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[RP] Cathédrale d'Orléans (annonces, messes etc...)

Kaherdin
L’évêque attendait le cortège ducal sur le parvis de la cathédrale. Revêtu de son aube blanche et coiffé de sa mitre, il scrutait l’assemblée qui approchait sur le fond sonore du carillon qui les accueillaient dans la maison du Très Haut pour le couronnement de la nouvelle duchesse.
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Monseigneur Kaherdin Lidan, évêque d'Orléans.
Valeria053
Val se réveilla ce matin là dans ses bras comme chaque matin depuis qu'il avait conquit son cœur, ce cœur devenu si froid par les disgrâces de l'amour qu'elle avait subi. Mais elle renaissait grâce à lui, il lui réchauffait ce cœur meurtri, il la faisait vivre.
Elle se leva et alla à la fenêtre, la lueur du jour pointait à l'orient, elle voyait au loin le clocher de la cathédrale dans le soleil levant.
Le jour était arrivé, le sacre...
Cette angoisse naissante depuis quelques jours s'accentua en elle, elle devenait duchesse d'Orléans.
Elle avait tant subi de déconvenues, d’échecs en huit années, qu'elle n'y croyait plus et pourtant elle était élue, peut être une duchesse par défaut pour certain, mais elle donnerai le meilleur d'elle même pour prouver à ses détracteurs qu'ils la connaissaient bien mal.
Heureusement elle était entourée par ses amis de toujours, les fidèles qui répondaient toujours présents.
Octave avait géré sa sécurité, et ça aussi elle lui en était reconnaissante. Mais des hommes et des femmes allaient se mettre en danger pour elle et cela l'inquiétait.
Il est vrai qu'il y avait eu des tensions à sa nomination, elle avait entendu des "catins" hurlé quand son nom fut annoncé, la colère du peuple elle pouvait la comprendre, l'entendre, car elle aimait les orléanais mais les mots furent blessants, sa force de caractère la fit surmonter mais la blessure était là, par chance elle avait appris à pardonner.
Elle chassa les mauvais souvenirs d'un mouvement de tête, le regarda, l'embrassa et partie enfiler sa robe, celle qu'il avait choisi, une robe simple à leur image.



La robe enfilée, Adelinde lui démêla les cheveux, les laissant libres sur ses épaules.
quand elle revint, il était déjà parti, surement pour organiser sa sécurité.
Un soupir elle aurait tant voulu un autre baiser, ce baiser qui lui donnait tant de force.
Elle enfila sa cape, descendit dans la cours, respira profondément cet air frais automnal.
Elle aurait voulu chevaucher avec zgang, mais le protocole était autre, elle monta donc dans le carrosse, un claquement de fouet du cocher et la voiture partie, elle regardait défiler les échoppes, les gens puis la voiture attelée s'arrêta, le moment était arrivé.
Il fallait descendre, elle attendit, pria, pensa à son cousin Sebbe, à son premier suzerain Fur tous deux partis mais qui étaient ses mentors, elle pria pour les Orléanais sur le front, pour la Champagne, pour tous ceux qui souffraient.
La porte s'ouvrit, on l'aida à descendre et elle avança sur le parvis, monta les marches de la cathédrale, le cherchant du regard, à coup d’œil à ses hommes qu'ils avaient posté pour sa protection.
La garde ducale n'était pas loin non plus.
L'évêque était là, elle se dirigea vers lui


Monseigneur, bonjour, merci de m'accueillir dans la maison du très haut en ce jour important pour Orléans et pour moi.

Elle s'inclina devant l'évêque et espéra le voir non loin d'elle
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Aegidia
Dame Aegidia après une nuit passée à pécher au lac pour sa pitance , avait fait une toilette sommaire dans le lac . Elle espérait ne point trop sentir le poisson . Elle passât rapidement au campement des soldats de l'armée de Asamco déposer sa pêche de la nuit , puis allât veiller près de la demeure de sa grâsce la Duchesse Dame Valeria .

Dès que le carrosse partît de la cour de la demeure ,elle sautât sur son cheval vif-argent pour suivre discrètement et surveiller les ruelles ., on ne savait jamais ce qui pouvait se passer surtout après la révolte des jours passés .
Elle était soucieuse de la sécurité de sa Duchesse .

En arrivant à la cathédrale elle vit que les faucons étaient présents et surveillaient les abords du lieu sacrée .

A peine la Duchesse était sorti du carrosse, qu'elle était déjà descendu de son cheval et confier celui-ci à son fils lancellin, qui était présent depuis l'aube à attendre sa mère .

lancellin , n'oubliez pas de lui donner quelques carottes et attendez près de la cathédrale
Elle suivît respectueusement sa grâsce jusqu'au Parvis où attendait l'évêque .
Elle se mît a la distance correcte pour la protéger et ne point la déranger . Elle posât la main sur son épée cachée sous sa cape .

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Elisel
Elisel avait élu domicile depuis la veille dans son petit appartement d'Orléans. Elle avait fini par s'habituer aux grandes pièces de son château-prieuré, mais une simple pièce, avec peu de mobilier, lui rappelait ses débuts dans le Duché, quand elle était insouciante et papillonnait entre différents postes, testant un peu tout pour trouver sa voie. Avec quelques années de plus, elle s'était assagie, et était désormais satisfaite des choix qu'elle avait faits.
Peut-être que dans quelques années, elle bifurquerait encore, et se souviendrait avec nostalgie de l'époque actuelle ?

Pour l'heure, elle se préparait mentalement à affronter la foule qui ne manquerait pas d'assister au couronnement, que ce soit pour acclamer la nouvelle Duchesse ou la huer. L'âge n'avait pas dissipé chez elle l'appréhension de l'inconnu, surtout de la multitude inconnue. La Duchesse n'avait pas demandé à faire un défilé dans les rues, aussi la blonde avait-elle esquivé le cortège pour se rendre directement à l'arrivée, où tout le monde s'amasserait sûrement près des marches du parvis. Elle espérait que les Faucons ménageraient un accès pour entrer dans l'édifice.

La baronne arriva finalement devant la cathédrale sans trop d'encombres, passant par des ruelles trop petites pour un attroupement. Si elle avait connu en détail le bâtiment, elle serait même passée par une porte dérobée pour se glisser dedans en évitant le brouhaha de l'entrée principale, mais elle s'était finalement résignée.
Elle monta d'un pas résolu les marches du parvis et s'en vint saluer d'une génuflexion l'évêque puis la Duchesse.




Monseigneur, Votre Grasce.

Quelques mots échangés, puis elle rentra rapidement dans l'édifice, pour se placer dans les premiers rangs, et dégager le parvis pour les futurs arrivants.
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.
Octavesaintange.
[Quelques heures avant la cérémonie]

Aux premières lueurs de l'aube, les yeux du capitaine s'ouvrirent, encore lourds de fatigue. La nuit avait été courte, ils avaient répété tous les plans et toutes les situations imaginables dans la nuit, sur la journée qui se levait à peine. Un coup d'oeil au dehors lui apprit qu'il faisait encore nuit. L'heure n'était pas venue de se lever encore.Tout contre lui, il sentait la douce chaleur de son aimée, la sentant dormir encore. Il la laissa dormir encore, la journée qui s'annonçait serait épuisante pour elle. Doucement, il lui remit une mèche de cheveux derrière l'oreille et lui caressa les cheveux attendant qu'elle se réveille. Au bout d'un moment, une heure peut être deux qu'importe, le temps filait si vite à ses côtés, les premières lueurs de l'aube commençaient à poindre, elle se réveilla. Octave l'a rejoint vers la fenêtre à regarder l'aurore qui se dessinait tout juste, le jour qui naissait. Dans ses bras il l'a prit, avant de l'embrasser, puis elle partit s'habiller. Comme le vent Octave fila se laver avant de s'habiller, prenant à peine le temps de s'essuyer. Devant le miroir, il ajusta ses cheveux avec application passant plus de temps à se coiffer qu'il n'en passa pour se laver et s'habiller. Son foulard finissant d'être noué, il se regarda dans la glace, voir si sa tenue était bien impeccable, sans faux plis.



Avant de partir, il enfila ses bottes, faisant attention à ne pas les mettre à l'envers, vérifiant le cirage. Regrettant de ne pouvoir l'embrasser de nouveau avant de partir il se dirigea sur la place de la cathédrale. Etant le premier arrivé, le jour se levait à peine, les faucons ne devraient pas tarder. Les marches de la cathédrale furent grimpés quatre à quatre, comme un enfant, Octave voulait parler à l'évêque avant la cérémonie. Il trouva celui ci affairé dans la sacristie. Poliment il se présenta à lui et entama le dialogue.


Monseigneur ? Pardonnez moi de vous déranger dans vos préparatifs. Je m'appelle Octave Saint-Ange de Bohême-Moravie, je suis le capitaine royal de l'ost orléanais. J'aurai aimé vous parler. Tout d'abord je dois vous faire mes excuses. En effet, je sais qu'il n'est pas de coutume de porter les armes dans la maison du Très-Haut, mais hélas, vu la situation actuelle nous y sommes contraints. D'une part nous sommes en temps de guerre, et le Berry est menaçant, donc nous en alerte, et vous ne devez pas estre sans savoir qu'une révolte a eu lieu il y'a quelques temps... Mais vous avez ma parole que nos armes seront les plus discrètes possibles. D'autres parts, j'aurais voulu savoir si vous aviez un plan de la cathédrale avec toutes les issues et les moyens d'y accéder par l'extérieur...

Après sa conversation avec l'évêque, Octave regagna les marches et s'y assit un instant attendant les troupes. Son regard émeraude se perdit par delà les collines, le jour se levait. Le temps semblait clément, se serait une belle journée, une grande journée, pour elle. Et aussi pour lui un petit peu aussi, il était tellement fier d'elle... Perdu dans ses pensées, il revint à lui entendant le vacarme que fait une armée en déplacement. Il se leva et lissa son pantalon et le bas de sa veste pour en chasser le peu de poussière ramassée sur les marches. Réglementairement il salua ses troupes, inspectant leurs tenues. D'elles aussi il était fier, même s'il se gardait bien de leur dire, à son grand regret, mais être chef c'était cela aussi, être dur, ferme, autoritaire mais juste. En rang devant lui, il commença l'inspection, fit remettre quelques casques pas droit, quelques armures pas assez serrées, distribua une corvée pour une arme mal entretenue. Tout devait être impeccable. Lentement, suivant les consignes, le dispositif se mit en place sous les ordres des officiers. Au centre de la place, le capitaine leva la main en l'air, voir si les archers le voyaient. Octo et Marchal répondirent par l'affirmative en levant eux aussi la main. L'armée était en place, il n'y avait plus qu'à comme on dit...

[La cérémonie]

Au bout d'une attente interminable, le carrosse arriva enfin. Les gens commençaient à affluer massivement, filtrés en amont par l'ost avec le renfort de la maréchaussée. Une foule compacte se pressait autour du carrosse voulant voir la nouvelle duchesse. La garde ducale sécurisa rapidement la sortie de la nouvelle régnante en établissant un cordon de sécurité autour de la voiture. Un regard furtif pour voir s'il l'apercevait. Elle apparut en pleine lumière, brillant de mille feu dans sa tenue d'apparat. Ils avaient choisis tout deux la robe qu'elle porterait, elle était magnifique dedans. Octave en fût subjugué, mais il lui dirait plus tard à quel point il la trouvait sublime dans cette tenue. Bien vite, il revint à son travail, voyant la négligence d'un de ses soldats.

Oh toi là ! Réveil, tu dormiras cette nuit ! Surveille la foule au lieu de roupaner ! Tu me feras deux jours pour t'apprendre !

L'évêque était sur le parvis, et escorté de prêt par la garde ducale, Valéria commença à monter les marches pour aller saluer l'évêque. Le capitaine replongea son regard dans la foule qui semblait plutôt pacifique et euphorique. On jetait des fleurs sur le passage de la duchesse, une vieille femme visiblement paysanne fit même la bise à Octave après lui avoir demandé la permission.

Jeune homme, vous semblez être un homme heureux, profitez en ! Vive la joie et vive l'amour !

Il ne sût jamais qui était cette femme, entraîné ensuite par la foule en liesse, la cérémonie commencerait bientôt et sous les meilleurs hospices.

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Ursus.
Cela faisait déjà quelques semaines qu'Ursus avait cédé la place au nouveau régnant. Dès lors, il pouvait prendre un peu de repos, bien que conflits et menaces pesaient toujours sur le Royaume de France et l'Orléanais. Accompagné de sa fille et de son épouse, le Duc de Chateaurenard se rendit sur la parvis de la cathédrale pour assister au couronnement de la Duchesse.

Quelques personnes étaient déjà arrivées, mais il restait des anneaux libres au pied des contreforts pour attacher les brides des chevaux. Aegidia, toujours fidèle à la Garde ducale surveillait les personnes qui s’approchaient de Valéria. Octave, le Capitaine des faucons, semblait lui aussi sur le qui vive. Il est vrai qu'avec les berrichons, les angevins et les soldats impériaux on pouvait craindre le pire.


Gidi, Octave... Si vous avez besoin de renfort, je ne serais pas loin.

Le baron d'Illiers passa ensuite devant l’évêque et Valéria. Il inclina la tête pour les saluer.

Monseigneur, je suis heureux de vous retrouver.

Puis à Valéria

J'espère que tu as préparé un discours... ou un petit banquet.
Edouard_delaneustrie
Edouard se rendit à la cathédrale car il ne pouvait manquer un tel événement.
Hecat
Son ange s'était réveillée au levée du soleil, la tirant par la même de son sommeil. Elle s'étira avant de se lever et de se pencher sur le berceau d'Eloïse-Marie, la prenant dans ses bras avant de prendre place dans son fauteuil pour lui donner le sein. La petite repu, elle la redressa quelques instants lui tapotant le dos doucement avant de la changer et de la vêtir chaudement. Elle la serra ensuite contre son coeur quelques minutes et la déposa dans son berceau le temps de se préparer à son tour en lui déposant un baiser sur le front. Aujourd'hui la cathédrale allait être de nouveau occupée pour célébrer un couronnement. Ce n'était pas souvent que de grandes cérémonies avaient lieu et c'était toujours un plaisir d'assister à l'une d'elle, peut importe l'évènement. Quand elle fut prête, elle descendit prendre un petit déjeuner pendant qu'Anselme préparait le coche, Roseline quand à elle s'occupait de préparer le couffin de la petite et de la descendre le petit déjeuner terminé. Elle enfila sa cape et grimpa dans le coche, le couffin près d'elle direction Ste Croix.

Quelques minutes plus tard, la voilà arrivée devant l'immense édifice encore désert. Elle profita du calme encore ambiant pour pénétrer dans le lieu saint sans oublier de se signer et se dirigea vers la sacristie. Elle n'avait pas eu envie d'arriver en plein milieu de la cohue et de devoir rester interminablement dehors afin d'éviter à son ange de prendre froid. Petit privilège qu'elle pouvait se permettre dirigeant l'archévêché. Elle se demandait si son petit Evêque était déjà arrivé, mais ce n'était apparemment pas le cas. Peu importe, il ne tarderait surement plus. Elle déposa le couffin bien calé sur un fauteuil, ordonnant à Sorbonne son Bas-Rouge qui la suivait comme son ombre de veiller sur le bébé et se rendit dans la nef principale pour jeter un oeil à la décoration et si il ne manquait rien. Les cierges et les fleurs semblaient bien présents, elle retourna donc dans la sacristie pour lire un peu le temps que l'heure arrive.

Un instant plus tard, des pas se fit entendre et la porte de la sacristie s'ouvrit. Elle posa l'azur sur l'arrivant, lui souriant chaleureusement. Elle le salua et après avoir échangé quelques mots avec lui, elle prit le couffin et sortit de la sacristie pour le laisser se préparer. Elle se dirigea alors vers l'autel pour aller déposer le couffin dans un fauteuil un peu en retrait derrière le banc des enfants de choeur, toujours veillé par Sorbonne tandis qu'elle remontait la nef à contre sens pour admirer les vitraux avant que les fidèles ne soient autorisés à pénétrer dans la maison du Seigneur. Heureusement elle avait choisit une de ses plus belles robes chaudes pour ne pas attraper mal le temps de la cérémonie, car il faisait vraiment très frais.

Elle vit quelques instants plus tard elle vit les enfants de choeur s'activer pour allumer les cierges et Kaherdin sortir de la sacristie et se diriger vers les portes, signe que l'heure de faire sonner les cloches était arrivée. les fidèle et la duchesse allaient bientôt prendre place. Elle avança à son tour, restant un peu en retrait à l'intérieur pour voir ce qui se passait dehors et découvrir les personnes qui arrivaient. Elle reconnue les premières personnes qui venaient saluer l'Evêque, se demandant bien ce que pouvait lui raconter le capitaine de l'Ost qui l'avait prit un peu à part, semblant déceler un certain sérieux. Peu importe elle reposa l'azur sur le le parvis guettant les arrivants.

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Raimbert
[Campement des Faucons]

Raimbert ouvrit les yeux, un froid glacial balayait la tente, petite brise d'automne qui vous surprend au réveil, là où vous êtes le plus vulnérable. Il se leva en rouméguant, s’emmitoufla dans sa cape et sortit du frêle abri de toile.
L'aube ne pointait pas encore, elle ne tarderait pas. Il dormait peu, la guerre faisait rage, les nobles y étaient partis. Il y serait bien parti en renfort mais les faucons devaient garder une force pour défendre le Duché. Mais pourquoi ne se passait-il donc rien !

Il donna un grand coup de pied dans un baquet d'eau.
Macarel ! Le demi tonneau n'avait pas bronché par contre cette douleur dans les orteils ! Elle serait passée dans cinq minutes mais il lui faudrait faire attention à l'avenir, rester opérationnel pour le sacre.

Un Sacre... Ce serait une bonne chose pour resituer la gueusaille, lui montrait où était le pouvoir. Les insurgés de l'autre jour tenteraient peut-être quelque chose, il ne leur souhaitait pas, les situations avaient été listées et les mesures prises. Même l'empereur Hadrien lui même se verrait donner du fil à retordre s'il souhaitait entrer dans la cathédrale.
La Défense c'est un fait, il y connaissait quelque chose, mais le sacre... Il avait quelques notions des usages mais là il en verrait du beau monde, des ducs, des barons et j'en passe ! Et il se devait de faire bonne impression, montrer que les élus d'Orléans ne sont pas des vas nu pieds...

Il se dirigea vers la malle contenant ses affaires et grimaça.
Notre petit Cévenol n'était pas habitué aux grandes cérémonies. Nul mantel ou surcot d'apparat, nulles chausses de velours. Il faudrait improviser. Il récupéra ses habits les plus beaux et après un brossage soigné les enfila par dessus un pourpoint matelassé. Fine rapière au côté, discret mais efficace,

Inutile de trainer plus, il monta à cheval quand les premières lueurs de l'aube venaient faire scintiller la rosée sur les toiles de tentes. Rapide escale dans une taverne pour boire un godet de vin avec une miche et quelques saucisses. C'est qu'il était mangeur le bougre et ne sachant pas combien de temps durerait la cérémonie, mieux vallait être présent.
Direction ensuite la Cathédrale pour un premier repérage, il arrivait à quelques instants près avec le gros des troupes. Le déploiement fut rapide, les soldats savaient ce qu'ils avaient à faire. Les filtres en places aux accès au parvis, quelques soldats se chargèrent de contrôler les citoyens déjà présent dans le dispositif.

Le Blond fit un tour de l'édifice, s'assurant que les accès secondaires étaient soit gardés, soit barrés de l'intérieur. Une fois l'inspection faite, retour au parvis où la Duchesse arrivait. Saluée par les nobles, acclamait par certains citoyens, nulle manifestation hostile pour le moment. Il aperçut le Capitaine réprimander un soldat qui se laissait aller. Les sanctions seraient prises plus tard, pas de temps pour s'attarder là dessus, il était revenu dans le droit chemin. La Duchesse commençait à monter les marches, Soldats en place, Garde Ducale à ses côtés. Le Blond était non loin, légèrement à l'écart afin de ne pas trop se montrer, il ne manquait plus qu'il se retrouve au milieu de nobliaux, il aurait eu l'air fin avec ses guenilles. Cependant il s'assurait de garder un accès direct rapide afin d'appuyer la Garde Ducale si le besoin s'en faisait sentir

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Marchal.
[Campement des Faucons]

La nuit avait été fraîche et la brise matinale l'était tout autant. Marchal sortit d'une petite tente qui lui était réservé en tant que presque futur Grand Faucon du fortin de Montargis.
Il sourit en voyant le Connétable Raimbert entrain de boiter à côté d'un baquet d'eau, il ne savait pas exactement ce qui c'était passé, mais la scène était cocasse.

Marchal se rapprocha du baquet d'eau pour se laver le visage et boire un bon coup. Il prit ensuite la direction de la tente ou une partie de l'équipement était entreposé. Deux soldats montaient la garde de devant la dit tente.


Alors soldats, pas trop dure cette garde de nuit ?

La réponse était à peine audible, les gars avaient dû passer une mauvaise nuit avec ce froid de canard pour la saison.

Dans la grande tente, quelques archers étaient déjà entrain de se préparer. Marchal s'avança vers une malle qui avait été préparée à son attention à la caserne. Elle contenait une salade, quelques pièces d'armures, une cote gamboisée et cloutée ainsi qu'un petit plastron.

Après avoir mis tout cet attirail Marchal fit rassembler tous les archers qui allaient participer à la surveillance de la place lors du sacre de la Duchesse.


Faucons, je vois que vous êtes tous prêt. Nous allons donc prendre la route pour aller nous positionner sur deux bâtiments à proximité de la Cathédrale d'Orléans.
Les ordres du Capitaine sont clairs, pas de sang versé. Utilisez donc tous des flèches non perforantes en cas de problèmes et surtout communiquez avec moi avant de tirer sur qui que ce soit à part s'il s'agit d'un cas extrême.


Marchal se retourna vers deux Faucons qui étaient encore proche de la tente des armes.

Vous deux, prenez des carquois de flèches contondantes, enfin ... avec des pointes et couvrez les. On ne sait jamais, je ne souhaite pas que l'on se retrouve impuissants avec des tueurs sur les bras.

La petite troupe prit ensuite la route avec le reste des Faucons pour aller ensuite s'installer sur deux toits opposés par rapport à la cathédrale. Les emplacements avaient été bien choisis et la place était encore vide à cette heure.

Le Capitaine fit un signe de la main dans la direction des archers auquel Marchal répondit à son tour. Le dispositif était prêt.

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Islington
Isly, le Chancelier se préparait à la cérémonie de couronnement de Valeria. Un bien beau jour.

Il s'assura auprès de son épouse que sa mise était parfaite. Il attendit alors qu'Ali finisse de se préparer pour rejoindre la cathédrale. Donc deux ou trois bonnes heures de libre !

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Gael.
Gaël, arriva à la cathédrale, sa mère était déjà en haut des marches, il la regarda, elle était belle sa mère, elle était grande, elle ferai une grande duchesse n'en déplaise à certain.

Il savait lui ce qu'elle avait fait, il le savait car il la suivait quand il était petit, elle gérait les intérêts du duché et était toujours là pour ses enfants, il n'aurait pas voulu avoir une autre mère, une autre famille.

Ahhhh la famille, elle allait surement compter un membre de plus sous peu.

Il sourit, il était content pour elle.

Il rentrerai derrière elle.
Aegidia
Dame Aegidia de la garde Ducale ,surveillait attentivement les personnes qui s'avançaient pour entrer en cathédrale.
Un petit salut pour certains et un sourire discret pour d'autres .
Elle avait vu les soldats de l'ost, se positionner aux endroits prévus par le capitaine royal .

Elle attendait patiemment que l'évêque fît entrer sa grâsce Dame Valeria dans la Cathédrale , car la surveillance y serait plus aisé .

Elle regardait vers la foule présente des habitants pour voir si aucun visiteurs étrangers se trouvait parmi eux . Elle connaissait bien sa ville depuis bien longtemps .

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Kalimalice
[Au campement]

Les ordres avaient été donné par le capitaine, Kali elle suivrait tranquillement comme Gidi étant la garde rapprochée de la duchesse.

Après une nuit calme grâce au tout puissant, elle se leva au aurore et se prépara pour se rendre à la cathédrale .Tenue de guerrière oblige car à cheval pas question de mettre robe et flonflon, les armes se feraient discrètes les lieux saint n'aimaient pas voir ce genre d'instrument .Elle se contenterai de lames discrètement glisser dans le haut de ses cuissardes et de son poignet de façon à les avoir à porter de main en cas de soucis.
Et c'est ainsi paré qu'elle prit ,derrière Gidi le chemin du château.


[Cathédrale]


Le cortège traversait la ville, les roues du carrosse chantaient sur les pavés, les sabots des chevaux martelaient le sol .La foule était la plutôt dense, des cris s'en échappaient certain de joie d'autres de haine mais c'était ainsi comme à chaque fois .Malheureusement dans ce bas monde on ne pouvait satisfaire tout le monde.
Fort heureusement la foule se contentant de crier et les soldats formant bouclier au carrosse,rien de facheux n'arriva.
Le convoi arriva sans encombre devant le lieu saint .Chacun rangea sa monture aux anneaux prévus à cet effet.

Valeria descendit du carrosse et commença à monter les marches, d'un coté Aegidia, de l'autre Kali.
Sur le parvis se tenait déjà l'évêque, la Cheroy le salua d'un signe de tête, elle ne le connaissait pas personnellement.

Puis elle salua les arrivants, restant sur le parvis, pour l'instant afin de voir qui arrivait.
Chaque soldat à son poste, elle rentrera un peu plus tard

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Kali,Marie ,Liselotte de Cheroy
Edward_
[Honfleur - Normandie]

Assis sur le pont du Gardien à profiter des brises marines, le jeune homme songeait à ses conditions et s’interrogeait sur ce qu'il voulait être et allait être lorsque Maxence, son pupille, vint le trouver avec une annonce Orléanaise dans une main qu'il brandit fièrement avec un large sourire aux lèvres. Le pupille s'approcha du Châtain et lui tendit l'écrit officielle. À force de lecture, un sourire creusa les lèvres du jeune homme, fier et ravi : Valeria fut enfin Duchesse. Il attendit le soir pour manifester une certaine joie, il attendit que son épouse revienne de Paris pour lui annoncer leur départ imminent pour se présenter au sacre de Valeria à point nommé. Aucune date ne fut encore fixée mais il sut qu'il allait avoir lieu et qu'il devait y assister. La nouvelle Duchesse comptait énormément pour lui et il savait que c'était réciproque, ils savaient tous deux se montrer continuellement présent pour l'autre et cela en a amené qu'Edward considérait Val comme sa mère et pour elle, Ed comme son fils. Ils étaient animés d'une certaine complicité. Elle, jouait la morale pour le jeune homme, elle l'oriente, le prévient et le prépare et n'entrave pas ses projets. Il devait énormément à Val, tout comme il devait énormément à beaucoup d'autres qui lui étaient chères.

[Orléans - Quelques jours plus tard]

Edward trépignait d'impatience d'assister au sacre de la Duchesse. Il s'était levé bien plus tôt qu'à son habitude pour se rassurer de ne pas être en retard et être prêt, élégant et propre. À peine réveillé qu'il fit couler de l'eau dans un baquet et qu'il y plongea après qu'il soit rempli à demi. Il profita un instant du calme, les yeux clos et tenta de s'échapper, loin, très loin des dernières événements qui ont meurtrie sa vie dans les derniers jours. Pourquoi s’échapper de cela ? Parce qu'il se considère comme l'unique responsable de ces malheurs, et que même si son épouse et sa "mère" avaient su le rassurer, le jeune homme ne s'était pas pardonné de ce qui leur était arrivé, mais il fallait aller de l'avant, même lorsque notre coeur souffre lorsque l'on fait un pas de plus.

Après presque une heure, il s'extirpa du baquet, la peau fripée mais propre, lisse et agréablement odorante, d'aucun dirait que les gueux n'ont nul besoin de connaître le baquet mais le jeune homme avait été élevé avec une cuillère en argent dans le popotin et savait en somme ce qu'était l'agréable pour ce genre d’événement. Tandis qu'il se séchait dans un linge, le jeune homme songea aux toilettes qu'il désirait porter. Là était un problème pour Edward qui n'y connaissait strictement rien aux tenues vestimentaires élégantes ou autre. mais il voulait faire un effort pour la Duchesse et surtout pour plaire à son épouse. Il se vêt alors en bleu azur et blanc cassé. Il laissa ses fourrures de côté pour le moment, les vents frais prévoyants leur arrivée pour les jours à venir.

Sain et vêtu, le châtain vint retrouver son épouse pour se présenter à elle dans son accoutrement. Lui découvre par la même occasion le sien et affiche un large sourire à la découverte de la magnificence de son Ange.

Une fois tous les deux prêts, ils prirent la direction de la cathédrale, lieu du sacre, pour assister à ce dernier et certainement même, reconnaître de nombreux visages qu'il n'a su croiser il y a plusieurs mois. Edward laissa ses souffrances personnelles à l'extérieur de la Cathédrale dans l'espoir qu'elles ne viennent point se pointer pendant le sacre.
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