Lenaic_
Un lien ..
[Grand Salon de la nouvelle demeure des d'Acoma, Epinal, Novembre 1460]
Tout faux l'ami. Ho, non, nous ne sommes pas en Lorraine. Depuis longtemps nous n'y sommes plus. Nous ne sommes même plus en France. Si elles avaient existé à l'époque, nous serions au Antilles, s'il les connaissaient, nous serions aux abords de l'île Bourbon, nous serions aux Açores ou à Madagascar... Ici, il ne neige plus, le froid ne vous pique plus ni les yeux ni les mains, la grisaille à disparue, les éternels champs de blé ainsi que les arbres à mirabelles ont depuis longtemps laissés place aux arbres à longues palmes, les pauvres cochons tristes sont abandonnés à leurs sort tandis qu'autour de nous, des animaux à bosses, des colosses gris à trompe et des chèvres à une seule corne, plantée au milieu du front, courent gaiement à travers le désert brûlant. Partout, des hommes aux moeurs étranges plaisantent, une boissons inconnue en main, saluant respectueusement l'équipage du Blondinet. Nous sommes bien ici sur une île, son île, leur île, un oasis verdoyant au coeur d'un désert, de sable d'un côté et d'eau de l'autre.
Et, enfin, c'est l'heure du départ .. Le Capitaine du Canapé, fier vaisseau à trois mats, érigés grâce au balais et au repos pour le moins inopportun d'une Abdonie qui le regretteras, contemple son équipage. De fiers marins, des trois bouts du monde, qui chargent à bord de la nourriture en quantités, des richesses en tout genre, des chandeliers qui brillent, des tenues exotiques, des épices qui sentent encore meilleurs que celles du marché de Limoges, jusqu'aux esclaves à la peau noire qui feront le bonheur de toutes les ménagère Nobles du monde Aristotélicien ...
Plus vite, les gars, plus vite ! Nous devons partir ! Y'à un bateau anglois chargé d'écu en or qui nous attend, il faut pas l'rater !
Juché fièrement sur la proue de son navire, le Capitaine posa les yeux sur la Capitaine de la Table. C'était également un fier vaisseau, les cales pleines d'or et de joyaux, volé précédemment face à des adversaires sanguinaires en taverne de Vesoul. Sa capitaine, les cheveux aux vent, semblait portée par le même enthousiasme. Dans l'esprit du Chevalier des Mers, on ne pouvait rêver meilleure équipière : elle était sans aucun doute moins jolie que Son Eloan, mais elle avait quelque chose d'une princesse. Oh, pas une princesse de salon, bien entendu, pas d'une Dame comme Maman, non, c'était une princesse maigrelette, une Reine qui n'à de Royaume que sa propre vie, mais qui se bagarre pour la garder et la bataille n'en est pas moins noble. Il était, bien entendu, absolument incapable de le formaliser ainsi mais il était fier que ce soit elle qui l'accompagne, sur toutes les mers de l'immense carré que devait être la Terre. D'ailleurs, un de ces jours, il faudrait qu'ils aillent en voir le bout. Dans l'air, flottait le parfum enivrant de l'aventure tandis que d'un commun accord, les deux Chefs lancèrent le signal du départ. Les voiles furent hissés et ils sinstallaient à la barre, jetant un dernier regard vers leur île, qu'ils quittaient pour longtemps et, non sans un pincement au coeur, ils firent cap sur l'horizon. Quelques lieues parcourus à la vitesse d'un sourire, éclipsant au passages des manuvres marines aussi ennuyeuses qu'inutiles, et il était là, droit devant eux, le bateau ennemi. Un petit vent frais soulevait délicatement les cheveux blonds de Lenaïc tandis qu'il empoignait d'une main ferme et volontaire son épée-tisonnier, prêt à pourfendre ceux qui avaient la malchance de ce trouver sur leur chemin...
A l'assaut, mes amis ! Nous rentrerons riches ou nous ne rentreront pas !
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[Grand Salon de la nouvelle demeure des d'Acoma, Epinal, Novembre 1460]
Tout faux l'ami. Ho, non, nous ne sommes pas en Lorraine. Depuis longtemps nous n'y sommes plus. Nous ne sommes même plus en France. Si elles avaient existé à l'époque, nous serions au Antilles, s'il les connaissaient, nous serions aux abords de l'île Bourbon, nous serions aux Açores ou à Madagascar... Ici, il ne neige plus, le froid ne vous pique plus ni les yeux ni les mains, la grisaille à disparue, les éternels champs de blé ainsi que les arbres à mirabelles ont depuis longtemps laissés place aux arbres à longues palmes, les pauvres cochons tristes sont abandonnés à leurs sort tandis qu'autour de nous, des animaux à bosses, des colosses gris à trompe et des chèvres à une seule corne, plantée au milieu du front, courent gaiement à travers le désert brûlant. Partout, des hommes aux moeurs étranges plaisantent, une boissons inconnue en main, saluant respectueusement l'équipage du Blondinet. Nous sommes bien ici sur une île, son île, leur île, un oasis verdoyant au coeur d'un désert, de sable d'un côté et d'eau de l'autre.
Et, enfin, c'est l'heure du départ .. Le Capitaine du Canapé, fier vaisseau à trois mats, érigés grâce au balais et au repos pour le moins inopportun d'une Abdonie qui le regretteras, contemple son équipage. De fiers marins, des trois bouts du monde, qui chargent à bord de la nourriture en quantités, des richesses en tout genre, des chandeliers qui brillent, des tenues exotiques, des épices qui sentent encore meilleurs que celles du marché de Limoges, jusqu'aux esclaves à la peau noire qui feront le bonheur de toutes les ménagère Nobles du monde Aristotélicien ...
Plus vite, les gars, plus vite ! Nous devons partir ! Y'à un bateau anglois chargé d'écu en or qui nous attend, il faut pas l'rater !
Juché fièrement sur la proue de son navire, le Capitaine posa les yeux sur la Capitaine de la Table. C'était également un fier vaisseau, les cales pleines d'or et de joyaux, volé précédemment face à des adversaires sanguinaires en taverne de Vesoul. Sa capitaine, les cheveux aux vent, semblait portée par le même enthousiasme. Dans l'esprit du Chevalier des Mers, on ne pouvait rêver meilleure équipière : elle était sans aucun doute moins jolie que Son Eloan, mais elle avait quelque chose d'une princesse. Oh, pas une princesse de salon, bien entendu, pas d'une Dame comme Maman, non, c'était une princesse maigrelette, une Reine qui n'à de Royaume que sa propre vie, mais qui se bagarre pour la garder et la bataille n'en est pas moins noble. Il était, bien entendu, absolument incapable de le formaliser ainsi mais il était fier que ce soit elle qui l'accompagne, sur toutes les mers de l'immense carré que devait être la Terre. D'ailleurs, un de ces jours, il faudrait qu'ils aillent en voir le bout. Dans l'air, flottait le parfum enivrant de l'aventure tandis que d'un commun accord, les deux Chefs lancèrent le signal du départ. Les voiles furent hissés et ils sinstallaient à la barre, jetant un dernier regard vers leur île, qu'ils quittaient pour longtemps et, non sans un pincement au coeur, ils firent cap sur l'horizon. Quelques lieues parcourus à la vitesse d'un sourire, éclipsant au passages des manuvres marines aussi ennuyeuses qu'inutiles, et il était là, droit devant eux, le bateau ennemi. Un petit vent frais soulevait délicatement les cheveux blonds de Lenaïc tandis qu'il empoignait d'une main ferme et volontaire son épée-tisonnier, prêt à pourfendre ceux qui avaient la malchance de ce trouver sur leur chemin...
A l'assaut, mes amis ! Nous rentrerons riches ou nous ne rentreront pas !
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