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Pendant ce temps, au bal des vendanges...

--La_dentellata



Les pas s’enchaînent dans une mélodie tourbillonnante où seul le bruit des verres s’entrechoquant et des rires alentours peuvent venir briser l’alcôve naissante entre le couple de danseurs. Chaque pas est posé avec grâce, aussi bien pour elle que pour lui, lui qui se dit « Homme de l’Ombre » et pour qui la lumière ne fait que ressortir l’éclat d’un regard pâle, presque glacial et qui pourtant arrache un sourire à la Dentellata. La puissance du regard est souvent sous estimée, car si la couleur ne fait qu’attirer la curiosité que l’on souhaite épancher en se plongeant dans les yeux de l’autre, l’intensité est telle qu’il arrive que se perde, que l’on se noie, que l’on s’oublie… Si elle n’était pas qui elle est, si elle n’avait pas elle, si… tellement de « si » ainsi posés et transposés, qu’elle aurait pu s’emmêler les pieds et trébucher sur un rougissement des joues qui l’aurait sans doute démasquée. Et pourtant…
La danse suivait le flot, tout comme les danseurs suivaient la mélodie. Ses mots, murmurés et glissés au détour d’un tournoiement des corps, n’avaient de cesse de la faire sourire. L’amusement était le signe de la soirée, cet abandon de soi qui fait que le corps se ferait presque violence face à l’esprit.
A chaque murmure, son équivalence…


Etre fou n’est qu’un état d’esprit, état que personne ne peut rien y entendre si lui-même ne se frôle pas à une folie passagère ou extrême..

Les azurs qui se perdent dans la glace du cavalier, ainsi se poursuit la danse.
Chaque feu possède son maître.. Il ne tient qu’à nous de savoir si nous souhaitons le voir s’éteindre ou brûler plus encore.

A cet instant précis, les nacres de son sourire étaient dévoilées à leur apogée. Amusée, enjouée de ce bal masqué, elle rit. De ce rire doux que presque lui seul aurait pu entendre, de cette douceur aussi pure que celle de la brise d’un matin d’été. Et dire que la soirée ne faisait que commencer…
Le vent d’automne, aussi froid que mauvais, vint rappeler les danseurs. Telle une piqûre, aussi vive que puissante, tout s’envola, giflant ainsi de cette froideur les épaules dénudées de la candeur dentelée. Les instants s’accélèrent et tout se bouscule, où le corps fluet se retrouve déjà plaqué contre la puissance masculine, où, à cette distance peu religieuse, elle pouvait sentir la chaleur de son cavalier l’englober entièrement. La virilité du bras passé autour de ses hanches suffisait à lui faire comprendre qu’elle ne bougerait pas, même si elle le désirait. Les moments volés, elle ne les connaissait que trop, pour en avoir volé plus d’un, sans jamais se lasser. Voleuse dans l’âme ? Sans doute oui… Mais y a-t-il vol lorsqu’il y a fusion ?
Les pensées se perdent alors que la cécité lui demande d’offrir ses autres sens, ceux qu’elle aime travailler.

Le toucher…
Voilà celui qui venait d’être mis en pratique par son cavalier. Il avait du relever son masque, car c’est par un souffle d’une chaleur surprenante qu’elle sentit les lèvres de l’homme de l’ombre se poser dans son cou. Si la noirceur de la pièce n’avait pas été si intense, sans doute aurait-il pu lire la surprise dans le regard de la jeune femme. Surprise, folie, envoûtement…
L’ouïe…
Il se décidait à lui faire désormais perdre la tête par des mots qui ne laisseraient nulle demoiselle insensible. Mais aussi surprise qu’elle le fut, la Dentellata n’avait pas dit son dernier mot.


Il n’existe de princesse plus comblée que celle qui trouve le prince de ses rêves. Nous le recherchons toutes… Mais…

La lumière revient, alors que les domestiques se dépêchent à rallumer les bougies et calfeutrer les fenêtres pour redonner l’éclat de la pièce. A cet instant, elle se découvre si près de lui qu’elle ne l’aurait guère soupçonné. Si près que…

Vous aurais-je donc envoûté ?

Les mots s’envolèrent au gré des soulagements alentours, où elle entendait parfaitement les dames rassurées, apparemment toutes calées dans les bras des hommes. Tout semblait normal, tout sauf…

BOUH !

Interpellée, elle ne manqua pas de tourner le visage pour chercher d’où venait cette exclamation. Etait-ce le signe du destin ? Sauveur ? Briseur ? Apparemment, simplement bêleur à en voir le mouton qui avait lâché cela.
--Lycan
La lumière est revenue. D'un signe de la tête et d'une courbette maladroite, je salue ma partenaire

Dame, ce fut un réel plaisir que de danser en votre compagnie. Soyez sure que cette soirée restera gravée longtemps dans ma mémoire.

N'ayant pas lâcher sa main, je viens y poser sur le revers de celui-ci un délicat baiser. L'art du baise-main…savoir honorer sans importuner. J'ai à peine le temps de me relever pour chercher à voir sa réaction au fond de ses mirettes océan qu'un violent coup de poing dans l'abdomen me plie en deux. On dirait qu'un volcan d'Islande vient de se réveiller et a décidé de cracher sa lave en fusion directement au coeur de mes entrailles. Je suffoque, j'ai du mal à respirer. Je lâche la main d'Orthria, met genou en terre, mes jambes ne pouvant plus me porter. La branche d'arbre qu me fait office de canne git à quelques pieds de moi. Je m'étire pour la récupérer. Prenant appui dessus, j'ai à peine le temps de me relever qu'un coup direct dans la mâchoire m'envoie paître avec les petits camapés, les chapons, les perdrix et autre lapereaux à la sauce au miel et aux amandes. Après les rafales de vent, le lycan! Décidément, on dirait que le Très-Haut a décidé que tout ce beau monde a suffisamment mangé pour ce soir.

Je me relève lentement dans un cran bruit de porcelaine fracassé et de métal cabossé. Eh bien! Comme si j'avais besoin de ça ce soir moi! Clopin-clopant, je boite encore plus en me dirigeant vers Orthria.


Permettez gente dame?

Je lui envoie un petit clin d'oeil sous entendu.

Je ne devrais pas en avoir pour longtemps…

Trainant toujours la patte lycane plutôt que marchant allègrement, je me dirige vers Bulle et le danois qui se sont remis à danser. Je tapote sur l'épaule du sieur.

Vous permettez?

Je prends son couvre-chef et d'un geste, je l'envoie rouler du côté de la Dentellata. Le chapeau atterrit de travers sur la chevelure de la dame. Poursuivant, j'arrache le jabot de sa chemise et le balance derrière moi. Ce dernier vient s'échouer sur l'épaule de Ténébris.

- Ce couvre-chef comme cette dentelle, c'est d'un laid!

Je lui fais une petite courbette et un petit sourire…. et j'enfonce d'un coup vif mon bâton dans le bedon du grossier personnage!

- C'est à couper le souffle cette impertinence ne trouvez-vous pas?
The.end
S'étant figée le temps que la lumière revienne, elle avait réussi à éviter les importuns, il ne lui restait plus qu'à sortir discrètement et reprendre le chemin de la maison. Évitant danses, cabrioles et autres agitations, elle atteint enfin la porte. Après un dernier regard sur la faune locale, la sinistre s'évapore avec un dernier sourire...
Marcus_



Tout à fait sous le charme de sa sombre cavalière, le jeune homme lui prend le bras et la mène au beau milieu des danseurs.

En se penchant à son oreille, il lui dit, souriant d'un petit air de connivence,

Et bien, Allons y !

Puis, il l'entraine et se laisse porter par la musique et par les mouvements concertés des autres danseurs qui les entourent.

Des mouvements qui ne sont pas concertés pour tout le monde puisque deux individus déjà agités depuis un moment semblent vouloir continuer
à se bagarrer sur la piste. Le jeune homme écarte lestement Tenebris d'un objet volant qui semblait la viser, et va poursuivre la danse un peu
plus loin des importuns.

De ses pas précis et souples, il veille bien à ne pas écraser les jolis pieds nus de sa cavalière qui virevoltent sur le plancher et semblent animés
d'une vie propre.

Il accompagne ce mouvement vif et suit le rythme de ses bras qui envoient tourner sa partenaire et qui l'enlacent au retour.

Sa cavalière semble tout à son aise dans la danse. Avec la musique qui soudain s'accélère, il tente d'imprimer des mouvements légèrement plus rapides en se demandant si elle arrivera à suivre
Tenebris


Elle le suivit en souriant, un léger sourire aux lèvres, se laissant entraîner, détaillant le masque de son cavalier de plus près encore.
Bien que la transe de la danse soit la, elle sentit un dérangement, du au deux hommes qui semblaient vouloir régler des comptes, elle tourna la tête, se laissant écarter de la trajectoire de l'objet volant.
Elle lui offrit un léger sourire, avant de lui souffler " Merci ... "
Elle dansait, ce n'était pas compliqué, elle aimait.
Elle suivait ses pas, il dansait bien, très bien même.

La danse s’accéléra, elle accéléra tourbillonnant, glissant à droite, à gauche, suivant son cavalier, répondant a ses mouvement, écoutant la musique, toujours un léger sourire charmeur aux lèvres, ses yeux sombres pétillants de joie.
--Orthria


La belle d’un soir sous la lueur des bougies qui illuminaient au fur et à mesure à nouveau la salle de bal, découvrit son cavalier d’Estampie qui s‘essaya dans une révérence. Il passa ensuite dans l’art du baisemain semblant plus aisé, ayant gardé entre ses doigts encerclé la finesse de son poignet.
Elle souleva délicatement sa robe de ses mains fines qui laissa apparaître ses petons nus et s’inclina face à lui dans une gracieuse révérence et lui dit d’une voix presque chuchoter.


Soirée qui restera aussi gravée à ne point en douter. Merci pour cette danse Sieur Loup.

Elle venait à peine de finir sa phrase qu’une scène semblant sortir d’un mauvais bal, vint mettre fin aux remerciements d’usages. Le Danois Mirandolien avec lequel, elle avait évolué lors de la farandole, vint gratuitement asséner un coup violant dans l’abdomen du Loup, le surprenant et le laissant au sol, souffle coupé. Dans un geste spontanée , elle se pencha vers lui, voulant se saisir de son coude pour l’aider, mais geste qui resta suspendu, car l’effet de la surprise l’avait tétanisée trop longtemps. Il était déjà debout et de nouveau frappé cette fois ci au visage ce qui eu pour effet de l’envoyer valser dans le buffet.
Elle allait apostropher l’individu provocateur, quand le Lycan, vite relevé, passa vers elle, et lui demanda une autorisation qu’il n’attendait pas vraiment. Elle le regarda suivre avec calme son agresseur et profita de cet instant pour chercher ses escarpins car il ne serait pas dit qu’elle ne ferait rien.
Des mirettes qui frénétiquement farfouillait du regard le sol et de voir l’objet de sa recherche jonchant parterre non loin d'elle. Un petit sourire qui s’affiche et avec dextérité due à l’habitude de glisser ses pieds à l’intérieur.

Elle suivit son cavalier qui venait d’assener à son tour un coup de son bâton dans le ventre au Danois, en réponse à sa violence gratuite. Elle passa derrière lui comme pour parachever l’affaire et apporter sa petite touche, enfila son talon sur son dessus du pied appuyant le plus fortement possible en le faisant un peu tourner sadiquement et le regarda avec innocence.

Je suis d’une maladresse…

Orthria se retourna ensuite vers le Loup, glissa son bras sous le sien, et lui murmura, laissant dans le son de sa voix poindre une inquiétude.
Ça va ? Souhaitez-vous que nous trouvions une boisson, il doit bien rester quelques chose, un remontant vous fera grand bien.

Elle le fixa de ses yeux à la couleur des mers du Sud.
--Bulle



Lovée au creux des bras du Masque d’acier
Un moment d’acide ébullition pour la Bulle
Au rythme de l’Estampie avec son cavalier
Fébrile volute en cadence déambule
Transe en danse où unie la paire s’articule
Bulle frémissante oscille telle la campanule
Rejetant un instant sa longue chevelure de jais
En arrière avant qu’un coup soudain ne jaillisse

C’est le Grand Méchant Loup
Qui se venge du mauvais coup !


Bulle est alanguie mais pas somnambule
Et pourtant... le rêve se transforme ;
elle s’écrie :


Disparaissent les gentilshommes
Place aux bêtes, têtes de mules !
Ruant par ci et estoquant par là
Tour de force et tour de bras !


Sans se soucier plus avant du Danois
C'est qu'une Bulle poudrée ca marche plus droit !
Bulle tournoie
Et Bulle tournoie
Bulle tourbillonne de plus belle
La jeune femme toute de gaze vêtue
S’envole, bondit de ses pieds nus
Elle détache ses ailes de dentelle

Se rapproche en ondulant du Lycan
Se glisse dans l’interstice de rigueur
Entre sa cavalière et le seigneur
Et se met à chanter d’un air rieur

Juste après qu'Orthria ait dit au Lycan :
"Ça va ? Souhaitez-vous que nous trouvions une boisson,
il doit bien rester quelques chose,
un remontant vous fera grand bien."



Et "paf" me voila nez à nez
comme çà avec l'animaaaaal

Elle est là, en face de moi
Je suis là, en face d’elle
Elle, elle n’a pas peur de moi
Et moi, je n’ai pas peur d’elle


La Bulle entraîne le Lycan
Sans se soucier de priver Orthria
De son cavalier : c'est comme ça !
Tout en continuant le chant :

Et nous dansons l’Estampie
Bien serrés l’un contre l’autre
Je lui gratouille le poil


Bulle fait mine de lui gratter le dos
et lui tends ses hanches toute de voiles vêtues :

Elle me chatouille les voiles
Je suis la cavalière du Loup enragé.


Tout en chantant à tue tête
de sa voix haute et claire
la Bulle suit le pas de la fête

Le blah-blah est entamé
La bestiole prend les devants


Prend une autre voix, grave, pour imiter le Loup

« Y paraît que vous chantez
Eh bien ! dansez maintenant ! »



Elle me fait des croche-pieds
Moi, je lui fais des croche-pattes
Ses crocs sont pas loin d’mon nez
Je lui destine une sonate


Bulle touche de ses deux doigts les lèvres du Lycan
pour illustrer cette chanson d'elle, nouvelle
et reprend les mouvements de la danse en embrasssant
le corps massif de la bête de ses deux éventails de dentelle

Elle est là, en face de moi
Je suis là, en face d’elle
Elle, elle n’a pas peur de moi
Et moi, je n’ai pas peur d’elle


Ça, c’est sûr que mes vassaux
Vont jamais vouloir me croire
Vont dire que c’est du pipot
Que j’ai inventé c’t’histoire

Ou alors que j’vais pas bien
Que, ça y est, je perds la tête
Bon sang ! vous êtes tous témoins
Vous la voyez bien la bêeeeeete !*


* "La vache enragée" de Les ogres de Barback
http://www.youtube.com/watch?v=u2O8se_a_Kw
Marcus_



Elle suivait très bien en fait, quel plaisir de l'accompagner, de la précéder, puis de la suivre dans des envols de grâce et de légèreté.
Le monde extérieur n'est plus, il n'existe que la danse qui le lie à sa cavalière qui s'éloigne et se rapproche au fil des mouvements.
Lorsque le visage si souriant de la belle inconnue est tout près il essaie de deviner ses yeux au travers du masque blanc.

Tout heureux de leur complicité il sourit joyeusement derrière son masque, intrigué..
Gille
Un bal masqué! Quelle bonne idée. Un petit tour, non dans le but d'y rencontrer quelqu'un de connu - Il semblerait qu'il n'y en eu plus tant que celà - ni dans celui de l'y trouver, Elle. Alors?

Rien, juste le plaisir du masque, de l'inconnu, d'observer les jeux des unes et des uns.

Et peut être de l'y trouver, Elle.

Un masque donc déambule au milieu de l'assistance, un fin sourire dissimulé et les yeux brillants."




--Le_danois
Le souffle coupé, plié en deux par le violent coup que venait de lui asséner cet abruti de lycan, le danois eut du mal à garder son équilibre. Ses mains contre son ventre, la bouche ouverte, il cherchait visiblement un regain d'énergie qui avait du mal à venir. Son ex-cavalière en rajouta un morceau en venant tout simplement écrabouiller son pied de sa chausse pointue! entre le ventre et le pieds, le choix fut difficile et c'est sans doute plus par réflexe que par nécessité qu'il vint prendre son pied…Enfin, si vous me permettez l'expression!

Il roula à terre à terre, adoptant pour l'occasion une position foetale, celle que tous les hommes, aussi forts et puissants fussent-ils adoptèrent un jour dans le bedon maternel. Il se tordit de douleur, roulant à gauche, roulant à droite. Un valet, sans doute empli de plus de compassion que les autres, se pencha vers lui pour lui proposer son aide. Le danois est un homme orgueilleux…comme tous les danois non? Se vautrer à terre devant tout le gratin mondain du Périgord ne fait guère partie de ses rêves de gloire et de grandeur. C'est péniblement qu'il se releva, péniblement qu'il prit appui sur la bonne âme. Il épousseta un tantinet ses vêtements comme il a l'habitude de le faire, réajusta sa dentelle et son masque de fer. Ce n'était surtout pas le moment que quelqu'un le reconnaisse.

Maintenant, c'était l'heure de recouvrer son honneur perdu par un coup de bâton et un coup de talon de "chausse". Redressant sur buste, il marcha en direction de la bête sauvage. Enfin! Marcher est un bien grand mot. Disons que son allure ressemblait maintenant plus à celle de son gueux du jour! Il devait avoir le pied en sang! Ça faisait un mal de chien! Passant devant Orthria, il lui décocha.


- Vous voilà fort marri désormais! Votre galant a choisi une autre partenaire? Dommage...Il me semble que vous allez passé la nuit sous une couverture froide chère damoiselle! Quel dommage..oui Vraiment! Et dire que vous venez de passer à côté d'une nuit avec l'un des cinq meilleurs amant du royaume. Enfin, c'est votre choix. A vous d'assumer!

Il leva un regard hautain et dédaigneux sur la dame aux plumes puis se dirigea vers son gueux et son infidèle. Tapant sur l'épaule du lycan pour attirer son attention...

- Sieur vous m'avez humilié, outragé, bafoué en public! Vous qui n'êtes sans doute qu'un gueux sans goût, sans titre et sans propriété, vous avez osé levé la main sur la noblesse du Périgord. Et bien vous m'en rendrez compte! Sur le champ! Cette tâche à mon honneur, je la laverai comme il se doit...par un duel! Ici! Dans cette pièce! Devant tous ces témoins qui pourront ainsi constater qu'on ne peut se permettre tout et n'importe quoi...même quand on l'est masqué! Et dans un premier temps, je vous demande de vous décoiffer et de révéler au monde qui est le véritable impudent qui ose se montrer ici aussi mal vêtu et avec aussi peu d'éducation!
--Lycan
Avez-vous déjà rêvé d'être prisonnier d'une énorme bulle blanche? Vous criez mais personne ne vous entend. Plus vous vous débattez et plus elle se resserre contre vous, épouse vos formes pour finir par vous étouffer? Eh bien, c'est à peu près ce qui m'arrive alors qu'une bulle vient s'interposer entre moi et Orthria tandis que nous nous dirigions tranquillement vers le buffet pour aller déguster un verre de Castillon! Le tourbillon m'éloigne de ma partenaire. Je lui lance des regards d'incompréhension, d'étonnement, avec une pointe de regrets alors qu'une nouvelle danse commence.

Le rythme de bulle est trop rapide pour moi ce soir. Elle a trop d'entrain, elle est trop enjouée. Une douleur dans la jambe droite extirpe une grimace sur mon visage. Lorsque la danse nous rapproche, je lui glisse un souhait à l'oreille avec un léger accent étranger que je ne peux cacher.


- Diantre damoiselle! Que voilà une danse menée tambour battant! Auriez-vous l'amabilité d'ajuster votre cadence à votre partenaire? Car voyez-vous, toutes ces blessures ne sont point feintes.

Je fais un métier qui, parfois, peut s'avérer dangereux. Rien à voir avec un commis de boucher ou un gratte-papier. Ce soir, je ressens encore le contrecoup du dernier brigandage…Enfin…Disons plutôt interception, arrestation échouée!

Je n'ai même pas le temps de le voir arriver, l'autre fou qui tape partout et qui se permet tout permis parce qu'Orthria a daigné lui tenir la main pendant un cours instant. Sans doute le genre d'individu qui croit qu'un simple 'Voilà qui est fort plaisant' signifie 'On va chez toi ou chez moi?'. Il se permet même d'arrêter notre danse. Décidément, moi qui l'envoie valser pour récupérer Orthria, Bulle qui s'interpose entre moi et la dame aux plumes, et maintenant lui qui se permet d'interrompre une danse en son milieu. Du côté des musiciens, il semble que le message soit compris aussi car ceux-ci s'arrêtent progressivement de jouer.

J'écoute, un brin agacé, les paroles ennuyantes du triste sire.Un défi? Il m'envoie un défi? Voilà qui est fâcheux. Je déteste perdre, et ce soir, je ne suis pas en mesure de l'affronter une épée à la main. Même s'il est le plus mauvais des bretteurs du Périgord, je manque de vitesse d'exécution, d'endurance, de souplesse de déplacement pour affronter qui que ce soit en combat. Aussi…


- Triste sire, pauvre réplique mirandolienne, il ne saurait être question de faire couler le sang ce soir sur le plancher de danse. Je n'ai guère envie de gâcher la fête d'une si belle assemblée par votre mort. je comprends aussi que vous puissiez désirer laver votre honneur d'une tâche que vous estimez importante. Aussi, je relève votre défi… A deux conditions!

La première est que le choix des armes et la nature du défi soit laissé aux deux dames que vous avez offusqué ce soir : dame Orthria et dame Bulle!

La seconde? Que le perdant dévoile son identité et quitte immédiatement le bal!

Cela vous sied-il triste sire?
--Umbro




J’écoute du bruit, des pas de courses, une forme de précipitation dans les mouvements que je ressens aux alentours, qui me fait penser que la lumière va de nouveau briller dans la salle et ainsi va clôturer ce moment presque volé à la vie, vie qui ne tiendra sous peu qu’à un fil. Ai-je envie d’en rester là immédiatement ? Non car le plaisir que je ressens de tenir dans mes bras une taille aussi fine, de converser avec esprit encore plus fin, j’ai envie de le prolonger encore un peu.

Je rabaisse mon masque qui j’avais relevé, les bougies commencent à s’éclairer au fur et à mesure. Je regarde La_dentellata, surpris qu’un couvre-chef soit venu atterrir par le plus grand des hasards sur sa tête. D’un geste délicat je lui enlève et le rejette en arrière le laissant voler et je lui murmure.


Envouter ! En effet, comment ne pas l’être. Tout en vous semble un appel à rester et faire que le moment dure plus qu’une nuit !

Je laisse mon regard se perdre dans le sien, quand une bousculade commence, je regarde et je constate que deux hommes se battent comme deux jeunes coqs de basse cours, je laisse un sourire en coin s’afficher sous mon masque. Je me dis que faire le malin devant des femmes est certainement plus facile que d’affronter un ennemi sur un champ de bataille.
J’attire ma cavalière, loin de ce spectacle et l’entraine à l’écart.


La pluie semble avoir cessée, voudriez-vous que nous partagions quelques pas dans le parc, j’aimerais écouter encore votre voix, et mon désir serait de découvrir votre visage en son entier.. Mais je ne vous obligerais en rien à une chose que vous ne souhaiteriez pas ! La reine du Bal pour moi ce soir c’est vous.



--Bulle
Happée, chancelante
Mélodie entraînante,
Corps à corps, chaud
Bulle dans tous ses états
Frisson le long de son dos
Elle lui offre déjà son La
Sans confession
Frissons à foison
VOILE D’AIR
COURANT D’EAU

Comment faire entrer
une vague dans un seau ?
Vaut-il mieux essayer
de jeter un sot à l’amer ?

Pétillance avancée, parmi les invités heureux
induite par une certaine poudre blanche.
Poudre aux yeux jetée, par quelque lutin facétieux
Aux quatre vents, dangereuse avalanche

Bulle tournoie à son bras,
Ce bras fort et terriblement poilu,
Bulle frétille, sur le coté, fait un pas
Un sourire fend les lèvres charnues
Du Loup, il a certains attributs...

Bulle à travers ses plumes
L’haleine de la bête hume
Ce souffle chaud et épicé
Juste sous son nez s’entête
Lui rappelle ses marais
Le poisson pas frais oui... nan !
Plutôt... plutôt oui : le hareng !
Etrange dans ce pays sans océan...
Qui se cache derrière le Lycan ?

Bulle égraine un rire en grelot
C’est un étranger
La voix grave la tire hors d’elle,
Le mâle animal l’attire à Lui

- Diantre damoiselle! Que voilà une danse menée tambour battant! Auriez-vous l'amabilité d'ajuster votre cadence à votre partenaire? Car voyez-vous, toutes ces blessures ne sont point feintes.

Bulle suit de ses océans malicieux
La main qui indique les flancs blessés
Bulle ralentit l’allure, caresse subjuguée
Bulle émue, sous ses doigts sent la plaie
Bulle ouvre la bouche et murmure
Quand soudain le monde tournoie
La bal prend une drôle de tournure
Voilà que les deux mâles aboient

En un instant, les voilà face à face
Dos à dos, crocs accrocs sur la place
Le défi est lancé et bientôt relevé, corsé !
La musique se tait, l’étreinte se défait

A regret, Bulle se détache, tend l’oreille :

La première est que le choix des armes et la nature du défi soit laissé aux deux dames que vous avez offusqué ce soir : dame Orthria et dame Bulle!

La seconde? Que le perdant dévoile son identité et quitte immédiatement le bal!

Cela vous sied-il triste sire ?


Oh ! Un duel ! Un dangereux défi !
Entre le Loup étranger
Et le Mirandole masqué !


Bulle tape des mains, ravie.

Puis, soudain une ombre au fond de ses océans
Bulle se revoit caressant le flanc du Lycan
A moins que Manteau Rouge ne soit un gland
Le Loup à ce jeu part déjà comme le perdant

Son cœur bat trop vite, trop vite pour réfléchir
Bulle voudrait le destin pouvoir infléchir
Et puis, après tout, Bulle ne sait qui a commencé les hostilités en cette fête !
Suivant une pente savonneuse qui lui est propre, se met à chanter à tue-tête [/i]

Les derniers s'ront les premiers
Dans l'autre réalité.
Ils seront les Princes d’Éternité !


Bulle azimutée se met à tournoyer autour des trois addicts
D'Orthria tous attendent du choix des armes le verdict.
--La_dentellata


Quelle surprise que de sentir un couvre-chef orner sa chevelure flamboyante, au point que quelques mèches rousse ressortaient désormais de la coiffure tant appliquée qui retombait peu à peu sur les épaules dénudées, alors qu’à cet instant elle se sent totalement perdue par le contact rapproché de son cavalier. Le mystère de la soirée ferait il que l’on s’oublie ? Que l’on oublie tout ce quotidien qui façonne une vie et que l’on s’abandonne à une folie passagère au point de ne plus se reconnaître ? Et pourtant, à cet instant, elle ne sait plus véritablement ce qu’elle doit penser… Elle sait qu’elle ne devrait pas, que sa vie est partagée, mais jouer avec le feu, s’en approcher au point de se brûler ou presque, restait excitant. L’homme de l’ombre ressentait-il tout cela lui aussi ? Cette proximité irrationnelle qui titille les esprits, bien que ce dernier lui ait arraché déjà un contact charnel. Lui, cette ombre, ne semblait nullement au bord de la noyade face à cette situation peu commune. Sans doute avait-il l’habitude de la séduction, l’habitude de faire palpiter un cœur, d’en accélérer son rythme grâce à un mot mieux placé ou un souffle chaud sur la nuque d’une demoiselle. Tant de différences entre les deux êtres qu’elle ne pouvait ignorer, à défaut d’apprécier d’être courtisée. Mais, car il y avait un « mais » elle n’était pas de ces femmes chasseresses, qui aiment découvrir, caractère ou peau de l’autre, à en perdre la tête.

Veuillez m’excuser de cette attraction sur vous, cher Ombro, je ne voudrais que l’on me prenne pour une ensorceleuse. Cela me vaudrait quelques soucis…

Elle avait déjà la chevelure du Malin, si désormais le bruit courait qu’elle envoûtait, le bûcher ne tarderait pas à faire son apparition dès qu’elle sortirait de la petite maisonnée du fin fond de la forêt. Ni ensorceleuse, ni chasseuse, elle était tout simplement femme. Une femme consciente de sa féminité, mise en valeur par la sublime robe rubis et un masque d’une dorure douce pour accentuer la profondeur de son regard. Mais avant tout, elle était Elle.

Il faut souvent se contenter du plaisir offert par les hasards de la vie et remercier du bonheur partagé, qu’il soit volé ou accordé de plein gré. Faisons de cet instant ce qu’il est, moment enchanteur d’un bal masqué où je gage que nous nous amusons de ne point nous connaître…

A peine eut-elle finit de prononcer ces quelques mots que déjà il se plongeait en elle, dans un regard presque investigateur, où quoiqu’elle eut voulu, elle ne pouvait faire autrement que de soutenir les prunelles glaciales de son cavalier. Cette assurance, presque tranchante, dénotait fortement avec le caractère de la jeune femme, pour qui les seules assurances ce soir étaient qu’elle était plus timide que lui et que le timbre de voix offert n’était pas celui qu’elle avait rêvé, malgré la douceur des mots qu’il laissait s’envoler pour elle, et rien que pour elle à cet instant.

Les songes s’aiguisent au rythme des pensées qui vont et viennent, alors qu’elle se sent désormais emmenée à l’écart d’une cohue naissante. Tournant le visage toutefois pour apercevoir le spectacle fort peu glorieux dont son cavalier tentait de l’extraire, même s’il fallait avouer que peu d’hommes avaient encore assez d’honneur pour régler les choses en duel, en bonne et due forme. Aussi loin que ses souvenirs remontaient, jamais deux hommes ne s’étaient disputés ses faveurs, malgré quelques pointes de jalousie ça et là, qu’elle avait pu distinguer il n’y avait pas si longtemps. Certaines femmes suscitent les querelles masculines, quand d’autres s’acharnent à les dissiper pour mieux s’oublier dans les bras de leur bien aimé. Et les pas s’enchaînent, alors que la robe rouge quitte peu à peu la piste de danse dans un pas lent. La curiosité étant, lui avait-on dit, un vilain défaut, elle essayait au mieux de faire abstraction de tout cela. Les azurs se portèrent sur les grandes fenêtres, comme un réflexe de vérifier la cessation de la pluie. Il avait raison… Le temps s’était calmé, pour mieux offrir aux invités la joie des jardins pour une ballade dans le parc. Décidément, tout en cette soirée n’était que surprise et elle se demandait jusqu’où cela pouvait aller.


Je serais ravie d’une telle promenade, mais avant que pensez vous de prendre un verre ? Je ne saurais vous faire profiter de ma voix plus longtemps si je dois m’assécher…

Subtil détournement ? Peut-être... Un regard à son cavalier, avant de lâcher un petit rire. Un homme, comme lui, ne la laisserait pas mourir de soif, elle en était certaine. Le tout était maintenant de se rendre à l’opposé de l’endroit où ils se trouvaient, sans déranger le combat naissant et surtout, sans se faire entraîner dans d’autres festivités.
Tenebris


Elle suivit son cavalier encore un moment, les yeux plongés dans les siens. Elle continua a danser avant s’arrêter progressivement, en même temps que la musique.
Elle pris la main de son cavalier et l’entraîna vers l'attroupement pour avoir une place de choix et observer le duel qui allait se jouer.


J'ai hâte de voir ce que ça va donner ... Murmura-t-elle a son cavalier, un leger sourire aux lèvre bien qu'une lueur inquiète brille dans ses yeux
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