[Champion des saisons] Sarlat vs Bertincourt

C'est pris d'un gros rhume que LeKaiser se rendit au stade. Un trophée des saisons, un mélange de tout, rien de mieux pour tomber malade... Foutu pays. A moins que ce ne soit les revers du plongeon dans la boue... Malin l'artésien, c'est un coup que le rouquin n'avait pas vu venir.

Se tournant vers les sarladais qui l'avaient accompagné.

Les gars, bous y sobbes. Puis de sortir un mouchoir. *PFFFUUUUUUU*

A l'attention de l'arbitre du match.

Oui Izb, c'est Arthabagor qui est le cabitaine. Boi je beux bas.

Et à celui-ci.

Arth, t'es bignon, tu be debandes bas des berbeilles hein...

*PFFFUUUUUUU*

LeKaiser était mal au point, blanchâtre. Tout juste de quoi tenir sur pied. Murmurant :

Bibebent qu'on en fibisse que je retourbe be coucher...
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Lekaiser approche, alors que l’Highlander s’évertuait expliquer que vu les prix pratiqué par les tisserands, il est hors de questions qu’il bousille une chemise pour une vessie de porc que ce soit en finale ou pas….

Le caiptean, ‘fin le vrai, confirme à l’arbitre que Arth sera bien caiptean à la place du caiptean, pour cette rencontre. Mais, ce que l’Ecossais avait pris pour une sorte d’exercice de stage ponctuel, semblait virer en un remplacement qui pourrait duré …duré… un certain temps.
« Arthabagor »….P’tain !! il en tenait une bonne crève, et jamais son prénom lui ait semblé aussi ridicule que l’entendant prononcé ainsi…
- Arth t’es bignon….Mortecouilles, on croirait entendre parler Sperber….Tu be debandes bas des berbeilles hein….
Soupire….une soudaine envie d’employé la technique du « rebrousse –chemin »
C’est son premier match en tant que capitaine,….lors d’une finale,….contre une équipe qui est très loin d’être constitué de cul-de-jatte dirigée par un manchot….
- Foupoudav' …..murmure-t-il. Puis regardant Lek dont le nez commence a prendre la couleur d’une framboise…T’attends pas à un miracle non plus…..
Que diable venait-il faire dans cette galère?….

L’highlander regarde le bout de ses bottes, pensif.
Il va vraiment falloir se creuser le citron pour ce match, et y’a pas grand chose qui frétille dans le bocal.
Et ça, c’est quoi ?....
- Heuuuuuu..pa gondé…hin….Meyi tooooouuuu zentille…Dis pas wataténé Meyi…hin ?

L’Highlander se passe la main sur le visage, semblant chercher quelque chose ou quelqu’un dans les alentours.
- Interprète ?! …..IIIIIINTEEEEEEERPRETTTEEEEEEEE !!!!!
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Jehanne ne savait absolument pas où elle se trouvait...
Enfin une taverne ici ou ailleurs ça restait une taverne après tout !
Mais alors qu'elle écrabouillait gentiment les petons d'un gentilhomme, on lui demanda de quitter les lieux malgré ses revendications.

Nan c'est même pô brai d'abord que j'suis saoule... *hip's*
Z'ai le hoquet !

Mais alors qu'elle titubait en clamant son innocence en pleine rue du style...

Saoule moiiiiiiiiiii !!!
Jamais vous *hip's* me *hip's* saoule trouverez...

un passant qui ne comprit que quelques uns de ses mots lui indiqua une direction, et Jehanne croyant y trouver une autre taverne, se trouva fort dépourvue quand elle arriva sur un stade... de soule...
Elle avançait suivant la démarche du crabe et se retrouva près d'un Sire qui s'égosillait...

Interprète ?! …..IIIIIINTEEEEEEERPRETTTEEEEEEEE !!!!!

Relevant ses manches tout en essayant de rester debout...

Toi mon gars, si tu me transperces encore les oreilles comme ça, j'donne pas cher de ta peau... *hip's*

Qu’est ce que c’est encore que ça ?
Une donzelle aussi avinée que le Danois dans une de ses soirées aux Amazones un soir de pleine lune.
Elle s’approche de lui et le toise tentant de se donner un air méchant.
L’Highlander la regarde, de la tête aux pieds, et hausse les épaules et lève les yeux au ciel en soupirant.
- Tha sin math….. (*) causes toujours la belle,….J’te rappel que les baffes, c’est plus facile a recevoir qu’a donner, alors te loupes pas…..

Il jette un dernier œil sur l’ivrognesse, puis se tournant vers le Danois:
-Søren,…J’te la laisse…. il la désigne d'un signe du menton,...tête dure et la fesse molle, tout le contraire de ce que tu aimes …


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Pas le temps de relever l'affront...
Alors que la soldate relevait son bras pour frapper le malotru criard, elle perdit le peu d'équilibre qui lui restait encore et échoua dans les bras du Capitaine de l'équipe de soule Bertincourtois.

Ohhh Cap'tain... Lieut'nant... Am*hip's*ral...
Vous z'ici... je vous croyais... enfin peu importe. Z'êtes venu pour me sauver hein !!! Nan... mais mais mais... y'a un Sire qui a *hip's* mal parlé de mon séant. Pire que vos remarques sur mes soi-disant p'tits seins ça, moi j'vous l'dis !!!

Se redressant comme elle pouvait en tiraillant sur les vêtements de Lou, Jehanne crut entrevoir une Ombeline qui, si elle avait eut deux arbalètes à la place des yeux, aurait à coup sûr transpercé la soldate d'un seul coup d’œil.

Ohhhh... Vicomtesse... c'est pas c'que vous croyez !
Je ne fais que remplir mes fonctions de Grande sommelière d'Artois en goûtant les spécialités du coin... si si...

La discussion allait bon train … Le « Mais vous êtes particulièrement en beauté aujourd'hui vous! » retient son attention. Elle répondit par un sourire, accompagné de pommettes rosies … et d’un merci étouffé. Des compliments de ce genre faisaient toujours plaisir mais elle jeta rapidement un noeil sur son tendre, sait-on jamais sur la manière dont il prendrait la chose … Elle connaissait son Art particulier de la Diplomatie. Petit soupir de soulagement en ne le voyant pas raccourcir de quelques pouces le Charmeur adverse. Elle évita de se mêler des désidératas subites de Lou sur la tenue nouvellement protocolaire « torse nu » … et secoua simplement la tête en levant les prunelles vers les cieux.

Bonjour Ewy...Bonjour Lucie et Edwin.
En forme j'espère?

Pour la soule, toujours !

Bonjour Ewy, ben ça tombe pile poile car je sens que cela sera animé !
Légère déformation de son minois quand la léchouille se plaqua sur ce dernier. GRGRGRGRG, ah ces vilaines traditions.

Omby va prendre ta place sur l'aile et toi tu te retrouveras au centre de l'attaque.

Pas de souci, tant que je peux cogner quelques personnes au passage, tout me va.

Oui, Messire le Capitaine a peur pour ma pomme … D’ici que je me retrouve rapidement sur le banc de touche. Tssssssssssss

Et puis sur ces bonnes paroles, voilà que Jo entra dans la danse et fit le joli cœur avec Ewylan. Ombeline secoua de nouveau la tête et songea que les hommes ne changeaient point. La suite fut tout autant animée avec l’arrivée hum avinée du Poulpe. Toutefois, alors qu’elle s’apprêtait à la saluer avec le sourire aux lèvres, son rapprochement soudain avec son tendre, changea la donne du tout au tout. Elle la fusilla du regard, le nez se plissa, le sourcil gauche se haussa.

Ohhhh... Vicomtesse... c'est pas c'que vous croyez !
Je ne fais que remplir mes fonctions de Grande sommelière d'Artois en goûtant les spécialités du coin... si si...

Hum …. Et cela consiste à déshabiller mon compagnon, cette fonction ?
Et quelle est cette histoire encore de petits seins ? J’en apprends de belle ce jour !

Nouveau plissement de nez.
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Bon, voilà que jo faisait du gringue à Ewy.

Mes salutations à vous le Solitaire, Blondinet, Msieur-Dame les anciens arbitres plus arbitres, Msieurs-Dames les inconnus ! Vous allez bien en cette journée ensoleillée ?

Bonjour Jessie, heureux de te revoir.

Les arrivées continuaient à se succéder.
C'était au tour de LeKaiser de pointer son nez, enfin son rhume surtout.

Pour te rendre service et afin d'abréger tes souffrances, on peut, si tu le souhaites bien sûr, t'expédier rapidement à l'infirmerie afin que tu te sentes mieux.

Une petite, probablement de l'âge de leur puce, fit son apparition près d'Art.

" Heuuuum.. pa gondé.. hin... Meyi touuuu zentille.. "
" Dis.. pas wataténé Meyi.. Hin ? "

- Interprète ?! …..IIIIIINTEEEEEEERPRETTTEEEEEEEE !!!!!

Rho Art....

Lou se baissa et prit la demoiselle dans ses bras.

Elle te dit que tu ne dois pas la gronder, qu'elle est gentille et qu'elle se nomme Meyi.
Si j'ai bien saisi la fin, elle doit avoir peur que tu la mandales.

Puis s'adressant à la blondinette :

Alors ma puce, tu t'es perdue? Où se trouve ta maman?
J'ai une fille de ton âge qui se trouve là bas, tu pourras t'amuser avec elle si tu veux?

Mortecouille, le restant de la colère d'Aristote, le poulpe, le rhizostome venait de faire une apparition remarquée et elle s'agrippait à ses vêtements.

Ohhh Cap'tain... Lieut'nant... Am*hip's*ral...
Vous z'ici... je vous croyais... enfin peu importe. Z'êtes venu pour me sauver hein !!! Nan... mais mais mais... y'a un Sire qui a *hip's* mal parlé de mon séant. Pire que vos remarques sur mes soi-disant p'tits seins ça, moi j'vous l'dis !!!
Ohhhh... Vicomtesse... c'est pas c'que vous croyez !
Je ne fais que remplir mes fonctions de Grande sommelière d'Artois en goûtant les spécialités du coin... si si..

Rhooo...mais t'es pleine comme une huitre....Wouah, tu refoules sec du goulot toi. Lâche moi et recule, tu vas souler la petite rien qu'en ouvrant le bec.

Hum …. Et cela consiste à déshabiller mon compagnon, cette fonction ?
Et quelle est cette histoire encore de petits seins ? J’en apprends de belle ce jour !

Mais non mon ange, ça va aller.
Arf...les petits seins, c'est lors de sa venue pour la gazette. J'ai comparé un amiral sans caraque à une femme sans poitrine et j'ai dû rajouter un truc gentil, genre tu es bien placée pour comprendre.
Bah quoi, on devine quand même bien qu'elle n'a pas de gros seins contrairement à toi.

Bon sujet qui commençait à craindre du boudin et valait mieux noyer le poisson à défaut de tordre le cou au poulpe.

Hum...Y aurait il un fût d'eau dans le coin que je rafraichisse les idées à la dame?
Et toi ma puce, qu'est ce que je vais faire de toi?
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Main en porte parole et de repondre a Arth : Ca va a part les couleurs ! puis de se preparer.... Ravie elle bise Enigma quand elle passe pres d'elle en lui souhaitant bonne chance puis tourne les yeux vers sa fille.

Arrêt sur image de Stell qui s’aperçoit que sa fille n’est plus auprès d’elle. Petit grognement de la belle qui lève les yeux et fait un tour d’horizon avant de s’arrêter son regard sur le terrain et d’éclater de rire en entendant hurler Arth.

Le temps d'arriver en petit sprint jusqu’au groupe et de s’arrêter prés de Arth et Mely avec un sourire amusée que sa fille etait dans les bras d'un homme qui semble au prise avec une.. voir deux femmes.

Bonjour a tous... Elle profite pour faire la bise a Arth ça va toi ? et de se tourner vers l'homme qui porte sa fille.

Je suis la maman... Stelliem de Castillon... enchantée..

Puis de regarder sa fille en haussant un sourcil interrogateur.

Melyane d’Eirbal, dit moi dans ma phrase « Ne t'eloigne pas Melyane.» c’est quoi que tu n'as pas compris ?

Elle la regarde et retient un sourire en la voyant faire puis lui tend les bras.

Je vais vous la recuperer messire... Aller vient là chipie... On va les laisser faire le match et les encourager... Et si tu veux faire des trous c'est apres le match d'accord ?
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Bonjour a tous...
Je suis la maman... Stelliem de Castillon... enchantée..

Melyane d’Eirbal, dit moi dans ma phrase « Ne t'eloigne pas Melyane.» c’est quoi que tu n'as pas compris.

Je vais vous la recuperer messire... Aller vient là chipie... On va les laisser faire le match et les encourager... Et si tu veux faire des trous c'est après le match d'accord ?

Enchanté dame, je suis Leportel62 dit Lou, capitaine des soiffards. Comme vous pouvez le constater, au moins une mérite bien son titre.
Qaunt à votre fille, je pense qu'elle a tout compris car elle n'a pas été très loin.

Lou redonna la puce à sa maman.

Bon, je pense qu'il est temps de penser à la soulabic.
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Ce petit séjour chez les pingouins, enfin sarlamandres bidules l'avaient requinqué ! Sieste, bibine, partie fine et compagnie ... enfin partie fine, pas certain qu'il est réussi à marquer des buts, plus aisé pour lui de s'enfiler des chopines et finir rond comme une queue de pelle. Toujours est-il que le pépère avait une pèche d'enfer et ne se lassait pas de le crier haut et fort durant tout le trajet les menant au stade des quatre saisons.

Le Grand et Vaillant Hildago de Sesdames avait découvert dernièrement l'atout d'importance que fut le port de son costume. Dorénavant, les pouliches le reconnaissaient de suite partout où il avait le malheur ou le bonheur de poser son panaris quelque part ! La dernière, il l'avait entendu piaffer d'une voix aiguë surjouée des AAAAAAAAH, lui, lui, lui, je le veux ! ... Prends moi mon étalon, mon hidalgo, mon don Juan, ma chopine ...
Mais bon cela ne put se faire en raison de son déguisement; pas évident de sortir ses outils de combat avec un tel attirail. Ce ne fut que partie remise et pour ça elle fut bien remise, la belle avait disparu et il dut se taper la glande pinéale seul.

Revenons au monde soulesque. Donc, à son arrivée, il reluqua d'éventuelles futures proies puis décida de revêtir l'un de ses habits de lumière afin d'augmenter ses chances de séduction.



Il revint en longeant les tribunes, mode "déplacement à la Bayard, à savoir mode crabe". Faut dire qu'il n'avait aucune envie de se faire placarder par l'major de pacotille, pas du tout sa tasse de cervoise ... Lui l'aimait les placages par de belles pouliches bien pourvues, bien en chair, bien, enfin vous avez compris quoi ... Les mâles en rût, très peu pour lui. D'ailleurs, il s'mandait si cette animosité à son égard du Major ne cachait pas quelque chose de louche ... Un désir refoulé pour sa fiole ???

Regards vitreux mais avides vers la gente féminine. Objectif en vue. Il repéra bien vite la dame de compagnie qui n'avait pas l'air d'être bien éveillée encore. Une occasion rêvée que d'en profiter et en plus elle parlait de ses ni-bards. C'est tout naturellement qu'il décida de se porter à son secours !

Vous z'inquiètez pas l'major, je vais m'en z'occuper de la gazelle moué.

Le Jehanne se retrouva illico presto dans ses paluches, et il en profita pour tâter la marchandise... Faut bien vérifier son état d'santé après tout.

Zeti qu'elle z'inquiète pas le poulpe, zety qu'elle a tout ze qu'il faut pour zatisfaire le grand tombeur de zes dames. Moué petiots zou gros les nénés, j'aimeuuuuuuuuuuuu za.

Lui souffla-t-il de son haleine de chacal tout en postillonnant au passage des restes de pâtés de son encas.

Torse nu? Et c'est reparti! en moins qu'il n'en faut pour dire "Bertin, je ne regrette plus rien, je suis devant ce mur gris", la chemise est tombé. Les muscles saillent. Enfin…pas tant que certains…mais oui, on peut dire qu'ils saillent quand même. Le duvet blond se voit à peine entre les deux collines si peu vallonnées comparé à certaines coéquipières.

Bon! Reste l'ultime question…Le bras en écharpe…Le reliquat du combat de lutte…Je fais quoi avec ça moi? Si Syu me voyait, nul doute que ses lèvres se fronçeraient, que ses yeux s'aminciraient et qu'elle avancerait vers en disant en disant, d'un air résolu : "dis-donc le danois, tu crois que je me suis échiné à soigner cette blessure avec tant d'ardeur pour que toi, mossieu, tu ailles tout gâcher en te vautrant dans la boue avec ta bande de gars à moitié saoul?". Ouais! Elle aurait eu raison Syu. Alors… J'enlève la bande de tissu d'autour de mon cou, et je garde le bras bien à l'abri. Pas question de me montrer affaibli cependant.

- Je vous préviens! Comme dirait un ancien commissaire aux mines du Périgord… qui s'y frotte s'y pique! Les attelles sont en métal! De celui qu'on se sert pour forger les épées et les armures! Alors, à bon entendeur salut!

Mince! Il y a encore ces deux-là. Qui ça? Les deux paysans qui s'occupent de soigner la pelouse, ranger et nettoyer le vestiaire, parait-il venir protester devant les bureaux des mines à ce qu'il parait.

- Hep vous deux-là! J'ai parlé d'envahissement du terrain en cas de victoire… Mais c'est pas encore dans la poche hein! Aussi, comme diraient certaines personnes qui sentent la rose…Auriez-vous l'aimable obligeance de pousser votre séant en dehors des limites du champ de bataille nobles sires?

Je jette un regard en direction de Eni qui vient d'arriver. Je m'approche d'elle et lui murmure.

- Bon Eni… Tu vois la donzelle là-bas? Tome II du corps arbitral? Quoi qu'il arrive, il faut absolument qu'elle ne finisse pas la partie intacte! Je t'explique… On va la garder à Sarlat un moment. C'est toujours bon d'avoir de bonnes relations avec les arbitres de soule avant le début de la saison. Et puis tu as entendu Arth? Moi, je dois m'occuper d'une tête dur avec la fesse molle. A quel niveau tu crois que je vais placer mes coups pour la culbuter au sol hein?

J'envoie un petit clin d'oeil à la mioche et je me mets en position. Numéro 6…même si je ne suis pas un numéro!* Je salue la personne en face de moi et, en toute courtoisie, je la met en garde.

- Vous savez que... Vous ne passerez pas** hein?

Me revient en tête alors les consignes que l'on me donne à l'entrainement... "Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève... Vous tiendrez jusqu'à ce qu'on vous relève***". En attendant, il n'est pas encore question que je m'allonge moi!


* Patrick MacGoohan dans la série "Le prisonnier"
** Gandalf face au Balrog dans "La communauté de l'anneau"
*** Ordre donné au Major Howard. "Le jour le plus long"
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Réengagés ! Réengagés, ils avaient été et pas pour des peccadilles ! Le nouveau Capitaine des HSB avait sorti les petpets et même promis logement et boustifaille sur place ! Bien que l'un des nains avait fait la fine bouche, en voulant rajouter quelques désidératas, les nains sauveteurs avaient signé le papelard les liant un trimestre de plus avec cette bande de fous des gnons et de vessies.

Ce furent la bouche en coeur, et le verbe haut qu'ils se rendirent au lieu indiqué. Bien entendu, pour ne rien changer en leurs habitudes, l'on pouvait entendre de loin leur éternel chant, histoire de s'annoncer.

C'est le pin pin, c'est le pouet pouet
C'est le pin-pouet pouet des Maîtres Nains Sauveteurs
Qu'on entend pin, qu'on entend pouet
Qu'on entend pin-pouet, les Maîtres Nains Sauveteurs.
C'est le pin pin, c'est le pouet pouet
C'est le pin-pouet pouet des Maîtres Nains Sauveteurs
Qu'on entend pin, qu'on entend pouet
Qu'on entend pin-pouet, les Maîtres Nains Sauveteurs.

En retard, en retard, très en retard qu'étaient nos familiers nains sauveteurs, du moins le pensaient-ils en voyant déjà une femme en un sale état et dans les bras du benêt à bouteille ... Nainwak en eut la mourtade qui lui monta au pif.


Ah, ben mâte là bas !!! On nous marche encore sur nos plates bandes !!!
Ça recommence comme avec les Thouarsabouks !

Fichtre, Nainwak, c'est de la forfaiture !
Le Lourdaud qui s'y met !!! On ne va pas être payé à cause de ce bras cassé. J'ai pas d' quoi rembourser la note d'hier de l'aubergiste moué. C'est qu'on s'en est enfilé de la bonne pitance et d'la vinasse.

Le nain se mit à pleurer comme une vraie madeleine, reniflant au passage de grosses morves.

Chiale, chiale, chiale tu pisseras moins ce soir. Bon, vu que c'est moi, le chef, le cerveau, la cellule grise, et ben ton chef a trouvé ! On va lui faire sa misère à la bibine. Il va m'entendre ce lourdaud, tu vas voir.

C'est vrai, Nainwak ?

Evidemment ! Allez, ravale ta morve, go go go.


Après un rapide regard de connivence, les deux nains, ni une ni deux filèrent en direction de l'homme bouteille et de la barbaque entre ses bras.

Dis voir la Gigue !
Oui, toi, le mec là haut.

Braillait le nain au Rufus devant lui.

C'est quoi ça !

Désignant Jehanne.

J'aime pas qu'on piétine mes plates bandes la Grande Gigue, hein ! C'est MA barbaque là, la mignonne là. Alors, je vais être sympathoche pour cette fois car on bosse pour l' même patron, hein. J'vais éviter de te péter illico les rotules, et d' presser ce qui t'sert de décoration la dessous mais va pas falloir dérailler comme ça.

TOI, ton rayon c'est d'amuser la galerie en faisant l'bênet, ce qui te va comme un gant, j' dois dire et MOI, mon rayon, de gérer les blessés durant l'match. Capiche la Gigue ? Tu as tout compris ou faut que je répète un coup ?

Regard vilain mais alors très vilain du nain.

Et Nainwak, foue lui-en une quand même ! Y'a pas de raison.
Faut pas s'laisser bouffer par des couillons pareils !!! Tape, tape, tape, que j' te dis.

Laisse moi faire, je t'dis !
Tu vas encore tout faire foirer. On n' va pas s'faire la Mascotte de l'équipe avec laquelle on bosse. T'es pas arrangé du ciboulot non plus, toi. S'il faut s'le faire, ça s'ra à la troisième mi-temps !

Nainwak reluqua le Rufus.

Capiche la Grande Gigue ?
Va pousser d'la voix et faire tes pas d' danse, grande folle.
J'suis un champion de compét de boxe poids nain lourd léger moué, alors faut pas trop m'défriser les oreilles comme ça, si tu veux qu'on cause, on causera après ... J'en ai déjà cartonné pour moins que ça. Les infirmiers de Thouars doivent pas encore s'en remettre ! Pour l'heure, avec mon gars, on embarque la blessée.

Dit-il d'un air décidé, et commença à tirer les guiboles de Jehanne vers lui.

La truffe de la Vicomtesse faisait des sacrés plis ce qui ne présageait rien de bon... surtout quand sa moitié commença à s'enfoncer bêtement en parlant de ses seins...
Pour une fois, Jehanne était ravie de se faire enlever par le Rufus. Elle le laissa même tâter la marchandise sans trop riposter, malgré les postillons, trop intriguée par ce que venait de dire le Capitaine.

Vous trouvez que la Vicomtesse a des gros... ahhhhhhhhhhh !!!
Lâchez moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Des nains sauveteurs venaient de lui attraper les gambettes et Jehanne commençait à regretter les mélanges d'eau de vie qu'elle s'était enfilée à tour de bras sans compter la dernière bouteille qu'elle avait séché d'un coup.

Y'a l'sarlanoix qui r'monte !!!
Au secours !!!!!

Capiche la Grande Gigue ?
Va pousser d'la voix et faire tes pas d' danse, grande folle.
J'suis un champion de compét de boxe poids nain lourd léger moué, alors faut pas trop m'défriser les oreilles comme ça, si tu veux qu'on cause, on causera après ... J'en ai déjà cartonné pour moins que ça. Les infirmiers de Thouars doivent pas encore s'en remettre ! Pour l'heure, avec mon gars, on embarque la blessée.


Le pépère avait cru entendre quelque chose beugler mais trop affairé à laisser ses paluches explorer le relief de la Jehanne, il n'y prêta guère attention jusqu'au moment où le ton haussa et qu'on tenta de lui maronner sa pouliche.

Vous trouvez que la Vicomtesse a des gros... ahhhhhhhhhhh !!!
Lâchez moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Il mira vers le sol, en éjectant au passage une chose visqueuse et verdâtre du gosier.

Hola hola le Nabot là !
Va pas falloir croire qu'elle va s'taper un vermisseau pareil la Jehanne.
Ze qui l'intéresse zey du lourd, zety du vrai mâle, hein, pour zur d' zur !
Elle connait déjà l'Grand Hildago, la Poulpette, bonté d'mère et crois-moua l'asticot nerveux là, fauty descendre zun poil zne dezzous zavec moua.

Malaxage au passage du relief entre les paluches, histoire d'montrer qu'il était bien l'proprio de la pouliche.

Y'a l'sarlanoix qui r'monte !!!
Au secours !!!!!

J'zuizze là !
Pas d'crainte, SuperRuru azzureuuuuuuuuuuuu !!!

Soudain, le pépère tira un coup, non pas ce que vous songez bande pervers ! Il la tira vers elle pour que le nabot lâcha la gambette de Jehanne.