Maegorn55
[... demain nous serons loin" Proverbe tzigane ]
Il est tôt le matin et pourtant une silhouette perturbe un paysage gelé. La neige n'est pas encore là mais l'hiver s'annonce rude. Les brins d'herbe sont couverts d'une pellicule scintillante. Le jour se lève mais le soleil n'est pas assez chaud pour raviver la terre qui se craquèle. Les chausses fatiguées passent en laissant entendre des bruits sourds.
L'ombre continue d'avancer jusqu'à approcher des environs d'Angoulême.
La campagne contrairement à la ville est déjà éveillée et les paysans se dirigent tous vers la mine si ça n'est pas pour nettoyer leurs terres des vestiges des cultures. La silhouette passe devant eux, non en direction de la ville mais plutôt du Nord de la campagne environnante. De toute façon, son capuchon rabattu sur la tête, ses vêtements passés ou sa cape salie n'invitent pas à la conversation. Elle est fatiguée, si fatiguée...
Le chemin s'efface et se perd dans l'herbe grisée. La silhouette marche et laisse des traces jusqu'à une maison qui paraît inhabitée. Pour celui qui ne connaît pas, c'est par chance qu'il tomberait dessus. C'est ce qu'elle se dit en voyant l'habitat.
Quelques coups sont frappés à la porte et enfin, la porte s'ouvre. La silhouette entre dans la pénombre de l'intérieur et le paysage redevient silencieux.
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Il est tôt le matin et pourtant une silhouette perturbe un paysage gelé. La neige n'est pas encore là mais l'hiver s'annonce rude. Les brins d'herbe sont couverts d'une pellicule scintillante. Le jour se lève mais le soleil n'est pas assez chaud pour raviver la terre qui se craquèle. Les chausses fatiguées passent en laissant entendre des bruits sourds.
L'ombre continue d'avancer jusqu'à approcher des environs d'Angoulême.
La campagne contrairement à la ville est déjà éveillée et les paysans se dirigent tous vers la mine si ça n'est pas pour nettoyer leurs terres des vestiges des cultures. La silhouette passe devant eux, non en direction de la ville mais plutôt du Nord de la campagne environnante. De toute façon, son capuchon rabattu sur la tête, ses vêtements passés ou sa cape salie n'invitent pas à la conversation. Elle est fatiguée, si fatiguée...
Le chemin s'efface et se perd dans l'herbe grisée. La silhouette marche et laisse des traces jusqu'à une maison qui paraît inhabitée. Pour celui qui ne connaît pas, c'est par chance qu'il tomberait dessus. C'est ce qu'elle se dit en voyant l'habitat.
Quelques coups sont frappés à la porte et enfin, la porte s'ouvre. La silhouette entre dans la pénombre de l'intérieur et le paysage redevient silencieux.
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