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Pendant ce temps, au bal des vendanges...

Rouge


L'élégance d'un jeune homme costumé richement fit soudain irruption au bal des vendanges. La démonstration de la beauté se faisait, dans un premier temps, à l'image qu'inspiraient ses vêtements exotiques. Le masque se disait discret car les seuls motifs furent abstraits, c'est à dire, que les détails qu'il dissimulait restaient néanmoins visibles. D'autre part, la féminité d'un tel chic revendiquait bien une appartenance à un groupe social mondain très distingué. Rouge observait les convives se délecter de la nourriture fraiche ainsi que des alcools fruités. Alors qu'il se caressait cette fine cicatrice sur son visage, lui donnant davantage un air de dandy, Rouge frappa le sol de la pointe de son bâton pour prendre la parole ainsi que de requérir l'attention des masqués.

« - Le mystère et le masque reflètent nos âmes. Ils sont solitaires ou nous démasquent, c'est le jeu qui nous acclame. Debout ! Chandeliers. Debout ! Masqués. Pour un soir osez l'inconnu. »

Afin de montrer l'exemple et inciter ses compères à prendre les devants, Rouge trouva un air à The.end qui prit son attention pour otage. Cette faucille, et ce costume, mélangèrent aussi bien les symboles de la mort que de la Terre. Devant la noirceur de cette robe épaisse, Rouge inclina son buste en avant, la canne rangée sous son aile.
--Brumaire
...
--Levilmasque
Le jeune homme était arrivé en cette salle, le bal venait de commencer.
Il regarda si son masque était toujours bien en place.



D'un pas hésitant et lent, il entra dans la salle et alla se carrer dans un coin.
D'où il se trouvait, il put regarder et se délecter des costumes si différents des uns et des autres.
C'était un ravissement pour ses yeux.
--Bulle
C’est le soir étrange, le bal des vendanges
Ce temps où les bonnes gens engrangent
En prévision de la morte et froide saison
Avant cette nuit : ils abandonneront la raison.
Un jour par an pour une folle déraison :
C’est soit trop court soir trop long.
Elle met une dernière touche à son costume,
Elle voudrait connaître la joie de l’encensement
Pour son art, autre qu’à titre posthume
Glanera-t-elle ce soir quelques applaudissements ?
Elle sort.
Frisonne une fois le nez dehors.
Sous la pluie battante, elle court et vole.
S’abrite pour ne pas éclater !
Zigzague d’un bout de toit à une marquise.
Puis, soudain l’éclat dans la ruelle.
Dehors par les fenêtres de l’Ostel, filtrent
Milles feux et une douce mélodie.
L’air bruisse de milles chaleurs en dedans
De milles coeurs battants à tout rompre
à gorges déployées en grande pompe
et minois masqués qui l’oeil vous trompe.
Elle entre.
Plisse les yeux.
Milles chandeliers l’éblouissent.
Sur son visage grimé et lisse
Un sourire s’esquisse.
D’un fil, haut, sa toile se tisse
En travers de l’immense salle illuminée
Par dessus les longs nez embusqués,
Son corps souple par quelque magie se hisse
Car Bulle
est funambule.
La voilà suspendue
à son souffle
Soit elle vous époustoufle
soit elle se ra pendue.

Levez les nez !
Ouvrez les yeux !


Lance un musicien complice.

La magie commence.
Entrez dans la danse !
--La_dentellata


Les gouttes de pluie battaient avec une certaine violence sur les vitres de sa chambre, lui rappelant ainsi que la beauté de l'automne n'était pas faite que de couleurs enivrantes, mais aussi de temps maussades, où la grisaille pouvait parfois altérer la gaieté du cœur. Mais bien que le ciel pleurait, déversant sur le monde sa tristesse légendaire, aujourd'hui était un jour hors du commun. Un jour où tout était possible, un jour où les masques ne devaient pas tomber. Elle avait attendu ce jour, en parlant même quelques fois : le bal des vendanges était enfin là.

La pudeur n'avait pas sa place ici, puisque l'anonymat faisait sa loi. Le mystère avait ce don de pimenter les choses, les rendant si excitantes et pourtant si fragiles de par leur côté éphémère. Telle une plume que l'on envole d'un simple souffle, il était facile de se laisser prendre au jeu de la tricherie et de laisser tomber cette identité, si secrète et chérie soit elle, l'espace d'un instant, de cette soirée rien de plus, pour accomplir un élan de curiosité. Juste un indice... Vilain défaut rapidement corrigé par un geste de la main, alors qu'elle contemplait ce pour quoi elle s'était rendue moins disponible, à tort peut-être, non.. sans doute.

L'essence même de sa tenue résidait en une robe des plus classiques, simple et belle, où la couleur sang ferait sûrement détourner plus d'un regard. A mois que ce soir, il n'en soit autrement... Que ce soir soit le soir de l'accomplissement, où les facettes d'une personnalité ne dépendaient que des sentiments enfouis, ne demandant qu'à s'exprimer, par une tenue ou un comportement, par un sourire ou un regard envoûtant.
Les iris glissaient sur les courbes corporelles que renvoyait la glace et un fin sourire étira alors les lippes cuivrées. Le loup était parfaitement en place sur le visage délicat, cachant ainsi à merveille une grande partie de son minois, n'offrant aux autres, à celui ou celle qui daignerait lui accordait un regard, que la profondeur de l'océan glacial pour qui ne saurait réchauffer, par des mots ou une danse folle, l'azur abyssal.

L'heure était venue et déjà le clocher sonnait, l'arrachant de ses pensées vagabondes. Pensées ou rêves de réalité, seule la volonté de vivre l'instant était présent, la volonté de croquer à pleine dent cette vie nouvelle, celle où tout commence par un "je ne sais quoi", ce tout petit "rien" qui en devient un grand "tout". Chaque détail semblait être réglé comme il se devait de l'être et déjà la silhouette féminine s'engouffrait dans la pénombre des escaliers sans même accorder une dernière attention à l'endroit rassurant, refermant, d'un geste ferme, la porte de son habitation.


En route s'il vous plaît.

Le cocher s'était exécuté sans la moindre interrogation. Tout le monde avait pris connaissance des festivités locales, et c'est, bercée par les soubresauts de la route à pavés, qu'elle se détendit. Tout semblait flotter comme les gouttes ruisselaient, et c'est avec un sourire angélique, qu'elle entra dans le domaine de la réception.

Rien n'avait été laissé au hasard et le Maître des Lieux savait bien recevoir. La décoration avait été choisie avec soin, et si les couleurs foncées, de l'hiver annoncé, commençaient déjà à remplacer l'automne fuyant, elle n'avait pu qu'admirer la grandeur des jardins et la clarté de la salle de réception.
Rien ne manquait et déjà les invités affluaient, se laissant prendre au jeu, à ce goût du risque, où déjà les regards s'entrecroisent, où déjà les interrogations envahissent les esprits fumants. Ce soir où tout est possible et déjà ses pensées se laissent bercer au rythme des verres versés.
--Le_danois
A son arrivée, une rafale de vent pénétra dans la salle de réception faisant vaciller les chandelles et les lampions. Il était grand, plus grand que la moyenne. Sous son chapeau à plume, une perruque de couleur blanche. Sous cette perruque des mèches rebelles de cheveux blonds comme les épis de blé pouvaient être aperçus ici et là. Il se tenait droit, prenant appui une une fine canne de bois ciselée, plus pour prendre un air altier que pour un réel besoin de compenser un équilibre précaire. Il était vêtu d'une chemise blanche et d'un jabot à dentelles. Ses vêtements étaient faits de tissus riches et soyeux. Ses braies de couleur bourgogne se terminaient juste en dessous des genoux. Des bas blancs couvraient le reste de ses jambes. Ses chaussures noires à boucle dorée semblaient confectionnée dans le cuir le plus précieux. Un long mantel de cérémonie, lui aussi bordé de dentelle blanche complétait le tout.

Sitôt entré, il se défit de ses gants blancs qu'il donna au serviteur planté là. Puis, il prit son chapeau entre les mains et fit une révérence jusqu'à terre à toute l'assemblée. L'homme n'avait pipé mot. Enfin...pas encore.

Ah! Et chose importante. Tout le haut de son visage était recouvert d'un masque de fer. Seul le bas de sa joue droite et une partie de son menton était découverte. Pour ceux qui y regardaient avec attention, une cicatrice émergeait sous le masque. L'oeil gauche, au dessus du métal, était recouvert d'un cache-oeil. L'homme s'avança au milieu de la pièce, tournant autour de lui, cherchant du regard quelle damoiselle pourrait bien lui accorder sa première danse, saluant d'un geste de la tête Orthria, la_tiote, Brumaire, Sibyllin, chamade puis la Dentellata. Hésitant, il finit par fixer son attention sur Orthria.


Dame, pour ce soir, appelez-moi le danois!

Prenant un verre au buffet il le lui tendit.

Nous sommes ici pour danser et nous amuser non? Alors...m'accorderez-vous la première danse?
--Maitre_ceremonie
Ce bal avait été un succès. Oh oui! Le tout Périgord avait répondu présent et bien présent. Les costumes étaient splendides. Le masque cachant l'intégralité du visage avait un succès fou. J'avais souri en voyant entrer certaines personnes. Discret avait-on dit? Nul doute que certains ici étaient venus avec l'objectif de se faire remarquer au contraire. Il fallait croire que la discrétion seyait mal à leurs desseins de la soirée. Je m'inclinai respectueusement devant chacun, ne cherchant même pas à deviner leur identité. J'étais là pour servir. J'étais là pour animer le bal selon les directives que j'avais reçu.

Si certains s'étaient rués sur la boisson, d'autres semblaient fascinés par les danses lascives des flammes qui se déhanchaient autour des buches de bois sec. La pluie avait encore redoublée d'intensité. Le Plic-ploc des gouttes contre les fenêtres était cependant masqué par la mélodie d'ambiance que les musiciens avaient entamée. Ça manquait de contact. Ça manquait de rapprochement. Les personnes qui m'avait préparé à tenir mon rôle m'avait mis en garde contre la timidité excessives qui pourrait s'emparer des convives. Le mystère et l'inconnu permettait certes toutes les fantaisies mais il faisait peur également. Qui se cachait derrière tel ou tel masque? Un ou une inconnu? Un ou une amie? Un ou une personne que l'on détestait? Ce soir, on mélangeait les cartes. Ce soir, on recomposait les relations du Périgord-Angoumois. Ce soir, tout était possible...Tout! A condition toutefois que les sieurs aillent aux dames..et vicc-versa. Et c'est là que je suis entré en scène...comme convenu.

Une urne sous le bras gauche, une urne sous le bras droit, je me suis approché jusqu'au centre de la salle.


Gentes damoiselles, gentils sieurs, au nom des maires de Bergerac et de Périgueux, soyez les bienvenus au bal des vendanges. D'ici quelques instants, nous allons lancé la première danse. Dès à présent, je vous invite à vous trouver un ou une partenaire. Et pour ceux qui seraient trop timide pour demander...

J'ai secoué mes deux urnes, un sourire taquin aux lèvres..

A gauche, l'urne des sieurs. A droite, l'urne des dames. De chaque côté, 6 bâtons...Dans chaque urne, un bâton de couleur différente, qui trouve son jumeau dans l'urne. Deux personnes qui tirent le même bâton dansent ensemble... A vous de choisir la façon dont le destin vous amènera à votre partenaire de danse. Dames, sieurs, je vous remercie.

Petite courbette à l'assemblée et je suis venu me placer près de la table du buffet, attendant de voir si certains voulaient jouer au jeu des bâtons ou préféraient faire connaissance de manière plus...directe
The.end
Une foule bigarrée avait fait son entrée petit à petit et chacun avait fait étalage de soieries, velours, satins et autres brocards. Elle avait légèrement souri en ce disant que l'âme humaine resterait à jamais la même, masquée ou pas, il fallait toujours qu'elle se pare de beaux atours. Elle avait espéré un peu d'originalité, et à part une autre personne, rien de bien audacieux en vue, un bal masqué et déguisé comme un autre en fin de compte.

Quand le maître de cérémonie fait son petit laïus, elle reste dans son coin, ignorant l'invitation. Elle n'était pas là pour danser, minauder, ou deviner quoi que ce soit, elle tenait une promesse pour une petite heure et filerait ensuite. Et pis discuter ou danser avec une faux à la main, rien de moins évident. Heureusement pour elle, la plupart des gens qui venaient à ce genre de réception, venaient surtout pour boire, manger et convoiter, alors dans sa tenue quelque peu rébarbative, elle se préparait juste à un peu de patience.

De toute manière, son esprit était ailleurs, loin sur les routes, dans le Nord.
Chamade


La magie des flammes ayant fait son effet, je suis sèche et redevenue présentable, j'ôte ma cape et dévoile ma silhouette mise en valeur par cette longue robe blanche de soie, laissant deviner mes épaule sous la dentelle dorée du châle, qui couvre le décolté de ma robe jusqu'au creux de mes reins.

Nombreuses personnes arrivent, je ne connais que peu de monde dans ce comté. , je ne cherche pas à savoir qui est qui.
Si rencontre il doit y avoir, elle se fera d 'elle même, la surprise agréable ou pas, je ne saurait à la fin de ce bal.

Etrange sensation derrière ce masque, je vois j'observe rien ne transparait, visages cachés juste des regards furtifs pour les uns, insistant pour les autres.

La musique commence et déjà des couples évoluent dans la salle.
--Nocturne


Nocturne, voila le nom que j'ai choisi pour cette soirée pleines de surprises. Je suis bien camouflée et malin celle ou celui qui me reconnaitra.
Un maque doré, les tissus soyeux pour ma robe et une magnifique étoffe entourant ma chevelure.
Quel bonheur de passer inaperçu, inconnu de tous. La voiture stoppe devant les portes et le cocher m'aide a descendre.


Vous voici arrivé belle dame.

Je sors quelques piécettes que je glisse dans sa main.

Merci mon brave, revenez m chercher sous les coups de minuit il sera bien temps que je rentre.
Du travail m'attend demain. Pour ce soir place à la détente


J'entre dans la salle déjà une foule s'y presse et la chaleur qui s'en dégage est vite étouffante.
Il ne me sera pas facile de tenir ainsi jusqu'au bout de la nuit. qui sont-ils tous, c'est amusant de chercher à savoir, amusant de s'amuser incognito.

Je m'avance lentement parcourant les silhouettes ci et là, pas la peine de sourire sous mon masque rien de transparait. un grand bonheur me submerge de pouvoir m'amuser durant cette soirée et d'oublier les tracas du jour.
--Grappa


Pas mal de personnes masquées arrivaient en grand nombre. Beaucoup de dames, par rapport aux nombres de messires. Tous se regardaient, tentant vainement de découvrir quelle personne se trouvait derrière tel ou tel déguisement. Quelques malins ou malines, dévoilaient quelques indices aux yeux de tous pour se faire passer pour d'autres. L'inconnue se mit à sourire derrière ce masque qui cachait ses traits. Elle avait sa chope en main, mais un problème était à résoudre. Comment boire avec un masque pareil. Pourquoi n'avait elle pas penser à faire une ouverture au niveau de la bouche, de façon à boire à manger sans être découverte. Qu'une seule solution s'offrait à elle. Se tourner côté mur, soulever son masque à hauteur du nez et boire rapidement. Une chance pour elle, personne à ses côtés. Donc c'est avec rapidité, qu'elle but cul sec sa chope et replaça correctement son masque, avant de faire face à la foule

Écoutant les ménestrels, la masquée, instinctivement tapa du pied, suivant le rythme de musique qu'ils jouaient, tout en observant les personnes autour d'elle. Quelques personnes se placèrent au centre de la pièce et commencèrent à danser. L'étrangère s'amusait à les regarder évoluer sur la piste. De temps à autre elle entendait des personnes trinquer ensemble. Voyant que beaucoup de personnes n'osaient s'approcher de la piste de danse, la belle inconnue prit son courage à deux mains, se leva de son siège, posa sa chope sur la table et emprisonna la main de la première personne, se présentant devant elle dans la sienne, pour l'entrainer dans une folle farandole, espérant que celle-ci fasse de même, pour amener un ou une autre invité à la suivre à son tour. Peu importait le sexe, ce n'était juste que pour mettre un peu d'ambiance et faire bouger tout le monde en faisant une sarabande, entrainant au passage d'autres personnes inactives.
L_arlesienne
Le verre à moitié vidé fut posé discrétement sur le buffet, ne pas s'ennivrer, pas avant de l'avoir reconnu. Sa robe longue, froufroutant bien plus que d'ordinaire, lui faisait une silhouette plus élancée et, dissimulant ses pieds, lui donnait l'impression de couler sur le parquet.

Elle détaillait chacun des costumes, mais à travers eux, c'est sa silhouette qu'elle essayait d'apercevoir. Exercice ô combien empiré par le mystère de l'affublement.

Le maître de cérémonie s'avance, fait une proposition. Le jeu était tentant, mais encore prématuré.

Elle observe les regards qui se croisent, elle suppose les sourires sous les masques. Bientôt les corps se rapprocheront, progressivement les mains se toucheront, hésitants des mots seront murmurés. A cette pensée elle ferma les yeux quelques secondes. Elle sait qu'à cet instant, elle ne sera plus que transportée, loin de toutes ses réalités.

Elle les ouvrit à nouveau et décida d'arpenter la salle lentement, se frayant un passage entre les robes vaporeuses, les costumes insolites, les masques impénétrables.
An_avel
Un masque doré avait pris sa main, au hasard parmi la foule colorée, et l'avait entraîné sur la piste de danse. Puisque peu de monde avait encore osé dansé, ils ouvriraient donc le bal. Le capitaine corsaire, loup noir, yeux noirs et tricorne noir, prêta donc de bonne grâce son bras à sa partenaire du moment.

Et ils s'élancèrent, au son de l'orchestre qui jouait pour l'occasion, dans un tourbillon de doré et de noir. La main de l'homme s'était posée sur la taille de l'inconnue. La chaleur du corps féminin en pleine danse était sensible sous ses doigts, et il cherchait, dans les yeux de sa partenaire, à reconnaître ceux de...

Mystère.

Etait-elle seulement présent ?

Les parfums des dames se mêlaient et rendaient difficile toute tentative de reconnaissance par ce moyen... Car tel était le jeu des masques.
--Bulle
Bulle toute de blanc vêtue,
Toute en tulle, vaporeuse essence
De femme toute de transparence
Est assise sur le fil en vu, bien roulée
D'abord, sur elle même, enroulée
Comme au creux d'une boule en verre laqué
Son visage sous les deux évantails caché.

Bulle s'élève.
Elle a posé le pied sur le fil.

Elle cherche un instant son équilibre, Oh !
Se servant de ces éventails emplumés
Deux ailes de dentelle pour ce drôle d'oiseau
Dont le visage aux lèvres ourlées est dissimulé
Sous un masque comme ceux des invités.

Bulle fait trois pas en avant,
Le fil se détend,
Bulle oscille un temps.

Une voix haute et claire, entétée
s’élève au dessus de la foule masquée.

Y'a mes pieds sur le fil
et le poids à mes pieds
Deux poêlons inutiles
que je vais détacher.


Tout en chantant,
Elle fait trois pas en avant
Sur le fil, puis se retourne
Et écarte ses bras blancs
Pour accrocher ses éventails
Dans son dos
Elle a l'air d'un ange la haut
Peut être parce qu'elle va en faire le saut ?

Je marche sur le fil,
le bal est minuscule
Les masquent défilent
et ma vie bascule.


Bulle reste un instant dans le vide
comme suspendue
La jeune femme se retrouve tête bêche
visage rougie, un sourire aux lèvres
cochon pendu au plafond,
elle regarde la foule des masques et becs
très semblable au sien.

en gras, chanson issue des paroles D'amélie les crayons "Voyager léger"
Fox.mulder

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Malgré tout le travail et ses affaires sales à classer, Fox avait répondu présent pour se joindre au bal. Il avait dû faire de la route, mais la curiosité et le mystère entourant cette fête ne le firent point hésité une seule seconde.
Il arriva en retard, comme à son habitude, mais les investigations pouvaient commencer.
Une chose était sûre, il n'était pas seul!

Qui sait, peut-être croiserait-il une personne déjà rencontrer en d'autres circonstances, ou même la rouquine qu'il commençait à bien connaitre. Son scepticisme aurait-il put laissait place à la folie? C'était une enquête pour le grand Fox Mulder qu'il était.

Discrètement, il se mêla aux personnes masqués, sans un mot, sans un bruit.
Un peu à l'écart, regardant tour à tour les personnes présentes, il commença ses enquêtes en silence. Savoir "qui était qui" allait être plus dur qu'il ne le pensait, la soirée allait être longue.
Au fil du temps, le jeune Fox commença à être à son aise. Tout ce qui sortait de l'ordinaire avait don de lui plaire. Il était dans son élément.
Les musiciens jouaient, les gens dansaient, les verres se vidaient. On fit place à un jeu, au combien mystérieux, qui par magie, fit animer encore plus les danses.
Il fut tenté de se prendre au jeu, après tout, il n'était point en service, d'autant que sa venue n'avait rien d'officiel.
Bien que tourmenté par la disparition d'un être cher, Fox n'aurait raté cela pour rien au monde.

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