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[RP] Une roulotte dans la capitale

Swan
    [Près du vergé, direction Vendôme]



La rouquine baillait à s'en décrocher la mâchoire. Elle avait fait le chemin entre Loches et Tours de nuit, comme à son habitude, mais elle n'était pas mécontente d'être enfin arrivée. Le voyage avait été long depuis Genève. Là depuis le levé du jour, elle avait attendu que les grilles de la capitale s'ouvrent pour la journée. En franchissant le pont, elle avait salué le soldat en faction, s'était présenté et avait lancé sa roulotte sur les pavés de la ville. Pas très agréable de passer sur les pavés avec une roulotte, soit dit en passant !

La première chose qu'elle avait faite, était d'aller voir le plan du cadastre, non pas pour voir les maisons, puisque pour l'instant, elle n'en voulait pas, mais plus pour voir où elle pourrait mettre sa roulotte et être tranquille. Planté devant le plan qui trônait contre le mur du lieu, elle repéra un coin, à la sortie de la ville, direction Vendôme et tout près du vergé. Cet endroit était impeccable pour elle, elle serait tranquille pour reprendre son entrainement, manger et aussi le fleuve passait non loin. Oui, cet endroit était vraiment parfait pour elle ...

Elle sortie du cadastre comme elle était venu et pris le chemin qui menait au vergé. Elle quitta les pavés et retrouva la terre ferme des chemins. Après être passé sur un pont qui permettait de traverser un fleuve dont-elle ne connaissait pas le nom, elle bifurqua en direction des arbres et s'arrêta non loin de l'eau. Elle tira sur les rênes pour faire stopper « Pirate » et se mit debout pour voir le coin choisi. Oui, c'était parfait pour le moment.

Elle descendit de la roulotte, s'étira tel un chat et alla dételer son cheval qu'elle attacha avec une grande longe à un arbre. Elle lui apporta un seau d'eau et le laissa paitre tranquillement. Elle le brosserait plus tard. Pour sa part, elle partit au bord de la rivière et s'aspergea d'eau le visage. Cela la réveilla un peu et elle respira l'air matinal tout en regardant la vue. Ainsi c'était ici que vivait Tibère et sa famille ...

Tout à ses pensées, elle alla mettre les freins sur les roues de la roulotte, doublée d'un gros caillou devant et derrière chacune des roues. Comme cela, elle ne bougerait pas. Penser à Tibère, lui fit réaliser, qu'elle devait lui écrire pour lui dire qu'elle était arrivée. Elle entra donc dans sa roulotte où il faisait un froid de canard. Pas le temps d'allumer le petit poêle en fonte, elle verrait ça après être allée faire en ville.

Assise en tailleur sur son lit, elle prit parchemin, plume et encre et écrivit quelques mots au blond. Depuis que Lestat lui avait qu'il était son frère et qu'il savait où était Tibère, elle avait repris une correspondance avec lui. Pas tout à fait ce à quoi elle s'attendait en fait. Elle avait tellement de colère et de haine envers lui que la façon dont avaient tourné les choses, l'avait laissée perplexe et la laisse encore perplexe et pourtant elle avait accepté son invitation à venir le voir, lui et sa famille. Pourtant, en même temps, cette reprise de correspondance avait une raison précise ... La missive terminée, elle envoya son albatros « Evinrude » en Bretagne.

Elle regarda un moment l'oiseau qu'elle avait aidé à décoller et quand elle le perdit de vu, elle partit à pied jusqu'à la ville. Elle n'était encore jamais venue jusque là, alors elle fit le tour des rues et ruelles. Elle écouta le débat pour les élections ducales et elle trouva même un travail de charpentier et bien payé en plus. Finalement, elle allait peut-être se plaire ici.

Allez donc savoir avec la rouquine !

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Swan
    [De retour de la Cueillette]



La rouquine était partie faire un tour, visiter les alentours et faire de la « cueillette » comme elle aimait le dire, sur quelque noeud. Seulement, perturbé, elle en avait oublié de prendre sa besace de nourriture qui était restée dans la roulotte. Et oui, c'était ça quand on se demandait comment allait se passer les retrouvailles avec un certain blond, pas vu depuis au moins deux années. Un peu faible, elle s'était prise une belle raclée.

Elle était donc revenue, avec quelques bleus sur le corps et boitant un peu, d'être tombé sur plus fort qu'elle, mais ce n'était pas cela le pire. Ce qui la faisait ruminer et la mettait hors d'elle, c'était que sa fierté en avait pris un coup et c'était peu de le dire. Pourtant, depuis le temps, elle devait savoir qu'elle ne faisait pas le poids, contre certaine personne. Mais que voulez-vous, une rouquine et Irlandaise de surcroit avec un tempérament de feu et un égo démesuré d'elle-même, ne pouvait qu'enrager de cette défaite.

Le bleu qu'elle avait sur le visage, ses côtes douloureuses et sa jambe abimé n'était rien à côté de ce qu'elle ressentait. Elle détestait ressentir ce sentiment d'humiliation comme maintenant. Dans ses moments là, il valait mieux se tenir loin d'elle, au moins le temps pour elle d'avaler la pilule de la défaite.

Le verger était en vue et sa roulotte aussi. Elle entra dedans et referma la porte en la claquant rageusement. Elle allait avoir besoin de soin et elle ne savait même pas s'il y avait un dispensaire dans le coin. Pour ses côtes, elle mettrait un bandage bien serré. Ce n'était pas la première fois qu'elle avait ce genre de blessures et encore, là elle sentait bien que ce n'était pas si grave que ça, mais pour sa jambe, elle avait pris un sale coup et elle avait une belle entaille au niveau du mollet.

Elle enleva son mantel de fourrure qui était tâché de sang, enleva ses braies et s'installa sur le bord de son lit pour faire glisser tout doucement son bas qu'elle pourrait jeter. Sa jambe était en sang et elle retint un grognement quand la partie collée à la peau du bas tira sur la plaie. Cette opération lui donna une sueur froide, mais elle réussit à enlever son bas et à le jeter au pied du lit. Il ne restait plus qu'à nettoyer un peu et voir l'étendue des dégâts.

Elle se leva et avança vers la cuvette de toilette. Versa de l'eau dans la cuvette et prit une serviette. Prenant tout ça, elle revint s'installer sur le bort du lit et commença à frotter la plaie avec la serviette qu'elle trempait dans l'eau. Après quelques grognements et grinçage de dents, l'entaille fut propre. A vu de nez, elle n'était pas aussi profonde qu'elle l'avait cru, mais un cataplasme de cicatrisation ne serait pas mal venu.

Elle déchira un drap et en fit un bandage autour de sa jambe puis elle chercha un autre bas et le mit par-dessus. Elle enleva sa chemise, puis fit de même autour de ses côtes pour les soutenir un peu. Quand ce fut fait, elle enfila une tunique chaude et sortie voir si elle trouvait un endroit pour faire soigner cette blessure ...

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Swan
    [Quand l'entrainement reprend]



La rouquine s'était faite soignée par quelqu'un qui connaissait son métier et elle en avait été soulagée. Oh, pas que jusqu'à maintenant, elle soit tombée sur des personnes incompétentes, bien au contraire, même qu'une de ses personne lui avait carrément sauvé la vie et lui avait laissé un gros grimoire où beaucoup de plantes étaient répertoriés, mais elle le regardait que si elle y était obligée.

Le bleu sur son visage commençait doucement à virer au violet, bientôt il serait jaune et aurait complètement disparu quand Tibère arriverait, du moins elle l'espérait. Il était encore très douloureux si elle y appuyait dessus, mais elle ne s'amusait pas à trop y toucher non plus. Rire la faisait aussi grimacer puisque ça tirait sur la joue.

Rire comme une bossue, n'arrangeait pas une autre douleur. Ses côtes lui faisaient encore terriblement mal et elles le seraient encore un bout de temps. Quant à sa jambe, à part un petit tiraillement et une belle croûte qui avait bien cicatrisé, elle marchait quasiment sans boiter.

Se reposer dans roulotte, c'était bien, mais la rouquine ne serait pas ce qu'elle était si elle restait sagement dans son coin à « Matouser » comme le faisait souvent son père. Il fallait de vraies blessures comme elle en avait eu en Champagne ou comme Marine et sa famille avaient eu pour rester cloué dans un lit.

La rouquine décida donc que comme elle n'était pas une chochotte, elle devait reprendre son entrainement. Ahhh, mais oui ! Mais pas n'importe quel entrainement. Pensez donc ! Allez, devinez donc. Comme elle venait de se prendre une dérouillée sur son noeud par un homme plus fort qu'elle, qui avait refusé de lui donner gentiment sa bourse. Il allait de soit que vous pensiez, qu'elle allait reprendre l'entrainement muni d'une arme ! Et bien non ! Vous vous trompez mais complètement !

En fait, il ne s'agissait pas du tout de ce genre d'entrainement et vous allez vite comprendre ... La rouquine chercha une corde dans tout son fatras. Cette corde, c'était son oncle Louis, qui la lui avait donnée voilà déjà quelques temps. En la cherchant, elle se souvint des spectacles qu'ils faisaient ensemble. Des torches enflammées à deux. Elle se souvint ne pas être à l'aise ce jour-là puisque c'était la première fois qu'elle faisait ça avec lui, mais diantre ce qu'elle avait aimé ça. Et puis, il lui avait trouvé quelque chose qui lui correspondait bien plus à la rouquine.

Elle avait enfilé un gilet d'homme fourré en laine pour ne pas avoir froid, elle avait mis ses braies, des chausses souples et sa toque qui retenait un peu ses cheveux tressés pour l'occasion. Elle tenait sa corde à la main et elle attacha un bout à la boule de traction de sa roulotte et ensuite l'autre extrémité de la corde à un arbre du verger. La corde se trouvait à environ un mètre de haut. Ce n'était pas très haut, mais elle devait se remettre en condition. Pratiquement une année qu'elle n'avait pas pratiquée et en plus elle était blessée, mais là, elle avait envie de s'y remettre.

Une fois sa corde bien tendu, elle partit chercher ses éventails et grimpa sur la corde en montant sur la roue de sa roulotte. Bin oui, fallait pas encore lui demander de faire le singe sur sa corde comme le faisait au campement des « Ecumeurs » fut un temps.

Bien droite, Tête relevée, elle tendit les bras, éventails ouvert, puis doucement fit glisser un de ses pieds sur la corde ...


Aller Swan, t'peux y arrivé ! T'l'as d'jà fait ...

Elle se parlait à elle même et qui conque venait à passer près du verger pouvait très bien la voir et s'arrêter ...
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Swan
    [Un constat douloureux]



La nuit avait été agitée, entre rêve et cauchemar. Enroulé dans ses couvertures, elle n'avait pas envie de se lever et était perdu dans ses pensées.

Le groupe de son oncle était arrivé la veille et elle qui s'était fait une joie de revoir tout le monde avait débuté de la pire des manières. Elle était allée voir Lestat qui avait ouvert une taverne dès son arrive et discutait avec lui quand Djazia était venu l'agresser alors qu'elle ne connaissait absolument rien des tenant et aboutissant de cette histoire là. Comment pouvait-elle prétendre connaitre quoi que ce soit après une année d'absence ? Qu'elle se mêle donc de son propre fion avant d'aller semer la bouse chez les autres.

Certes, elle lui avait confié des choses justement parce qu'elle avait confiance en elle, mais elle avait définitivement compris qu'elle ne pouvait rien lui dire puisqu'elle ne pouvait pas le garder pour elle et surtout qu'elle avait le jugement facile. Ce qui l'avait le plus énervé dans l'histoire, ce n'était pas tellement qu'elle soit allée voir Lestat pour dépatouiller le truc, mais plutôt qu'elle se pense de « SA » famille et qu'elle lui ait fait une leçon de moral à deux écus. D'où elle se croyait « Soeur » ? Jamais Djazia n'avait été une soeur pour elle ! Tout au plus une collègue et encore, à peine une relation. Elle était peut-être l'autre nièce de Louis, mais ça ne faisait pas d'elle un membre de sa famille, surtout pas après la crise de jalousie qu'elle avait fait quand Louis l'avait adopté comme étant son autre nièce.

Une soeur, elle en une et c'était Léna de Ronstat dicte Léna de Pique, fille d'Ignace de Ronstat dict l'AS de Pique et personne d'autre. Fut un temps, elle en avait une autre de soeur, une soeur de coeur. Sa Lou. Une soeur qu'elle avait choisie avec son coeur et avec qui elle s'entendait comme larron en foire et qui malheureusement n'était plus. C'était les seules soeurs qu'elle avait et à moins que son père n'ait d'autres enfants avec Kamy, elle n'en aurait pas d'autre et certainement pas Djazia !

Autre constat douloureux pour elle. Malgré tous les efforts qu'elle pouvait faire, le rouquin ne voyait rien. Elle s'était réconciliée avec Louis et elle prenait beaucoup sur elle tout ça pour lui plaire, mais cela ne comptait pas visiblement. Quand ils étaient seuls, cela ne se passait pas trop mal, ils pouvaient arriver à parler tranquillement, sans se bouffer le nez, mais dès qu'il y avait d'autres personnes, c'était terminé, il oubliait ces petits moments tranquilles qu'elle appréciait avec lui. En fait c'était simple, elle n'avait pas le droit de se plaindre, pas le droit de râler, pas le droit de l'ouvrir, juste le droit de se la fermer et accessoirement comme l'avait si bien dit Djazia de fiche le camp de Tours puisqu'elle était carrément de « TROP » dans cette ville.

Mais voilà, ce que tout ce petit monde ne savait pas, c'était qu'il s'était passé une chose depuis leur dernière rencontre à Genève et leur départ. Et oui ! Elle était restée à Genève pour y acquérir une échoppe. Oui elle se plaignait du blond, oui elle disait encore qu'elle voulait le tuer, il y avait des habitudes qui étaient dures à perdre et qu'elle faisait toujours une allergie à tout ce qui était blond sauf rare exception comme Kalum et Seth ... Mais ...Quand Lestat lui avait dit qu'il était son frère, ce qui pour elle avait été un véritable choc émotionnel et qu'il s'était fait faucher, après une grande hésitation et une mure réflexion. Après avoir écrit à sa cousine pour faire plaisir au rouquin, encore une chose qui ne faisait pas partie des efforts qu'elle faisait, elle avait écrit à Tibère.

Oh, elle n'avait pas écrit un roman, loin de là. Juste quelques mots pour prendre de ses nouvelles et des nouvelles de Marine, savoir comment ils allaient. Sa rancune envers lui avait peu à peu disparu au fil du temps, grâce aux efforts de son paternel qui avait longuement parlé et même si elle continuait à dire qu'elle lui en voulait, ce sentiment de « haine » avait bien disparu. Et oui que voulez-vous, elle avait sa fierté, une fierté tenace et elle revenait rarement sur ses pas et Tibère l'avait fait souffrir, c'était un fait avéré, mais le pardon existait et les mots que lui avait écrit Tibère avait fait pencher la balance de son côté. Alors oui, elle avait accepté son « Invitation » à venir à Tours, parce qu'elle l'avait bien voulu et qu'elle voulait voir combien il avait changé. Elle voulait revoir Marine et voir cette femme qui pour elle avait fait un exploit monumental en se mariant avec lui. Elle voulait voir ça de ses propres yeux et quand Lestat disait qu'elle accourait dès qu'il claquait des doigts avait le don de l'agacer grandement.

Que savait-il après tout ? Lui qui ne croyait pas un mot de ce qu'elle disait quand elle parlait de lien invisible entre le blond et elle. Il s'était énervé parce que comme toujours, il s'était senti agressé et avait pris pour argent comptant que les liens invisibles qu'il y avait entre le blond et elle, étaient plus fort que ceux qu'il avait avec son frère alors qu'elle n'avait « JAMAIS » dit ça. Ses liens étaient simplement différents. Elle venait de se rendre compte que le rouquin était un possessif maladif et qu'il verrait toujours le « mal » en elle, parce qu'elle avait dit du mal de lui quand il s'était affiché avec son oncle et que de ses yeux à elle, il lui volait son oncle, même si ce n'était pas le cas, mais c'était ce qu'elle avait ressenti sur le moment.

Ce constat lui avait fait mal aux tripes, mais lui avait aussi permis de prendre une décision. Puisqu'ils ne s'entendaient pas, autant tirer un trait définitivement sur lui. Autant couper le cordon de ce sentiment qu'elle avait pour lui tout de suite et tant pis si c'était mal pris. Elle devait avant tout se protéger elle-même et elle aussi, en avait assez de ses disputes incessantes qui ne menaient à rien. Elle avait pris la décision de ne plus aller le voir et si son oncle voulait la voir et bien il n'aurait que venir ou alors elle irait, quand il serait seul. Elle aimait Louis, il avait été là pour elle dans certains moment difficile de sa vie, mais comme à chaque fois, il y avait un moment ou il fallait prendre des décisions, même si elles étaient douloureuses.

Elle savait que les relations entre eux tous étaient irrémédiablement changées. La vie était ainsi faite ... Mais elle retomberait sur ses pieds comme toujours, la rouquine se relèverait et elle passerait à autre chose ...

Voilà comment commença la nouvelle journée de la rouquine.

_________________
Le_g.
{Gizmo} a écrit:
petite nouveauté chers joueurs

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Citation:










Il avait reçu une missive de sa nièce, et l'avait lue jusqu'au bout. Prenant sa plume, il lui répond, triste qu'elle ne voit que son nombril, même s'il l'aime, sa nièce.


Citation:
Expéditeur : Swan
Date d'envoi : 17/02/1461 - 11:26:53
Titre : Tonton (ne pas tenir compte si tu as déj&ag
*Dépité, dégouté, elle se sentait vraiment rejeté par celui qu'elle aimait, son oncle. Elle était donc parti se sentant plus bas qu'une bouse de vache et arrivée au village voisin, elle décida de lui écrire, par respect pour lui et pour qu'il ne s'inquiète pas, même si elle se doutait un peu qu'il s'en fichait*

B'jour tonton !

Après ta remontrance d'hier et la crise de ton rouquin, j'ai décider de partir pour Vendôme.
Tu m'as reprocher de faire un sermon à Seth alors que s'en n'était pas un !
C'était juste une remarque, rien d'autre. Vous arrivez dans un lieu que vous ne connaissez pas et vous agressez les villageois que vous ne connaissez pas mieux juste parce que ça vous amuse ?

Tu n'étais pas comme ça avant l'arrivée du rouquin et j'avoue que je suis déçu de toi. Avant tu respectais les gens, au moins quand tu ne les connaissais pas. Dire à une soeur que c'est une "dinde" alors que c'est la première fois qu'on la voit et qu'elle parle calmement, je trouve ça tout bonnement idiot et purement méchant, une soeur très gentille qui plus est, parce que j'ai eu le temps de parler avec elle, ce n'était vraiment pas bien. C'était juste une remarque envers Seth tonton, pas un sermon.

On est des voleurs et des brigands certes. Tout Tours sait ce que je fais, je ne m'en suis pas caché et cette soeur ne me juge pas, elle m'a simplement dit d'aller à l'église, c'est pourquoi j'ai fait cette remarque à Seth, mais que tu prennes la défense du blond après la discussion qu'on avait eu dans l'après midi, ça m'a fait mal, très mal parce que finalement tu es comme eux ou tu te donne un genre.

Tu as changé tonton, t'es devenu une vrai lavette qui s'écrase autant devant Lestat que Seth uniquement parce c'est son frère qui n'en n'est même pas un. Juste un pote qui est aussi vulgaire que lui. Je suis déçu et tu ne peux pas savoir à quel point ...

Que t'est-il arrivé tonton ? Hier j'avais l'impression de te retrouver comme quand je t'ai connu. Tu étais calme, tu étais censé, exactement le Louis que j'ai connu quand tu m'as recueilli et que j'aime. Tu as bien vu à quel point je ne peu même plus donner un simple avis quand vous êtes en groupe. Ils sont tous vulgaire, bourrin et je ne suis pas comme ça et toi non plus, je le sais ! On peut être des voleurs sans être vulgaire.

Pour moi c'est terminé et Lestat me l'a très bien fait comprendre en venant faire une crise dans la taverne où je me trouvais avec la soeur.

Pour toi je serais toujours là, mais sache bien que ce sera UNIQUEMENT pour toi. Je ne sais pas si j'ose te demander de brûler cette lettre. Elle est pour toi et uniquement pour toi, mais je suis quasiment sure que tu la montreras aux autres ce qui envenimera encore la situation, parce qu'ils vont dire que j'essaie de te monter contre eux, alors que ce n'est pas le cas. J'ai appris à les connaitre et ce que j'en voix est très moche.

Je voulais juste te dire mon ressenti, ce rejet que vous avez tous envers moi parce que Lestat se sent agressé par moi. J'ai fais des efforts pour lui, mais ça n'a servi a rien, alors maintenant je n'en ferais plus et à part "toi", je ne veux plus aucun contact avec eux. C'est pour ça que je suis parti pour Vendôme.

Je ne te demanderais pas de venir me tenir compagnie, cela ne se fait pas et ce serait très mal pris par ton entourage, même si ça me ferait plaisir de pouvoir passer un peu de temps avec toi, mais je n'en ferais rien, cela te causerait des ennuis. Je serais de retour vendredi, si je compte bien, c'est ce jour là, que Marine, Tibère et Suzanne arriveront et je serais là pour les accueillir quoi qu'en dise Lestat.

Tout ce que je t'ai dit n'est pas méchant, tu sais pertinemment que je ne suis pas quelqu'un de méchant, même si j'ai un mauvais caractère. Je t'aime tonton. Je t'aime presque autant que j'aime mon père. Tu sais que je suis là. Si tu veux me répondre j'en serais heureuse, sinon tant pis ...

Prends soin de toi tonton
Je t'aime
Le Cygne



Citation:

Ma puce,

Je crois qu'il faut que je te donne mon point de vue : tu étais en taverne avec eux, et je venais de mettre au vote des écorcheurs le fait que l'on puisse travailler ensemble.

La TOLERANCE est un mot que tu sembles avoir oublié. Ils sont comme ils sont, ils ne sont pas des nobliots qui ont besoin de frisson pour se sentir vivants, ils ne sont pas des brigands en dentelle. Ce sont des gueux, comme moi. Tu fréquentes trop les couronnés, tu as oublié la fange, là d'où on vient.
Alors oui, Seth est membre des écorcheurs, Lest également, moi aussi. Seuls les membres peuvent se faire des réflexion entre eux, des remontrances sur notre comportement, et tu aurais du montrer un peu de RESPECT envers cet homme dont tu ne sais rien non plus. Tu sais pourtant que dans les groupes, il y a une hiérarchie. Tu dis dans ta lettre que je ne dis rien à Seth, que je suis faible face à lui ? Réfléchis ! Je ne fais que montrer du respect envers un homme qui est écorcheur depuis plus longtemps que moi, et qui est mon Frère d'armes. Tu n'as vraiment vu que ce que tu voulais voir, que ce qu'on montre aux nobliots habituellement, tu n'as rien vu du reste, de la vie du groupe, et malheureusement, je t'informe que tu ne le verras pas : j'en suis navré.

Tu n'es pas Ecorcheurs, et tu t'es permise de remettre à sa place un Ecorcheur, devant ses hommes, devant ses Frères. Comment penses-tu qu'il puisse le prendre ? Comment penses-tu que je puisse réagir ?

Tu es ma nièce, et cela ne changera jamais. Mais tu n'avais pas à lui faire une remontrance. Sache que nous aussi, on va à Vendôme attendre le frère de Lest. Je te suggère de retourner l'attendre à Tours. Il est normal que Lest voit son frère avant toi. Si tu ne peux pas comprendre ça, imagine ce que tu ressentirais si ton père devait venir et que Lest fasse tout pour le voir avant toi.

Tu cherches, tu vas les trouver. J'ai tout fait pour te protéger, parce que tu es ma nièce, j'ai même proposé un vote pour qu'on travaille ensemble, mais tu fais ton propre malheur, toute seule, en te permettant de juger des gens que tu ne connais pas.
Que sais-tu des souffrances de Seth qui font qu'il réagit comme il fait ? Que sais-tu des souffrances de Lest ? Rien, absolument rien.

Tu ne prends en compte que les tiennes, à toi, Swan. Je sais ce que tu as pu éprouver, les souffrances que tu as subies, mais tu oublies que les autres aussi, peuvent avoir eu des épreuves dans la vie, qu'ils ont pu souffrir comme toi, ou différemment, et qu'on ne réagit pas tous pareil. Tu dis que tu as appris à les connaître ? Je pense que tu as vu d'eux ce qu'ils montrent : force, haine, la carapace qui les protège. Tu n'as rien vu de ce qu'ils ont au fond d'eux, et tu ne le verras jamais vu comment tu les as traité.

Si la nonne est intelligente, elle saura, elle devinera les souffrances, et elle aura la TOLERANCE que toi, tu as perdue, pour les propos qui ont été tenus contre elle.

On est tous différents, mais sache que je ne pouvais pas réagir différemment, alors que le vote pour ton admission était en cours, que de me pencher du côté des Ecorcheurs. Lest faisait des efforts énormes, ne restait pas en taverne quand tu y étais, ne parlait pas pour ne pas envenimer les choses, et toi, tu t'es comportée comme une petite reine, parce que tu es ma nièce, prenant une place qui n'est pas tienne, donnant des leçons sur les manières de Seth.

Je sais que tu ne l'as pas dit méchamment, mais tu ne mesures pas la portée de tes propos. Là, tu dis que tu seras à Vendôme... Je te demande d'attendre Tibère, Marine et Suzanne à Tours, pour que Lest voit son frère, sa famille, avant toi.
Tu sais que si tu es à Vendôme, tu vas lui faire mal, le blesser, comment veux-tu qu'il puisse accepter, et te pardonner ça ? Tu disais haïr son frère il y a deux mois, et aujourd'hui, tu te précipites pour le voir AVANT lui ? Mets-toi un instant à sa place, comment te sentirais-tu ?

Crois-moi, ma puce, je t'aime, je ne renierai jamais que tu es ma nièce, mais je ne te protégerai plus, je ne les calmerai plus contre toi. Tu ne sais rien des efforts que ça leur a demandé, tu ne les as pas vus, leurs efforts pour se tenir "comme il faut", pour ne pas que ça dérape, et ils l'ont fait pour moi. Mais toi, tu n'as pas vu tout ça, tu n'as vu que ce que tu voulais voir : leurs dérapages, et tu les juges, tu les méprises, parce qu'ils n'ont pas tes manières...

J'espère que tu comprendras, un jour, que les gens ne peuvent pas deviner ce que tu as dans la tête, et qu'ils ont eux aussi, un passé, une histoire, et des blessures anciennes, et qu'ils n'ont pas forcément choisi de naître gueux.

Je te demande de laisser Lest retrouver son frère, avant toi, comme moi. Je le laisserai voir son frère en privé, avant de le rencontrer. C'est normal, humain ! Berdol, Swan, si tu n'avais pas vu ton père pendant huit longues années, je chercherais pas à te voler ce premier instant, cette première accolade entre toi et lui, et toi, c'est ce que tu veux faire à Lest. Tu ne te rends pas compte du mal que tu lui fais ? Ou tu le fais sciemment, pour le faire souffrir ?

J'espère que tu ne le fais pas pour le blesser... Parce que si je dois choisir entre toi, ma nièce, et lui, mon amant, sache que tu risques de perdre à ce petit jeu, alors que je t'aime, ma puce.

Prends soin de toi, ma puce, ma nièce. Je t'aime.

Tonton Louis,
Maître Ecorcheurs

_________________




Le_g.




Recevant une nouvelle missive, il la lit, et prend le temps de lui répondre. Il sent sa nièce au plus mal, et ne sait plus comment faire pour l'aider.

Citation:
Expéditeur : Swan
Date d'envoi : 17/02/1461 - 13:59:04
Titre : Re: Re: Tonton (ne pas tenir compte si tu as d&eac

Louis

J'avais écrit une réponse mais puisque tu as affiché ma lettre aux yeux de tous, et oui on m'a dit, alors que je l'avais écrit uniquement pour toi et t'avais même demandé de la brûler, je ne répondrais plus rien.

Je ne peux même pas avoir confiance en toi alors que je te confie mes sentiments et mes douleurs ...

Adieux donc
Une fille qui n'est plus rien



Citation:



Mon cygne,

Je n'ai pas montré ta lettre à tout le monde, je suis resté dans ma roulotte la lire, et je l'ai rangée dans ma correspondance privée. Je n'ai pas envie de la brûler, tu es ma famille, et elle reste privée.

Et oui, je l'ai lu, je t'ai répondu, je te sens au bout du rouleau comme on dit, je te sens perdue, et je t'ai tendue une main, mais tu ne l'as pas vue. Tant que tu n'accepteras pas que dans un groupe, il y a une hiérarchie, qu'il y a des règles non écrites, tu n'arriveras pas à t'intégrer. Ton père a essayé de te l'expliquer, moi aussi, mais peut-être avons-nous été trop gentils, trop protecteurs, pas assez "chefs" pour te faire comprendre cela.

Tu souffres, et je le ressens, sache que les autres aussi souffrent de cette situation, et si tu penses qu'il est facile de se retrouver dans ma position, crois-moi, ce n'est pas le cas.

Tu dis que tu ne répondras plus de rien ? On paye tous, tôt ou tard, pour les choix que l'on fait. Toi comme moi, on le sait, n'est-ce pas ? Pour avoir été en Lorraine, je suis certainement étiqueté Fatum. Je ne regrette pourtant pas de l'avoir fait, d'avoir prêté main forte à un homme pour qui j'ai une amitié sincère, malgré le peu de résultat, tout comme je ne regrette pas d'avoir travaillé pour la Quinte dans le temps, ou comme je suis fier d'être aujourd'hui Maître Ecorcheur.

Il faut savoir accepter de démarrer ou redémarrer en bas de l'échelle, ne pas se montrer arrogant, et apprendre à voir chez ses interlocuteurs ce qu'ils peuvent ressentir.

Je n'ai pas relevé sciemment, que tu m'avais traité de lavette s'écrasant devant Lest ou Seth, mais penses-tu que c'est là montrer ton respect ? Je le fais maintenant, pour te montrer combien ces mots peuvent être blessants, et je sais que tu l'as fait exprès, pour m'atteindre, pour me toucher dans ma fierté, n'est-ce pas ?

Je suis ton oncle, je te pardonne trop, n'importe quel autre homme à qui tu écrirais ainsi, ou parlerais ainsi t'aurait gifflée, rouée de coups. Tu ne te rends pas compte, ma puce, c'est bien là le souci, que ton père et moi t'avons toujours protégée. C'est là notre erreur, à lui comme à moi, je pense. Nous aurions du te traiter comme les autres.

Alors je suis désolé.

Désolé de ne pas t'avoir traité comme n'importe quel fille.
Désolé de t'avoir considéré comme ma nièce, te pardonnant tout.

Mais je suis resté le même, je n'ai pas montré d'irrespect envers cette nonne, je ne me suis pas montré vulgaire envers elle. Je n'ai pas changé, mais je n'accepterai pas que tu juges et médises de mes amis, de ce groupe auquel j'appartiens.

Tu as mal ? Tu souffres de t'éloigner de moi ?

Accepte ma main tendue, ma puce... Reviens à Tours attendre Tibère et sa famille. Ne gâche pas le moment des retrouvailles familiales de Lest, et je ferai tout ce que je peux pour que ça se passe mieux entre toi et les Ecorcheurs.

La balle est dans ton camps, ma puce. A toi de voir ce que tu veux... A toi de faire ces efforts, même si ton père et moi, ne t'avons pas habitué à l'humilité, et à supporter une hiérarchie. Tu pourrais travailler avec nous, nous rejoindre, mais pas tant que tu n'auras pas accepté que tu n'es pas une égale des anciens membres, et que tu devras faire tes preuves, comme les autres, si tu demandes à nous rejoindre, parce que oui, il faudra que tu fasses la demande, ou que tu restes seule. C'est ton choix, à toi de voir ce que tu veux faire de ta vie, mon cygne.

Tu as tout fait pour être le mouton noir de la Quinte, tu as quitté les écumeurs, je ne te laisserai certainement pas mettre le berdol chez les écorcheurs. Pose-toi les bonnes questions, et pardonne-moi de n'avoir pas été assez sévère envers toi, d'avoir accepté de ta part des choses que je n'aurais accepté de personne d'autre, parce que tu es ma nièce.

Que la lune guide ton choix, ma puce.

Tonton Louis,
Maître Ecorcheur.



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Le_g.



Soupirant, il reçoit la troisième missive de sa nièce, jamais les pigeons n'auront volé autant entre Vendome et Tours sans doute. Il lui répond, bien incapable de l'aider, sans solution face à cette nouvelle altercation.

Citation:


Expéditeur : Swan
Date d'envoi : 17/02/1461 - 18:48:51
Titre : Re: Re: Re: Re: Tonton (ne pas tenir compte si tu
Et tu continues à afficher mes lettres sur la porte de ma roulotte ...
Tu sais ce n'est pas un panneau d'affichage ma roulotte.

Vous voulez ma mort hein c'est ça !

Toujours une fille qui n'est plus rien



Citation:



Ma puce,

Tu te trompes, ta roulotte n'est pas à Tours, mais à Vendome, et moi, je suis à Tours. Je n'affiche pas tes courriers, ils restent dans ma roulotte. Je ne peux que t'encourager à prendre un peu de recul sur tout ça, et surtout, ne pense pas que je veux ta mort.

Tu es ma nièce, et malgré tout ce qui peut nous séparer, tu resteras ma nièce. Encore une fois, tu t'isoles, tu choisis de sombrer, au lieu d'ouvrir la fenêtre, d'admirer le ciel étoilé, la course des nuages, d'entendre les oiseaux et les animaux, les bruits de la forêt.

Il va être temps pour toi de faire un tour au couvent, quelques jours, c'est un conseil, pas un ordre, loin du tumulte, loin des bruits, loin des pigeons et des missives, que tu arrêtes de te prendre la tête.

Souffle ma puce, respire, et pour toi-même, pour que tu te sentes mieux, recadre les choses, replace les dans leurs contextes. Tu te victimises, alors que je te tends une main. Je ne sais plus quoi faire, en te voyant sombrer.

Tonton Louis,
Maître Ecorcheur.

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Le_g.


Citation:


Expéditeur : Swan
Date d'envoi : 17/02/1461 - 20:16:09
Titre : Tonton
Détrompe toi, ma roulotte est bien à Tours, je suis parti à Pieds à Vendôme, j'avais envie de prendre l'air et j'ai fait le trajet en marchant parce que je compte revenir à Tours dans quelque jours.

Au fait, tu sais quand même que je ne fais pas parti de votre groupe, j'ai donc le droit en tend que personne "individuel" de faire une remarque à une autre personne. Maitre ou non, je ne suis pas censé le savoir puisque je ne suis pas une recrue. Mais même si je le savais, pourquoi une remarque constructive devrait elle être mal prise ? J'ai juste dit à Seth que c'était pas sympa de traiter une nonne de dinde. Y à rien de mal la dedans ... Je suis irlandaise et même si je ne vais plus aussi souvent dans les églises, je respecte au moins les personnes qui y vivent. Ce sont des gens pacifiques. En ce qui concerne Verhena, je sais qu'elle pardonnera, c'est dans sa nature, mais elle ne mérite pas ça et Seth est assez intelligent pour s'en rendre compte ...

Je ne me visctimise pas, vous m'agressez parce que j'ai fait l'erreur de m'énerver contre Lestat à Genève, ce n'est pas la même chose. Je me suis excusé je ne sais pas combien de fois. Je lui ai demandé pardon ici même encore. Ne me suis-je pas réconcilié avec toi et Lestat pour arranger les choses ? Pour moi c'était oublié quand vous êtes parti de Genève. On c'était bien quitté en bon terme non ? Je voulais vraiment partir sur quelques chose de Saint et je m'étais même une fait joie de vous retrouver ici, mais ma joie est très vite retombé. Entre Djazia qui se mêle de ce qui la regarde pas et Lestat qui rumine et me fait des reproches à la première occasion. Je dois m'écraser c'est ça ?

Je sais très bien qu'on est des voleurs et des mercenaires, mais Tours n'est pas une ville comme les autres et Lestat le sait très bien. C'est la ville de son frère et il pourrait demander à ses hommes de se tenir comme il faut "au moins" dans cette ville. Que pensera Tibère lorsqu'il entendra que certains villageois ont été malmenés ? Mais ça vous n'y avez pas pensé une seconde.

Tonton, pour ta gouverne, je ne traine pas avec des nobles, c'est toi qui t'es affiché avec eux en Languedoc, moi le seul noble que je fréquente c'est mon père et encore je le vois moins souvent que toi.

Tonton, ce que j'essais de te dire, c'est qu'il y a des moments dans la vie où il faut savoir se tenir.

Je ne sais plus quoi te dire maintenant. Non je n'irais pas au couvent, Vendôme est une ville déserte et ça me va très bien. Je serais de retour à Tours dans quelques jours.

A une chose. Je vais te montrer comme je suis de bonne volonté. Tibère m'a dit de l'attendre à Tours. Si je suis à Vendôme, ce n'est pas le voir en premier, mais parce que je voulais m'éloigner de vous pour réflechir et vous foutre la paix puisque je suis une grosse épine a vos yeux.

Prend soin de toi
Le Cygne


Citation:





Ma nièce, mon cygne,

Que ta roulotte soit à Tours ou pas, je n'ai pas vérifié, je n'ai rien affiché, contrairement à ce que tu as affirmé.

Mais tu me donnes le rôle du méchant tonton qui te réprimande, et même si je ne le souhaite pas, je vais l'assumer, et te gronder.

Oui, je vais te gronder et remettre les choses dans leur contexte. Comment veux-tu que Lest puisse apprécier ta présence, quand tu menaces à mots couverts la vie de son frère ? Je te le récite par coeur, ce que tu lui as écrit, tellement tu l'as mis en rogne :

" S'lut l'rouquin ! Mon dieu c'que j'ai ri ! Y avait longtemps qu'j'avais pâ ri comme ça ! M'ci à toi ! 'Lors, comment dire ça ! Oui c'bien ton frère qu'je vais voir ! J'vois qu't'as vite fait l'rapproch'ment, c'bien ! t'vois quand t'veux ! Toucher à ton frère ? Humm, que répondre à ça ? T'verras bien s'tu r'çois ou non 'core d'nouvelles d'lui ! M'faire souffrir ? Mais t'l'as d'jà fait Les ! T'as oublié ? Plus rien peu m'toucher main'tant ! Et c'pâ ta colère qu'me fait peur ! Prends soin d'toi mon beau cur'ton Swan la rouge "

Tu appelles ça essayer de faire la paix ? Moi, j'appelle ça faire caguer et promettre une vengeance.

Ce que tu as fait en lui écrivant ça, c'était tout sauf préparer des retrouvailles agréables. Tu as cherché, tu as trouvé. Arrête de t'étonner, il y a des conséquences à tout acte, toute action, toute lettre, les autres ne sont pas des bouts de bois et ils réagissent en face, c'est humain, c'est normal.

Tu dis que tu as le droit de faire une remarque ? Certes, si tu étais n'importe qui, ça n'aurait pas ces conséquences. Qu'un noble vienne faire une réflexion, ça n'aura pas cette portée, mais toi, tu as une famille, un nom, et tu n'es pas n'importe qui. Donc oui, tes mots ont plus d'impacts sur les écorcheurs que ceux de n'importe quel quidam, ou du moins, en avaient.

Tu reviens encore sur le comportement de Seth, et là encore, tu as tord, je ne prendrai pas position contre lui, je pensais que tu l'avais compris. Il est mon frère d'arme, un ami, et si la nonne a quelque chose à lui dire, elle le lui dira en face, elle n'a pas besoin que tu prennes sa défense. Seth est rustre peut-être, mais pas pire qu'un autre, mais ce n'est pas pour lui insulte dans sa bouche, ce qu'il a dit. Tout dépend du point de vue, et le tien est sacrément obscurci par des oeuillères.

J'ai fréquenté des nobles en Languedoc et tu viens me le reprocher maintenant ? Mais ma pauvre fille, tu divagues... Je suis encore libre de faire ce que je veux, y compris payer une dette d'honneur en travaillant pour un baron pendant un mois.

Tu les cherches sans cesse, et là, tu me cherches. Alors je m'interroge sur ton but... Pouvoir aller te plaindre à ton père que ton tonton est méchant ? N'hésite pas surtout, je pense que comme moi, il t'a cernée. On fait ce qu'on peut pour toi, on t'aime, mais là, je jette l'éponge, je n'arrive pas à comprendre ton but, ce que tu recherches. Si c'est casser les écorcheurs, je t'annonce que tu n'y arriveras pas, si c'est mettre la brouille entre moi et ton père, je pense qu'il sait à quoi s'en tenir.

J'aime Lest, aussi rustre et sans éducation qu'il soit, comme j'apprécie Seth, un frère d'armes. Tu n'as pas à donner des leçons à tous les gens que tu croises, encore moins à des personnes avec qui tu pourrais travailler, sans connaître leur position. Tu n'es pas une oie blanche, normal qu'ils s'attendent à autre chose de ta part qu'un caprice de vierge effarouchée élevée dans un couvent.

Si tu n'es pas capable d'accepter qu'un homme que tu convoites te dise non, je n'y peux rien. Parce que pour moi, c'est bien là le fond du problème, et que ma pauvre puce, tu n'as pas compris que Lest ne savait pas comment te dire qu'il t'aimait bien, mais sans plus, pas comme il peut aimer une femme avec qui il veut faire sa vie, et que si ça n'était par respect pour notre lien, à toi et moi, il t'aurait tronché, et on n'en parlerait plus, parce qu'il n'a pas d'attaches pour toi, autre qu'amicales.

Voilà, je suis cru, et cruel pour le coup, mais tu m'y obliges.

Tu m'as donné le mauvais rôle, je l'assume, déteste-moi si tu le veux parce que l'homme que tu convoitais est avec moi, dénonce-moi si tu le veux, si ça peut te faire plaisir, ça ne te donnera pas pour autant Lest dans ton lit ou dans ta vie.

Je suis navré de voir ce que tu fais, comment tu te fais ta sélection des évènements, les disputes incessantes, à croire que ça te fait plaisir : Genève, ici, là, ou ailleurs, à chaque fois, tu te poses en victime des affreux méchants rustres, qui par ailleurs ne sont pas si méchants que tu crois, et qui eux, vivent, sans se soucier de toi, sauf quand tu menaces la vie d'un membre de leur famille.

Tibère n'est pas un écorcheur, mais crois-moi, je me fais fort de le tenir informer de ce que tu fais subir à son frère depuis des mois.

Tu as voulu jouer ? Tu as perdu.

Pour toujours et à jamais ton oncle,
Tonton Louis,
Maître Ecorcheur



Et il lui envoie la missive, rangeant les autres dans la boite où il met ses missives personnelles, déçu de devoir en arriver là, de devoir lui donner une leçon à sa nièce, mais elle l'a cherché, une fois de plus, et elle a poussé trop loin.


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Le_g.


Citation:
Expéditeur : Swan
Date d'envoi : 17/02/1461 - 22:10:39
Titre : Re: Re: Tonton

Tonton, je ne te reproche pas d'avoir trainé avec des nobles, ça m'a juste étonné, mais est ce que je t'en ai fait le moindre reproche ? non je ne crois pas. Tu vois toi aussi tu tournes mes phrases comme tu en as envie.

Oui j'ai envoyé cette missive à Lestat, mais c'était juste pour le faire enragé un peu. Je n'ai aucune intention de tuer Tibère. Avant oui, mais p'pa m'a appris à ne pas vivre tourner vers le passé et quand Lestat m'a dit qu'il c'était fait fauché, il m'a demandé d'écrire à une cousine que j'ai en Bretagne et je l'ai fait pour lui faire plaisir. j'ai ensuite écrit à Tibère pour rendre de ses nouvelles et de Marine, et c'est là qu'il m'a invité à venir pour parler un peu tout les deux du passé et pouvoir voir Marine.

J'ai fait des erreurs, je le reconnais et si j'ai offensé Seth et bien je m'en excuse.

En ce qui concerne Lestat, j'ai compris depuis très longtemps qu'il n'avait pas de sentiments pour moi. Je lui ai envoyé une rose, et là encore ça à été mal pris. La couleur de la rose peut être, mais j'aime le rouge, c'est la couleur des personnes à fort caractère et surtout la couleur qui se rapproche le plus du roux, il n'y avait pas de rose orange ...

Tonton je dois te laisser, je suis de garde ce soir. J'ai pris un emploi dans la milice de Vendôme.
Tu vois, je sais respecter la hiérarchie et je sais obéir à des ordres sans broncher.

Je m'excuse, de tout. C'est sincère et en ce qui concerne Tibère, il me connait très bien et si je suis comme je suis, c'est grace à lui. C'est lui qui m'a moulé comme ça.

Ah et autre chose. Mon père n'a pas besoin de me rouer de coup. Je sais très bien où sont mes limites avec lui.

Prends soin de toi
Le Cygne


Citation:





Ma puce,

Ce n'est pas à moi que tu dois présenter des excuses, tu es ma nièce, et tu le resteras, à tout jamais.

Quand tu dis que je me suis affiché avec les nobles, c'est pointer du doigt, quelque chose dont je ne suis pas spécialement fier. J'ai payé ma dette, j'ai fait ce que j'avais à faire, et je tente de la garder haute, cette tête. Et j'ai appris à apprécier certains d'entre eux, malgré ce que j'ai pu subir, malgré les marques sur mon dos qui me rappelleront à tout jamais qui tient le fouet et qui le subit. Toi, plus que quiconque, tu savais où frapper, et pointer que je fréquente des nobles, c'est appuyer où ça fait mal, bravo, bien joué, je vois que tu as appris à faire mal sous tes airs de ne pas vouloir le faire.

Ton père a raison, et je le rejoints sur le fait qu'il faut se tourner vers l'avenir. Tant mieux si tu as appris, mon frère a fait ce qu'il fallait pour cela.

Cela n'empêchera pas que pour moi, tu es instable, soufflant le chaud et le froid, aidant Lest, et le poignardant dans le dos, voilà ce que tu as fait. Je ne suis pas juge, et j'ai un parti pris, pour Lest, clairement, mais tu as perdu ma confiance, tu as perdu quelque chose qui t'étais acquis, de part ton nom, de part le respect que j'ai pour mon frère, ton père.

Tu lui dis que tu vas te venger en t'attaquant à ce qu'il a de plus cher, puis tu lui offres une rose rouge, avant de l'accueillir et l'insulter en taverne, alors que tu es du même monde que nous. Réveille-toi, Swan... Tu n'es pas supérieure à Lest, attenter à sa place, devant ses hommes, c'est attenter à son autorité dans le groupe, et ça, de ta part, c'est inadmissible.

Il n'y a pas qu'à Seth que tu doives des excuses, à Lest aussi. Mais après ce que tu leur as fait subir, ne compte pas trop sur un pardon de leur part. Nous ne sommes pas des enfants de choeur, et la trahison de sa parole, c'est quelque chose qu'on supporte très difficilement, tu le sais très bien. Ce n'est pas comme si tu ne connaissais pas notre milieu.

Je ne pense pas que tu puisses accepter les ordres, ni même les conseils, et tu m'en donnes la meilleure preuve en me disant rester à Vendôme : Tibère te demande d'attendre à Tours, je te demande la même chose, mais encore une fois, les conseils des anciens ne sont pas pour toi, n'est-ce pas. Encore une fois, tu fais le contraire de ce que tout le monde te conseille.

Alors continue, mais n'attend plus de moi aucun soutien, ma nièce.

Tu es et restes ma nièce, et je n'attenterai pas à ta vie, par respect pour mon frère, pour ce qui nous a uni. Tu as jugé sans savoir, aujourd'hui, tu regrettes, combien de fois l'as-tu fait ou dis ? J'ai cessé de compter... Tu as eu raison de ma patience envers toi.

Alors je te le redis, une dernière fois, si tu veux sauver ce qu'il reste, tenter de reconstruire ma confiance en toi : retourne à Tours dès que tu pourras, mais n'espère pas de pardon de ma part si tu ne le fais pas.

Le choix est désormais tien. A toi de voir, de choisir. Tours et le pardon de ton oncle, ou Vendome, et confirmer que tu ne souhaites plus être ma nièce.

Tu pourras te plaindre que je te mets encore une fois devant un choix, mais la vie est faite de choix, qui parfois s'imposent d'eux mêmes, parfois viennent d'un tiers : accepter tel ou tel contrat signifie refuser l'autre. C'est ce choix que je te demande aujourd'hui.

Ma main reste tendue, jusqu'à mercredi. Si jeudi matin, tu es toujours à Vendome, alors je la refermerai, définitivement, ma puce.

Que la lune éclaire tes pas.

Tonton Louis,
Maitre Ecorcheur.


Savait-elle combien elle était fatigante ? Sans doute que non, et là, elle l'épuise. Ce sera sa dernière lettre, les prochaines venant de sa nièce, il les brûlera, jusqu'à jeudi. Là, il verra, si elle souhaite conserver des relations, ou pas, avec lui. Ce dont sa nièce ne semble pas se rendre compte, c'est qu'il n'a pas besoin d'elle, et que ces derniers temps, elle le met dans une situation plus que délicate vis-à-vis des écorcheurs, et qu'il n'hésitera pas à trancher dans le vif. Il est souvent sanguin, Le Gaucher, mais pour sa nièce, il a toujours eu une patience folle, sauf que là, elle l'a vraiment mis en colère. Il soupire, et envoie la missive, avec un hibou pour la peine, les pigeons ne volant pas de nuit.



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Swan
    [Retour de Vendôme jeudi 21 frévrier]




Elle baillait à s'en décrocher la mâchoire la rouquine, mais elle était contente d'être revenu à Tours. Comme elle venait de Vendôme, elle n'avait même pas besoin de traverser la capitale pour retrouver sa roulotte puisque le verger se trouvait sur le chemin.

En soupirant, elle ouvrit la porte de sa roulotte et eut un grognement d'aise. Elle avança d'un pas et referma la porte derrière elle en tournant la clé. Elle voulait dormir. Dormir d'un sommeil du juste après ses deux nuits de garde en milice et sa journée de travail.

Elle se laissa tomber sur son matelas redoublé de laine de mouton et se cala entre tous les coussins qu'elle avait amassés depuis que son père le lui en avait fait cadeau. Dormir, c'était tout ce qu'elle voulait et elle ne mit pas longtemps à cela, ayant une dernière pensée pour Erin qui n'aimait pas du tout ce style de vie ...

...
...

Après quelques bonnes heures réparatrices de sommeil, la rouquine était de bonne humeur. Elle alluma son poêle qui ne mit pas longtemps à réchauffer la toute pièce unique faite de bois qu'était sa roulotte et après une toilette minutieuse et changeant ses vêtements, elle sortit de son petit nid pour rejoindre la capitale et voir si elle voyait la soeur Verhena avec qui elle avait échangé quelques mots durant son séjour à Vendôme.

Elle ne savait pas pourquoi, elle appréciait vraiment la soeur. Certainement parce qu'elle ne la jugeait pas et ne lui faisait aucun reproche sur ce qu'elle faisait. C'était donc revigoré, qu'elle partit en ville ...

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Swan
Elle avait très bien dormi. Tel un chat, elle s'était étirée dans son grand lit recouvert de couverture de laine et de peau. Bah oui, elle était frileuse la rouquine. Etonnant pour Irlandaise, mais pas tant que ça, quand cette même Irlandaise avait grandi depuis sa plus tendre enfance en Gascogne. Elle ne connaissait pour ainsi dire, pas du tout le climat de son pays natal.

Elle finit par se lever et à allumer le petit poêle en fonte dans sa roulotte et quand la petite pièce de bois fut à température, elle fit un brin de toilette. Une certaine odeur flottait dans l'air et un sourire apparu sur son visage. S'installant sur le bord de son lit, elle brossa sa longue chevelure rousse, fier héritage des O'Connor.

Avant de s'habiller, elle regarda sa blessure à la jambe qui avait bien cicatrisé, puis elle remit en place son bandage autour de ses côtes encore un peu douloureuse. Son bleu avait quasiment disparu, juste une vague marque sur sa joue. Elle choisit des vêtements « chaud » et sortit enfin pour aller en ville où elle resta un grand moment en taverne ...

...
...


Elle venait de sortir du « Manoir », la taverne de Lestat. Elle y était allée pour voir le groupe, avait été amusé de voir Lestat dans un piteux état et de « charmante » humeur. Tibère n'y avait pas été de main morte. Puis de fil en aiguille Carensa lui demanda si elle voulait bien se battre en duel avec elle et sans réfléchir la rouquine avait accepté. Un duel en mode « Bourrinage ».

La rouquine n'avait pas réfléchi du tout, elle n'était pas très forte avec ses poings. Qu'à cela ne tienne, elle n'avait pas peur pour autant et puis ce n'était pas un duel à mort non plus, rien à voir avec son combat dans « Les fosses de l'Enfer ». Au pire, elle ressemblerait à Lestat à la fin de cette lice, avec des bleus et des côtes un peu plus cassés. De quoi souffrir tout le long du voyage, mais en même temps, elle était assez excitée. En lice, c'était une première pour elle.

Revenu près de sa roulotte, elle farfouilla dans un de ses coffres. Cela lui laissait cinq jours pour s'entraîner un peu et apprendre quelques coups. Elle trouva enfin ce qu'elle cherchait. Les protections que son père lui avait faites en cuir lors qu'elle apprenait à manier le bâton qui avait des morceaux d'acier à ses extrémités. Comme elle se blessait souvent en se coupant, il lui avait fait ses protections.

Quand elle était à Vendôme, elle avait le terrain d'entrainement des soldats et les avait observés. Bon, elle serait seule à s'entraîner, mais elle trouverait bien quelque chose sur quoi cogner. Les arbres par exemple.

Maintenant muni de ses protections, elle sortit à la recherche d'un petit endroit sympa pour commencer ...

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Swan
Le duel avait été annulé, le départ précipité. C'était donc seule et le coeur lourd que la rouquine prépara sa roulotte au départ. Elle rangea tout dans ses coffres pour éviter la casse des objets fragiles. Elle arrangea son lit et plaça ses coussins comme à leur habitude. À chaque départ, c'était le même rituel.

Triste et fatigué, elle sortit de la roulotte pour aller s'occuper de son cheval. Elle le ramena jusqu'à la roulotte silencieuse. Elle l'attacha et s'attela à le brosser avec minutie. Elle aimait cet animal énormément. Il était son confident entre autres choses, mais ce jour, elle ne lui dirait rien, trop mal.

La crinière fut démêlée au bout d'une bonne demi-heure, elle était lisse et brillante. Elle fit passer ses doigts dedans, elle n'était pas très douce, un peu rêche, mais elle était superbe et elle aimait toucher cette matière qui contribuait à faire toute la beauté de l'équidé. Elle fit pareille avec la queue, qu'elle prit le temps de tresser.

Puis ce fut le tour de chaque pied, qu'elle nettoya avec précaution pour enlever toute la terre accumulée. Si ce n'était pas fait correctement, cela pouvait causer des blessures et enfin elle graissa les sabots pour les entretenir et les renforcer.

Laissant son cheval un moment, elle alla chercher le harnachement sous le banc et le mit en place, serrant bien les sangles et vérifiant toute les accroches. Pas question de perdre la roulotte en chemin. Ensuite, elle alla chercher « Pirate » et le mis en place, l’harnachant comme il fallait.

Elle était prête et dans quelques temps, elle pourrait revoir son père …

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