco déposer sa pêche de la nuit , puis allât veiller près de la demeure de sa grâsce la Duchesse Dame Valeria .

Dès que le carrosse partît de la cour de la demeure ,elle sautât sur son cheval vif-argent pour suivre discrètement et surveiller les ruelles ., on ne savait jamais ce qui pouvait se passer surtout après la révolte des jours passés .
Elle était soucieuse de la sécurité de sa Duchesse .

En arrivant à la cathédrale elle vit que les faucons étaient présents et surveillaient les abords du lieu sacrée .

A peine la Duchesse était sorti du carrosse, qu'elle était déjà descendu de son cheval et confier celui-ci à son fils lancellin, qui était présent depuis l'aube à attendre sa mère .
lancellin , n'oubliez pas de lui donner quelques carottes et attendez près de la cathédrale
Elle suivît respectueusement sa grâsce jusqu'au Parvis où attendait l'évêque .
Elle se mît a la distance correcte pour la protéger et ne point la déranger . Elle posât la main sur son épée cachée sous sa cape .

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Elisel

Elisel avait élu domicile depuis la veille dans son petit appartement d'Orléans. Elle avait fini par s'habituer aux grandes pièces de son château-prieuré, mais une simple pièce, avec peu de mobilier, lui rappelait ses débuts dans le Duché, quand elle était insouciante et papillonnait entre différents postes, testant un peu tout pour trouver sa voie. Avec quelques années de plus, elle s'était assagie, et était désormais satisfaite des choix qu'elle avait faits.
Peut-être que dans quelques années, elle bifurquerait encore, et se souviendrait avec nostalgie de l'époque actuelle ?

Pour l'heure, elle se préparait mentalement à affronter la foule qui ne manquerait pas d'assister au couronnement, que ce soit pour acclamer la nouvelle Duchesse ou la huer. L'âge n'avait pas dissipé chez elle l'appréhension de l'inconnu, surtout de la multitude inconnue. La Duchesse n'avait pas demandé à faire un défilé dans les rues, aussi la blonde avait-elle esquivé le cortège pour se rendre directement à l'arrivée, où tout le monde s'amasserait sûrement près des marches du parvis. Elle espérait que les Faucons ménageraient un accès pour entrer dans l'édifice.

La baronne arriva finalement devant la cathédrale sans trop d'encombres, passant par des ruelles trop petites pour un attroupement. Si elle avait connu en détail le bâtiment, elle serait même passée par une porte dérobée pour se glisser dedans en évitant le brouhaha de l'entrée principale, mais elle s'était finalement résignée.
Elle monta d'un pas résolu les marches du parvis et s'en vint saluer d'une génuflexion l'évêque puis la Duchesse.

Monseigneur, Votre Grasce.

Quelques mots échangés, puis elle rentra rapidement dans l'édifice, pour se placer dans les premiers rangs, et dégager le parvis pour les futurs arrivants.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Octavesaintange.

[Quelques heures avant la cérémonie]

Aux premières lueurs de l'aube, les yeux du capitaine s'ouvrirent, encore lourds de fatigue. La nuit avait été courte, ils avaient répété tous les plans et toutes les situations imaginables dans la nuit, sur la journée qui se levait à peine. Un coup d'oeil au dehors lui apprit qu'il faisait encore nuit. L'heure n'était pas venue de se lever encore.Tout contre lui, il sentait la douce chaleur de son aimée, la sentant dormir encore. Il la laissa dormir encore, la journée qui s'annonçait serait épuisante pour elle. Doucement, il lui remit une mèche de cheveux derrière l'oreille et lui caressa les cheveux attendant qu'elle se réveille. Au bout d'un moment, une heure peut être deux qu'importe, le temps filait si vite à ses côtés, les premières lueurs de l'aube commençaient à poindre, elle se réveilla. Octave l'a rejoint vers la fenêtre à regarder l'aurore qui se dessinait tout juste, le jour qui naissait. Dans ses bras il l'a prit, avant de l'embrasser, puis elle partit s'habiller. Comme le vent Octave fila se laver avant de s'habiller, prenant à peine le temps de s'essuyer. Devant le miroir, il ajusta ses cheveux avec application passant plus de temps à se coiffer qu'il n'en passa pour se laver et s'habiller. Son foulard finissant d'être noué, il se regarda dans la glace, voir si sa tenue était bien impeccable, sans faux plis.

Avant de partir, il enfila ses bottes, faisant attention à ne pas les mettre à l'envers, vérifiant le cirage. Regrettant de ne pouvoir l'embrasser de nouveau avant de partir il se dirigea sur la place de la cathédrale. Etant le premier arrivé, le jour se levait à peine, les faucons ne devraient pas tarder. Les marches de la cathédrale furent grimpés quatre à quatre, comme un enfant, Octave voulait parler à l'évêque avant la cérémonie. Il trouva celui ci affairé dans la sacristie. Poliment il se présenta à lui et entama le dialogue.

Monseigneur ? Pardonnez moi de vous déranger dans vos préparatifs. Je m'appelle Octave Saint-Ange de Bohême-Moravie, je suis le capitaine royal de l'ost orléanais. J'aurai aimé vous parler. Tout d'abord je dois vous faire mes excuses. En effet, je sais qu'il n'est pas de coutume de porter les armes dans la maison du Très-Haut, mais hélas, vu la situation actuelle nous y sommes contraints. D'une part nous sommes en temps de guerre, et le Berry est menaçant, donc nous en alerte, et vous ne devez pas estre sans savoir qu'une révolte a eu lieu il y'a quelques temps... Mais vous avez ma parole que nos armes seront les plus discrètes possibles. D'autres parts, j'aurais voulu savoir si vous aviez un plan de la cathédrale avec toutes les issues et les moyens d'y accéder par l'extérieur...

Après sa conversation avec l'évêque, Octave regagna les marches et s'y assit un instant attendant les troupes. Son regard émeraude se perdit par delà les collines, le jour se levait. Le temps semblait clément, se serait une belle journée, une grande journée, pour elle. Et aussi pour lui un petit peu aussi, il était tellement fier d'elle... Perdu dans ses pensées, il revint à lui entendant le vacarme que fait une armée en déplacement. Il se leva et lissa son pantalon et le bas de sa veste pour en chasser le peu de poussière ramassée sur les marches. Réglementairement il salua ses troupes, inspectant leurs tenues. D'elles aussi il était fier, même s'il se gardait bien de leur dire, à son grand regret, mais être chef c'était cela aussi, être dur, ferme, autoritaire mais juste. En rang devant lui, il commença l'inspection, fit remettre quelques casques pas droit, quelques armures pas assez serrées, distribua une corvée pour une arme mal entretenue. Tout devait être impeccable. Lentement, suivant les consignes, le dispositif se mit en place sous les ordres des officiers. Au centre de la place, le capitaine leva la main en l'air, voir si les archers le voyaient. Octo et Marchal répondirent par l'affirmative en levant eux aussi la main. L'armée était en place, il n'y avait plus qu'à comme on dit...

[La cérémonie]

Au bout d'une attente interminable, le carrosse arriva enfin. Les gens commençaient à affluer massivement, filtrés en amont par l'ost avec le renfort de la maréchaussée. Une foule compacte se pressait autour du carrosse voulant voir la nouvelle duchesse. La garde ducale sécurisa rapidement la sortie de la nouvelle régnante en établissant un cordon de sécurité autour de la voiture. Un regard furtif pour voir s'il l'apercevait. Elle apparut en pleine lumière, brillant de mille feu dans sa tenue d'apparat. Ils avaient choisis tout deux la robe qu'elle porterait, elle était magnifique dedans. Octave en fût subjugué, mais il lui dirait plus tard à quel point il la trouvait sublime dans cette tenue. Bien vite, il revint à son travail, voyant la négligence d'un de ses soldats.

Oh toi là ! Réveil, tu dormiras cette nuit ! Surveille la foule au lieu de roupaner ! Tu me feras deux jours pour t'apprendre !

L'évêque était sur le parvis, et escorté de prêt par la garde ducale, Valéria commença à monter les marches pour aller saluer l'évêque. Le capitaine replongea son regard dans la foule qui semblait plutôt pacifique et euphorique. On jetait des fleurs sur le passage de la duchesse, une vieille femme visiblement paysanne fit même la bise à Octave après lui avoir demandé la permission.

Jeune homme, vous semblez être un homme heureux, profitez en ! Vive la joie et vive l'amour !

Il ne sût jamais qui était cette femme, entraîné ensuite par la foule en liesse, la cérémonie commencerait bientôt et sous les meilleurs hospices.
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Ursus.

Cela faisait déjà quelques semaines qu'Ursus avait cédé la place au nouveau régnant. Dès lors, il pouvait prendre un peu de repos, bien que conflits et menaces pesaient toujours sur le Royaume de France et l'Orléanais. Accompagné de sa fille et de son épouse, le Duc de Chateaurenard se rendit sur la parvis de la cathédrale pour assister au couronnement de la Duchesse.

Quelques personnes étaient déjà arrivées, mais il restait des anneaux libres au pied des contreforts pour attacher les brides des chevaux. Aegidia, toujours fidèle à la Garde ducale surveillait les personnes qui s’approchaient de Valéria. Octave, le Capitaine des faucons, semblait lui aussi sur le qui vive. Il est vrai qu'avec les berrichons, les angevins et les soldats impériaux on pouvait craindre le pire.

Gidi, Octave... Si vous avez besoin de renfort, je ne serais pas loin.

Le baron d'Illiers passa ensuite devant l’évêque et Valéria. Il inclina la tête pour les saluer.

Monseigneur, je suis heureux de vous retrouver.

Puis à Valéria

J'espère que tu as préparé un discours... ou un petit banquet.

Edouard_delaneustrie

Edouard se rendit à la cathédrale car il ne pouvait manquer un tel événement.

Hecat

Son ange s'était réveillée au levée du soleil, la tirant par la même de son sommeil. Elle s'étira avant de se lever et de se pencher sur le berceau d'Eloïse-Marie, la prenant dans ses bras avant de prendre place dans son fauteuil pour lui donner le sein. La petite repu, elle la redressa quelques instants lui tapotant le dos doucement avant de la changer et de la vêtir chaudement. Elle la serra ensuite contre son coeur quelques minutes et la déposa dans son berceau le temps de se préparer à son tour en lui déposant un baiser sur le front. Aujourd'hui la cathédrale allait être de nouveau occupée pour célébrer un couronnement. Ce n'était pas souvent que de grandes cérémonies avaient lieu et c'était toujours un plaisir d'assister à l'une d'elle, peut importe l'évènement. Quand elle fut prête, elle descendit prendre un petit déjeuner pendant qu'Anselme préparait le coche, Roseline quand à elle s'occupait de préparer le couffin de la petite et de la descendre le petit déjeuner terminé. Elle enfila sa cape et grimpa dans le coche, le couffin près d'elle direction Ste Croix.

Quelques minutes plus tard, la voilà arrivée devant l'immense édifice encore désert. Elle profita du calme encore ambiant pour pénétrer dans le lieu saint sans oublier de se signer et se dirigea vers la sacristie. Elle n'avait pas eu envie d'arriver en plein milieu de la cohue et de devoir rester interminablement dehors afin d'éviter à son ange de prendre froid. Petit privilège qu'elle pouvait se permettre dirigeant l'archévêché. Elle se demandait si son petit Evêque était déjà arrivé, mais ce n'était apparemment pas le cas. Peu importe, il ne tarderait surement plus. Elle déposa le couffin bien calé sur un fauteuil, ordonnant à Sorbonne son Bas-Rouge qui la suivait comme son ombre de veiller sur le bébé et se rendit dans la nef principale pour jeter un oeil à la décoration et si il ne manquait rien. Les cierges et les fleurs semblaient bien présents, elle retourna donc dans la sacristie pour lire un peu le temps que l'heure arrive.

Un instant plus tard, des pas se fit entendre et la porte de la sacristie s'ouvrit. Elle posa l'azur sur l'arrivant, lui souriant chaleureusement. Elle le salua et après avoir échangé quelques mots avec lui, elle prit le couffin et sortit de la sacristie pour le laisser se préparer. Elle se dirigea alors vers l'autel pour aller déposer le couffin dans un fauteuil un peu en retrait derrière le banc des enfants de choeur, toujours veillé par Sorbonne tandis qu'elle remontait la nef à contre sens pour admirer les vitraux avant que les fidèles ne soient autorisés à pénétrer dans la maison du Seigneur. Heureusement elle avait choisit une de ses plus belles robes chaudes pour ne pas attraper mal le temps de la cérémonie, car il faisait vraiment très frais.

Elle vit quelques instants plus tard elle vit les enfants de choeur s'activer pour allumer les cierges et Kaherdin sortir de la sacristie et se diriger vers les portes, signe que l'heure de faire sonner les cloches était arrivée. les fidèle et la duchesse allaient bientôt prendre place. Elle avança à son tour, restant un peu en retrait à l'intérieur pour voir ce qui se passait dehors et découvrir les personnes qui arrivaient. Elle reconnue les premières personnes qui venaient saluer l'Evêque, se demandant bien ce que pouvait lui raconter le capitaine de l'Ost qui l'avait prit un peu à part, semblant déceler un certain sérieux. Peu importe elle reposa l'azur sur le le parvis guettant les arrivants.
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Raimbert

[Campement des Faucons]

Raimbert ouvrit les yeux, un froid glacial balayait la tente, petite brise d'automne qui vous surprend au réveil, là où vous êtes le plus vulnérable. Il se leva en rouméguant, s’emmitoufla dans sa cape et sortit du frêle abri de toile.
L'aube ne pointait pas encore, elle ne tarderait pas. Il dormait peu, la guerre faisait rage, les nobles y étaient partis. Il y serait bien parti en renfort mais les faucons devaient garder une force pour défendre le Duché. Mais pourquoi ne se passait-il donc rien !

Il donna un grand coup de pied dans un baquet d'eau.
Macarel ! Le demi tonneau n'avait pas bronché par contre cette douleur dans les orteils ! Elle serait passée dans cinq minutes mais il lui faudrait faire attention à l'avenir, rester opérationnel pour le sacre.

Un Sacre... Ce serait une bonne chose pour resituer la gueusaille, lui montrait où était le pouvoir. Les insurgés de l'autre jour tenteraient peut-être quelque chose, il ne leur souhaitait pas, les situations avaient été listées et les mesures prises. Même l'empereur Hadrien lui même se verrait donner du fil à retordre s'il souhaitait entrer dans la cathédrale.
La Défense c'est un fait, il y connaissait quelque chose, mais le sacre... Il avait quelques notions des usages mais là il en verrait du beau monde, des ducs, des barons et j'en passe ! Et il se devait de faire bonne impression, montrer que les élus d'Orléans ne sont pas des vas nu pieds...

Il se dirigea vers la malle contenant ses affaires et grimaça.
Notre petit Cévenol n'était pas habitué aux grandes cérémonies. Nul mantel ou surcot d'apparat, nulles chausses de velours. Il faudrait improviser. Il récupéra ses habits les plus beaux et après un brossage soigné les enfila par dessus un pourpoint matelassé. Fine rapière au côté, discret mais efficace,

Inutile de trainer plus, il monta à cheval quand les premières lueurs de l'aube venaient faire scintiller la rosée sur les toiles de tentes. Rapide escale dans une taverne pour boire un godet de vin avec une miche et quelques saucisses. C'est qu'il était mangeur le bougre et ne sachant pas combien de temps durerait la cérémonie, mieux vallait être présent.
Direction ensuite la Cathédrale pour un premier repérage, il arrivait à quelques instants près avec le gros des troupes. Le déploiement fut rapide, les soldats savaient ce qu'ils avaient à faire. Les filtres en places aux accès au parvis, quelques soldats se chargèrent de contrôler les citoyens déjà présent dans le dispositif.

Le Blond fit un tour de l'édifice, s'assurant que les accès secondaires étaient soit gardés, soit barrés de l'intérieur. Une fois l'inspection faite, retour au parvis où la Duchesse arrivait. Saluée par les nobles, acclamait par certains citoyens, nulle manifestation hostile pour le moment. Il aperçut le Capitaine réprimander un soldat qui se laissait aller. Les sanctions seraient prises plus tard, pas de temps pour s'attarder là dessus, il était revenu dans le droit chemin. La Duchesse commençait à monter les marches, Soldats en place, Garde Ducale à ses côtés. Le Blond était non loin, légèrement à l'écart afin de ne pas trop se montrer, il ne manquait plus qu'il se retrouve au milieu de nobliaux, il aurait eu l'air fin avec ses guenilles. Cependant il s'assurait de garder un accès direct rapide afin d'appuyer la Garde Ducale si le besoin s'en faisait sentir
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Marchal.

[Campement des Faucons]

La nuit avait été fraîche et la brise matinale l'était tout autant. Marchal sortit d'une petite tente qui lui était réservé en tant que presque futur Grand Faucon du fortin de Montargis.
Il sourit en voyant le Connétable Raimbert entrain de boiter à côté d'un baquet d'eau, il ne savait pas exactement ce qui c'était passé, mais la scène était cocasse.

Marchal se rapprocha du baquet d'eau pour se laver le visage et boire un bon coup. Il prit ensuite la direction de la tente ou une partie de l'équipement était entreposé. Deux soldats montaient la garde de devant la dit tente.

Alors soldats, pas trop dure cette garde de nuit ?

La réponse était à peine audible, les gars avaient dû passer une mauvaise nuit avec ce froid de canard pour la saison.

Dans la grande tente, quelques archers étaient déjà entrain de se préparer. Marchal s'avança vers une malle qui avait été préparée à son attention à la caserne. Elle contenait une salade, quelques pièces d'armures, une cote gamboisée et cloutée ainsi qu'un petit plastron.

Après avoir mis tout cet attirail Marchal fit rassembler tous les archers qui allaient participer à la surveillance de la place lors du sacre de la Duchesse.

Faucons, je vois que vous êtes tous prêt. Nous allons donc prendre la route pour aller nous positionner sur deux bâtiments à proximité de la Cathédrale d'Orléans.
Les ordres du Capitaine sont clairs, pas de sang versé. Utilisez donc tous des flèches non perforantes en cas de problèmes et surtout communiquez avec moi avant de tirer sur qui que ce soit à part s'il s'agit d'un cas extrême.

Marchal se retourna vers deux Faucons qui étaient encore proche de la tente des armes.

Vous deux, prenez des carquois de flèches contondantes, enfin ... avec des pointes et couvrez les. On ne sait jamais, je ne souhaite pas que l'on se retrouve impuissants avec des tueurs sur les bras.

La petite troupe prit ensuite la route avec le reste des Faucons pour aller ensuite s'installer sur deux toits opposés par rapport à la cathédrale. Les emplacements avaient été bien choisis et la place était encore vide à cette heure.

Le Capitaine fit un signe de la main dans la direction des archers auquel Marchal répondit à son tour. Le dispositif était prêt.
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Islington

Isly, le Chancelier se préparait à la cérémonie de couronnement de Valeria. Un bien beau jour.

Il s'assura auprès de son épouse que sa mise était parfaite. Il attendit alors qu'Ali finisse de se préparer pour rejoindre la cathédrale. Donc deux ou trois bonnes heures de libre !
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Gael.

Gaël, arriva à la cathédrale, sa mère était déjà en haut des marches, il la regarda, elle était belle sa mère, elle était grande, elle ferai une grande duchesse n'en déplaise à certain.

Il savait lui ce qu'elle avait fait, il le savait car il la suivait quand il était petit, elle gérait les intérêts du duché et était toujours là pour ses enfants, il n'aurait pas voulu avoir une autre mère, une autre famille.

Ahhhh la famille, elle allait surement compter un membre de plus sous peu.

Il sourit, il était content pour elle.

Il rentrerai derrière elle.

Aegidia

Dame Aegidia de la garde Ducale ,surveillait attentivement les personnes qui s'avançaient pour entrer en cathédrale.
Un petit salut pour certains et un sourire discret pour d'autres .
Elle avait vu les soldats de l'ost, se positionner aux endroits prévus par le capitaine royal .

Elle attendait patiemment que l'évêque fît entrer sa grâsce Dame Valeria dans la Cathédrale , car la surveillance y serait plus aisé .

Elle regardait vers la foule présente des habitants pour voir si aucun visiteurs étrangers se trouvait parmi eux . Elle connaissait bien sa ville depuis bien longtemps .
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Kalimalice

[Au campement]

Les ordres avaient été donné par le capitaine, Kali elle suivrait tranquillement comme Gidi étant la garde rapprochée de la duchesse.

Après une nuit calme grâce au tout puissant, elle se leva au aurore et se prépara pour se rendre à la cathédrale .Tenue de guerrière oblige car à cheval pas question de mettre robe et flonflon, les armes se feraient discrètes les lieux saint n'aimaient pas voir ce genre d'instrument .Elle se contenterai de lames discrètement glisser dans le haut de ses cuissardes et de son poignet de façon à les avoir à porter de main en cas de soucis.
Et c'est ainsi paré qu'elle prit ,derrière Gidi le chemin du château.

[Cathédrale]

Le cortège traversait la ville, les roues du carrosse chantaient sur les pavés, les sabots des chevaux martelaient le sol .La foule était la plutôt dense, des cris s'en échappaient certain de joie d'autres de haine mais c'était ainsi comme à chaque fois .Malheureusement dans ce bas monde on ne pouvait satisfaire tout le monde.
Fort heureusement la foule se contentant de crier et les soldats formant bouclier au carrosse,rien de facheux n'arriva.
Le convoi arriva sans encombre devant le lieu saint .Chacun rangea sa monture aux anneaux prévus à cet effet.

Valeria descendit du carrosse et commença à monter les marches, d'un coté Aegidia, de l'autre Kali.
Sur le parvis se tenait déjà l'évêque, la Cheroy le salua d'un signe de tête, elle ne le connaissait pas personnellement.

Puis elle salua les arrivants, restant sur le parvis, pour l'instant afin de voir qui arrivait.
Chaque soldat à son poste, elle rentrera un peu plus tard
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Edward_

[Honfleur - Normandie]

Assis sur le pont du Gardien à profiter des brises marines, le jeune homme songeait à ses conditions et s’interrogeait sur ce qu'il voulait être et allait être lorsque Maxence, son pupille, vint le trouver avec une annonce Orléanaise dans une main qu'il brandit fièrement avec un large sourire aux lèvres. Le pupille s'approcha du Châtain et lui tendit l'écrit officielle. À force de lecture, un sourire creusa les lèvres du jeune homme, fier et ravi : Valeria fut enfin Duchesse. Il attendit le soir pour manifester une certaine joie, il attendit que son épouse revienne de Paris pour lui annoncer leur départ imminent pour se présenter au sacre de Valeria à point nommé. Aucune date ne fut encore fixée mais il sut qu'il allait avoir lieu et qu'il devait y assister. La nouvelle Duchesse comptait énormément pour lui et il savait que c'était réciproque, ils savaient tous deux se montrer continuellement présent pour l'autre et cela en a amené qu'Edward considérait Val comme sa mère et pour elle, Ed comme son fils. Ils étaient animés d'une certaine complicité. Elle, jouait la morale pour le jeune homme, elle l'oriente, le prévient et le prépare et n'entrave pas ses projets. Il devait énormément à Val, tout comme il devait énormément à beaucoup d'autres qui lui étaient chères.

[Orléans - Quelques jours plus tard]

Edward trépignait d'impatience d'assister au sacre de la Duchesse. Il s'était levé bien plus tôt qu'à son habitude pour se rassurer de ne pas être en retard et être prêt, élégant et propre. À peine réveillé qu'il fit couler de l'eau dans un baquet et qu'il y plongea après qu'il soit rempli à demi. Il profita un instant du calme, les yeux clos et tenta de s'échapper, loin, très loin des dernières événements qui ont meurtrie sa vie dans les derniers jours. Pourquoi s’échapper de cela ? Parce qu'il se considère comme l'unique responsable de ces malheurs, et que même si son épouse et sa "mère" avaient su le rassurer, le jeune homme ne s'était pas pardonné de ce qui leur était arrivé, mais il fallait aller de l'avant, même lorsque notre coeur souffre lorsque l'on fait un pas de plus.

Après presque une heure, il s'extirpa du baquet, la peau fripée mais propre, lisse et agréablement odorante, d'aucun dirait que les gueux n'ont nul besoin de connaître le baquet mais le jeune homme avait été élevé avec une cuillère en argent dans le popotin et savait en somme ce qu'était l'agréable pour ce genre d’événement. Tandis qu'il se séchait dans un linge, le jeune homme songea aux toilettes qu'il désirait porter. Là était un problème pour Edward qui n'y connaissait strictement rien aux tenues vestimentaires élégantes ou autre. mais il voulait faire un effort pour la Duchesse et surtout pour plaire à son épouse. Il se vêt alors en bleu azur et blanc cassé. Il laissa ses fourrures de côté pour le moment, les vents frais prévoyants leur arrivée pour les jours à venir.

Sain et vêtu, le châtain vint retrouver son épouse pour se présenter à elle dans son accoutrement. Lui découvre par la même occasion le sien et affiche un large sourire à la découverte de la magnificence de son Ange.

Une fois tous les deux prêts, ils prirent la direction de la cathédrale, lieu du sacre, pour assister à ce dernier et certainement même, reconnaître de nombreux visages qu'il n'a su croiser il y a plusieurs mois. Edward laissa ses souffrances personnelles à l'extérieur de la Cathédrale dans l'espoir qu'elles ne viennent point se pointer pendant le sacre.

Kaherdin

Duran la matinée, l’évêque avait tâché de satisfaire au mieux la requête du capitaine royal de l’ost orléanais et lui avait fait la tour de la cathédrale en lui désignant chaque point d’accès. Kaherdin avait autorisé sieur Octave à poster autant de garde qu’il le désirait à ces entrées mais avait catégoriquement refusé que des armes soient présentes dans le sein de l’édifice. La seule qui fut autorisée étant celle qu’il devait confier à la duchesse durant la cérémonie.

Sur le parvis, l’évêque salua les arrivants un à un.

Duchesse, c’est un plaisir de vous recevoir et de vous accorder la bénédiction du Très Haut.

Monseigneur Kaherdin salua également dame Elisel ainsi que sieur Ursus. Il invita ensuite chacun à pénétrer dans l’édifice avant de les suivre et alla se placer derrière l’autel. Il attendit que le calme se fit et que chacun soit installé avant de commencer.

Mes chers enfants, bienvenu dans la maison du Très Haut. Débutons la cérémonie en lui rendant hommage.

Excusez moi pour le délais. Je suis en plein déménagement et j'ai peu de temps à moi.

_________________
Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Aegidia

Dame Aegidia avant de rentre dans la cathédrale , appelât discrètement son fils lancellin et décrochât le fourreau avec son épée de sa ceinture .
.
lancellin je te confie mon épée .Prends en bien soin .

Elle suivît sa grâsce Dame Valeria dans la Cathédrale ,près du fauteuil qui lui était réserver et quand celle-ci fût assisse , elle se mit dans l'allée à deux pas pour veiller sur la Duchesse .
Elle récitât doucement le crédo .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »
_________________

Valeria053

Val passa sous la haie d'honneur fait par les hallebardiers du grand faucon de Gien, puis entra dans la cathédrale.
Elle l'avait aperçut sur le parvis, de loin de trop loin, elle aurait voulu un court instant le sentir tout près d'elle, mais il était là veillant sur elle avec ses hommes.
Elle s'avança jusqu'au fauteuil qui lui était réservé, Aegidia toujours près d'elle au cas où.

Elle salua les personnes présentes puis la cérémonie commençât, elle récitât le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »
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Ursus.

Assis sur un banc, Ursus regarda un instant la voute ogivale qui s'élevait vers les cieux. La grande rosace, au dessus du cœur, déposait sur le sol près de l'autel une pluie de couleurs.

C'est dans cette atmosphère paisible que s'éleva la voix de l’évêque. Le credo fut aussitôt repris par les personnes présentes dans la cathédrale.

« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

Kalimalice

Restée non loin de la Duchesse ,elle récita elle aussi le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
_________________

Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Exaltation_

Ma chausse ! As-tu vu ma chausse ?
Celle qui va avec ma tenue !

Elle lui adresse un regard, de celui que lancent les jeunes femmes en détresse. Elle marche en boitant soulevant les tentures, regardant sous les meubles à la recherche de la moitié de sa paire. Ils auraient pu être à l'heure, mais il a fallu que sa chaussure disparaisse. Comment ? Aucune idée. Elle était certaine de l'avoir posé avec l'autre.

Alors qu'elle s'use à chercher la porte de sa chambre s'ouvre sur un chiot de la race des dogues allemands, magnifique chiot gris, énorme car déjà âgé de 9 mois mais encore bien pataud dans sa démarche et il a l'air de mâchouiller avec plaisir un objet vu la bave qui s'échappe des bajoues de ce dernier.

Froncement de sourcils. Petit morceau de cuir qui apparaît subrepticement dans la gueule du dogue , une mine catastrophée s'affiche alors sur le visage mobile de la duchesse.

Ma chausse...
"J'insiste" ! rends moi ça !
"J'insiste", lâche ! Pose la chausse !

Voix grondante et ferme, doigt menaçant pointé vers le voleur. "J'insiste" lève un regard d'incompréhension vers sa maîtresse et laisse tomber au sol une chausse portant les traces des crocs et dégoulinant de salive canine. Elle se penche et ramasse feue sa chaussure, elle pousse un long soupir résigné, la regarde désabusée puis la repose au sol.

Tiens, "J'insiste" je te la laisse.

Elle réfléchit quelques secondes pendant que le chiot, massif, reprend dans sa gueule le morceau de cuir détrempé. Nouveau soupir qui soulève la poitrine de la duchesse.

Bien je n'ai plus qu'à changer de tenue.

Elle file devant son armoire, l'ouvre en grand et comme toutes les femmes devant un rayonnage plein de robes et divers vêtements.

Je n'ai plus rien à me mettre. Que puis-je mettre pour ce sacre ?

Question qu'elle lui lance mais elle n'attend pas vraiment de réponse, elle prend une à une ses robes:

Non... non... peut-être... non ... oui... ah non elle risque d'être en bleu aussi... non...
Vert ça irait bien non ?

Elle se défait rapidement de sa robe pour enfiler la nouvelle choisie. Chausses qui accompagnent intactes et préservées des appétits destructeurs de "J'insiste".

Je suis prête !
On y va ? Non parce que là, on va arriver tout juste pour la fin.

Ça sonnerait presque pour un reproche, le pauvre est prêt depuis des lustres.
Ils finissent enfin par se rendre à pied à la cathédrale. Heureusement ils ont choisi une auberge assez proche du saint édifice.

Vertuchou ! Ils en sont au Credo, s'exclame-t-elle dans un chuchotement.
Ils se glissent dans les rangs du fond en tentant d'être les plus discrets possible.

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_leanore

Elle avait vraiment l'impression qu'elle courait après le temps. Et c'est bien sûr très en retard qu'elle arriva à la cathédrale pour le couronnement de la nouvelle régnante. Léanore n'était pas habituée de ce fait. Elle entra avec les derniers arrivés sans doute et s'installa un peu à l'écart. Les principaux acteurs étaient déjà installés depuis quelques temps sans doute et la cérémonie put commencer avec le traditionnel crédo. Léanore se mit à prier avec tout le monde.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Happe_lou

C'est un grand jour que celui-ci ! le couronnement de la nouvelle duchesse d'Orléans !

Happe_Lou et quelques uns de ses amis ne veulent pour rien au monde louper la cérémonie.

Ils sont tous là, éparpillés dans la foule qui crie autant de cris hostiles que de soutiens. Ils se sont donnés consignes de ne point provoquer qui que ce soit, ne pas réagir juste être présents. Ils sont arrivés séparément pour ne pas attirer l'attention.

Happe_Lou est proche du parvis de la cathédrale. Il a vu la Duchesse entrer ainsi que ses garde du corps qu'il avait déjà repérés lors de leur révolte.

Quelques gens de la haute noblesse suivent puis l'Evêque - il voit Melody, la Faucille non loin - il monte à son tour les marches de la cathédrale pour assister à la cérémonie.
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Isabeau_de_la_grange

Ptit eu juste le temps de finir un tour inspection de la cathédrale, pour venir prendre place assez proche de la duchesse pour pouvoir intervenir en cas de souci mais aussi de façon aussi discrète que possible pour qu'elle reste le centre de l'attention pour cette cérémonie en son honneur, que le credo était récité.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

Isabeau constant que son père était fort occupé et apercevant Xalta qui venait de faire une discrète arrivée, elle alla se glisse au près de celle-ci

Vanduc

Colin se devait d'être là à se sacre en tant qu'orléanais et élu surtout que ce sacre était quelque peu différent de tout les autres. Non pas que la cérémonie était différente c'est surtout que la duchesse n'était autre que sa mère adoptif certes mais mère quand même.
Faut dire qu'il ne connaissait presque rien de sa vrai famille et il considérais plus les Gambiani de Valrose comme sa véritable famille mais là n'était pas la question.
Quand il était arrivé, il y avait déjà du monde. Présent un peu le pas, il se dépêcha de rentrer dans l'église et tenta de se mettre le plus proche possible.
Une fois installé, il lança un regard vers sa mère ravi qu'enfin elle est pu réaliser ce qu'elle voulu. L'Orléans ne pouvait qu'avancer avec mère bien entendu ce n'était pas très objectif mais quand même.
Il fut sortie de sa petite bulle quand la cérémonie commença.

Récitant le crédo avec un air quelque peu monotone :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle. »

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Melody_la_douce

Melody a revêtu son plus bel habit - aujourd'hui c'est fête en Orléanais et la ville entière - ou presque - est sur le parvis de la cathédrale.
Melody fait partie des spectateurs de la scène. Sa grasce Valéria se fait couronner en tant que Duchesse ! un évènement à ne point manquer.
La jeune femme s'est glissée dans les premiers rangs. Elle a comme les consignes lui ont été dites, évité de se trouver regroupée avec ses amis. Elle est une anonyme parmi les centaines d'anonymes d'Orléans.
Elle aperçoit Happe_Lou de l'autre côté - elle attend qu'il franchisse les marches de la cathédrale pour suivre et entrer à son tour.

Soudain elle aperçut les femmes soldats qui arrivèrent devant la cathédrale. Elle avaient de l'allure toutes deux. L'une d'elles avait de superbes cuissardes et se tenait en retrait pour semble-t-il inspecter les troupes pendant que l’autre entrait déjà.

Mais les yeux perçants de la jeune fille virent quelque chose briller au soleil, au niveau du poignet de la femme soldat restée en retrait... Que portait donc cette femme qui laisse un tel éclat au soleil ? Elle ne put s'empêcher de poser tout haut la question alors que celle-ci franchissait le seuil de l’édifice religieux.

Un jeune homme lui répondit : "heee mais c'est une lame qu'elle porte là ! et elle entre avec une arme dans la cathédrale ! rhoo c'est pas autorisé que je sache !"

SACRILEGEEEEEE

Melody le regarda crier ébahie : "chuuut tu vas nous faire repérer ! tais toi..."

SACRILEGEEEEEE répéta-t-il de plus belle.
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Islington

Le Chancelier au côté de son épouse se mit à prier . Le moment étant solennel. Tête baissée, il pensait naturellement à la nouvelle Régnante, à se propre famille et au devenir du Duché et du Royaume.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle
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Hecat

L'evêque avait finalement autorisé les fidèles à entrer. Elle avait donc regagner sa place derrière le banc des enfants de choeur. Petite vérification que son ange dormait profondément avant de prendre place. C'est la que Tym, un des enfants de choeur, vint la prévenir qu'un homme avait parlé d'une femme soldat entrée dans la cathédrale avec une arme accrochée à son poignet. Le sang de la Première Archidiacre ne fit qu'un tour. Q'elle mécréante, irrespectueuse avait osé pénétrer dans le lieu saint muni d'armes, blasphémant le saint édifice ?
L'Evêque commença la cérémonie, incitant les fidèles à réciter le crédo. Elle se leva, l'azur se posant sur Aegidia puis sur Kalimalice tout en récitant le crédo pour tenter de voir si elles possédaient des armes.

C'était bien le cas. Une des deux femmes portaient des armes. Le crédo récité, elle fit rapidement les quelques pas qui la séparait de l'évêque avant de prendre la parole.

Mon Seigneur, navrée de vous interrompre.
Mais il semblerait qu'une personne ait profané la maison du Seigneur en son sein en y pénétrant armée.

Elle désigne alors la coupable avant de s'adresser a elle.

Sa Grâce Kalimalice ne s'est t-elle donc pas qu'il est formellement interdit de pénétrer ici lieu armée, quelqu'en soit la raison ? Vous êtes donc priez de remettre vos armes à ce jeune garçon, lui désignant Tym, qui ira les remettre aux gardes qui se trouvent à l'extérieur devant les portes ou si vous ne voulez pas le faire dans ce cas je vous demanderait de sortir sur le champ.

Elle pose l'azur sur l'assemblée.

Ceci est valable pour toutes les personnes qui se seraient permises d'entrer armée également.
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Kalimalice

La cérémonie se déroulait plutôt bien Quand ..........Hecat venait donner ses ordres ,l'accusant de porter des armes

Mon Seigneur, navrée de vous interrompre.
Mais il semblerait qu'une personne ait profané la maison du Seigneur en son sein en y pénétrant armée.

Sa Grâce Kalimalice ne s'est t-elle donc pas qu'il est formellement interdit de pénétrer ici lieu armée, quelqu'en soit la raison ? Vous êtes donc priez de remettre vos armes à ce jeune garçon, lui désignant Tym, qui ira les remettre aux gardes qui se trouvent à l'extérieur devant les portes ou si vous ne voulez pas le faire dans ce cas je vous demanderait de sortir sur le champ.

le sang de la Cheroy ne fit qu'un tour ,cette fois cela en été trop de cette femme croyant tout pouvoir se permettre

La rouquine s’avança jusqu’à sa hauteur ,se plantant devant elle

Tout d'abord commencer par m’appeler par mon nom qui est sa grasce Kali de Cheroy et où voyez vous des armes ?
Êtes vous femme d’église ou plutôt du côté du sans nom pour pouvoir voir des armes non visible .
Savez vous que l'on peut vous prendre pour une sorcière et vous envoyez au bucher .

Je n'ai nulle ordre à recevoir de vous .

Nous avons ici un évêque qui est votre supérieur .Je fini par croire que vous n'êtes ici que pour mettre votre nez partout sauf dans le lieux ou on vous convoque comme l'inquisition .
Contentez vous de baptiser les orléanais et de ne pas décider de qui doit recevoir le sacrement ou pas .

Vous n'êtes pas Dieu !!

La Cheroy se tourna vers l’évêque attendant que celui ci tranche
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Chadada_de_mathevet

Le jeune Mathevet avait terminé à la hâte la route le menant à la cathédrale. Il ne voulait pas manquer le sacre de Valeria, moment tant mérité après tant d'années de dévouement au service du Duché.
Il montait trois à trois les marches du péron pour rejoindre les derniers Orléanais qui pénétraient dans l'édifice comme lui. Il rejoignit discrètement les rangs réservés aux nobles du Duché, posa sa toque sur ses genoux et écouta avec attention les paroles de chacun.

Au moment de réciter le crédo, il s'exécuta comme les autres, buvant un à un les mots de celui-ci.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

C'est alors qu'une sorte de remue-ménage eut lieu sur l'estrade, lieu central de la cérémonie, opposant à priori Hecat et Kalimalice. Le jeune Mathevet grimaça, voilà un bien triste spectacle pour une cérémonie de sacre. Chadada, trop loin de la scène, ne pouvait entendre les raisons de la brouille, mais nul doute que la Duchesse d'Orléans aurait voulu donner une autre image de notre Duché en pareille occasion. Un peu mal à l'aise, il se dandina sur son banc, espérant que la chose cesserait au plus vite pour laisser place à une belle cérémonie. Pour sûr, il y avait de bien meilleurs lieux pour se donner en spectacle.

Aegidia

Dame Aegidia se rapprochât de sa grâsce Dame Valeria en entendant les cris . Elle enlevât sa cape pour montrer qu'elle ne portait point son épée qu'elle avait confié à son fils Lancellin à l'entrée.
Bien qu'elle ne trouvait pas cela prudent avec la période de guerre .

Elle se tournât vers la personne ,qui se permettait d'intervenir pour interrompre la cérémonie, Dame Hecat .

Dame Hecat ,J'ai donné des ordres avant l'entrée de la cathédrale aux gardes ducaux ; vous vous permettez d'accuser sa grâsce Dame kali de Cheroy un des gardes ducaux de notre Duchesse , et d'interrompre une cérémonie importante pour la vie de notre Duché Orléanais .
,
Puis cherchant du regard dans la foule , les personnes qui avaient crier au sacrilège et qui gesticulaient dans la cathédrale .

Les individus qui se permettent de crier dans la cathédrale en lançant des rumeurs devrait être mises dehors de ce lieu saint et fouiller par les gardes qui se trouvent à l'extérieur .

Puis se tournant respectueusement vers Monseigneur l'évêque :

je vous prie de m'excuser Monseigneur , mais je me devais d'intervenir .

_________________

Hecat

Elle était en tord et elle osait lui répondre, elle manquait franchement pas de culot. Et risible en plus de ça. Kéherdin son supèrieur, elle était bien bonne celle la. Avant d'avancer des choses elle ferait mieux de se renseigner sur la hiérarchie au sein de l'église. Et que quoi qu'elle en dise quand on bouge certaines choses même en tentant de les cacher finissent pas se voir. Et la de Rose Noire avait une très bonne vue manque de pot pour elle et elle n'était pas la seule à l'avoir remarqué.

Vous affirmez donc que ce qui dépasse par moment de votre manche est bien une arme et que vous avez pénétrer en ce lieu avec. Pour votre information je ne suis pas la seule à l'avoir remarqué mais peu importe, le fait est qu''elle est bien présente et que ma vision ne m'a pas jouer des tours.
Je vous conseillerais tout de même avant d'insinuer certaines choses, votre Grâce Kalimalice de Cheroy, de vous renseigner sur la hiérarchie de notre église car notre évêque ici présent n'est en rien mon supérieur. C'est comment dire ... plutôt l'inverse. Donc vos petites remarques sur ce que je devrais ou ne devrais pas faire vous pouvez vous les garder. Le fait d'être noble ne vous donne pas tous les droits et encore moins celui de profaner un lieu saint ou d'insinuer n'importe quoi.

Elle en avait fini avec la profanatrice sans respect laissant l'évêque lui répondre et se tourna vers Aegidia qui s'adressait à elle.

Une rumeur ? Quelle rumeur ?
Votre compagnon d'armes vient d'avouer qu'elle porte des armes sur elle. Peut être que vous auriez du donner l'ordre également de la faire fouiller.
Je ne vois pas pourquoi une personne qui a dit la vérité devrait être mise à la porte de la maison du Seigneur à défaut de celle qui est fautive.

Pas très fair-play de modifier son post une fois que la personne suivante a mis le siens. Si ma réponse n'est plus cohérente vous saurez pourquoi.

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Melody_la_douce

[Toujours à l'extérieur de la Cathédrale, sur le parvis]

hooo mais que fais tu à crier ainsi toi ?

Mélody a le cœur qui s'emballe. Elle jette un œil alentour : des gardes sont postés non loin, l'épisode de la révolte n'est pas loin et ils doivent être sur les dents. La jeune femme craint le pire et elle n'est pas ici pour en découdre. Tant pis, elle ne montera pas les marches de la cathédrale pour y entrer.

Elle attire le jeune homme et lui met la main devant la bouche tentant de le calmer.

"Arrête, je t'en prie, viens..."

Elle l'entraîne en arrière, dans la foule qui commence à reprendre en cœur "SACRILEGE" ...

Ils se fondent dans la masse puis s'éclipsent se mettant à l'abri en dehors de la place de la cathédrale
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Isabeau_de_la_grange

Soudainement des éclats de voix résonnaient dans la cathédrale, la garde ducale était armée c'est quand même plus pratique pour défendre la duchesse
il se voyait mal prendre un porte cierge si un malveillant tentais de s'en prendre à l'intégrité physique de la duchesse et puis du sang sur un objet du culte ça serait pas du plus bel effet,
de plus comparé à la dernière cérémonie de couronnement la cathédrale n'était rempli de gardes.

Un peu de calme, sachons garder notre sang froid et notre dignité surtout en ces lieux et cette occasion,
je peut comprendre que l'on puisse vouloir pour changer l'habitude que la garde ducale soit armée afin d'assuré la protection de notre duchesse au sein de ce lieux de culte,
et pour tranquilliser tout le monde je propose une fouille au corps de chaque participant car il est bien évident que s'il y a des personnes malintentionné elles ne vont pas laisser leurs armes à l'entrée
et dans ces circonstances la garde ducales n'auras plus besoin d'être armé et évitera comme pour le couronnement précédent qu'il est des soldats posté aux quatre coin de la cathédrale.
A moins que l'on puissent se comporter comme des adultes et reprendre la cérémonie dans le calme et la sérénité, car je ne pense que que ce ni le moment, ni le lieux de faire un esclandre.

Isabeau_de_la_grange

ERRATUM!! je viens de me rendre compte qu'au lieu de poster avec mon
personnage secondaire ptit mes messages apparaissent sous celui de sa fille isabeau car il est à Montargis et je ne peut malheureusement pas modifier ou supprimer mes messages .

je vous prie de m'excuser pour cette erreur

le joueur de Ptit

Aegidia

Dame Aegidia se redressant reprit la parole .

La garde n'est point armée suite aux consignes reçus .Dois-je le répéter plusieurs fois pour que tout les personnes présentes l'entendent mieux?

Si certaines personnes confondent ce qui n'est que bijoux en voyant des reflets dans les rayons du soleil pour une belle cérémonie, avec des armes ,j'en suis bien attristée
_________________

Islington

Le Chancelier se dit que certaines personnes avaient le don de pourrir tout ce qu'elles pouvaient approcher. Des spécialistes en quelle que sorte !

Nul doute que si à l'image des armes, l'on interdisait les boîtes crâniennes vides dans la cathédrale, ces personnes seraient restées sur le parvis......

Le Blésois regardait bien tristement ce spectacle et pensait fort à son amie Valeria qui aurait apprécié avoir une messe de couronnement plus sereine......
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Valeria053

Val récitait son crédo quand elle entendit la voix de la première archidiaconaisse d'Orléans.
Elle soupira de dépit.
En écoutant la réponse elle se demandait si elle connaissait le droit canon, et la hiérarchie épiscopale. Ne rien dire surtout de rien dire, pour ne pas attiser les tensions.
Elle posa une mains apaisante sur l'épaule de son amie Kalimalice et lui chuchote très bas pour que seule kali entende.

laisse tomber ma kali ça n'en vaut pas la peine

Puis elle tourna ses prunelle vers l'évêque et du voix calme et posée, lui formula une requête

Monseigneur, il semblerait qu'assurer la sécurité de tous et pas seulement la mienne pose soucis. Car nul ne peut ignorer les tensions récentes et les tentatives de révoltes et donc l'existence de réelles menaces , nous vous proposons pour le bien de tous que nous déportions la cérémonie sur le parvis de la cathédrale, ainsi les gardes animés d'aucune intentions hostiles ne pourront plus être accusés de sacrilège, sachant que sacrilège il n'y aurait eu que si le sang avait été versé.
Acceptez-vous cette proposition ?
Dieu étant omniprésent, il ne pourrait s'offusquer que l'on célèbre ce sacre au coeur même de sa création qu'est notre terre.
Du moins, j'ose le penser.

Val attendit la réponse qu'elle souhaitait positive pour le bien et l'apaisement de tous
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Henriivdenavarre

Henri le Maire d''Orléans

vint pour le courronement

il n'appréciait guère le tumulte

Bel

[Avant la cérémonie]

Bon, X!!! Tu es prête? On va être en retard là!!!!

Il était prêt depuis déjà un bout de temps. Il aurait peut-être même dit depuis des heures, mais bon... une fois encore... c'était les femmes qu'on attendait sans cesse. Il l'attendait du coup, assis dans la chambre.

Ma chausse ! As-tu vu ma chausse ?
Celle qui va avec ma tenue !

Mais ta chausse, mais ta chausse, ben non je ne l'ai pas vu. Elles étaient avec ta tenue hier soir... J'crois pas que nous ayons joué avec...
Prends en d'autres, c'pas grave.

Ben quoi? de toutes manières les chausses étaient recouvertes par la robe... ça ne se verrait pas. Il n'avait peut-etre pas l'esprit super orienté vers la mode, mais au moins... il n'était pas en retard lui, et à tout problème, il y avait une solution.
Puis le chiot entra, avec la-dite chausse en bouche. Il ne put s'empecher de rire du spectacle, puis d'un coup

Bien je n'ai plus qu'à changer de tenue.

Meuh non!!! On est déjà en retard, on a pas le temps là!!! Mets d'autres chausses!

Je n'ai plus rien à me mettre. Que puis-je mettre pour ce sacre ?

Tu me fais une blague là, hein?

Non... non... peut-être... non ... oui... ah non elle risque d'être en bleu aussi... non...
Vert ça irait bien non ?

La première que tu trouves, et que tu enfiles en moins de deux minutes!

Je suis prête !
On y va ? Non parce que là, on va arriver tout juste pour la fin.

Tu me refais une nouvelle blague là, nan? C'toi qu'on attend depuis des heures, et des heures. Allez, hop hop hop!!

Il lui met une petite tape aux fesses alors qu'elle passe devant lui, puis ils se rendent en vitesse à la cathédrale. La cérémonie forcément commencée, ils se glissent dans l'édifice, et en silence s'installent, rejoints quelques secondes plus tard par Ptit.
Alors qu'il récite son crédo, comme tout le monde, la quiétude de l'évènement est dérangée par une voix qu'il reconnait.
Tout un tintamarre pour une lame qui aurait été cachée... C'était n'importe quoi. Bref.

Puis Valéria demande à ce que la cérémonie soit finalement faite sur le parvis. L'idée était originale, et après tout, ce serait pas si mal. En plus il faisait encore beau pour l'époque et relativement doux. Il chuchotte à X

En voilà une idée qu'elle est bonne. En plus de faire la cérémonie dehors, on prendra des couleurs, et comme on sera a l'extérieur, on pourra meme se permettre de boire une petite bière pendant la cérémonie. J'apprécie grandement l'idée!

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Cassie..

"Qui exige ou menace, perd tout droit à la courtoisie."
De Joseph Kessel

Des mots qu'elle n'oubliera pas. Des paroles si tranchantes et injustifiées que Cassie restera rancunière à ce sujet. Ce matin là, elle se préparait donc avec résignation. Tout ce qui l'inspirait depuis des jours, c'était de pouvoir vivre son deuil en toute tranquillité. Pour cela, un seul endroit était propice, Le Gardien. Car l'histoire lui montrera plus tard que même la maison du très-haut ne peut être qu'agressivité. Mais puisqu'il avait fait l'effort de l’accompagner en BA, puisqu'il paraît que c'était leur devoir d'être présents, la blondinette avait simplement opiné en apprenant l'invitation, taisant son souhait véritable. Non pas qu'elle n'était pas heureuse pour Valéria ou qu'au fond elle avait réellement envie de louper l'évènement, mais quelque chose de plus violent l’étreignait insupportablement, effaçant tout sentiment positif.

Alors qu'Edward se prélassait dans un bain, Cassie fouillait dans ses malles désespérément, ne trouvant rien à se mettre. Finalement, Cassandre sortit une robe blanche et noire. Pour la coiffure, elle avait opté pour une tresse quand la seule fioriture qu'elle se permis était de porter des gants, ne voulant pas se séparer de ses alliances.

L'indulgence de son époux lui fit sortir un compliment à son égard, alors qu'elle faisait plutôt malade quand lui incarnait l'élégance. Cette pensée l'aurait fait sourire en d'autres circonstances. Enfin prêts, ils purent rejoindre la Cathédrale Orléanaise. Elle laissa Edward mener la danse, saluant d'un mouvement de chef ou d'un sourire les visages croisés. Lorsqu'ils purent enfin rejoindre un banc et que la cérémonie commença, la Colleville imaginait pouvoir s'enfermer à nouveau dans sa bulle, récitant consciencieusement le crédo. Mais c'était bien évidemment sans compter sur une esclandre. Cassie regardait le spectacle les yeux écarquillés. Instinctivement, elle prit la sénestre de son époux et la serra plus fortement, attendant la suite des évènements.

Pauvre Orléans. Certains sont vraiment tombés bien bas.

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Kalimalice

Elle écoutait le venin que la charmante dame déversait sans broncher .Quand une main se fit sentir sur son épaule c'était Valeria qui lui susurrait à l'oreille

laisse tomber ma kali ça n'en vaut pas la peine

La rouquine sourit à celle pleine de bon sens et répondit tout aussi bas laissant le silence s'installait

Tu as raison Val cela est tellement dérisoire comparer à ce que vit le royaume.Cette guerre qui n'en fini pas .

Mais la duchesse n'avait pas terminer et s’adressa à l’évêque ,lui proposant de continuer la cérémonie sur le parvis .
Kali sourit car rire n'eut pas été adapter .

Valeria tu es une perle ,tu as le don de résoudre les conflits ,de dédramatiser ces conflits qui ont tendance à devenir récurrents et des plus désagréables .
Donc si l'homme d’église accepte ,je serais prêt de toi sur le parvis
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Octavesaintange.

Toujours sur le parvis, Octave scrutait les arrivées. Tout se passait pour le mieux lorsqu'une estafette vint lui murmurer à l'oreille que des personnes aillant participer à la révolte étaient dans la foule. Il donna l'ordre de ne rien faire, aucunes provocations inutiles. Il salut les gens comme ils arrivaient, amis ou connaissances, écourtant les discussions pour se concentrer sur son travail.

Il fit le tour de la cathédrale pour rentrer par un autre accès et éviter le flot humain qui s'engouffrait dans la cathédrale. Arrivé à l'intérieur de l'édifice de pierre, il chercha rapidement sa bien aimée du regard, paniqua ne la trouvant pas et se rassura en la voyant arrivé. La cérémonie ne tarda pas à débuter, les bondieuseries d'usage commençaient à être répétés. Tenant sa place dans le fond de la cathédrale, il perdit ses émeraudes dans la foule à repérer tout juste suspect. Rien pour l'instant ne venait troubler le caractère sacré de la cérémonie. Quand tout à coup un tumulte se fit entendre. Visiblement la pomme de discorde semblait être la présence des armes dans l'édifice religieux. Le capitaine fit un signe à Raymont et Raimbert pour qu'ils le rejoignent avant de se diriger vers la source du brouhaha. Il fit signe à ses hommes de ne pas intervenir, la duchesse jugerait et donnerait la marche à suivre. Ce qu'elle fit en proposant de continuer la cérémonie dehors. Intérieurement Octave ragea, dehors le danger était plus grand... Mais il serait fait selon sa volonté, il n'avait pas le choix. il envoya une estafette donné les consignes pour les troupes du dehors. Il faudrait être doublement vigilant et aux aguets...
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Marchal.

L'arrivée du peuple et de la noblesse sur la place de la cathédrale s'était faite sans trop d'encombres jusqu'à ce que quelques cris dans la foule deviennent plus pressant. Il s'agissait du mot "sacrilège".

Marchal et ses hommes ne voyaient malgré tout pas de menaces directes. Marchal jeta un coups d'oeil en direction du Capitaine, mais aucun ordre ne semblait venir de sa part.

La situation se tendant légèrement, il demanda à un des Faucons présent de garder un oeil sur le Capitaine pour voir immédiatement si un ordre était donné.

Quelques instants plus tard, un messager grimpa sur le bâtiment ou Marchal était positionner pour lui faire parvenir un message du Capitaine.

Grand Faucon Marchal, le Capitaine me dit de vous dire qu'il y a des révoltés dans la foule. Il vous demande d'être encore plus prudent.

Marchal prit l'information et donna au messager un message en retour.

Dit au Capitaine que nous sommes prêt à intervenir, nous sommes déjà sur le qui-vive. Il était à parier que les révoltés ne manqueraient pas cette occasion de voir la Duchesse.

Marchal fit un signe à Octo de l'autre côté de la place pour lui indiquer d'ouvrir l'oeil.
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Fanchon_trugalez

Fanchon avait comme convenu avec ses compagnons de révolte, pris le chemin de la cathédrale. "Isolément" avait dit leur chef ! pour ne pas attirer l'œil et les regards de la soldatesque.

La jeune fille cacha sa chevelure et son visage sous une capuche. Elle croisa Melody qui repartait rapidement. Leurs regards se croisèrent et se firent un signe convenu tout en continuant leur avancée. L'une sortant des lieux et l'autre y entrant.

Fanchon avait pour consigne de se présenter non loin des marches, elle regarda la situation. Les soldats étaient postés tout autour. Peu importe, le plan s'amorçait doucement mais surement.

Où se trouvait Happe_Lou ? elle regarde là où il était convenu qu'il soit. Oui il y était. Quelques compagnons également. Bien..

Il n'y avait plus qu'à attendre le signal.
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Edouard_delaneustrie

Edouard entre et pria en silence

Kaherdin

Le crédo se terminait quand quelqu’un dans la foule crut voir une arme à la hanche d’un quelqu’autre.
Fidèle à elle-même, l’archidiaconèsse de Sens réagit promptement. Si elle était le feu, l’évêque était l’eau. Aussi tenta-il de calmer le jeu.

Allons, allons, mes enfants. Du calme. Tout cela n’est pas nécessaire. Si oubli il y a, un acolyte peut prendre soin du bien.

La duchesse intervint à son tour et présenta une requête à Kaherdin.

Duchesse, nous pouvons effectivement poursuivre l’office sur le parvis. Mais je pense que vos gardes vous protégerons mieux au sein de la cathédrale dont ils contrôlent les accès. Vous avez mon avis et je ne suis point expert en ce domaine. Je vous laisse juge.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Valeria053

Val écouta l'évêque. Un sourire se dessina sur les lèvres de la duchesse.

Monseigneur, je suis une fervente aristotélicienne et le fait que ma garde soit armée, n'est nullement un sacrilège, mais puis qu'il en est autrement, nous poursuivrons dehors.
Tel est mon choix, afin de faire revenir l'apaisement pour cette cérémonie si importante pour Orléans et moi même, merci de votre accord.

Val fit donc signe à l’évêque qu'elle le suivait, puis elle se tourna vers kali, aegidia et ptit, et leur fit signe de les suivre
Au passage elle leur murmura

je compte sur vous, on évite le conflit

Elle s'avançait vers la sortie, le cherchant du regard, en arrivant sur le parvis, elle l'aperçut, il allait ne pas être content, mais elle n'avait pas le choix, il l'aimait il comprendrait en fin l'espéra t elle.
Elle le regarda avec amour et sans sortir un mot de sa bouche elle lui dit juste d'un mouvement de lèvres

Pardonne moi, je n'ai pas eu le choix. ça va aller.

Sur le parvis elle se mit à genoux comme dans la cathédrale et attendit que l'évêque poursuive
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Suzyhers

Pourquoi on veut pas que z'y aille, moi ze veux voir moman et popa, les grands ils disent tous que c'est pas pour les zenfants. Mais ze veux y aller. On m'a mise à l'écart dans une pièce zuste à côté de la cathédrale. La gouvernante est occupée et ze peux voir le parvis de l'église., Tout doucement ze me faufile et ze sort de la pièce. Il y a tout plein de monde, ze me dépêche, vite vite ze vois maman à zenoux sur le sol, mon regard s'inquiète, ils vont lui faire quoi à ma moman, et popa il est où?
Ze regarde partout, ze le vois pas z'ai peur ils vont faire mal à moman elle est au sol.
Pis d'un coup ze le vois mon popa.
Sans réfléchir ze cours vite vite vite vers lui en criant mes bras tendus vers lui.

POPAAAAAAAAAAA ! POPAAAAAAAAAA !

Ze me jette dans ses bras très inquiète, vite vite faut que ze sois dans ses bras en sécurité, ze lui dis les larmes aux yeux

Popa, popa, ils vont lui faire du mal à moman, elle est par terre dit ze veux pas qu'on lui fasse du mal à ma moman, ze l'aime

Z'enfoui mon visage contre lui

Aegidia

Dame Aegidia suivît les ordres de sa grâsce Dame Valeria .

Elle se mit derrière elle pour la suivre sur le parvis .Elle n'était point armée , elle n'avais cessé de le répéter ,mais pas plus sourd que ceux qui ne veulent pas entendre .

En atteignant le parvis , elle se mît à la droite à un pas de la Duchesse qui s'était mise à genoux, et fît un signe à sa grâce Dame kali de Cheroy pour qu'elle mettre à gauche .

Elle cherchât du regard son fils lancellin qui était près des portes . , le hélât .

Mon fils veuillez me ramener mon épée et mon fourreau .

Quand son épée lui fût rendu elle remit le fourreau a sa ceinture elle posât sa main sur la garde de l'épée .
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Ptitbroth.

La duchesse bien plus sage et pour ménager les esprits avec l'accord de l’évêque, choisit de déplacer la cérémonie sur le parvis, Ptit fut assez partager soit diplomatiquement la situation allait retrouver le calme, mais la sécurité risquais être plus délicate d'un autre coté un cas acte terroriste il pourrait agir sans prendre de gants.
Sortant de la cathédrale à la suite de Valeria, en prenant place relativement proche la duchesse et l’évêque tout restant devant la foule, étant dehors il n'avait plus besoin de dissimuler le fait qu'il était armé.
Un rapide balayage de la place pour s'assurer que ses gens était bien disposé de manière discrète et stratégique aux bords de la place, de plus Eon ne lui avait pas fait le signe qui signifiait que la situation passait de préoccupante à critique, il put se concentrer sur la cérémonie la main sur le pommeau de son épée

Happe_lou

Mais que se passe-t-il ? Ouch ! voilà que la garde, la Duchesse, ressortent de la Cathédrale en compagnie de l'Evêque. Mince, où se trouve Fanchon ?

Happe-Lou cherche du regard son amie. Haaa bien, elle est à son poste non loin du parvis. Elle vient de faire le signe convenu - Mais les choses ont changé ! la garde est armée en extérieur.

Peu importe, il jauge d'un regard circulaire le positionnement des forces armées. Ca va. La faucille n'est pas loin, Mélody s'est éclipsée, elle devrait revenir logiquement. A moins que...

Il va falloir jouer serré. Cette cérémonie est somme toutes, bien amusante et peu ordinaire. Pourquoi être allé en extérieur ? Il a entendu crier au sacrilège mais n'a pas trop compris la raison. Happe_Lou tâte machinalement sous sa cape son... , c'est tout bon, je ne l'ai pas perdue dans la foule. Il sourit.

Il s'approche pour mieux voir la suite de la cérémonie - il n'est qu' à quelques enjambées de la scène mais il reste fondu dans la foule. Pas la peine de se faire repérer et pas la peine de provoquer quoique ce soit. Les autres compagnons sont proches.
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Marchal.

Alors que Marchal et ces hommes venaient de recevoir l'ordre d'augmenter leur attention pour contrer à tous débordements liés à la dernière révolte, la Cathédrale commença à se vider.

Bizarre, cela ne faisait pourtant pas longtemps que tout le monde y était entré. Marchal fit signe à trois de ses hommes pour qu'ils se positionnent plus spécifiquement en direction de la porte, tendit qu'un autre soldat continuait de scruter les ordres émanant du Capitaine. Le reste de la petite troupe continuait de scruter la foule restée à l'extérieur.

Au bout d'un moment la nouvelle Duchesse sortie avec l’Évêque et la garde ducale.

Bon, soldats, je ne sais pas exactement se qu'il se passe, mais redoubler de vigilance. Cette situation n'était pas prévu.
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Kalimalice

Elle emboita le pas derriere la Duchesse Aegidia et Ptit .Remontant l'allée centrale les chuchotement allaient bon train .La plus part n'ayant pas compris ce qui se passait .Ce qui en un sens n'était pas plus mal .
La sagesse de Val avait mis fin rapidement à la situation conflictuelle survenue dans le lieux saint .

Des qu'ils arrivèrent sur le parvis elle se positionna à gauche comme le lui demandé Gidi .

Elle regarda Valeria s'agenouillait sur le parvis .

Les soldats avaient pris place en positionnement stratégique ce qui la réconforta et puis elle était sure qu'Octave veillerait sur elle .
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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy

Raimbert

Un sot avait hurlé au sacrilège. Le Blond fulmina entre ses dents, souhaitant au malheureux de n'avoir que des soldats désarmés le jour où l'empire viendrait brûler sa masure puis se signa, prenant conscience que le lieu n'était pas adapté pour tenir de telles pensées. Le Capitaine lui fit signe de se diriger vers la sortie d'où étaient venus les cris. Il avait intérêt à se taire le bonhomme ou il goûterait à la fureur cévenole !

La Duchesse semblait être entrée en joute verbale avec l'archidiaconnesse. Il ne s'était jamais vraiment intéressé à la politique mais depuis la révolte et qu'il était passé Connétable, il lui semblait presque qu'une guerre civile couvait en Orléans... Comme si celle avec l'empire ne suffisait pas ! Les Orléanais au lieu de faire front commun pour améliorer les choses ne faisaient que se tirer dans les pattes, et ce chez les personnes qui étaient censées savoir se tenir et connaître les bonnes manières. Quel exemple pour le peuple, il ne fallait pas s'étonner si des crève-misères venaient pester devant le château. Peut-être même avaient-ils été mandés pour cela.

Il passe les portes et cherche du regard le Mécréant qui braillait comme un porc. En voilà un qui ne la ramène plus maintenant ! Il décide de se mêler à la foule, cherchant un bougre sûrement envolé, quelqu'un qui semblerait s'enfuir... Tiens... Il lui semble voir deux personnes qui partent précipitamment... Non... Son imagination doit lui jouer des tours... Il retourne vers les marches. Quand bien même ce seraient deux félons enfuis, ils seraient pris aux contrôles.
Voilà donc notre Cévenol qui remonte cette marée humaine pour se placer non loin des marches. La cérémonie aura surement lieu en haut des marches, la populace restant en bas, sur la place. Il essaiera donc de se placer dans les premiers rangs. Le voila donc s'ouvrant une voie, parfois difficilement avec les badauds venus assister au couronnement.

Il parvient enfin au pied des marches. Le Capitaine est en haut. Quelques pas jusqu'à lui

Mon Capitaine, aucune trace des fauteurs de troubles, peut-être seront-ils pris en essayant de fuir...

Un brouhaha de murmures s'élève de la cathédrale. Il observe. La duchesse ressort ! L'évêque aussi d'ailleurs... Le blond fronce les sourcils. Si la cérémonie va avoir lieu dehors ça n'arrangera pas leurs affaires mais au moins on n'entendra pas beugler au sacrilège. Il serait malvenu de se trouver en élément perturbateur sur le parvis lors de l'arrivée de sa Grâce, aussi c'est sans attendre la réponse du Capitaine qu'il redescend les escaliers et se place au premier rang, prêt à intervenir si besoin
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Octavesaintange.

Le Capitaine d'Orléans rageait toujours intérieurement en sortant de la cathédrale. Ce n'est guères ce genre de comportement qui l'aiderait à apprécier plus l'église et les curés... Mais il comprenait sa décision, sans l'approuver, c'est ce qu'ils se dirent dans l'échange muet qu'ils eurent à quelle mètre de distance. Au dehors le danger serait omniprésent, mais il avait assez confiance en ses hommes pour cela. Il demeura en haut des marches pour avoir une meilleure vue sur le parvis.

Raymont vint lui dire en bas des marches qu'il n'y avait pas de trace des fauteurs de troubles qui avaient crié au sacrilège. Il n'eut pas le temps de lui répondre que celui ci avait disparu et que dans la foule il entendait une voix familière qui criait.

Citation:

POPAAAAAAAAAAA ! POPAAAAAAAAAA !

Il baissa les yeux et la vit qui courait parmis la foule, manquant de se faire renverser, bousculer ou pire à chaque instant. Suzy, sa fille courait dans sa direction, à la vitesse de ses petits pas. Octave se précipita en bas des marches pour qu'elle se jette dans ses bras. Mais que faisait elle là ? Saint-Ange remonta les marches pour regagner de la vision. Tendrement, il lui caressait les cheveux, elle semblait apeuré et essoufflé. Mais comment diable cette sotte de gouvernante l'avait elle laissé sortir ? Enfin bref pour l'heure, il faudrait estre doublement vigilant. La chose ne serait pas aisé avec sa fille dans les bras. Dégageant un pan de son mantel pour libérer la garde de son épée, jusqu'alors dissimulée, il reprit de continuer son travail et de veiller à la sécurité de son aimée. L'enfant ne se calme pas et c'est les larmes aux yeux qu'elle lui dit :

Citation:

Popa, popa, ils vont lui faire du mal à moman, elle est par terre dit ze veux pas qu'on lui fasse du mal à ma moman, ze l'aime

C'est tendrement qu'il sourit, gardant le visage de sa fille contre lui et la câlinant doucement puis il lui chuchota à l'oreille pour la rassurer malgrès le tumulte de la foule :

Mais non, ma petite fée. Maman va bien, c'est normal, c'est son travail, ne t'en fais, elle ne risque rien. C'est normal, tu vas voir, il ne va rien lui arriver. Tiens regarde, tout va bien. On va mettre une couronne sur la tête de Maman. Par contre, Suzy ma chérie, je ne vais pas pouvoir te garder près de moi, je travaille mon ange, je t'expliquerai plus tard... Je t'aime...

Puis c'est la grosse gouvernante qui arrive et se confondit en excuse pour avoir laissé la gamine sortir malgrès les consignes. Fermement il lui répliqua :

Nous parlerons sanctions plus tard... Prenez Suzy, et restez près de la porte avec la noblesse. Rentrez dans la cathédrale en cas de problème.

Puis il donna l'enfant à la vieille non pas sans réticences de la part de la gamine qui s'accrochait. Un baiser sur le front et elle disparut avec la grosse près de la porte avec la noblesse. Se concentrant de nouveau, Octave scrutait la foule qui semblait encore pacifique, pendant que la cérémonie reprenait. D'un regard il visualisa où était chacun. Tout était en place et le dispositif s'était resserré autour de la nouvelle régnante d'Orléans, un coup d'oeil en hauteur lui permit de voir que les archers aussi étaient en place ...
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Fanchon_trugalez

Décidément ! c'est la mode dans la noblesse de laisser ses enfants courir tous seuls ! Fanchon en voyant la fillette se ruer vers celui qui semblait diriger l'armée ne put s'empêcher de penser à sa mésaventure quelques semaines auparavant dans le chateau.

Alors qu'elle y travaillait elle avait suivi une petite en garde dans le chateau... ce qui l'amena direct à Colibrius. Mais elle en frissonnait encore. La Duchesse ne l'avait point crue - elle s'était faite fouiller par la garde et la jeune femme leur en tenait encore rigueur.

La vue de l'enfant livrée à elle-même lui rappela ces douloureux souvenirs. Mais elle fut rassurée de voir l'homme armé - qui semblait être son père - la renvoyer près de la noblesse. Au moins en cet endroit elle ne risquait rien.

La servante jeta à nouveau un oeil en direction de Happe_Lou, il lui fit discrètement un signe l'air de dire - c'est tout bon -

Fanchon regarda subrepticement son panier : elle sourit...
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La_faucille

Comme convenu, ils avaient rendez-vous sur le parvis de la cathédrale le jour du sacre. La Faucille, n'avait pas dérogé à la règle. Il s'était préparé en tenant compte de ce qui avait été décidé et quitta sa chère forêt pour aller se mêler au reste de la populace devant la cathédrale. Difficile pour lui de passer tout de même inaperçue de part sa carrure et sa taille mais peu importe que les gardes le remarquent. Il leur faudrait de toute manière une raison valable pour venir lui chercher des noix. Un scandale un jour comme celui-ci serait des plus mal venu. Il se mélangea donc à la foule, tentant de trouver ses compagnons d'infortune, quand il finit par apercevoir Fanchon et Happe Lou. Apparemment tout semblait se passer comme prévu. Il s'inquiétait tout de même de ne pas voir Melody, espérant que le petit incident survenu ne lui avait pas causé d'ennuis. Il scruta alors les alentours alors que ceux qui étaient à l'intérieur du lieu saint se rassemblaient sur le parvis. Ce qui leur faciliterait surement la tache.

Gael.

Gaël, leva les yeux au ciel en entendant les mots de l'archidiaconesse, la pauvresse elle devait être bien malheureuse pour passer son temps à pourrir la vie des brebis du très haut.
Enfin la vie était ainsi faite, il prierait pour elle et pour qu'elle soit plus apaisée.

Et voilà que sa mère avait décidé d'aller dehors, il lui prenait quoi, elle calmait le jeu.
Il espérait que chacun comprendrait qui était sa mère.

Il sortit sur le parvis quand il entendit la voix de sa galipette.
Seigneur que faisait elle là ?
Elle se jeta dans les bras de leur nouveau père, puis il l'a renvoya près de la gouvernante tout en l'ayant rassurée, Gaël s'approcha de la gouvernante et fit un signe à son père, il surveillerai Suzy.

Il prit la main de sa galipette et lui murmura

Tu restes avec moi ma galipette et tu ne fais plus de bêtises

Raymont

Désolé du récit tardif.

Raymont gardait les arrières de la Duchesse, en tenue civile, ce qu'il réprouvait fortement. Une mauvaise idée tout ce bazar. Il valait mieux être en armure de parade, bien briquée, l'arme à la ceinture. Mais la prétaille était du genre...tatillonne et la populace aimait boire ses mots sans queue ni tête, de sorte que ce douloureux évènement se devait d'avoir lieu.

Le cortège avait pénétré l'enceinte du massif bâtiment sans encombre, le dispositif formé par la garde étant efficace. Raymont fut un peu soulage de voir, à chaque coin, un camarade armé. Dans le bâtiment, ce fut autre chose. A poil.

La cérémonie commença par des psaumes, prières et psalmodies appelées "credo", du latin "je crois". Raymont n'y croyait pas. Il ne croyait qu'à ce qu'il savait, à sa chance, et à sa propre interprétation du mystique. Il fut surprise de voir qu'une servante de ce Dieu fût Dame Hecat. Il se rappela son baptême, enfin, celui qui n'eut pas lieu pour d'obscur raison. Le prélat prononçait toujours ces mots sans sens.

Il marmonna les mots sans grande conviction, mais n'importe quel badaud le prendrait pour un aristotélicien moyen.

Soudain, on hurla au sacrilège. Une arme. Quoi si peu? Oh, et voilà que Dame Hecat est scandalisée. Sacrilège, porter une lame dans la maison du Seigneur? Et combien de gueux on crevé pour la bâtir, la maison de ton seigneur? Une hutte ne lui suffisait pas? L'aversion de Raymont pour la prétaille, et Dame Hecat en particulier, se renforça. D'autant que la cérémonie allait reprendre sur le parvis, à la merci du premier franc archer venu.

Raymont n'avait pas écouté les consignes du capitaine, mais il pensait que cela allait lui sauver la vie. Il était armé et armuré, oui, mais cela ne se voyait pas, c'était discret. Un plastron, un simple pastron d'acier et une hachette, dissimulés sous une lourde cape d'élu, pas de quoi faire un drame. Si? Bah, on allait dehors et personne ne faisait attention à lui, comme d'habitude. Derrière physiquement, mais au devant dans la pensée.

Tout ceci sentait l'embuscade à plein nez. Ses camarades le traitaient gaiement de paranoïaque, mais Raymont sentait le danger. Rien pour le moment. Mais tout ces visages enjoués, toutes ces bouches criant "Vive la Duchesse", tout ceci était il honnête? Sa Grasce avait forcément des ennemis et c'était le bon moment pour mettre fin à sa vie. La présence de ce qui semblait être la fille engendrée par l'amour secret d'Octave renforça l'idée qu'un attentat se préparait.

Raymont frissonna à cette idée. L'imbécile d'archi-machin chose avait peut être provoqué un désastre, et le soldat se demanda s'il n'aurait pas mieux fallu l'expédier au couvent plutôt qu'à l'autel.

Puis il observa Octave parler à son enfant. Il aurait bien aimé être père, mais comment aimer une femme quand vous êtes un rejeton de l'enfer? Son épouse partagerait son intimité et finirait pas savoir. Et puis, seul les putains avaient d'yeux pour lui, pourvu qu'il les paya bien. La rude vie de guerrier...

Il reconcentra son attention sur la Duchesse. Et pria secrètement toutes les forces du ciel pour que ça se termine vite.

Edouard_delaneustrie

Edouard priait

Melody_la_douce

Mélody tournait en rond dans l'abri où elle avait mené le jeune imprudent. Cet intermède dans leur mission n'avait pas été prévu. Elle avait agi à la va-vite pour éviter que la garde ne les interpelle. L'imprudent avait crié "au sacrilège" ce n'était pas malin ! eux qui voulaient rester discrets.

N'y tenant plus elle se décida à retourner sur les lieux du sacre. Elle reprit ce qui était prévu par l'équipe et le dissimula sous sa cape dont elle remonta la capuche sur la tête et se dirigea à nouveau vers la cathédrale.

Arrivée sur les lieux, elle se glissa discrètement dans la foule compacte et se rendit à la place qui lui avait été assignée. De sa position, elle voyait très bien ses amis, Happe_Lou, Fanchon, La Faucille... mais où donc se trouvait son cousin ? Son cœur s'emballa en songeant à ce qu'il était capable de faire. Il lui fallait à tous prix le retrouver mais bouger créerait sans nul doute un mouvement de foule qui ne manquerait pas d'attirer les regards des gardes postés alentour.

Alors qu'elle cherchait des yeux son cousin, elle fut surprise de voir la Duchesse et sa garde rapprochée sur le parvis de la Cathédrale. Que faisait-elle donc à l'extérieur de l'édifice religieux ? ahhh cela risquait de leur faciliter les choses ! quoique... pas forcément ! les gardes étaient tous présents et le risque grand ! Bon sang quel insensé ce type d'avoir hurlé au sacrilège, et elle s'en voulait d'avoir marmonné tout haut ce qu'elle avait distingué. Bref, ce qui est fait est fait ! faut assumer. Ils ont un but, ils devront réussir et veiller à ce que tout se passe au mieux.
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Exaltation_

Alors qu'elle était sagement assise près de Belgarath, une petite fille vint prendre place à ses cotés. Le visage de la duchesse s'éclaira d'un sourire ravi. Il s'agissait d'Isa, la fille de Ptitbroth. Elle adorait la fillette, son père devait assurer la garde, elle veillerait alors sur la fille de son ami.
Elle se penche vers elle et chuchote

C'est ton papa qui t'envoie veiller sur moi ?
Tu as prévu tout ce qu'il faut? Pommes de pin ?

Elle lui adresse un sourire. Puis se tourne vers son bavard voisin et lui décoche un sourire à lui aussi. Puis des voix s'élèvent, elle relève les yeux. Un léger soupir désabusé filtre entre ses lèvres: étonnée ? Non surement pas. Elle ne fit aucun commentaire, elle se contenta de regarder Belgarath et de lui adresser un regard complice, il comprendrait forcément et saurait deviner les pensées qui traversaient en cet instant son esprit. Quand elle entend la proposition de Valéria, elle secoue la tête.

Etrange idée. quand on sait le nombre d'imbéciles prêts à sauter sur l'occasion pour nuire et qui ne sauront pas respecter l'aspect religieux de cette cérémonie.
Elle aurait mieux fait d'aller dans la salle du trône, tout ceci aurait pu être bien mieux sécurisé.

Quoique certains se prendraient bien pour des taupes pour creuser un tunnel qui déboucherait en plein milieu de la salle du trône enfin si l'on était dans un monde magique .

Aegidia

Le capitaine de la garde Ducale , Dame Aegidia surveillait la foule et veillait à ce que les soldats de la garde sois attentif .

Elle trouvait qu'il faisait un peu froid sur le parvis et craignait que sa grâsce Dame Valeria prenne froid, elle enlevât donc sa cape et la posât doucement, pour ne pas troubler ses prières , sur le dos de la Duchesse .

Elle regardât la foule , puis l'entrée de la cathédrale où les nobles s'étaient rassemblées ,et se demandât où était passer l'évêque ,
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Kaherdin

Lorsque la foule fut sortie sur le parvis de la cathédrale et se fut quelque peu calmée, l’évêque s’adressa à nouveau à elle.

Mes enfants, notre prophète Aristote nous l'a enseigné : « L'homme est un animal politique ».

Mais il faut revenir au sens primordial de « politique ». En effet, je m'adresse aujourd'hui à celle qui a œuvré pour la « Polis », la cité...

Nous fêtons aujourd'hui le dévouement d'une femme pour sa cité, pour sa communauté...

J'invite donc Sa Grâce Valéria à se relevée afin qu'elle puisse s'adresser à vous.

Pardon pour cette attente. Je ai perdu internet depuis une semaine. Cela devrait bientôt être réglé.

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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Valeria053

Aux paroles de l'évêque Val se releva, elle rendit la cape à Aegidia et lui dit

Merci de ta sollicitude Gidi mais je ne voudrai pas que la chef de ma garde soit malade, çà va aller de t'inquiète pas.

Elle lui sourit et lui rendit sa cape, Gidi prenait sa tache à cœur, et elle veillait toujours au bien être et à la protection des régnants.
Elle remercia l'évêque et prit la parole

Peuple d'Orleans, nobles, bourgeois, artisans, paysans et vous tous ici présents, ce jour est pour moi important et c'est un grand honneur que de devenir duchesse de ce magnifique duché qui m'a vu grandir.
Je sais que tout n'est pas parfait et je voudrai que l'on prie pour nos soldats qui se battent au front pour repousser l'ennemis de la couronne, que nous prions pour que notre duché soit prospère et je prierai pour vous tous, que chacun puisse trouver sur notre terre, joie et prospérité, santé et bonheur
Je donnerai le meilleur de moi même pour cette terre que je chérie tant.
Et je remercie tout ceux qui œuvreront pour Orléans.
Que ce jour soit jour de fête, que la paix soit reine et que les tensions se règlent dans le calme et le respect.

Son cœur se serra sous l'émotion, elle le chercha du regard ayant cru entendre sa fille, vit qu'il gérait à merveille, elle puisa dans se tableau familiale l'énergie qui la faisait respirer voyant que ses fils étaient là aussi, elle resta digne attendant la suite de la cérémonie
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Kaherdin

Monseigneur Kaherdin prit ensuite le bénitier et l'encens.

Duchesse, vous vous devez d'être vertueuse, car vos décisions seront lourdes de conséquences, positives ou négatives, pour l'ensemble de la population de l'Orléanais. En effet, vous devrez toujours garder en tête que vous êtes responsable de nombreux de vos frères et sœurs dans l'amitié aristotélicienne. Vous devrez donc toujours veiller à ce qu'ils puissent s'épanouir dans un monde leur offrant la possibilité de découvrir le message divin.

En retour, et malgré que tous les humains soient égaux devant Dieu, le peuple vous devra obéissance, car Le Très Haut a placé en vous sa confiance. Il vous a chargé de mener à bien ce duché, et vous ne pourrez le faire que si le peuple respecte la loi.

C'est donc une question de respect mutuel de la loi, des valeurs et des principes moraux.

Tout cela nous ramène à la cité idéale telle qu'Aristote la concevait.

En effet, tous les hommes doivent participer à la vie de la cité, cité organisée avec une hiérarchie stricte et reposante sur le respect absolu des enseignements du prophète. Les humains pourront alors vivre dans l'amitié et la concorde et atteindre la perfection divine.

Puis saisissant le goupillon.

Que cette eau bénite du Lac de Tibériade, dans lequel pêchait Saint Titus, fondateur de la Sainte Église Apostolique et Universelle de Rome, vous bénisse et apporte bénédiction à votre conseil et au duché d'Orléans.

Il mit ensuite son doigt dans le Saint Chrême.

Je vous bénis et vous oint de la Sainte Huile. Désormais, vos actions seront faites sous le regard du Très Haut et des hommes ainsi que sous celui de la Sainte Église.

Enfin, prenant la couronne et la déposa sur la tête de la Duchesse, l’évêque conclut.

Par ce couronnement, vous êtes, pour la durée de votre mandat, la représentante du Très Haut sur l'Orléanais pour tout ce qui touche au temporel.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Raymont

La cérémonie durait, et Raymont n'était pas tranquille. Vulnérables sur ce parvis, lui, ses camarades, la Duchesse.

Le temps semblait s'écouler si lentement. Le prêtre récitait des mots. Ah, le ciel se mêle toujours des affaires des hommes. Si la Duchesse avait l'obéissance de ses sujets, c'était en premier lieu part son titre et l'autorité qui va avec, puis ses capacités propre. En dernier recours, c'est l'Ost, ses gardes, et toute sa force de coercition qui font le reste. Nul besoin d'un vieillard habitant le ciel.

Ce même vieillard commanderait qu'on mène les hommes dans sa voie et sa lumière? Serait-ce un vieux fou égoïste pour croire qu'une telle vision unique se veut universelle? Raymont connaissait tant de nom de Dieu unique que ses doigts ne suffisaient pas.

Enfin, un peu d'eau, de l'huile, un symbole inutile mais c'est bon pour la peau, d'après les rebouteux.

Bien que la cérémonie avançait, le danger restait présent. Raymont pensa que le prêtre ferait mieux de se dépêcher. Sa proximité physique avec la Duchesse faisait de lui le premier "obstacle" à abattre.

Raymont détendit ses muscles en se balançant très légèrement sur ses jambes, qu'il fléchit également. Certainement pas absorbé part cette cérémonie, il jaugeait la foule, compacte, d'où pouvait venir n'importe quel fou décidé.

Valeria053

Val se trouvait debout face à l'évêque, entourée de la garde ducale et des soldats.
L'évêque prit la parole et elle l'écouta.
Elle répondit

Je promets d'être vertueuse et de toujours garder à l'esprit le bien être de mes frères et sœurs dans l'amitié aristotélicienne et je veillerai à leur épanouissement dans un monde où le message divin est présent.
Et je souhaite que nous vivons dans la concorde et l'amitié et d'atteindre la perfection divine

puis Val reçue la bénédiction et l'onction, puis la couronne.
L'émotion montait en elle
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Edouard_delaneustrie

Edouard assistait au couronnement avec joie et fierté pour sa marraine

Kaherdin

L’évêque était serein, il officiait pour le peuple d’Orléans et pour la paix. Bien sot serait celui qui troublerait la cérémonie et s’attirerait ainsi l’ire du peuple pour lequel il prétend se battre. De plus, la duchesse semblait avoir les épaules pour la charge qui lui était confié.

Kaherdin s’avança et tendit les mains vers l’assemblée.

A présent que la duchesse est couronnée, place aux servants portant le blason, l'épée et le heaume qui se transmette d’un régnant à l’autre.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.

Raimbert

Le Blond n'était pas serein. L'épisode de la révolte était encore frais. Certains semblaient vraiment avoir à reprocher à la Duchesse. Cependant il avait été, quoique sur ses gardes, plutôt serein pour le début de la cérémonie mis à part l'épisode du goret qui s'était mis à brailler. Le plus étonnant c'est que ces cris n'aient fait qu'en générer de nouveaux. C'est beaux la quiétude de la maison du Seigneur. N'y a-t-il donc aucun respect en Oïl ? Jamais il n'avait vu ça sur ses terres natales, les irrespectueux n'étaient jamais soutenus.

C'était pareil pour la Duchesse, contester le pouvoir en place, il n'avait jamais vu ça. Les co-seigneuries avançaient ensemble, cherchant à faire prospérer tout le pays, et les nobles étaient respectés.
Ah ! Ils étaient beaux ces châteaux de plaines qui commençaient à ouvrir leurs fenêtre de toutes part afin d'ajouter au confort mais notre cévenol restait convaincu que la prestance d'un château d'éminence, outre le réel avantage défensif, ajoutait à la majesté de son propriétaire et imposait le respect chez les petites gens.

Il serait presque aller à se remémorer ses montagnes mais il n'avait pas le droit. La Duchesse était couronnée et il savait que la populace n'était pas aussi sotte pour tenter un affrontement direct avec les gardes qui étaient armés. La Révolte l'avait montré. Non, ils préparaient mieux. Un symbole fort, une humiliation peut-être... Jets de fruits pourris, de fumier. Quoi de mieux pour salir, et le mot était plutôt bien trouvé, la réputation d'un régnant.

Et le symbole serait d'autant plus fort que la Duchesse auraient reçu ses attributs Ducaux. Plus la cérémonie avancerait, plus le risque serait grand. Alors il guettait cette populace, traquant tout objet suspect, d'une lame à un panier qui aurait pu servir à transporter des projectiles.
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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)