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[rp] Au manoir

Lglvh
La troupe de joyeux lurons avaient débarqué en rang de roulottes serrées au beau milieu de la nuit. Tout le monde était fatigué et s’était endormi très vite sauf bien évidemment le rouquin..Parsque vous me direz que le jour ou Lestat agirait comme tout le monde, il se mettrait à pleuvoir des betteraves…ca c’est certain.

Alors que ses deux tiers, à savoir la Colombe attachiante, belle comme une déesse qui reposait sur leur couche, une gambette galbée et laiteuse se promenant hors des couvertures et un Track a plat ventré, offrant la vue de son postérieur ferme et musclé, le roux, lui, farfouillait a grands fracas dans la roulotte à la recherche de quelque chose qu’apparemment il ne trouvait pas. Il passa outre le magnifique tableau colombo-trackien qui s’offrait à lui et sauta a cheval sur le dos de son cousin-amant-conjoint toussa toussa et le secoua

Lou’..r’veilles toi !!!Lou’ !!!

Il commença un tirage en règle des poils crâniens plus communément appelés cheveux, un massage forcé du cuir chevelu et leva la voix

Louis !!! T’as mis ou les clous ? Pis le marteaux !!!

Nom d’une fiente de canard !!! t’réveilles ou quoi ?

Capricieux le rouquin ? non !!!! Vous croyez ?
Tyrannique ? jaaaamais voyons !!!

Sauf que quand le plus jeune des Lioncourt avait une idée..Elle était bien là et fixe que le monde pouvait se déplacer et la terre se mettre à être ronde, car elle est plate en 1461 tout le monde sait ca.qu’il ne se la sortirait pas de sa caboche de jeune têtu.

Aucune réponse trackienne, inutile de commencer un interrogatoire chiassique à savoir celui de Déa car depuis quand une donzelle savait ou l’homme rangeait ses affaires ?

C’fait plaisir à voir !!!! Aucun effort vous faites..Aucun !!! roupillez..blablablabla

Parsque c’est plus fort que lui, il était obligé de râler le gamin, sinon, bin se ne serait plus lui.
Néanmoins il leur claqua un bisou chacun et sortit chercher le matériel dans la roulotte de Seth.

Il retourna en ville ou il fit l’acquisition d’une taverne, jeta une bourse remplie d’écus à l’ancien propriétaire


Allez dégage !!! Maint’nant c’est chez moi !!!

IL s’appliqua à graver sur une planche : * Le manoir*…Il rajouta en bas…Les lions courent et les colombes ont le Track

PAF PAF PAF

Fier de sa conn’rie, il planta allégrement son chef d’œuvre au dessus de la porte.

HAAAAA la Touraine, que de souvenirs, les croisades, l’époque ou il avait essayé de suivre sa sœur dans un ordre religieux..Inutile de vous précisez qu’il ne fit ni très long ni une carrière brillante.
Il entra dans son nouveau tripot et commença à y mettre de l’ordre, un coup de balai, un coup de torchon sur les tables, on remplit les placards et les fûts ne demandaient plus qu’a être bu…

Tout en s’activant avec en train, une fois n’est pas coutume, il fredonnait en souvenir du temps ou on l’avait forcé à s’agenouiller pour prier.


C'est pas quand je serai sous terre
Que mes idées moisiront
Je choisis les verres à vos prières
Une honnête décomposition
Le jour de ma mise en bière
Ne touchez pas à mon âme
Elle trinquera encore sur Terre
A la vie à la mort, au vin, aux femmes
Ne lui parlez pas de vos cieux
Ni de la paix de vos églises
Les pêchés qui vous scandalisent
Auront été ce qu'y a de mieux

Je ne boirai pas vos paroles
Ou un fidèle des premiers temps
Et je dégueule sur votre rôle
Mauvaise conscience des innocents
Pour vous le bonheur est d'ailleurs
Pour moi il fût dans chaque main
Sur chaque lèvres maladroites
A mille lieux de vos salades
Je me demande encore pourquoi
On vous implore par tous les noms
C'est vous qui devriez je crois
Au diable nous demander pardon

Et comme ce soir je reste mort
Je danserai sur mes cendres
Eparpillées très loin de Rome
Sans qu'elles ne puissent plus descendre
Sans qu'elles ne sachent plus l'enfer
De ... gâché par le pécule
Des fameuses blagues ridicules
bercés par vos contes de missionnaires
Le ciel a jamais pu grand chose
Il ne m'envoie pas sur les roses
Il ne m'en voudra pas ce soir
Je le détache de l'espoir


Une fois tout en place, il sortit sur le perron..plus qu'à attendre d'éventuels clients et surtout, il scruta l'horizon, le retour tant attendu de son frère.

Citation:
Bienvenue *au manoir*

bière a o.90
menus :
-tartines de pâté d'oie à 5.70
-canard rôti à 16.50

_________________
Djazia
C'est avec un mal de crâne qu'elle poussa la porte de la taverne.
Elle sourit voyant le rouquin derrière le bar, alors comme ça c'était fait .. il était allez jusqu'au bout !
Elle alla lui coller une bise avant de se laisser tomber dans une chaise et commanda une tourné.
Mais bon, allez d'mandé une tournée à un rouquin occupé par les poussières !
Vive le vent vive le vent vive le vent drouquin..
Nous passerons outre, faut dire qu'il sais se faire pardonner !
Il lui offrit quelque tisane pour faire passer l'alcool engloutit la veille.
C'est donc, assise buvant sa tisane qu'elle admirais le roux astiquer ranger chouchouter son bar. c'est rare tout de même de voir des hommes ainsi s'appliquer.. faut rien louper !
Elle soupira d'aise


Un tavernier pour moi touuuuuuuteuh seule !
je vais pouvoir profiter de tes services !


Un sourire sadique se sculpte alors sur ses lèvres
Le_g.


Fatigué, il avait pas râlé, allongé dans la roulotte, et s'était endormi rapidement, entre Lest et Déa.

Habituellement, c'était lui qui se levait le premier, préparait le p'tit dèj et les repas pour la troupe, sauf que là, avec sa jambe blessée, il se permettait de se reposer un peu, beaucoup même. Plus tard dans la journée, il irait chercher un appartement, l'genre sécurisé pour déposer son butin, histoire d'pas s'le faire faucher, parce que s'faire voler, c'pas ce qui l’enchantait l'plus comme idée.

Pour l'heure, il est allongé, sur le ventre, et les jambes à l'air, le reste aussi vous me direz, son dos marbré des traces de fouet bien visible, et le trou de sa cuisse, recousu récemment, mais qui ne suinte plus, tourné vers le plafond de la roulotte. Au moins, ça va sécher la plaie.


T'fais caguer Lest. Laisse moi roupiller.


ça, c'est Le Gaucher dans toute sa splendeur matinale, avant les trois bols de tisane forte, sa miche de pain et sa terrine de pâté, sans parler du manque de sommeil, en gros : charmant, agréable, la douceur incarnée. Autant dire que son amant/cousin/ami/frère d'armes, rayez rien, tout est bon, fait bien d'aller voir ailleurs pour trouver le matériel qu'il a b'soin, parce qu'il s'rait bien cap' de l'lui faire avaler tout cru là.

Et se retournant, il soupire, les yeux bien fermés, se mettant sur le côté, avec précaution, parce que ça pique un peu quand il fait pas gaffe à sa jambe.

C'est donc au moins trois bonnes heures plus tard, qu'il ira en repérage dans la cité, appuyé sur un bâton pour marcher. Il a pas l'air fin l'écorcheur.... Après avoir vu la devanture du Manoir, il ira déposer sur le bureau du maire une missive, et se dirigera ensuite vers la taverne de son Lest.


Citation:
Messire,
Je m'appelle Louis, j'aimerais voir un médicastre. Sauriez-vous me dire qui je peux contacter ? Je me trouverai dans la soirée au "Manoir".
Louis.


Claudiquant toujours, il arrive, et entre, s'installant au fond dans le coin, comme d'habitude, après avoir volé un baiser à son amant, et fait une bise à sa nièce.


S'lut vous deux. Dites, si un médicastre v'nait à passer, j'ai d'mandé au maire, alors l'envoyez pas bouler, j'aim'rais en voir un... pour ma jambe.


Il esquisse un sourire, ne voulant pas inquiéter sa famille avec sa blessure, mais là, il est temps qu'il voit un médicastre, pas qu'ça deviendrait urgent, mais presque...


_________________








Andrea_
Bercée par les lentes respirations des deux hommes endormis, la Colombe avait du mal à trouver le sommeil. Les yeux rivés sur le plafond de la roulotte, les bras repliés derrière sa tête, ses pensées vagabondaient.
Tours, renouveau, renaissance, nouvelles rencontres, nouvelle halte.

Loin de ses enfants, la Chiasse faisait bonne figure, se rappelant combien Samaelle était une femme formidable et sachant que Nicolas et Victoire étaient en pleine forme. Elle qui n'avait jamais "voulu" d'enfants, se retrouvait bien malgré elle complètement dingue de ces deux paires d'yeux, dépendante. Peut-on se revendiquer libre une fois que l'on est parent?
Assurément non... Est ce que Louis aussi ressent ce manque? Est ce que lui aussi donnerait cher pour un seul regard sur leurs deux petits anges endormis?

Rha et puis ce plafond couleur bois, à quoi ça sert d'avoir deux époux si aucun des deux n'est capable de peindre un ciel étoilé sur ce fichu plafond ?!

Bref, les pensées vagabondaient ça et là pour finalement laisser place au sommeil, profond, libérateur, reposant et...


Lou’..r’veilles toi !!!Lou’ !!!
Louis !!! T’as mis ou les clous ? Pis le marteaux !!!
Nom d’une fiente de canard !!! t’réveilles ou quoi ? C’fait plaisir à voir !!!! Aucun effort vous faites..Aucun !!! roupillez..blablablabla
T'fais caguer Lest. Laisse moi roupiller.



Et ça ne dure jamais assez longtemps. Allez savoir pourquoi, ce matin, c'est Lestat qui s'est réveillé le premier.
Allez savoir pourquoi, ça ne sent pas le petit déj' fraîchement préparé.
Alez savoir pourquoi, le Roux veut des clous.
Allez savoir pourquoi Lou' ne râle pas-il grogne-.
Allez savoir pourquoi Lest' veut des clous.
Alez savoir pourquoi... Rien ne se passe comme d'habitude.
Enfin presque rien, un truc qui ne change pas, c'est que la Colombe, elle ne bouge pas. Pas un sourcil, pas un orteil, rien. Le but, c'est d'passer inaperçue. Faudrait pas que l'un lui demande de l'aider à clouer, ou que l'autre lui demande un petit dej' au lit. Passer inaperçue, pour continuer à roupiller tranquille. Bon, on ouvre quand même un oeil entre les cheveux, histoire de reluquer le corps du brun qui, une fois n'est pas coutume, dort nu.

Se rendormir, sourire aux lèvres, et s'enfoncer dans ce rêve où elle est entourée d'hommes en tenue d'Adam, le bras tendrement posé sur le flanc du brun, non sans avoir déposé un baiser sur son dos.

Le "vrai" réveil, aura donc lieu quelques heures plus tard, quand le soleil est presque au zénith, la Belle commence par faire un tour en mairie, histoire de prouver à ses petits maris qu'elle va bien participer aux finances de la famille, préviens par pigeon le propriétaire du champs qu'elle ne compte pas mettre un pied sur sa terre, et qu'elle ne se salira pas, même pour 21 écus.
Elle s'approche finalement des tavernes, lorgnant les noms pour rester "pantoise" devant l'une d'elle. Un sifflement admiratif est lâché, berdol, Lestat sait faire autre chose que des caresses de ses deux mains?! -uhuh-.
Le visage opalin se pose contre la fenêtre, le nuage de buée lui permettant de dessiner du bout du doigt quelque chose qui ressemble à... rien en fait, mais à la base, ça devait être un lion qui courrait. Hey mais...
Y a du monde dedans!

Voyons voir combien de temps je peux voir sans être vue, on peut apprendre des choses comme ça.

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Gatimasse
Ils étaient partis, pour quelques jours ce matin. Ils allaient revenir, heureusement, car Gati avait fait connaissance avec un blond bien sympathique.
Au début hésitante, elle s'était laissée embarquer dans un moment des plus agréables.
Des jeux de regards, des sourires, des baisers dans le cou, il ne lui en fallait pas plus pour la charmer. Elle était bien en manque la pauvre blonde... La troupe arrivait à point nommé, moment où la lassitude la gagnait.
D'abord attiré par le blond néanmoins sage, mais sanguin, c'est l'Espadon qui arriva à la séduire.
Faisait-il honneur à son surnom ? Elle espérait bien pouvoir répondre à cette question cette nuit...
Seuls au Manoir, il taillait un bout de bois, auquel il désirait donner l'apparence d'une bergère. "Je peux prendre votre visage en exemple ? Comme ça la bergère sera très belle". Le genre de phrase bateau, qu'elle avait pourtant envie d'entendre en ce moment.
La drague s'intensifiant, il ne fallu pas longtemps pour que les deux blonds s'embrassent, d'abord innocemment, puis plus sauvagement...
Ils passèrent la nuit ensemble (-bien évidemment, on la connait Gati- .. hého qui a dit ça, arrêtez de penser trop fort!!)
Au petit matin, il dut retrouver ses compagnons, qu'il en oublia sa sculpture. Petit souvenir ? Simple oubli ?

Elle s'était vite rendue compte que Tours était à nouveau calme sans eux. Elle adorait vraiment la compagnie de...hum brigands ? Elle n'avait jamais réussi à oublier son passé de luciole. L'envie de les suivre l'avait même tenté... Ne jamais dire jamais...
Pour un peu ressentir leur présence pour ces quelques jours d'absence, elle alla au Manoir, elle se servit volontiers dans la reserve de Lestat, personne pour la denoncer toute façon, pi il était pas du genre comptable dans l'âme, enfin espérons le. Elle en profita pour écrire à son aventure d'un soir. Peut-être parcequ'elle voulait pas être une, parmi une longue liste de femmes d'un soir, ou alors, parcequ'elle s'ennuyait ferme...

Citation:
Bonjour l'espadon qui porte bien son nom...,

J'espère que tu as pu prendre la route ce matin.
Je tiens à te signaler que tu as oublié ta sculpture chez moi en partant ce matin...
Je la garde au chaud...

a bientôt,

Gati.

_________________
Gatimasse
Alors qu'elle entamait sa 5ème bière, elle en avait bien besoin, le pigeon envoyé plus tôt dans la journée revint à l'envoyeur.
Message accroché a la patte.
Hum... Bon signe ou mauvais signe ce prompt retour? Elle prit le papier, le déplia, et lut attentivement...


Citation:
Expéditeur : Sarpedon
Date d'envoi : 18/02/1461 - 22:59:12
Titre : Re: la bergère

Bonjour, chère Comtesse, Vicomtesse, ou je ne sais plus ton titre,

Comme je te l'ai dit après ce dernier baiser, l'aube nous a appelés. Comme des ombres, nous nous sommes évanouis dans la brume du petit matin. Bon, ça, c'était pour la poésie, mais le barde du groupe, c'est pas moi : je ne suis que le sculpteur. Dis-toi qu'on a bien pris la route, qu'on était à moitié endormis et qu'on baillait toutes les cinq minutes. Tu seras plus proche de la vérité.

Ainsi donc, mon surnom est mérité? Je te l'avais bien dit. j'espère que tu n'as pas de regret. Pour la sculpture, ne t'inquiète pas. Je l'ai laissée en lieu sûr pour ne pas être tenté de la continuer. Comment faire enfin une statue égalant la beauté de la femme sans modèle?

Garde la bien au chaud, mais pas trop. Je serai vexé de savoir que tu accueilles chez toi un bout de bois comme tu sais si bien recevoir les poissons échouées si loin de l'océan. merci pour cette nuit, et à la suivante... Du moins, tu ne m'as pas dit que tu n'en voulais pas.

A mon retour, si tu le veux bien,

Sarpédon


Message étrange. A vrai dire, elle s'attendait plus à un retour négatif, une erreur de parcours... Elle fut agréablement surprise. Y'aurait-il donc encore sur terre des brigands gentleman ? Au moins elle était fixée: la soirée fut assez alcoolisée, mais l'échange avait bien été réel, ce qui l'a rassura

Citation:
Cher sculpteur,

Tes propos me flattent.
Je tripote ton bout de bois, autant que tu m'as tripoté cette nuit, je l'use donc petit à petit... mais je vais essayer de me tenir. Tes doigts font définitivement des merveilles à tous points de vue...
Je n'ai aucun regret, au contraire, je me plais à penser à une éventuelle autre nuitée. J'espère juste que cela restera entre nous. Ne dit-on pas que les secrets peuvent exciter davantage ?
J'espère que ton escapade se passe bien, n'abîme pas tes mains, ce serait dommage....

Ton modèle.


Elle relut son message. Elle donna un peu d'eau et quelques miettes au pigeon, le pauvre allait devoir retourner on ne sait où...
Quelques ambiguïtés dans la tournure de phrase et la signature, explicites ou non, qu'importe, elle savait qu'il comprendrait.
Avoir un secret, elle n'en avait pas tenu depuis longtemps. De plus la troupe était assez commère, elle voulait garder cette aventure pour elle...

_________________
Gatimasse
Après une nuit bien calme, reposante, Gati retourna au Manoir, comme par habitude maintenant. A part trainer en taverne, faut dire qu'elle avait pu grand chose à faire.
Elle comptait les jours pour prendre la route, enfin, la mer....
Elle avait avec elle la petite sculpture inachevée. Elle la regarda et soupira... Ses pensées vagabondaient, les mains de l'espadon lui manquaient presque...
Elle se servit encore dans la réserve, et bu lorsqu'à nouveau, un pigeon lui amena un message.
Surement un message pour Lestat. Elle pouvait en discerner le début

Douce Gati,
Ah ben non, c'était pour elle! Sarpé lui écrivait encore ?! La journée commençait bien, pour une fois...
Elle déplia le message...


Citation:
Expéditeur : Sarpedon
Date d'envoi : 19/02/1461 - 07:24:32
Titre : Re: la bergère

Douce Gati,

Mes propos flattent pour plaire et séduire. Je suis content de voir qu'ils font mouches. Tout comme les tiens, d'ailleurs.

Pense à cette nuitée et attends là, car elle ne saurait tarder. Si je veux réussir mon pari de sculpteur, il me faudrait t'observer et te toucher de mille et une manières, toute la nuit. Sais-tu qu'une courbe, tu la saisis par le toucher autant que par la vue? C'est seulement ainsi que tu peux la reproduire sur le bois.

Mon escapade se passe bien. je récolte de nombreux morceaux de bois que mes mains que tu sembles tant apprécier sauront transformer en animaux, personnages de conte ou je ne sais qu'elle autre lubie qui me passera par la tête. Rassure-toi : je sais entretenir un secret aussi bien que mes mains.

Sarpédon


Un sourire se fixa sur ses lèvres, et surtout son coeur palpitait. Sensation qu'elle n'avait pas connu depuis son dernier amour. Une aventure qui lui faisait autant d'effet, elle voudrait en avoir des dizaines!

Citation:
Sarpédon, don des mains, mains de vilains ?

J'ose espérer que tes flatteries ne sont pas faites juste pour me plaire mais qu'elles ont aussi une part de vérité, sinon je serai vexée... Et quand je boude, je pense être moins jolie.. ce serait dommage de m'enlaidir nan?

Plus tu m'écris, plus je pense à une prochaine nuit, et bien sur plus je suis impatiente de te revoir. Je te demanderai presque d'arrêter de m'écrire, tant je commence à m'ennuyer ici et à ne plus contenir mes ardeurs....

Récolte bien tes bois, mais j'aimerai que tes mains restent focalisées sur moi... Si elles sont occupées à toucher des animaux ou des livres, je le prendrai mal...!

Ce sera l'aventure de deux soirs donc ?

A très vite...

La Vicomtesse.

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Gatimasse
Pas de pigeons depuis quelques temps deja.
Il avait enfin compris qu'il fallait stopper la cour...
Il ne fallait jamais se réjouir trop tôt... Un nouveau pigeon.
Similaire au dernier, c'était donc bien pour elle et non pour le maître des lieux. Rah nan pas encore.. il voulait la tuer!


Citation:
Expéditeur : Sarpedon
Date d'envoi : 21/02/1461 - 00:40:37
Titre : Re: la bergère

A Gati, Vicomtesse dans son château,

De deux soirs dès ce soir. Nous devrions être de retour dans la nuit, je pense. Si je me trompe, alors ce sera demain ou même le jour d'après. En tout cas, dès que j'arrive et que je peux me libérer, je viendrai me faufiler par l'escalier de service. Ta porte sera, je l'espère, ouverte. Qui aura malencontreusement oublié de tourner la clé dans la serrure? Mystère. Toujours est-il que je me glisserai jusqu'à toi, nu. Je te prendrai dans mes bras.

Alors commencera notre seconde nuit. Crois-moi, elle promet bien des plaisirs que la première ne saurait égaler. Elle sera plus longue, car même si elle commencera plus tard, elle pourra ne pas s'arrêter avant midi. Elle sera faite de baisers, d'odeurs, de caresses, de gémissements, de soupirs, de draps froissés, de plaisirs et que sais-je encore.

Quand le soleil sera haut et toi allongée, fatiguée par nos ébats, mes mains viendront parcourir le bois de la bergère comme elles auront parcouru ton corps. Et peu à peu, tu prendras forme dans le bois.

Indécemment,

Sarpédon


Rolala il me tue c'est dingue!

Elle prit la lettre et la mis dans sa poche pour la mettre a l'abri. Elle ne voulut pas la jeter, pour la relire quand elle aurait un coup de blues. Elle décida cependant de ne pas lui répondre, pour se faire désirer oui, mais surtout pour ne pas avoir de réponse aussi torride .... Elle préféra attendre son retour.
La porte était-elle ouverte au faite ?

_________________
Le_g.


S'étirant, de bon matin, près de son roux et sa chataine, il esquisse un sourire et se lève. Pas tout ça, mais il est l'heure de se bouger un peu. Il s'ennuie ferme dans cette cité, mais au moins, il a pu avancer un peu dans ses études, pas beaucoup mais un peu.

De nouveau, ce matin-là, il se lève pour aller préparer le petit déjeuner, non sans avoir mis une petite tape sur la fesse de chacun de ses deux tiers.

Un solide petit déjeuner, voilà ce dont il a besoin. Pain, pâté en croute, un reste de viande froide, du miel, de la tisane de bourrache, sarriette et tilleul, un peu de clairette, mélange de vin et d'eau, et il les appelle.


Debout ! A table !

Il en a fait assez pour tout le monde, une bonne quinzaine de personnes pourraient venir manger, même pas peur. Après tout, ils ont des réserves de nourriture pour plusieurs jours, et les paniers de fromage arrivent aussi sur la planche qui sert de table.

L'appétit aiguisé, il mange lui, tant pis pour les autres, il aura fini avant eux, et ils devront se taper la vaisselle, après tout, il a déjà tout préparé, et il faut qu'il aille chasser, il a entendu des sangliers dans le coin, et un cochon sauvage pour le soir, ça ne serait pas de refus. Avec un peu de chance, il y en aura même plusieurs...

Tout en mangeant, il lit les missives qu'on lui apporte. Le repas avalé, ou plutôt engloutit, il va répondre, s'installant à sa table de travail, au verso de la première, un simple mot de trois lettres... la seconde lui avait tiré un sourire amusé, et il prend le temps de lui répondre plus explicitement.


Citation:

Donà,
Loin de perdre de l'intérêt à mes yeux, je n'irais pas jusqu'à dire que vous en gagnez, mais presque. Si j'ai sacrifié à ce mode de fonctionnement, du campement, et des maisons extérieurs, c'est par commodité, je l'avoue, et pour me conformer aux exigences de mon métier. Cependant, nous avons un manoir à Tours (taverne ig et rp sur la halle) où nous pourrons nous rencontrer. De même, nous pourrions convenir d'un rendez-vous, sur les chemins des arpenteurs (forum secondaire), si cela vous convient.
Je comprends bien le souci du chat échaudé, en ayant moi-même fait de tristes expériences.
Louis,
Maître Ecorcheur.


Il fait repartir la missive par celui qui l'a apportée, puis poursuit les autres lectures et réponses. Certaines sont plus rapides que d'autres.

Enfin, il écrit à son fils resté à Mende, avec sa fille, sous la garde de l'encapuchonné.

Citation:
Nicolas,
Mon grand, tu dois avoir hâte de pouvoir de nouveau te sentir libre, de pouvoir bouger. J'ai trouvé pour toi, une épée à ta taille, je te la remettrais lorsque nous serons à Mende. Nous allons venir vous chercher avec quelques amis. Tu pourras voyager avec nous.
J'espère que tu t'es bien entrainé au lancer de dague, et au tir à l'arc avec la Capuche. Toi et moi, nous irons chasser pendant que ta maman s'occupera de Victoire. Si je constate de beaux progrès, je t'emmènerai avec nous sur les routes, si tu le souhaites.
Tu es presque un homme, et c'est à toi de choisir ta voie : suivre mes traces, celles de tes oncles Ignace, Lestat, celles des amis de tes parents, ou alors, devenir un honnête homme, travailleur, pour avoir un jour une couronne. Je ne sais pas si tu rêves toujours de devenir roi de France comme tu me l'as si souvent dit, ou Pirate comme tu disais il y a deux ans... Songes-y, mon fils. La décision t'appartient, ton avenir est entre tes mains, et je ne te forcerai pas à rejoindre le groupe, mais protégerai ta liberté, ton choix, quelqu'il soit.
Ne te soucie pas de savoir qui tu peux décevoir, saches que je t'aime, tu es mon fils et que tu ne me décevrais que si tu choisissais de faire quelque chose pour les autres et non parce que toi, tu le veux.
A très vite, mon grand. Prends soin de Victoire, et suis bien les instructions de la Capuche, il est là pour veiller à votre sécurité.
Ton papa,
Louis.




_________________









Lglvh
Les clients, les amis, la famille.tout le monde était parti. Le rouquin resté seul débarrassait, frottait remettait en place les tables. Un crissement sous ses bottes, le bruit du verre qui se brise sous son pied le ramena au début de la soirée…

Il ressentait le malaise de son brun, il avait entendu son envie de quitter la ville au plus vite. Une simple demande du duc, et le valaque avait sauté l’occasion pour précipitait le départ.sauf que bin il s’exprimait mal, écrivait mal, et la demande fut interpretée comme un ordre…Et le gaucher, se sentant écarté, était entré dans une colère terrible, la choppe avait volé à travers la salle. La lave avait bouillonné dans les veines du roux, une fureur qui n’aurait certainement plus pu contenir si sa nièce et sa belle sœur n’étaient pas arrivé…se montrer ainsi à découvert, violent devant elles…il avait tenté de se maitriser…Seth avait débarqué emmenant Louis à sa suite…Ils devaient parler…

Le rouquin avait été incapable de rassurer sa belle-sœur, inquiète, les efforts de la Petite Marine pour le réconforter…


Tu es le meilleur des tontons

Lui avait arraché juste un demi sourire.Il avait pris congé n’étant pas de compagnie très agréable, et s’appretait à regagner son appartement fraichement acquerit…Il lu ifallait découcher, prendre le large, au moins pour une nuit, se reposer et réfléchir…sauf que Louis l’avait rattrapé dans la rue…

Les explications…les excuses…les malentendus, Lestat entendait, comprenait, mais n’arrivait pas à réagir, perdu dans ses pensées, ses doutes…une évidence qui grandissait de plus en plus, un poids sur sa poitrine et sa gorge qui le serrait de plus en plus…

Les paroles de Louis, intenses et passionnées, son étreinte, ses caresses, comme si le brun essayait de se rassurer lui-même. Puis la séparation des deux corps, louis voulait aller dormir…Le roux le regarda s’éloigner, bouffé par l’angoisse, cette envie d’hurler toujours coincée dans sa gorge…

Il alla en taverne pour faire descendre tout ca à grands coups de rhum en la présence de Swan. Une Swan étrangement calme et mutique depuis leur retour à Tours, une rousse tout sucre tout miel.son odeur avait changé…

Le frangin Seth avait débarqué, frustré, reproches plein le gosier.les autres avaient suivis cherchant à savoir le pourquoi du comment…Les pics lacérés du frère de cœur, les sous-entendus…*je ne suis pas un lioncourt, moi, juste un c*nnard* et le gamin avait explosé.Il l’avait attrappé par le col et plaqué contre le mur…Le poing parti pour s’écraser contre le mur.trop lâche peut être pour lui ficher une roustre…Il étaient sortis et s’étaient battus…règlement de compte…le blond aussi s’était senti écarté, manipulé..Même discourt que louis, même sentiment d’incompréhension pour Lestat.comme si, tout se qui se rapportait a Tibère blessait et touchait les deux autres.la peur qu’il remplace l’un des deux, peut etre.Lestat ne comprenait pas…Il ne trouvait pas les mots pour les rassurer...

Les coups les avaient calmés les deux, la reconciliation et la mise au point se fit arrosée de cervoises, mais le roux se sentait toujours…mélancolique ? Le terme était faible.accablement, peut-être. Mais les bras ne sont pas baissés, qui savent encore saisir, malgré le futur incertain, le présent à plein corps, à plein cœur.

Faux frère disait Seth…savait il qu’un faux frère signifiait un traitre? Ils s’étaient choisi, plus qu’une amitié.une fraternité…
Il avait Seth dans le cœur et Tibère dans les veines…Louis, le cousin dans le cœur et les veines…trois êtres, à chacun son amour, son lien.Différents les uns des autres…et une chose était certaine…c’est que le roux ne choisirait pas entre les trois…

_________________
Andrea_
Un drôle de sentiment envahit l'esprit de la Belle depuis quelques temps.
Passés les premiers instants d'actions, où l'adrénaline servait de moteur, étaient venus les moments de calme. La roulotte se posait, pour un ou plusieurs jours, les tavernes deviennent connues, on commence même par appeler les autochtones par leur prénom. Loin de motiver la Belle a repartir sur les routes, comme ça aurait été le cas avant, ces moments lui ouvraient de nouveaux horizons...
Oui, ce n'est pas de l'ennui qui coule dans les veines de la Colombe, mais bien de la mélancolie.

L'envie de se poser, de ne plus avoir à surveiller son pigeonnier pour savoir quoi faire, mettre un peu d'argent de côté, se recentrer sur sa famille, sur elle pour oublier tous les soucis d'intendance qui la dépassaient depuis quelques semaines.
Et si pour retrouver une unité familiale, il lui fallait tirer un trait sur cette vie de mercenaire, elle pense qu'aujourd'hui, après plusieurs jours à se poser la question, elle est prête à le faire.


Enfin les jours passaient, les nuits s'égrainaient bien trop lentement à son goût, mais bientôt elle retrouverait ses enfants. Comme ça avait été le cas avec Louis, elle avait compris en étant séparé d'eux qu'elle ne pourrait plus vivre sans. Cette vie mouvementée n'était sûrement pas la place pour un homme en devenir et une petite fille. Soit, la Belle ne serait plus égoïste. Plus jamais. Resterait à annoncer sa décision aux écorcheurs, et surtout, aux deux hommes qui partageaient sa vie. La décision n'avait pas été facile à prendre, le tout, c'était de savoir combien de temps la lubie " je veux un champs et une vraie maison" va durer...

Une lettre à son petit garçon, la dernière avant de le revoir.





Mon petit bonhomme,

J'hésite entre te tirer les oreilles ou de faire un gros poutou de la mort qui tue devant tes amis. Tu n'as pas répondu à ma dernière lettre, alors je sais, c'est la honte d'écrire à sa mère, mais tu as aussi le droit de te cacher et de m'écrire un message hein, c'est pas interdit.
Je tiens quand même à te signaler par où tu es sorti, et ue par conséquent, j'ai un peu le droit de te faire subir tout châtiment que je jugerais " juste". Alors si tu veux un conseil, réponds à cette missive.

Comment vas-tu ?
Et ta soeur ?
A-t-elle grandit? Est ce qu'elle dit "maman" ?
Est ce que tu fréquentes des filles? Si oui : combien? Comment sont-elles? leurs prénoms? le nom de leurs parents? leurs professions ? Est ce qu'y a du pognon dans le matelas?
J'espère qu'elles ont ton âge sinon je vais te rappeler comment je m'appelle...hahum.
Est ce que tu te laves tous les jours? J'espère que tu ne vas pas à la messe, ou, si tu me fais cet affront, que tu prends la peine de vider les caisses en sortant. Tes vêtements sont ils a ta taille ? Sinon penses à le dire à ton père, il t'en trouvera des comme il faut.

Embrasse ta soeur pour moi, et arrêtes de fricoter, tu es bien trop jeune, ( et je suis la femme de ta vie mon Amour!)

Maman qui t'aime


Nan mais.. c'est un fils bien, il va lire entre les lignes : " je t'aime, tu me manques, je m'inquiète pour toi"... ou pas.
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Suzanne
Deux meutes. Voilà ce que germait dans la tête de la brune. Quand son diablond lui avait parlé de son frère a retrouver, notamment pour leur mariage, Suzanne était à mille lieues d'imaginer... ça.

D'un côté, Tibère et ses femmes un fils en couveuse ( si si, laissons les rêver, ils veulent un fils) de l'autre Lestat et un nombre de personnes qu'elle n'aurait cru capable de rencontrer en une fois. Elle avait toujours été un peu sauvage, quittant tel endroit dès que ça passait quatre personnes, dont elle même.

Et on se jauge, on scrute le moindre geste, épie le moindre regard... à qui mordra le plus fort pour prendre la place de l'autre ou simplement, montrer que rien ne changera. Chacun à sa place. Sauf que...

Au milieu de tout ça, il y a une fratrie et ces deux là... avaient légitimement le droit de se retrouver ... sauf que... les meutes en tremblaient des babines de trouille ou autre sentiment un peu vicié et parfois... pas nécessairement fondé.
Rester à sa place tout en acceptant le lien évident qui était là... et ce lien, tous le voyaient "entre" eux, et Suzanne aussi... elle ne faisait pas exception.
Mais elle serrait les dents, écoutait, apprenait "les autres" ... et au fil des jours, rien n'allait mieux, tout empirait, sans comprendre ce qui passait, ce qui n'était pas encore tissé s'effilochait déjà...

Ce n'est que lors d'une nuit sans sommeil, une rencontre au coeur de la nuit, quelques rires et pas envie de rentrer. la jeune fille l'accepte dans sa roulotte... Suzanne savait que c'était franchir "le lien" mais elle ne pouvait pas rentrer chez elle, dévastée qu'elle était.

Elle craquait... il n'y avait plus de place pour supporter les caprices de sa fille que pourtant elle chérissait, plus de place de supporter la culpabilité que sa fille ait perdu sa jambe en la protégeant, plus de place pour supporter les cauchemars de son époux qu'elle aimait à en crever, plus de place pour avancer, pour respirer, et plus de place dans le bide ! Depuis cette attaque, elle avait tout supporté à bout de bras et les tensions incessantes et grandissantes des deux groupes, en plus de la mettre mal à l'aise, lui fendait le coeur. Ouais... elle est comme ça, on y peut rien.
Mais il fallait faire comme si... Suzanne la souriante, la calme, la douce... sombrait doucement pourtant, sur une pente lisse et régulière, et avait beau regarder vers le haut, elle ne voyait aucune main tendue pour s'y accrocher.

En attendant, elle accrochait quelques effets nécessaires au voyage, et emplit méticuleusement une besace reservée à de petits flacons, fioles et autres préparations... va bien y avoir encore des blessés... n'oubliant pas quelques livres à consulter ou juste... ne pas penser.
Carensa.


Du monde..beaucoup de monde, peut être trop de monde..on en était là..

Et il faudrait faire avec.

Elle avait quitté la taverne avec le poisson puis ils s'étaient séparés, lui pour préparer le repas de Lest, elle pour aller chercher le linge à la roulotte.

Au retour, chargée comme un baudet, elle avait pris l'escalier extérieur pour rejoindre l'étage du Manoir.

Préparant ses fontes, elle s'était réfugiée dans l'une des chambres, Sasha dans une autre. Après avoir lavé les frusque du chérubin et les siennes, elle pliait nerveusement.

Il se passait quoi entre cette Suzanne et Lestat..encore une étrange relation. Elle qui comprenait beaucoup de chose pour en avoir vécu avec son ancienne meute, avait du mal à se faire à tout ça, à se sentir à sa place.

Faut-dire que durant des mois elle était restée seule, ne servant que de "biberon géant" à Sasha, évitant les tavernes comme on redoute la lèpre. Juste lui et elle en osmose avec la nature et là..tout un tas de jeune femmes, d'hommes qui étaient arrivés d'un coup d'un seul.

Et ce Tibère, qui était-il vraiment, il avait ce regard tendre de l'homme amoureux de sa femme bien comme il faut, mais ses lèvres disaient d'autres choses, trop poli pour être honnête le gaillard. Elle en avait tellement fait les frais qu'elle aurait pu les renifler à trois lieues à la ronde.

La venue du croukmouk alors qu'elle était seule avec Seth dans la roulotte à s'essayer à un entrainement de corps à corps très intense..il cherchait quoi au juste le rouquin ?

Et puis ces questions à Swan, la seule avec qui elle s'entendait parfaitement bien et en qui elle se retrouvait un peu..comme si les deux s'étaient bécotées..voulait il semer le trouble dans l'esprit déjà torturé de son blond ?

Elle devait rester sur ses gardes alors qu'elle devrait se sentir dans "une famille". Les jours prochains diraient si son choix était le bon.

S'asseyant sur le bord du lit elle glissa sa main machinalement dans sa poche et le contenu de la petite fiole se dispersa bien vite dans sa bouche. Une bouffée d'oxygène dans ce trouble et ces incertitudes incessantes.

Bientôt les deux pupilles se dilatèrent, un sourire heureux naquit sur les lèvres. Soulagement passager, mais soulagement quand même.

Incapable de se relever, elle resta ainsi à contempler les flammes qui consumait le bois.

Bientôt on quitterait cet endroit et le reste suivrait. Il faudrait du temps.

Dans la tête de la roussette..une seule phrase se répétait.

- J'respire..

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Lglvh
Une journée banale au manoir, des vas des vients...Déa passait rarement, la belle étant subitement passionnée pour la pêche rapportait chaque le fruit de son labeur...

Il passait du temps avec sa nièce et sa belle-soeur, apprenant à les connaitre et il était heureux parmi la petite pestouille execradorable et la douce et belle Suzanne mais si mélancolique...la promesse faite à son frère, il veillait sur elle, la prenait sous son aile..Il n'avait pas besoin de se forcer pour faire plaisir, c'était venu naturellement..Cette femme ne prenait elle pas soin de son Autre?

Il écoutait les uns, observait le manège des autres...les polémiques lancées sur le comment du pourquoi d'une fraternité...les liens et tout le blabla...certaines conversations plus salaces...il fallait vraiment de tout pour faire un monde...

si certaines choses semblaient plutôt l'amuser, d'autres avaient le don de l'exaspérer au plus au point...Le mêles toi de se qui te regarde, lancé par une donzelle qui faisait tout sauf appliquer sa phrase..c'était balot...Les théories sur la solidarité, de l'union entre membres d'une meute alors qu'elle jouait à fricoter avec celle qui avait posé problème dans le groupe...ca c'était encore plus balot...Et les fameux sobriquet sur sa rousseur..venant de la part d'une rousse

...y avait de quoi en pisser de dépit...

il n'avait jamais compris pourquoi les femelles ressentaient le besoin de bisoucaliner tout se qui passait a portée de main...peut être une facon de se rassurer que leur triste et morne existence ne les auraient pas rendues acides. Leurs langues acérées, ayant toujours besoin de prononcer le dernier mot, tant de venin sortant de ces corps pas si désagreables a regarder le déroutait un peu..de la vulgarité dans une silhouette gracile...ma foy...

Du haut de ses dix sept ans, il se faisait une bien piètre idée de la gente féminine, quelques unes seulement échappaient à la règle et encore, une seule main suffisait amplement a les dénombrer...

Il constatait combien un amitié, des sentiments pouvaient vite disparaitre et combien il était plus facile d'ignorer ou de se montrer méprisant...

le mépris est plus quotidien que le pain...et fallait s'y faire.

une invitation...vite oubliée..lestat avait comprit de qui il pouvait se fier...et pour qui il comptait...et cela..la main possédait bien trop de doigts....

Il était l'heure de remplir les reserves et de prendre la route....
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