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« L'encre la plus pâle vaut mieux que la meilleure mémoire »

Marineblanche
Parce qu'il suffit de rencontrer une armée pour aussi bien perdre un de ses membres que la mémoire, comme Marine. Très vite, à la sortie du dispensaire, l'enfant avait rencontré des gens qui la connaissaient mais qu'elle n'arrivait pas à reconnaître. Perdue, elle était. Dans ce monde qu'elle ne connaissait pas et dont elle ne tarda pas à donner sa propre signification avec son amie imaginaire de folie Rumbelstilskim. Sa mère était une vilaine sorcière. Le fameux Aimelin qui lui écrivait était le Chevalier Noir et sa fiancée, Alienor, était une Abeille ivre. Son père était un vilain loup garou qui lui avait mangé sa jambe. Tous voulaient lui voler son trésor. Oui, la fillette appréhendait ce monde inconnu à sa manière et ça lui permettait de mieux accepter, cette jambe coupée qu'elle ne reverrait plus.

Un soir, l'enfant s'était éloignée des grands, se souvenant d'une personne qu'elle avait rencontrée en taverne et qui l'avait reconnu. Briana qu'elle s'appelait. Elle l'avait intriguée, beaucoup même. Parce que la blonde était jolie, pas comme elle et qu'elle voulait être jolie.

Et donc, quand quelqu'un intrigue Marine, il faut qu'elle fasse connaissance et elle pouvait être très têtue lorsqu'on l'a rejetait ! Elle est comme ça, la rousse.

Une plume piquée, de l'encre et un parchemin, parce que pour une fois, elle n'allait pas écrire avec son charbon qu'elle utilise - par ailleurs - pour dessiner des moustaches sur la tête des gens qui dorment en taverne.


Citation:
A Briana.
Au Mans.

Coucou, c'est Marine et même qu'on s'était vu à Laval, j'crois. T'as dit qu'on se connaissait d'avant mais moi, je me souviens plus de rien à cause d'une armée. On était des copines ?

Qui es-tu ?

Les copines, c'est obligé que ça se souvienne toujours de leurs copines ? Ou elles peuvent oublier quand elles se font attaquées par des méchants soldats ?

Tu me pardonnes ?

Marine.


Bien évidemment, la lettre écrite au brouillon était truffé de faute mais l'enfant avait trouvait un moyen qu'un grand les corrigent toutes, si ce n'est pas la classe, ça !

Petit pigeon.
Petite lettre.
Pour une grande envie de connaître cette Briana avant d’entamer les choses sérieuses !

_________________
Briana.


    La mémoire : coffre de nos souvenirs.
    Un coffre personnel où l'on viendrait y déposer le tout de nos expériences passées : les bonnes, comme les mauvaises.
    La mémoire, dans nos têtes, à l'abri, elle se tient. Se rappelle à nous sous diverses formes, réveillée par une odeur, un goût. Un souvenir ancien...
    Partie intégrante de nos vies, nous n'en sommes pas maître pour autant. Au point même d'avoir à dire que nous y sommes le plus souvent soumis.
    Soumis à son bon vouloir.

    Elle peut être "Trésor", comme elle se peut d'être un "Fardeau".
    Un trésor auquel on fait appel, comme on ressortirait, dedans un vieux tiroir, une boîte renfermant quelques objets précieusement conservés... Un carnet aux écrits consignés.
    Un fardeau pour ce qu'elle peut venir nous torturer, ramenant à nous de ces réminiscences que l'on souhaiterait pouvoir effacer.
    A moins qu'il ne soit l'inverse et que dans une envie de se jouer elle fasse preuve de quelques facéties : bienvenues... Malvenues...

    Si elle sait se montrer favorable, elle sait tout autant nous torturer de par ces souvenirs insistants que l'on voudrait pouvoir oublier, ou ceux qui semblent s'être effacés alors qu'on aurait tout fait pour ne jamais les voir si profondément enfouis...



Aujourd'hui sera nouveau jour de souvenirs. Certains lointains, d'autres moins, mais qui rappellent à une seule et même personne : Marine.
Lointaine rencontre faite au Mans. Pour rien elle n'aurait oublié la blancheur de son teint, la rousseur de ses cheveux, l'extravagance, le caractère affirmé et polisson.
La souvenance des moments vécus à deux était bien ancrée, refaisant surface sans la moindre difficulté. Suffisait qu'elle la voit, ou bien qu'elle la lise, comme en cette journée.

Entre ses mains, la missive et ses yeux de rester accrochés à la signature qui y était portée : Marine
Ravie autant qu'elle était étonnée, Briana était loin d'imaginer qu'elle lui écrive. Pas après tout ce temps...
Et pourtant. Preuve s'en faisait contraire.
Était-ce dû à leur dernière rencontre ? Assurément. Car si la Blonde n'avait pour ainsi dire pas hésité en la voyant, devinant qu'il ne pouvait être quelqu'un d'autre que l'amie d'enfance, elle avait eu à regret de constater que pour la rousse tout avait été effacé.
La discussion avait beau eu se porter sur quelques aventures qu'en duo elles avaient partagées, tout lui était resté obscur.

Si seulement elle avait eu davantage de temps pour lui conter leurs folles escapades, peut-être aurait-elle pu l'aider à se rappeler. Peut-être aurait-il suffit d'un détail pour que sa mémoire lui revienne.
De temps ne leur avait été alloué pour se faire, restait néanmoins l'entretien d'une correspondance.
Qui sait si cet échange ne saurait pas porter ses fruits.
A défaut donc de narrer de vive voix, elle prendrait soin de tout lui retranscrire par écrit. Tout ce que la destinataire de ces courriers voudrait savoir.

De ces petits bouts de vie oubliés...
De ces petits bouts de vie partagés...



Retour de courrier ne tarda pas à être envoyé, porteur de réponse à de premières questions posées. Débuter par le commencement : renouer le lien qui, par la force des choses s'était défait...

Citation:




Faict au Mans,
au 5ème jour de mars 1461.

Marine,
Mon Amie.

Quel plaisir de te lire et de voir que cette fois, tu te seras souvenu de moi. J'imagine qu'il est un souvenir frais en ta mémoire et que tu n'as en tête que notre dernière rencontre sur Laval, mais qu'importe. Si tu sembles avoir tout occulté de ce que furent nos jeux, nos discussions et nos escapades, je n'ai quant à moi rien oublié et je me ferai grand plaisir de partager d'aussi bon souvenirs avec toi.

Qui sait si cela ne pourrait éveiller quelques réminiscences enfouies. J'ai la certitude que la mémoire ne saurait être définitivement perdue. Qu'au besoin, pour la faire ressurgir, il nous faille explorer de fond en comble ce qui se cache dans notre tête. Tu sais, comme si nous nous mettions à jouer à une partie de cache-cache. Un jeu ou toi et moi aurions pour mission de trouver l'endroit où les souvenirs d'autrefois ont été dissimulés.

Et je vois qu'au vu de ta missive et des questions que tu y a couchées, tu ne serais pas contre une partie en ma compagnie. *sourit*
Je m'en vais donc t'apporter les réponses que tu attends ma chère Marine. Puissent-elles au fur et à mesure de nos courriers - car oui, je compte bien que notre échange perdurent à l'avenir - t'aider à recouvrer la mémoire.

Je te confirme alors que nous étions amies toutes les deux. Nous nous étions connues au Mans alors que j'avais demeure chez ma Marraine. Karyaan. Serait-ce un nom dont tu te souviens ? En cette époque elle tenait les rênes du Maine.
Toi et moi, nous étions rencontrés pour la toute première fois dans l'une des tavernes de la Capitale. Si mes souvenirs sont exacts, elle devait être "Les mots à la bouche". Puis de fils en aiguille, un lien entre nous s'était tissé.
Il nous arrivait souvent de nous y retrouver pour ensuite finir par déserter l'endroit, notre envie d'aller courir les campagnes avoisinantes étant plus forte que tout.

Je ne doute pas que tu ais oublié tout ceci après ce qu'il t'es arrivé. Et sache que je ne t'en veux pas. Il est certaines choses que l'on ne contrôle pas, surtout après un tel choc.
Bien heureuse je suis que tu ais fait choix de m'écrire, comme je suis heureuse que nos chemins aient pu se recroiser.

Puisse cette lettre te parvenir vite et me faire venir de tes nouvelles en retour. Il sera avec joie que je répondrai à toutes les questions que tu me poseras, si tant est que je sois en mesure de pouvoir le faire.
Dans cette attente de pouvoir te lire à nouveau, je t'embrasse, Marine, mon Amie.

Briana MacCord.




Marineblanche
J'ai eu trop beaucoup peur, parce que j'veux pô que papa et maman, ils meurent. J'les déteste, les soldats ! C'est que des méchants, même qu'ils ont voulus m'couick 'lors que j'voulais voir mes parents ! Mais m'ont pô eu. M'auront plus jamais car j'veux pô d'une n'autre jambe d'bois et puis oublier ceux que j'aime ! Comme Briana. J'sais pô si on était copine mais si elle l'dit, c'est que c'est vrai. J'veux m'souvenir de nos jeux, de nos espacades et puis, tout ce qu'on n'a fait ensemble. En plus, l'est gentille, elle veut qu'on se fasse un cache-cache dans la tête pour retrouver les souvenirs !

Cette lettre, son oncle l'a lu et elle s'était promie de répondre rapidement. Ce ne fût pas le cas. Il s'en était passé des choses depuis qu'elle avait reçu la lettre de Briana. En si peu de temps. Une prise de mairie avec des plus grands qu'elle et un fauchage dont elle et ceux qui étaient avec elle, avaient pu échapper de justesse. Par contre, ses parents et ceux qui étaient avec eux, ils avaient été bousculés par les soldats. Restée à Polignac pour ses parents, Marine se fit relire la lettre et elle en dicta la réponse.


Citation:
Briana,
Au mans.

Je suis trop contente que tu as répondu à ma lettre, parce que ça fait longtemps et puis, je suis désolée de pas t'avoir répondu plus tôt, c'est à cause des soldats ! M'ont pô eu mais tonton, maman, cousin, papa et tout, ils ont été attaqués ! Un jour, je serais martyriseuse de soldat et je leur ferai manger des mauvais vers de terre, comme ça ils auront la chiasse !


La femme tout gentille qui écrivit ses lignes, lançant un regard sceptique vers celle qui dictait la lettre. Drôle d'oiseau celle-là. ref, il fallait continuer à écrire la lettre car ça n'attendait pas !

Citation:
Je suis contente que tu me pardonnes, parce que je ne me souviens plus de rien, car les "grands", ça peut être tristes quand on se souvient pas d'eux mais je suis triste aussi, parce que je me souviens pas d'eux et que tout est bizarre !

Sinon, j'ai envie de faire une partie de cache-cache avec toi, parce que des fois, quand je vois des trucs, je me souviens de choses mais c'est trop bizarre et je ne comprends pas trop. Tu crois au Très-Haut, dis ? Parce que moi, oui et je suis certaine qu'il aime jouer ! Je crois que le Très-Haut, il a fait exprès de cacher les souvenirs dans ma tête pour qu'on les retrouve. Tu crois pas ? Je ne me souviens pas de ta marraine Karyaan mais je suis sûre qu'un jour, je me souviendrais de tout ! A quoi, jouions-nous ? Aux osselets ? Est-ce qu'on courrait beaucoup quand on allait dans les champs avoisinants ? On faisait quoi comme bêtises ?

Tu habites toujours au Mans et tu vas y rester toute ta vie ? Comment c'est là-bas ? Je suis à Polignac et ils sont bizarres, les gens de là-bas mais avec Lorenzo et un autre copain, on va aller dans le Lyonnais ! J'espère que ce sera trop beau ! Tu as voyagé, toi ? Est-ce qu'on a voyagé ensemble, dis ?

Je suis contente d'avoir une Amie.
Bisouilles toutes pleines,
Marine.

_________________
Briana.
Beaumont s/Sarthe. Des jours qu'elle ne quitte plus le domaine, si ce n'est quelques heures par jour, le temps de rejoindre une petite exploitation nouvellement acquise. Premier investissement dont elle compte bien tirer bons profits ; pour rembourser sa dette auprès de Karyaan qui l'aura aidé à en financer une grande partie, mais aussi pour économiser et s'offrir plus grand.

Le bétail nourrit, les instructions données au personnel embauché pour la traite, elle était revenue au domaine, regagnant prestement sa chambre. Une nouvelle occupation l'y attendait. Une broderie depuis longtemps débutée, ressortie du fin fond de ses malles.
Confortablement installée, son dos soutenu par d'épais coussins, la jeune femme allait piquant la toile de ses fils colorés. Par dessus, par dessous... Le geste était devenu machinal, effectué avec soin et minutie, comme on le lui avait un jour appris. Mais aussi confortable que fut sa place, arrivait, après de longues minutes de travail, qu'elle ressente une légère tension au niveau de sa nuque et la douleur allait toujours en grandissant. Il était souvent le signe qu'une pause devenait nécessaire.

Et il était temps ce jour encore, au moment où la dextre abandonna l'aiguille après un dernier point pour venir trouver place sur la nuque, la massant légèrement dans le seul but de la soulager. Temps de passer à autre chose. Aussi, Briana se leva, reposant sur l'assise de son fauteuil son ouvrage.
Traversant sa chambre, son regard vint se poser sur le bureau qui l'accueillait parfois et ne manqua pas de s'attarder sur le coin d'une page qui semblait être dissimulée sous un livre dont elle avait récemment entamé la lecture. Petit bout de parchemin que les doigts s'empressèrent de tirer. Une lettre. Une missive posée là pour finir oubliée.
Marine... Il est vrai qu'elle devait lui répondre. Hésitant un instant à reposer le feuillet pour s'y consacrer ultérieurement, elle se décida après réflexion d'y répondre sur le champs. Qui sait si elle n'oublierait pas encore...

S'attablant à son bureau, elle prit donc la plume, laissant la pointe de celle-ci flotter quelques instants dans l'air alors qu'elle faisait relecture du courrier reçu. Un léger sourire touchant sa fin et les premiers mots d'une réponse venaient marquer le vélin.



Citation:




Faict au Mans,
au 30ème jours de Mars 1461.

Marine,

Je suis moi aussi ravie d'avoir, une fois de plus, reçu de tes nouvelles et je t'excuse, sois en certaine, du temps qu'a mis ta réponse à me parvenir. Je serai bien mal placée de t'en vouloir, sachant que moi-même, je ne suis pas prompt à répondre à tous mes courriers. Je n'ai guère vraiment l'esprit à l'écriture ces derniers temps. Ni même l'envie, je dois te l'avouer.
Ceci dit, je ne pouvais te faire attendre davantage. C'est pourquoi je me suis décidée de prendre la plume à ton adresse, aujourd'hui.

D'avoir lu ta missive, je me suis sentie navrée pour ces membres de ta familles que des soldats n'auront pas épargner, autant que j'eus été soulagée d'apprendre que tu t'en étais tirée sans mal. Et comme je me doute que tu leurs en veuilles d'avoir eu la main si lourde, mais laisses-moi te dire que tous, et je parle ici des soldats, ne sont pas mauvais. Je te dis ça parce que j'ai moi-même intégrée une armée durant quelques temps et que j'ai du frapper moi aussi et pour la bonne cause. Me martyriseras-tu moi aussi pour fait choix de défendre ces terres auxquelles je tiens ? J'espère que non.

Mais traite de plaisanterie. Tu m'as posé des questions et j'entends bien te répondre. Tu m'a demandé si je croyais en le Très-Haut ? Je te réponds que oui.
Tu m'as demandé s'il était une cause à tes pertes de mémoires ? Je te dirai que c'est possible. Nos destins sont écrits. Tous ce qui nous arrive se doit d'arriver un jour et ce par la volonté du Créateur. Dieu nous contraindra toujours par les choses, les circonstances, l'environnement dans lequel nous aurons à évoluer, mais Il ne nous afflige pas sans avoir une bonne raison de le faire. Dis-toi que ce qui t'arrive est un mal pour un bien. Ca me réconforte toujours, moi, de penser ça.
Vois par exemple, la volonté qu'il aura eu de faire en sorte que nos chemins se recroisent à nouveau. Que de cette rencontre émanent de nos échanges... Voilà qui te permet de te rappeler et qui nous permet de renouer ce lien qui semblait s'être défait.

Car oui, nous étions liées toi et moi. Par le jeu, les confidences... Je cherche dans les fins fonds de ma mémoire et je me souviens nos escapades au travers les venelles Mancelles. Te souviens-tu, toi, de cette vieille échoppe tenue en son centre ? Ce vieil artisan qui, courbé au dessus de son comptoir, s'appliquait à fabriquer des clefs ? C'est sous l'encorbellement de cette dernière que nous nous donnions chaque fois rendez-vous, et qu'attendant la venue de l'autre, nous observions, le nez collé à la vitrine, cette paire de vieilles mains s'affairant à l'ouvrage. Depuis, j'ai appris que le vieil homme était mort. Paix à son âme.
Après quoi, nous nous sauvions dans les prairies alentours, sans but véritable. mais nous avions toujours facile de trouver de quoi nous occuper en chemin. Te rappelles-tu de ce jour où je cherchais t'entraîner avec moi jusque dans les dispensaires du Diocèse et que tu faisais tout pour nous emmener ailleurs ? Nous avions fini les pieds, moi avec mes chausses neuves, dans la boue, à reluquer les moutons en train de copuler, juste pour savoir comment pouvait bien être conçus les bébés ? Et cette vision dans la grange où nous étions partis nous planquer ? Ce couple en train de faire bien plus que s'embrasser...
Je m'en souviens comme si tout s'était passé hier. Et au fait ? Sais-tu comment on les fait les bébés à présent ? Avec le temps, l'innocence s'échappe. * sourit * La mienne, je ne l'ai pas perdue en tout point, mais j'ai bel est bien grandie depuis... Il y a déjà quelques années que je ne vois plus les choses telles que je les voyaient autrefois, quand toi et moi, nous demandions comment tournait le monde.

Le Mans, j'y ai vécu tant de choses, dont notre rencontre. Il est un endroit précieux pour moi. C'est sans doute ce qui a fait que j'ai souhaité m'y installer. Tu comprendras donc que j'y vis toujours et que je ne compte pas quitter ce comté. Je m'y sens si bien, près de gens que j'aime et qui m'aime en retour. J'ose espérer que tu penseras venir y faire un tour, pour me visiter, mais aussi pour que tu puisses voir par toi-même l'endroit. Peut-être ramènera t-il à ta mémoire quelques souvenirs que tu crois perdus. Et grand plaisir il me ferait de te revoir ma chère Marine. Comme jadis...

Puisse le Lyonnais, ne pas te garder indéfiniment. Au pire, s'il le faut, j'entreprendrais le voyage pour venir te voir.. Un jour... Quand je serai disposée à voyager. Mais pour l'heure, je n'effectuerai pas de trop long voyage, me contentant de pousser mes pas jusque dans les Duchés avoisinants le Maine. Il fut un long voyage que j'ai fait, il n'y a pas si longtemps de cela et qui fut loin de me laisser que de bons souvenirs. Des douleurs causées, j'essaie encore de me guérir. Les voyages forment, mais pas toujours comme on le voudrait. Saches-le ça aussi mon amie et n'oublies pas que nous avançons selon la volonté de Dieu plus que par la notre.

Dernière réponse à t'apporter... Jamais nous n'avons eu l'occasion de voyager ensemble, mais nous aurons, j'en suis certaine, un jour l'occasion de faire changer les choses.

Envoies-moi de tes nouvelles aussi souvent que tu le voudras.
Il sera toujours pour moi un plaisir de te lire.

Je t'embrasse,
Amitiés,

B. MacCord.

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