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[RP] Cabinet médical - Apothicairerie thouarsaise

Meili
Sirotant toujours sa tisane, qui était bien froide désormais, Meili s'était remise au travail, essayant de se remémorer l'origine des plantes dont Von avait dressé la liste, et regardant dans le même temps la quantité qu'il restait sur les étagères.
Elle sursauta quand il prit la parole, souriant de s'être une fois de plus faite surprendre, et, jetant un regard circulaire dans la pièce, fut étonnée de ne plus voir Dame Cornélia. Elle avait sans doute dû partir sans que la jeune femme, concentrée sur son travail, ne s'en apperçoive.


Citation:
Mon amie, je suis conscient de te demander beaucoup, mais tu sais que je vais devoir m'absenter pour récupérer les plantes escomptées... Si tu pouvais te charger de tenir l'échoppe trois soleils pour moi, je t'en serais reconnaissant! Si tu as déjà une liste de plante en plus à récupérer, j'en tiendrais rigueur...


La blonde avait toujours le sourire aux lèvres car, malgré le sentiment de panique qui l'envahissait à l'idée d'être livrée à elle-même pendant trois longues, trois interminables journées, elle était profondément émue de voir la confiance que son ami avait en elle.
Elle saisit la main du jeune homme qui l'aidait à se relever, souriant à pleines dents, et, après avoir pris une profonde inspiration, lui répondit.


L'idée de ne pas t'avoir à mes côtés pendant un si long temps ne m'enchante guère, toutefois j'essaierai volontiers de tenir l'apothicairerie durant ton absence, c'est entre autres à cela que servent les amis !
J'espère seulement qu'il n'y aura pas foule, ou dès ton retour tu auras à réparer les dégats que j'aurai fait sur les Thouarsais !


Elle ponctua sa dernière phrase d'un sourire qui se voulait malicieux, et finit par éclater de rire en imaginant les habitants de la charmante ville affligés d'immondes pustules pourpres, vertes, bleues ...

Une fois calmée, elle reprit :


Et tant que tu seras à la recherche des plantes manquantes, pense à ramener de l'aloe vera, il ne nous en reste preque plus, et j'ai quelques soupçons sur la fraîcheur du bocal qui se trouve sur les étagères. Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller plus loin dans la liste, j'espère cependant avoir fini lorsque tu reviendras.
Vonsigmar
Citation:
L'idée de ne pas t'avoir à mes côtés pendant un si long temps ne m'enchante guère, toutefois j'essaierai volontiers de tenir l'apothicairerie durant ton absence, c'est entre autres à cela que servent les amis !
J'espère seulement qu'il n'y aura pas foule, ou dès ton retour tu auras à réparer les dégats que j'aurai fait sur les Thouarsais !


Il rît de l'humour de son amie

Tu débrouilleras très bien ma chère! J'ai cru comprendre que tu avais travaillé tes connaissances et je te considérais déjà auparavant comme apte ma chère... Je ne m'inquiète pas pour les thouarsais. Et puis trois petits jours ne permettront pas aux thouarsais de se réveiller subitement pour obtenir un traitement! Je pense d'ailleurs que nous devrions faire connaître l'apothicairerie d'avantage en taverne, là où ces fameux thouarsais résident visiblement (rires)

Citation:
Et tant que tu seras à la recherche des plantes manquantes, pense à ramener de l'aloe vera, il ne nous en reste preque plus, et j'ai quelques soupçons sur la fraîcheur du bocal qui se trouve sur les étagères. Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'aller plus loin dans la liste, j'espère cependant avoir fini lorsque tu reviendras.


Je suis déjà impressionné de la rapidité avec laquelle tu as entamé ta nouvelle tâche! Je regarderais si l'aloe vera accepte de pointer le bout de son nez sur mon chemin ou sur des étales... Je reviendrais avec un maximum de ces denrées. Je te confie donc l'apothicairerie et par le même biais ma maisonnée. Je ne m'inquiète pas de son état à mon retour, je te sais respectueuse et de bonne volonté, je n'aurais su trouver meilleure gardienne!

Préparant un baluchon et quelques vivres prestement il ajouta

A mon retour je veillerais à améliorer la notoriété de cette échoppe et peut-être pourront nous commencer vraiment notre activité, ensemble pour le bien de tous!

Ayant fini ses préparatifs il s’avança vers Meili, lui posa ses lourdes clés dans la paume de sa main et lui colla une bise sur la joue

Merci de ton aide si précieuse Mimi, si je puis t'appeler ainsi (rires) Et à très bientôt!

Il s'avança vers la porte et la saluant de la main, pris une grande bouffée d'air avant de cambrer ses épaules pour éviter le déplaisir des gouttes dans le cou, laissant son amie seule dans sa maison.
_________________
Meili
Von était parti, sous la pluie battante, après avoir pris congé de la jeune femme.
"Mimi" ... elle rit en pensant à ce surnom si ... bref, à ce surnom.

Le temps risquait d'être long : à peine quelques heures qu'elle était seule dans l'apothicairerie - qui lui paraissait étrangement grande depuis - et elle tournait déjà en rond, n'arrivant pas à se remettre au travail.

Elle se servit une nouvelle tisane et s'assit à la place de Von.


Mais c'est que ce siège est bigrement confortable ! dit-elle à voix basse.

L'endroit était tellement silencieux que cela en était presque effrayant.
Elle commença donc à chantonner doucement, se balançant sur sa chaise, afin de rompre ce maudit silence.


Oui l'hiver est fini,
Et les femmes aux ventres bombés
Disent en riant que leurs maris
Voulaient seulement les réchauffer
La la ...


La jeune femme finit par s'endormir là, plongeant dans de doux rêves ...
Meliisende



Continuant, comme d'habitude, ses aventures dans les rues, elle vit une nouvelle échoppe qui venait de s'ouvrir. Depuis le temps que la petite n'avait pas mis les pieds dehors avec sa maladie, beaucoup de choses nouvelles étaient apparu pendant que d'autres avaient disparu.

Avec beaucoup de curiosité, la petite s'approcha et ouvrit discrètement la porte regardant, beaucoup de plantes entreposés qui intriguait son regard tout émerveillé.

Pourtant, elle n'osait pas rentrer. Sa mère lui avait dit de ne jamais rentrer dans des endroits inconnus et surtout si on ne l'y avait pas invitée.
Meili
L'apothicaire en chef de ces derniers jours se réveillait doucement de sa longue, très longue sieste. L'esprit un peu embrumé, elle jeta un oeil rapide autour d'elle : pas de client. Fort heureusement, car de quoi aurait-elle eu l'air si quelqu'un, venant demander un peu aide, avait trouvé la jeune femme endormie ?

Elle s'étira tout en baillant doucement, quand elle entendit le grincement de la porte. Une petite tête blonde passa par l'entrebaillement de la porte, l'air timide. La fillette devait avoir une dizaine d'années, peut-être même moins. L'Annecienne n'aurait su dire.

Voyant son hésitation, la blonde se leva difficilement de son siège, ses muscles étaient encore endormis, et vint à la rencontre de sa jeune visiteuse.


Bonjour toi, lanca-t-elle à l'adresse de la gamine. Je m'appelle Meili, et aujourd'hui je suis la patronne de cette boutique !

Elle ponctua sa dernière phrase d'une légère grimace et d'un clin d'oeil : la petite avait l'air assez farouche, et elle essayait de la mettre en confiance.

Comment t'appelles-tu ?, reprit-elle. Et en quoi puis-je t'aider, jeune demoiselle ?
Meliisende


[i]
Elle sourit quand la dame la regarda. Elle n'était pas timide non, elle exerçait juste les principes que sa mère lui avait appris.
Elle pris l'accueil de la dame comme une invitation à entrer, refermant la porte derrière elle.

" Comment t'appelles-tu ? Et en quoi puis-je t'aider, jeune demoiselle ? "

Le regarde toujours aussi émerveillé par les plantes, c'est à peine si elle écoutait les paroles de la jeune femme qui se tenait devant elle.
Avant de la regarder et de lui répondre :


- Bonjour madame, je m'appelle Mélisende et j'ai huit ans ! Je voulais savoir ce que vous faites ici ! j'aime bien les fleurs moi.
Meili
La fillette jetait autour d'elle des regards émerveillés. Meili sourit en la regardant.

Citation:
Bonjour madame, je m'appelle Mélisende et j'ai huit ans ! Je voulais savoir ce que vous faites ici ! j'aime bien les fleurs moi .


Et voilà que la gamine lui donnait du Madame ! Elle n’était pourtant pas si vieille … Passant outre, elle répondit à l’enfant.

Et bien, enchantée de te rencontrer, Mélisende qui a huit ans. Ici nous fabriquons des remèdes à base de plantes, afin de soigner les petits maux de tous les jours. Par exemple, si on réalise un cataplasme avec de la belladone –attention, elle est mortelle si l’on en mange –celle-ci soulage la douleur.

L’Annecienne, tout en lui expliquant brièvement leur activité, ne pouvait s’empêcher de se demander ce que la petite faisait ici, toute seule …

Dis-moi Mélisende, huit ans, c’est un bien bel âge que tu as là, tu es une grande fille! Mais je me demande quand même : où sont donc tes parents ?Ne vont-ils pas s’inquiéter de ton absence ?
Meliisende


La filette écoutait l'adulte, ce qu'elle faisait ne lui était pas inconnue.

-Ma mamie aussi elle en a pleins dans son dispensaire pour soigner les malades. Je l'ai déjà vu faire ! Moi je veux faire comme elle plus tard !

Elle sourit largement en regardant la dame :

- J'ai déjà plein de bandelettes que ma donner mamie Cali.

Puis étonnée, répondit à l'autre question.

" Où sont donc tes parents ?Ne vont-ils pas s’inquiéter de ton absence ? "

- Ben maman veut plus que je viens en taverne ! Alors je me promène.
Meili
L'enfant avait l'air de se sentir à l'aise dans la boutique, comme si le lieu ne lui était pas inconnu. Meili comprit vite pourquoi.

Citation:
Ma mamie aussi elle en a pleins dans son dispensaire pour soigner les malades. Je l'ai déjà vu faire ! Moi je veux faire comme elle plus tard !
J'ai déjà plein de bandelettes que ma donner mamie Cali.


La jeune femme sourit face à l'enthousiasme de Mélisende.

Dame Cali est donc ta mamie ? Tu es bien chanceuse qu'elle t'enseigne son savoir, et qu'elle te fournisse en bandelettes ! Je penserai à toi si un jour je me brûle la main, tu pourras venir me soigner, d'accord ?

Tout en arborant un large sourire, Meili, intriguée, finit tout de même par lui demander ce qu'elle faisait toute seule. La réponse que lui fit la gamine la laissa bouché bée.

Ben maman veut plus que je viens en taverne ! Alors je me promène.

En taverne ? En effet, ce n'était pas vraiment l'endroit le plus approprié pour une blondinette de son âge ! Mais tout de même, la laisser errer dans les rues toute seule ... Heureusement que Thouars était réputée pour son calme ...
Elle eût soudainement une idée.


Dis-moi, si tu n'a rien à faire, que dirais-tu de m'aider un peu dans la boutique ? Comme tu le vois je suis quelque peu débordée avec tous ces papiers, dit-elle en désignant les quelques feuilles de parchemin qui traînaient sur la table, et ton aide me serait des plus précieuse ! Alors, puis-je compter sur toi pour réaliser une tâche de la plus haute importance ?, ajouta-t-elle en faisant un clin d'oeil à sa nouvelle compagne.
Vonsigmar
Vonsigmar revint de son excursion le baume au cœur : il était content de lui! Il avait Hâte de retrouver sa maisonnée et son amie qui la gardait. Venant du chemin par le nord, il trottait vêtu d'un baluchon et de son vêtement d'apparat, certes bien peu réchauffant par ce temps de neige, mais si élégant qu'il avait su emporter simples à bas prix chez ces dames. Il s’avança près de la lourde porte de bois de l'apothicairerie et la poussa du pied. Il se réfugia bien vite près du feu installé là et releva la tête... Meili n'était pas là.
Il posa ses affaires et son manteau et entrepris de la chercher dans la pièce à côté, rien.

Il se prépara un thé brulant et sortit voir si Meili était dans son champs tout proche. Il faillit ne pas voir la chevelure blonde parmi les épis de blé qui avaient bien poussé. Il entendit Meili chercher une certaine "Mélisende" qui semblait lui jouer un mauvais tour en se cachant parmi les épis. Il sourit du pas de la porte sud, et appuyé sur le pas de la porte attendait son ami, pas peu fier de ce qu'il avait ramené.
L'absinthe Chinoise, l'alkékenge, le Fenugrec, du Jusquiame, la potentille ansérine ne lui avait pas fait faux bon : il avait pu en trouver un bon stock de chaque et il ne lui manquait plus que du Sénéçon et de la Capillaire de Montpellier. Il espérait pouvoir trouver ceux là à la faculté de Médecine de L'hôstel Dieu...


Meili! Cesses donc de chercher malheur à cette pauvre fille! Tu lui a fait peur sans nul doute te connaissant!

Dit-il en riant, il était heureux de rentrer chez lui, d'avoir Meili a ses côtés, elle savait lui apporter joie de vivre

J’espère que tu n'as pas fait fuir ainsi tout nos patients si toutefois tu en as eu...
_________________
Meliisende


" Alors, puis-je compter sur toi pour réaliser une tâche de la plus haute importance ? "


La petite sourit, enfin on lui confiait une tâche importante qui la faisait se prendre pour une grande personne. Trépignant d'impatience, grand sourire aux lèvres, la petite lui répondit :

- Ahhh oui alors qu'est ce que je peux faire Madame ?

Elle attendait lorsqu'un homme fit son entrer, non sans brusqueté qui la fit légèrement sursauter.

- Bonjour Messire ! Je suis Mélisende, j'ai huit ans !
Meili
Après avoir mûrement réfléchi, la gamine lui répondit :

Citation:
Ahhh oui alors qu'est-ce que je peux faire madame ?


Toute heureuse de prendre la fillette sous son aile, et ravie de voir l'enthousiasme dont elle faisait preuve, Meili s'approcha de la porte tout en lui parlant.

Nous allons d'abord faire un tour dans mon champ de blé, non loin d'ici, afin que je vérifie si mon épouvantail est toujours en place, et dès notre retour je te confierai ton importante mission.

Un sourire vint éclairer le visage de la toute petite Dame, et les deux blondes se mirent en route. Elle furent vite arrivées, et, comme l'Annecienne le craignait, l'épouvantail était au sol, résultats des violentes bourrasques de la nuit passée.
L'homme de paille était léger - elle allait d'ailleurs devoir le lester afin qu'il ne tombe pas à chaque rafale - et en quelques minutes seulement elle l'avait remis sur pieds.
L'enfant en avait profité pour aller se cacher dans les blés et Meili était maintenant en train de la chercher.


Mélisende ? Mélisende ! Où te caches-tu donc, diablotine ?

Au bout de quelques instants, passablement essoufflée mais riant aux éclats, la jeune femme finit par retrouver la polissonne.

Allez, on rentre maintenant, ta mission t'attend !

Et les deux blondes reprirent le chemin de l'apothicairerie.
En s'approchant, Meili remarqua une silhouette sur le pas de la porte. Elle ne lui était pas inconnue, mais pourtant elle ne connaissait personne qui soit si bien vêtu, qui ait si belle allure. Elle pressa le pas, curieuse de rencontrer leur beau visiteur.
Plus la distance qui les séparait diminuait, plus elle était convaincue de connaître l'élégant étranger. Elle partit soudainement d'un rire franc : mais bien évidemment ! Au même moment, son ami Von la héla :


Citation:
Meili! Cesses donc de chercher malheur à cette pauvre fille! Tu lui a fait peur sans nul doute te connaissant!.


Toute enchantée de voir son ami enfin revenu de voyage, elle se mit à courrir, la
gamine la suivant de près. Elle dut faire un effort surhumain afin de rédister à l'envie de se jeter à son cou pour le saluer. A la.place, elle s'arrêta à son niveau et, posant une main sur son épaule, déposa une bise sur sa joue.


Citation:
J’espère que tu n'as pas fait fuir ainsi tout nos patients si toutefois tu en as eu...


Oh le bougre.... Toute penaude, Meili dut bien avouer qu'il n'y avait pas eu foule en son absence.

Mais comme tu le vois, nous avons une nouvelle recrue !
Rentrons donc, tu as l'air frigorifié, et tu pourras nous raconter ton périple.


Elle ouvrit alors la porte, laissant entrer son cher ami et la jeune demoiselle.
Vonsigmar
Meili ramena à son bras la fameuse Méliisende qui s'était caché, toute rayonnante qu'elle était il fût heureux d'avoir sa bise en guise de bienvenue...
La petite tête blonde ajouta :


Citation:
Bonjour Messire ! Je suis Mélisende, j'ai huit ans !


Il s'abaissa alors à son niveau, pliant ses genoux...

Bonjour gente damoiselle Méliisende qui a huit ans!

Dît il en riant

Je suis Vonsigmar! Je suis apothicaire et ceci est mon chez moi! Rentre donc, je suppose que cette méchante dame t'a déjà fait le tour du propriétaire la connaissant!

Meili, toujours le sourire aux lèvres lui dît :

Citation:
comme tu le vois, nous avons une nouvelle recrue !


Tiens donc! Tu exploites de jeunes enfants maintenant? (rires) Je suis sûr que Méliisende sera bien meilleure aide que toi! (rires) Tu veux un thé? J'ai fait bouillir de l'eau!

Son amie acquiesça de la tête et l'enjoint à rentrer...

Citation:
Rentrons donc, tu as l'air frigorifié, et tu pourras nous raconter ton périple.


Oui, j'ai tellement à te raconter si tu savais!

Il prît le bras de son amie et la main de la petite Méliisende et les amena jusqu'aux fauteuils de l'entrée, une fois installées ces damoiselles eurent droit à leur petit breuvage, Son fameux thé pour l'esclavagiste et un jus d'orange préssé pour la petite dernière de l'apothicairerie...

Il s'installa avec elles et finît tranquillement son thé en sirotant tout en contant son périple...


Je suis d'abord allé à Poitiers, à l'est. Sur la route je suis tombé sur de la potentille ansérine, sur un affleurement rocheux près de la route, une chance que j'ai regardé l'herbier de mon oncle avant de partir!



J'y ai croisé peu de monde, un ivrogne esseulé, un couple qui allait à Marmande depuis la Bretagne, un nobliau également mais celui-ci n'a pas daigné me parler... C'est agréable de marcher en compagnie d'étrangers...
Une fois arrivé dans la capitale poitevine, je suis allé voir les étales du marché mais celui était fermé pour cause d’intempérie. Heureusement le maire de la ville m'a dirigé vers le maisonnée de leur apothicaire et elle a pu me fournir du Jusquiame



et l'absinthe chinoise non sans me la faire payer malheureusement, mais j'ai su en tiré bon prix malgré la rareté des produits d'Asie.



Je crois que j'ai fait mon effet avec ma tenue
(rires) Après l'avoir remercié j'ai pousuivi mon chemin, j'avais passé déjà trop de temps à jacasser, tu me connais Meili (rires) J'ai donc continué ma route vers la Rochelle, non sans être conscient que j'aurais pu dégotter plus de simples que cela. J'ai dû marcher sous la tempête de neige, et là personne en vue sur les routes, à croire que j'étais le seul fou pour voyager par ce temps! J'ai dû me réfugier une bonne heure dans une ferme à l'orée de la ville, des gens forts sympathiques! Ils m'ont même fourni de l'alkékenge, car l'homme souffrait de la goutte et de rhumatismes et s'en servait régulièrement, il le faisait importer depuis de la famille du sud, te rends tu compte la chance que j'ai eu? Il sourit à son amie Regardes donc comme ces simples sont des plus belles! il sortît l'alkékenge de sa besace



N'est ce pas magnifique? J'ai remercié le pauvre homme longuement, surtout qu'ils m'ont fait soupé chez eux... Une fois à la Rochelle j'ai pu obtenir du Fenugrec sur une des étales, j'ai payé 12 écus la demi livre! c'est horriblement cher! Je n'ai donc pas cherché à acheté plus là bas et suis rentré...



Du coup il ne nous manquerait que du Sèneçon et de la Capillaire de Montpellier, il serait appréciable d'en avoir, Le sèneçon commun est bon pour soigner l'épilepsie, les rhumatismes, les hémorroïdes ou les furoncles. C'est aussi un sédatif de la douleur lors des menstruations, il est aussi emménagogue et expectorant.
Quant aux capillaires de Montpellier elle sont utilisées contre les calculs, mais c’est surtout pour son efficacité contre la toux, le rhume, toutes les affections de bronches qu’on l’utilise avec succès. Bien sûr les plantes que l'on a pourraient suffire, mais dans certains cas elles sont spécifiquement recommandées...


Il s’étira les bras et finît sa tisane, comme ponctuant son long parcours monologué.

Il est tout de même agréable de rentrer chez soi! La tempête a été rude ici? Comment te portes tu en dehors de cette apothicairerie à tenir?
_________________
Meili
La jeune femme se plaisait à regarder d'un oeil extérieur la rencontre entre la fillette et son ami.

Citation:
Bonjour gente damoiselle Méliisende qui a huit ans!

Je suis Vonsigmar! Je suis apothicaire et ceci est mon chez moi! Rentre donc, je suppose que cette méchante dame t'a déjà fait le tour du propriétaire la connaissant!


Meili sourit en rougissant légèrement : n'avait-elle pas dit un peu plus tôt à l'enfant qu'elle était, aujourd'hui, la patronne de ces lieux ?
Elle haussa les épaules, espérant qu'elle ne le remarquerait pas.
Une fois les présentations terminées, Von reprit, l'air moqueur :


Citation:
Tiens donc! Tu exploites de jeunes enfants maintenant? (rires) Je suis sûr que Méliisende sera bien meilleure aide que toi! (rires) Tu veux un thé? J'ai fait bouillir de l'eau!


Meili essaya vainement de prendre un air boudeur, faisant mine d'être offusquée par les propos que tenait son ami.
Faisant preuve d'une mauvaise foi battant tous les records, elle tenta de le faire culpabiliser.


Alors là, vraiment, Von !!!! Tu songes déjà à me remplacer ? Moi qui ai passé des heures (à peine commencé) à faire l'inventaire de tes simples ? Moi qui me dévoue corps et âme pour te venir en aide, ici, chez les Fouines ... ? Non, vraiment, je suis déçue ...

Malheureusement, elle ne parvint pas à garder son sérieux très longtemps, et c'est en riant qu'elle se laissa emmener jusqu'aux fauteuils de l'entrée afin de déguster le fameux breuvage de son ami.

Décidément je n'arriverai jamais à être offensée avec toi !
Allez, racontes-nous un peu ...


Von buvait son thé à petites gorgées pendant que Meili et la gamine attendaient impatiemment son récit de voyage. Entre deux lampées, il commença à leur narrer son périple.

Citation:
Je suis d'abord allé à Poitiers, à l'est. Sur la route je suis tombé sur de la potentille ansérine, sur un affleurement rocheux près de la route, une chance que j'ai regardé l'herbier de mon oncle avant de partir!

J'y ai croisé peu de monde, un ivrogne esseulé, un couple qui allait à Marmande depuis la Bretagne, un nobliau également mais celui-ci n'a pas daigné me parler... C'est agréable de marcher en compagnie d'étrangers...
Une fois arrivé dans la capitale poitevine, je suis allé voir les étales du marché mais celui était fermé pour cause d’intempérie. Heureusement le maire de la ville m'a dirigé vers le maisonnée de leur apothicaire et elle a pu me fournir du Jusquiame et l'absinthe chinoise non sans me la faire payer malheureusement, mais j'ai su en tiré bon prix malgré la rareté des produits d'Asie.

Je crois que j'ai fait mon effet avec ma tenue (rires) Après l'avoir remercié j'ai pousuivi mon chemin, j'avais passé déjà trop de temps à jacasser, tu me connais Meili (rires) J'ai donc continué ma route vers la Rochelle, non sans être conscient que j'aurais pu dégotter plus de simples que cela. J'ai dû marcher sous la tempête de neige, et là personne en vue sur les routes, à croire que j'étais le seul fou pour voyager par ce temps! J'ai dû me réfugier une bonne heure dans une ferme à l'orée de la ville, des gens forts sympathiques! Ils m'ont même fourni de l'alkékenge, car l'homme souffrait de la goutte et de rhumatismes et s'en servait régulièrement, il le faisait importer depuis de la famille du sud, te rends tu compte la chance que j'ai eu? Il sourit à son amie Regardes donc comme ces simples sont des plus belles!

N'est ce pas magnifique? J'ai remercié le pauvre homme longuement, surtout qu'ils m'ont fait soupé chez eux... Une fois à la Rochelle j'ai pu obtenir du Fenugrec sur une des étales, j'ai payé 12 écus la demi livre! c'est horriblement cher! Je n'ai donc pas cherché à acheté plus là bas et suis rentré...

Du coup il ne nous manquerait que du Sèneçon et de la Capillaire de Montpellier, il serait appréciable d'en avoir, Le sèneçon commun est bon pour soigner l'épilepsie, les rhumatismes, les hémorroïdes ou les furoncles. C'est aussi un sédatif de la douleur lors des menstruations, il est aussi emménagogue et expectorant.
Quant aux capillaires de Montpellier elle sont utilisées contre les calculs, mais c’est surtout pour son efficacité contre la toux, le rhume, toutes les affections de bronches qu’on l’utilise avec succès. Bien sûr les plantes que l'on a pourraient suffire, mais dans certains cas elles sont spécifiquement recommandées...


Les demoiselles buvaient avidement les paroles de l'homme endimanché. L'Annecienne, adorant les voyages, même les plus cours, laissait divaguer son esprit, rêvant à des horizons lointains, des trajets à cheval, en bâteau, à de nouveaux paysages, de nouvelles senteurs ...
Elle secoua bien vite la tête, sortant ainsi de sa rêverie.


Quelle chance tu as Von. C'était un petit voyage, mais bien rempli d'aventures et de nouvelles connaissances !
Et cela ne m'étonne pas que tu aies fait chavirer le coeur de ces dames vêtu ainsi !


Tout en souriant, elle se tourna vers Méliisende :

Ah, ce n'est pas pour nous qu'il se vêtirait de la sorte !

Elle fit un clin d'oeil complice à son ami, reprenant une gorgée de ce thé qui était tellement délicieux.
Vonsigmar s'étirait longuement, l'air épuisé, puis poussa un soupir de soulagement.


Citation:
Il est tout de même agréable de rentrer chez soi! La tempête a été rude ici? Comment te portes tu en dehors de cette apothicairerie à tenir?


Et il est tout de même agréable de te retrouver parmi nous !
La tempête n'a pas fait trop de ravages, le seul qui en ait pâti est mon pauvre épouvantail que j'ai dû remettre sur pied tantôt !


La jeune femme se mit à sourire en pensant à la partie de cache-cache qui s'était jouée plus tôt dans les blés.

A part ça tout se passe bien ! La pastorale avance convenablement, et il me tarde de commencer à étudier lors du prochain cycle ! Je vais d'ailleurs t'abandonner quelques heures par jours afin d'aller à la bibliothèque, histoire de prendre un peu d'avance. D'ailleurs si la clientèle ne pointe pas le bout de son nez, tu pourrais peut-être m'accompagner et m'aider un peu, cher tuteur !

Ravie d'être à nouveau en compagnie de son ami, Meili ne pouvait décrocher ce radieux sourire de ses lèvres.[/b]
Vonsigmar
Citation:
Ah, ce n'est pas pour nous qu'il se vêtirait de la sorte ! Et il est tout de même agréable de te retrouver parmi nous !


Vonsigmar rît à l'accusation de son amie


Tu es mauvaise! Me suis-je changé? Tu ne sais pas à quel point j'aime à te donner le sourire! Moi aussi je suis content de te retrouver, enfin, de VOUS retrouver mesdemoiselles...


Citation:
La tempête n'a pas fait trop de ravages, le seul qui en ait pâti est mon pauvre épouvantail que j'ai dû remettre sur pied tantôt !



il rît


Ce bougre nous fera toujours des siennes! Je dois sérieusement penser à le lester... Vous avez eu de la chance, vous êtes passé à côté d'une sérieuse tempête!

Citation:
A part ça tout se passe bien ! La pastorale avance convenablement, et il me tarde de commencer à étudier lors du prochain cycle ! Je vais d'ailleurs t'abandonner quelques heures par jours afin d'aller à la bibliothèque, histoire de prendre un peu d'avance. D'ailleurs si la clientèle ne pointe pas le bout de son nez, tu pourrais peut-être m'accompagner et m'aider un peu, cher tuteur !


Vonsigmar se leva pour ranger sa tasse vide et remplît celle de son amie, un nouveau verre de jus d'orange pour Méliisende et se rassit bien confortablement, une couverture sur lui...

Et bien tu en as de la chance! Ma pastorale n'avance pas du tout, voilà plusieurs jours que ma première copie traîne sur le bureau du bon curé, je dois d'ailleurs lui faire parvenir une missive pour le motiver...

Quand à ton premier cursus de barbier, je t'aiderais à réviser avant que tu ne commences, j'y veillerais! De plus nous devons nous fournir en simples là bas! Nous nous retrouverons bien vite à la bibliothèque ne t'en fais pas...


Vonsigmar s'avança alors vers la petite tête blonde de huit ans et s'accroupit à ses côtés...

Meili t'as elle donné à faire? Ma pauvre ces discussions interminables ne doivent pas t'occuper... Et si tu décorais l'épouvantail? Il a une bien triste mine à force de tomber, et un peu de décoration le lesterais...

Il prît la main de la petite Méliisende et l'enmena vers le coffre de la garde robe de son oncle, pleine de vêtements hauts en couleurs et tous aussi étonnants les uns que les autres. Il sourît à cette idée conviviale et sympathique



Peut être même que l'esclavagiste blondinette pourra nous donner un coup de main!

Dît-il en souriant vers la direction de son amie qui lui était chère.


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