Edmond..
Citation:
« Tu sais, je pense pas, franchement, qu'il soit aisé pour quelqu'un de censé, de se repérer dans des sentiers aussi... »
...
« Aussi... »
...
« ... »
Censuré, pour le bien de vos yeux.
« Oh puis après tout, on s'en fou. »
Elle continue son chemin. C'était toujours très long et pénible, de voyager à la sauce Naelhysienne. Il fallait prendre en compte plusieurs facteurs fâcheusement chiants. Il fallait se souvenir que nourrissant un extrême dégoût envers les équidés, parce que arrêtons de nous leurrer ce n'est pas beau et ça rend les cheveux gras en plus d'avoir la même odeur que leur écurie. Il était utile de mentionner qu'également, elle n'aimait pas l'eau, c'en était presque phobique, et aussi à causes de l'odeur (ses narines sont très sensibles). Sans compter le fait qu'elle était peureuse, et n'avait aucun sens de l'orientation. Dans tout ça, il fallait voyager à pieds, loin d'une source d'eau, qu'à certaines heures de la journée, et se référer à son pigeon voyageur pour avoir le bon chemin.
La Tartine avait décidé de se rendre en d'autres lieux, oh, pas très longtemps, assez pour se retrouver dans un environnement connu, méditer sur tous les évènements qui on secouer son petit être fragile. Il ne fallait pas trop la tourmenter, une Tartine en sucre, ça se cassait vite.
Elle tapotait du pied, comme une petite enfant. Elle levait les yeux au ciel, baissait son regard sur l'horizon avant de comprendre que nan, il fallait regarder le sol, sinon ça piquait les yeux.
Elle comprit, à se moment, que le chemin serait long jusqu'à la capitale.
Plus tard, encore plus tard. Le temps passait de cette manière, long, trop souvent, mais ponctuer de sautes d'humeur, toujours résolue par la présence du volatile qui était un viel ami. C'était comme parler à un mur, sauf qu'elle avait toujours tord, face aux yeux sévères et inexpressifs de l'animal. J'aimerais vous y voir, vous, à essayer de faire réagir un oiseau aux théories extraordinaire. Il n'y avait plus de mots à ce stade (et c'est probablement mieux ainsi).
La fois suivante où elle leva les yeux, elle se rendit compte qu'elle pouvait regarder haut, qu'elle voyait parfaitement ce petit ciel vil qui sapprête à s'éteindre. Elle avait prévue le coup, et se trouvait déjà à coté d'une auberge. C'était quelque chose de simple, assez modeste, mais, pas difficile la toute nouvelle couronnée dépassa ses préjugés. Elle est tatillonne, la Tartine!
La jeune femme androgyne entra avec précaution dans l'épav... lieu abondant de chambres à l'usage des touristes. Bah quoi, c'est pompeux? Elle fit fit de cette agitation post-beuverie du goûter, elle les envie, un peu, de pouvoir paraître si minable sans s'en soucier, elle ne pourrait pas se permettre, elle prend la route demain.
_________________
Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
« Tu sais, je pense pas, franchement, qu'il soit aisé pour quelqu'un de censé, de se repérer dans des sentiers aussi... »
...
« Aussi... »
...
« ... »
Censuré, pour le bien de vos yeux.
« Oh puis après tout, on s'en fou. »
Elle continue son chemin. C'était toujours très long et pénible, de voyager à la sauce Naelhysienne. Il fallait prendre en compte plusieurs facteurs fâcheusement chiants. Il fallait se souvenir que nourrissant un extrême dégoût envers les équidés, parce que arrêtons de nous leurrer ce n'est pas beau et ça rend les cheveux gras en plus d'avoir la même odeur que leur écurie. Il était utile de mentionner qu'également, elle n'aimait pas l'eau, c'en était presque phobique, et aussi à causes de l'odeur (ses narines sont très sensibles). Sans compter le fait qu'elle était peureuse, et n'avait aucun sens de l'orientation. Dans tout ça, il fallait voyager à pieds, loin d'une source d'eau, qu'à certaines heures de la journée, et se référer à son pigeon voyageur pour avoir le bon chemin.
La Tartine avait décidé de se rendre en d'autres lieux, oh, pas très longtemps, assez pour se retrouver dans un environnement connu, méditer sur tous les évènements qui on secouer son petit être fragile. Il ne fallait pas trop la tourmenter, une Tartine en sucre, ça se cassait vite.
Elle tapotait du pied, comme une petite enfant. Elle levait les yeux au ciel, baissait son regard sur l'horizon avant de comprendre que nan, il fallait regarder le sol, sinon ça piquait les yeux.
Elle comprit, à se moment, que le chemin serait long jusqu'à la capitale.
Plus tard, encore plus tard. Le temps passait de cette manière, long, trop souvent, mais ponctuer de sautes d'humeur, toujours résolue par la présence du volatile qui était un viel ami. C'était comme parler à un mur, sauf qu'elle avait toujours tord, face aux yeux sévères et inexpressifs de l'animal. J'aimerais vous y voir, vous, à essayer de faire réagir un oiseau aux théories extraordinaire. Il n'y avait plus de mots à ce stade (et c'est probablement mieux ainsi).
La fois suivante où elle leva les yeux, elle se rendit compte qu'elle pouvait regarder haut, qu'elle voyait parfaitement ce petit ciel vil qui sapprête à s'éteindre. Elle avait prévue le coup, et se trouvait déjà à coté d'une auberge. C'était quelque chose de simple, assez modeste, mais, pas difficile la toute nouvelle couronnée dépassa ses préjugés. Elle est tatillonne, la Tartine!
La jeune femme androgyne entra avec précaution dans l'épav... lieu abondant de chambres à l'usage des touristes. Bah quoi, c'est pompeux? Elle fit fit de cette agitation post-beuverie du goûter, elle les envie, un peu, de pouvoir paraître si minable sans s'en soucier, elle ne pourrait pas se permettre, elle prend la route demain.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Citation:
Regarder ses pieds, cest finalement un peu la base de la vie dun nain quand ce nest pas subir les quolibets. Mais sil a réussi à shabituer aux derniers, ses pieds le dérangent toujours autant. Pas quils soient moches, non, ce sont des pieds, avec ce quil faut dorteils et de poils. Non, ce qui le dérange réellement, cest de n'être bien que quand il les fixe, de devoir se rompre à moitié les cervicales quand il veut regarder dans les yeux quelquun en étant proche de lui. Ce qui le gêne, cest dêtre plus à son aise, juché sur un tonneau ou une table que debout comme le commun. Personne naime les nains. Dailleurs même ses parents ne laimaient pas, sa mère en est morte de désespoir plusieurs mois après sa naissance, et son père la traité de bâtard plus quà son tour, considérant que jamais il naurait pu produire pareille ignominie et que si la faute incombait à quelquun se devait être à sa femme qui avait été fauté ailleurs. Et malgré tout.. Malgré sa petite taille et ses jambes arquées, malgré la douleur dans sa tête certaines fois, Edmond saime pour compenser tout ce que les autres ne laiment pas.
Et parce quil est nain, et quil fait bien son office, c'est-à-dire amuser la galerie et profiter de léducation dispensée gracieusement par le chanoine du bourg pour lancer quelques piques aux bourgeois imbus deux même, voilà Edmond qui revient du bordel où il a été dépensé quelques pièces pour retourner à lauberge de passage où il loge. Et devant lui, une jeune femme dallure plus que convenable, à lair plus que .. Pitoyable pour ne pas dire perdue. A la tenancière, il demande deux choppes de bière et vient sinstaller face à la Wolback après un simulacre de révérence.
« Gagez gente dame que si les anges avaient lair aussi perdu que vous, jirai moi-même leur montrer le chemin du Paradis solaire ! »
Un instant de réflexion dont il use pour avaler une gorgée de bière avant de reprendre.
« Quoique On vous y laisserait entrer et on mbotterait le cul à lentrée pour menvoyer sur la Lune illico. »
_________________
Regarder ses pieds, cest finalement un peu la base de la vie dun nain quand ce nest pas subir les quolibets. Mais sil a réussi à shabituer aux derniers, ses pieds le dérangent toujours autant. Pas quils soient moches, non, ce sont des pieds, avec ce quil faut dorteils et de poils. Non, ce qui le dérange réellement, cest de n'être bien que quand il les fixe, de devoir se rompre à moitié les cervicales quand il veut regarder dans les yeux quelquun en étant proche de lui. Ce qui le gêne, cest dêtre plus à son aise, juché sur un tonneau ou une table que debout comme le commun. Personne naime les nains. Dailleurs même ses parents ne laimaient pas, sa mère en est morte de désespoir plusieurs mois après sa naissance, et son père la traité de bâtard plus quà son tour, considérant que jamais il naurait pu produire pareille ignominie et que si la faute incombait à quelquun se devait être à sa femme qui avait été fauté ailleurs. Et malgré tout.. Malgré sa petite taille et ses jambes arquées, malgré la douleur dans sa tête certaines fois, Edmond saime pour compenser tout ce que les autres ne laiment pas.
Et parce quil est nain, et quil fait bien son office, c'est-à-dire amuser la galerie et profiter de léducation dispensée gracieusement par le chanoine du bourg pour lancer quelques piques aux bourgeois imbus deux même, voilà Edmond qui revient du bordel où il a été dépensé quelques pièces pour retourner à lauberge de passage où il loge. Et devant lui, une jeune femme dallure plus que convenable, à lair plus que .. Pitoyable pour ne pas dire perdue. A la tenancière, il demande deux choppes de bière et vient sinstaller face à la Wolback après un simulacre de révérence.
« Gagez gente dame que si les anges avaient lair aussi perdu que vous, jirai moi-même leur montrer le chemin du Paradis solaire ! »
Un instant de réflexion dont il use pour avaler une gorgée de bière avant de reprendre.
« Quoique On vous y laisserait entrer et on mbotterait le cul à lentrée pour menvoyer sur la Lune illico. »
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Citation:
Naelhy avait déjà croisé des nains, particulièrement un. Elle ne serait pas dire si il avait été brun, ou roux, peut-être blond. Il lui semblait qu'elle avait toujours vu celui-ci dans le noir ou que si petit par sa taille la lumière ne pouvait pas éclairer son visage. Ou simplement, peut-être, était-ce son défaut de mémoire. Ses yeux se tournent, jusqu'à la direction d'où provient la petite voix qui ne tarit pas d'éloge sur sa pauvre personne. C'était vieux comme le monde le coup du je-tourne-les-yeux-je-te-vois-pas-tu-es-trop-minuscule. Et si le nain était passablement petit, on pouvait admettre qu'il compensait par une grande gueule, par une certaine dignité interdite aux êtres de si petites taille.
Il faisait un peu serf tout de même.
C'tait un peu indescent, de pas dépasser la table...
Son joli minot se plisse, son nez se fronce, quand elle y voit plus clair (on vous a parlé de soucis d'éclairage de la race naine). Il avait une mine de gueux, vêtu à la manière d'un serf, des cheveux qui pourrait être visiblement blonds si ils n'étaient pas sales. Ce n'était pas non plus aussi terrible que ce qu'on rencontrait au détour d'un chemin à la cour des miracles, à la sortie d'un bordel où on est aller chercher sa Belladone. Elle resta pantoise, là, à contempler comme un phénomène divin, les amidales au grand air, la très petite personne.
Et elle rit, non par racisme (quoique c'eut été une candidate parfaite pour ce genre de discrimination), mais par surprise. Et parce que ça avait quelque chose de comique de se faire aborder par un nain à un moment où on ne s'y attend pas, où on était seule, dans une auberge, et que quelqu'un te tend une bière. Alors elle, elle lui rit à la face. La Tartine sarrête net, referme la gueule, attrape la hanse de choppe entre son pouce et son index, effectue un rapatriement de l'alcool au plus près de son enveloppe physique.
« Vous briller davantage par votre langage que par votre taille! »
Et de poser ses petits yeux sur le second spécimen de nain croisé. Elle avait toujours trouvé ça fascinant, un nain, comme si tout le corps essayait de pousser, essayait en vain de gagner encore de la place. Comme si le corps était emprisonné dans ses limites nanesque.
« Je ne peux pas boire, je prends la route demain. Un contrôle et je suis bonne pour l'enfer de la Lune. »
Autant prévenir, non?
« A moins que vous me promettiez de rien cafter. J'ai pas envie de m'faire refoule après m'mettre taper tout le chemin jusqu'au Paradis! »
Son regarde va de droite, à gauche, passant par le centre latéral droit de la pièce en partant de la troisième porte en partant de l'angle du fond à gauche.
« On déconne pas, avec Aristote. »
Qui a un bon billion d'oreilles cachés partout dans le monde. C'est bien connu.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Naelhy avait déjà croisé des nains, particulièrement un. Elle ne serait pas dire si il avait été brun, ou roux, peut-être blond. Il lui semblait qu'elle avait toujours vu celui-ci dans le noir ou que si petit par sa taille la lumière ne pouvait pas éclairer son visage. Ou simplement, peut-être, était-ce son défaut de mémoire. Ses yeux se tournent, jusqu'à la direction d'où provient la petite voix qui ne tarit pas d'éloge sur sa pauvre personne. C'était vieux comme le monde le coup du je-tourne-les-yeux-je-te-vois-pas-tu-es-trop-minuscule. Et si le nain était passablement petit, on pouvait admettre qu'il compensait par une grande gueule, par une certaine dignité interdite aux êtres de si petites taille.
Il faisait un peu serf tout de même.
C'tait un peu indescent, de pas dépasser la table...
Son joli minot se plisse, son nez se fronce, quand elle y voit plus clair (on vous a parlé de soucis d'éclairage de la race naine). Il avait une mine de gueux, vêtu à la manière d'un serf, des cheveux qui pourrait être visiblement blonds si ils n'étaient pas sales. Ce n'était pas non plus aussi terrible que ce qu'on rencontrait au détour d'un chemin à la cour des miracles, à la sortie d'un bordel où on est aller chercher sa Belladone. Elle resta pantoise, là, à contempler comme un phénomène divin, les amidales au grand air, la très petite personne.
Et elle rit, non par racisme (quoique c'eut été une candidate parfaite pour ce genre de discrimination), mais par surprise. Et parce que ça avait quelque chose de comique de se faire aborder par un nain à un moment où on ne s'y attend pas, où on était seule, dans une auberge, et que quelqu'un te tend une bière. Alors elle, elle lui rit à la face. La Tartine sarrête net, referme la gueule, attrape la hanse de choppe entre son pouce et son index, effectue un rapatriement de l'alcool au plus près de son enveloppe physique.
« Vous briller davantage par votre langage que par votre taille! »
Et de poser ses petits yeux sur le second spécimen de nain croisé. Elle avait toujours trouvé ça fascinant, un nain, comme si tout le corps essayait de pousser, essayait en vain de gagner encore de la place. Comme si le corps était emprisonné dans ses limites nanesque.
« Je ne peux pas boire, je prends la route demain. Un contrôle et je suis bonne pour l'enfer de la Lune. »
Autant prévenir, non?
« A moins que vous me promettiez de rien cafter. J'ai pas envie de m'faire refoule après m'mettre taper tout le chemin jusqu'au Paradis! »
Son regarde va de droite, à gauche, passant par le centre latéral droit de la pièce en partant de la troisième porte en partant de l'angle du fond à gauche.
« On déconne pas, avec Aristote. »
Qui a un bon billion d'oreilles cachés partout dans le monde. C'est bien connu.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Citation:
Et puisqu'elle lui répond, c'est que sa présence ne l'indispose pas plus que cela. Allez savoir pourquoi les femmes supportent plus facilement les nains que les hommes. Il n'a jamais eu de mal à se faire accepter des putains, alors cela prouve bien la nature clémente du sexe féminin, à moins que malgré sa taille, il porte beau. Gageons que la première supposition vaut plus que la deuxième. Le cul du nain gigote sur le tabouret pour trouver une assise convenable qui ne vienne pas fatiguer ses jambes plus que nécessaire.
Il observe sans vergogne la jeune femme en face d'elle. Elle n'est pas bien grande non plus, et le visage a plus d'un charme avec sa pâleur évanescente, ses traits fins. Elle est éthérée voire atterrée en l'occurence. Pour quiconque rentrerait dans la taverne en cet instant, le spectacle pourrait être saisissant d'absurdité.
La belle et la bête.
« Au moins, brille-je. Remercions les bonnes grâces d'un homme d'église qui aura eu pitié de votre serviteur, assez du moins pour lui apprendre les jolis mots à dire à une dame. »
Il est vilain. D'ailleurs, c'est sa condition qui l'est aussi. Il est vêtu d'une tenue qui a bien un an voire plus, qui est usée jusqu'à la corde bien que de bonne facture sans être riche. De l'économique voilà tout. Mais il l'est moins que les autres gueux aux alentours, parce qu'il sait parler, lire et écrire et que cela change tout, et notamment la rondeur de la bourse quand on joue les secrétaires à ses heures perdues. Un sourire complice qu'il lui jette.
« Je ne dirai rien, faites moi confiance, foi d'Edmond ! Personne n'en saura rien et ce vieil Aristote pas plus que les autres. Buvons donc ! »
Et comme pour l'inciter aussi à le faire, il s'en reverse une rasade dans le fond du gosier.
« Et que faites-vous ici ? »
_________________
Et puisqu'elle lui répond, c'est que sa présence ne l'indispose pas plus que cela. Allez savoir pourquoi les femmes supportent plus facilement les nains que les hommes. Il n'a jamais eu de mal à se faire accepter des putains, alors cela prouve bien la nature clémente du sexe féminin, à moins que malgré sa taille, il porte beau. Gageons que la première supposition vaut plus que la deuxième. Le cul du nain gigote sur le tabouret pour trouver une assise convenable qui ne vienne pas fatiguer ses jambes plus que nécessaire.
Il observe sans vergogne la jeune femme en face d'elle. Elle n'est pas bien grande non plus, et le visage a plus d'un charme avec sa pâleur évanescente, ses traits fins. Elle est éthérée voire atterrée en l'occurence. Pour quiconque rentrerait dans la taverne en cet instant, le spectacle pourrait être saisissant d'absurdité.
La belle et la bête.
« Au moins, brille-je. Remercions les bonnes grâces d'un homme d'église qui aura eu pitié de votre serviteur, assez du moins pour lui apprendre les jolis mots à dire à une dame. »
Il est vilain. D'ailleurs, c'est sa condition qui l'est aussi. Il est vêtu d'une tenue qui a bien un an voire plus, qui est usée jusqu'à la corde bien que de bonne facture sans être riche. De l'économique voilà tout. Mais il l'est moins que les autres gueux aux alentours, parce qu'il sait parler, lire et écrire et que cela change tout, et notamment la rondeur de la bourse quand on joue les secrétaires à ses heures perdues. Un sourire complice qu'il lui jette.
« Je ne dirai rien, faites moi confiance, foi d'Edmond ! Personne n'en saura rien et ce vieil Aristote pas plus que les autres. Buvons donc ! »
Et comme pour l'inciter aussi à le faire, il s'en reverse une rasade dans le fond du gosier.
« Et que faites-vous ici ? »
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Citation:
Bien sur, que la scène était absurde. Mais Naeva, elle ne savait pas trop ce qui n'était pas absurde, toute son existence l'était, cela commençait par son nom exagérément composé, ça passait par sa fugue et son bref passé faucharde, son poste de secrétaire auprès d'une petite demoiselle, de ses beuveries avec une princesse bretonne, de celle avec un pissenlit, et ses aventures picaresques jamais ne cesserait. Certes, sa vie était absurde, mais était-ce réellement dérangeant? Que nenni, nada, rien.
Elle le toise le nain, elle regarde ses petits pieds, ses petits bras, et fini par la tête (c'est généralement comme ça quand on défigure les gens des orteils à la pointe des cheveux). Sans méchanceté, ou si peu. Elle se le permettait, puisqu'il se permettait de l'aborder, de déranger sa paisible existence.
Et lorsque qu'il lui certifia qu'il ne dirait rien à Tonton Aristote, elle su qu'elle pouvait lui faire confiance.
Alors, elle bu.
« La question, c'est pas tant ce que je fais ici. Moi, je fais que aller et venir. Vous savez que je suis au service d'une Marquise? Oh, non, plus sérieusement, je vais visiter mes nouvelles terres, faire un tour du propriétaire vous voyez. » Et les acquérir, accessoirement « Mais j'les comprend pas, ces routes, je viens de dépasser l'Espagne, me d'mander pas comment j'ai fait m'voyez. »
Tartine sarrêta deux secondes, la mine habitée par une quelconque présence supérieur (un p'tit tic, rien de plus).
« Je vais en Bretagne. » Ce n'était pas si dur à articuler pourtant. « Toi! Non pas toi le nain... Garçon quoi! Apportez-nous à boire! » Et de s'enfoncer dans sa chaise, les yeux fuyant cette image de choppe vide « Ce seront de grandes terres! En tout cas, je m'en occuperais bien comme il le faut. »
De nouvelles choppes viennent remplacer les précédentes, et Naeva, ce truc légèrement pompette, se félicita d'avoir sur regarder plus bas que son nombril.
« Pourquoi vous zonez ici vous? » Elle se baissa vers lui, sur un ton de confidence « Entre-nous... c'miteux, ici. »
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Bien sur, que la scène était absurde. Mais Naeva, elle ne savait pas trop ce qui n'était pas absurde, toute son existence l'était, cela commençait par son nom exagérément composé, ça passait par sa fugue et son bref passé faucharde, son poste de secrétaire auprès d'une petite demoiselle, de ses beuveries avec une princesse bretonne, de celle avec un pissenlit, et ses aventures picaresques jamais ne cesserait. Certes, sa vie était absurde, mais était-ce réellement dérangeant? Que nenni, nada, rien.
Elle le toise le nain, elle regarde ses petits pieds, ses petits bras, et fini par la tête (c'est généralement comme ça quand on défigure les gens des orteils à la pointe des cheveux). Sans méchanceté, ou si peu. Elle se le permettait, puisqu'il se permettait de l'aborder, de déranger sa paisible existence.
Et lorsque qu'il lui certifia qu'il ne dirait rien à Tonton Aristote, elle su qu'elle pouvait lui faire confiance.
Alors, elle bu.
« La question, c'est pas tant ce que je fais ici. Moi, je fais que aller et venir. Vous savez que je suis au service d'une Marquise? Oh, non, plus sérieusement, je vais visiter mes nouvelles terres, faire un tour du propriétaire vous voyez. » Et les acquérir, accessoirement « Mais j'les comprend pas, ces routes, je viens de dépasser l'Espagne, me d'mander pas comment j'ai fait m'voyez. »
Tartine sarrêta deux secondes, la mine habitée par une quelconque présence supérieur (un p'tit tic, rien de plus).
« Je vais en Bretagne. » Ce n'était pas si dur à articuler pourtant. « Toi! Non pas toi le nain... Garçon quoi! Apportez-nous à boire! » Et de s'enfoncer dans sa chaise, les yeux fuyant cette image de choppe vide « Ce seront de grandes terres! En tout cas, je m'en occuperais bien comme il le faut. »
De nouvelles choppes viennent remplacer les précédentes, et Naeva, ce truc légèrement pompette, se félicita d'avoir sur regarder plus bas que son nombril.
« Pourquoi vous zonez ici vous? » Elle se baissa vers lui, sur un ton de confidence « Entre-nous... c'miteux, ici. »
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Citation:
Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt. Entre les deux il se passe des trucs, bref cest lhistoire dun mec entre les deux D'un nain plus particulièrement. D'un nain qui rencontre une jeune noble un peu paumée. Il l'écoute, il la regarde, et soudain, la conclusion se fait. Même si elle est grande, elle a tout l'air d'une enfant, dans ses réflexions, dans ses mots, alors il sourit. Est-il vieux ? Plus qu'elle déjà, et il lui semble qu'elle n'a jamais rien connu même si la chose peut être pompeuse. Un hochement de tête quand ils réceptionnent les nouvelles choppes. Que voilà une agréable compagnie pour un nain qui avait commencé la journée dans une étable ! Une jolie jeune fille, noble de surcroit et encline à payer à boire.
N'importe quel homme aurait profiter de la situation. Perdue, sans escorte. Mais non seulement, Edmond n'est pas n'importe quel homme mais en sus de cela, il n'est même pas n'importe quel nain. La chose se corse puisque l'animal a des principes, et qu'il lui est impossible de brigander ou de violenter la donzelle, sa morale s'y imposant, pourtant ce serait stupide de laisser partir là une occasion de vivre plus aisément. Dieu que les principes sont horripilants. Et il est à ses réflexions quand elle l'en tire avec sa question et sa remarque.
« Pourquoi je .. Mais parce que c'est le village où je suis le mieux payé depuis que je suis parti de la maison paternelle. Et je vous accorde qu'on a pourtant vu .. plus agréable. Notez que le bordel du bourg est mieux tenu et bien plus accueillant, enfin, pour ce que compte mon avis.. »
Un regard jeté en coin à la tenancière, un regard sans équivoque. Les puterelles du bordiau aussi sont plus accueillantes que celle-ci.
« J'ai jamais été en Bretagne. Mais ça doit pas être bien dur d'y retourner si tant est qu'on est .. équipé. Vous devez avoir .. un équipage, un cheval, tout ça.. »
Il en frissonne à l'avance. Comment voulez-vous qu'un nain apprécie un animal qui pourrait le piétiner si l'envie lui en prenait. Foutus chevaux.
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Dans la vie, au début on naît, à la fin on meurt. Entre les deux il se passe des trucs, bref cest lhistoire dun mec entre les deux D'un nain plus particulièrement. D'un nain qui rencontre une jeune noble un peu paumée. Il l'écoute, il la regarde, et soudain, la conclusion se fait. Même si elle est grande, elle a tout l'air d'une enfant, dans ses réflexions, dans ses mots, alors il sourit. Est-il vieux ? Plus qu'elle déjà, et il lui semble qu'elle n'a jamais rien connu même si la chose peut être pompeuse. Un hochement de tête quand ils réceptionnent les nouvelles choppes. Que voilà une agréable compagnie pour un nain qui avait commencé la journée dans une étable ! Une jolie jeune fille, noble de surcroit et encline à payer à boire.
N'importe quel homme aurait profiter de la situation. Perdue, sans escorte. Mais non seulement, Edmond n'est pas n'importe quel homme mais en sus de cela, il n'est même pas n'importe quel nain. La chose se corse puisque l'animal a des principes, et qu'il lui est impossible de brigander ou de violenter la donzelle, sa morale s'y imposant, pourtant ce serait stupide de laisser partir là une occasion de vivre plus aisément. Dieu que les principes sont horripilants. Et il est à ses réflexions quand elle l'en tire avec sa question et sa remarque.
« Pourquoi je .. Mais parce que c'est le village où je suis le mieux payé depuis que je suis parti de la maison paternelle. Et je vous accorde qu'on a pourtant vu .. plus agréable. Notez que le bordel du bourg est mieux tenu et bien plus accueillant, enfin, pour ce que compte mon avis.. »
Un regard jeté en coin à la tenancière, un regard sans équivoque. Les puterelles du bordiau aussi sont plus accueillantes que celle-ci.
« J'ai jamais été en Bretagne. Mais ça doit pas être bien dur d'y retourner si tant est qu'on est .. équipé. Vous devez avoir .. un équipage, un cheval, tout ça.. »
Il en frissonne à l'avance. Comment voulez-vous qu'un nain apprécie un animal qui pourrait le piétiner si l'envie lui en prenait. Foutus chevaux.
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Citation:
Elle aurait pu répondre un truc carrément bête, il sembla d'ailleurs qu'elle tachait de s'en empêché en se mordant la lèvre, là. Voyez, que j'invente rien.
Voyager à cheval?
« Je n'aime pas ces animaux, et d'ailleurs je suis équipée de mon pigeon qui me tient compagnie. » Elle tapote du bout du doigt la petite cage recouverte d'un drap modeste ou Zabelle tombe surement dans les bras de Morphée, ou pas! « Et ça me permet de voir du paysage, à cette époque où les gens peinent à relever le museau du niveau de leur orteil. » N'est-ce pas Enelos, sa première et très regrettée amie qui lui répétait qu'à trop vouloir regarder le ciel on finissait souvent les pieds dans la défection?
Sisi, j'avais bien raison (encore!)
La Tartine boit. La petite a déjà bien vécue, mais elle n'a plus rien d'une éponge et comprend tout de traviole, tire des mauvaises leçons mais se contente davantage d'essayer de toucher les nuages que d'accepter que jamais ça n'arrivera. Elle lisse les pans de sa robe qui dit bonjour au sol, qui la contaminait de toute sa saleté. Et ce fut une scène reposante à contempler quelques instants pour évacuer cette minuscule gêne passagère au sujet de ce voyage. C'était pourtant raisonnable, de juger que les chevaux n'avaient rien en commun avec de puissants animaux, et beaux surtout, hormis la croyance commune qui tombait droit dans le panneau.
« Ces pattes, ces jambes trop musclé, ce petit membre, qui a certes toute son importante mais qui se balade à l'air, et quand il bave c'est une avalanche de mousse qui en sort. Je ne vous raconte même pas l'odeur, ni les dangers pour le gras au niveau des cheveux. »
Le coude posé sur la table, elle se laisse à moitié choir pour mettre son regarde au niveau des petits yeux de nain du nain. Elle prit soin de boire, avant, puis s'exprima.
« Combien de temps cela fait que vous nêtes pas sorti de chez vous... » Enfin de ce bled, elle parut très inquiète à ce sujet d'un coup « J'vous l'dit, parce que vous êtes un chic nain... Vous méritez mieux qu'un bourg décentralisé où mêmes les vaches... » Un rapide coup d'oeil fut donné dans la direction d'un groupe de pintade en rut' « Meme l'toit de l'auberge a l'air de tenir tout l'poids de cette communauté paysanne sur ses épaules! »
Ah, Aristote ne serait pas content!
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Elle aurait pu répondre un truc carrément bête, il sembla d'ailleurs qu'elle tachait de s'en empêché en se mordant la lèvre, là. Voyez, que j'invente rien.
Voyager à cheval?
« Je n'aime pas ces animaux, et d'ailleurs je suis équipée de mon pigeon qui me tient compagnie. » Elle tapote du bout du doigt la petite cage recouverte d'un drap modeste ou Zabelle tombe surement dans les bras de Morphée, ou pas! « Et ça me permet de voir du paysage, à cette époque où les gens peinent à relever le museau du niveau de leur orteil. » N'est-ce pas Enelos, sa première et très regrettée amie qui lui répétait qu'à trop vouloir regarder le ciel on finissait souvent les pieds dans la défection?
Sisi, j'avais bien raison (encore!)
La Tartine boit. La petite a déjà bien vécue, mais elle n'a plus rien d'une éponge et comprend tout de traviole, tire des mauvaises leçons mais se contente davantage d'essayer de toucher les nuages que d'accepter que jamais ça n'arrivera. Elle lisse les pans de sa robe qui dit bonjour au sol, qui la contaminait de toute sa saleté. Et ce fut une scène reposante à contempler quelques instants pour évacuer cette minuscule gêne passagère au sujet de ce voyage. C'était pourtant raisonnable, de juger que les chevaux n'avaient rien en commun avec de puissants animaux, et beaux surtout, hormis la croyance commune qui tombait droit dans le panneau.
« Ces pattes, ces jambes trop musclé, ce petit membre, qui a certes toute son importante mais qui se balade à l'air, et quand il bave c'est une avalanche de mousse qui en sort. Je ne vous raconte même pas l'odeur, ni les dangers pour le gras au niveau des cheveux. »
Le coude posé sur la table, elle se laisse à moitié choir pour mettre son regarde au niveau des petits yeux de nain du nain. Elle prit soin de boire, avant, puis s'exprima.
« Combien de temps cela fait que vous nêtes pas sorti de chez vous... » Enfin de ce bled, elle parut très inquiète à ce sujet d'un coup « J'vous l'dit, parce que vous êtes un chic nain... Vous méritez mieux qu'un bourg décentralisé où mêmes les vaches... » Un rapide coup d'oeil fut donné dans la direction d'un groupe de pintade en rut' « Meme l'toit de l'auberge a l'air de tenir tout l'poids de cette communauté paysanne sur ses épaules! »
Ah, Aristote ne serait pas content!
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Citation:
Contrairement à la croyance populaire et à la légende urbaine, les lemmings ne se suicident pas en masse lors des migrations. Il est vrai cependant que des lemmings tombent des falaises ou dans des étangs simplement à cause de bousculades dues à leur grand nombre.
Ce post ne raconte pas la vie des lemmings de la toundra norvégienne. Toutefois, il parle d'animaux en tout poil et plumes. Un cortège de récipiendaires à puces et autres saloperies toutes plus immondissimes les unes que les autres. Car pour le nain, aucun animal ne trouve grâce à ses yeux que les chats, qui comme lui souffrent de l'accueil loin d'être chaleureux des gens. Pauvres animaux qui ont eu comme lui, l'outrecuidance de naître ainsi et de subir ainsi. Pourtant, il garde pour lui cette réflexion, coupé en celle-ci par les propos de la jeune femme.
En silence, il se contente de croiser le regard céruléen pour ne pas regarder alentours et savoir qu'elle dit vrai, et qu'il aspire à mieux, mais que sa taille a toujours été un ecueil de poids l'empêchant de se construire un meilleur avenir.
« Vous avez raison. Mais où irai-je ? Avec vous. M'accepteriez-vous ? Allons, échange de bons procédés, je vous guide, et vous me sauvez de ce bouge ? »
Il n'y croit qu'à peine, s'attendant au dernier moment à la voir lui rire au visage, ravie de sa bonne farce.
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Contrairement à la croyance populaire et à la légende urbaine, les lemmings ne se suicident pas en masse lors des migrations. Il est vrai cependant que des lemmings tombent des falaises ou dans des étangs simplement à cause de bousculades dues à leur grand nombre.
Ce post ne raconte pas la vie des lemmings de la toundra norvégienne. Toutefois, il parle d'animaux en tout poil et plumes. Un cortège de récipiendaires à puces et autres saloperies toutes plus immondissimes les unes que les autres. Car pour le nain, aucun animal ne trouve grâce à ses yeux que les chats, qui comme lui souffrent de l'accueil loin d'être chaleureux des gens. Pauvres animaux qui ont eu comme lui, l'outrecuidance de naître ainsi et de subir ainsi. Pourtant, il garde pour lui cette réflexion, coupé en celle-ci par les propos de la jeune femme.
En silence, il se contente de croiser le regard céruléen pour ne pas regarder alentours et savoir qu'elle dit vrai, et qu'il aspire à mieux, mais que sa taille a toujours été un ecueil de poids l'empêchant de se construire un meilleur avenir.
« Vous avez raison. Mais où irai-je ? Avec vous. M'accepteriez-vous ? Allons, échange de bons procédés, je vous guide, et vous me sauvez de ce bouge ? »
Il n'y croit qu'à peine, s'attendant au dernier moment à la voir lui rire au visage, ravie de sa bonne farce.
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Citation:
La Blondasse est pensive, son doigts parcours son menton avant d'y trouver la position adéquate, celle qui donnera l'impression d'un grande réflexion hyperbolisée, si ça ce dit au moins. Les vapeurs d'alcools sont montés et Naelhy médite la phrase du nain. Elle l'a prit en pitié, malgré elle. Elle qui avait cette tête aux traits si parfaitement droit, ou chaque courbe représentait une nouvelle joliesse sur lesquels des yeux désireux de belles choses peuvent s'arrêter sans avoir une soudaine envie de rendre leur déjeuner. Ce n'était pas le cas d'Edmond, de ce petit bonhomme qui lui tenait compagnie. Il parlait salement, d'ailleurs il avait l'air tout sale. Il était pas plus grand qu'un enfant de huit ans, même si un enfant de huit ans elle ne savait pas trop à quoi ça ressemblait.
La Tartine avait bien remarqué ses petits yeux de nains si vifs qui suivaient ses mouvements, cet pointe d'espoir qui.. pointait. Elle sourit, parce qu'elle aimait cette attention qu'il lui portait, et l'attention c'est quelque chose qu'elle avait toujours recherché. Ses tenues démodés excentriques, ses petites oeillades douces et cette manière un peu exagérée qu'elle avait de parler ou de se tordre durant une conversation.
Le nain la valorisait avec toute cette attention qu'il lui portait et tout les espoirs qu'il avait.
S'en répondre à la question, faisant durer le suspense. Se faire désirer... pour une fois que ça pouvait marcher.
« Et... vos darons? »
Le ton est plus doux, plus bas, un peu plus empreint d'une certaine nostalgie. Elle se prit à songé à ses parents à elle, mais ça ne dura pas longtemps, car déjà elle songeait à sa pauvre bâtarde soeur qu'elle avait perdue de vue. Ça lui pinça le coeur. Et son frère qu'elle avait croisé pour la dernière fois à l'anniversaire d'une Cerise qui avait organisé cette grande chasse aux blonds.
La Tartine sourit le teint amer. Ses lèvres trempent une nouvelle fois dans la cervoise, attendant que le nain vienne répondre à la question et combler ce silence. C'était toujours un sujet délicat que la famille, elle était bien placée pour s'en rendre compte.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
La Blondasse est pensive, son doigts parcours son menton avant d'y trouver la position adéquate, celle qui donnera l'impression d'un grande réflexion hyperbolisée, si ça ce dit au moins. Les vapeurs d'alcools sont montés et Naelhy médite la phrase du nain. Elle l'a prit en pitié, malgré elle. Elle qui avait cette tête aux traits si parfaitement droit, ou chaque courbe représentait une nouvelle joliesse sur lesquels des yeux désireux de belles choses peuvent s'arrêter sans avoir une soudaine envie de rendre leur déjeuner. Ce n'était pas le cas d'Edmond, de ce petit bonhomme qui lui tenait compagnie. Il parlait salement, d'ailleurs il avait l'air tout sale. Il était pas plus grand qu'un enfant de huit ans, même si un enfant de huit ans elle ne savait pas trop à quoi ça ressemblait.
La Tartine avait bien remarqué ses petits yeux de nains si vifs qui suivaient ses mouvements, cet pointe d'espoir qui.. pointait. Elle sourit, parce qu'elle aimait cette attention qu'il lui portait, et l'attention c'est quelque chose qu'elle avait toujours recherché. Ses tenues démodés excentriques, ses petites oeillades douces et cette manière un peu exagérée qu'elle avait de parler ou de se tordre durant une conversation.
Le nain la valorisait avec toute cette attention qu'il lui portait et tout les espoirs qu'il avait.
S'en répondre à la question, faisant durer le suspense. Se faire désirer... pour une fois que ça pouvait marcher.
« Et... vos darons? »
Le ton est plus doux, plus bas, un peu plus empreint d'une certaine nostalgie. Elle se prit à songé à ses parents à elle, mais ça ne dura pas longtemps, car déjà elle songeait à sa pauvre bâtarde soeur qu'elle avait perdue de vue. Ça lui pinça le coeur. Et son frère qu'elle avait croisé pour la dernière fois à l'anniversaire d'une Cerise qui avait organisé cette grande chasse aux blonds.
La Tartine sourit le teint amer. Ses lèvres trempent une nouvelle fois dans la cervoise, attendant que le nain vienne répondre à la question et combler ce silence. C'était toujours un sujet délicat que la famille, elle était bien placée pour s'en rendre compte.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Citation:
Elle na pas répondu à sa question, pire, elle a sourit en lui posant une question. Enfin, comment peut-il savoir que le sourire ne lui est pas destiné, quil est là pour des souvenirs mais pas pour lui. Il est nain et susceptible, et tous les sourires sont pour lui, les moqueries aussi, il le sait, il le sent. Et cette question.. Nest-ce pas une moquerie de plus ? Pourtant, il répond dun ton quil veut détaché.
« Que voulez-vous savoir ? Ma mère est morte après ma naissance, ma vue vous comprenez, cela a du lui retourner les sangs, voilà ce qua dit mon bien aimé père. Dailleurs, celui-ci ma laissé derrière lui, à la charge dune nourrice, pour mieux convoler avec une jeune femme. Notez que jaurais pu lui en vouloir à cette Sybille, mais être lépouse dun Wolback, ça ne doit pas être simple, alors Dieu laura sûrement puni à ma place. De toute façon, mon père avait arrêté de verser ses gages à ma nourrice depuis un moment quand elle est morte dune saloperie de fièvre, notez que je lai pas attrapé, Dieu ne punit jamais deux fois. Je peux pas être nain et moribond. Et vous ? »
Question de politesse, vvoyez ?
Toujours est-il quil ne souvient pas du visage de ce père, puisque la mémoire est sélective et quil a chassé de son esprit tous les mauvais souvenirs. Estebald Wolback est un mauvais souvenir.
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Elle na pas répondu à sa question, pire, elle a sourit en lui posant une question. Enfin, comment peut-il savoir que le sourire ne lui est pas destiné, quil est là pour des souvenirs mais pas pour lui. Il est nain et susceptible, et tous les sourires sont pour lui, les moqueries aussi, il le sait, il le sent. Et cette question.. Nest-ce pas une moquerie de plus ? Pourtant, il répond dun ton quil veut détaché.
« Que voulez-vous savoir ? Ma mère est morte après ma naissance, ma vue vous comprenez, cela a du lui retourner les sangs, voilà ce qua dit mon bien aimé père. Dailleurs, celui-ci ma laissé derrière lui, à la charge dune nourrice, pour mieux convoler avec une jeune femme. Notez que jaurais pu lui en vouloir à cette Sybille, mais être lépouse dun Wolback, ça ne doit pas être simple, alors Dieu laura sûrement puni à ma place. De toute façon, mon père avait arrêté de verser ses gages à ma nourrice depuis un moment quand elle est morte dune saloperie de fièvre, notez que je lai pas attrapé, Dieu ne punit jamais deux fois. Je peux pas être nain et moribond. Et vous ? »
Question de politesse, vvoyez ?
Toujours est-il quil ne souvient pas du visage de ce père, puisque la mémoire est sélective et quil a chassé de son esprit tous les mauvais souvenirs. Estebald Wolback est un mauvais souvenir.
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Citation:
Elle tourne son verre d'une drôle manière en portant un regard affectueux au nain. Elle remarquait à peine dans son ton qu'il avait pu être vexé par ses manières pourtant elle sait qu'elle n'a rien à se reprocher, parce que ce drôle de personnage qui vient d'apparaître succinctement dans sa vie elle lui portait déjà une immense attention qui lui était toute particulière. Disons qu'au fil de la discussion elle avait pu prendre conscience qu'elle ne le laisserait pas s'échapper de si tôt et qu'il pourrait être un allié dans son futur, celui à venir, après ça (même si c'est pas certain qu'il sera forcement long, mais on ne peut qu'espérer).
La Tartine se gausse.
« Sybille! »
La paume de sa main vient s'abattre sur son genou, elle est hilare.
Oui vas-y dis le que c'est un sacré prénom de défection.
« C'est un sacré prénom de défection ! »
Pour peut elle y perdrait tout son souffle. Rien que l'évocation de ce prénom. Mais ce n'est pas parce qu'il t'évoque quelque chose de plus profondément enfouit? Cette Sybille dont il parle la fait penser à sa mère. Elle prend toute de suite l'ampleur considérable de l'information qui vient de lui parvenir. Elle a certes un peu de mal à cause des vapeurs de l'alcool qui dans son cas n'ont de cesse minutes après minutes, jours après jours, d'augmenter.
« Sybille? Sybille Wolback? »
Et de renverser son verre sur la petite personne avait qui elle avait jusqu'ici partager sa soirée, des moments de franche rigolade. De le dévisager du regard avec son air pédant (celui avec lequel elle était née, c'tait pas sa faute si sur sa gueule ça se voyait autant, c'était génétique, voyez la ce qui vivait encore de cette Sybille justement). Elle est prise d'un mouvement de recul, elle se tient pas droite, comme pour se replier sur elle même. Si elle avait encore la faculté de pleurer elle aurait pu, ou même celle de crier elle l'aurait fait, mais elle ne pleure plus, et puis sa gorge est trop intoxiquer pour crier correctement.
« Vous avez bien dit Wolback? »
Une main vient se figer devant sa bouche pour retenir un sursaut de surprise ou d'une haine inopiné contre celui qui pourtant de lui avait rien fait. Naelhy est profondément choqué à cet instant, voilà tout. Au ralentit la blonde prend la mesure des choses, et à mesure que ça passe le temps son envie de détaler jusqu'à la porte et même derrière (dans l'optique ou elle puisse encore retrouver la poignée).
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Elle tourne son verre d'une drôle manière en portant un regard affectueux au nain. Elle remarquait à peine dans son ton qu'il avait pu être vexé par ses manières pourtant elle sait qu'elle n'a rien à se reprocher, parce que ce drôle de personnage qui vient d'apparaître succinctement dans sa vie elle lui portait déjà une immense attention qui lui était toute particulière. Disons qu'au fil de la discussion elle avait pu prendre conscience qu'elle ne le laisserait pas s'échapper de si tôt et qu'il pourrait être un allié dans son futur, celui à venir, après ça (même si c'est pas certain qu'il sera forcement long, mais on ne peut qu'espérer).
La Tartine se gausse.
« Sybille! »
La paume de sa main vient s'abattre sur son genou, elle est hilare.
Oui vas-y dis le que c'est un sacré prénom de défection.
« C'est un sacré prénom de défection ! »
Pour peut elle y perdrait tout son souffle. Rien que l'évocation de ce prénom. Mais ce n'est pas parce qu'il t'évoque quelque chose de plus profondément enfouit? Cette Sybille dont il parle la fait penser à sa mère. Elle prend toute de suite l'ampleur considérable de l'information qui vient de lui parvenir. Elle a certes un peu de mal à cause des vapeurs de l'alcool qui dans son cas n'ont de cesse minutes après minutes, jours après jours, d'augmenter.
« Sybille? Sybille Wolback? »
Et de renverser son verre sur la petite personne avait qui elle avait jusqu'ici partager sa soirée, des moments de franche rigolade. De le dévisager du regard avec son air pédant (celui avec lequel elle était née, c'tait pas sa faute si sur sa gueule ça se voyait autant, c'était génétique, voyez la ce qui vivait encore de cette Sybille justement). Elle est prise d'un mouvement de recul, elle se tient pas droite, comme pour se replier sur elle même. Si elle avait encore la faculté de pleurer elle aurait pu, ou même celle de crier elle l'aurait fait, mais elle ne pleure plus, et puis sa gorge est trop intoxiquer pour crier correctement.
« Vous avez bien dit Wolback? »
Une main vient se figer devant sa bouche pour retenir un sursaut de surprise ou d'une haine inopiné contre celui qui pourtant de lui avait rien fait. Naelhy est profondément choqué à cet instant, voilà tout. Au ralentit la blonde prend la mesure des choses, et à mesure que ça passe le temps son envie de détaler jusqu'à la porte et même derrière (dans l'optique ou elle puisse encore retrouver la poignée).
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Citation:
« C'est un sacré prénom de défection ! »
Tu las dit, bouffie ! Cest un sacré prénom de défection et de façon tout à fait objective, pas du tout parce que cest le prénom de la bonne femme que son enfoiré de père à épouser. Et dailleurs lui aussi, il a un sacré prénom de défection et il sapprête à lui dire, sauf que bizarrement, on est quand même bien moins enclin à la plaisanterie quand on se prend un verre de pinard en pleine poire, allez savoir pourquoi. Le sourire a disparu, et la main se lève pour faire venir la tenancière jusquà eux, et lui emprunter son torchon bien sale pour sessuyer la face, tandis que lautre radasse de blonde poursuit son délirium très mince.. Quoique !
« Oui, Wolback. Il en était fier de son nom le daron, notez quil faisait moins le mariole quand je suis né. Ca lui en a bouché un coin, je pense. Une horreur pareille qui porte le même nom que lui. Vous le connaissez ? »
Non parce que si ça lui vaut un deuxième verre de vin voire la bouteille dans la gueule, cest quelle doit lavoir mauvaise contre le géniteur, et ça, cest bien dommage pour elle.
« Sil vous a fait du mal, jen suis bien désolé pour vous, je vous vengerai bien mais paraît quil a calanché ce con-là. Nempêche.. Estebald, cest quand même sacrément un prénom à chier aussi.. Estebald Wolback.. Cest de la défection, vous avez raison. »
Comme Sybille, mais en pire.
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« C'est un sacré prénom de défection ! »
Tu las dit, bouffie ! Cest un sacré prénom de défection et de façon tout à fait objective, pas du tout parce que cest le prénom de la bonne femme que son enfoiré de père à épouser. Et dailleurs lui aussi, il a un sacré prénom de défection et il sapprête à lui dire, sauf que bizarrement, on est quand même bien moins enclin à la plaisanterie quand on se prend un verre de pinard en pleine poire, allez savoir pourquoi. Le sourire a disparu, et la main se lève pour faire venir la tenancière jusquà eux, et lui emprunter son torchon bien sale pour sessuyer la face, tandis que lautre radasse de blonde poursuit son délirium très mince.. Quoique !
« Oui, Wolback. Il en était fier de son nom le daron, notez quil faisait moins le mariole quand je suis né. Ca lui en a bouché un coin, je pense. Une horreur pareille qui porte le même nom que lui. Vous le connaissez ? »
Non parce que si ça lui vaut un deuxième verre de vin voire la bouteille dans la gueule, cest quelle doit lavoir mauvaise contre le géniteur, et ça, cest bien dommage pour elle.
« Sil vous a fait du mal, jen suis bien désolé pour vous, je vous vengerai bien mais paraît quil a calanché ce con-là. Nempêche.. Estebald, cest quand même sacrément un prénom à chier aussi.. Estebald Wolback.. Cest de la défection, vous avez raison. »
Comme Sybille, mais en pire.
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Citation:
Elle se retient de dégludir. Elle avait les yeux bordés de larmes.... non je déconne, par contre elle avait bien la nausée sur le moment. Ca la chamboulina. D'un coup d'un seul le monde Tartinesque s'écroula sous ses pieds (bien que géographique on soit toujours dans une auberge un peu craignos entre la castille et la france, mais plus dans le bas de la france quand même). Tartine regarde le nain, Tartine juge le nain. Tartine a soudainement envie de lui faire un gros calin, de lui expliquer que tout va bien que non elle n'a pas spécialement voulu lui renverser sa vinasse dessus. Mais Tartine se retient. Tartine est une fille bien et respectable, en tout cas elle fait tout pour.
« Je voulais dire... »
Le temps de s'enliser dans ses pensées.
« C'est pas une manière de parler de ses parents vous savez. »
Et de reprendre le fil.
De se recadrer dans la situation, d'essuyer son erreur de parcours.
La blonde le fixe dans les yeux. Elle le sait qu'elle a merder. Pourtant elle n'arrive toujours pas à expliquer ce sentiment qui l'avait soudainement prit. La voilà à picoler l'instant d'avant tout tranquillement avec le personnage le plus étrange qui lui ait été donné de rencontrer et puis après la voilà à perdre tout ses esprits et à se comporter comme cette hystérique Sybille.
Pour en revenir au sujet, Sybille.
« Mais Estebald c'est un très beau prénom ! Bon c'est vrai que j'ai toujours trouvé étrange qu'il porte ce drôle de prénom alors qu'il était anglais. »
Et de discrètement prendre un verre sur la table d'à côté pour le tourner et l'observer sous toutes ses coutures.
On fait ce qu'on peut, hein.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.
Elle se retient de dégludir. Elle avait les yeux bordés de larmes.... non je déconne, par contre elle avait bien la nausée sur le moment. Ca la chamboulina. D'un coup d'un seul le monde Tartinesque s'écroula sous ses pieds (bien que géographique on soit toujours dans une auberge un peu craignos entre la castille et la france, mais plus dans le bas de la france quand même). Tartine regarde le nain, Tartine juge le nain. Tartine a soudainement envie de lui faire un gros calin, de lui expliquer que tout va bien que non elle n'a pas spécialement voulu lui renverser sa vinasse dessus. Mais Tartine se retient. Tartine est une fille bien et respectable, en tout cas elle fait tout pour.
« Je voulais dire... »
Le temps de s'enliser dans ses pensées.
« C'est pas une manière de parler de ses parents vous savez. »
Et de reprendre le fil.
De se recadrer dans la situation, d'essuyer son erreur de parcours.
La blonde le fixe dans les yeux. Elle le sait qu'elle a merder. Pourtant elle n'arrive toujours pas à expliquer ce sentiment qui l'avait soudainement prit. La voilà à picoler l'instant d'avant tout tranquillement avec le personnage le plus étrange qui lui ait été donné de rencontrer et puis après la voilà à perdre tout ses esprits et à se comporter comme cette hystérique Sybille.
Pour en revenir au sujet, Sybille.
« Mais Estebald c'est un très beau prénom ! Bon c'est vrai que j'ai toujours trouvé étrange qu'il porte ce drôle de prénom alors qu'il était anglais. »
Et de discrètement prendre un verre sur la table d'à côté pour le tourner et l'observer sous toutes ses coutures.
On fait ce qu'on peut, hein.
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Dieu dit « Que la lumière soit » & Naelhy fût.
C'que le monde doit être sombre maintenant.