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[RP]Parrain, par deux, Pardiac !

Eldara
Quand il annonça que c'était en Héraut que la Baronne était venue, Eldara pensa simplement qu'il s'agissait d'une nouvelle surprise.

Ah ! Io savais bene qu'il y avait anguille sos roche ! Mas qui donc se marie aujourd'hui, té ?

De la tête, elle regarda l'ensemble des invités, presque tous tournés vers eux. La Rousse haussa les épaules, ne sachant pas quoi répondre de plus. Mais il le fit à sa place. Là, il chantait encore une ou deux flatteries, puis il parle de son affection pour elle et parallèlement de vassalité.

Tu me perds, mé fraire ! Io ne te suis pas !

Mais juste après, Riwenn vint éclairer sa lanterne. Enfin, au bout de trois essais, elle comprit. Elle comprit que cette fête était en partie pour elle, pour son anoblissement. Ce mot tournait dans sa tête à la vitesse de la lumière, sans trop réaliser ce qu'il se passait à ce moment-là.

Des terres ? Haguet ? La rousse manqua de tomber dans les pommes mais elle posa un poing à terre pour se retenir. Etait-ce la bonne nouvelle qui venait d'arriver ou le bébé qui avait un problème ? Eldie ne savait plus vraiment où elle en était. Mais lorsque le ton de Riwenn sembla on ne peut plus solennel, la Rouquine reprit ses esprits face à son fraire, et, forte, elle répondit avec le plus de conviction possible.

Io jure, mé frair Riwenn, de veiller sur ces terres e leurs habitants, de fair' tot ce qu'il fé per la Grandeur del Pardiac, dé prendre soin dé ce fief comme s'il s'agissait de mé enfant e de t'apporter auxilium, concilium e obsequium si nécessaire.

Juste après ça, la Rousse baissa la tête respectueusement.
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Lanceline
Je vais prendre l'air tiens ... c'est étouffant ici .. une bête comme moi a besoin d'air et d'espace tu sais ....
- Teu teu teu.


Non, la Valdesti ne desserre pas la patte. Observez-la tandis qu’elle cherche à comprendre. Première étape : froncement de sourcils.

- Tu restes là. On ne te voit pas souvent. Tu n’es pas souvent enfermée à l’intérieur. Tu vas me faire le plaisir de rester. En plus, c’est la famille.

Mot sacré pour la bestiole. La Famille. On n’y touche pas, on se plie aux règles -le plus souvent- et on assiste à ses naissances, à ses mariages, à ses décès, ce qui est toujours une occasion de se réunir et de rencontrer les nouvelles têtes en demandant « mais vous êtes qui, vous ? » en faisant le salut en règle : chatouillage des antennes de l’autre.
Mais des fois, cette famille, elle est aussi prenante et envahissante. Comme les fourmis. Vous en tuez une, mais les autres suivent. Et font toujours la même tâche : vous pourrir la vie.
Ah si, la famille, ça peut être comme ça, aussi.
Revenons à nos deux bestioles. La Blonde ne lâche pas la Brune -l’action ne compte pas pour des prunes- et la regarde. Elle baisse seulement d’un ton, parce qu’en société, il ne faut pas parler fort. C’est la règle.


- Où comptais-tu aller ? Rejoindre quelqu’un ? ou… au contraire, souhaites-tu éviter quelqu’un qui se trouve ici ?

Le regard se tourne, les noisettes cherchent. Elles s’arrêtent un instant sur le Abri qui se faufile de son mieux. Elle ira les saluer après avoir répondu à ces deux questions : qui donc Ange voudrait-elle éviter ? Qu’est-ce qui bouffe une bestiole comme ça ?

Suite au prochain épisode.

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Riwenn


Sa sòr mit du temps à percuter mais elle finit par saisir et porter allégeance avec le plus grand sérieux du monde.

En retour de ta promesse Eldara, j'en fais une à mon tour, icelle de t'apporter Justiciam, Pacem et Tutelam jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Riwenn se leva et prit un vestement plié près du trosne, à peine visible jusqu'à maintenant qu'il déplia et tendit vers la jeune femme qui avait un genou ployé.

Prends cette robe aux couleurs de ta seigneurie hagétoise que j'ai faict coudre pour ta personne dans un des ateliers les plus réputés de France.



Gageons qu'elle soit la représentation de ton règne de Dame de Haget, et que, malgré les taches et les déchirures, elle puisse reprendre des couleurs et se refaire une santé avec le temps pour garder toute la splendeur du Pardiac !

Et il la regarda, lui faisant signe de se relever et de s'approcher juste après qu'elle eut pris la robe.

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Héraldique européenne
Orandin
A l'exception de quelques têtes, il ne connaissait personne même si tous était de la famille qu'il venait de rejoindre par mariage. Et encore, ne voyant par le Duc d'Ornon dans les parages, il en déduisait qu'il pouvait encore manquer quelques personnes. Un tant soit peu intimidé, il se laissa guider par sa femme qui ne cesser de l'agripper à son bras – du moins de ce qu'il pouvait en rester à force de l'étrangler – sans que le Rouquin ne puisse faire autrement. Cependant, il trouva étrange d'avoir été invité à une fête mondaine sans une raison particulière et surtout d'avoir fait venir autant de personnes sans aucune raison. Mais puisqu'il est de coutume que l'hôte commence la fête en donnant la raison de celle-ci avant son ouverture, il se contenta d'attendre patiemment ce moment pour trouver sa réponse. Et qu'elle ne fut pas sa surprise – même si celle de sa femme devait être encore plus grande – que de voir le chef de famille demander à sa femme de poser un genoux à terre comme s'il s'agissait d'une remise d'un fief puisqu'un tel geste était typique des traditions vassaliques : Il avait vu juste. Voilà donc la raison d'une telle fête, de tout ce monde et surtout ce décor soigné. Tournant son regard vers la principale concernée, il décela une certaine crispation par tant d'honneur qu'on lui faisait là. Libérant un peu son bras de l'emprise de sa douce pour déposer sa main dans le dos de la Rousse, il esquissa un sobre sourire tout en la regardant espérant que celui-ci l'aidera à la rassurer. Pour le reste, notamment le serment qu'elle devait prononcer distinctement et sans faire le moindre oublie, il éprouvait une totale confiance et l'idée de le lui rappeler ne lui traversa pas l'esprit. Faut-il dire qu'elle avait eu l'avantage – ou le désavantage – d'avoir dû supporter le Rouquin lors de ses préparations à prononcer le serment vassalique avant qu'il ne doive partir sur Paris et le prononcer devant feu Sa Majesté Vonafred pour être reconnu comme l'un de ses vassaux. Inversion des rôles, il passait du rôle d'acteur au rôle de spectateur et à l'inverse, elle passait du rôle de spectatrice pour endosser le rôle d'actrice. C'est donc dans son nouveau rôle attribué sans qu'on lui demande le moindre avis qu'il regarda, un tant soit peu angoissé que les événements soient en sa défaveur plutôt qu'à l'inverse.
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Eldara
En retour, son frère lui promit des choses qu'elle apprécia au plus au point. Sauf le "jusqu'a ce que la mort nous sépare", ce qui lui fit froid dans le dos un instant.

Lorsqu'il lui parla de la tenue, la Rousse leva tout de suite les yeux, totalement folle des vestures les plus prestigieuses.

Ainsi, de grands yeux émerveillés accueillirent la robe aux magnifiques couleurs qui allaient être désormais les siennes.

Elle la prit dans les bras, comme un bébé, un objet précieux, un trésor, Son trésor. Par la suite, Riwenn qui lui faisait ce grand honneur lui fit signe de se relever.


Mercé, mé frair... Quel honneur tu mé fais...

Une fois debout, la Rousse regarda de nouveau son frère. Cette fois, il lui demandait de s'approcher. Dès lors, doucement elle se rapprocha de lui jusqu'à ce qu'il l'arrête.
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Souveraine


Toujours en retard , Shane se faufile en silence dans les rangs des siens.
Elle en connaissait plein les têtes mais pas le temps de se faire gronder en publique.

Pour une fois, la brune avait troquée sa tenu de La GR contre une robe descente! c'est qu'elle a un faible pour les belles étoffes!




La voila adossée à une poutre et à essayer de comprendre où en est l’anoblissement....

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Riwenn


Le vieux Duc attendit qu'Eldara se lève avant d'en faire de mesme et de se rapprocher d'elle pour lui coller un gros bisou claquant sur le front.

Par ce baiser, je scelle davantage l'affection que j'ai à ton égard que le lien de suzeraineté qui nous lie désormais. Néanmoins... un signe à Amaniù suffit à icelui pour qu'il amène le précieux trésor que Riwenn prit entre ses mains et dont il ceignit le front de sa sòr.



Te voilà désormais Dauna de Haget !

Eh bien, il avait beaucoup parlé. La soif le prenait.

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Héraldique européenne
Eldara
Là, le moment qu'attendait sûrement Orandin arrivait : il s'agissait du baiser. La Rousse sourit en accueillant ce baiser scellant leur lien nouveau.

De nouveau, en voyant le bijou, Eldie ouvrit de nouveau grand les yeux, le présent étant si prestigieux.


Mé frair... Quelle beauté... Mercé, mercé énormément...


Elle inclina la tête pour qu'il puisse le lui mettre et elle l'aida à la placer correctement pour qu'elle tienne.

Donna de Haguet... Quelle classe ! Mercé !

De là, elle se plaça à ses côtés en lui prenant le bras. Elle regarda l'ensemble de l'assemblée.

Amis, Famille, Connaissances e autres invités, io vos remercie à tos d'être venus lé dans ela confidence, benlèu, ou ela surprise e ainsi me nommer Donna de Haguet. Uno grandissimo mercé également à mé frair tot particulièrement, qui, par cette confiance, me fait grand honneur. Io promet que io ne le trahirais point e que io ferai tot ce qui est en mon possible per la grandeur du Pardiac.

Un regard plein d'amour se porta sur Orandin, ainsi qu'une main sur son ventre commençant à peine à grossir, et enfin, un sourire magnifique lui montrant combien elle était heureuse d'avoir cette vie là et pas une autre.
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Orandin
    A quelques pas de la future vassale et de son futur suzerain.


    En plus de lui offrir un fief, on lui offrait aussi une robe aux couleurs du blason de celui-ci. Il était alors clair comme de l'eau de roche que Riwenn connaissait rudement bien le pêché mignon d'Eldara, même si ce n'était pas un véritable grand secret et que n'importe qui – pour peu qu'il voulait bien s'intéresser à elle – pouvait le savoir. D'ailleurs, étrangement, ce cadeau ne provoquait pas le même effet chez les deux amants. Elle était plutôt du genre à s'extasier alors que lui était plutôt du genre à lâcher un soupir tout en marmonnant entre ces dents : « Et une garde robe en plus, et une ! ». Deux visions disjointes qui en disaient bien long sur leur rôle respectif dans le couple. Néanmoins, il avait trouvé pour consolation la curieuse idée qu'un jour, peut-être, Eldara voudra se séparer d'une de ses robes pour les revendre au plus offrant : Le rêve quoi, et même presque son fantasme.

    Pendant qu'elle recevait son "diadème", le Rouquin ne put que s'en réjouir tout en pensant qu'il pouvait désormais garder le sien tranquillement porté sur sa tête sans craindre qu'une rousse, jalouse, ne le lui vole pour fanfaronner avec : Une bonne chose en somme. Voilà que la Dame de Haget, maintenant, retournait auprès d'Orandin pour lui prendre le bras pour ensuite faire son discours. Tentant tant bien que mal d'écouter celui-ci faute de pouvoir se concentrer avec la douleur à son oreille droit – due à de forts sons ; Je vous laisse deviner d'où cela pouvait bien provenir. – qui venait soudainement d'apparaitre. Mais il lui fallait vite balayer les quelques petites grimaces qu'il esquissait sur son visage lorsque cette dernière le regarda avec ses yeux amoureux et un sourire tout aussi amoureux : un spectacle qui lui était inédit et dont il ne s'en lassait pas. De son bras, il resserra leur étreinte délicatement pour venir déposer un baiser en guise de félicitation. Mieux que des mots, des gestes.


    « Je crains bien que nous allons terminer cette année en beauté. » lui murmura t-il.

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Sakurahime
Qu'il était beau de voir un frère et une soeur ainsi unis!
Pour sûr, avant de la dame n'entrouvre ses lèvres délicates pour laisser passer le flot ému de ses réponses, elle n'aurait pas parié sur leur fraternité, tant leurs accents différaient.

Mais elle commençait à le connaitre, l'arbre généalogique du Riri, et la rousse y figurait bel et bien, comme en témoignait les échanges sincèrement chargés de sentiments qui fusaient autour d'elle.

Ainsi fut-il dit!
L'italienne allait devenir Dame d'Haget, ce fief dont le blason faisait naitre chez elle une sensibilité particulière.
Les serments échangés librement, les formules rituelles prononcées sans défaut, le contrat scellé du baiser vassalique, et en prime, une splendide robe offerte en sus de la couronne de Dame, il était temps pour elle d'entrer dans la danse!

La borgne abattit donc son caducée sur le sol d'un claquement sec avant d'énoncer d'une voix forte de telle sorte que chacun l'entende:


J'entends bien les serments ce jour échangés et dont je suis témoin.
Eldara Corleone de la Duranxie, dorénavant Dame de Haget, par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnue par le titre sus-cité. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre Suzerain en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement!

Je reste à votre disposition pour toute question et pour l'établissement de votre blason personnel complet si vous le souhaitez.

En attendant, voici le document attestant de votre nouvelle condition, toutes mes félicitations à vous Dame Eldara!


Avec un grand sourire franc et sincère, la borgne Blanche lui tendit le contreseing qui faisait officiellement d'elle la nouvelle Dame de Haget.

Conservez-le précieusement!

Citation:
Par la présente, Nous, Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, Baronne de Virargues, Héraut de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Ecu Vert et Héraut Plénipotentiaire pour l'Armagnac et Comminges, Héraut Plénipotentiaire pour la Gascogne, dicte Blanche, faisons acte de la demande de Messire Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie, Duc de Donostiri, Comte de Pardiac, Vicomte de Gimoez et Seigneur de Cazarilh, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres du Comté de Pardiac, Sise au fief nommé Haget à Dame Eldara Corleone de La Duranxie.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Haget est bien seigneurie du Comté de Pardiac.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : D'or à un hêtre de sinople, accosté de quatre épées posées en pal, les pointes en haut et les poignées garnies d'or., soit, après dessin :



Aux fins de complément du présent dossier, voici une lettre manuscrite de Messire Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie, Comte de Pardiac, attestant de la volonté d'octroi d'une seigneurie à Dame Eldara Corleone de La Duranxie:

Citation:
De, Nous, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie et Firielle de Castel Vilar, Ducs de Donostiri, Coms de Pardiac, Vescoms de Gimoez, Senhors de Cazarilh,

À Vous, Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, Blanche et plénipotentiaire d'Armanhac e Comenge,

Par la présente,

Désirons octroyer les terres de Haget, fief vassal de nostre Comtat de Pardiac, à nostre sòr Eldara Corleone de La Duranxie.

Pour le temps qu'elle a passé à travailler au Comtat de Tolosa, au sein des Archives de France, et en icelui du Ducat de Guienna.

La cérémonie aura lieu en nostre domaine à une date que nous fixerons ensemble.

Faict en Pardiac le XVIII° du mois de Novembre de l'An de Grasce Mil quatre cent soixante




Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous engageons à être le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l’octroyant et l'octroyé.

Fait le 12e jour du Mois de Décembre de l’an de grasce MCDLX à Paris, en la Chapelle Sainct-Antoine.














Avant d'attendre en regardant son poursuivant pour la suite des festivités.
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Grand Ecuyer de France
Melyna.
Se laissant guider par les fumets qui lui titillaient les narines Mely arriva comme une fleur dans les cuisines. Le coups de feu était passé, le buffet dressait et en attendant le moment de desservir marmitons et cuisiniers profitaient de la pause.

Pile ce qu'il fallait à la prune chipie !
De ses études d'herboriste la jeune femme avait encore de beaux restes surtout quand il s'agissait de fomenter quelques pièges et d'animer quelque peu des cérémonies qui se trainaient en longueur.

Tonneaux et aiguières attendaient de pouvoir servir dans l'angle de la pièce.
Sachant parfaitement se faire discrète, un sourire serein plaqué sur ses lèvres Mely s'empara de l'un des précieux flacons et regagna les couloirs.

La petite souris se mit en quête d'un coin sombre et à l'abri des regards, ceci fait la carafe fut posée sur le sol et tiré de sa ceinture apparut comme par magie dans la main féminine un petit sachet du cuir le plus fin. Le cordon de soie fut ôter et une poudre blanche extrêmement fine alla rejoindre la robe de vermeil.

Deux petits tours de poignets furent suffisant pour mêler intimement sang des vignes et produit des sous bois.

La chose faite, malgré une petite coloration de ses paumettes du à l'excitation des moments à venir, Mely le col du carafon blotti entre ses doigts regagna la salle de cérémonie.

Le ronron n'avait guère changé, on eut dit que la belle au bois dormant c'était déjà piquée au fuseau, tout cela manquait vraiment d'animation !
Chipant un gobelet d'étain sur le buffet Mely du bien planter quelques coudes dans de malheureuses côtes et écraser d'impétueux pétons se trouvant sur sa route, mais coute que coute elle finit par se frailler un chemin vers son oncle.

Riri tronait au milieu de tout son petit monde, fossile à jamais incrusté dans l'affection de tous. Un sourire au coin des lèvres, connaissant sa soif légendaire, Mely fit couler le breuvage dans le verre dans un glouglou qui ne pourrait que carillonner à l'oreille de son oncle telle cloche un jour de fête et sans trembler, lui tendit l'objet du délit.


De quoi désaltérer votre gosier mon Oncle ?


Qu'importait les conséquences, Mely avait ce brin de folie qui lui faisait préférer un bon moment si court fut il à mille sanctions

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Riwenn


Le vieux gascon laissa Sakurahime faire son œuvre avant de reprendre la parole et d'apostropher son filleul.

Gil, si tu veux bien t'approcher c'est ton tour ! aurait-il pu ajouter.

Et à peine eut-il clos ses propos en attendant la venue du futur vassal qu'il vit une bouille qu'il aurait reconnue parmi des milliers d'autres : sa neboda* Mélyna.

Et son odorat le titilla rapidement, tout comme son ouïe, des sons et odeurs qu'il appréciait à outrance : un breuvage coulait dans un godet. Godet que Mélyna ne se fit pas prier d'offrir à son oncle.

Un simple
Mercé suffit à dire toute son affection à l'une des personnes qui le connoissaient tant et si bien.

Et en attendant la venue du filleul, il but une bonne gorgée, non sans un sourire à l'adresse de sa cosina Shan qui estait présente, cette prime allégeance lui avait donné soif.


*nièce

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Héraldique européenne
Gildwen_thegen
Juste à temps avait-il dit ? Forcément, c'est Brocéliande qui fixe le temps. La diplomatie ne lui permit cependant pas de relever ce bref détails dénué de toute forme d'importance, aussi minime puisse-t-elle être. Le blond Prince se contenta d'un sourire bien amical, trop ravi de revoir son parrain aussi bien accompagné, bien que de cette compagnie, il n'en connaisse aucun nom et aucun visage. A la vue des regards portés par certains de ces invités, il n’était visiblement pas le seul noyé dans l'inconnu. Ses tentatives d'observer par trois cent soixante degrés, permit par une rotation sur lui-même, n'en changèrent rien. A sa décharge, sa taille légèrement plus basse que la moyenne, le privait d'une demi tête l'obtention d'une vision parfaite se posant supérieur aux nombreuses personnes présentes et qui aurait bien été efficace pour ce type de recherche.

Bruit. Les mots s’échangent. Les belles phrases, les bons mots. L’ouïe fine du Prince permet d'en déceler bon nombre et recomposer les discussions. Puis, le silence. Plus solennelle, les choses sérieuses débutes. Le genoux roux a bien du mal à se poser à terre, mais il finit par s'y coller. Les mots, plus officiels. Le baiser, mignon contact de lèvres sur un front roux qui valut le mérite d'arracher un sourire sur le visage de Gildwen, s'amusant secrètement de la scène.


« Gil, si tu veux bien t'approcher. » L'ouïe fait son travail. « C'est mon tour ! » Et le cerveau fait le sien.

« Gil », diminutif de Gildwen Thegen de Brocéliande, tout comme pouvait l'être « Gildy », plus employé dans les régions vigneronnes de l'Anjou. En plus d'être le filleul de Riwenn, il était également celui de l'ancienne reine de France. Un duo de choc pour l'épauler dans ce monde bien nouveau. Le blond ne compte en effet, à l'heure de cette cérémonie, que seize années à son actif, il en est donc encore bien assez jeune. Pourtant, plus qu'être filleul, il en est également Prince et Seigneur en Bretagne, et enchaîna les fonctions en Anjou avant les temps sombre de la Guerre Inutile.

Au couleurs des Brocéliande, de vert et d'or, dans ses vêtements les plus beaux et plus princiers qu'il ait pu trouver, le jeune homme fit son avancée. L’obéissance du filleul n'a pas a être testé. Sortant de la bien faible masse composée par les présents, il fait son apparition face à son parrain le duc et de quelques mots, s'annonce comme suit :
« Nous voici parrain. »
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Riwenn


Le vieux coms n'eut pas à attendre bien longtemps. Il ne fallut que quelques secondes à Gildwen pour apparaitre devant lui.

Ah mon filleul, je suis bien aise de te voir face à moi en ce jorn. Petit sourire mais la voix elle estait grande, afin que tous entendent. Tu te doutes bien que ce n'est pas par hasard que je t'ai faict venir devant moi.

Bah oui, il devait savoir pourquoi maintenant qu'Eldara estait passée.

Je me souviens de toi tout petit. J'ai connu tes parents bien avant ta naissance et icelles de tes frères et sœurs. Ils estaient mes primes vassaux, sur mes terres gasconnes. Et ils me manquent presque autant qu'à toi. Paix à leurs asmes.

Il laissa quelques secondes commémoratives de silence et but une autre gorgée de la boisson que lui avait amenée Mélyna, non sans ressentir quelques troubles de la vision et une chaleur intense dont il tenta de faire abstraction.

C'est parfois dans la tristesse que l'on trouve un moment de joie. Et ce jorn, je me remémore un vassal perdu pour en couronner un nouveau... En ta personne. Certes, cela ne suit pas le testament de ta mair* mais je suis ton parrain et en tant que tel, je voulais t'offrir une chose qui me permette de te savoir proche de moi.

C'est dans l'émotion que Riwenn trouva ses mots, qui devaient estre les bons. Soudain il se demandait. Il voyait tout ce monde en train de danser...danser ? mais le bal n'avait pas commencer, un peu de sérieux tout de mesme. Il tenta de continuer son discours.

Ainsi donc Gildwen Thegen de Brocéliande, acceptes-tu, toi ou l'autre, ou les deux oui car dorénavant il voyait étrangement deux Gil en ce jorn béni par Deos d'estre ma femme ? Des lèvres pulpeuses avaient poussé au jeune homme, ainsi que des seins et une longue crinière. Riw secoua la teste pour tenter de reprendre ses esprits mais rien n'avait changé ...euh mon homme ? la sénilité avait-elle décidé de s'accaparer du vieil homme en cet instant ?



*mère

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Héraldique européenne
Gildwen_thegen
« Ah mon filleul, je suis bien aise de te voir face à moi en ce jorn. » Nous vous aimons parrain, mais le tutoiement c'est pas beau, il vous faudrait penser à changer ce défaut. « Tu te doutes bien que ce n'est pas par hasard que je t'ai faict venir devant moi. » Vous souhaitez nous voir genoux à terre ? Sadique que vous êtes.

Le suite fut bien moins engageant. Un temps, un temps seulement, le jeune Prince en avait presque oublié ses regrettés parents, sa défunte mère, qui rejoignit le Très Haut bien trop rapidement à son avis peu objectif de fils idolâtre. Les émotions se mêlent à l’écoute de son duc et parrain. La rage, de l'absence d'une justice rendue. La peine, surtout, d'un souvenir de sourire qui chaque jour s’effaçait davantage. Dos à l'assistance, il pouvait presque s'en laisser aller... presque.

Le sourire revint, doucement, avec les erreurs du parrain. L'âge ? Déjà ? Non, simplement sa nature.
« Nous le voulons. » Le genoux fléchit doucement, mais aussitôt rattrapé. L'action fut maintes fois répétés mentalement, à tel point qu'il s'en était rendu impatient de s'y exercer et d'en finir. Brocéliande est contraint par une maladie génétique, l’empêchant de plier le genoux devant qui que ce soit. Maladie princière. « Plus qu'un simple homme, Parrain, nous acceptons d'être votre Prince. S'il est de votre désir de nous voir double, nous nous dédoublerons. S'il est votre souhait de nous faire femme, nous serons Princesse. »

Un temps d’hésitation, puis d'un chuchotement, il en ajouta une dernière phrase, comme un supplique. « De grâce, épargnez nous ce changement. »
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