Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP] Cabinet médical - Apothicairerie thouarsaise

Vonsigmar
Vonsigmar rentra à l'apothicairerie après de longs moments passés au sein de l'église. Il eût l'occasion d'apprécier la vie monacale, son calme et la pureté de vie qu'il y avait mené mais il était grand temps de revoir ses amis, reprendre ses activités... Il déposa donc ses affaires de nouveau chez lui et apprécia que sa marraine ait tenu le lieu vivant en son absence.

Il retrouva également son ami poilu Chassassin et se permit une séance câlinage au coin du feu. Ce que ces moments lui avaient manqué!

_________________
Vonsigmar
Vonsigmar s'était engagé auprès de l'abbaye pour y travailler de longs mois afin de participer à la rénovation de la bibliothèque qui avait pris feu quelques mois auparavant. Savoir lire et écrire n'étaient pas le cas de tous et il avait décidé de donner de sa personne, conscient de la chance qu'il avait. Il se dît que consacrer ce temps pour le très-Haut lui serait un jour rendu. Il s'attela donc à la réécriture des nombreux parchemins, à redessiner les enluminures, cartographier de nouveau les terres connues grâce aux bribes de lambeaux récupérés. Retranscrire de nouveau les hauts-faits des saints d'autrefois...

Tout ce temps passé à l'abbaye lui empêchait de voir ses amis, sa Meili, son apothicairerie... Il ne passait que de temps à autres pour donner vie à la maison qui prenait peu à peu des allures sinistres au fur et à mesure du temps perdu ailleurs.
Le lierre grimpait sur les volets comme scellés d'être trop peu ouverts. Chassassin n'y était plus depuis longtemps, ayant pris ses quartiers dans la cellule de l'abbaye où Vonsigmar passait le plus clair de son temps.

Toutefois Vonsigmar le savait : il viendrait un temps où il serait de nouveau thouarsais de cœur et sans obligations le retenant ailleurs : Koko & Lou lui manquait, Meili qui n'avait plus vu depuis près d'un an aussi, sa marraine et tant d'autres! Dès que le travail serait fini, il serait alors suffisamment instruit pour demander à devenir médecin auprès de la sénéchaussée et s'installerait définitivement dans sa ville qu'il affectionnait. Il pourrait alors de nouveau avoir des projets, comme celui de participer à la vie de la ville.

Ce jour là Vonsigmar ne fît que balayer un peu dans sa maison, afin d'enlever de ci de là quelques animaux entrés par effraction pour se loger au chaud les premières gelées arrivant. Il ne prît pas plus de temps que cela à la tâche, conscient de sa démesure. Cette maison était morte, aucun autre mot n'aurait pu décrire la tristesse de Vonsigmar. Il se jura que bien vite il y mettrais de nouveau des couleurs vives et comme autrefois y embaumerait la pièce des tisanes qu'il affectionne tant.

Alors qu'il repartait vers l'abbaye, il se retourna une dernière fois vers sa maison et murmura, comme si celle-ci pouvait l'entendre et espérer...


Bientôt... bientôt...
_________________
Cornelia


Après quelques mois de devoir et dévotion passés sur Niort, la celte avait un grand besoin de prendre l'air, de respirer, de voir tout simplement autre chose que ce qu'elle avait vécu tous les jours.
Elle qui il n'y avait pas si longtemps, aimait à parcourir les routes presque de façon inconsciente, n'avait plus eu ce plaisir depuis longtemps.
Alors pour ce faire, étant encore avec certaines responsabilités comtales, elle se permit avec son bien aimé, une visite de plaisance en la ville thouarsaise où elle savait y trouver de bons amis.
Les ayant tout de même prévenus de sa visite, sait-on jamais, des fois qu'eux aussi soient en promenade, elle les savait présents icelieu et espérait bientôt les voir.
Et pour cela, rien de plus simple que de se rendre naturellement à sa boutique préférée, qui pour elle était une véritable caverne d'Alibaba, l'apothicairerie de Von.

Mais en approchant dans la rue du bâtiment, elle fut étonnée par la vue qu'il offrait. Tout semblait fermé et le lierre semblait vouloir prendre possession de la demeure.
Certes, celle-ci avait été dédiée aux plantes mais pas de cette façon-là et s'approchant encore, elle posa Ulysse (toujours niché dans son cou) à terre et
ne put s'empêcher d'aller tirer sur quelques lianes grimpantes de cette plante parasite pour les retirer et tenter de conjurer ou tout du moins de ralentir le triste sort attendu.
Elle soupira un peu de voir les lieux ainsi, comme presque à l'abandon et se demandait où pouvait bien être son ami.
Elle tira de nouveau sur quelques tiges de lierre qu'elle arracha au pied et libérant au moins les volets d'une des fenêtres, elle jeta la plante encombrante sur le côté de la rue puis recommença pour les autres fenêtres.
C'était presque un sentiment de révolte face à cette incursion végétale et elle ne s'en priva pas.
Reculant un peu pour voir le résultat de son acte minime, elle se dit que ce serait au moins ça de gagné, quitte à recommencer plus tard.
En attendant, se frottant les mains des résidus de sève, elle observa de nouveau la bâtisse avant de faire signe à son chat de la suivre vers le centre du village…

_________________
Vonsigmar
De retour de l'abbaye, Vonsigmar trottait dans les rues de Thouars en direction de son apothicairerie, encore souriant en souvenir des retrouvailles avec son amie Cornélia. Elle avait eu le don de lui redonner fougue et envie pour pratiquer sa passion, trop longtemps mise de côté, celle de soigner et d'entretenir son jardin de simples. Bien sûr étant donné le temps passé en dehors de chez lui, tout serait à refaire hormis les simples séchées en bocal, mais Vonsigmar se sentait l'humeur de soulever des montagnes pour faire vivre de nouveau sa battisse aimée entre toutes.

Arrivé rue des champs il apercevait déjà que le lierre qui s'était installé n'était plus, il s'arrêtait en pleine marche, pensant d'abord que sa propriété avait été cédée à quelqu'un d'autre pour manque d'activité, mais le souvenir de Cornélia et de toute sa motivation le fit démentir. Ce ne pouvait qu'être elle, qui était déjà passée et, dans sa grande bonté, avait du redonner un peu de vie à cette façade oubliée. Il pénétra donc dans la cour de sa maison par le petit portail de bois, grinçant comme jamais sous le poids des herbes hautes qui s'accumulaient, et pénétra dans sa demeure, faisant tourner ses lourdes clefs de bronze dans la serrure en fonte.

Les toiles d'araignées s'étaient là encore entassées, les rats détallaient à son arrivée, certains bocaux, linges et ustensiles étaient tombés. Les borderies décrépies par les morsures de quelques bêtes affamées et le manque de chaleur de la maison. Un grand soupire ponctua sa frustration. Il n'avait pas imaginé avoir passé tant de temps loin de son foyer et ne pouvait concevoir que tel spectacle lui soit offert plus longtemps.

Il plaça sa charrette à l'entrée de la bâtisse et commença à y mettre tout ce qui devait être jeté : Poussières, draperies, ustensiles rouillés, bocaux blanchis, contenus moisis, éclats de verre, toiles d'araignée, plantes rassies, livres déchirés par les rats en guise de nid, plantes grimpantes, les hautes herbes de dehors ainsi que les branchages proéminents, les simples mortes qu'il avait déraciné et tant d'autres choses...

Cela lui eu prit deux journées entières consacrée à cette tâche et Vonsigmar n'avait pas commencé à lister les simples qu'il devait retrouver, les ustensiles à remplacer, les meubles à broder de nouveau....
Il avait déjà fait trois aller et retours vers le tas de fumier pour y jeter tous ses encombrants et savait que la tâche ne faisait que commencer.

Au moins avait-il, une fois le ménage fait, une maison saine. Maintenant, tout était à reconstruire. Il s'endormit, tombant de fatigue, comme si les choses allaient se faire toutes seules...

_________________
Cornelia


Cornélia qui était sur Thouars depuis déjà quelques jours avaient pu revoir avec plaisir quelques amis qu'elle n'avait pas pu voir depuis un bon moment.
Notamment son ami et collègue Vonsigmar qui tenait "sa caverne d'Alibaba".
Mais après la précédente visite des lieux, celui-ci lui avait demandé un coup de main pour aider à la réhabilitation des simples et autres remèdes.
Arrivée à hauteur de la bâtisse, elle put remarquer qu'un changement avait été amorcé bien que la scène ressemblait presque à une intrusion malhonnête.
Le lierre avait terminé d'être arraché de sa prise et tout était ouvert…
Chose qui ne manqua pas d'attiré sa curiosité car elle n'entendait aucun bruit.
Aussitôt, elle se demanda si quelque chose ne clochait pas et pénétra dans les lieux par la porte restée ouverte, une légère inquiétude prenant jour en elle.
Personne aux alentours dans la première pièce dédiée au commerce des simples.
Son chat descendu de ses épaules, sembla tilter à un bruit entendu et en tendant l'oreille crut entendre une respiration.
Son chat déjà parti en éclaireur par curiosité, elle le suivi vers le salon où son ami l'avait déjà reçu et le trouva, affalé dans un fauteuil et apparemment en pleine récupération.
Ulysse pointait sa truffe humide vers la jambe du propriétaire des lieux et elle le chassa légèrement pour ne pas que le félin vienne à le réveiller.
Après tout, si il s'était endormi, c'est qu'il en avait besoin.
Elle chercha du regard ce qu'elle trouva rapidement, une couverture ayant apparemment servie à couvrir des meubles avant de la déposer sur lui.
Il n'est jamais bon de dormir sans être couvert.
Après cela, elle jeta un œil inquisiteur au travail qui était fait et ce qui restait à faire et, se retroussant les manches, elle prit un balai pour chasser au dehors la poussière qui jonchait encore le sol…

_________________
Vonsigmar
Après un moment de divagation et de rêves colorés, Vonsigmar se réveilla en sursaut sentant une truffe humide se frotter contre son cou découvert. Dans un grognement digne d'un fainéant ne souhaitant pas aller à l'école, il dit:

Chassassin, tu m'embêtes!

Il lui fallût peu de temps pour réaliser que son chat était resté à l'abbaye et que ce ne pouvait être qu'un autre félin, et non le sien. Il se réveilla dans un sursaut et vit un chat qu'il ne connaissait que trop bien : Celui de Cornélia, qui, toujours juché sur ses épaules, ne se séparait jamais de sa maîtresse. Un sourire lui vînt aux lèvres quand il comprît que son amie devait être dans sa bâtisse.
Une petite seconde plus tard, elle apparaissait déjà à l’entre-brasure de la porte, attirée par le bruit de son réveil, un balai entre les mains.


Corni! Quel doux plaisir que de te voir ici, c'est bien trop aimable de venir balayer ainsi chez un apothicaire qui ces temps-ci était si peu soucieux du ménage! dit-il d'un petit rire

Il se leva derechef pour l'embrasser d'un smack sonore puis se dirigea vers son utilitaire de tisanes, connaissant les goûts de son amie, il sortit deux tasses avant d'effeuiller quelques simples et de commencer à les infuser. Les mains dans la tambouille, il lui expliqua :

Je dois m'atteler à mettre en terre toutes ces plantes dont j'ai acquis les graines auprès d'un marchand montpellierain ce matin... Si tu es toujours autant d'humeur altruiste, nous pourrions nous y mettre tous les deux. Connaissant tes aptitudes herbologistes, je serais bien plus productif! J'ai également entassé un certain nombre de simples encore utilisables dans l'arrière-boutique, il me faut les sécher et les mettre en bocaux si je veux les conserver... Tu es partante? Je t'en serais infiniment reconnaissant chère amie.

Il lui tendît une tasse bien chaude d'un sourire chaleureux.
_________________
Cornelia


Citation:
Chassassin, tu m'embêtes!


Une voix qui se réveille et qui fait sursauter la brune en pleine action d'éradication de nuisibles dans un coin élevé de la pièce d'à côté.
Chassassin, le chat de son ami n'avait pas montré sa truffe dans les lieux alors soit il était réapparu soit Ulysse avait fait des siennes.
Et quand elle arriva dans l'encadrement de la porte elle put confirmer la deuxième solution néanmoins elle sourit à son ami, de le voir réveillé et un brin moins las qu'avant.


Citation:
Corni! Quel doux plaisir que de te voir ici, c'est bien trop aimable de venir balayer ainsi chez un apothicaire qui ces temps-ci était si peu soucieux du ménage! dit-il d'un petit rire


Bonjour ! Comment te sens-tu ? Je suis désolée qu'Ulysse t'ait réveillé…
Dès qu'il se releva elle vint à sa rencontre et lui rendit la bise chaleureuse avant que celui-ci déjà, retournait vers ses simples dans l'idée de faire une tisane… A peine réveillé et déjà sur les chapeaux de roues.


Citation:
Je dois m'atteler à mettre en terre toutes ces plantes dont j'ai acquis les graines auprès d'un marchand montpellierain ce matin... Si tu es toujours autant d'humeur altruiste, nous pourrions nous y mettre tous les deux. Connaissant tes aptitudes herbologistes, je serais bien plus productif! J'ai également entassé un certain nombre de simples encore utilisables dans l'arrière-boutique, il me faut les sécher et les mettre en bocaux si je veux les conserver... Tu es partante? Je t'en serais infiniment reconnaissant chère amie.


Je t'en pries Von, tu sais que tu peux compter sur moi et puis quelle amie serai-je si je ne te rendais pas la pareille ?
Mais tu devrais y aller doucement quand-même, tu sais. Après tout, ta maison a attendu bien assez longtemps, inutile de te tuer à la tâche pour gagner une ou deux journées.


Elle lui sourit, lui faisant une morale, mal placée, mais légèrement moqueuse puis après avoir posé contre un mur le balai qu'elle avait encore en main,
attrapa la tasse de tisane qu'il lui tendait et qui sentait toujours aussi bon, souffla un peu sur l'eau fumante avant d'en boire avec prudence une petite gorgée, impatiente de la regoûter.

_________________

















Vonsigmar
Cornélia, toujours soucieuse du bonheur des autres avait d'abord demandé

Citation:
Bonjour ! Comment te sens-tu ? Je suis désolée qu'Ulysse t'ait réveillé…


Je vais bien ne t'en fais pas, je suis seulement exténué par la tâche! dit-il en souriant, alors qu'il préparait déjà sa tisane Et heureusement qu'Ullysse m'a réveillé, sans quoi tu aurais fait tout le travail à ma place!

Après avoir présenté toutes les tâches qui attendait l'apothicaire à son ami et lui avoir servit sa tisane préférée, Cornélia le mit en garde, sage qu'elle était.

Citation:
Je t'en pries Von, tu sais que tu peux compter sur moi et puis quelle amie serai-je si je ne te rendais pas la pareille ?
Mais tu devrais y aller doucement quand-même, tu sais. Après tout, ta maison a attendu bien assez longtemps, inutile de te tuer à la tâche pour gagner une ou deux journées.


Vonsigmar sourît à ces dires, s’asseyant au coin de la cheminée. Il prépara quelques buches et y mit le feu, souhaitant apporter un peu de chaleur à cette bâtisse qui souffrait de la température extérieure. Il se trouvaient alors face à sa table basse ou la corbeille de fruit, comme autrefois, était garnie de saveurs multiples, une réelle invitation à la dégustation.

Tu as raison chère amie, j'avoue être sans doute trop enjoué pour penser à mon état de santé dit-il en riant. Il prît une gorgée de sa tisane fumante et continua Je t'en prie assieds toi, tu as bien le droit de te reposer aussi après avoir passé ainsi le balai frénétiquement!

Il allongea ses jambes et, le regard perdu par la fenêtre dit à son amie

C'est, vois-tu, que je prend conscience de la sottise dont j'ai fait preuve. En laissant cette bonne ville sans apothicairerie, alors que le dispensaire a fermé, j'ai sans doute privé certains de mes congénères de soins efficaces ou les ai poussé à aller jusqu'à Poitiers pour chercher assistance. Je ne me suis rendu compte de mon erreur que récemment, je fais un bien piètre protecteur à ne penser qu'à ma petite personne sur ce coup là... Je suis sûr que tu comprendras mieux mon empressement sachant cela... Je cherche à réparer mon erreur, qui, de toute manière, n'est plus vraiment réparable. Je me sens vraiment coupable pour mes errements.

Il empoigna son utilitaire à fumer dans un soupir de désarroi et présenta une pipe à son amie, ne sachant plus si elle fumait, l'invitant de ce fait, à partager ce plaisir en plus de sa tisane.

A vouloir aider le très haut dans l'abbaye, j'ai oublié l'essentiel semble t-il.
_________________
Cornelia


Son ami, pourtant las, trouvait encore le moyen de remettre sa cheminée en activité. Honteuse, elle aurait dû y penser dès le début mais c'était ainsi.
Celui-ci enfin finit par s'asseoir et elle en fit de même dans le fauteuil d'à côté encadrant l'âtre nouvellement joyeux, refusant gentiment et silencieusement la proposition d'herbe à fumer qu'il lui proposait, écoutant ses aveux de conscience…


Vonsigmar a écrit:
C'est, vois-tu, que je prend conscience de la sottise dont j'ai fait preuve. En laissant cette bonne ville sans apothicairerie, alors que le dispensaire a fermé, j'ai sans doute privé certains de mes congénères de soins efficaces ou les ai poussé à aller jusqu'à Poitiers pour chercher assistance. Je ne me suis rendu compte de mon erreur que récemment, je fais un bien piètre protecteur à ne penser qu'à ma petite personne sur ce coup là... Je suis sûr que tu comprendras mieux mon empressement sachant cela... Je cherche à réparer mon erreur, qui, de toute manière, n'est plus vraiment réparable. Je me sens vraiment coupable pour mes errements.


Elle soupira un peu à la fin du monologue du blond et y répondit.

Je te trouve un peu dur avec toi-même…
Tu sais Von, je pense qu'il faut surtout admettre le fait que d'une, tu n'es pas un surhomme et de deux que tout ne peut reposer sur les épaules d'un seul homme…


Elle sourit en coin et ajouta…
Je sais déjà ce que tu vas me dire, je te vois venir d'ici, mais justement je l'ai compris et j'accepte que les choses puissent ne pas aller autant que je le voudrait.

Elle but de nouveau une gorgée, un peu moins chaude, de sa tisane. L'air ambiant de la maisonnée sentait encore l'humidité mais ça allait en s'amenuisant doucement mais surement.
Petites gorgées par petites gorgées, elle finit complètement sa tasse qu'elle reposa sur la table la plus proche.
Elle se releva enfin, un peu ragaillardie mais aussi en se disant qu'elle n'aurait pas dû s'arrêter, se sentant un peu flemmarde sur l'instant.
Néanmoins, elle se frotta les mains et reprit du "poil de la bête" en souriant.

Bien ! Tu m'avais parlé de plantes à rempoter, où sont les patientes à soigner ?

_________________















Vonsigmar
Vonsigmar commençait à happer de la fumée de sa pipe garnie de feuilles de poirier pendant que Cornélia répondait à son mea culpa. Qu'il était appréciable d'être simplement là, dans la demeure qu'il chérissait, au coin d'un bon feu avec une amie sincère à fumer la pipe. Et ce paysage qui, comme a son habitude, était splendide. Donnant une vue de la vallée boisée de Thouars. Il voyait les premiers flocons tomber, de quoi compliquer leur tâche d'herboriste nota t-il alors que Cornélia le sortait de sa rêverie:

Citation:
Je te trouve un peu dur avec toi-même…
Tu sais Von, je pense qu'il faut surtout admettre le fait que d'une, tu n'es pas un surhomme et de deux que tout ne peut reposer sur les épaules d'un seul homme…

Je sais déjà ce que tu vas me dire, je te vois venir d'ici, mais justement je l'ai compris et j'accepte que les choses puissent ne pas aller autant que je le voudrait.


Son égarement dans ses songes n'avait visiblement pas paru et il n'avait heureusement pas manqué ce que disait son amie. Laissant une cascade de fumée blanchâtre et odorante s'écouler de sa bouche, il répondit, le plus naturellement du monde, d'une voix apaisée, comblée.

Tu as sans doute raison, je veux sans doute en faire trop... Trop pour les épaules d'un homme! Seul les épaules d'une femme peuvent supporter telle charge!

dit-il en souriant, finissant sa tisane.

Tu en es la preuve vivante, que tu le dénies ou pas tu es bien parvenue à tenir le rôle de maire, de tribun, d'infirmière, d'animatrice durant plus de six mois! Je fais bien pâle figure à côté de ton énergie sans pareilles. Toutefois je m'en remet à ta sagesse, rien n'est à portée d'une prise de contrôle total. Il est vrai que je ne peux être au meilleur de ma forme tout le temps! dit-il en riant

Mettant en action les mots que tentait de formuler Vonsigmar, Cornélia se releva pour faire preuve encore une fois de tout son dynamisme caractéristique avant de formuler la formule magique qui lancerait les deux passionnés dans une course effrénée contre le manque de simples affectant la bâtisse:

Citation:
Bien ! Tu m'avais parlé de plantes à rempoter, où sont les patientes à soigner ?


Vonsigmar ne pût retenir un petit rire devant tant d'enthousiasme et se releva pour se tenir à ses côtés, la pipe toujours à la bouche il commença à énumérer les tâches à accomplir.

Et bien les pots sont stockés dans l'arrière boutique, sous le plateau en chaîne où se trouvent les ustensiles.
La terre la plus meuble se trouve près du buisson aux feuilles jaunes en franchissant le seuil de derrière, un monticule assez imposant pour rempoter un parc entier!

il rît
Concernant les graines des nouvelles simples qui étaient irrécupérables elles sont sur le buffet à vaisselle, derrière toi. Chaque sachet contient un bout de parchemin où est inscrit de quelle simple il s'agit. il faudra le reporter sur les pots, en gravant avec un petite lame...
Il lui tendait du doigt l'emplacement en question
Pour les simples à rempoter, je les ai mises devant le terrain, à l'ombre de la haie, il faudra juste couper les branches mortes ou malades pour qu'elles se remettent du mauvais traitement! Tous les outils sont dans l'arrière boutique...

Vonsigmar continuait, en laissant filer quelques bouffées de fumée. L'odeur des feuilles de poirier commençait à investir la maison, masquant celle de l'humidité ambiante.

Vu que les premiers flocons commencent à tomber, je te propose que l'on se répartisse les tâches afin d'aller plus vite, on mettra tous ces pots une fois terminés dans mon atelier de boulanger, c'est là que l'humidité est la moins importante et ils sauront apprécier la chaleur du four qui tourne tous les jours... Que préfères tu faire, les nouvelles plantations ou rempoter les anciennes?

Il leva un sourcil, laissant enfin sa pauvre amie parler. Il ne voulait pas l’assommer la pauvre, ça n'était vraiment pas son but.
_________________
Cornelia


Citation:
Tu en es la preuve vivante, que tu le dénies ou pas tu es bien parvenue à tenir le rôle de maire, de tribun, d'infirmière, d'animatrice durant plus de six mois! Je fais bien pâle figure à côté de ton énergie sans pareilles. Toutefois je m'en remet à ta sagesse, rien n'est à portée d'une prise de contrôle total. Il est vrai que je ne peux être au meilleur de ma forme tout le temps! dit

Elle l'écouta en faisant une légère moue tandis qu'il faisait la liste de son curriculum vitæ…

Tu sais, tu exagère un peu, pour ce qui est d'être tribun déjà je ne l'ai été que très rarement et à chaque fois de façon temporaire.
Ensuite il est vrai que parfois j'ai cumulé ma fonction de maire et légionnaire / infirmière mais je ne faisais tout de même pas tout et certains font bien plus que moi et dans l'ombre.
Comme on me l'a appris, il ne faut pas se comparer aux autres, mais à soi-même et puis, si l'on contrôlait tout, on serait seul et malheureux.


Puis le blond commença à décrire les différentes tâches à accomplir et tout en l'écoutant consciencieusement, elle se rattacha les cheveux dans un chignon mal fait à la va-vite puis lui répondit

Eh bien je veux bien m'occuper de rempoter les plantes, si ça ne te dérange pas… Par contre, je ne connais pas encore toute ta maison, où se trouve l'arrière-boutique ?

_________________









Vonsigmar
Citation:
Tu sais, tu exagère un peu, pour ce qui est d'être tribun déjà je ne l'ai été que très rarement et à chaque fois de façon temporaire.
Ensuite il est vrai que parfois j'ai cumulé ma fonction de maire et légionnaire / infirmière mais je ne faisais tout de même pas tout et certains font bien plus que moi et dans l'ombre.
Comme on me l'a appris, il ne faut pas se comparer aux autres, mais à soi-même et puis, si l'on contrôlait tout, on serait seul et malheureux.


Vonsigmar acquiesça d'un signe de tête, appréciant une vérité qui n'appelait aucune répartie. Il lui lista les différentes actions à mener pour remettre du propre dans sa demeure et lui laissant le choix elle répondit

Citation:
Eh bien je veux bien m'occuper de rempoter les plantes, si ça ne te dérange pas… Par contre, je ne connais pas encore toute ta maison, où se trouve l'arrière-boutique ?


Vonsigmar lui sourit et lui indiqua la porte en contrebas de l'estrade où ils se trouvaient, derrière le comptoir où il tenait ses comptes, d'un bras chaleureusement tendu, il l'invita à passer sous le rideau de perle qui faisait la jonction entre les deux salles.

Je t'en prie, fais comme chez toi, tu es la bienvenue ici, surtout lorsque tu es là pour aider! dit-il en riant Tu peux t'occuper de rempoter, cela ne me dérange absolument pas! Si tu as la moindre question, je suis juste ici, dans le salon, à mettre en pots ces nouvelles graines...

Il se saisit de sa pelle et de sa pioche adossées contre l'horloge et la regarde de nouveau

Je vais chercher un premier sac de terre, ça te sera bien utile! dit-il en riant l'occasion pour toi de te faire à l'endroit, je ne serais pas long promis...

Voyant son amie entrer dans l'arrière boutique, il s'en allait déjà donner des coups de pelle et de pioche dans ce monticule de terre qui dormait depuis quelques temps.

[Quelques temps plus tard]

Après un moment, il revînt dans sa boutique, quelques flocons sur son mantel fraîchement enfilé. Il déposa un sac devant le rideau de perle à portée de main de la niortaise, devinant son amie derrière, réunissant dans son cas sans doute les ustensiles nécessaires. Une fois déposé le second sac à son atelier, il glissa sa main parmi le rideau pour demander à son amie

Ça va, mon rangement n'est pas trop sauvage? Tu as besoin d'un coup de pouce? ponctua t-il d'un sourire amical
_________________
Cornelia


Citation:
Je t'en prie, fais comme chez toi, tu es la bienvenue ici, surtout lorsque tu es là pour aider! dit-il en riant Tu peux t'occuper de rempoter, cela ne me dérange absolument pas! Si tu as la moindre question, je suis juste ici, dans le salon, à mettre en pots ces nouvelles graines...

Il se saisit de sa pelle et de sa pioche adossées contre l'horloge et la regarde de nouveau

Je vais chercher un premier sac de terre, ça te sera bien utile! dit-il en riant l'occasion pour toi de te faire à l'endroit, je ne serais pas long promis...


Regardant l'endroit qu'il lui indiquait, elle s'y dirigea tout en l'écoutant et pénétra dans l'arrière-boutique, derrière le rideau tintant de perles pendant que le blond allait chercher un peu de terre.
De son côté, elle alla chercher les outils nécessaires à sa tâche, les mit sur une table et alla chercher les plantes qui avaient besoin de soins.
Il lui fallut plusieurs aller-retours pour les ramener toutes, en posant parfois par terre à côté de la table quand elle n'avait plus de place, puis, s'asseyant sur un tabouret,
commença par une des plantes qu'elle retira de son pot, nettoyant les racines, recoupant ce qui en avait besoin et passa à une autre en attendant que Von revienne avec d'avantage de terre.
Celui-ci d'ailleurs ne se fit plus attendre et revint chargé d'un bon sac de terre qu'il déposa devant elle.
Relevant la tête de son petit travail, elle sourit à sa réapparition…

Citation:
Ça va, mon rangement n'est pas trop sauvage? Tu as besoin d'un coup de pouce?


Non non ça va merci, comme tu vois, j'ai trouvé tout ce qu'il me fallait et j'ai commencé mais il est vrai que la terre commence à manquer.
Se relevant avec une petite truelle en main et un des pots vides, elle alla se servir dans le tas de terre et regarde un instant dehors, la neige qui commençait à tomber, fine.
Revenant ensuite à son ouvrage et de nouveau assise, elle fit une petite moue en voyant les plants qui avaient trop subi, elle ajouta :

Ce n'est vraiment pas le temps ni la saison idéal pour rempoter les plantes… tu les garderas à l'intérieur ?

_________________
















Vonsigmar
Une fois que Vonsigmar eut donnée la terre à son amie herboriste, celle-ci éprouva quelques doutes sur le choix de la saison, voyant les flocons qui tombaient dehors

Citation:
Ce n'est vraiment pas le temps ni la saison idéal pour rempoter les plantes… tu les garderas à l'intérieur ?


Vonsigmar suivit son regard et sourit

Il est vrai que le choix de la saison n'est pas du tout respecté! Comme je te le disais, ces plantes resteront bien sagement dans ma boulangerie, près du four de façon à avoir droit à la chaleur de cet endroit. Je sais que mon empressement ne tient pas compte des règles de base de l'herbologie, mais je ne peux me permettre d'attendre le printemps pour entamer ces travaux nécessaires au fonctionnement de l'établissement. Le temps que ces simples reprennent du poil de la bête, elles pousseront réellement lors de la bonne saison! Je vais les choyer ne t'en fais pas, elles survivront à cette épreuve car cette fois, je serais là pour les y aider!

Il continuait de regarder dehors en se disant pour lui même "enfin, je l’espère, sans quoi tout ce travail aura été fait en vain..."

il ponctua sa réponse d'un sourire, et ne souhaitant pas arrêter son amie dans son travail qu'elle prenait à coeur, partit commencer sa part de travail, dans le salon.

Il s'assit en tailleur près des simples et commença son travail minutieux, ouvrant les sachets qui avaient été acheté chez ce marchant ambulant montpelliérain et se saisit des différents parchemins avant de graver les pots des noms de simples qui y seraient entreposé. Il planta chacune des graines dans les pots appropriés une fois ceux-ci pleins de terre. Cela lui prit un bon moment, avec pour seul accompagnement sonore les coups de cisaille que portaient les mains de Cornélia au loin.

Une heure, deux heures et 3 heures passèrent avant qu'il n'eût achevé son travail, ne se relevant que pour soulager son dos souffrant. Ayant fini sa besogne, il retourna vers son amie qui lui rendait un service des plus appréciés, une nouvelle tisane à la main...


J'ai fini de planter ces fameuses graines, je peux peut-être te relayer? dit-il en lui adressant le réconfort d'une tisane bien chaude

Lorsque l'on aura fini ce dernier travail, je ne te demanderais qu'une dernière chose, bien que je t'en ai déjà demandé trop, m'aider à porter ces jarres à la boulangerie, de l'autre côté du salon. Les maux de dos dont nous souffririons à les porter seuls me poussent à effectuer ces aller et retours à deux, jarre par jarre, bien que se soit plus long... il ponctua cette dernière recommandation d'une gorgée de tisane, assis sur le coin de la table emplie de simples
_________________
Cornelia


Citation:
Il est vrai que le choix de la saison n'est pas du tout respecté! Comme je te le disais, ces plantes resteront bien sagement dans ma boulangerie, près du four de façon à avoir droit à la chaleur de cet endroit. Je sais que mon empressement ne tient pas compte des règles de base de l'herbologie, mais je ne peux me permettre d'attendre le printemps pour entamer ces travaux nécessaires au fonctionnement de l'établissement. Le temps que ces simples reprennent du poil de la bête, elles pousseront réellement lors de la bonne saison! Je vais les choyer ne t'en fais pas, elles survivront à cette épreuve car cette fois, je serais là pour les y aider!


Elle lui sourit sincèrement puis il partit de son côté au travail qui l'attendait.
Quelques heures plus tard alors qu'elle terminait de mettre le manque de terre à la dernière plante, Von revint une tisane à la main qu'il lui tendit en lui proposant de l'aide.
Elle soupira légèrement, d'avantage pour "se réveiller" de ne pas avoir bougé beaucoup de son tabouret pendant tout ce temps et prit volontiers la tisane de ses mains devenues fraiches qu'elle venait d'essuyer de la terre et de la sève qu'elles avaient sur un chiffon.

Je te remercie… en fait je viens de terminer
, dit-elle en regardant tous les autres plants remis proprement en terre et bien taillés.
Elle but quelques gorgées de sa tisane tout en l'écoutant lui demander une dernière faveur.

Citation:
Lorsque l'on aura fini ce dernier travail, je ne te demanderais qu'une dernière chose, bien que je t'en ai déjà demandé trop, m'aider à porter ces jarres à la boulangerie, de l'autre côté du salon. Les maux de dos dont nous souffririons à les porter seuls me poussent à effectuer ces aller et retours à deux, jarre par jarre, bien que se soit plus long...


Oui, bien sure, à deux ça ira plus vite ! Ta boulangerie est loin ? Sinon, on pourrait utiliser une petite charrette, qu'en penses-tu ?
Attendant sa réponse, elle continua de boire sa tisane en profitant de son "travail" achevé avec une certaine satisfaction.

_________________












See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)