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Pendant ce temps, au bal des vendanges...

L_arlesienne
Choisir un cavalier, il le fallait. La destinée imposait un virage et l'Arlésienne n'y était pas encore préparée. Juste une silhouette remarquée qui pouvait correspondre à ce corps que la pulpe de ses doigts connaissait par coeur à force de l'avoir effleuré.

Mais ses yeux ne s'étaient pas attardés sur elle, plus attirés par les altitudes éthérées.
Etait elle dans la méprise ? N'était-elle pas attirée que par une douceur cotonneuse mystifiante ?

Sa réserve naturelle l'incitait a se diriger vers le buffet, à y prendre quelques fruits et boissons et à attendre qu'il la reconnaisse, qu'il vienne vers elle.

Mais n'était-ce pas le jour des bouleversements, celui où l'on pouvait s'enhardir sans craindre de laisser paraître ce vermillon qui enflamme ses pommettes et la met mal à l'aise. Son masque lui permet toutes les audaces et lui confère une effronterie dont elle ne se doutait pas capable.

Elle se retourne, elle le cherche, elle le voit, elle s'avance. Le mouton est là. Elle lui fait face, elle lui fait une révérence.


Bel Astrakan, feriez vous danser une inconnue ?

Les dés sont jetés, plus aucune marche arrière n'est possible. Elle se relève lentement de sa révérence, elle sait qu'il lui suffirait de plonger ses iris dans les siens pour savoir, mais le jeu est encore trop excitant. Elle garde ses prunelles baissées, nul ne peut deviner son appréhension figée sur son visage.
--Cisne


Satyre donc.

Qu’il était drôle tout de même cet homme-là !, trainant sa voix grave sur chaque mot prononcé, ses grand gestes ne me disais rien sur quelqu’un que je connaissais peut être, et lui me connaissait il ?…car oui, pour moi le jeu continuais, « devine qui je suis » disais chaque regard, moqueur sous les masques, et ce loup noir cachais un visage que je ne connaissais pas, et bien ça fera une rencontre à raconter.

Se glissant parmi les danseurs, nous nous mirent face à face, et l’estampie débuta, la dance parfaite pour observer l’autre à distance, mais qui n’empêchais en rien cette magie que je voulais tant …

J’étais asse gracieuse et sur de mes pas, pour danser sans y pensé, me donnant le loisir de découvrir mon partenaire

Nos regards se croisaient, nos main s’effleuraient, son contacte n’est pas désagréable, et je sentais sa soif de … soif de quoi ? Je n’aurais su le dite, une soif de danser et de séduire ? Du moins c’était ce que ses mains sur ma paume semblaient dirent, un touché trop délicat pour n’être fait que par hasard, soit !, ce Bal n’étais-t-il pas fait pour cela ?

Je profitais d’un moment où nous nous rapprochâmes, pour lui glisser un murmure en souriant au coin, d’une voix se voulant suave et joueuse, comme je m’étais entrainé a le faire la veille.

— Dite moi Satyre, avec toutes vos belle couleurs, je devine que vous aimez les jeux, mais êtes-vous venue pour celui des masques ou celui des jupons ?
--Brumaire


Et bien? je ne peux pas m'en aller?
Que me veut il donc à la fin?
Sa main rattrape mon bras alors que j'effectuais un demi tour qui se voulait discret....Il reste muet mais impose néanmoins .....Il nous guide rapidement vers le buffet,la petite dame et moi et nous sert galamment une coupe de vin blanc que nous n'avons qu'à peine le temps de déguster avant qu'il ne nous entraîne toutes deux vers la piste de danse...

Bizarrement je me sens légère comme les plumes blanches qui décorent la robe de la belle que nous croisons et pourtant je n'ai bu que la moitié de ma coupe de vin....Je ne suis pas si sensible aux effets de l'alcool habituellement...Étrange comme tout me semble irréel...Et étrange aussi que je me laisse mener ainsi sans protester moi qu'on dit d'un naturel rebelle.

Pourtant je ne cherche pas à comprendre et je suis...je suis le mouvement et je suis...à deux doigts de rire comme une idiote.....Mais que m'arrive-t-il donc?

La musique me parait plus forte et semble résonner d'une façon qui n'a rien de naturel...Comme si elle venait de très loin et de très près en même temps.....Cet homme serait il un sorcier déguisé,profitant du fait qu'on ne peut le reconnaître pour nous envouter tous autant que nous sommes?

Mais les questions se forment et s'évanouissent comme le fait l'air entraînant qui nous enveloppe,je ne contrôle plus grand chose de la situation et me retrouve la main posée sur le bras d'un homme au costume sombre qui n'a plus rien à voir avec le sauvage précédent ..La petite dame a disparu.....La tête me tourne...Je m'accroche au bras de mon nouveau cavalier en essayant de garder un maintien relativement correct .

"Nous voila donc désignés pour danser ensemble Messire .....Heu ..Messire au tricorne...."
J'égraine un petit rire de gorge:
"Je suis Brumaire.....Ne me lâchez pas surtout..Je crains de ne plus avoir le pied très sûr déjà..."
J'ajoute plus bas ,même pas honteuse mais plutôt fort amusée de la tournure des évènements:
"Je n'y comprends rien j'ai à peine trempé mes lèvres dans ce verre.....tssssss..."
--Bulle
Bulle s'était posée et laissée emportée la si sol
Par les courants changeants d' une folle farandole
Du bout de son nez mutin pour l'heure déguisé en bec
Elle lorgnait de gauche et de droite les autres blancs-becs
Quand soudain une myriade de bulles tomba du ciel
Bulle contempla fascinée et un peu courroucée ces sœurs si belles
De la concurrence se dit elle ?
Bulle n'eut pas le temps de comprendre son erreur
Que sous le masque, le nez frémit puis, horreur !

ATTTTCCCHOUMMMMMM

Bulle plaqua son masque sur son opale de porcelaine.
Foy de ... Bulle, toute tentative de la deviner serait veine !
Rassérénée, Bulle tendit la main et capta du doigt un flocon.
Bulle suçota : Qu'était-ce lá que cette poudreuse potion ?
Elle murmura à voix de basse á un … mouton tout rond
-les bals masqués sont ainsi plein d’hallucinations - :

Etranges, ces traditions périgourdines...

Bulle devait partir : l'heure était venue, elle le savait,
Les saltimbanques avaient été remerciés...
Un temps plus tôt, par le maitre de cérémonie
Sans trompette ni tambours et sans merci !
Il s'en fut de peu que Bulle troussa son nez
Mais cela dévoilerait son identité, calme, il fallait gardé
Bulle devait céder la place á sa sœur noctambule
Oui mais voilà … y'a une bulle dans la bulle :
Bulle avait terriblement soif tout à coup !
Le fond de la gorge lui grattait, “boire un coup”
Voilà ce qu'il lui fallait : des bulles pour une bulle ?
Juste une ou deux chopines pour sa prestation
Elle l'avait mérité, à défaut de l'attendue ovation.

Bulle lâcha un rire en grelots cristallins et tout de go
De poulardes rôties, en civets en marinades et tonneaux
Flottant dans sa robe blanche á pas de libellule
Bulle se rapprocha assoiffée et s'offrit en canule
Une portion liquide digne du demi Dieu Hercule
Alors que sa bouche aussi rouge que soleil au crépuscule
Absorbait goulûment et avec délectation le divin nectar
Bulle sursauta, interrompue par une voix á l'accent spaniard

Coum...

Taisez-vous ! Saperlotte !

La voix fut cinglante et les océans jetèrent des reflets de glaives
Dans la surprise, Bulle avait versé du vin au coin de ses lèvres
Bulle faisait face à une femme costumée au déhanché poignant
Au masque de plumes noires de jais et au décolleté fort attrayant


Ma ceto qué vous né déviez pas …

Oui, je devais et alors ? N'aie-je poinct le droit une nuit par an une de vivre comme je l'entend ?
De quoi je me mêle... rabat-joie !

Ma ceto vous qui …
Vot' costume là estoy pas digné dé … trop déc...

Bulle fit claquer sa langue et posa dans la main de la brune
La grande coupe ouvragée encore á demi pleine de prune

Ah! Mais taisez vous donc.
Morbleu, buvez donc et dansez !
Ce soir : c'est la fête !


La brune resta coite un instant contemplant d'une mine un rien contrite
L'imminence d'un désastre, son esprit moulinait déjà, préparer la fuite.
Bulle tournoyait les mains tendues au milieu des couples de danseurs.

Ca prend combien de temps avant qu'une bulle poudrée n'éclate ?


Satyre


Drole que question que voilà, La belle demande à Satyre si il est venu pour jouer avec les femelles ou pour savoir avec qui il allait jouer.

alors qu'ils tournaient et se croisaient de temps en temps, et que Cisné avait commencer le dialogue, Satyre reprit
- La soirée entière est un jeu ! Jupon, Danse, Masque...
et les voilà de nouveau séparé pour un tour... attention retrour main dans la main
- peu importe mais...

- ... mais amusons-nous !

-... nest-ce pas mieux de ne pas savoir qui se cache derrière ce beau loup blanc ?
et hop encore un tour et on reparlera ensuite
- ... tout comme moi, qui pensez-vous que se cache derrière ce loup noir ? avez droit à trois questions ?
Tenebris


Elle esquissa un sourire, elle avait mis longtemps a choisir sa tenu, mais elle était fin prête.

Elle était vêtue d'une longue robe noire, dotée d'un profond décolleté de dentelles, noires elles aussi. Une ceinture noire soulignait sa taille. L'ensemble des couleurs sombres faisaient ressortir sa peau laiteuse. Ses cheveux jais tombaient en cascade sur ses épaules. Ses pieds étaient nus, ses mains et ses avant bras couverts par de légers gants en cuir noir. Un loup blanc, surmonté de longues plumes blanche la cachait au regard des autres, conservant ainsi son anonymat ... enfin .. pour le moment.

La pluie tombait averse au dehors, elle donna sa cape, qui l'avait remarquablement bien préservé de la pluie, a une servante et fit quelques dans la grande salle.

La musique était entraînante et lui donnait envie de danser. Elle se dirigea vers le buffet pour se désaltérer avant de danser.
--Cisne.
Ha il était donc bien joueur ! J’avais droit a trois question ? Bien, Bien, Bien …

Sous mon loup blanc, je souriais en le fixant, si cette soirée étais un jeux, je voulais jouer a en oublier le temps, je baissais les yeux un instant, imaginant ses réponses a tel ou tel question, puis ramenais mon regard vers lui comme pour attendre un indice, Satyre avais raison, derrière mon loup Blanc j’étais une autre, caché par mes plume je me sentais plus légère, à moi de savoir profiter, et d’en jouer à la bonne mesure.

Mes questions fin prêtes, je le regardais plus franchement, me rapprochant de l’homme au loup noir au grés des pas, je répondais dans un murmure.

— Ni jeux de mots, ni mensonges ….alors je vais jouer aussi … de quel village venez-vous, homme au loup noir ?

La danse se suivais, et j’attendis sa réponse, le jeu devenais enfin amusant…

--Lycan
Danser avec bâton, ça n'est pas une chose aisée. Essayer de se redresser, de prendre une belle allure, bomber te torse, avoir un allant altier. Cette danse devrait être l'occasion de découvrir ma partenaire qui semblait tant demandée tout à l'heure. La musique commence. Les premiers pas sont pénibles, douloureux, mais le visage ne présente aucune trace de ces difficultés. Je croise Orthria au centre du mouvement, passe au dernier moment ma canne sur la gauche, la prend la main pour que chacun fasse un demi-tour et venir prendre la place qu'occupait l'autre au début du pas. C'est l'occasion pour moi de sortir mes premiers mots avec un grossier accent angloys.

- Bien le bonsoir gente inconnue! N'ayez crainte…

Et voilà déjà que la danse nous sépare. D'un geste, je repasse la canne du côté droit, m'appuyer plus lourdement dessus et esquissant une grimace lorsque je n'ai qu'un mur en face de moi. Et nouveau demi-tour sur le pointe des pieds pour me retrouver face à Orthria. Nouvelle approche, nouveau demi-tour main dans la main.

- … J'ai l'apparence d'un loup, mais en réalité, je suis le prince de Galles!

Sourire amusé. Les masques permettent toute impudence. Je ne suis plus un habitant du Périgord ce soir, je suis un prédateur en chasse, et moi ma proie se trouve en face de moi. Reste juste à savoir comment je vais la déguster. Sourire entendu. Hochement de tête à gauche, légère révérence à droite. Ce soir Orthria, tu danses avec les loups! Et même si le loup est blessé, il n'en reste pas moins une bête sauvage…et mystérieuse.

- ...Mais au moins, avec moi, vos pieds ne craignent pas grand chose? Hum...Dites-moi...Auriez-vous l'impertinence d'ôter vos chaussures?
--Grappa


Sous ce masque, elle avait trop chaud. Elle tenta de résister, mais elle n'en pouvait plus. Il lui fallait de l'air. Regardant à gauche puis à droite, voyant tout le monde sur la piste, derrière ce moulage de couleur bronze, Grappa eut un sourire de satisfaction. Elle avait mené la farandole, maintenant elle pouvait repartir tranquillement et rentrer chez elle.

Lentement, passant en zig zag, pour ne pas gêner les danseurs qui évoluaient sur la piste, elle se dirigea vers la personne, qui avait prit sa cape à l'entrée, la reprenant sur le bras, puis ouvrit la porte d'entrée et sortit. Au bout de quelques mètres elle retira son masque et rentra chez elle, sous une pluie battante.
--Umbro



Je prends sa main, sa peau est délicate et douce comme une soie des plus fines, le sourire que son masque laisse apparaître, me trouble et me ravit. Je vais donc laisser de côté mon visage sombre et lui offrir même si elle ne peut le voir, le côté galant de ma personnalité que je sais offrir quand l’envie me prend.
Je la conduis vers la piste de danse ou le maître de cérémonie annonce une danse permettant de voir évoluer la grâce de sa partenaire à défaut de pouvoir plus l’approcher.

Je me place face à elle, me courbe pour l’invite de début de danse, et commence à évoluer au rythme de la musique, tournant quand c’est le moment, et quand le moment se prête et que nos visages s’approchent je lui murmure.

Votre grâce est tel qu’elle rendrait fou un moine…

Deuxième tour et nouvelle approche.
Savez-vous que vous avez des yeux ou l’on se noierait aisément.

Troisième tour et je me fais encore plus indiscret.
Votre chevelure de feu Dentellata, dénote elle un tempérament enflammé ? Le contraire en serait étonnant.


Tite_souris
Ereintée qu’elle était après sa journée passée sur les bancs de l’université comtale à tenter d’apprendre la matière enseignée par le professeur, puis vite rentrer chez elle, prendre un bon bain parfumé à la rose, puis vêtir sa robe gris souris, se farder de gris, se dessiner des moustaches de souris, enfiler une cagoule grise, installer le diadème surmonté d’oreilles de souris, puis se dépêcher vers la salle des fêtes, elle s’était vite fait installée dans un fauteuil au coin de la cheminée dans laquelle un feu avait été allumé.

Elle eut tôt fait de s’assoupir et de s’envoler vers des contrées qui ne sont accessibles qu’en rêves.

Soudain, elle s’éveilla, se demanda un instant où elle se trouvait, avant de reprendre ses esprits. La salle de bal ! Bien entendu.
Elle se redressa dans son siège, vérifia vite fait que son somme incongru n’avait laissé aucune trace néfaste,

Tout le monde avait l’air de s’amuser et elle se décida à aller au buffet prendre un rafraîchissement qui, elle n’en doutait pas, terminerait de lui remettre les idées en place. Une fois que ce serait fait, elle allait faire la fête avec les autres !
Marcelin


Et voilà, le jeu commencait. A la question de savoir d'où il venait, Satyre eut un sourire !
- Trop directe comme question !


Aussi tandis qu'il faisait un tour sur lui-même, il réfléchissait à ce qu'il allait répondre car Satyre voulait conserver encore un peu de mystère.
qaund il eut pu lui murmurer sa réponse
- Je ne viens pas de la capitale !

Il s'avait qu'il n'avait pas répondu, mais Satyre s'amusait de jouer avec la petite cisné !
--Cisne.

ho le vilain, éKaffekvarn ainsi la question !
mais n'étais ce pas le jeu ?

je pensais d'avantage la prochaine, et a celle d'apres, car je le savais, si tot les trois questions posé, se serais a mon tours de répondre .

- bon, pour l'instant je m'en contacterais

Sans prévenir, je m’éloignais de lui soudainement apres un derniers frôlement de nos paumes, jouant de mes yeux comme d'une invitation, je m'approchais sans un mot du buffet cherchant a boire, me suivrais t il ?
une présence derrière moi, me fit comprendre que oui, sans me retourné je posais donc ma seconde question.

- ma seconde question sera plus simple, de quel couleurs sont vos cheveux ?

je savais cette question inutile, mais je voulais continuer a jouer, je me servis a boire , attendant une réponse...
--La_dentellata


Le maître de cérémonie avait lancé l’appel aux danseurs, tandis qu’il annonçait une estampie. Elle ne laissa pas transparaître la déception sur son visage, bien que remarquablement dissimulée sous son loup. Seule une légère moue aurait pu la trahir à cet instant, qu’elle ne laissa nullement prendre le dessus, car tel était le jeu de la soirée : réussir à découvrir les personnes, percer peut-être leur identité par un moyen ou un subterfuge, malgré les difficultés rencontrées.

La danse commence et déjà le couple qu’ils forment se met en place sur la piste avec une aisance peu commune. La robe couleur sang virevolte à chaque tourbillon, tandis que la Dentellata s’éloigne du cavalier, pour mieux revenir à lui, poser sa main sur la sienne et apprécier la gravité de sa voix qui résonne en elle, se laissait imprégner par les mots, les appréciant tous à leur juste valeur : flatteries évoquées pour plaire, certes, mais les compliments d’un soir étaient ils aussi puissants que les compliments d’une vie ordinaire ? Etaient-ils, au contraire, vile flatterie cherchant à abuser la partenaire de danse, ou paroles sincères avouées par celui qui n’oserait d’ordinaire prononcer ces mots si facilement ?
Seul le doux son de la jeune femme restait impassible, non soupçonneux alors qu’elle se faisait un plaisir de répondre à celui qui la faisait tournoyer au rythme de la danse médiévale.


Je gage que vous n’êtes pas moine, sinon je vous aurais déjà envahi par une douce folie…
S’éloignant du cavalier pour mieux revenir près de lui

Je vous en prie, laissez-moi voir les vôtres que je sache si la profondeur de mon regard puisse avoir rival. Auquel cas, je me perdrais dedans, l’espace d’un court moment…
A nouveau, séparation des danseurs tournoyant, petite inclinaison du corps gracieux alors qu’elle revient à lui.

Il n’est de feu qui brûle sans étincelle et, comme chaque flamme mon tempérament se doit d’être entretenu autant que le cœur qui se consume dans un brasier…
L’écartement est instantané, alors qu’ils vont à droite, puis à gauche pour mieux se retrouver.

Et vous, Ombro… que trahissent vos atours ? Votre nom est intéressant si j’osais… je dirais que vous aimez beaucoup vous cacher.
Volto


Le rythme enjoué de la musique est entraînant, si bien qu'il fait oublier tout le reste. Mobilier, danseurs, tout n'est désormais qu'un mélange vaporeux de couleurs variées. La surprise est totale lorsqu'un énergumène affublé d'un masque de loup vint interrompre cette farandole bien précipitamment. Volto était bien peu enclin à de telles manières désinvoltes. Un instant en retrait, il sourit finalement de la situation. Cette soirée réservait son lot de surprises !

Acceptant avec une attention toute particulière la main de sa nouvelle cavalière, il observa du coin de l’œil le loup emporter sa proie. La rencontre avec la mystérieuse à plumes avait été de courte durée. Bien trop au goût de Volto. Il se promit de faire plus ample connaissance avec elle plus tard dans la soirée.

Volto, de nouveau tout à sa nouvelle partenaire de jeu, écouta la jeune femme et inclina légèrement la tête en guise de salut, avant de prononcer enfin ses premiers mots de cette soirée.


Vous pouvez m'appeler Volto.

Mon bras est vôtre. Soutenez-vous autant que vous le souhaitez, ajouta-t-il ensuite, plus bas.

Ce loup est ma foi bien impudent... ou imprudent, allez savoir. Mais je me réjouis de pouvoir vous accompagner pour cette nouvelle danse.

Le couple prit donc position et commença à exécuter les premiers pas de danse.
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