Ylalang
Le froid avait depuis quelques semaines répandu son manteau de givre sur les plaines champenoises. Les champs étaient désormais au repos, en attente du temps clément printanier, et désormais toutes les ressources des paysans se tournaient à la thésaurisation de leurs récoltes et de leurs fruits pour passer l'hiver.
La vicomtesse avait quitté les terres d'Avize delestées de leurs grappes de raisin rougeoyantes, et les maitres de chais avaient affirmé à la noble que la récolte était bonne, que le vin serait délicieux l'an prochain. Satisfaite, ayant donné l'assurance a ceux de ses terres qu'ils auraient de quoi passer l'hiver, elle avait rejoint Reims avec ses enfants et Catheolia pour y passer la partie la plus froide de la saison.
Même si la capitale n'était pas des plus actives, il y aurait l'assurance de pouvoir s'occuper un peu, faire les magasins, ou bien voir les nobles se bagarrer au ban.
De retour des festivités du Lavardin, c'était un majordome soucieux qu'elle avait retrouvé à Reims, qui avait recruté quelques hommes d'armes supplémentaires après avoir constaté que certaines personnes rodaient non loin de l'Hotel Melani. La vicomtesse avait alors haussé les épaules, laissant la gestion de ce genre d'ennui à l'Anglais. Qui sait si ce n'était pas simplement des mendiants appatés par les déchets des cuisines, ou des curieux voulant admirer le faste d'un hotel nobiliaire...
Rituellement, Ylalang sortait avec Catheolia le matin pour aller flaner sur la grand place de Reims. Camelots et marchands de toutes sortes y affluaient et tentaient d'appater la clientèle riche ou moins riche. L'odeur alléchante des miches de pain embaumait l'air, agrementé des odeurs piquantes des vendeurs d'épices. Ce matin là, Lorenzo avait demandé à se joindre à la promenade matinale de sa mère, prenant à coeur sa charge de page. La jeune Eilinn elle restait sous la surveillance assidue de ses nourrices, trop petite encore pour apprécier ce genre d'activités.
Ainsi, Ylalang, Catheolia et Lorenzo, avec un peu plus loin deux hommes d'armes chargés de veiller sur leur sécurité, étaient en goguette dans les allées marchandes.
Un marchand retint plus particulièrement l'attention de la vicomtesse, qui regardait avec envie et fascination l'étalage offert à sa vue.
Allez ma bonne dame, en provenance de Grasse et de Menton, nos plus belles effluves de rose et de fleurs !
Elle qui ne jurait que par la senteur délicate de la fleur d'oranger, allait-elle se laisser tenter par d'autres fragrances fleuries ou fruitées ? Portant à son nez les délicats flacons pour en sentir les senteurs, elle se tourna vers Catheolia pour demander son opinion.
Alors, qu'en dis-tu ?
[hrp : ouvert à tous]
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RPartage, site de partage des RP des RR
La vicomtesse avait quitté les terres d'Avize delestées de leurs grappes de raisin rougeoyantes, et les maitres de chais avaient affirmé à la noble que la récolte était bonne, que le vin serait délicieux l'an prochain. Satisfaite, ayant donné l'assurance a ceux de ses terres qu'ils auraient de quoi passer l'hiver, elle avait rejoint Reims avec ses enfants et Catheolia pour y passer la partie la plus froide de la saison.
Même si la capitale n'était pas des plus actives, il y aurait l'assurance de pouvoir s'occuper un peu, faire les magasins, ou bien voir les nobles se bagarrer au ban.
De retour des festivités du Lavardin, c'était un majordome soucieux qu'elle avait retrouvé à Reims, qui avait recruté quelques hommes d'armes supplémentaires après avoir constaté que certaines personnes rodaient non loin de l'Hotel Melani. La vicomtesse avait alors haussé les épaules, laissant la gestion de ce genre d'ennui à l'Anglais. Qui sait si ce n'était pas simplement des mendiants appatés par les déchets des cuisines, ou des curieux voulant admirer le faste d'un hotel nobiliaire...
Rituellement, Ylalang sortait avec Catheolia le matin pour aller flaner sur la grand place de Reims. Camelots et marchands de toutes sortes y affluaient et tentaient d'appater la clientèle riche ou moins riche. L'odeur alléchante des miches de pain embaumait l'air, agrementé des odeurs piquantes des vendeurs d'épices. Ce matin là, Lorenzo avait demandé à se joindre à la promenade matinale de sa mère, prenant à coeur sa charge de page. La jeune Eilinn elle restait sous la surveillance assidue de ses nourrices, trop petite encore pour apprécier ce genre d'activités.
Ainsi, Ylalang, Catheolia et Lorenzo, avec un peu plus loin deux hommes d'armes chargés de veiller sur leur sécurité, étaient en goguette dans les allées marchandes.
Un marchand retint plus particulièrement l'attention de la vicomtesse, qui regardait avec envie et fascination l'étalage offert à sa vue.
Allez ma bonne dame, en provenance de Grasse et de Menton, nos plus belles effluves de rose et de fleurs !
Elle qui ne jurait que par la senteur délicate de la fleur d'oranger, allait-elle se laisser tenter par d'autres fragrances fleuries ou fruitées ? Portant à son nez les délicats flacons pour en sentir les senteurs, elle se tourna vers Catheolia pour demander son opinion.
Alors, qu'en dis-tu ?
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