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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

Layla_


    "Dans une chambre coquette d'une superbe Auberge"


Nan mais elle n'en croyait pas ses yeux ni ses esgourdines la jeune du Ried, son cousin allait se marier ? C'est que la jeune femme n'imaginait pas son cousin en noce qui jamais ne voulais se remarier et là paf ! Miracle de l'amour une jolie femme enfin un joli Poney Rose avait réussit à mettre du rose partout dans la vie de son cousin qu'elle trouvait souvent triste et sévère. Comme quoi le rose ça fait plein de bonheur même si on sait que quelque chose de gris viendra plus tard ternir les cœurs.

La jeune du Ried se fait malmener par sa servante Pinprenella qui serre le corsage au point de rupture qui coupe le souffle de la brunette, c'est qu'il s'est bien remplit le corsage de la jeune femme l'allure n'a plus rien à voir avec il y a trois ans, elle est devenue une dame.


- Tu me fais mal Pinprenella ça va exploser si tu continues à serrer le lacet.

Et enfin Pinprenella s'occupe de la coiffure et la souffrance continue par le tirage de mèche, mais que fait-elle un chignon ? Mais non pas de chignon noooon.

- Stoooop! Je ne veux pas de chignon laisse détacher mes cheveux, je ne suis pas marié.

Oui pas encore se dit-elle ouf ! Car malgré son envie il y a quelque temps de trouver un époux et bien, elle fait marche arrière, car de voir certaine personne souffrir de ce sentiment, la jeune du Ried décide de se mettre la barrière infime, soit-elle, mais barrière tout de même.

    "Arrivée devant la Cathédrale"


Dans une robe au couleur rose foncé pour faire plaisir à la mariée car elle avait failli faire une bourde se mettre en bleu, heureusement un ami lui a dit que le bleu était interdit pour le poney rose, ouf ! La bourde évitée c'est donc avec une tenue rose foncé très simple il ne faut pas faire d'ombre à la mariée surtout. De toute façon, elle n'avait rien pris d'autre pour le voyage puisque aucune cérémonie n'était prévue, alors c'était ça ou rien enfin pas rien, car venir toute nue au mariage de son cousin adoré aurait été comment dire irrespectueux non ? Même si la brunette aimait les défis celui-ci aurait été impossible à atteindre.

Et voilà la jeune du Ried attend, elle ne sait pas du tout le protocole dans ces moments.

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Sabaude
Le chemin de Montargis à la Cathédrale d'Orléans ne fut à ses oreilles que bruits de sabots, de roues et assourdissement. Nul mot n'a franchi ses lèvres. Il n'est guère maussade, bien au contraire l'humeur est agréable malgré le jabot. Il se réjouit que le mariage sorte le poney du près et le vicomte d'un passé devenu poix sous ses poulaines. Non, il est... en retrait. Témoin du futur marié, témoin d'une journée pas comme les autres, témoin de ce naufrage vestimentaire qu'est le pourpoint de son suzerain. Le rire et les remarques piquantes qu'il retient sont en partie responsables du scellement de ses carmines.

Arrivés il conserve le silence du voyage et adopte l'attitude requise quelques pas derrière le vicomte.
L'attention à accorder aux invités est étouffée dans l'oeuf , l'envie de s'asseoir naissante, l’appréhension d'avoir à prendre la parole arrivée à maturité.

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Erwelyn
Las, la Corleone était bien silencieuse en dedans du coche qui l'amenait à Montargis, sa Rosa à ses côtés. Angoissée, nerveuse, tendue comme une arbalète, la baronne se questionnait. La baronne avait peur. S'il y avait bien une chose dans la vie qu'elle redoutait le plus c'était d'une part le contact d'un homme qui lui faisait perdre toute contenance, et d'autre part cette chose étrange inventée qui s'appelait mariage. Car évidemment, la deuxième impliquait intrinsèquement la première, pas de doute la dessus. Lynette essayait de sortir du coton dans lequel elle était plongée depuis quelques jours, alors même que son futur lui avait fait sa proposition le plus sérieusement du monde, et qu'elle avait accepté, en tout connaissance de cause. Raide comme un piquet de nervosité, elle en vomissait d'angoisse, ce qui donnait une vision d'elle peu avenante, il fallait le souligner. Mais comme elle était noble, elle s’efforçait de ne pas dégobiller devant lui, tout de même. Cependant, depuis quelques heures, son estomac s'était tenu tranquille. Elle avait même réussi à avaler un repas léger, à le garder bien installé et avait fait passer tout cela avec sa liqueur de poire.

Toute de rose vêtue, car il ne fallait pas se leurrer, si à son propre mariage on ne portait pas une robe rose, on avait raté sa vie, les ballotements du véhicule la plongeaient dans une sorte d'hypnose, les prunelles fixées à un bout de tissu. Et lorsque l'arrêt fut marqué, la Jeneffe sortit peu à peu de son engourdissement, les bruits du dehors emplissant doucement ses oreilles. Ses mirettes furent posées sur sa Golden témouine, et c'est une voix légère tremblante qui sortit de sa bouche.


Nous sommes arrivées ?
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Rosalinde
- Manifestement.

Qu'elle semblait crispée, la Lynette ! Détendons un peu l'atmosphère.

- Ou alors nous sommes attaquées par une horde de dindes enragées, et je parle des animaux, non des prétendantes de Shynai.

Sourire malicieux arboré au coin de ses lèvres, juste avant qu'elle n'écarte le rideau qui masquait l'ouverture de l'un des côtés du coche. Oui, c'était bien la cathédrale, elles étaient arrivées.

- Teeeerminus ! Tout le monde descend !

Et d'ouvrir la porte, de sauter au bas de la voiture, et de réceptionner un Léonard dans ses bras. Après quoi, très galante, elle tendit la main à la future mariée pour l'aider à descendre.

- Et puis souriez un peu, on dirait que vous avez avalé un rat mort ! Cornefesse !

Au passage, elle lui glissa à l'oreille :

- Et puis de toute façon, si vous en avez marre de lui une fois mariés, je veux bien me dévouer pour le zigouiller.

Nouveau sourire, cette fois-ci, le plus innocent du monde. Qui ne lui aurait pas donné le bon Dieu sans confession ?
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Agathedr

Un calme inédit habitait, pour une fois, la volubile Agathe. Mais seul son fidèle Libur pouvait profiter cette ataraxie inhabituelle. Seule. Ce mot définissait parfaitement le ressenti de la fillette. Elle venait d'apprendre que son père, métamorphosé par l'amour, prenait épouse le jour même.

Des robes lui avaient été portées dans sa chambre en guise de faire-part.

Perplexe.

Souvent, elle avait douté de l'affection de ce père si peu démonstratif et tellement absent.
Nombreuses furent les excuses avancées.

Mais aujourd'hui, avec ce mariage, ce sont toutes les justifications douloureusement admises qui vacillaient.

Une fois de plus, Agathe se trouvait face à cette désopilante habitude des adultes : arranger les mots pour que leurs actes trouvent sens, à moins que ce ne soit le contraire...

Pourtant, le choix de l'épousée n'est pas en cause : Lynette remporte, haut le sabot, les faveurs d'Agathe. Non, cela se joue ailleurs. L'amertume des faux-semblants probablement.

Alors, machinalement, Agathe enfile une des tenues choisies pour elle, avec l'aide...d'une des chambrières de l'auberge...puisqu'elle est seule.

Seulement, avant de se rendre sur le lieu de cérémonie, elle fera un détour par l'extérieur du bourg. Juste le temps de cueillir un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


Désormais, l'étoile ne brille plus que pour elle.
Xalta
Sur le seuil, elle accueillit tour à tour le futur époux qui est mené jusqu'à l'autel où il peut attendre tranquillement debout ou assis sur le fauteuil de velours noir et Sabaude qui le suit de près et qui affiche des lèvres pincées, Syrielle dont elle a fait la connaissance récemment et qui semble un peu perdue, elle la salue et la conduit dans les premiers rangs et tout cela avec un sourire. Puis vient une voiture dont descend Rosalinde qu'elle a croisée en divers lieux: tavernes, chapelle d'Amboise...et qui précède un nuage rose, enfin plutot un poney à la mine un peu chiffonnée. Puis arrive une petite fille : Agathe , fille du futur marié qu'elle mène près de son père laissant la mariée se préparer à faire son entrée. Son discours est a peu près rodé.

Au Vicomte, très laconique:

Bienvenue mon fils. Je vous laisse entrer et vous installer.


A Sabaude:

La Bienvenue également.

Elle aurait bien fait un commentaire sur le côté seyant du jabot mais elle préféra le silence pour une fois.

A Syrielle

Soyez la bienvenue. Vous verrez tout se passera bien, je vous guide jusqu'au marié et son témoin. Vous verrez ils sont fort élégants. Et vous êtes vous-même ravissante.

A Agathe

Bonjour jeune fille, vous êtes bien jolie. Et quel charmant bouquet vous avez cueilli. Voulez vous que je vous accompagne jusqu'à votre père ?

Puis elle revient à l’extérieur du saint édifice, elle s'approche de la future épousée et de son témoin.

Bonjours mes dames.
Soyez les bienvenues.
Je vais entrer à mon tour dans la nef et nous vous attendrons près de l'autel.
Vous entrez quand vous vous sentirez prête.


Puis elle laisse les deux femmes et file rejoindre sa place d'officiante.



( hrp: si soucis je peux moduler mon rp)

_________________
Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Erwelyn
    Blanc et noir
    Corleone et Ried.
    Deux opposés qui s'attirent, indubitablement, comme l'adage le dit si bien.

Ils ont l'amour discret de deux amants qui se passionnent l'un pour l'autre, sans avoir consommé rien d'autre que quelques baisers volés. Affichant un détachement placide, mais brûlant de l'intérieur. Rien ne transparait et pourtant, leur folie à l'un comme à l'autre les mène jusqu'à l'autel. Les excuses ont été légion, menant à une surenchère de propositions. Qui les ont menés... là.

Un sourire s'accroche à ses lèvres aux dires de Rosa.


Dites, si j'avais mangé un rat mort, je serais encore en train de dégobiller partout ! Pis en plus, bonjour l'haleine...

C'est vrai quoi, un rat mort à digérer ça doit être coton, tout de même, et sûrement pas à faire le jour de son mariage ! Un coup de coude est envoyé à Rosa, juste avant de rejoindre la diaconesse. Un jeu de mot morbide sort de sa bouche.

Vous donnez pas cette peine, il y a arrive très bien tout seul...

Avant de coller un sourire forcé sur son visage arrivée devant la diaconesse.

Duchesse... merci à vous d'avoir été si prompte pour répondre à notre demande.

Enfin « notre »... elle-même avait été étonnée quand, le soir même où elle avait dit oui, la duchesse avait déjà été contactée par le futur époux. Prévoyant, le bougre...
Hochement de tête de la baronne aux explications données et un regard est aussi lancé à sa golden témouine.

Rosa, accompagnez-moi.

Son père n'est pas là, pas comme la première fois. Mais de toute façon, rien n'est comme la première fois. Cet homme là, au bout de la nef, n'a rien à voir avec son premier époux. Et la situation, pour autant qu'elle soit aussi tordue que la première, en est toute différente.

A peine entrée, en tout cas, la première chose qui lui saute aux yeux est la couleur. C'est rose, elle admire, est touchée par le geste de la duchesse qui va officier. Il n'empêche que ça ne calme pas son angoisse, que Rosa doit sentir sous les couches de tissu. Son petit cœur s'accélère au fur et à mesure de son avancée. C'est une histoire folle qu'ils sont en train de vivre.
Arrivée à hauteur du premier rang, son bras lâche celui de Rosa dans un dernier regard. Mais avant de le rejoindre, celui qui attend, là, son chemin bifurque vers la seule enfant présente dans l'église. La Corleone se penche vers Agathe, lui chuchotant à l'oreille, rien que pour elle « Tout va bien se passer Agathe, je prendrai soin de toi, c'est promis, comme un poney rose sait le faire », avant de lui déposer un baiser sur le front. Elle n'imagine que trop ce que l'enfant doit penser. Ce devrait être sa mère ici, devant elle, pas une inconnue. Mais la vie est cruelle, petit chaton.

En un demi-tour, elle darde alors ses prunelles dans celles de son futur avant de se placer à ses côtés.

Prêts ?

Non.

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Rosalinde
Ah ! Tout de même ! Le sourire attendu vient enfin. Et la répartie, aussi. Elle retrouve sa Lynette.

Arrive Xalta, qu'elle salue d'un signe de tête poli, accompagné d'un sourire. Rien à ajouter, elle est prête, on attend plus que le feu vert de la mariée. Qui le donne, quelques secondes plus tard, accompagné d'une prière. L'accompagner à l'autel. Pourquoi pas ? Après tout, Guillaume, dont ça aurait dû être le rôle, n'était pas là. Et sans doute aucun, Rosa était NETTEMENT plus couillue que Sabaude. Bwahaha.

Alors hop, elle prend le bras de la baronne, et zou ! Le mariage n'attend pas. Maintenant qu'elles y sont, de toute façon...


- Tadatatam ! Tadatatam !


Oui, elle se charge de la marche nuptiale. A voix basse, cômmême.

Une fois la nef remontée, le bras de Lynette est lâché, et la rousse va prendre place aux côtés du Renard. Et pour la première fois depuis bien longtemps, son regard se pose sur Shynai. Ah ouais. Merde. Elle aurait peut-être dû le croire quand il disait être mourant, en fait. Ah la gaffe.

Bravo, Rosa. Bravo. Du coup, elle se promet de lui faire des excuses, après. On va peut-être pas interrompre la cérémonie à cause des états d'âme de la Golden Témouine, non plus.

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Xalta
Tout le monde avait pris place dans la cathédrale. Tous étaient là: futurs mariés, témoins, et petite fille.

Shynai et Erwelyn lui font face, entourés de leurs témoins. Les voilà réunis pour ce mariage peu ordinaire. Connaissant peu les mariés, elle est obligée de faire un début de cérémonie classique. En général, elle a appris a connaître les époux lors d'une préparation de mariage ou bien en les côtoyant le duché n'est pas très grand.

Frères et sœurs nous sommes ici rassemblés en ce jour béni par le Très-Haut pour célébrer ensemble l'union non seulement de deux être mais aussi de deux âmes qui ont su se trouver. Le mariage n'est pas chose bénigne, car elle est un vrai acte de foi non seulement envers le Très-Haut mais aussi envers l'autre. Car c’est un choix qui est définitif, que nul ne doit pouvoir rompre. C'est un don de leur personne, total, sans réserve, sans condition et exclusif dont nous sommes les témoins privilégiés en ce jour.

Elle fait une courte pause puis elle reprend

Tous ensemble récitons notre profession de foi.



Elle laissa un certain silence s'installer, profitant de ce dernier pour se rendre au lutrin sur lequel reposait son Livre des Vertus. Il faut le reconnaître elle avait longuement hésité sur le texte et puis en feuilletant, elle était tombée sur une des méditations de Saint Barnabé.

J'ai choisi pour ce mariage un texte qui définit très bien pour moi ce qu'est le mariage.
Sauf qu'il est si bien écrit que je ne pourrais faire de sermon, à moins d'aimer faire des redites ou si vous me plébiscitez.


Un léger sourire amusé éclaire doucement son visage.

Il s'agit de la cinquième méditation de Saint Barnabé.



Après être passé par Bayeux, Barnabé continua à marcher jusqu’au soir tombé, et s’arrêta dans une auberge pour y passer la nuit. Il médita longuement, avant de s’endormir, sur ce qu’il avait vécu ce jour à Bayeux lors des noces d’un jeune couple. L’époux, issu d’une bonne famille avait épousé par amour une fille de fermier. Cependant, son éducation avait rendu son cœur plus dur qu’il n’aurait dû l’être : il traitait sa nouvelle épouse comme une moins-que-rien, et lui faisait sans cesse remarquer, par son attitude, que l’argent ne venait pas de sa famille, mais bien de la sienne. Pourtant, il l’aimait vraiment, mais ne savait le montrer. Barnabé ne trouvait pas le sommeil. Il se releva et se mit à écrit une lettre, une lettre pour cet homme :

Citation:

Cher ami,

Il fait nuit, pourtant je suis debout. Je tenais à vous écrire ces quelques mots suite à votre mariage auquel j’ai assisté à Bayeux car il m’a semblé que vous ignoriez certains préceptes qui découlent de l’union sacrée réalisée devant Dieu et les hommes.

Le mariage n'est pas l'effet du hasard ou un produit de l'évolution de forces naturelles inconscientes: c'est une sage institution du Créateur pour réaliser dans l'humanité son dessein d'amour. Par le moyen de la donation personnelle réciproque, qui leur est propre et exclusive, les époux tendent à la communion de leurs êtres en vue d'un mutuel perfectionnement personnel pour collaborer avec Dieu à la génération et à l'éducation de nouvelles vies.

Dans cette lumière apparaissent clairement les notes et les exigences caractéristiques de l'amour conjugal, dont il est souverainement important d'avoir une idée exacte.
C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel. Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais aussi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes. Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.

C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort. C'est bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils assument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial. Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier. L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.

C'est enfin un amour fécond, qui ne s'épuise pas dans la communion entre époux, mais qui est destiné à se continuer en suscitant de nouvelles vies. " Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation et à l'éducation des enfants. De fait, les enfants sont le don le plus excellent du
mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes.

Barnabé


Il posa sa plume, plia la lettre et se coucha. L’aube pointait à l’horizon, le coq chanta…

Elle relève les yeux et laisse le temps à chacun de s’imprégner de ces paroles.
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Sabaude
Le regard ne saurait être distrait ou curieux des entrées, placements et avancées. Si dans son champ de vision Rosalinde est apparue, ses iris restent fixes sur le dos de son Suzerain, prêt à prêter l'épaule sous prétexte d'un faux pas s'il devait le voir vaciller.

Pour le credo il ne desserre les lèvres que pour profiter de l’écrin d'intimité que sa récitation de masse procure et saluer le témoin de la mariée.


Bonjour Rosita. Si nous avions du parier sur les circonstances de nos retrouvailles, je gage que nous n'aurions trouvé celle-ci. Ah et... vous êtes magnifique.

Choses dites il se tait et attrape le Barnabé au vol. Brave homme qui aurait vu sa lettre finir au feu s'il avait osé écrire tel torchon au vicomte. L'esquisse faciale est maîtrisée. Majeur et index écartent un tantinet le jabot de son cou pour la diversion et par inconfort. S'ils pouvaient passer au baiser, qu'il ôte ça vite.
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Xalta
Lecture faite, il est temps de passer à la suite les consentements mais avant elle pose une question, elle passera sur les petites notes d'humour qu'elle glisse généralement dans ses cérémonies, l'assemblée ne se prêtait pas à ce genre d'exercice.

Nous allons passer à vos consentements.

Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que le Très-Haut leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?


Réponse sans surprise. Elle poursuit.

Que les alliances soient apportées.

Elle les bénit à l'aide d'un goupillon fermement tenu.

Elle se tourne vers le promis.

Shynai du Ried, en glissant cette alliance au doigt de votre promise veuillez réciter ceci:

Moi, Shynai, je vous reçois comme épouse et je serais votre époux. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves tout au long de ma vie
.


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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Layla_
Voilà, voilà notre vicomte est marié à un beau poney rose, Sysy adore cette femme et ce qui rassure la brunette, c'est que sa cousine a de suite aimé Lynette, c'est que petite noisette est difficile. On récite des textes, on voit des échanges de regard complice, on entend des chuchotis, des anneaux sont échangés. Union faite presque enfin se sera fini dans peu de temps le couple convolera enfin dans l'intimité, cela ne nous regarde pas, d'ailleurs.

Syrielle est comme dans un rêve, elle est heureuse pour celui qu'elle considère comme un père, Lynette sera peut-être comme une mère enfin, elle n'en demandera pas tant, la jeune du Ried sait s'habituer à la solitude cela fait un peu partie de sa vie depuis son enfance. Elle vient de se rendre compte d'une chose importante, c'est que finalement le mariage ce n'est que des textes récités et deux anneaux échangés sur des promesses éternels devant notre très haut, sauf qu'en réalité que souvent, c'est des échanges d'intérêt quand on est noble, mais là, c'est sincère apparemment. Doute ? Questions ? Non plus la peine, elle ne fait plus aucune illusion sur les sentiments amoureux, ben, elle vient finalement d'ouvrir les yeux " ça n'existe pas le prince charmant ma petite Lucette".

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Shynai
Il y a ce scrupule qui lui noue l'estomac. Cette conscience punitive, actionnée opportunément par le marionnettiste aux iris d'azur.
Il y a cette goutte de sueur qui perle dans son dos. Le raidissant lorsqu'elle se répand entre les mailles du lin. Elle dissout ses principes, car si elle s’imprègne, c'est que le Ried va faire un choix qu'il regrette presque.
C'est ce « presque » qui le convaincra de le faire, justement. Car même s'il fait déshonneur aux promesses qu'il s'était faites vis à vis de la mère d'Agathe, il éprouve quelque chose pour celle qu'il prétend tout au plus vouloir féconder. Barnabé cautionnerait après tout, puisqu'il précise que « Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation [...] »

L'influence de sa lâcheté sur son regard l'a détourné jusqu'alors de la Baronne qui le côtoie. Invraisemblable pour le commun des mortels ; il fuit celle qu'il devrait dévorer des yeux. Il n'assume qu'à moitié, en démontre les mouvements de lèvres adaptés à l'énonciation du credo par ses proches, qui couvrent sa voix, qu'il économise. Mimétisme, et par dessus les autres récite :
« Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, Le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés. Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver. Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut. Je crois en l'Action Divine ; en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et Indivisible ; en la communion des Saints ; en la rémission des péchés ; en la Vie Eternelle. Amen.»



Le vicomte fait enfin face à la Corleone, sous tension. Cette tension qu'elle lui transmet et qu'il développe à sa façon. Paranoïaque, il sent la pesanteur qu'une interdiction s'abattre sur sa dextre qui s'est saisie de l'alliance qu'il lui destine. Un simple anneau jaune, très différent de la dispendieuse bague qu'il lègue à sa fille, non sans valeur affective. Son acheteur véhiculera l'information lorsqu'il aura bravé ses affres célestes.


-" Moi, Shynai, je vous reçois comme épouse et je serais votre époux. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves pour le reste de ma vie. "

Adapté avant la fin en toute connaissance de cause.
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    Veuillez adresser vos condoléances à Sabaude Renard en prenant bien soin de lui pourrir sa boîte de messagerie
Xalta
Elle écoute le vicomte prononcer les mots qui le lient désormais à Erwelyn. Elle note qu'il a changé la fin, mais cela ne change rien à la valeur de l'engagement et puis lorsqu'on connait la situation, elle n'est donc pas surprise et puis chacun était libre d'ajouter ce qu'il voulait à cet engagement solennel. Elle se tourne vers Erwelyn.


Erwelyn Corleone de Jeneffe, en glissant cette alliance au doigt de votre promis veuillez répéter ceci:

Moi, Erwelyn, je vous reçois comme époux et je serais votre épouse. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves tout au long de ma vie.

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
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- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Erwelyn
Il fuit son regard, elle en a conscience. Aussi, le sien se détache et se meut vers la diaconesse avec toute l'attention qu'elle mérite. D'abord le credo, sifflé entre ses dents. Plus le moment fatidique arrive et plus la Jeneffe a envie de reculer, de fuir jambes à son cou et de le planter là. Sans tomber, si possible. Et l'angoisse qui l'étripe alors se mue en culpabilité. Culpabilité devant Aristote pour, par deux fois, se retrouver face au sacrement du mariage sans de réelles bonnes raisons. Cette fois-ci, un peu, beaucoup, moins mais... se serait-elle tenue devant le Ried si les jours de celui-ci n'étaient pas comptés ? Peut-être que non. Elle serait restée froide, et distante, la glace faite femme. Un poney rose glacé, c'est joli aussi. Ça brille sous le soleil hivernal. Quoique, à bien y regarder, elle n'y avait pas changé grand chose ces derniers jours, c'était à se demander ce qui pouvait bien attirer le vicomte qui se tenait à ses côtés. A part son utérus, s'entend.

Son oreille se concentre sur la lecture de la duchesse, avec l'impression que chaque mot, chaque syllabe lui colle à la peau et l'attaque comme de petites piques qui viendraient s'écraser sur elle. Une impression que la diaconesse a lu en eux, ce qui fait se ratatiner encore plus la baronne.
Et lorsqu'il se tourne vers elle, elle a du mal à supporter son regard. Du moins essaie-t-elle de déchiffrer les pensées qui, sous ce front, le taraudent et le torturent. Peu de succès, cependant. Voilà bien longtemps que la baronne a abandonné de comprendre les hommes. Voilà bien longtemps qu'elle s'est dit que jamais, elle ne se marierait.
Oups, raté... fichtre !

Comme dans un brouillard, elle l'entend prononcer cette phrase qui la fait cauchemarder et dégobiller le contenu de son estomac à longueur de journées depuis le vendredi. Voilà... il l'a dite jusqu'au bout. Une petite touche rajoutée à la fin, cependant et c'est un rire nerveux qui commence à lui monter à la gorge. Cette situation lui semble ubuesque. Totalement.


Moi Erwelyn je...

Silence.
Bon sang, n'était-elle pas en train de faire la plus énorme bêtise de sa vie ? Pourquoi avoir accepté après avoir refusé durant des jours, et des jours. Pas question de confiance ici, car jamais la Corleone n'accorderait la moindre confiance à un mâle. A part peut-être, certains, mais sûrement pas ceux qui lui parlaient mariage ou amour. Ce qui, notons-le toutefois, n'arrivait pas très souvent. Alors pourquoi avait-elle dit oui ? Un gros brin de folie et inconsciemment une envie d'enfanter. Et... ce sentiment sur lequel elle n'arrivait pas à mettre de mot. Lui non plus, d'ailleurs, ce qui les rendaient, finalement, plus proches qu'ils ne pourraient croire. Elle ressentait quelque chose pour lui, indubitablement, mais étant une professionnelle du refoulement de sentiments et du camouflage, nul n'aurait pu s'en douter. Même pas elle, c'est dire. Puis enfin, venait l'envie de vivre intensément cette relation dont, bientôt, elle serait privée.

Alors elle réussit à arrimer son regard dans le sien et à lui offrir un sourire. Rassurant. Doux. Noble. Ouais, tout ça en même temps, même si la trouille lui tord les boyaux. Elle est poney rose ou pas poney rose, cornefianchtre ?! Depuis quand la folie lui fait peur, hein ? Aller mon époux, vivons ces derniers jours comme deux adolescents inconscients de leur avenir, faisons-nous ce plaisir.
Saisissant l'anneau destiné à son futur époux, elle annonce, après un long, très long moment de silence, où, chers lecteurs, vous avez pu avoir une idée de l'étendue des pensées de la Corleone.


Moi, Erwelyn, je vous reçois comme époux et je serai votre épouse. Devant le Très Haut je promets de vous aimer fidèlement dans le bonheur et de vous assister dans les épreuves... pour le reste de votre vie.


Oui parce que hein... à part si elle se viandait à la sortie de la cathédrale – ce qui était tout à fait envisageable pour la poney rose, précisons-le – c'était lui qui était prédestiné à mourir le premier, tout de même. Ce qui ferait d'elle, ô joie, une veuve. Et si tout se passait selon les dernières volontés de son cher et tendre, une veuve enceinte...
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