A la suite de l'appel au regroupement lancé par son Etat-Major, Fallgor avait préparer son paquetage en hâte. Sur le pas de la porte, sa douce Miniflouse l'y rejoignit.
- Hep la, attend-moi ! Tu veux me semer ou quoi, lui dit elle en riant ?
- Pourquoi, te semer ? T'a pas l'intention de me suivre quand même, dans ton état ... Ça va être dangereux. Miniflouse rit et montre du doigt le paquetage dans le dos de son compagnon.
- T'a pas remarquer qu'il était un peu trop lourd ? Fallgor, intrigué, pose le sac a terre et l'ouvre. Il lève un sourcil en voyant la toilette de sa compagne entre ses uniformes de rechange, puis se met a rire de bon cur.
- Bon d'accord tu viens, mais au moindre danger, on s'arrache en vitesse ! Miniflouse fait la moue puis hoche la tête en signe de bonne volonté. Fallgor l'embrasse passionnément et lui dit.
- Bon, un petit tour en taverne et en route ! Tu m'accompagne ? Miniflouse hoche la tête encore une fois et passe son bras dans celui de Fallgor, qui repassais le paquetage sur son épaule.
Après une heure passé en taverne a parler et a boire de la tisane, il en ressortis avec Oslo, qui voulais aussi faire le voyage vers Mont-de-Marsant afin de se battre.
- Aller les amis, dépêchons d'aller aux portes de la ville, j'ai des recrues qui m'attendent. La troupe pressa le pas, mais pour pas grand chose. En effet, il n'y avais personnes aux portes, exceptés les gardes et des citoyens allant vers la capitale pour se joindre aussi au combat. Fallgor ronchonna.
- Bon, 'sont où encore ceux-la ? Si ils arrivent pas dans 30 minutes, on part. On est déjà en retard. L'ultimatum passé, la petite troupe pris le chemin de Mont-de-Marsant.
Le trajet se passais bien, les chemins était tranquilles.
C'est alors qu'ils virent un homme, allongé sur le bas-coté, visiblement inanimé. Miniflouse étant infirmière, elle s'empressa de mettre pied a terre et d'aller voir le sieur. Fallgor fit de même, et vis le papier sur son torse. Miniflouse le lui donna. Il le lut et ne puis s'empêcher un léger frisson. Après quelques soins, l'homme reprit connaissance.
- Mon bon sieur, vous vous seriez pas fait agresser par hasard ? Cette lettre me parais bien suspecte, vu vos sévisses. Le sieur hocha la tête lentement et demanda un peu d'eau, ce que Miniflouse s'empressa de lui donner.
- Merci donà. Oui, j'ai bien été agressé. Et j'ai cru reconnaitre l'ancien maire de Labrit. Je sais plus son nom. Bref, ils était deux, lui et une femme. Ils ont prétendu vouloir faire une fouille en règle, mais j'ai protester et ils m'ont battu. Fallgor était près a croire que Zouz avait commis le méfait, c'était bien son genre de faire passer les choses pour d'autres, y compris lui-même.
- Il faisais nuit quand vous vous êtes fait agressé ? Ils se dirigeais vers la capitale ? L'homme hocha la tête aux deux questions, puis posa sa main sur son front et s'allongea.
- Bon, c'est une affaire importante. Vous devez m'excuser, mais nous devons rejoindre Mont-de-Marsant au plus vite. Les révélations que vous m'avez faites doivent être donner en haut lieux rapidement. Fallgor laissa quelques vivres et un bâton a côté de l'homme, puis resserra les sangles de ses bagages sur les flanc de son cheval.
- Voila, avec ça vous devriez pouvoir tenir quelques jours si vous ne pouvez pas vous déplacer, et éloigner les gens qui vous ennuieront. Après une bonne poignée de main, Miniflouse fini ses soins, et les voila repartis avec ses compagnons.
- Mes amis, j'ai bien peur qu'il ne fasse nous activer. Ce bandit dois encore être dans le coin, si vous voyez une silhouette d'homme et une de femme, ne vous arrêtez pas et dépassez-les. On gagnera en temps et ça m'évitera de vouloir mettre mon épée en travers de la gorge de l'autre. Les deux compagnons sourirent, hochèrent la tête ensemble et ils partirent au pas.
En effet, l'attente ne se fit pas longue. Plus bas dans la vallée étaient deux silhouette, assises sur le bord du chemin. En tête de la troupe, Fallgor fit signe a ses compagnons de s'arrêter et de se regrouper.
- Je crois que ce sont eux, vous vous souvenez ce que j'ai dit ? Les deux leur répondis pas l'affirmative. Aussi ils vérifièrent les sangles et continuèrent leur route, cette fois au galop.
Après les avoir dépassé, Fallgor avait acquis la certitude de l'identité des deux badauds, bien qu'ils se soient jeter dans les buissons. La démarche de l'homme n'était que trop reconnaissable. Mais Fallgor eu l'impression que son cheval reprenais de la vigueur, ce qui était d'autant plus étrange que cela faisais un quart d'heure que le cheval était mis a rude épreuve. Aussi, il intima l'ordre a la troupe de s'arrêter. Il découvrit que toutes les provisions avaient été arraché, vu l'état du cuir.
- Allons bon, je me souviens pas avoir rasé de près la foret ou la roche ... Et vous ? Les deux dirent non de la tête, lui expliquant qu'ils l'avait suivit en ligne, l'un derrière l'autre.
- Hm, je vois qu'une solution, c'est que Zouz a trouver un moyen d'arracher les sacs en pleine course, on a vérifier les sangles avant le galop. Ça m'étonne pas, même pas besoin de se montrer, c'est bien son genre ... Bon, aller on fini le trajet vite fait, Kassie nous paiera bien un coup a boire et une pitance demain pour nous remettre. Fallgor soupire puis remonte en selle.
Ils finissaient leur chemin sans embuches, puis arrivèrent a Mont de Marsant très tard.
Un garde les arrêta.
- Hep vous là, v'nez voir par ici ! Il est bien tard pour trainer dans les rues ... L'homme avait le regard méfiant de celui qui a trop fait de gardes dans un pays en guerre.
- On viens d'arriver de Labrit, et nous sommes complètement vannés. Vous savez où on peu dormir pour pas un écu ? Genre un dispensaire ou quelque chose dans le genre ? Au moment ou Fallgor dit qu'ils n'avaient plus d'argent, les gardes désarçonna la troupe, et l'envoya en prison sans plus d'explication.
- Heho, vous allez pas laisser une femme enceinte en prison pour rien quand même ? HEHO ! ... Bon bah ma chérie, c'est pas génial, mais au moins on est ensemble ! Fallgor rit de bon cur et enlaça sa douce, qui ne prenait pas cette situation aussi bien que lui.
- Écoute, on sortira demain matin et on ira régler ça avec Kassie, d'accord ? Je vais pas laisser ce brigand continuer ses truandages. Aller, bonne nuit Oslo, lui dit-il alors qu'il étais dans la cellule d'en face.
Fallgor s'endormis rapidement, le voyage avais été éprouvant, pour les nerfs et pour le corps.