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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

Leanore
Le credo fut récité.... Ils n'étaient pas nombreux mais on sentait quand même la ferveur.

Léanore écouta le texte avec attention et ce même si elle l'avait déjà entendu. Elle avait souvent fait le parallèle avec son travail : des malades, des morts, de la guérison, de l'espoir. De même elle avait côtoyé des malades qui pleuraient sur leur sort et d'autres qui affrontaient la maladie avec courage.

Fichtre, voici que Xalta voulait bousculer les habitudes. Cela devait être à la mode dans le duché.....

Léanore prit un peu le temps de réfléchir.

Je pense que cela peut s'élargir à notre façon d'agir et de vivre au-delà du fait d'être malade ou d'avoir un proche malade.
Donner un sourire lorsque son interlocuteur est trop fatigué pour le faire ou trop triste en s'oubliant peut être aussi parfois peut procurer du bonheur. De même se réjouir sincèrement du bonheur des autres alors que soit même ça n'est pas le top, peut nous aider nous-même.

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Tomrone
Tom avait écouté attentivement le texte que lu, Xalta. Le texte fini, Xalta posa une question à l'assemblée sur ce texte. L'effet de surprise aurait dû prendre le dessus, et ne laisser que quelque ligne du texte dans sa mémoire et ainsi avoir la plus grande difficulté pour répondre.

Mais plus que la lecture de ce texte si merveilleux, cela fut l'émotion que Tom ressentit à sa lecture. Retenant celle-ci bien au fond de lui en gardant bien gravé à présent ce texte. Il écouta la réponse de Léanore, avant de répondre à son tour.


Me concernant, pour moi ce texte et la plus belle représentation du don de soi envers l'autre. Il est l'exemple de dire qu'il faut savoir garder sa douleur en soit pour aider son prochain. Qu'il est inutile de croire que tout est noir et que pendant un instant de sa vie, on peut changer celle d'un autre et que le plus beau des instants d'une vie, s'appelle le présent...
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Xalta
Elle ecoute Leanore puis Tomrone, elle incline doucement la tête pour opiner à leurs propos.

En effet, la vie est un présent, il nous le faut vivre et apprécier quotidiennement les petites choses de la vie. Rien n'est totalement noir. Et l'on oublie souvent que nous pouvons rendre des couleurs chatoyantes à nos existence mais aussi celles des autres en se montrant généreux et désintéressés. Des petites attentions suffisent parfois à faire oublier les tracas, non seulement les nôtres mais ceux de nos amis ou de personnes que l'on rencontre.
Une écoute, une attention, un geste ou une parole peuvent donner le sourire. Et puis être attentionné aux autres permet aussi de dédramatiser nos propres problèmes ou malheurs.


Elle n’épiloguerait pas plus, le texte était clair, et les fidèles présents qui avaient répondu en avaient bien compris le sens.

Je ne vous retiendrai pas plus longtemps avant de vous libérer nous allons partager ensemble le pain de l'amitié.


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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Elisel
Le Berry... Mais pourquoi la diaconesse avait-elle choisi cette méditation ? Pourquoi ce Duché revenait entre tous, comme pour que ses pensées se tournent là-bas, et vers un échange de correspondances laconiques, stupides, juste pour garder le contact. Provocatrices aussi, peut-être. L'inconnu a meurtri plus d'un cœur, mais il l'a fait battre avant.
Le Berry n'était que le prétexte, l'histoire se passait à Reims. Trop tard, le mot avait fait son office, la baronne n'écoutait que d'une oreille, plongée dans ses pensées. Des questions, des doutes, de la curiosité. Une pointe de folie aussi, l'attrait du danger.

Et quand elle sortit de ses pensées, elle s'aperçut étonnée que les autres fidèles jouaient à l'explication de texte. Dieu qu'elle détestait ça ! Les "il a écrit telle chose, mais en fait voulait dire telle autre de manière implicite"...
Il a voulu dire ce qu'il a écrit,
épicétou.

Et ce qu'elle retenait de cette méditation suivie à moitié, c'est que l'aveugle avait menti. Pour faire plaisir, pour redonner du courage, pour faire une noble action, certes, mais il avait menti. Epicétou aussi.
Et ça, ce n'était pas relevé. Pas une phrase, pas un mot, pas une discussion sur le sujet. Comme si c'était naturel, normal, autorisé.
Était-ce ce qu'elle devait retenir de cette méditation ? Le "il voulait dire telle autre", justement, quand ce qui était écrit était tellement évident qu'on ne pouvait que paraphraser ?
Le mensonge est autorisé, s'il ne nuit pas ?

L'idée tournait encore dans sa tête quand elle s'avança vers Xalta.
Elle ne lui avait finalement pas répondu, mais n'était pas sûre que ce qu'elle avait retenu aurait été apprécié, et avait préféré se taire.
Elle se contenta de joindre les mains, très concentrée, en inclinant la tête vers la maîtresse de cérémonie.


Merci Xalta. Cet enseignement fut très instructif, encore une fois. Dommage qu'il n'y ait pas plus de personnes pour y assister...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Tomrone
La cérémonie touchée à sa fin et après avoir partagé le pain de l'amitié, il remercia Xalta pour cette messe.

Merci votre Grâce pour cette très belle messe. À très bientôt en ce lieu.

Un sourire, avant de la saluer, de saluer les fidèles présents à cette messe et de reprendre sa route pour rejoindre son chez lui.
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Xalta
Rentrés! Ils étaient enfin rentrés! Un voyage qui s'était prolongé du fait de détours, de retours, d'escortes et bien qu'elle aimait les imprévus car cela pimentait le quotidien, elle était des plus ravies d'être enfin arrivée à Montargis, ils étaient arrivés au petit matin, depuis leur départ de Dole, ils avaient choisi de voyager de nuit, cela n'était pas sans risque mais plus agréable qu'en pleine journée sous le soleil d'été qui avait décidé de jouer de chaudes prolongations. Elle aurait bien apprécié de dormi quelques heures mais son fils d'un an en avait décidé autrement et lui avait fait la surprise de la réveiller alors qu'elle venait seulement de poser sa tête sur l'oreiller. Un bon bain, un solide déjeuner et des centaines de câlins plus tard, elle prit la direction de la cathédrale orléanaise, Elle souhaitait remercier Dieu d'avoir veiller à leur sécurité et du fait qu'ils étaient tous vivants. Il est vrai qu'elle aurait pu se contenter d'une messe dans l’église de Montargis, mais elle se souvenait de sa discussion avec certains qui se plaignaient de l'absence d'offices dominicaux

Arrivée sur place avec sa petite troupe, elle embauche quelques enfants oisifs leur promettant quelques piécettes s'ils l'aidaient dans sa tache pour préparer al cathédrale , la décorer aussi. Quelques filles partirent cueillir des fleurs des champs, les garçons préférant largement l'allumage des cierges. Actions qu'ils agrémentèrent à voix basse d'allusions grivoises pensant que la diaconesse ne les entendrait pas. Raté! Elle avait toujours les oreilles qui trainaient. Le saint édifice fut prêt rapidement des fleurs égayaient non seulement l'autel mais aussi les travées. L'odeur des bougies se mêlait à celle de l'encens qui se répandait et vous emplissait le nez. Odeur si caractéristique des offices religieux. Petite bagarre amicale pour savoir qui tirerait pour faire tintinnabuler les cloches qu'elle trancha fermement. Salaire fut donné à chacun.

Les cloches se mirent à sonner joyeusement, répandant la nouvelle au-delà des toits qu'office il y aurait aujourd'hui.

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
--Tancrede.lablanche.d.a


Ce matin, je me suis levé tôt, je les ai bien entendu tous ces chevaux, ces bruits dans le couloirs, je suis sorti de mon lit, je voulais voir. Mais Fémie veillait car réveillée aussi, elle m'a attrapé au vol et m'a recouché d'autorité me disant que Maman avait besoin de dormir un peu. Alors j'ai essayé. Vraiment. j'ai fermé mes yeux de toutes mes forces, mais rien, même la berceuse de Fémie n'y fit. Je tournais en rond dans mon lit. Elle a fini par céder en voyant mes grands yeux, elle m'a autorisé à jouer, mais je ne voulais qu'une chose aller me blottir dans les bras de Maman. Mais je me suis montré un grand garçon, je me suis amusé, j'ai déjeuné, j'ai été lavé, habillé tout cela a pris une éternité et puis profitant que Phémie s'absente pour aller jeter l'eau de mon bain, j'ai couru dans les couloirs, j'ai ouvert la porte de la chambre, maman était là sous les draps, je me suis approché à petits pas, j'ai grimpé sur son lit, il est haut ! Enfin je me suis glissé entre ses bras et lui ai claqué une grosse bise sonore. Elle a sourit, je pourrai le dire à Fémie qu'elle n'était pas fâchée. On a fait plein de câlins et de bisous. Ils sont doux ses bisous et elle sent bon Maman, toujours !

Et puis elle s'est levée, elle s'est préparée, j'ai repris un bain avec elle, c'était drôle. Puis on s'est fait tout beau tous les deux, on est monté dans le carrosse, j'ai mis ma tête par la fenêtre j'adore le vent qui souffle dans mes cheveux, j'ai les yeux qui pleuraient à force. Et on est arrivé dans la grande ville, avec sa grosse église. maman a recruté des tas d'enfants, je l'ai accompagné dans une petite pièce , elle appelle ça la sapristi , je crois. Elle a changé de robe, j'aimais mieux l'autre, celle-la est toute blanche et toute fermée. Et puis soudain, les cloches se sont mis à sonner, j'ai fait un bond!

Ding Dong Ding Dong Ding Dong.


Ca fait une drôle de musique. Je me suis mis sur un banc en serrant ma figurine en bois, c'est un cheval, je l'ai appelé Tav ! Comme le monsieur qui m'a fait faire du dada sur son dos dans une auberge à Plois, non pas Plois.. Blois !
Leanore
Les cloches de la cathédrales se mirent à tinter. Léanore était habituée à présent au silence de celles de la petite église. Elle s'habilla en toute hâte et se dirigea d'un pas rapide vers le lieu saint. Il lui fallait un peu plus de temps pour arriver à la "grande".

Arrivée sur le perron, elle ralentit sa course et prit le temps de reprendre son souffle avant d'entrer.
Elle remonta la nef et s'installa prête à écouter la parole. Le fils de Xalta était là aussi. Léanore lui sourit n'osant interrompre l'enfant dans sa contemplation du lieu.
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Xalta
Elle accueille les quelques orléanais qui ont fait le déplacement. Un sourire plus chaleureux à Leanore dont elle prend des nouvelles puis, elle s'éloigne vers l'autel, dépose une bise à son fils si sage. Puis mouvement de manche inspiration et elle se lance.

Je vous souhaite à tous la bienvenue. Nous sommes peu nombreux encore une fois, mais je garde espoir qu'un jour les cloches finiront par sortir de leur torpeur les Orléanais.

Pour commencer nous allons en chœur prononcer la prière du pardon afin d'entamer cet office plus sereinement. Je vous rappelle que la confession et le repentir sincère permettent si Dieu le veut bien une vie éternelle sur le Soleil à l'heur de notre mort.


Elle entame alors la prière que tous les fidèles connaissent, elle se recueille un instant. Laissant à chacun le temps de faire un mini examen de conscience, ce qu'elle fait elle-même.

Je vous rappelle que je suis libre pour toute demande de confession, les autres clercs de notre diocèse aussi d'ailleurs.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Tomrone
Les cloches... Mais oui les cloches ! Et voilà qui allait arriver encore en retard à l'église pour la messe ? Ben, Bibi !

Le temps d'enfiler un vêtement vite fait et le voilà à courir pour l'église.

Poussant la porte le plus discrètement possible, ne pouvant éviter un grincement de paumelles mal graissées, il se fit petit et se mit dans un coin pour prendre la messe en cours. Il aperçut Léanore, un peu plus haut, mais trop risqué de la rejoindre sans se faire trop remarquer.

Il écouta, Xalta, et récita le Pardon.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut vous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de vos péchés.

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Xalta
Un sourire discret au retardataire. Puis elle enchaine avec le CREDO, profession de foi connue de tous les aristotéliciens enfin quand ceux-ci se souvenaient qu'ils avaient été baptisés et qu'ils se rappelaient que Dieu existait. Il faut dire que l'hypocrisie des fidèles, pas de tous mais de certains lui pesaient parfois. Combien se plaignait de l'absence de clercs ? de messe ? de baptême? de mariage ? Beaucoup ! Trop! Et souvent les mêmes qui désertaient les offices quand ils avaient lieu.

Enfin elle se dirige vers le pupitre où repose le Livre des Vertus.

Je vais vous lire un extrait du Livre de la Création.

Ce passage suit celui où Dieu a posé une question simple aux Créatures qu'il a créées. Sa question était la suivante: " Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?"
Nombre de créature ne surent répondre, sauf Oane qui faisait partie des créatures humaines. Dieu prit ensuite une décision et c'est ce passage que je vais vous lire.



Livre de la Création
Chapitre VIII - « La décision »



1 Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

2 Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit : "Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps !"

3 Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit : "Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivras, seule, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire."

4 Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit : "J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées "jours", afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père : Moi."

5 "Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fait de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme "travail". Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plains pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais."

6 "Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permets aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour."

7 Alors Dieu ajouta un deuxième astre au-dessus du monde. A l'astre rayonnant de lumière qui éclairait le monde depuis les temps anciens et qu'il avait appelé "soleil", il en ajouta un autre, luisant froidement, qu'il nomma "lune". Dieu expliqua à Oane: "Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serai aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaitront plus que la tourmente."


Ce texte est primordiale car non seulement il explique comment les autres créatures ont perdu l'usage de la parole et pourquoi elles sont désormais à notre service, pourquoi la Créature sans Nom est parmi nous et pourquoi elle n'a pas de nom. Et enfin pourquoi nous sommes dotés d'une âme qui pourra effectué une ascension vers le Soleil si nous nous montrons digne de cet amour et de la confiance que Dieu nous a accordé. Alors que si nous écoutons la voix de la Créature Sans Nom, si nous nous éloignons de la parole divine, si nous cessons d'aspirer à la perfection alors nous vivrons une éternité sur la Lune.

Ce texte nous enseigne aussi que Dieu est Amour , qu'il nous en fait don et que c'est de notre devoir de perpétrer celui-ci non seulement par la foi mais par notre descendance.

Foi que nous devrions tous pouvoir partager le dimanche tel que Dieu l'a institué, mais les notions de partage, de fraternité aristotéliciennes semblent être de vains mots dans notre duché quand on voit que nos églises sont abandonnées, ne sont plus fréquentées. Que beaucoup d'entre nous ne se souviennent de la Foi et de ses clercs que lorsqu'on a besoin pour des offices particuliers. Hypocrisie de ces fidèles infidèles à leur serment de baptisés qui se plaignent mais qui n'ont pas de foi véritable puisque dès satisfaction obtenue en oublient de remercier leur Créateur.


Elle se tait, elle se rend compte qu'elle s'est un peu enflammée. Un silence plane un instant.

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Leanore
Un accueil chaleureux et personnalisé.... Xalta pouvait se le permettre vu le peu de personnes présentes. Un léger grincement dans son dos, preuve que quelqu'un arrivait, ils purent tous entamer le Pardon.

Avant de commencer la lecture, l'officiante leur laissa le temps de se faire un petit examen de conscience. Léanore pria encore plus intensément qu'à l'ordinaire.

Léanore aima particulièrement le texte choisi par Xalta et elle l'écouta encore une fois avec plaisir malgré le petit pincement qu'elle avait souvent au fond du coeur.

Dans un premier temps, Léanore acquiesça aux paroles de la diaconesse puis celle-ci s'enflamma un peu. A tort, à raison ? Sans doute oui il y avait une part de vérité. Léanore jeta un coup d'oeil vers Tomrone puis autour d'elle.
Dommage que si peu de personnes entendent cela. D'un autre côté, s'il y avait eu plus de monde, Xalta n'aurait pas eu ce genre de réaction.

La jeune femme regrettait elle-aussi ce temps où l'heure de l'office était l'occasion de se retrouver, en famille ou sans. On voyait les enfants qui grandissaient. C'était un réel rendez-vous avec les autres, avec Aristote.

Une fois encore elle baissa la tête. SAns doute ne remerciait elle pas ARistote assez pour ses bienfaits.
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Tomrone
Le Pardon récité, Tom enchaîna avec le Credo.

Ensuite, il écouta Xalta, lire un nouveau texte et encore une fois, des frissons lui traversèrent le corps de la tête aux pieds, aux paroles récitées.

Encore une fois, les paroles que récita Xalta étaient si vraie et tellement profonde dans le ton de Xalta.

Encore une fois, il ne regretta pas d'être venu à l'église pour la messe.

Mais encore une fois, il regretta que si peu de fidèles soient présents.

Un sourire à Léanore quand celle-ci tourna la tête vers lui, avant de nouveau, de prier.

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Xalta


toujours le dimanche d'avant ! si si je vous le dis !


Elle se reprend, retrouve son calme, leur adresse un sourire. Elle referme le livre des vertus puis elle prend un pichet de vin, le pain qu'elle rompt en plusieurs morceaux.

Approchez vous donc, nous allons ensemble partager ce pain et ce vin dans un esprit de fraternité. Et nous remémorer ainsi que nous devons former une communauté solidaire et fidèle.

D'emplir un hanap du vin et de le faire passer à tous tout en distribuant le pain.

Puis de tous les congédier avec un sourire.

Je vous souhaite un bon dimanche que le Très Haut vous garde !


Elle file ensuite dans la sacristie en compagnie de son fils, se change pendant que Tancrède grignote le pain qui reste. Puis direction Montargis pour partager un repas en famille.

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- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Islington




CEREMONIE DE COURONNEMENT DE SA GRASCE NINOUCHKA



Orléanaises, Orléanais,

A vous qui liront ou se feront conter,

Qu’il soit su que le jour du 15 septembre de l’an de Grasce 1461, sera un grand jour ! Celui du couronnement de notre Duchesse Ninouchka.

Vous êtes convié à assister à cette cérémonie qui se déroulera en la cathédrale d’Orléans, après l’office dominical. Sa Grasce souhaite que chacune et chacun s’y sente le bienvenu.

Soyons nombreux à l’entourer en ce beau jour!



Islington de la Neustrie
Seigneur de Montbeaufranc et de Rozières

Chancelier d’Orléans

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