[RP] Pèlerinage Fatum en Lorraine

Parce qu'une frontière, c'est fait pour être franchie...






Elvi se trouvait à Epinal... Avec les écorcheurs... Mais pour une fois, elle n'est pas restée uniquement avec eux.
Elle a côtoyé du peuple, oui, oui ! La mairesse et son homme, et puis des gamines, un gamin...
Rien de bien sensationnel... Une des gamines est choute mais bon.

Le reste des villageois était euh... Complètement débile. Ils avaient eu droit à un accueil déplorable, qu'Elvi s'était fait une joie de leur rendre au centuple. Même la halle truffait d'Anti-Fatum.

Alors que Fatum... C'était... C'était son groupe, à Elvi. Elle le comprenait peu à peu... Elle n'en partirait qu'avec le dernier souffle de ses poumons... Qu'avec son dernier regard, qu'avec son dernier cri.

Un arrêt... Cette ville... Vivement qu'on la quitte.

Elle sourit à la question de la tornade et répond:

"Pourtant, c'est pas comme si on les avait pas marqués hein."

Le Barde est assis dans la taverne, les gens défilent, et comme d'habitude, son Luth sur les genoux, il joue en balançant à tout vas ses plus mauvaises blagues.

Le Barde entend Le Masque parler d'eau de vie, et fait la moue

Mouaip.

M'enfin, tu sais de quoi je rêve ? D'une bonne bière. Une bière comme seuls mes amis Flamands savent faire.

Faudrait qu'on aille à Tournai un de ces jour, il y a la bas la plus belle taverne, et la meilleur bière au monde.

J'y avais même consacrée une chanson d'amour à c'te bière dans le temps...

Pelagius reprend son luth et chantonne :

De temps en temps je me perds
Dans les rebords de ta silhouette
Je te verse lentement dans mon verre
Sans en gaspiller une miette
Pressé de goûter ta mousse si légère
Et là dans ma bouche se reflète
Ton arôme doux et si amer
Qui met tous mes sens en fête
Une, deux, trois plus celles que j'compte pas
C'est une habitude maintenant
Sur mon tabouret je suis pourtant bien bas
On perce le fût, je crie "au suivant"
Et quand le patron me dit "c'est pour moi"
Je te savoure si chèrement
Qu'un appel nitrique vient de mon estomac
Te quitter pour ce soir, me coucher il est temps
Et par malheur je t'ai renversé sur le comptoir
Et je me suis fait éjecter sur l'trottoir
Ô dieu du houblon pardonne tous mes déboires
Demain, promis, j'arrête de boire !
Demain, un autre bar, j't'ai retrouvé au comptoir
Ca a encore fini sur un trottoir
Ô dieu du houblon pardonne tous mes déboires
Demain, promis, j'arrête de boire !
Demain je broie du noir, j'vais t'retrouver au bar
Et j'me suis endormi dans l'urinoir
Ô dieu du houblon pardonne tous mes déboires
Demain, promis, j'arrête de boire !
Demain, à force d'avoir écookiesé les bars
C'est à peine si j'arrive encore à boire
Ô dieu du houblon pardonne tous mes déboires
Demain, promis, j'arrête de boire !

(Version en musique : http://www.youtube.com/watch?v=PsGQXgEy_Bw )

Shadow, comme d'habitude, avait fouiné dans tous les coins de la ville. Elle avait écouté les conversations sur la grand place, lu les affiches, laissé traîner ses oreilles devant les étals du marché. Elle connaissait tous les potins de la ville, qui trompait son époux ou son épouse, quelle demoiselle avait refusé d'épouser le riche barbon à qui son père voulait la vendre, quel bébé qui venait de naître ressemblait plus au curé du village qu'au mari de sa mère, elle savait tout, absolument tout de ce qui se passait à Epinal.

Cependant, quelque chose la perturbait réellement: les annonces qui passaient partout, la Mobilisation Générale était déclarée, mais pourquoi??

La première personne qu'elle remarqua en entrant c'était Elvirem, elle lui adressa son plus grand sourire, salua tout le monde, et posa la question qui la tracassait depuis leur arrivée.

Salut, les amis! Dites, pourquoi les Lorrains mobilisent? C'est normal ça? Juste parce qu'on est passé par dessus leurs frontières fermées?

Il sourit, et envoie la réponse au Charles, pendant que le barde chante. Il revient quand le barde a fini, et applaudit, lui faisant un clin d'oeil.

Joli ! Plus qu'un petit feu, et on aura des grillades, ça serait parfait.

Les blondes s'approchent et il les écoute, amusé.

Oui, ils ont pas compris que des frontières fermées, bah ça se ferme... Donc en fait, c'est fermé sur le papier, mais ils ont oublié de mettre des gardes aux frontières pour empêcher d'entrer, du coup, bah, ils s'inquiètent.

S'approchant d'Elvi, il hoche la tête.

Ils envoient des mômes sur les remparts.... J'ai pas envie de tuer des gosses. Au pire, une fessée hein... Sont innocents les mômes. Par contre, les couards qui n'ont rien dans les braies, ça mériterait un empalement.

Le sourire en coin se fait mauvais. Laisser des femmes et des enfants quand on tremble de peur, il trouve ça lâche.
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Parce que la nuit, tous les chats sont gris...

Elvi était partie quelques secondes, après avoir écouté son cher Masque.
La blonde salue Sat qui passe par là, et revient, portant entre ses bras houppelandisés, une lourde charge de friandises de toute sorte.

"Voilà ! J'ai ce qu'il faut pour les mômes. Et au lit, ensuite."

Elle sourit à Shadow:

"Donc ils nous ont prévenus qu'on avait pas le droit d'entrer une fois qu'on était dedans... Maintenant, on a 3 semaines pour le voyage d'agrément, paraît."

Elvi rit un bon coup aux propos d'Isys... Puis s'en va voir un blond...

Elle sort juste le temps de décamper de cette ville de malheur, que la voilà nez à nez avec un groupe... Or on a dit *on attaque tout le monde*... Alors Elvi fonce dessus...
Elle dégaine son épée, et faisant des gestes n'importe comment, arrive à plus ou moins les destabiliser, et appelle vite ses compagnons...

"Le Maaaaasque !!! Shaaaadowwwwww !"

Oulà.. L'homme se relève... Ca sent le souffre d'un coup... Elvi recule, et essaie un sourire... On sait jamais.

Vite loin de cette ville de malheur et leurs redresseurs de tort et moralistes qui se servent d'enfants comme boucliers humains au sommet des remparts..et les précepteurs qui s'amusent à pervertir des jeunes filles a peine pubertes..

D'un côté ca l'arrangeait bien au broucolaque de ne pas avoir d'adversaires forts cette nuit parsque c'est pas avec un bras amoché et une épée trop lourde qu'il fera fureur.

Heureusement qu'un beau masqué lui fit un présent..pas un de ces trucs innutile dont on s'extasie et se fond en remerciements pour faire plaisir a l'offrant..non..non..une dague de frappe..tout se qu'il y a de plus beau...un présent qui méritait d'être récompensé en position allongée voir debout contre un mur.

mais pas trop le temps de s'amuser qu'il fallait se mettre en route

trottinant dans la vaste campagne lorraine, il se mit a bâiller et pensa faire comme son cheval, dormir les yeux grands ouverts quand soudain vous n'allez pas croire qu'un groupe eut l'idée de l'attaquer par surprise...

schling schlang piff paff coin coin aille!!!

un vrai champs de bataille. Le barbu vit des trucs voler, des bouteilles, des poules mortes, des chausses...

Pas qu'il était peureux, mais bon se battre de la main gauche alors qu'on est droitier...il préféra jouer un collé serré entre le gouape et le masque, recoltant se qui dépassait, frappant les deja frappés, mieux que rien hein...

Et si on jouait à touché coulé hein? et un et deux et trois et quatre....!!!!


Heyyyyyyy!!!!!! j'en ai eu quaattreeuuhh!!!!!!! qui dit mieux??????

et de courir dans tous les sens, agitant son bras armé se sentant pousser des ailes

j'les ai eu j'les ai eu

~ Nancy, une missive à la main ~

Oh My Gosh! La mobilisation était générale. Un foin sans nom! On courait au sein des venelles de la Capitale, les échoppes fermaient une à une, et étaient calfeutrées au moyen de larges planches de bois.
Quel bruite assourdissante. Impossible to bear*. Macarons vissés sur la tête, Lady Lior Nightingale se demandait bien ce qu'elle venait faire ici.

- Oh si je te retwouve ma fille, tou vas passer une mauvaise quart d'heure. Oser t'enfouir avec un peasant!

Cela faisait des jours que la préceptrice angloise était à la recherche de sa 'protégée', qui avait pris la poudre d'escampette. Dessin de la jeune fille à la main, elle avait eu confirmation de la présence de la petite, du moins de la petite de seize années. Installée depuis un quinzaine de journées elle n'avait malheureusement plus eu aucune information. Les douaniers ne l'avaient pas vu sortir de la ville, donc elle était là. Assurément.

La 'nounou' sortit une flasque de whisky et s'en enfila une rasade, puis la rangea précautionneusement dans une des poches de son mantel.

- Mais que va donc diwe ton Pèwe! Et si, et si... Oh my Gosh!

Cette petite cwuche auwait sans doute batifolé avec le pouant. Plous une virgin, impossible de la mawier. Or**... Sa main vint à nouveau au contact de la flasque, pour finir sur ses lèvres et lui donner une dose de courage. Or... Tant qu'elle n'attend pas de baby, no problem!

Après avoir rajusté la fleur qui ornait sa coiffure, elle reprit la route vers la mairie. Elle s'était engagée à monter les gardes, et vérifier les identités des arrivants. Toujours plus 'noble' que de finir à casser des cailloux.

Donc ce "Fatoum" allait attaquer, apwès avoir fait pwomenade dans Fwanche-Comté. N'ayant pas d'arme à disposition, elle s'arma d'une solide bûche, certes maigre rempart face à un brigand l'épée à la main mais cela était déjà mieux que rien!


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La nuit avais été vachement mouvementé pour le Barde. Pour ses compagnons aussi d'ailleurs, et alors qu'ils arrivaient dans une nouvelle ville, le Barde faisais les comptes :

'Tain ! J'ai abîmé mon bâton sur la tête de l'autre bonhomme de cette nuit.
Et le pire, c'est que j'ai même pas eu le temps d'lui faire les poches !

C'étais habituel, le Barde ronchonnais toujours très tôt le matin, ça permet d'évacuer, et de passer une journée encore plus agréable.

En plus, il y a du brouillard, on se les gèles. Et pis les Lorrains sont des voleurs. Suffit de regarder les tarifs pratiqués sur les marchés ! 8 pièces la pauv' miche de pain ? C'est une honte, et c'est nous qu'on traite de brigands.. J'en ais marre.

A ce moment-ci, le Barde passe devant une taverne et reprends son habituel et indécrochable sourire.

Une bière ! Voilà ce qu'il me faut pour me remettre de mes émotions ! Qui est avec moi ?

Moi !!!

Bah oui hein ! Pas tout de prier pour la bière, autant s'en j'ter une dans le gosier.

Puis il regarde les siens, 'fin, sa section quoi.

Et pour bouffer, éviter l'marché, l'Barde a raison. Autant aller en taverne, ils laiss'ront pas crever de faim leurs habitants, et ils tentent de nous affamer par les marchés. Une politique de terre brûlée comme une autre. Alors direction les tavernes.

Besoin de dire qu'il en revient et qu'il y a trouvé de la bouffe ? Bof, il a transmis l'information, alors il y va, accompagnant leur fou chantant.

T'inquiète pas, Broucolaque, j'ai pas l'intention d'me faire tuer sans leur donner du fil à r'tordre. J'suis pas un agneau qu'on envoie à l'abattoir, et j'ai plutôt hâte qu'on entre dans l'vif du sujet tu vois ! héhé.

S'installant en taverne, il sort une bourse pour payer une tournée.

A nous ! A Fatum !

Et il entame une chanson sur l'air de "vive le vent"

Oh vive Fatum
vive Fatum
vive fatum et compagnie
qui s'en vient pour vous distraire
sur les chemins d'Lorraine !
Oh vive Fatum,
Vive Fatum
Vive Fatum et compagnie

On s'en vient
sifflant chantant
dans les tavernes d'lorraine
on va les prendre
sifflant chantant
par devant par derrière !


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Dans la nuit de samedi à dimanche.

Isys qui était pour une fois à l'heure- oui oui ça arrive j'vous jure ! - suivait ses ptits copains de l'armée avec son p'tit groupe.
Une deux, une deux, en avant toute .. après même pas quelques minutes de marche - même pas l'temps de ce fatigué quoi - que l'armée tomba sur un groupe de trois pauvre cloch...malheureux.
Oui ceux ma n'ont rien comprit à la vie et à ce qu'elle peut voir du spectacle, ils ne vont plus en avoir, de vie.

Alors en restant sur le côté - oui j'vous l'ai déjà dit elle est pas dans l'armée, faut suivre hein ! - elle encouragea ses p'bread amis.
Vous vous rapellez de la rousse qui sautillait à côté du p'tit champs de bataille ? Bah oui c'était elle.

Après cette petite pause, l'armée repartit et l'groupe de la rousse aussi.

On s'pose, on déballe tout et on va boire.

Dimanche matin, voilà la troupe arrivé a Vaudemont.
Bon vu comme ça la ville à pas une si belle allure, m'enfin on juge une ville à sa mairie et pas à son architecture.
Bref elle avait prévu d'aller dormir quand quelqu'un proposa une bière.
Demi tour marche, la rousse revint en arrière, ouais bon elle connait presque aucun de ceux qui sont en taverne maiiiis leur groupe porte le même nom et elle veux sa choppe.
Oui elle n'a pas combattu trois malheureux ex-vivant avec eux mais elle les a encouragés, donc elle le mérite aussi.
Et voilà une tournée, on trinque, on boit cul sec ou non on chante; on r'boie encore ... enfin bref le meilleur moyen de finir plein comme une vache pleine.

[Épinal : Ville des poissonniers]

Ville des poissonniers ? Mais il raconte quoi celui-là ! Ne y a pas de poisson à Épinal voyons ! Ben y a peut-être pas de poissons, mais des gens qui gueulent ça yen a !
Il a tellement mal à la tête à les entendre piailler qu'il ne va plus trop en taverne, dommage l'alcool lui manque et cela le rend grincheux.
Que voulez-vous il reste un homme avant tout hein ...
Bref... Il s'ennuyait, enfin, jusqu’à qu'il la rencontre, un corps de femme, des courbes bien propositionnelles et intelligente en plus et bien sûr une nuit embrassée mais le plus important était ...

Je pars quand ?

Demain ...

Vivement que je parte d'ici ...

Il avait grande hâte de partir, demain ... Demain sera un autre jour... Une nouvelle vie ? De nouveaux camarades ! Oui il connaissait du monde mais l'armée de dieu était tellement grande que l'ont ne pouvait pas connaitre tout le monde pardi ! Oui la lorraine n'était rien d'autre qu'une grande poissonnerie ou les gens parlent trop, menace trop, mais ou les gens meurt trop vite .... Malheureusement ... Mais heureusement ils avaient ici de belles femmes, un point positif surtout quand elles sont aussi généreuses !

Nuit du samedi 26 au Dimanche 27 Janvier

Il y était, voilà. Comme à la belle époque comme il l'appelait, il allait reprendre du service. Les positions n'étaient pas les mêmes mais la finalité si.

Il y retrouvait un certain plaisir. Il se sentait à nouveau libre.

Il ne s'était pas encore bien intégré, souvent il restait à l'écart des autres compagnons. Il passait un peu de temps en tant qu'éclaireur, le reste il le passait à l'écart du gros de la troupe, jamais bien loin, mais jamais vraiment mêlé.

L'enceinte de la ville, les créneaux éclairés par la lueur des torches étaient en vue, mais aucune muraille digne de ce nom ni une porte bardée de fer.
Ils étaient au moins dix fois plus nombreux qu'eux, à n'en pas douter.
Il ne serait pas obligé de participer et pourtant sa lame demandait du sang. Lui aussi... La proximité des Écorcheurs, et le temps passé avec eux devait y être pour beaucoup.

Ils se rapprochèrent encore et finalement ...entrèrent dans Vaudemont sans rencontrer grande résistance.

Dimanche 27 Janvier, au petit matin, sur le Parvis de l'Eglise

C'était fait, l'aube se levait morne mais néanmoins parée d'éclats rose et orange. Le jeune homme avait participer à la curée. Il allait faire froid ce jour, mais Crakity se sentait bien. Loin des salons cossus et richement meublés des nobles et des notables, il revivait.
Il était libre à nouveau.

Un grand sourire aux lèvres il marchait sur le parvis parmi les compagnons de Fatum. Prenant une chope au passage, il la vida d'une traite.

Il entendit quelqu'un criait :

Des chants suivirent cette déclaration, quelque crédo détournait au profit de l'éloge à la bière bien connu.

Crakity une fois le calme relatif revenu, se mit devant les portes de l'Eglise au plus haut du Parvis et annonça de but en blanc :

On ne va certain'ment pas cramer l'Eglise, non.
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Parce qu'être la plus belle femme du monde, ça a des avantages...



Après cette nuit très mouvementée... Que ce soit en première partie ou en seconde d'ailleurs... La blondinette était arrivée à Vaudemont. Hommes -ou sous-hommes, à voir- et femmes, tous avaient la même stupide habitude de demander "z'allez attaqueyyy Näanciii ?".
Elvi, qui commençait à être las de se répéter, finit par tous les inviter à suivre l'armée sur les chemins, comme ça ben ça ferait le pâté sur la tartine du roux, et la blonde est très attentionnée.

Enfin bon, après cette journée au goût de catastrophe, Kity était enfin arrivé en taverne... Et aussi tôt, reparti. Et la blonde n'aime pas trop ça, que la seule personne lucide de la ville lui file entre les doigts, donc elle se rapproche du groupe pour lui tirer les oreilles.

En arrivant, la première chose qu'elle remarque est une bestiole bizarre... Elle écoute ce qu'il dit, sourit... Que répondre ? Des encouragements, oui, encore des encouragements ! Elle lui lance, amusée:

"Tu veux être mécène ? Parce que pour les dons, on prend que les espèces."

Le Masque fait le pitre, chante, cherche à boire, prie... Un peu de tout... Elle s'arrête le temps de le regarder. Les gens de bonne humeur, ça fait d'autant plus plaisir que ça change. Par contre, prier quand le Grand Prêtre Sanglier n'est pas là, ça tient du blasphème non ?

Ah ! Voilà le chaton... Elle lui fonce dessus en mode furie, et l'entend à peine dire:

Cette voix si calme, ben, ça l'apaise. Allez savoir hein... Elle retrouve son sourire, perplexe, se demandant ce qu'elle comptait raconter au juste.
Elle tourne les talons et allait repartir avant qu'il remarque son malaise, lorsqu'elle trouve un truc à dire.

"Pas l'Eglise, Kity... Mais une église ou deux, pour mes amis..."

Grand sourire innocent, elle sait que ça ne lui plaira pas. Mais elle ne se revendique pas la fille de Provocation pour rien.

Vaudemont s'animait un peu plus qu'à l'habitude , leur monotonie se dissipait avec l'arrivée de Fatum .
Les villageois ne savaient plus ou donner de la tète , on les voyait courir de droite à gauche …........de gauche à droite …..................faire du sur place ….............jusqu'à même se rentrer dedans !

Ils n'avaient pas vraiment l'habitude de voir arriver soixante personnes d'un coup .
Les tavernes n'arrivaient plus à s'ouvrir correctement . Les portes à force de s'ouvrir et de se fermer ne résistaient pas et certaines se retrouvaient complétement bloquées .
C'est à grand coup d'épaule que la Tornade avait réussi à y entrer non sans s'être fait légèrement mal .
Il ne lui en fallait pas plus pour se retrouver dans une colère noire .

Qu'elle ne fut sa joie lorsqu'elle su que la première attaque serait pour cette nuit . Elle quitta très tôt la taverne pour aller se préparer , aiguiser son épée avec soin . Puis , sagement , seule dans son coin , elle attendit le signal de départ .

[ Dans la nuit du 27 au 28 ]

La nuit était clair par cette pleine lune . Un ciel dégagée , mais qu'importe , vu leur nombre , ils n'avaient peur de rien .
La tornade s'étaient mise en première ligne , hors de question de laisser aux autres le peu de défenseurs qu'ils pourraient trouver sur leur chemin .
La légère douleur de son épaule lui rappelait à chaque instant que son épée devait faire mouche , que sa colère devait s'évacuer , qu'une ou plusieurs personnes devaient payer !

Et enfin , devant elle , une femme en robe blanche apparue . Elle eut tout d'abord envie d'éclater de rire , voyant cette femme défendre sa ville dans cette tenue . Mais cela fut de courte durée , sans aucune hésitation elle se rua sur elle , épée en avant , bouclier bien serré sur son corps .
Telle une bête sauvage , elle s'acharna sur cette femme . Quelques amis l'avaient rejoint , tous voulaient avoir leur part du gâteau . La tornade aurait préféré un combat égal , un contre un , mais elle ne pouvait empêcher les autres de vouloir comme elle .

Le combat terminé , la Tornade s'avança au centre de la ville sans rencontrer personne d'autres sur son chemin .

Combien y avait il de défenseurs ?
Les villageois auraient ils eu la lâcheté de laisser que les quatre miliciens en défense ?
Elle n'aurait réponse que lorsque ces amis la rejoindraient et lui diraient se qu'ils avaient vu en passant de l'autre coté .

Voilà que la girouette se pointe.
Sorti de nulle part.
Elle ne fait que passé pour l'instant.

Bien beau être dans le rang des brigands reste que la routine reste la même...
Les gens qui baisent en taverne, entendre grogner qui le veut bien, avoir envie de bouger...
Coincer, on s'acharne, je ne sais plus à combien, sur une seule personne.
Le sang, les baises pour tuer le temps pas son truc...
Elle sourit amusé à cette penser.

Quoi que une baise dans la mairie le temps d'une prise c'était pas mal.

Baissent brièvement le regard sur cette dernière pensée, d'un geste machinal, elle dépose sa main sur le pommeau de son épée.
Relèvent la tête, elle retourne à sais penser la ramènent au Fatum

Foutre la défection au Duché par contre....
Vas sans dire, pour y arriver le sang doit se verser.
Certain, mal informer, paye de leur vie.

Par moment il serait plus simple de tout balancer et lâcher...
A quoi servirais.. tous les membres lâche, un à un pour des raisons aussi futiles, sans rien demander en retour...
l'union fait la force, c'est bien connu.
Plus le nombre est important, plus les frictions entre membres se fond sentir.

Comme le truc des couleurs..je n'ose pas imaginé avoir une seule couleur pour tous.
On ne peut pas dire aimer une personne ou non vue sa couleur.
On n'aime où on n'aime pas, par question de respect, tous ont sensiblement les mêmes idée qui se rejoigne en bout de ligne.
Renverser le pouvoir!

Un simple sourire aux gens croiser, elle file dans la taverne la plus proche, faire ce qu'elle fait de mieux...écouter et observer pour le moment.

A boire tavernier, on à soif !

La rousse a à peine le temps de boire une gorgée que Le Masque vînt lui faire remarquer qu'elle était presque à l'heure ... presque ?

Presque à l'heure ? Comment ça ? J'étais totalement à l'heure, sur le côté a vous encourager mes pompoms à la main.
Toute façon faut savoir ce faire attendre, héhé.

Elle le regarda boire puis recracher et sourit.

Le Très Haut te punis pour m'avoir embêter, ahaha.

Quelques heures plus tard, toujours avec les mêmes compagnons, toujours avec une choppe toujours aussi remplie - oui enfin elle la vidée plusieurs fois déjà, connaissez le dicton "verre vide je te plaint, verre plein je te vide - bref revenons à nos moutons, donc elle buvait, ont fêter tout les trois pauvres malheureux ex-vivant, le fait de voyager, une naissance bref tout quand elle entendit.

Machine arrière, on rembobine, ils veulent bruler l'église ?
Bordel que faire ... de toute façon son âme est déjà en perdition elle n'a pas été à la messe aujourd'hui - s'pèce de feignasse de curé ! - elle ira donc en enfer.
Pauvre d'elle .... mais attend qu'est ce que je dis moi.
C'pas une pauvre messe qui va changer quelque chose, avec toute les prises qu'elle à faites, les gens qu'elle a rackettés et les vie ôtées elle est déjà condamnée à l'enfer depuis un p'tit moment.

La journée passa ainsi, entre les dindes qui ne font que de glousser, ceux qui pensent tout savoir mieux que les membres de Fatum eux-mêmes et pis y a aussi cet homme qui se travestis, bref des gens pas fréquentables.

Nuit du 27 au 28 janvier.

La nuit commençait a tomber et la rousse qui ne faisait pas encore partie de l'armée - et ouais pas d'bol ! - regardait ses compagnons partir, l'été convenu qu'il prendrait la ville.
Mais la rousse n'avait pas de rôle à jouer cette nuit.
Elle compta, et réalisa sans surprise que de toute façon ils allaient avoir la mairie.

Elle leur envoya des encouragements puis alla se poster sur les remparts, oui on voyait bien d'ici.
Une femme sorti, une milicienne surement et l'armée se dirigea vers elle.
Erf pauvre d'elle, elle ferma un oeil, suivit de l'autre et vit la femme se faire massacrée, oui c'était le mot ... la pauvre.
Elle redescendit des remparts, l'armée se dirigeait maintenant vers la mairie, elle allait rentrer à l'auberge n'ayant plus rien à faire mais aperçut Le_barde avec un tonneau.
Et Tonneau égal Alcool.

Elle se dirigea donc vers lui, sa fidèle choppe a la main.

J'veux bien surveiller leurs arrières avec toi.

Elle s'installe et lui tend sa choppe vide.