Bahia7
Il était Duc de Bretagne certes, mais ce n'était pas dans cet esprit qu'il frôlait le sol de la cathédrale aujourd'hui. C'était bien en sa qualité de père et de beau père.
Pour être honnête, il redoutait ce jour depuis quelques mois. Il n'avait plus de nouvelle de sa fille Aricie depuis quelques temps déjà. Il est vrai qu'il avait sa part de responsabilité, quant à ses journées actuellement trop courtes qu'elles l'éloignaient parfois de l'essentiel.
Quant à Fulgence, il le considérait comme son fils, lui qui se plaisait à l'appeler son "beau papa".
La mine grave, il salua l'ensemble des personnes déjà présentes qu'il connaissait pour la plupart.
Mais parfois la vie vous arrache à ce qui vous est le plus cher, sans le moindre préambule, sans le moindre cri, vous laissant parfois seul avec votre douleur. Il perdait aujourd'hui le seul enfant que son funeste destin avait bien voulu lui donner.
Tout cela, il se le gardait pour lui. Sa marche était assurée, le pas lourd, et la place était dès lors au recueillement.
Un signe de tête à Riwan en soutien à leur douleur commune. Il n'en fera pas plus, il savait le jeune homme peu enclin à ce genre de cérémonie. Juste lui montrer qu'il était là suffisait amplement.
Un regard à son petit fils Amalric, qu'il n'avait pas encore eu le plaisir de connaître. A croire que de ces évènements parfois sombres de la vie en ressortent quelques couleurs.
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Pour être honnête, il redoutait ce jour depuis quelques mois. Il n'avait plus de nouvelle de sa fille Aricie depuis quelques temps déjà. Il est vrai qu'il avait sa part de responsabilité, quant à ses journées actuellement trop courtes qu'elles l'éloignaient parfois de l'essentiel.
Quant à Fulgence, il le considérait comme son fils, lui qui se plaisait à l'appeler son "beau papa".
La mine grave, il salua l'ensemble des personnes déjà présentes qu'il connaissait pour la plupart.
Mais parfois la vie vous arrache à ce qui vous est le plus cher, sans le moindre préambule, sans le moindre cri, vous laissant parfois seul avec votre douleur. Il perdait aujourd'hui le seul enfant que son funeste destin avait bien voulu lui donner.
Tout cela, il se le gardait pour lui. Sa marche était assurée, le pas lourd, et la place était dès lors au recueillement.
Un signe de tête à Riwan en soutien à leur douleur commune. Il n'en fera pas plus, il savait le jeune homme peu enclin à ce genre de cérémonie. Juste lui montrer qu'il était là suffisait amplement.
Un regard à son petit fils Amalric, qu'il n'avait pas encore eu le plaisir de connaître. A croire que de ces évènements parfois sombres de la vie en ressortent quelques couleurs.
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