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Pendant ce temps, au bal des vendanges...

--Le_danois
Suffisant une oeillade? Hum...Non, je ne crois pas gente dame. Mais s'il est une évidence ma dame, c'est que ces deux-là se connaissent et s'apprécient. M'est avis même qu'ils risquent de danser ensemble une bonne partie de la soirée...et plus puisque les affinités sont là

Finalement, le hasard avait bien œuvré. Il est heureux de son choix. La dame était gracieuse, agréable à la vue et au toucher..Enfin, pour le peu qu'il l'eut touché. Elle avait de la discussion, savait garder une aura de mystère. Badinage dites-vous? Qu'importe! Mieux vaut un agréable badinage qu'une claque au travers du visage! Et des claques, il en avait pris. Beaucoup! Cette dame-là, il venait de se fixer comme objectif de la séduire, de l'éblouir, de la charmer. Mais visiblement, il y avait un os! Un os avec un masque blanc et un tricorne. La façon dont il regardait SA partenaire lui déplut fortement. Mais, me direz-vous comment pouvait-il voir la façon dont il dévorait Orthria? Qu'importe! La jalousie fait voir des des choses pour lequel le commun des mortels est aveugle. Cet homme, c'était un concurrent! Un homme à abattre! Sitôt la farandole terminée, il lui faudrait se débarrasser de lui. Mais comment? Telle est la question qui lui triturait les méninges en cet instant...

Une nuit composée d'une myriade d'étoiles réserve toujours des surprises. Je regrette simplement de ne pouvoir les voir se mirer dans vos prunelles en cet instant...
An_avel
Après un premier échange de pas, l'homme caché par son tricorne et un loup noir se déplaça sur le côté pour observer les danseurs. Et surtout, les danseuses...

Et là, parmi les déguisements, les jupons, les plumes et les poils de mouton, parmi toutes ces créatures enchanteresses ou plus ou moins, parmi cette myriade de couleur...

Il pensait l'avoir reconnue. Elle. Ce charmant sourire, ce port de tête, les courbes de sa taille.

Il prit un verre, y trempa lentement les lèvres. À présent ses yeux ne quittaient plus celle qui, pour le moment, s'offrait à un autre cavalier.
--Grappa


La fête battait son plein. Ça chantait dansait. Les uns invitaient les autres. La soirée débutait bien. La file s'agrandissait. L'inconnue sautillait tout en faisant le tour de la piste, recherchant les âmes seules. les guidant, elle s'amusait à leur faire faire la forme de l'escargot, faisant enrouler les danseurs autour d'elle. La masquée balançait les bras et pour terminer cette farandole, vu qu'ils étaient assez nombreux elle forma en prenant le Danois, qui lui avait marché sur les pieds, une voûte formée par les bras de deux danseurs, tous les autres passant en dessous.

La farandole prenait fin, faisant passer tout les couples sous la voûte et la musique cessa comme par enchantement, au dernier duo passé. Le maitre de cérémonie, prenait la parole. Grappa lâcha la main du Danois et écouta le personnage. Le discours terminé, l'inconnue partie au buffet se désaltérer à nouveau, prenant un verre d'hypocras, se plaçant en retrait, tournant le dos aux invités, levant à nouveau son masque pour boire cette divine boisson. Sa soif étanchée, celle-ci remit son masque et se retourna pour regarder à nouveau les personnes évoluer sur la piste.

Elle avait très chaud sous ce masque
Satyre


Le maître de cérémonie invitait les hommes à aller chercher une dame pour danser.
"viteeeeee finir son verre et on y va"
Satyre réfléchissait vite quand on parlait de chercher l'objet de désire. Lorsqu'il eut englouti son verre de liquide à bulles, il chercha sa proie, la femelle qui allait devoir subir les assauts de Satyre.
Quelques passages du regard dans la salle et toc, la cible est trouvée, Satyre se déplace jusqu'à une belle oie toute blanche vêtue. son loup blanc ne laissait rien transparaître de qui pouvait se cacher derrière.

Satyre fit une révérence à la dame et tendit son bras pour inviter la dame en blanc à la parade bestiale entreeux. Forçant un peu sur le grave de sa voix afin de cacher qui il est, on ne sait jamais
- Ma Daaaammmmmmeeeeeeeuh !
- Puis-je vous inviter à danser ?
La_tiote
Elle n'avait dit mot depuis le début de la soirée, se contenant d'observer et de tenter de deviner qui pouvait se cacher derrière tel ou tel autre masque. Elle faisait chou blanc mais les manières d'agir semblaient cependant l'amuser grandement au vu du sourire en coin qui ne quittait ses lèvres rubis, visible sous son loup de bois tressé. Ses yeux noisettes malicieux voltigent de l'un à l'autre, tentant de prévoir qui sera proie ou victime pour cette soirée. La plupart n'attirent pas son attention ... trop de dentelles et de froufrous. Elle se sentirait presque telle une pauvrette dans sa robe toute simple si elle avait le moindre intérêt pour cette richesse dont ces bourges faisaient étalage.

L'un ou l'autre attirent son attention par leur différence ... cette femme à la faux et à l'air sinistre, ce mouton qui semblait si doux au toucher, cette funambule voltigeant... et surtout ce loup. Sale, à l'allure de prédateur, maquillé à outrance pour jouer son rôle. Il était couvert de coups, la plupart sans doute hérités lors de l'une ou l'autre bagarre, et s'appuyait sur une branche aussi torturée que son âme devait l'être.

La tiote avait toujours eu un faible pour les gens bizarres qui sortaient de l'ordinaire. C'est donc tout naturellement qu'elle laissa de côté sa timidité en le voyant balancer une poudre blanche dans les airs. Elle attrapa sans hésiter de pintes de bière et se dirigea droit vers le grand méchant loup, sans se sentir petit chaperon pour autant. Sourire aux lèvres, elle plongea son regard noisette dans ses prunelles gris-bleu en lui tendant une des chopes.


Que pensez-vous de trinquer entre va-nu-pieds de la forêt ? A moins qu'une fée effraie le grand méchant loup ce soir ...

Un sourire un tantinet moqueur et son regard qui ne lâche pas le sien un seul instant, elle ne tremble plus et sa timidité s'envole. Elle est dans son élément cette fois, elle n'est plus à un bal mais dehors au milieu des dangers et de la folie. Cet animal-là n'est qu'une bête sauvage de plus à dompter ou apprivoiser ...
Chamade


Endiablé dans la pièce la farandole prend toute sa forme, les hommes sous leurs costumes fous, les yeux luisants presque perçants sous leur loups incognito.

Ça chante, ça rit, ça danse, je souris l'heure est au bonheur, heure insouciante.
Pieds dégourdis, un doigt sur les bouches ovales et les éclats de rires au son de cristal !
Un homme coiffé d'un chapeau biscornu tout pointu. passe devant moi il porte un masque de carton, et souffle dans un mirliton.


Les femmes mystérieuses dont les parfums se mêlent, jouent et leur regard noir de satin glisse le long des danseurs, mutines, presque félines, mais parfois coquines.

J'aimerai être comme bulle, les pieds dans le vide, légère comme une plume.
Dans un univers toujours cotonneux et merveilleux d'une colombine qui attend son Arlequin.
--Bigoudis




Un réveil bien spécial ce matin, puisqu'un bal se prépara et Bigoudis avait décidé d'aller montrer sa laideur sous et avec son masque. Il avait travailler dur dessus depuis cette annonce un peu loufoque. Une journée pas comme les autres, d'abord cette excitation d'aller voir comment se déroulait ce genre d'évènement et de l'autre approcher des bourgeoises. Ce dernier détail comptait beaucoup pour Bigoudis, ses papilles salivaient tel un animal féroce. Seule contrainte un masque qui dissimulait leur visage. Mais comme certains ne savaient pas semer la confusion, Bigoudis n'était pas dupe malgré son simple esprit de pèquenot. Le gaillard, il les avait bien reluqué celles du Périgord ou d'ailleurs.

Le moment était là, Bigoudis plaça son masque sans oublier les accessoires qu'il trouvait fabuleux pour l'occasion, presque théâtrale, comique. Il espérait enflammer la place avec son déhanché, sa carrure imposante et son allure légendaire. C'est comme ça qu'il entra dans la salle, sur de lui, sans oublier de poser son regard sur tous les jupons pour se trouver de quoi se réchauffer ce soir, rien d'inhabituel pour Bigoudis. Il en remarqua une, bien trop facile vu sa droiture y'avait pas de doute. Ne parlons pas des manières démesurées pour sur c'était une bourgeoise. Il se frotta les mains, que la chasse commence. Mais avant direction le stand, il allait prendre le temps de s'envoyer dans l'gosier un bon verre d'vinasse, il fallait bien honorer les vendanges.

«  B'jorn !!… Envoyez d'quoi m'désaltérer ... »

Le verre en main, il étancha sa soif et frappa le verre sur le comptoir.

«  J'tez m'en un autre !!... Vite y'a une donzelle qui m'attend ... »
--Peyrac
Peyrac faillit avaler de travers en voyant arriver un personnage dont le masque ne pourrait pas passer inaperçu. Peyrac observa a deux fois car finalement était-ce bien un masque ou un vrai visage ? En y regardant bien, c'était un sacré masque.

Peyrac pensa qu'il ne voyait pas l'invité prendre part à la danse proposée mais plutôt à une gangnam style. Sous son masque, il souriait rien qu'en y pensant.

Toujours près d'un buffet, il attendait de voir si l'une des jolies femmes allaient avoir l'occasion de côtoyer ce futur danseur. Son parler rustre allait en faire sursauter plus d'une.

Allait-il être pris pour un saltimbanque ?
--Cisne
Dans la Salle lumineuse, les couples se formais, certain offrant une main avec yeux charmeur, d’autre volant presque une dance à leur partenaire surpris, mais toujours concentrant, en ce jour de fête et de jeux pourquoi refuser l’attrayante magie qu’offrais le regard séducteur d’un visage masqué ?

Mes yeux scrutaient toujours les convives, la variétés des costumes me fit sourire, un mouton, une faucheuse, un...une... non celui-là ressemblais plus à un monstre, et une sorte d’homme loup, je me régalais de cette diversité qui amenais un peu de fantaisie entre les robes de plumes et de poile, une fantaisie que je n’avais pas osé … un verre de vin a moitié vide dans une main, je souriais au coin, j’avais profité des jongleurs, je m’étais émerveillée devant la troupe amené pour l’occasion, il était temps pour moi, de me trouver un partenaire, les jeux étaient lancé, et chacun s’approchais , en compagnie de sa prise, du centre de la salle pour une Estampie dans les règles, je posais mon verre vide sur le buffet, allons séduit il était temps.

- Ma Daaaammmmmmeeeeeeeuh !
- Puis-je vous inviter à danser ?


Ho voilà que mon cavalier se désignait de lui-même bras tendu, moi qui voulais de la fantaisie et bien voilà un homme qui répondait à mes attentes, que de couleurs en son costume, une célébration à lui seul ! il avait l’air drôle, avais-je mon cavalier de la soirée ?

— Vous voulez me faire danser ? et bien dansons !

Je glissais mon bras sous le sien et le suivit jusqu’au centre pour ma première danse, en lançant un regard joueur comme je savais si bien les faire, je tachais de connaitre son nom.

— Cisné sera à votre bras ce soir, qui donc est au sien ?

--Brumaire


Ah mais.......
Zut alors......Elle avait avancé sa main vers le bizarre personnage qui l'intriguait fort malgré son allure un peu impressionnante et s'apprétait à lui prouver qu'il ne lui faisait pas plus peur que ça....
Malgré que sa poudre l'ait fait éternuer,elle allait ouvrir la bouche et essayer d'entamer la conversation...Essayer car rien n'était moins sûr que la réponse de l'énergumène....

Et puis l'autre était arrivée et s'était carrément glissée entre Brumaire et l'homme sauvage..
Une petite bonne femme qui l'avait ignorée et s'imposait comme si de rien n'était...
Ben .....Etait elle invisible?
Elle avait un masque oui...Mais on ne pouvait pas ne pas la voir!!!!

Heureusement d'ailleurs que ce masque était là...Car son visage révélait bien une colère mêlée de surprise qu'elle aurait eu du mal à cacher sans déguisement.

Fallait il insister ou céder la place à cette inconnue....Etait elle même une inconnue.....
Le problème était là.....

La farandole passait en les bousculant et tellement de gens riaient et s'amusaient qu'elle se voyait mal causer un scandale....
Elle ne put cependant éviter une remarque qui lui brulait les lèvres et se penchant vers la donzelle elle lui murmura:

"Faut surtout pas vous gêner......Faites donc comme si je n'étais pas là hein?"

Puis se tournant vers l'homme au masque de loup:
"Désolée.....messire.....Si je puis vous appeler ainsi......Il paraitrait que je ne suis pas digne de vous...Cette...Dame...Semble le penser en tous cas.....Amusez vous bien....Elle veut rester entre "va nu pieds " dit elle.....Pourtant un bal comme celui ci est fait pour mélanger les genres ....Dommage...Vraiment"

Dernier coup d’œil qui en dit long à celle qu'elle a envie de piétiner mais qu'elle salue d'un petit coup de tête.

Son regard vert s'attarde un instant sur l'homme puis fait le tour de la grande salle où la sarabande tourne et virevolte.....
Pourquoi aller chercher des embrouilles......La salle est pleine de danseurs et les cavaliers ne manqueront pas.....

Et puis..ce n'est pas l'endroit...Elle aura sûrement l'occasion de ......
Oui ...c'est ça...On verra plus tard......
--Illusion_
Partout dans le sud ouest la fin des vendanges voyaient fleurir les festivités allant avec la dégustation des premiers jus tirés, à peine fermenté, un brin pétillant. Le bal masqué du Périgord m'attira à plus forte raison que je pouvais m'y rendre sans trop de route, sans trop de risques.
Pourtant toute jeunette, j'avais toujours aimé les bals, plus précisément les bals masqués où chacun mettait une attention particulière à sa toilette et tenue. Avec des ancêtres dans la partie, les belles étoffes retenaient toujours mon attention mais plus que l'accoutrement des invités, j'aimais à deviner qui se cachait sous les masques et loups.
Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi certains prenaient tant de soin dans le choix du masque pour se dévoiler dès leur apparition par leur allure et regard qui ne trompait personne, curieuse contradiction entre l'essence même du bal masqué et ce désir d’être reconnu aussitôt.
Quel dommage pensais je de ne pas aller à la découverte d'un ou une réelle inconnue mais préférer se laisser aller à cette politique des sentiments. Politique sans aucun attrait, aucune émotion, que l’intérêt commun, intérêt d'alliance ou intérêt financier. Mais cette illusion du bonheur qui s'offrait sous nos yeux n’était qu'une triste comédie pour les acteurs et un triste spectacle pour les autres. Les gestes et les mots mêmes étaient sans surprise, sans saveur. A l'instar du maître de cérémonie qui avait du organiser la soirée, tout paraissait orchestré dans les moindres détails. Les couples ne se promettaient plus grain de folie et amour mais alliance et ennui éternel. C’était morbide et il n'était pas étonnant de trouver parmi les festoyants quelqu'un revêtu du sombre costume si symbolique.
J'avais bien pensé à enfiler quelque chose dans ce goût mais mon coté "toujours enjouée" s'y refusa et il m'avait fallut usé de tout mon esprit de persuasion pour faire couper la robe que j'avais en tête par un tisserand.
Je souriais au souvenir du pauvre bougre quand offusqué, il s’était esclaffé
Mais vous n'y pensez pas ! Montrez vos jambes lors d'un bal ! C'est d'une indécence absolue !

Indécent certes, je n'y allais certainement pas pour afficher la distinction naturelle qui me caractérisait. Si si, on me l'avait suffisamment dit pour accepter l'idée d'y croire.
J'étais arrivée certainement bonne dernière, arborant la robe légère qui dévoilait une superbe paire jambes, fines et galbées, atout féminin, s'il en est, un simple loup noir fait de voile et coordonné à la tenue. Balayant la salle du regard, je m'arrêtais sur les différentes personnes, souriant ou haussant les sourcils, devant les costumes qui rivalisaient en raffinement et beauté mais l'élégance était une émanation de la personne et beaucoup, même parés des plus beaux atours, des plus riches tissus et parures ne ressembleraient jamais qu'à des soubrettes ou sous-fifres.

Je me dirigeais vers les boissons et malgré un palais habitué aux alcools un peu forts, je dégustais par petites gorgées un liquide mordoré, étincelant à la lueur des bougies comme le bel automne angoumoisin sous le soleil. Par dessus le cristal, mon regard aux mêmes couleurs chatoyantes, je m'étonnais encore de ceux, qui probablement frappés d'agueusie, avalaient ce nectar sans plus y prêter attention que s'il s'agissait de petit lait. .

Alors que le liquide brulant descendait dans ma gorge et toute à ma contemplation, mon esprit inventif et grisé se prit à vagabonder dans des lieux plus obscurs, là aussi je devinais des alcôves ternes, sans sensation, des ébats mécaniques où le plaisir avait été remplacé par des gestes savamment appris et répétés, les tempes masculines vierges de la moindre goutte de sueur, les ventres féminins stoïquement immobiles. n'y avait il plus de charme, de magie, ici bas ? me surpris je à penser devant cette désolation.
Entrainée par les notes, quelques pas de danse me dirigèrent vers une fenêtre, peut-être cherchant à m'évader de l'ambiance je jetais un œil au dehors. Éclairé par la lune un jeune couple, à la mise simple, bavardait, et je pouvais voir des étoiles briller dans l’œil du jeune homme, et je pouvais deviner les joues rosies de la demoiselle. Le tableau m'arracha un large sourire, là il ne fallait pas s'éloigner du peuple pour retrouver les sens, la sensibilité, le sentiment véritable. L'émoi vivait encore, encore fallait il se donner la peine d'aller le chercher.
--Lycan
Un éternuement suivi presque tout de suite derrière d'une chope de bière, et deux dames en face de moi. Eh bien, on dirait que certaines n'ont pas peur de se faire croquer. Je relève le menton pour essayer de mieux les apercevoir. Même si elles doivent avoir du mal à le voir, mes yeux se plissent sous l'étonnement. Dans un tintement de grelots, je me courbe devant elles pour leur signifier le bonjour, mais sans ouvrir la bouche. Le masque de loup (mais de vrai loup!) cache mon regard et c'est heureux car alors elles sauraient elle-aussi. Va-nu-pieds de la forêt, je sais qui tu es. Et je sais aussi que tu sais que je sais. M'as-tu reconnu toi? Je le crois oui. Mais cependant, sache que le destin réserve toujours de drôles de surprises. Quand à toi, inconnue au visage peinturluré de bourgogne et de blanc, je crois savoir qui tu es également. Et cela doit t'étonner, n'est-ce pas? Par contre, en ce qui te concerne, je ne pense pas que tu sais à qui tu as affaire car sans doute tu ne serais pas venue vers moi. Mais c'est là que réside la beauté du bal masqué! Dans ce mystère de ne jamais savoir à qui l'on va se frotter. Je viens à peine d'entrer dans la salle et déjà, je ne regrette pas ma présence. Qui plus est, je vais moi aussi apporter mon petit sac à surprise à ce bal. Et non, ce n'est pas cette poudre blanche que je viens de répandre au sol. Hum…en aurais-je trop mis de cette poudre? Je souris en y pensant. L'herboriste qui me l'a vendu m'a dit de ne pas trop en abuser, c'est vrai. Mais là, je ne suis pas le seul à en profiter. Alors je peux bien en abuser un peu non? En entrant dans la salle, j'ai eu l'impression que certaines personnes avaient encore un brin de timidité entre eux. Certaines dames restaient dans leur coin, des sieurs hésitaient à se dévoiler…Cette poudre blanche devrait faire son effet. Son pouvoir? Aiguiser les sens, libérer les liens de l'esprit, détendre le corps …et donner l'envie de séduire.

A gauche, je tends mon bras vers mon atchoumeuse alors que celle-ci cherche un autre partenaire de danse. Comptez sur moi chère inconnue, je sais comment résoudre ce dilemme. De mon bras droit, celui qui tient la canne sur laquelle je m'appuis encore, j'invite la va-nu-pieds à faire de même. Regard à droite, regard à gauche. Je n'ai pas ajouté un seul mot à mes gestes. Le loup grogne parfois, mais ce soir, il est serviable. Pour l'instant. Serviable…mais mystérieux. L'absence de paroles ne fait que renforcer cette aura que je désire. Arrivé au buffet, je pose ma canne contre la table, prends enfin la chope de bière que m'a tendu va-nu-pieds et la pose sur la table. Je prends une coupelle de vin blanc que je propose à atchoumeuse et une autre que je tends vers va-nu-pieds. Quand à moi, c'est du rouge que je désire. Ce vin est excellent! Sans doute parmi les meilleurs que j'ai jamais bu! Je veux qu'il épate mes papilles. Vin plus poudre blanche, nul doute que cela va produire un puissant effet sur les corps. Pendant la dégustation, le maître de cérémonie vient annoncer la première danse. L'heure de trancher arrive. Va-nu-pieds? Atchoumeuse?…Atchoumeuse? Va-nu-pieds? Laquelle des deux? Hum…Salomon!

Étape numéro un : trancher vers la droite! Je fais un grand signe vers le sieur aux bigoudis. Je l'invite à nous rejoindre. Avant que celui-ci n'arrive à notre hauteur, masquant ma bouche, je chuchote quelque chose à l'oreille de va-nu-pieds, puis je mets la main de celle-ci dans celle du sieurs aux bigoudis. Bonne chance les amoureux! Et n'oubliez pas : nul ne sait ce que cette poudre blanche peut provoquer! Je hoche ensuite la tête en direction de Brumaire, lui demandant de me suivre sur la piste de danse. Je m'empare à nouveau de ma canne et boitant toujours, nous venons se présenter devant le trio infernal formé d'un danois aux allures de la Mirandole, d'une dame plumée et d'un homme aux trois cornes. Je dois avoir l'air d'un pic-bois à saluer successivement ces trois personnes. Là encore, je ne prononce aucun mot. Je scrute un à un mes interlocuteurs. Étape numéro deux de l'opération Salomon : Je prends la main de Brumaire et la dépose sur celle de l'homme aux trois cornes, et d'un geste sec je rompt le maillon qui s'était formé entre lui et la dame plumée. Puis je tourne mon regard vers le danois de la Mirandole et sans rien dire de plus, je rompt le maillon qui s'était formé entre lui et la dame plumée. Impertinent? Arrogant? Impudent? Je suis un loup! Un loup, c'est un prédateur! Un prédateur, ça s'impose! Opération Salomon terminée! …ou presque! Au tour de la conclusion maintenant! Je prends la main gauche de la dame plumée et la lève dans les airs. J'exécute une difficile courbette dans sa direction et l'invite à venir se placer sur la piste de danse.

Et je n'ai toujours pas dit un mot, attendant simplement que la musique ne commence...
La_tiote
Amusée, elle voit arriver un étrange personnage affublé d'un masque des plus cocasses et sourit en coin alors que le grand méchant loup ne dit pas un mot et qu'une femme l'agressait quelque peu verbalement. Il fallait bien l'avouer, elle lui avait quelque peu brûlé la politesse et ne l'avait sincèrement pas vue, obnubilée par le torse nu couvert de coups qu'elle avait vu. S'inclinant légèrement vers la dame, elle lui sourit.

Toutes mes excuses ma dame. Avec ce monde, je n'avais pas fait attention, d'autant l'originalité de ... messire ... mais je vous laisse la place.

Plus de doute, elle l'avait bien reconnu cette fois ... C'était presque dommage que ce soit lui. A dire vrai, son comportement empli de mutisme l'amuse. Sans hésiter, elle pose la main sur son bâton et suit le mouvement vers le buffet. Mhhh... elle regarde sa bière et le buffet plutôt garni de vin. Il est vrai que pour un bal des vendanges, elle dénote sans doute mais elle n'avait jamais apprécié particulièrement le vin. Elle hausse les épaules et pose sa chope en prenant la coupelle de blanc ... plus par politesse qu'autre chose.

Et soudain, voilà qu'elle n'est plus maitresse de rien. Elle sourit aux quelques mots que lui chuchotent le grand méchant loup et lui sourit d'un air entendu, lui esquissant juste un léger clin d'oeil pour lui signifier qu'elle avait bien compris, puis elle se retrouva tout à coup une main dans celles de Bigoudis. Elle hausse un sourcil de surprise et sourit à l'inconnu.


Voilà une façon peu cavalière que de faire les présentations ...

Elle esquisse un signe de tête et un sourire léger vers l'homme masqué en plongeant dans son regard à travers les fentes du masque, ne cillant pas un instant. Elle se sent étrange, parcourue de frissons et sans peur aucune. Quelle était donc cette poudre ? Mhh... elle devrait sans doute s'inquiéter mais ce serait pour plus tard. Elle porta la coupelle de blanc à ses lèvres et en but une petite gorgée. Ce n'était finalement pas si mauvais.

Doucement elle fait glisser ses doigts dans la main de Bigoudis, dans une caresse légère, ne le quittant toujours pas des yeux.
Satyre



Trop facile ! la dame prend son bras et se présente.
- Cisné !
L'homme incline la tête de façon a acquiescé ce joli nom.
- Mes hommâââââââgggg !

Satyre entraine la dame vers la piste de danse
- Pour vous ce sera Satyre !

Une estampie n'est pas une danse très chaude pour l'enlacement des corps... tout au plus un touché par les mains mais soit c'est une bonne entrée en matière tout de même!

Satyre se met face à Cisné, ils se glissent dans la foulée des autres couples et le tournoiement commence. A chaque fois que les yeux de Satyre croise ceux de cisné, il lui sourit et à chaque fois que leurs mains se serrent, il caresse la paume avec le bout de ses doigts.
--Orthria




L’Entraînante mélopée distillée par les ménestrels conduisait les danseurs dans une sarabande enjouée. L’homme distingué au jabot mystérieux avait accepté sa main tendue, elle le remercia par un doux sourire et c’est suivant le « Danois Mirandolien » qu’ils formaient ainsi ce petit maillon de chaîne de cette farandole. La musique l’entraînait, la grisait et ses pieds se faisaient légers sur le parquet ciré, les plumes aériennes de sa cape se mouvaient dans une belle harmonie. Le mystère des masques, le mystère de la danse, le mystère d’une nuit, tout était réuni pour une soirée des plus enchanteresse.

L’inconnu sous le masque qui la devançait se fit enjôleur lui parlant de myriade d'étoiles qu’ils souhaitaient se voir refléter dans ses yeux, elle allait se pencher pour lui répondre, quand une scène des plus invraisemblable se passa sans qu’elle puisse la détecter toute à la danse effrénée qu’elle avait effectuée.

Un homme au déguisement au premier abord effrayant, se démarquant ainsi des choses plus consensuelles que l’on s’attendait à voir dans ce genre de réception se plaça devant le trio et rompit avec autorité et hardiesse les mains encore liés entre elles, des trois danseurs.

La jeune femme eut un mouvement de recul sous le coup de la surprise, ses sourcils s’arquèrent et sa bouche forma un « O » de stupeur. Elle s’apprêtait à lui répondre vertement, quand ses yeux se stoppèrent sur une pierre bleutée qu’il arborait autour du cou. C’était lui, nul doute, qui d’autre aurait osé se grimer ainsi, qui d’autre aurait pu venir s’imposer de cette façon, qui d’autre que lui. Elle l’examina plus en détail comme pour avoir une autre confirmation et ne point douter, et elle ne douta pas, son visage s’adoucit, elle le fixa de ses yeux clairs.
Le regarder se pencher dans une révérence, et prendre sa main, se laisser entraîner dans la première danse, de celle qui ne se fait qu’à deux.

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