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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

Thimote


Si au début il avait été surpris de voir quelqu'un à cette heure-ci, dans une église, l'homme semblait avoir dormi à l'intérieur de la cathérale, il était rare de voir des fidèles aussi croyant, ou, cet homme était sans domicile?

Non il n'avait pas l'air d'être sans le sous, Thimoté lui sourit en lui répondant:


Et bien Monsieur, Nous sommes le 6 avril et un responsable? je me présente, le Père Thimoté, je suis l'Evêque de ce diocèse! Si je peux vous aider? Je suis responsable du Diocèse d'Orléans mais la seule paroisse qu'Orléans je gère pas c'est Montargis.

Voulez vous une couverture? vous n'avez pas trop froid?? vous avez l'air d'avoir dormi quelques heures, vous en avez des marques sur le visage de vous être posé sur les bancs.
Rolandcartier



Le Grand Prieur Grégorien, revint d'Argentat à toute allure et afficha quelque chose avant de retourner vaquer à ses occupations.

Citation:


L'ORDRE GREGORIEN

Recteur : Monseigneur Lyonis d'Apperault

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié" (St Grégoire de Naziance)

C'est sous l'impulsion d'un travail commun et assidu de grands noms de notre sainte église, Mgr Lescure, Mgr Moile, Mgr Nolivos et Mgr Vilca que l'ordre vit le jour. Nous tenons à souligner notre hommage pour ceux d'entre eux qui ont été rappelés auprès du Très Haut. Que le travail qui nous attend soit la continuité de ce qui a déjà été entrepris avec tant de piété.

Valeurs de l’ordre

L’ordre Grégorien a pour référence cinq saints, docteurs de l’Eglise aristotélicienne, Grégoire de Naziance, notre saint de référence, Basile le Grand, Jérôme, Jean Chrysostome et Antoine de Padoue.
Chacun d’eux, par sa vie et par son œuvre, a mis en avant les quatre valeurs qui sont le ciment et la raison d'être de notre ordre :




SAVOIR

AMITIÉ

PARTAGE

CHARITÉ


Hauts-lieux de l’ordre


Grande Bibliothèque :

Dans le souci d’assembler les connaissances religieuses et de les partager avec tous, la Grande Bibliothèque concentre les livres que possède l’ordre et les tient à la disposition des visiteurs.
Des frères copistes sont chargés de trouver les connaissances, en accord avec le dogme aristotélicien et les valeurs prônées par l'ordre et d’en faire une copie pour la bibliothèque dont la direction est assurée par le Bibliothécaire de l’ordre.

École de théologie et de liturgie :

Cette école a pour objet de proposer des évolutions dans le dogme, en concertation avec le Saint Collège, et de créer une liturgie la plus proche possible des préoccupations des fidèles.
L’école est ouverte à tous les frères de l’ordre et est dirigée par le Théologal de l’ordre.

Monastère D'Argentat :

Il abrite le chapitre général qui régit la vie et les grandes décisions de l'ordre; elle est sous la responsabilité du recteur (Maître de l’ordre).


Abbaye de Flavigny sur Ozerain :

Abbaye fille de notre ordre, elle se situe en Bourgogne, pas loin de Sémur, elle abrite des reliques de Saint Origène et travaille à la traduction des textes de doctrine de ce Saint protecteur de notre ordre. Elle produit également du vin réputé, ainsi qu'une liqueur appelée Bénédictine. C'est un haut lieu de pélerinage.



Actions de l’ordre

Prêche :

L’action la plus visible de l’ordre est le prêche dans le royaume et même au-delà. Le prêche a pour objet de diffuser le dogme de notre Église ainsi que les valeurs de notre ordre. C’est également le meilleur moyen de faire venir à nous les vocations.
Les frères prêcheurs sont placés sous la responsabilité du Chapelain de l’ordre. Cette action est associée au travail des missionnaires sous la houlette de la congrégation de la diffusion de la foi.

Cérémonies :

L'Ordre a la possibilité d'officier plusieurs cérémonies. Les célébrations effectuées, vous recevrez des certificats attestants de la validité de la cérémonie.
Ainsi, ceux qui voudront être baptisé recevront une pastorale, des cours globaux sur l'Eglise Aristotélicienne, qui s'ensuivra d'une cérémonie.
Les futurs mariés peuvent également se rendre au monastère et recevoir se sacrement.
Ceux qui choisiront une voie ecclésiastique auront la possibilité d'être ordonné au monastère.

Monastère (en codage) :

L’ordre prendra en charge un monastère codé, dès que possible, et permettra ainsi à tout visiteur de venir et de découvrir nos valeurs ainsi que les produits fabriqués dans ce monastère.
Sous la responsabilité du Père Supérieur, les moines œuvreront.

Politique & Social :

L'ordre s’attachera à aider les plus démunis aussi bien spirituellement que matériellement. Dans cette optique, toute implication dans la vie politique sera encouragée afin de mettre en place des aides aux plus pauvres, en bonne intelligence avec l'économie locale.

Il est à souligner que l'ordre vit une refonte totale de son organisation et qu'il reste encore beaucoup de tâches passionnantes et gratifiantes à réaliser pour le groupe de travail qui se monte (les novices pourraient y être associés).




Vers le monastère Grégorien >>ICI
Alyosus
Alyosus conservait la mine des mauvais jours, son humeur naturelle , diraient les mauvaises langues. Rien que de mettre les pieds dans ce duché, duché du despotisme, de l'impuissance et de la bêtise orchestrée.
Il se musela ainsi, comme les autres puis après avoir déposé ses affaires à Gien, se rendit en la capitale, enfin en la cathédrale d'Orléans afin de prier. Il pénétra ainsi dans le saint édifice , vide à cette heure ci, et après s'être signé à l'entrée , prit une bougie et l'alluma.

Le saint esprit , la lumière d'Aristote. Il regarda la flamme de la bougie et se mit à sourire. Plus le temps passait, plus l'homme devenait croyant, même s'il n'aimait pas les cérémonies religieuses officielles. Puis son esprit s'apaisa de lui même, rien qu'a regarder la bougie, il avait conservé cette faculté de méditer si particulière depuis l'enfance , s'il s'éloignait des hommes, depuis cette nuit ou sa maison avait failli s'embraser sous son inconscience d'enfant et qu'il avait vu les flammes s'élever.

Il restait fasciné par le feu purificateur , destructeur. Le deuxième pilier de sa vie d'homme sans mauvais jeu de mot était l'arbre contre lequel il aimait s'adosser , les forêts ou il se promenait.
Rien d'original certes ! Après cette petite séance , il reprit le chemin du retour.

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Xalta
Dimanche matin, elle était debout très tôt, gérant ses quelques affaires, s'occupant de son fils. Puis voyant l'heure tourner, elle se décida, elle en avait parlé plus tôt dans la semaine. Elle confia son fils à Euphémie, lui donnant rendez-vous ultérieurement dans la cathédrale. Elle fit la route Blois Orléans à vive allure sur le dos de sa monture. Elle sauta de son cheval devant le parvis, héla un jeune homme pour qu'il aille le mettre chez le forgeron qui accueillait parfois les chevaux le temps que leur maître était en ville. Puis elle entra dans la cathédrale, poussant les lourdes portes de chaque coté. puis elle traversa rapidement la nef sa sacoche sous le bras qui contenait sa tenue d'officiante.

Rapidement, elle prépara le lieu saint pour accueillir les fidèles qui viendraient peut-être. Puis elle se prépara rapidement, enfilant sa soutane de diaconesse. Puis elle fit sonner les cloches pour appeler tous les fidèles à venir se rassembler.


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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Dragomir.
Dragomir parvint peu après à la cathédrale d'Orléans. Après s'être signé à l'entrée , il traversa l'allée centrale. Il lorgnait les vitraux racontant l'histoire sainte , des images pour ceux qui ne savaient lire et même s'il déchiffrait maladroitement, il devait se concentrer pour suivre les lignes des manuscrits. A quoi bon, un homme d'armes n'avait pas besoin de cela!

Les cloches résonnaient joyeusement au dessus de sa tête. la poussière des chemins collant encore à ses vêtements . Il plaignait ceux qui devraient travailler aux champs en cette journée quoique le dimanche, les fidèles se rassemblaient pour prier . Nous étions tout de même en pleine moisson, alors il ne savait s'ils seraient nombreux .

Il attendit ainsi les fidèles, il était le premier , levé dès matines. Il avait surgit de sa tente, l'armée comme à son habitude avait choisie de rester hors les murs de la ville de Blois, repéré un ruisseau ou l'eau coulait pour se laver sobrement puis à pied avait parcouru le chemin jusqu' à la cathédrale, traversant le marché de la ville , chipant une pomme au passage pour calmer sa faim.
Et le voila qui attendait le début de la messe.
Xalta
Un sourire éclaira le visage de la Montargoise en voyant arriver parmi les premiers son jeune écuyer. Comme à son habitude, elle avait filé sans prévenir qui que ce soit. Sa distraction ou son impulsivité _c'est selon_ un jour, la perdrait. Elle s'approcha du jeune homme en quelques enjambées.

Bonjour Dragomir, je suis heureuse de te voir ici.
Et toutes mes excuses dans ma précipitation, je suis partie sans prévenir qui que ce soit.
La vie en camp militaire te plait-elle ?
Dis moi, est ce que mon frère a commencé ses leçons avec toi ?


Elle lui sourit avec tendresse, elle appréciait le Serbe, plus d'une fois il avait été source de vives inquiétudes mais il était toujours là, bien vif à son grand soulagement.

Je me demande si nous serons nombreux...

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Elisel
Elisel avait perdu tout espoir de suivre enore une messe à Blois. Le clergé orléanais était bien trop clairsemé pour cela.
Par contre, elle avait encore espoir qu'en la capitale se tiendrait peut-être un office, même aussi petit soit il.
Le Dimanche, jour du Très-Haut, elle s'était donc levée tôt - pour une fois, pas de garde pendant la nuit, et elle avait pu profité d'un sommeil réparateur -puis s'était fait emmener à la capitale, croisant les doigts.

Et là, -Oh miracle !-, elle entendit les carillons aux abords de la cathédrale. Inouï ! Inespéré ! La maire de Blois sortit de sa torture sur roue comme un diable de sa boite, et courut pour monter les marches du parvis, relevant juste assez ses jupes pour ne pas se prendre les pieds dedans, sans pour autant devenir indécente. Pourquoi tenait-elle à sa tenue ce jour ? Le Très-Haut, peut-être.

Il lui fallut un bref instant pour s'accommoder à la pénombre des lieux après la luminosité de l'extérieur. Elle repéra immédiatement le bénitier, y trempa deux doigts avant de se signer dans l'alignement de la nef, puis elle s'avança vivement pour savoir qui officiait.

Xalta ?! Après un très bref moment de surprise, Elisel s'approcha d'elle et l'embrassa joyeusement, ravie de la revoir à cet endroit. Pour un peu, elle l'aurait même serrée dans ses bras en tournoyant.


La bonne journée, Xalta ! Merci pour le salut de nos âmes...

Et sans un mot de plus, elle alla s'installer dans les premiers rangs, le sourire aux lèvres. Pas qu'elle ne priait pas de son côté, mais parfois, le faire tous ensemble était réconfortant.

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Xalta
Le temps de saluer Dragomir qu'Elisel fait son apparition, un autre large sourire ourle les lèvres de la diaconesse. Heureuse de la voir ici lieu. Elle rit légèrement à la réaction de la Blésoise. Elle lui rend sa bise.

Bonjour Elisel, ravie de te voir !

Je vais tenter de faire de mon mieux pour le salut des âmes. Mais si vous n'êtes que deux. je devrais m'en sortir.


Un clin d'oeil. Puis elle la regarde s'installer.

Eh bien, je vais commencer peut-être que d'autres se joindront à nous.


Elle se place devant l'autel. Petite toux discrète pour éclaircir sa voix et de se lancer.

Bienvenue à vous, Courageux du dimanche matin.
Je suis heureuse de vous accueillir afin de perpétrer cet us qui nous vient des premiers fidèles qui se réunissaient alors autour de la tombe d'Oane chaque septième jour de la semaine jusqu'au jour où ils se laissèrent aller sur la voie de l'acédie et des vices et en oublièrent même Dieu, préférant paresser.

D'ailleurs pour commencer cet office, nous allons entamer ensemble la prière du pardon. Je vous rapelle que je suis disponible pour toutes vos confessions. Il ne faut jamais oublier qu'à l'heure de notre mort, Le Très-Haut nous jugera et décidera de notre éternité.


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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Leanore


Qu'état-ce donc ces cloches qui sonnaient au loin...... Le tocsin.... une attaque ?
Léanore tentait d'ouvrir un oeil allongée sur le lit de camp, puis le referma.

Les cloches étaient joyeuses et continuaient leur chant

La jeune femme ouvrit donc les yeux, écouta plus attentivement..... Par Aristote, ces cloches appelaient à l'office. Un office..... qui ?

Elle enfila rapidement une robe propre et toute simple et guidée par le son des cloches elle arriva devant la cathédrale

Timidement elle poussa la porte et là dans l'a lumière qui filtrait au travers d'un vitrail, vit Xalta qui officiait. IL y avait quelques fidèles qui écoutaient et Léanore les rejoignit puis pria avec eux.

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Tomrone
Les cloches avaient sonnés et comme toujours, Tom était sûr qu'il arriverait en retard à l'église. Tant pis, d'un pas volontaire, il courut vers celle-ci.

Essoufflé, mais enfin devant, il y entra discrètement, ne voulant surtout pas déranger la cérémonie qui venait surement de déjà commencer.

S'installant au fond de l'église, saluant discrètement d'un signe de la tête les personnes présentes qui aurait tout de même remarqué son entré furtif, il put juste à temps entendre Xalta prononcer le Pardon. Ainsi, il le récita à son tour.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut vous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de vos péchés.

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Dragomir.
Dragomir se détendit en apercevant la demi rousse et parcourant précipitamment les quelques pas qui les séparaient , lui décocha son plus joli sourire. Il l'aurait bien prise dans ses bras mais ici, à l' église , il fut inconvenant d'adopter une telle attitude , la sobriété prévalait .


Votre frère est à Orléans et je devrai lui écrire pour que nous commencions nos cours car depuis qu'il a quitté l'armée, je n'ai point de nouvelles.

Je pense que mon maitre d'armes peut également râler devant mon manque d'assiduité mais l'armée me plait oui, je parcours le camps , de long en large, j'écoute les soldats , je participe enfin reprit il , taquin, je regarde les manœuvres militaires , allongé sur l'herbe.



Serai je prêt pour les prochaines joutes ou devrais je improviser, voila les pensées qui occupent mon esprit , j'aurai du chagrin à ne point y être !


Il rassura Xalta en posant une main sur son bras et lui montrant le monde qui affluait déjà...


oui, nous serons nombreux, ne vous 'inquiètez pas !

Puis la messe commença, il prit place , non loin du maire de Blois qu'il salua discrètement, et reprit la prière du pardon. Il n'avait pas encore le cœur rempli de cette amertume que d'autres trouvaient délicieuse , le ressentiment.
Elisel
Elisel aimait l'atmosphère des édifices religieux. En pénétrant à l'intérieur, immédiatement les voix se transformaient en murmures, les pas devenaient feutrés, comme si chacun s’efforçait de ne pas claquer ses solliers sur les pierres. La lumière tamisée provenant des vitraux tombait en taches floutées, nimbant chaque personne et chaque objet d’une aura irréelle, l'encens embaumait l'air… Quand le clergé était nombreux, avant, on pouvait également entendre les chœurs répéter dans la nef, formant un bourdonnement propice à la méditation.

Le temps que la messe débute, la blonde aristotélicienne se plongea dans cette ambiance, commençant déjà à laisser de côté les soucis, les pensées parasites, pour s’ouvrir au Très-Haut. Elle sourit au jeune homme qui venait s’installer près d’elle, et le salua d’un hochement de tête sans perturber le silence, semblant s’excuser sans un mot de ne l’avoir fait avant. Toute à sa joie de suivre une messe, elle avait occulté le reste.

D’autres pas, discrets, se faisaient entendre dans le fond. D’autres fidèles qui entraient sûrement, mais la maire ne se retourna pas, concentrée sur la diaconesse qui commençait l’office. Elle nota à part elle sa disponibilité pour une confession : déjà, quand elle avait reçu sa terre de Vrainville, le Cardinal Dariush lui avait proposé de se confesser. Habituée à le faire seule devant le Très-Haut dans sa chapelle d’Andéol, elle n’avait pas saisi l’occasion, mais peut-être une fois devrait-elle s’épancher vraiment ? Un jour…
Pour le moment, elle se contenterait de la prière du Pardon.


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Xalta
Elle avait commencé l'office, elle répondrait plus tard aux inquiétudes de son jeune écuyer. La cathédrale se remplissait tout doucement. Non, tous n'avaient pas oublié le chemin de l'église à son grand soulagement. Ils récitèrent tous en chœur la prière du pardon. Elle aussi avait des choses à confesser, elle renouvellerait surement cette expérience car la première lui avait apporté une aide bien précieuse. Elle laissa à chacun un laps de temps pour se recueillir. Puis elle rompit le silence de sa voix empreinte de gaieté, un sourire fin ourlant délicatement ses lèvres.

Je vois que nos rangs grossissent. Lorsque nous avons fait le choix du baptême nous avons décidé volontairement de suivre les préceptes que nous ont légués les deux prophètes Aristote et Christos. Suivre la voie de la Vertu est parfois bien difficile, nous sommes soumis à de nombreuses tentations, dans ces moments là, il ne faut pas oublier que la prière ou la lecture de nos saints écrits sont très souvent salutaires et que l'on peut y trouver aide et réconfort. Il ne faut jamais accabler le Très-Haut de nos soucis, car très souvent nous sommes souvent les propres artisans de nos malheurs, elle eut envie d'ajouter:" ni lui reprocher la mort de nos proches" mais elle se tut. A la place, elle enchaina
Ensemble, renouvelons notre confiance en Dieu en entonnant le Credo.


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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Tomrone
Après récité le Pardon, Tom écouta les paroles de Xalta, pleines de vérités.

Ensuite vint le temps de réciter le Credo.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Xalta
Elle s'approche du pupitre où repose le Livre des Vertus. Elle s’éclaircit de nouveau la voix.

Citation:
Dixième Méditation

Une mère était désespérée, son unique enfant était atteint d’une tuberculose et l’arrivée de la mort n’était qu’une question de jours. Barnabé qui faisait le tour d’un hospice en Berry remarqua cette femme et son enfant. Il s’approcha de la mère et s’assit à côté d’elle. Il pris la main du gamin, puis s’adressant à la mère il lui dit :

Connaissez-vous l’histoire de deux hommes, tous deux sérieusement malades, qui occupaient la même chambre d’un petit hôpital reimois ?

Elle fit signe de la tête négativement. Alors, Il repris…

Un des deux hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin de dégager ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur son dos. Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leurs familles, leurs maisons, leurs métiers, leur participation dans le service militaire, ...

Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait ce temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.

De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un bel étang. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient naviguer leurs bateaux modèles réduits. Les jeunes amoureux marchaient bras-dessus bras-dessous parmi des fleurs de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait voir la ville au plus loin.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait les scènes pittoresques. Ainsi, lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre la musique des troubadours, il pouvait la voir avec l’œil de son imagination tellement son compagnon l'avait dépeint.

Les jours et les semaines passèrent. Un matin, une soignante est arrivée pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui était mort paisiblement dans son sommeil. Elle fut attristée et appela le fossoyeur pour prendre son corps.

Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. Le soignante était heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était confortablement installé, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se hissa vers le haut, sur un coude, pour jeter son premier coup d’œil dehors depuis des semaines. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre. Tout ce qu'il vit fut un mur !

L'homme demanda à la soignante pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit : "Peut-être a-t-il voulu vous encourager".

Il s’arrêta et regarda la mère, attentive. Puis il repris :

Il y a un bonheur énorme à rendre les autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, est doublé. Si vous voulez aider votre enfant, ne vous apitoyez pas sur sont sort, tout le monde le connaît. Vivez les derniers moments de sa vie avec lui, à ses côtés, mais pas dans le chagrin. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent.

Barnabé se leva, fit une petite croix sur le front de l’enfant, et embrassa la mère sur les deux joues. Il passa près des autres malades, puis s’en alla vers d’autres lieux. La mère tenta de suivre ses conseils. Deux jours plus tard, l’enfant rouvrit les yeux, le neuvième jour, il aidait sa mère aux champs… Un miracle ? Peut-être ! Laissons la réponse à Dieu…


Je viens de vous lire la 10ieme meditation de Saint Barnabé . Elle regarde l'assemblée, un sourire ourle ses lèvres.

Nous sommes peu nombreux, je vais donc changer un peu la façon de faire. Et vous questionnez qu'avez vous retenu et que doit on retirer comme enseignement?
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

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- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
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