Arthor
et je te raconterai une histoire.
Froid.
Arthor avait froid.
Alors quil martelait les pavés de sa foulée pressée, le montagnard se rendit soudainement compte quil avait froid. Une chose totalement futile mais qui gagnait en importance au fur et à mesure de ses pas. Il ny avait rien de logique là-dedans, et à ce moment très précis, des centaines de choses avaient plus dimportances quune simple incommodité à la température ambiante. Il ny avait dailleurs rien détonnant vu la période. Mais il faut dire que depuis sa dernière rencontre, un rien pouvait occuper son esprit. Machinalement il remonta son col, et soupira brièvement avant de se focaliser sur autre chose. La chose était apparue cruciale, avant dêtre totalement oubliée par le montagnard.
Ainsi après avoir parlé de froid, parlons de ses douleurs à son petit orteil Ou bien passons. Moui, faisons plutôt comme ça.
Quoiquil en soit, plus rien ne tournait rond dans la tête du montagnard. La faute à un vieux fou qui avait osé lui raconter une histoire en rapport direct à sa bague. Arthor navait rien contre les histoires, sauf quand celle-ci le concernait directement. Et depuis il maudissait cette fameuse rencontre tout autant quil maudissait cet homme quil ne connaissait pas et qui, pourtant, lavait associé à une famille dont le simple nom lui était inconnu. Tout cela pour une simple, et une pauvre bague. Comme quoi un objet aussi petit pouvait changer la vie dun homme. Il avait suffi de voir la tête dArthor, les yeux hagards et la bouche grande ouverte, pour saisir son scepticisme.
Bien sûr quil avait cherché à comprendre. Bien sûr quil sétait renseigné, et ce quil avait appris ne lavait pas du tout plu. Et comme pour achever définitivement notre homme, ce vieux fou lui avait dit qui aller voir, et où... La cour des miracles, un endroit quil ne connaissait que de nom, mais dont il aurait préféré ne rien apprendre de plus. Mais quand on accuse ses parents davoir été de célèbre brigand, on peut bousculer ses habitudes.
Arthor avait aussitôt pris la route, le conduisant dans des ruelles qui le firent frissonner. Cétait la première fois quil avait une allure aussi déterminée, lui qui dordinaire tremblait de peur à la première occasion. Cette fois-ci il se cacha derrière des froncements de sourcils, des yeux cernés et un visage fatigué par le voyage. Il se cachait pour affronter le regard des autres, et essayer de dissimuler toute cette honte. Au final cela ne contrastait pas vraiment avec la carrure de lhomme, mais pour lui, ce masque était insupportable, tout comme sa présence dans cet endroit infâme.
Mais à nimporte quel prix, il aurait les réponses à ses questions.
Cest dans ce but quil poussa enfin la porte de lauberge tant recherchée. Il ne sattarda même pas sur lintérieur, et encore moins sur les gens qui sy trouvaient. Non, il était trop occupé à fixer le tavernier du regard, et à se diriger vers lui. Peu lui importait sil nétait pas compris. Il voulait enfin en finir. Dailleurs la seule évocation du nom suffisait à comprendre quil nétait pas comme tous ces autres manants, boire et oublier ce pourquoi il buvait.
Ieu veni veire un Corleone. Inutile de dire coma es urgent.
[Je viens voir un Corleone. Inutile de dire que cest urgent]
_________________
Quand Arthor parle en Oc, la traduction n'est QUE pour le joueur ! Jouer donc sur la phonétique, ou sur l'ignorance totale ... ou pas
Froid.
Arthor avait froid.
Alors quil martelait les pavés de sa foulée pressée, le montagnard se rendit soudainement compte quil avait froid. Une chose totalement futile mais qui gagnait en importance au fur et à mesure de ses pas. Il ny avait rien de logique là-dedans, et à ce moment très précis, des centaines de choses avaient plus dimportances quune simple incommodité à la température ambiante. Il ny avait dailleurs rien détonnant vu la période. Mais il faut dire que depuis sa dernière rencontre, un rien pouvait occuper son esprit. Machinalement il remonta son col, et soupira brièvement avant de se focaliser sur autre chose. La chose était apparue cruciale, avant dêtre totalement oubliée par le montagnard.
Ainsi après avoir parlé de froid, parlons de ses douleurs à son petit orteil Ou bien passons. Moui, faisons plutôt comme ça.
Quoiquil en soit, plus rien ne tournait rond dans la tête du montagnard. La faute à un vieux fou qui avait osé lui raconter une histoire en rapport direct à sa bague. Arthor navait rien contre les histoires, sauf quand celle-ci le concernait directement. Et depuis il maudissait cette fameuse rencontre tout autant quil maudissait cet homme quil ne connaissait pas et qui, pourtant, lavait associé à une famille dont le simple nom lui était inconnu. Tout cela pour une simple, et une pauvre bague. Comme quoi un objet aussi petit pouvait changer la vie dun homme. Il avait suffi de voir la tête dArthor, les yeux hagards et la bouche grande ouverte, pour saisir son scepticisme.
Bien sûr quil avait cherché à comprendre. Bien sûr quil sétait renseigné, et ce quil avait appris ne lavait pas du tout plu. Et comme pour achever définitivement notre homme, ce vieux fou lui avait dit qui aller voir, et où... La cour des miracles, un endroit quil ne connaissait que de nom, mais dont il aurait préféré ne rien apprendre de plus. Mais quand on accuse ses parents davoir été de célèbre brigand, on peut bousculer ses habitudes.
Arthor avait aussitôt pris la route, le conduisant dans des ruelles qui le firent frissonner. Cétait la première fois quil avait une allure aussi déterminée, lui qui dordinaire tremblait de peur à la première occasion. Cette fois-ci il se cacha derrière des froncements de sourcils, des yeux cernés et un visage fatigué par le voyage. Il se cachait pour affronter le regard des autres, et essayer de dissimuler toute cette honte. Au final cela ne contrastait pas vraiment avec la carrure de lhomme, mais pour lui, ce masque était insupportable, tout comme sa présence dans cet endroit infâme.
Mais à nimporte quel prix, il aurait les réponses à ses questions.
Cest dans ce but quil poussa enfin la porte de lauberge tant recherchée. Il ne sattarda même pas sur lintérieur, et encore moins sur les gens qui sy trouvaient. Non, il était trop occupé à fixer le tavernier du regard, et à se diriger vers lui. Peu lui importait sil nétait pas compris. Il voulait enfin en finir. Dailleurs la seule évocation du nom suffisait à comprendre quil nétait pas comme tous ces autres manants, boire et oublier ce pourquoi il buvait.
Ieu veni veire un Corleone. Inutile de dire coma es urgent.
[Je viens voir un Corleone. Inutile de dire que cest urgent]
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Quand Arthor parle en Oc, la traduction n'est QUE pour le joueur ! Jouer donc sur la phonétique, ou sur l'ignorance totale ... ou pas