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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

--Wendoline.
Sa dernière missive l'invitait à ses noces, et même si elle ne saisit pas tout, même si elle n'arrive pas à en comprendre le sens, il est son ami avant tout. Elle a volontairement laissé passer plusieurs jours avant de se décider. Ne souhaitant pas agir sous le coup d'émotions contradictoires, elle a préféré digérer l'information.

Il lui a écrit une chose étrange "..... je me suis laissé prendre au jeu de l'amour et du hasard..."

Moue dubitative et pourtant il est bien là près de celle qu'il a choisie pour épouse, lui qui disait que....

Au fond de la cathédrale elle écoute son amie Xalta officier et ses paroles résonnent à son oreille..... un choix définitif, un don de leur personne....

Quel couple paradoxal tout de même.

Arrivent les consentements. Elle fixe le couple de dos et lorsqu'il se tourne légèrement, le profil de Shynai apparait émacié, la voix hésitante. Tout semble irréel. Mais la fiancée répond en écho à ses voeux.
Xalta
Les vœux avaient été prononcés par l'épouse après un certain silence. Ils étaient tous accrochés aux lèvres de la Poney Rose. Pendant ce temps, son œil avait parcouru aussi l'assemblée, elle crut reconnaître au fond de la cathédrale son amie Wendoline. Les mots scellant leur destin allaient franchir à leur tour la bouche de la diaconesse. Pour certains , cela sonnait comme une sentence, pour d'autres comme un heureux dénouement. Quand serait-il pour ce couple un brin atypique ?

Je vous déclare mari et femme !

Avant de vous autoriser à donner votre premier baiser en tant que mari et femme, je vais poser une question aux témoins.


Elle pose alors son regard sur chacun.

Vous êtes les témoins de ce mariage, par votre présence vous avez voulu montrer à vos amis que vous étiez à leur côté.

Vous engagez vous à le rester ? A partager avec eux les bons moments de leur vie ? Mais aussi à les soutenir dans les mauvais moments ?


Vu l'état chancelant de la santé de l'époux, les mauvais moments seraient pour bientôt. Avait-elle bien fait en fait d'unir ces deux-là sachant que l'issue serait prochainement fatidique pour l'un des deux ? Une petite voix lui soufflait que oui. De toute manière qui pouvait savoir quand la Mort frapperait, même pour des couples en bonne santé. Bien des couples sans avoir cette épée de Damoclès avaient connu des fins tragiques, et même son mariage en soi avec Belgarion, n’était-il pas mort au bout d'une seule année de mariage !

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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
Sabaude
D'un baiser suspendu après deux Oui répondus, l'issue est à portée de lèvres.....de témoins.
La question de la diaconesse hisse son regard charbonneux jusqu'au sien, troublé il s'y enfonce. Ce n'est pas la femme qui met momentanément en échec toute tentative d'ouverture de bouche, mais le passage qu'elle vient de leur servir. L'esprit du vassal bute sur les termes, sur le mot, sur la relation qui ne saurait-être, écarté de celle-ci, façonné pour ne pas l'envisager: l'amitié.
Un instant déconcerté il reprend pied, si son dévouement pour l'un est indéniable, par l'union il le devient pour l'autre. Au feu les mots qui maladroitement définissent les liens, nul besoin dans son cas de s’embarrasser de ceux-ci.

Ses iris délaissent l'officiante et englobent le couple. Qu'ils profitent sans se soucier des mauvais jours. Les carmines enfin livrent leurs fruits volontairement dépouillés de la notion de terres ou d'obligations:


Moi, Sabaude Renard, je m'engage à rester au côté de Shynai et Erwelyn ici présents , à partager les bons moments de leur vie s'ils le souhaitent et à les soutenir dans les mauvais moments.

Entorse pour le prénom, tant pis. Il ne s'est pas engagé en tant que vassal.
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Brunehautdartois
Discrètement elle avait pris place au premier rang,auprès des proches de la famille, par son lien qui l'unissait au témoin du marié ne l''était elle pas elle aussi.
Pour cette cérémonie, spéciale, elle ne portait pas de rouge, entorse faite pour le plaisir de la mariée, Erwelyn, celle qui emportait tous les suffrages auprès de l'entourage du marié, mais pas de rose pour elle, fallait pas pousser non plus, et avait opté pour une robe de velours violine.

Elle était arrivée juste à temps pour l'échange des consentements et des anneaux, et aussi pour écouter et observer celui qui venait d'à son tour prendre la parole, son époux.
Ce moment d'échange ils l'avaient partagé eux aussi, il n'y pas si longtemps, et pourtant elle avait l'impression qu'un temps indéfini c'était écoulé depuis.
Pourtant au fond d'elle même rien n'avait changé, son regard qui se porte sur lui est toujours empreint de la même passion.

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Rosalinde, incarné par Shynai
Salement, voilà que la nouvelle dame de Foulletorte se fait griller la priorité par un Renard vicomtal. Ah elle est belle la galanterie ! Tout se perd de nos jours ma bonne dame, tout ! Mais enfin, maintenant qu'il avait parlé, c'était au tour de la rousse Amante de France. Qui se débattait toujours avec sa culpabilité, que l'hésitation de Lynette avait comme renforcé. La pauvre chérie, accepter délibérément de s'unir à un moribond... C'était sans doute plus de courage que Rose n'en aurait jamais. Enfin. Au moins, cela devrait limiter les risques de se fader une interminable procédure de dissolution. Ce qui serait toujours ça de gagné.

Bref. Elle avait toute l'assistance suspendue à ses lèvres, et les deux époux n'attendaient plus que ses paroles pour pouvoir sceller leur union du sacro-saint baiser. Mais, serait-ce devant un Dieu auquel elle ne croyait qu'à moitié, Rosa ne prenait pas ses engagements à la légère, aussi en pesa-t-elle chaque mot avant de le prononcer. Elle fit donc encore durer l'instant, quelques fractions de seconde, avant de prendre la parole. Même Léonard ne bronchait pas, ce qui était un miracle en soi.


- Lynette... Tu sais que tu peux compter sur moi, quoi qu'il arrive. Qu'il faille... Repeindre un poney en rose, me déguiser en toi, te tenir les cheveux pendant que tu vomis, hurler de joie lors de nos retrouvailles ou être l'épaule sur laquelle pleurer. En plus de tout le pataquès usuel entre suzeraine et vassale.

Et oui, le tutoiement était venu assez instinctivement. Ce qui allait contraster avec la suite.

- Vicomte... Je tenais d'abord à m'excuser. Pour tout le mal que j'ai pu dire de vous à votre nouvelle épouse, parce que j'ai menacé de vomir symboliquement, et aussi parce que je pensais que vous n'étiez qu'un sale menteur. Ce qui n'est manifestement pas le cas.

Voilà. C'était fait, avant qu'il ne soit trop tard. Restait à retrouver le fil, et répondre à la question de la duchonesse. Oui, ceci est la contraction de duchesse et diaconesse. J'ai bien conscience que c'est très moche, mais ça me fait rire.

- Et c'est la conscience ainsi libérée que je peux en toute connaissance de cause m'engager à partager bons comme mauvais moments à vos côtés à tous deux.

Et ouais, tout ça pour ça. Mais pour couronner le tout, elle les gratifia de son plus beau sourire. Tout suintant de sincérité, et qui en bonus pour le marié, voulait dire "t'inquiète paupiette, je prendrai soin d'ta meuf quand t'auras cané wesh".
Xalta
O temps suspend de nouveau ton vol, après le silence de la mariée, voici le mutisme des témoins, plus ou moins long. Si le Renard reste très formel dans la formulation de sa réponse, la Concubine* royale s'exprime dans son style propre et très imagé, qui malgré la situation réussit à soutirer un discret sourire amusé qui passa inaperçu puisque les yeux n'étaient pas rivés sur elle.

Fort bien.
Puisque tout est désormais conforme.

Vous pouvez vous donner le premier baiser en tant qu'époux avec la bénédiction du Très Haut


Alors certains couples se contentaient d'un chaste baiser, joues ou lèvres closes, d'autres d'un baiser sur la joue et à cette évocation ses pensées s'envolèrent vers un autre couple un peu atypique qui lui manquait. Qu'en serait-il de celui-ci ?

Puis, elle leur adresse un sourire cordial parce que même si le contexte est hors-norme, il ne faut jamais cesser d'apprécier chaque instant.

Que le Très Haut vous garde !

Le présent est un cadeau, vivez le aussi intensément que possible.


La messe est dite. Leur sort scellé.


* rien de péjoratif
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Durant le Grand deuil , dont la durée est de six jours, soit jusqu'au premier novembre 1463 inclus :

- Leurs Altesses les fils et filles des Souverains royaux porteront du pourpre.
- Les hommes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc.
- Les femmes porteront des tenues modestes de noir ou de blanc & seront voilées.
- Les épées seront portées avec un ruban de deuil.
- Les blasons nobles seront portés en noir & blanc.
--Erwelyn..


Ah, le mot des témoins ! Son regard se tourna vers Sabaude, petit rictus aux lèvres. Il n'y avait pas de raison qu'il n'y ait qu'eux, futurs mariés, qui s'angoissent au sein de cette cathédrale, cornefianchtre. Rester silencieux ayant été la promesse avancée par le vicomte depuis deux jours lors de ce moment, les prunelles de la poney rose se concentrèrent sur lui. Allait-il ouvrir la bouche ? Et si fait, il osa. Rapide, efficace, pas de mauvais jeux de mots. Un Renard sans vraiment de panache mais franc, contrairement au goupil. L'animal, bien sûr.
Vint ensuite Rosa. Et là, ses lèvres s'étirèrent, laissant apparaître ses quenottes. Yalla ! Voilà pourquoi Lynette l'avait prise pour vassale ! Elles étaient faites pour s'entendre, on vous le dit depuis le début. Ses évocations la font même lancer un petit rire. Fichtre, avaient-elles déjà vécu tant de choses ensemble ? Le temps passait si vite en si bonne compagnie. Un peu plus sérieuse était la suite, Rosa avait bien du se rendre compte en avançant dans la nef que le futur n'était pas dans ses meilleurs jours.

Son visage ayant retrouvé des couleurs – et non, ça n'était pas dû à l'alcool, pour une fois – Lynette leva un visage plutôt serein vers son époux vu la situation qu'elle était en train de vivre. Merci Rosa qui l'avait aidée à retrouver le sourire. Ça sert à ça les témoins, hé !


Félicitations, vous venez d'épouser un poney rose porte bonheur, modèle unique en son genre.

Et c'était pas de la tarte !
Lorsque ses lèvres se scellèrent aux siennes, Lynette prit conscience de toute l'étendue du chemin qu'ils avaient parcouru, en si peu de temps. Et de tout ce qui leur restait à faire, encore, en un temps encore plus restreint... Aussi, elle s'appliqua, durant ce premier baiser en tant que mari et femme, à faire passer sur ses lèvres toutes les émotions qu'elle pouvait ressentir en cet instant.

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Arthur.d.amahir
Et voilà, c'était le grand jour... Pourquoi d'ailleurs était-ce un grand jour ? Parce que c'était la coutume à l'époque ? Pas essentiellement. L'essentiel était la signification qu'avait pour les gens cette cérémonie. Et pour le jeune Arthur, elle était grande. Cette cérémonie lui permettait de dire haut et fort que l'Orléanais serait dirigé, autant que possible, selon les préceptes de la religion Aristotélicienne. Que l'on soit noble, simple roturier, au cul-terreux, le Duc travaillerait en respectant les vertus de l'amitié, du don de soi, de la tempérance, de la justice et de la conviction (pour les néophites qui aiment lire : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=8681 ^^ En bas du premier post juste avant le CREDO). Et d'ailleurs c'était pour cela que tout le monde était convié à la cathédrale d'Orléans en ce jour.

Pour l'occasion, avec l'accord de l'évêque, Monseigneur Thimoté, il avait fait notemment mettre quelques étendards aux couleurs du Duché d'Orléans, et quelques autres ornementations qui ne dérangeaient point le culte, mais qui mettait encore plus en excergue la beauté intérieure de l'édifice religieux.

En cette matinée du 22 janvier de l'an de grasce 1462, la cathérale ouvrait ses portes. Protocole oblige, la famille avait les places de devant et s'en suivait, la noblesse, les membres du Conseil des Elus, les bourgeois et enfin les moins nantis. Vu le monde qui pouvait venir, certains devraient malheureusement rester sur le parvis.

Quand à lui Arthur, il se préparait dans l'hostel particulier des Amahir à Orléans. La tension était au rendez-vous, ainsi que les derniers ajustements de la tenue et les "Ouilles" lors des passages de peigne dans la tignace du jeune homme.

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Chadada
Blois, le 22 janvier 1462 au petit matin.

Le jeune Mathevet avait croisé un peu de partout, ici et là, les affichettes annonçant la cérémonie du sacre du Duc à Orléans. Il avait noté la date dans un coin de sa mémoire et il savait donc ce matin là qu'il devait filer en vitesse pour la capitale et sa cathédrale.
Il avait par contre omis d'acquérir une tenue digne d'un sacre... et dû donc se satisfaire des habits les moins usés qu'il trouva dans ses armoires bien peu chargées. Entre les bacs de l'université et ses nouvelles charges dans le Duché, il n'avait que peu de temps pour fréquenter les tisserands malheureusement.
C'est donc habillé correctement mais sans classe qu'il sortit de chez lui en attachant son mantel. Toujours flanqué de sa monture emprunté à Montargis, il fila en direction de la capitale, le jour se levant à peine sur Blois.


Quelques heures plus tard, cathédrale d'Orléans.

Enfin, Chadada se trouvait à l'entrée de la Cathédrale dont les portes étaient grandes ouvertes. Déjà quelques personnes discouraient à droite à gauche, mais l'ambiance était encore calme, le jeune Mathevet étant arrivé plus tôt que prévu. Il parcourut donc du regard la foule à la recherche d'une tête familière avec qui entrer dans la maison du Très Haut.
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Ursus
Ayant intégré la Garde Ducale, Ursus souhaitait se rendre sur les lieux avant l'arrivée du Duc d'Orléans. De petites ruelles sombres côtoyaient la cathédrale, et quelques brigands pouvaient s'y cacher afin de fomenter un mauvais coup. On avait déjà vu des enlèvements pour demande de rançon. Son altesse Lexhor était bien fortuné et il n'était pas stupide d'envisager une telle éventualité.

Le Duc de Chateaurenard, inspecta tout le quartier, la main sur le pommeau. Il demanda l'identité de chaque passant et vérifia sur son registre si celui ci n'était pas recherché pour quelques délits. Il croisa aussi quelques filles de joie, et déclina leurs avances. Ursus, fidèle à son épouse n'avait jamais eu envie de passer marché avec ces joliettes. Calme absolu également dans les tavernes. Il revint vers le parvis pour se poster à l'entrée de la cathédrale.

Mais voilà qu'il aperçut un homme à cet endroit. Serait ce un gueux qui attendrait de faire violence ? Ursus allait le prendre par le bras quand il reconnut son ancien ambassadeur auprès des ordres royaux. Il occupait désormais le poste de directeur des services secrets.


Bonjour Messire Chadada. J'ai inspecté le quartier. Tout semble tranquille.
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Emerick_42
Emerick qui avait été invité avait par sécurité fait un tour aussi pour s'assurer de la sécurité du duc puis rentra dans la cathédrale et attendit en silence
Dada76
Dada en tant que garde de du Duc avait pour mission d’inspecter la Cathédrale avec Leanore avant que tous
arrivent et que ça Grâce fasse son entré. Il fit le tour plus d’une fois mais ne vit rien de suspect.

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La_hire
[à l'intérieur de la cathédrale d'Orléans]

Bien avant le début de la cérémonie, le capitaine de la garde ducale était allé parcourir la cathédrale d'Orléans. Il n'y cherchait rien de particulier, regardant ça et là, à la recherche d'un détail inhabituel, regardant les quelques personnes dans l'édifice qui priaient à genou ou allumaient un cierge sur un candélabre devant un petit autel dans une chapelle dédiée. Son attention cherchait LE détail qui aurait éveiller en lui un soupçon , une question, une crainte. Il ne savait pas ce qu'il cherchait mais tel un chien cherchant à déloger le gibier, il fouinait. Ayant parcouru la nef puis le transept, il explora le cœur et chercha la "porte de derrière", celle qui permettait une entrée en toute discrétion bien que ce qui l'intéressait aujourd'hui était la sortie. Il l'ouvrit et inspecta le couloir qui se trouvait derrière avant de revenir au lieu même où se déroulerait la cérémonie. Il parcourut les bancs installés devant l'estrade puis revint vers le centre de la nef. Un dernier regard circulaire puit il sortit pour rejoindre l'hôtel particulier de la maison d'Amahir.

[hôtel particulier des Amahir]

Vassal de sa Grâce Lexhor, Etienne connaissait bien les lieux. Arrivé dans le jardin, il attendit un moment, regardant le ciel puis les buissons et arbres peu colorés en cette saison. il attendait Kalimalice et Aegidia à qui il avait donné consignes lorsqu'un valet qui le connaissait vint lui demander pourquoi il n'entait pas. Etienne hésita puis il renonça

Va dire à sa grâce qui se prépare que je suis arrivé et que j'attends une partie de la garde ducale pour la cérémonie.

Le valet hocha du chef puis rentra dans la maison.

Etienne releva le col et ajusta son mantel. Pour l’occasion, il avait choisi un court mantel genre pourpoint épais de façon à se protéger du froid tout en lui laissant un accès facile à ses armes. Braies noires neuves, chemise amidonnée, bottes cirées, gants de cuir, il avait eu le temps nécessaire ces jours derniers pour soigner ses habits voire d'en acheter d'autres neufs afin d'être correctement habillé pour cette grande occasion. Épée au fourreau, dague dans la ceinture, le capitaine était prêt.

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Leanore
Petite porte dérobée, entrée discrète. Elle arriva par derrière la sacristie. Un tantinet curieuse et parfois espiègle, elle passa la tête dans la sacristie. Avec un peu de chance elle verrait le prêtre s'habiller......
Rorrrr Léanore voyons...... Elle repensa soudain à Casim. Il l'avait baptisée à Patay, il était très proche de ses paroissiens. Présent en taverne, messe vivante, on y allé pour Aristote mais aussi pour lui. Elle repensa aussi à son amie Cédricalbin qui adorait le taquiner et voulait absolument savoir ce qu'il avait sous sa robe de bure......
Voilà que tu veux faire pareil Léanore.... ! Pas sérieux ça.

Elle entra dans la nef, faisant attention où elle mettait les pieds. La tisserande chargée de fournir les uniformes n'avait pas vraiment le compas dans l'oeil : la cape traînait, les manches étaient trop longues. Léanore avait du les retourner plusieurs fois sur leur revers et du faire plusieurs tortillons à la culotte, serrant plus que de raison la ceinture. A son côté, contre sa hanche, battait sa besace contenant le matériel d'urgence.

Bref..... elle avait plutôt l'air d'un polichinelle. Elle ne s'en inquiétait pas. Il fallait assurer la protection du Duc discrètement. Donc on ne la verrait pas. Elle se cacherait derrière ce pylone. Ah ben non....... elle repensa aux instructions. Allons, ce n'est pas toi que l'on va regarder mais le Duc.

En attendant, elle fit le tour de la cathédrale. Ses pas résonnaient sur la dalle. Elle veilla à vérifier les moindres recoins. C'est qu'il y en avait dans une cathédrale mine de rien. Machinalement elle posa sa main sur la petite dague dont la lame était stylisée du bâton d''asclépios. L'obscurité, le silence pouvait faire imaginer des choses et elle avait cru voir une ombre là. Mais rien. Juste l'ombre d'une des statues.

Elle s'accorda une lègère prière, toute seule là, dans cette alcôve juste éclairée par une chandelle qui finissait de vivre. Elle en ajouta une nouvelle, pria pour le Duc, pour ceux qu'elle appréciait, pour les autres aussi, ça ne coûtait rien, pour elle. Qu'Aristote lui accorde la lumière, la force, l'intelligence pour guérir tous ces gens et tout le reste qu'une jeune femme pouvait désirer.

Elle vit Dada qui faisait sa ronde lui aussi. Une fois son petit tour terminé, elle se dirigea vers l'entrée, près des portes. Celles-ci seraient bientôt ouvertes elle devait être prête.
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Aegidia
hôtel particulier des Amahir
Après être passé à l'hôtel de son époux pour mettre des habits corrects pour la cérémonie , une cape neuve bleu à la couleur de Orléans , un pantalon noir et une chemise noire ,et elle avait cirer ses bottes pour qu'elle brille ; elle avait comme à mon habitude un poignard dans une botte et un autre caché sous sa ceinture . Elle avait bien aiguisée son épée qu'elle portait du coté gauche dans un fourreau aux couleurs de Orléans . Elle connaissait de sa ville toutes les impasses et les ruelles qu'elle avait parcouru nuit et jour avec son armée ..
.Aegidia arrivât devant l'hôtel des Amahir , elle n'était point une habituée de ce lieu .Elle attendit donc devant la porte . tout en regardant les passants avec son air le plus menaçant .
L'ordre du capitaine était d'être près de sa grâsce ,le plus prêt pour veiller à sa sécurité et l'accompagner à la cathédrale .

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