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[RP] Saint Pol de Léon - Enterrement d'Aricie et Deguerlace

Bahia7
Il était Duc de Bretagne certes, mais ce n'était pas dans cet esprit qu'il frôlait le sol de la cathédrale aujourd'hui. C'était bien en sa qualité de père et de beau père.
Pour être honnête, il redoutait ce jour depuis quelques mois. Il n'avait plus de nouvelle de sa fille Aricie depuis quelques temps déjà. Il est vrai qu'il avait sa part de responsabilité, quant à ses journées actuellement trop courtes qu'elles l'éloignaient parfois de l'essentiel.
Quant à Fulgence, il le considérait comme son fils, lui qui se plaisait à l'appeler son "beau papa".

La mine grave, il salua l'ensemble des personnes déjà présentes qu'il connaissait pour la plupart.

Mais parfois la vie vous arrache à ce qui vous est le plus cher, sans le moindre préambule, sans le moindre cri, vous laissant parfois seul avec votre douleur. Il perdait aujourd'hui le seul enfant que son funeste destin avait bien voulu lui donner.
Tout cela, il se le gardait pour lui. Sa marche était assurée, le pas lourd, et la place était dès lors au recueillement.

Un signe de tête à Riwan en soutien à leur douleur commune. Il n'en fera pas plus, il savait le jeune homme peu enclin à ce genre de cérémonie. Juste lui montrer qu'il était là suffisait amplement.
Un regard à son petit fils Amalric, qu'il n'avait pas encore eu le plaisir de connaître. A croire que de ces évènements parfois sombres de la vie en ressortent quelques couleurs.

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Missanges
Mes yeux avaient parcouru la missive longuement pesant chaque mot essayant à la lecture de prendre la décision.
Y aller ou pas !
Telle était la question !

C’est que la famille Brocéliande était une forêt épaisse constituée de branchages épineux en elle-même dont les membres étaient aussi durs que le bois du chêne.

Et des mots venant de cette famille j’en avais entendu, Vous ne servez à rien…C’est ainsi qu’au fil du temps, j’étais devenue très réactive avec les membres de cette famille.

Et pourtant la missive était signée de la main d’une autre personne Amalric Chilperic, le premier qui finissait la fin de sa lettre en me témoignant son profond respect. Peut être le seul dans toute cette famille.

Vêtue élégamment je marchais en direction de l’église afin de rendre ce dernier hommage, lorsqu’une musique m’interpella, une musique de fête, puis les notes cessèrent et une autre mélodie remplie l’air.

Lorsque j’entrai dans l’église, je vis beaucoup de personnes connues, je pris place au fond laissant les démons de l’ennui venir à moi…

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Godgaby
L'église se remplissait petit à petit, avec des gens que Gabriel ne connaissait pas pour la plupart. Enfin il connaissait bien les défunts, c'est pour eux qu'il était là avant tout, pour qu'ils aient la cérémonie qu'ils avaient souhaité, aussi étrange que cela puisse paraitre.

Mais quand on veut partir en grande pompe et laisser un dernier souvenir impérissable, l'évêque de Bazas est là.

Se raclant la gorge, il attira l'attention de l'assemblée.


Bonjour à tous et merci d'être venu. Avant de commencer l'office j'aimerais faire quelques ajustements.

Ceci est une église, pas une taverne, il y a donc des règles à respecter. J'aimerais donc que la noblesse s'avance pour prendre la place qui est la sienne dans les premiers rangs. Que la famille vienne se mettre sur les bancs directement à ma droite, noble ou non. Pour les membres du clergé c'est en face, donc à ma gauche. Enfin, les invité roturier titulaire d'une charge derrière la noblesse, puis ceux qui n'occupe aucune charge, et enfin les invités.

Voila voila. Une fois en place, je vous demanderez de bien vouloir faire silence, d'éteindre vos enfants pour ne pas qu'ils sonnent. Pardon qu'ils hurlent, durant la messe.


C'est pas parce que sa cérémonie ressemblera à n'importe quoi ou presque, qu'il faut que l'assemblée soit à son image.
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Riwenn
Ezpeleta mettait les choses en place, mais pour Riwenn, rien n'estait clair dans son esprit. Il leva la main et héla le religieux duc.

Et si l'on est suzerain de la défunte et parrain d'un de ses fils, doit-on se considérer comme noble ou comme faisant partie de la famille ?

Non parce que lui n'en savait rien, alors autant poser la question, cela ne coustait rien.
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Héraldique européenne
Amalric
Que d'inconnus ... L'aîné des défunts avait certes convié tout ce beau monde, par devoir, mais n'en connaissait pas la moitié autrement que de nom.

Se plaçant aux côtés de son grand père et de son cousin, l'absence notable de Gildy ne manqua pas de lui échapper, se promettant d'arracher la tête de son frère dés que possible, il fut soulagé d'entendre une des seules voix d'invité qu'il connaissait, en la personne du Duc de Donostiri. Et puis, cela lui permettait à lui aussi d'aller ennuyer son parrain.


Et où doit donc se trouver alors un Duc gascon, qui est aussi parrain d'un des fils des défunts tout autant que membre du clergé et évêque ?
C'est bien beau de vouloir placer tout le monde, mais vous ne donnez pas l'exemple parrain, à rester planter au beau milieu devant tous ...


Il continua plus bas.

Et puis, vouloir organiser des bretons, d'autres ont essayé avant vous, on ne les a pas revu.
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Aanor
Elle avait mis pied à terre depuis quelques heures à Saint Pol, village qu'elle ne connaissait que fort peu. Ses bagages étaient déjà prêts pour prendre la route de Rennes.

Les derniers contacts qu'elle avait pu avoir avec Aricie avaient été plus que rudes et elle ne connaissait que fort peu son époux. Mais elle connaissait assez bien le prince pour savoir qu'il ne valait mieux pas se le mettre à dos. Elle ne doutait pas un instant qu'il allait, même en pareilles circonstances, faire le compte de la noblesse bretonne qui avait fait le déplacement. Elle était là, et il fallait avouer que malgré ses airs prétentieux, elle le trouvait attachant... mais ça jamais elle ne lui avouerait. Sans compter que les liens entre sa suzeraine et les Brocéliande sont plus qu’étroits donc c'est aussi son devoir de vassal qui la pousse à franchir les portes de l’édifice.

Vêtue d'une tenue des plus discrètes, mais néanmoins assez recherchée pour faire honneur à son rang et à celui du prince, la vicomtesse remonte l'allée pour prendre place aux sièges dévolus à la noblesse. Elle effectue un léger plissement des genoux et de la tête quand son regard croise celui du prince avant de s’asseoir.

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Gildwen_thegen
[Sur les longues routes de plusieurs centaines, voire milliers, de lieues, faisant rejoindre Saumur à Saint-Pol de Léon]


« Si nous sommes en retard, cela sera de votre unique faute ! »

Plus tôt dans la journée, c'est sur ces mots chaleureux qu'il avait averti la jeune conseillère ducale, craignant que son don pour la ponctualité ne fasse une nouvelle fois défaut. Elle avait accepté de venir, c’était là tout à son honneur, encore fallait-il qu'elle en respecte les horaires de départ, de peur d'être en retard. Pourtant, à l'heure dite, ce n'est pas la jeune demoiselle qui brillait par son absence, mais bien le blond. Et lorsqu'il fit enfin son apparition, il trouva encore les moyens de s'en sortir par quelques excuses qui ne trompaient plus grand monde. Voyant la jeune angevine s'inquiéter de quelques malles, il eut la facilité d'y trouver un parfait prétexte. « Ne prenez pas autant de robes, Calyce, nous n'en aurons pas besoin ! » Un petit sourire sur le visage du bretangevin, elle l'avait certainement bien compris, et qu'importent ses possibles négations, il avait là trouvé toute son excuse.

Ainsi, c'est cette version qu'il aurait à défendre, maintenant son retard bien entamé. Les nombreux bagages totalement fictifs de celle qui avait entrepris de l'accompagner l'auraient donc considérablement ralenti, au point de le transformer en fils indigne. Tout y était faux, bien entendu, mais personne ne se prêterait à des vérifications et tous savaient que certaines femmes ont la capacité étrange de prendre une éternité à se préparer pour les voyages, emportant avec elle une bonne tonne d'inutilité dans un « cas de besoin » qui ne s'est encore jamais vérifié.

Restait alors l'aîné.
Car si tous, lui non. C'est bien le seul qui ne se fera pas si facilement avoir, ou du moins, qui ne serait pas contraint, par une politesse, à taire ce sujet. Pour lui donc, il fallait une excuse quelque peu plus élaborée et pourtant si simple. Tout beau mensonge doit avoir sa part de vérité. À l'instar des parents, il suffisait d'inclure un complot Montfort dans l'histoire. Puisqu'ils avaient pris de force la Bretagne, il ne serait pas compliqué de faire croire que quelques-uns de leurs membres, les plus zélés et idiots – ils n'en étaient pas en manque – aient eu l'envie d'empêcher un Brocéliande d'accéder à l'église pour se recueillir une dernière fois devant ses parents. Qu'ainsi donc, ils auraient fait arrêter les deux voyageurs, les maintenant de bonnes et longues heures dans cet état avant que, lassés, ils ne les relâchent sans plus d'explication.

Durant le voyage, l'habile prétexte, puisque princier, fut communiqué à la partenaire de routes.
« Vous êtes d'accord ? Si on vous demande pourquoi nous sommes en retard, ce sera les Montforts. » Si elle voulait sauver son honneur, elle ne pouvait qu'accepter. Dans les deux cas, tout allait au mieux pour le blond. Soit les brutes assassines, soit Calyce... Le principal était sauf, c'est à dire lui.
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- PRINCE DE BRETAGNE - VICOMTE DE LOYAT - SEIGNEUR DE MONDEBAT -

- GRAND SAUVEUR DE CRAON -
Argael
[Ô rage ! ô désespoir !.... cette bonne blague]

L’hypocrisie, elle trouvait son expression la plus éclatante lors de funérailles. Faire bonne figure, se faire voir, tenter de se placer tout cela était convenu et rodé. En aucun cas dupe de cela, c’est un large sourire aux lèvres qu’il se présenta, en sa qualité de diplomate. Lui dire que cette cérémonie était pour le rendre triste était mensonge, il s’agissait en aucun cas d’une perte pour la France, si seulement son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande pouvait avoir la bonne idée de faire de même, promit il payerai lui-même les obsèques.

Enfin le pauvre, il n’arrivait pas même à se faire élire il ne fallait pas l’accaparer plus, tentative pitoyable d’un homme sans relief, ni gloire tout juste bon à aboyer tel un chiot.

Mais la n’était pas le sujet, la Bretagne, « province française » était en deuil, et comme évoqué le Lyonnais Dauphiné devait montrer son hypocrisie par sa présence alors même que ce bout de terre pourrait être engloutir par les flots qu’il ne sourcillerai pas une seconde.

Dans un coin, il observait amusé les courbettes convenues notant les présents. Au regard des personnes présentes, la confirmation du néant breton s’exprimait….



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PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ??? Mode révolte ON
Pair de France
Marquis de Senlis
Comte de Menin
Vicomte de Monestier de Briançon
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
Missanges
J'aimerais donc que la noblesse s'avance pour prendre la place qui est la sienne dans les premiers rangs.

Et paf ! Le fond de l’église était fini. De l’ombre à la lumière il n’y a qu’un pas et celui-ci glissa sur la pierre du dallage de l’église.
J’avançai donc afin de prendre ma place parmi la noblesse. Enfin ma place était un grand mot..

Je vis mon père assis et je lui fis la bise le saluant chaleureusement. À mesure de mon avancement, je pus reconnaître les têtes que je voyais du fond de l’église et je saluais toutes les connaissances dont le duc du Conseil en cours Bahia. Inclinaison de tête afin de saluer la famille en deuil et je pris place dans les premiers rangs afin de suivre la cérémonie religieuse.

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Clochette
elle avait lu la missive perplexe ... une invitation a un enterrement deja la ça sonnait ... bizarrement ... elle ne savait qu'elle attitude adopter , forcément aricie etait ... sa fille ... sans vraiment l'etre ... elle se souvient de ses debuts a st pol , quand elle etait encore jeune et vulnerable , cherchant tellement le reconfort , qu'elle avait trouvé entre bahia et clo ... ils avaient decidé de l'adopter meme ... mais le temps avait fait place a une mauvaise mise en scéne ... et aricie au fil du temps etait devenu infecte avec clo , la jalousant meme d'aimer trop bahia , autant dans ses paroles que dans ses gestes , allant jusqu'a se faire adopter sans clo , même bahia ne l'avait pas prevenu ...

malgré cela elle se plaisait a l'appeler mére , alors que la fée n'etait absolument rien ni pour aricie ni pour le pére adoptif ... mascarade que tout cela ...elle avait fini par la renier complétement , rayé de sa vie ... et aujourd'hui voila qu'elle etait morte avec son mari ... soupirant clo avait longuement hesité au point de demander conseil devait elle ou non y aller ....

c'est donc , juste pour faire " bien " , pour la famille des defunts et pour bahia qui lui devait surement en souffrir , qu'elle se presentait aux funerailles ... aussi discréte qu'une fée , passe entre les bancs , pose une main amicale sur l'epaule de bahia en serrant un peu , histoire de lui donner le courage d'affronter cette journée , puis s'en va se poser dans un coin , esperant que tout cela passe vite et qu'elle puisse retrouver st pol trés vite ....
Calyce
Habituée à être l'éternelle fautive aux yeux du blondinet. Elle se contente de hocher la tête, elle assumerait leur retard.

Elle se réfrène l'angevine, gardant pour elle toutes réponses violentes qu'elle pourrait faire au Broceliande, quitte à y attraper un ulcère. On ne taquine pas un orphelin...si tant est qu'il ne dépasse pas les bornes des limites. Chose que Gildy a tendance à faire trop souvent, comment quand il dit de ne pas prendre "autant de robes", en temps normal la môme lui en aurait jeté deux trois à la figure de robes en criant et pleurant : Mes malles ou rien ! Mais non, pas l'ombre d'une remarque, docile qu'elle est, indulgente, elle se plie à la volonté bretonne et se contente d'une unique tenue de rechange.

Le voyage. Dans le coche, enfoncée dans sa banquette, la brunette subit complots et stratagèmes de son compagnons en lui offrant quelques sourires, pas contrariante jusqu'au "ce sera les Montforts". Non, elle ne rentrera pas dans ces combines là, prince endeuillé ou pas ! C'est quand elle a la poulaine posée à terre, prête à rentrer dans le Saint édifice qu'elle répond, sourcils froncés. A bas les convenances. :


Gildwen de Broceliande vous parlez trop !
Si on nous demande pourquoi nous sommes en retard vous vous mettrez à chialer vos parents, vot'peine apparente fera oublier notre foutu retard !


Et de se saisir de la main de son ami pour l'entrainer à travers les bancs, offrant courbettes et salue à qui le veut. Grimace en reconnaissant l'ainé de la fratrie. Murmure à l'oreille Gildwenesque :
"Ou alors vous direz que c'est la faute de vot'frère. Il n'avait qu'à vous attendre."
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Godgaby
Y en a toujours un qui n'arrive pas à comprendre, et il doit être gascon comme par hasard. La réputation qu'on va se faire en Bretagne, bravo.

Donostiri vous allez me faire honte. Je vous ait quand même mieux éduqué que ça. Allez hop, posez vos fesses avec la noblesse voulez vous.

Non mais, pas que ça à faire. Mais il avait donné le mot apparemment. Son propre filleul.

D'accord vous avez tous décidé de me faire passer pour une tong. Non ne cherchez pas à comprendre ce que c'est, c'est une de mes inventions. Un instrument sur lequel on frappe et qui fait tong. J'ai longtemps cherché le nom n'est ce pas?

Bref, où voulez vous donc que je me place d'autre? J'officie, je vais quand meme pas m'asseoir. Après on va encore dire que je suis flemmard. Ce sera déjà assez flagrant durant l'office en plus.


Décidant qu'il avait assez attendu comme ça, il commença alors que ça remué encore dans le fond. Aussi Gabriel prit sa place à l'autel, ainsi qu'une chambre, et entama.

Mes frères, mes soeurs, si nous sommes réunis en cette belle journée, c'est pour célébrer cet heureux évènement. Un être cher qui nous a quitté, comme beaucoup avant lui, et comme beaucoup qui le suivront. Réjouissons nous pour eux qui ont rejoint le créateur, se sont élevés vers lui et profite des plaisir du paradis solaire où ils ont rejoint les être chers et nous attendrons.

Gabriel s'arrêta pour faire passer le panier en osier de la traditionnelle quête. Tout les dons qui seraient fait allaient servir pendant la cérémonie. Allaient servir comme cadeaux des amis aux défunts, et être redistribué en leurs noms aux pauvres après la messe. Ultime geste de générosité et démonstration de leur grandeur d'âme.

Alors qu'il passait de main en main, l'évêque reprit.


L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Qu'elle éclaire maintenant la route de nos amis et qu'elle les conduisent au Royaume de Dieu !

Alors des sacristains s'affairèrent autour des cercueils pour allumer les cierges.

Nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil. Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Alors un sacristain déposa une lourde croix en argent richement décoré, à la hauteur de la fortune de celui qui gisait là. Puis Gabriel repris une seconde fois et un autre sacristain répéta les gestes de son confrère.

Puis il fit signe à la famille de bien vouloir désigner un membre pour le rejoindre avec le panier qui devait, normalement, être remplie et de le déposer sur le cercueil.
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Joeboy
Joe écoutait tranquillement la cérémonie.
Il avait vu arriver différentes personnes, certaines inconnues, d'autres pas du tout.
Douhcka était toujours accrochée à son bras. De temps à autre, Joe baissait la tête vers elle pour lui chuchotait quelque chose. Tantôt c'était une remarque sur untel tantôt une question pour savoir si elle connaissait celle-là ou tel autre.
Mais au final, rien de bien passionnant. Cela manquait de panache, de surprises tonitruantes, de chants BAMique à tue-tête comme pour la mort de Amalric36ème du nom ou de la veuve noire, Mirwen.

Bref on s'emmerdait sec et c'était pas le cureton qui allait rajouter de la bonne humeur.
Joe ouvrit sa flasque et en descendit une généreuse rasade. Il s'essuya les lèvres d'un revers de manche et tendit la flasque à sa voisine avec un clin d'oeil.
Blanche_
Ceeeeeeeeertes j'étais en retard.
Mais vu que tout le monde serait occupé à pleurer les deux crevés, on y verrait rien. Et tout flou, je passerais inaperçue. Et si on me voyait je prétexterais que la distance avec la Castille c'était vachement important. Quand bien même j'étais en France depuis plusieurs semaines.
Au pire je ferais jouer mes relations. Je parlerais de mon mari, il s'imposerait peut être, voire il jouerait des coudes et de sa hauteur, sa superbe farouchement enroulée en panache autour de son cou, d'un regard unique dédaigneux, il dirait : Vamos! Et on irait. Et on nous reprocherait rien. Que dale. Youpi.
Mais ceertes, j'étais en retard.
J'avais pour une fois aucun des mouflets da Lua sous le coude. Ça commençait à pulluler sévère dans la famille, comme pour singer les Brocéliande qui pondaient tout le temps ou Béa qui était très portée sur la chose... En tous cas je pensais à une réincarnation ou une punition divine en rapport avec ma chère amie disparue Aricie, qui de là haut peut être décuplait mes hormones et mes capacités utérines ; j'en voulais pour prendre la dilatation anormale dudit organe de reproduction, qui balançait un cheptel castillan devant moi, en ballon rond discrètement camouflé par ma robe, ou en tous cas aussi élégant qu'il pouvait l'être.
Je reniflais.

Saleté.
Ça c'était pour elle.
Je précisais, au cas où Fulgence m'aurait entendue par erreur.
Pas vous, votre Altesse. C'est votre femme que j'accuse. Le trop plein d'bondieuseries lui fait faire des bêtises. T'entends Aricie hein? J'veux pas d'un autre mouflet après celui-là. Ça fait déjà cinq, j'ai fait ma part.

Forcé, et je le réaliserai plus tard, j'en aurai neuf autres. On peut pas être parfaite sur tous les plans.
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Alieniore
Aliéniore avait elle aussi reçu la missive de son filleul.
Quelle tristesse que la disparition de ce couple si … tellement eux.
Si elle n'avais pas été très proche de l'homme au chapeau, elle l'avait été plus de la mère du jeune homme à présent orphelin. Il lui restait son oncle .. et quel oncle. Est ce bien son oncle ? Elle se perdait un peu dans les généalogies.

Le parchemin à la main, elle se dirigea vers la place d'Arden. Plage qu'elle arpentait maintenant depuis des mois lorsqu'elle avait besoin de réfléchir ou simplement de se retrouver.
L'odeur de la mer, les sons des vagues et des mouettes , le vent sur son visage. Le plaisir simple que tout marin ou natif des bords de mers ne peut qu'apprécier.

Elle s'installa sur un rochet appelant à la contemplation, elle lu à nouveau la lettre et ses songes s'évadèrent vers Kastel Paol et ses souvenirs. Comme toujours des images de batailles de goëmon sur le port, de concours de beuveries, de partage de recette d'hydromel avec Anguillerusée … pour finir par se souvenir du mariage du couple aujourd'hui disparu .. et de sourire à cette pensée.

Elle replia le parchemin et se leva pour faire face à la mer et réciter d'une voix haute


Sur la terre des grandes landes
Entend le chant de sa légende,
Toi qui passe en ce lieu
Ecoute ceux qui partent à Dieu.

Sur la terre des grandes landes
Entend le chant de sa légende,
Fier guerrier luttant pour sa terre
Ecoute ceux pour qui vont nos prières.

Sur la terre des grandes landes
Entend le chant de sa légende,
Ils s’en sont allés les aimés
Comme des princes vers l’éternité.

Elle pria rapidement la Mère.

Que la force de mon appel monte vers mes amis et vers vous. Ouvrez à Fulgance et Aricie les chemins de l'au delà pour que soit respecté le bon ordre de l'univers. Qu'il entre au pays de la vérité et du repos, gagne ses prés fleuris.

Un dernier regard à la mer , ses rochers et son bois flotté , et la Guérande repart vers sa demeure écossaises pour répondre à Amalric-Chiperic.


Citation:
Mon Filleul ,

Tu sais mon affection pour toi et tes parents. Toutes mes pensées en ce jour difficile iront vers toi et je prierais pour le repos de leurs âmes soit en certain.
Mais tu comprendras aussi que je ne peux venir en Bretagne et à Kastell Paol même pour un tel évènement.
La folie des nouveaux bretons est bien trop importante pour que je prenne ce risque. Ce serait mettre trop de monde en danger , nos équipages , nos alliées sur place .. même si revoir mes terres et cette chère ville me comblerait de joie malgré l'évènement qui te touche. Je suis sure que tu comprendras.
Je t'assure de mon soutient le plus entier et regrette de devoir te laisser assumer cela seul.

Que la Mère et Aristote prennent soin de toi

Aliéniore.

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