Annelyse
-Il ny avait pas de femme, ma Douce
Abomination !
C'est à cet instant que le couperet tombe et que ces espoirs s'envolent.
Marrant comme soudain, Alphonse lui plaît nettement moins. Marrant aussi comme le flou s'estompe tandis que la colère monte dans les naseaux de la pouliche Angevine, il était donc pire que ce qu'elle pensait, et encore dans ses pensées même les plus tordu elle tolérait ces écarts, mais là... là... Dans sa tête tout s'embrouillait, impossible de raisonner. Le coureur de jupons qui était devenu son ami après avoir été simplement son compagnon de route était en réalité un coureur de braies. Il l'avait emmené jusqu'à son pervers compagnon, ce soi-disant ami d'enfance dont le grain de beauté pensait leur complicité tout innocente, elle, la naïve qui peu à peu commençait à donner toute sa confiance à ce Flamand se sentait comme trahi et pire encore, totalement berné. Il avait attendu qu'elle le prenne en flagrant délit et si ce moment n'était pas venue alors il aurait continué à se jouer d'elle. Son dégout pouvait se lire sur son visage, elle s'était faite méprendre et elle n'aimait pas ça, non du tout... Elle ne deviendrait pas complice de ça.
Puis ce doigt qui était venu se poser sur ses lèvres avant de glisser sur son visage, si elle s'était écouté elle l'aurait mordu, voire même arraché en un coup de croc bien enragé.
Maraud! Fourbe! Le salaud! Tant de noms d'oiseaux qui se heurtent dans son esprit sans pouvoir les sortir. De toute manière elle n'en aurait eu à peine le temps étant donné qu'un vautour à la langue bien aiguisée et d'un appétit d'ogre venait roder autour d'eux se délectant avec vice et perversion de l'état qu'était notre innocente et affolée Annelyse. Sa peau frémit à la voix sadique de la Fauve qui n'était qu'a quelques centimètres à peine de son oreille afin de lui susurrer ce qu'elle n'aurait jamais voulu/préféré entendre. Vade rétro satanas ! Ses yeux quant à eux restaient fixés sur le visage d'Alphonse où il pouvait y lire à quel point à cet instant et à l'avenir elle le détestait et le détesterait. Et c'est qu'une fois que Cyrielle eut terminée de faire joujou avec elle que le grain de beauté eut une envie soudaine de lui bondir à la gorge afin qu'elle cesse de s'amuser de la situation sauf que l'Anglais s'empara de sa tante n'ayant apparemment pas l'air lui non plus ravie de son attitude. Peu importe. Celui qui comptait à cet instant était celui qui lui faisait face, son acolyte qui n'avait pas perdu l'occasion de rajouter une couche en guise de réponse à Cyrielle. Ses yeux expriment alors son incompréhension. M'enfin te fiches tu de moi à ce point Alphonse ?
- Maimez-vous toujours un peu, juste assez, pour que vous écoutiez toutes mes réponses à toutes vos questions ?
Ses jades se relèvent sur lui, ne sachant que dire ou que faire, envahie soudain d'une chaleur irritante qui rosit ses joues opalines. Comment osait-il la prendre par les sentiments. Les mots, à nouveau, l'étranglent. Se bousculent. Refusent de sortir. Sa main lui démange, elle voudrait lui en coller une avec un aller-retour, voire même se défouler sur lui. Seulement ses mains se relèvent mettant une distance entre elle et lui tout en secouant son minois.
- Non! Non! et non ! C'est impossible ! Froncement de yeux C'est mal ! Vous savez que c'est mal hein ? Hein!? C'est qui? C'est elle pointe un doigt accusateur en direction de Cyrielle C'est elle qui vous a ensorcelé? C'est quoi cette chose d'abord ? La bête du Sans Nom?! Et toi ! Malepeste! Voilà que dans ses colères le tutoiement était de mise et tudieu, pour lheure il simposait ! Toi ! Elle souffle, inspire... expire... Va lui en coller une? Elle ne lui en collera pas une. Va donc l'insulter? Ne l'insultera pas. Partira ou partira pas? Partira. Mais tournera les talons aussitôt se ravisant car après tout... elle y tenait à ce beau brun aux yeux sombre et peinait déjà à le laisser sans lui laisser le temps de pouvoir s'expliquer même si aux yeux de la Dénéré il n'y avait pas d'excuses à avoir sur un acte qui était contre nature. Du moins à cet instant, sous un état colérique où tout lui semblait mauvais, diabolique et contre elle. Les personnes qui entourent la jeune damoiselle savent qu'elle peut faire un flan pour un rien, alors pour quelque chose qui lui semble coupable elle part non pas au quart de tour mais à vitesse éclair. Il n'était pas vraiment difficile de la comprendre, c'était plutôt d'en captiver son intérêt qui l'était et Alphonse par son calme et ses façons bien à lui y arrivait.
Et c'est sur un ton alors plus bas qu'elle reprit d'une façon qui aurait pu amuser Alphonse en d'autres circonstances, cet air qu'on prend quand on explique à un enfant ce qui est bien et ce qui est mal.
- Vous savez que les hommes et les femmes sont faits pour être unis, ils doivent se marier, faire des enfants... et ... deux personnes du même sexe... ne peuvent faire ça, vous le savez hein? Dites-moi que oui.
Le grain de beauté plante ses yeux dans les siens comme pour y capter de quoi se raccrocher à un espoir. Cet espoir qu'il soit fou et que sa lucidité lui revienne.
Allez dis moi que c'est une blague. Dis moi que c'est ton cousin et elle sa femme.. masquée.
Bien sur que je t'aime et bien plus qu'un peu sombre idiot.
_________________
Abomination !
C'est à cet instant que le couperet tombe et que ces espoirs s'envolent.
Marrant comme soudain, Alphonse lui plaît nettement moins. Marrant aussi comme le flou s'estompe tandis que la colère monte dans les naseaux de la pouliche Angevine, il était donc pire que ce qu'elle pensait, et encore dans ses pensées même les plus tordu elle tolérait ces écarts, mais là... là... Dans sa tête tout s'embrouillait, impossible de raisonner. Le coureur de jupons qui était devenu son ami après avoir été simplement son compagnon de route était en réalité un coureur de braies. Il l'avait emmené jusqu'à son pervers compagnon, ce soi-disant ami d'enfance dont le grain de beauté pensait leur complicité tout innocente, elle, la naïve qui peu à peu commençait à donner toute sa confiance à ce Flamand se sentait comme trahi et pire encore, totalement berné. Il avait attendu qu'elle le prenne en flagrant délit et si ce moment n'était pas venue alors il aurait continué à se jouer d'elle. Son dégout pouvait se lire sur son visage, elle s'était faite méprendre et elle n'aimait pas ça, non du tout... Elle ne deviendrait pas complice de ça.
Puis ce doigt qui était venu se poser sur ses lèvres avant de glisser sur son visage, si elle s'était écouté elle l'aurait mordu, voire même arraché en un coup de croc bien enragé.
Maraud! Fourbe! Le salaud! Tant de noms d'oiseaux qui se heurtent dans son esprit sans pouvoir les sortir. De toute manière elle n'en aurait eu à peine le temps étant donné qu'un vautour à la langue bien aiguisée et d'un appétit d'ogre venait roder autour d'eux se délectant avec vice et perversion de l'état qu'était notre innocente et affolée Annelyse. Sa peau frémit à la voix sadique de la Fauve qui n'était qu'a quelques centimètres à peine de son oreille afin de lui susurrer ce qu'elle n'aurait jamais voulu/préféré entendre. Vade rétro satanas ! Ses yeux quant à eux restaient fixés sur le visage d'Alphonse où il pouvait y lire à quel point à cet instant et à l'avenir elle le détestait et le détesterait. Et c'est qu'une fois que Cyrielle eut terminée de faire joujou avec elle que le grain de beauté eut une envie soudaine de lui bondir à la gorge afin qu'elle cesse de s'amuser de la situation sauf que l'Anglais s'empara de sa tante n'ayant apparemment pas l'air lui non plus ravie de son attitude. Peu importe. Celui qui comptait à cet instant était celui qui lui faisait face, son acolyte qui n'avait pas perdu l'occasion de rajouter une couche en guise de réponse à Cyrielle. Ses yeux expriment alors son incompréhension. M'enfin te fiches tu de moi à ce point Alphonse ?
- Maimez-vous toujours un peu, juste assez, pour que vous écoutiez toutes mes réponses à toutes vos questions ?
Ses jades se relèvent sur lui, ne sachant que dire ou que faire, envahie soudain d'une chaleur irritante qui rosit ses joues opalines. Comment osait-il la prendre par les sentiments. Les mots, à nouveau, l'étranglent. Se bousculent. Refusent de sortir. Sa main lui démange, elle voudrait lui en coller une avec un aller-retour, voire même se défouler sur lui. Seulement ses mains se relèvent mettant une distance entre elle et lui tout en secouant son minois.
- Non! Non! et non ! C'est impossible ! Froncement de yeux C'est mal ! Vous savez que c'est mal hein ? Hein!? C'est qui? C'est elle pointe un doigt accusateur en direction de Cyrielle C'est elle qui vous a ensorcelé? C'est quoi cette chose d'abord ? La bête du Sans Nom?! Et toi ! Malepeste! Voilà que dans ses colères le tutoiement était de mise et tudieu, pour lheure il simposait ! Toi ! Elle souffle, inspire... expire... Va lui en coller une? Elle ne lui en collera pas une. Va donc l'insulter? Ne l'insultera pas. Partira ou partira pas? Partira. Mais tournera les talons aussitôt se ravisant car après tout... elle y tenait à ce beau brun aux yeux sombre et peinait déjà à le laisser sans lui laisser le temps de pouvoir s'expliquer même si aux yeux de la Dénéré il n'y avait pas d'excuses à avoir sur un acte qui était contre nature. Du moins à cet instant, sous un état colérique où tout lui semblait mauvais, diabolique et contre elle. Les personnes qui entourent la jeune damoiselle savent qu'elle peut faire un flan pour un rien, alors pour quelque chose qui lui semble coupable elle part non pas au quart de tour mais à vitesse éclair. Il n'était pas vraiment difficile de la comprendre, c'était plutôt d'en captiver son intérêt qui l'était et Alphonse par son calme et ses façons bien à lui y arrivait.
Et c'est sur un ton alors plus bas qu'elle reprit d'une façon qui aurait pu amuser Alphonse en d'autres circonstances, cet air qu'on prend quand on explique à un enfant ce qui est bien et ce qui est mal.
- Vous savez que les hommes et les femmes sont faits pour être unis, ils doivent se marier, faire des enfants... et ... deux personnes du même sexe... ne peuvent faire ça, vous le savez hein? Dites-moi que oui.
Le grain de beauté plante ses yeux dans les siens comme pour y capter de quoi se raccrocher à un espoir. Cet espoir qu'il soit fou et que sa lucidité lui revienne.
Allez dis moi que c'est une blague. Dis moi que c'est ton cousin et elle sa femme.. masquée.
Bien sur que je t'aime et bien plus qu'un peu sombre idiot.
_________________