Jeanjakou
Et que dire du pauvre Jeanjakou qui, pendant que tout le monde s'agitait autour de lui, n'avait d'yeux que pour l'arbitre qui, en plus, lui parlait et lui caressait la joue avec bien plus de douceur et de tendresse que sa propre mère ?
Pas trop angoissé pour ce premier jour ?
Vous ... hum puis-je te tutoyer, Jeanjakou ? Tu va vite avoir un tas de groupies à tes basques, joli coeur que tu es, surtout si tu brilles sur le terrain et marque le but !
Devant les compliments d'Ombeline, Jeanjakou franchit le rubicond et balbutia une réponse à ses questions :
Angoissé ? Pas du tout Mada... Ombeline ! Et oui, vous pouvez m'tutoyer !
Il bomba son petit torse et ajouta d'une voix tremblotante :
Et je compte bien marquer, oh oui alors !
Puis, le second arbitre prit la parole et le mit en garde qu'Ombeline était "chasse gardée". Jeanjakou plissa le nez, circonspect et ne comprenant pas bien l'expression employée par Lou. Chasse gardée, comme les lapins que le braconneur ramenait en cachette à sa mère ? Mais Jeanjakou n'avait pas envie de ramener l'arbitre à sa maman ! Le petit Sarladais ouvrit la bouche pour éclaircir la situation, mais la dame artésienne expliquait déjà à l'arbitre bougon qu'il ne lui faisait pas la cour. Pas la cour ! Ben évidemment qu'il ne lui faisait ni la cour, ni la chasse, ni la chasse à courre ! Tss...
Soudain, le monsieur Lou se dirigea vers une fille de Castillon à moitié à poil ("tiens, la madame a les flotteurs plus hardis que maman !"), ce qui avait l'air de contrarier Ombeline.
Voyez-vous jeune homme, certains tentent déjà d'amadouer l'arbitre par quelques habiles stratagèmes.
Et bien, me concernant, cela ne fonctionnera pas ainsi, pas de chance cela a l'effet inverse.
Jeanjakou leva le nez vers elle :
Y'a toujours des dames à moitié nues sur le terrain ? Je croyais qu'elles étaient plus dans les étuves, les madames pas trop habillées, moi !
Jeanjakou reçut alors un bisou de bonne chance sur la joue. Il rougit de plus belle (il allait éclater, c'était sûr !).
M... Merci Om... Ombeline !
Il salua la belle Artésienne qui s'éloignait pour régler quelques affaires, salua l'arbitre qui s'époumonait à s'en donner soif (hein ?) et trottina à son emplacement. Le match allait bientôt commencer, il n'allait tout de même pas rester planter comme un gland au beau milieu du terrain !
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Allez Sarlat !
Pas trop angoissé pour ce premier jour ?
Vous ... hum puis-je te tutoyer, Jeanjakou ? Tu va vite avoir un tas de groupies à tes basques, joli coeur que tu es, surtout si tu brilles sur le terrain et marque le but !
Devant les compliments d'Ombeline, Jeanjakou franchit le rubicond et balbutia une réponse à ses questions :
Angoissé ? Pas du tout Mada... Ombeline ! Et oui, vous pouvez m'tutoyer !
Il bomba son petit torse et ajouta d'une voix tremblotante :
Et je compte bien marquer, oh oui alors !
Puis, le second arbitre prit la parole et le mit en garde qu'Ombeline était "chasse gardée". Jeanjakou plissa le nez, circonspect et ne comprenant pas bien l'expression employée par Lou. Chasse gardée, comme les lapins que le braconneur ramenait en cachette à sa mère ? Mais Jeanjakou n'avait pas envie de ramener l'arbitre à sa maman ! Le petit Sarladais ouvrit la bouche pour éclaircir la situation, mais la dame artésienne expliquait déjà à l'arbitre bougon qu'il ne lui faisait pas la cour. Pas la cour ! Ben évidemment qu'il ne lui faisait ni la cour, ni la chasse, ni la chasse à courre ! Tss...
Soudain, le monsieur Lou se dirigea vers une fille de Castillon à moitié à poil ("tiens, la madame a les flotteurs plus hardis que maman !"), ce qui avait l'air de contrarier Ombeline.
Voyez-vous jeune homme, certains tentent déjà d'amadouer l'arbitre par quelques habiles stratagèmes.
Et bien, me concernant, cela ne fonctionnera pas ainsi, pas de chance cela a l'effet inverse.
Jeanjakou leva le nez vers elle :
Y'a toujours des dames à moitié nues sur le terrain ? Je croyais qu'elles étaient plus dans les étuves, les madames pas trop habillées, moi !
Jeanjakou reçut alors un bisou de bonne chance sur la joue. Il rougit de plus belle (il allait éclater, c'était sûr !).
M... Merci Om... Ombeline !
Il salua la belle Artésienne qui s'éloignait pour régler quelques affaires, salua l'arbitre qui s'époumonait à s'en donner soif (hein ?) et trottina à son emplacement. Le match allait bientôt commencer, il n'allait tout de même pas rester planter comme un gland au beau milieu du terrain !
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Allez Sarlat !